[INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres

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Micah entendit quelques notes de musiques retentir dans l'assistance et il s'approcha de la scène pour voir jouer le pianiste. Il appréciait grandement la mélodie et quelle ne fut pas sa surprise quand en approchant il reconnu Pandore dont les doigts fins parcouraient rapidement et avec agilité le touches du piano. Puis le rédacteur en chef du Dailey Comet monta sur scène et s'approcha du micro. Les musiciens arrêtèrent alors de jouer pour la déception de Micah. Il écouta néanmoins avec politesse le discours. Il remarqua un plateau abandonné avec quelques coupes d'un cocktail pourpre. Sans doute avait-il été placé ici pour que les invités se servent. Micah finit d'un trait son verre de champagne et attrapa un des verres qu'il renifla. Il ne reconnaissait pas la boisson. Intrigué, il porta le breuvage à ses lèvres et goûta. La boisson avait un goût étrange et était étonnement épaisse. Intrigué, Micah but une nouvelle gorgée. Non, il en était sûr, il ne reconnaissait pas le moins du monde ce breuvage. Il remarqua que Pandore avait quitter son siège. Il la salua d'un large sourire quand elle croisa son regard. Il appréciait grandement la jeune fille, il l'avait pris sous sa protection il y a un petit moment et il prenait plaisir à voir qu'elle se débrouillait seule pour trouver du travail. Il regarda avec plus d'attention la foule qui lui faisait face. Il se rendit alors compte qu'il était entouré de plusieurs sorciers. Ses sourcils se arquèrent sous l’étonnement. Les sorciers avaient étés conviés à la fête ? C'était étrange, nul doute que la soirée allait être tendue.

Invité

Coincée au fond de la salle, j'entamais ma troisième flute de champagne (j'avais arrêté les cocktails après le deuxième). Enfaite, puisque personne ne semblait vouloir entamer la discutions avec moi (peut-être aurais-je du arrêter de tirer la tronche et de jeter des regards noirs à tous ceux qui s'approchaient à plus d'un mètre...), j'avais sérieusement envisagé de me bourrer gratuitement. Seulement, il semblait que tout l'alcool que j'ingurgitai n'arrivait ni à me faire me sentir mieux, ni même à me faire un peu divaguer !
J'avais l'esprit tout à fait clair et donc je me contentai de savourer la boisson en observant les invités présents.
Depuis le début, plusieurs couples s'étaient rapidement formés et mêmes quelques groupes, un peu plus rares cependant. Puis le président du Daily Comet était monté sur la scène pour son discours. A la fin, j'avais levé mon verre comme tous les autres, mais mon entière attention était alors déjà tournée vers autre chose. Là bas, près du bar, régnait une étrange agitation qui se voulait discrète, mais qui pour cette même raison avait bêtement attiré mon regard. Il se passait quelque chose, mais je n'avais pas la moindre idée de ce que cela pouvait être.
Je descendis le reste de mon verre et en même temps que je posais la coupe vide, j'en reprenais une pleine sur un plateau qui passait à proximité.
Observant toujours le bar, je vis soudain un homme se détacher du lot. Apparemment, là bas c'était lui le centre de l'évènement. Je l'aperçu échanger quelques mots avec des gens, puis tout en parlant, je le vis faire tomber, l'air de rien, quelque chose dans plusieurs coupes de champagnes. Mes yeux s'écarquillèrent. De la drogue ? Certainement. Après tout, ils devaient avoir l'habitude de ça en Amérique… Pour ma part, je ne trouvais pas ça normal. Venant d'une fille habituée à commettre des meurtres… Bref, quoi qu'il en soit, mon regard descendit vers le champagne que je tenais entre les mains, puis je posais le verre sur la table, bien décidée à ne plus y toucher. En revanche, maintenant que j'avais trouvé quelque chose de vraiment intéressant à regarder, je n'allais pas lâcher le morceau de si tôt ! Aussi, je pris m'adossais au mur, près de cinq autres personnes, prête à assister au spectacle, quel qu'il soit. Mais, étrangement, je sentais que quelque chose se mettait en place… Et à cela, je ne resterais peut-être pas simple spectatrice…

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C'est dans des situations comme celle-ci que Joan réalisait qu'elle ne côtoyait définitivement pas le beau monde. Certains visages étaient vaguement familiers, mais il lui était difficile de placer un nom dessus. Les Lannister avaient fait leur entré, mais il était hors de question d'aller voir Lyle. Officiellement ils ne se connaissaient pas, et c'était très bien comme ça. Elle posa sur une table son verre déjà vidée. Heureusement que l'alcool était gratuit. Ça rendrait peut être la soirée supportable. Devant elle, les groupes se formaient et se déformaient au gré des conversations. Elle allait vite avoir besoin d'un nouveau verre. Elle se fraya un passage vers la table sur laquelle était parfaitement aligné des rangées de verres et des petits fours. Elle prit un nouveau verre, un petit four dans l'autre main. Forcément la table était prise d'assaut, et elle eut bien du mal à faire le chemin en sens inverse, sans renverser son verre, et surtout sans étrangler personne. On la bouscula assez durement, mais la foule s'était déjà refermée sur la personne. Ce n'était pas le moment de faire un esclandre. Un peu de champagne s'était répandu à terre, dans son agacement elle ne remarqua pas que l'alcool avait pris une teinte légèrement différente. Elle vida la moitié de son verre, à la fois pour pallier son agacement, et pour se donner un peu de courage.

Une voix familière se fit entendre derrière elle. Joan sourit, enfin une personne fréquentable dans cette soirée. Elle se retourna pour voir Duncan, très élégant ce qui renforçait le charme qui émanait déjà naturellement de lui.

« C'est pas l'amical des robes à froufrou et des pingouins ? »

Un peu rassérénée par une présence amicale, elle pouvait laisser tomber la tension et se laisser aller à plaisanter. Mais sou sourire se figea quand Ducan fit un demi tour qui n'avait rien de naturel. Elle se pencha pour apercevoir les Lannister au complet. Aucun doute sur lequel c'était, son regard était rivé dans leur direction.

« C'est quoi son problème à celui là ? »

Elle prit une nouvelle gorgée, et eu soudainement un peu chaud. Joan mit ça sur le compte du monde et de la vitesse à laquelle elle descendait le champagne, et ne s'en soucia pas plus. Pince sans rire elle ajouta.

« Si tu veux je le tiens et tu le frappes. »

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Cela faisait maintenant qu'elle jouait dans l'ignorance générale, parfois quelques regards se tournait vers elle et son piano, mais parmi les véritables invités, Pandore se sentait tout de même un peu à part. Si faire parti de cette soirée ne l'enchantait guère, le fait de pouvoir jouer toute une soirée et en plus d'être payée grassement n'était pas négligeable. Lorsque la cuillère tinta et que le silence se fit, la jeune Italienne quitta son piano bien-aimé pour être au premier rang et écouter le discours du patron, tournant la tête pour essayer de voir des auras et des visages connus, elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'elle croisa le regard de Micah. Au moins elle n'était pas la seule à être comme une brebis entourée de loups, elle n'était pas la seule à ne pas être dans son élément. Très vite on lui proposa une coupe de champagne qu'elle accepta sans hésitation, luxe qu'elle ne pouvait plus se payer désormais. Au fil du discours, sirotant sa coupe, Pandore ne put s'empêcher d'être impressionée par le nombre d'auras différentes qu'il y avait dans une seule pièce. Une fois, le discours fini la blondie s'approcha de Micah et alors qu'on lui proposait déjà une autre coupe, elle ne put s'empêcher de lui addresser la parole, un grand sourire aux lèvres :

▬ Micah ! C'est géniaaaal que tu sois là ! Je vais me sentir moins seule, dis tu viendras me tenir compagnie au piano ? Non parce que bon, c'est pas que les trucs guindés c'est pas mon truc hein ... en fait si. Faudrait leur déloger le balai qu'ils ont dans - ok je me tais.

Ah oui, Pandore ne supporte absolument pas l'alcool et vu sa taille de moineau il ne suffit à la demoiselle que d'un verre pour être déjà inhibée. Fichtre, ça va être marrant pour jouer du piano. Après avoir embrassé Micah sur les deux joues, Pandore siffla sa deuxième coupe et voulut repartir jouer. Malheureusement son sens de l'équilibre légendaire fit qu'elle ne put faire qu'un seul pas avant de commencer lentement à pencher. Se rattrapant de justesse à Micah, elle rajouta :

▬ Bon en fait, je vais peut-être pas jouer tout de suite hein. Juste le temps que l'alcool descend un peu.

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Morgane avait beau être divine dans cette robe avec ce décoleté, pour rien au monde, le gouverneur ne le soulignerait. Cette rouquine pensait sans doute obtenir de lui tout ce qu'elle désirait, du moins c'est ce qu'elle laissait entendre par son attitude, mais sur ce point elle se trompait. Il n'était nullement sous sa coupe, ni sensible à son charme, même s'il appréciait énormément sa compagnie, c'était surtout de la déception qu'il ressentait, la déception de ne pas la voir faire parti de tout cela. Rien que ce soir, il aurait aimé la voir réellement à ses côtés et non pas se contenter de petites taquineries. — Charmante entrée en matière, je dirais donc que mon atout, n'as pas manqué d'intérêt à tes yeux... — C'est surtout qu'il est difficile d'y échapper.— fit-il en soupirant.
Il reporta son attention sur le discourt qui touchait à sa fin, et il applaudis comme tout le monde avant de se tourner pour contempler la salle qui était pleine, et de tout type, un sourire vint sur ses lèvres. Tout se passait exactement comme il le souhaitait. — Nous devrions saluer notre cher nouveau patron du Daily! proposa Godric à Morgane avec un petit sourire amusé avant de s'approcher de Jason. Bonsoir, joli discourt.—

SIGNALEMENT · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 3/7/2012, 09:17

Le nécromant assista au discourt en buvant quelques gorgées de ce champagne pas du meilleur cru qu'il n'est bu. Il sentait la présence de la vampire à quelques pas de lui, et tentait de faire comme si de rien n'était. Sa mine renforgnée, il entendit la vampire parler et su que c'était de lui qu'elle causait à son amie. « Non il ne m'intéresse pas et je n'ai pas la moindre idée de qui il s'agit. » Il senti une petite crispation s'opérer dans son estomac, elle jouait la même partie que lui à cet instant pourtant il trouva cela douloureux à entendre. Il détourna la tête, pour masquer toute expression à la vampire, et remarqua une jeune femme à l'aura différente d'une humaine. Cette aura rougeoyante légèrement était celle d'une marquée. Il s'en approcha, sentant une odeur familière sur elle. Il ne la connaissait pas, mais il y avait quelque chose de familier en elle. Il remarqua qu'elle prit une coupe différente des autres, plus rouge, du rosé? Sauf qu'elle paya pour cela. Il haussa un sourcil. Il avait remarqué que certains avaient ce verre différents, et que des billets verts circulaient. « Est-ce bien prudent? » demanda-t-il à la jeune femme (Astrid).

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A la remarque de Thaliana sur son verre, le sorcier eut un haussement d'épaules puis lorsqu'elle mentionna sa connaissance, il porta à nouveau son regard sur la rousse. Cette fois-ci, il sut mettre un prénom sur ce visage et cette magie : Morgane. Il s'agissait de sa Morgane, la petite fille avec qui il restait lorsqu'il était enfant en Irlande. Par quel miracle se retrouvaient-ils dans une ville de l'autre coté de l'océan ? Constatant que Godric s'éloignait pour discuter avec le patron du Daily, il en profita pour frôler son bras de sa main pour attirer à nouveau son attention et prit la parole lorsque leurs regards se croisèrent.

"Ca faisait longtemps Morgane."

Un mince sourire s'étira sur ses lèvres - obtenir plus tenait du miracle - car il devait avouer être tout de même content de la revoir mais étrangement, il sentait ses muscles se crispaient un peu. Il se demanda un instant s'il s'agissait là de nervosité due aux retrouvailles ou si autre chose entrait en cause. Ignorant pour l'instant les signes que la drogue ingérée sans qu'il ne le sache causaient, il fit rencontrer les deux belles femmes qui se tenaient à ses cotés.

"Thaliana, je te présente Morgane, une amie d'enfance et Morgane, je te présente Thaliana, une jeune sorcière prometteuse."

Son regard était passé de l'un à l'autre lors de cette courte présentation et il leva son verre pour trinquer avec elles, espérant que Godric ne lui en veuille pas trop de lui avoir volé sa compagnie. Au fond, peut-être avait-il aussi agit par petite vengeance personnelle pour toutes les moments comme aujourd'hui, où il était mis sur la touche.

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Remarque pointue et acérée qui ne me vexa même pas un peu. La vérité c'est que je ne ressens aucune dualité des sentiments le concernant, oui, il m'amuse un peu de ses gamineries, de ses envies de domination de toutes les races, on dirait la souris de ce dessin animé que je regardais quand j'étais petite, minus et gortex. Bref, je le laissais dire, applaudissant Jason, le regardant lorsque Godric décida d'aller vers lui, lui conseillant silencieusement de rester sur ses gardes, même une poignée de main avec lui était pure folie. Un frôlement de mon bras, me fit tourner la tête, vers un Orion qui avait donc décidé de venir se présenter. Mon sourire était resté, en toute circonstances, garder le sourire, j'avais néanmoins la magie qui me démangeait de l'intérieur, connaissant Godric, il faudrait que je me serve à un moment ou à un autre.

"Ca faisait longtemps Morgane."Me dit mon nouvel et à la fois ancien interlocuteur.

"Certes oui, Comment vas tu Orion?"

Il me présenta la jeune femme l'accompagnant et je décela tout de suite la même vibration du feu.

"Enchantée Thaliana, Morgane Galahad... vous êtes le feu aussi..." J'hochais la tête en lui serrant la main délicatement, puis me tournais vers Orion. "Tu éteins ses incendies?" Lui dis-je comme réminiscences d'un passé commun.

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Finalement, Orion reconnut la sorcière. Lorsque l’interlocuteur de celle-ci s’éclipsa pour aller saluer le patron de la Gazette, Orion la rejoignit. Thaliana suivit, en restant aux côtés du sorcier. Il lui posa une main sur le bras pour lui signaler sa présence et un sourire se dessina sur ses lèvres. Thaliana n’avait vu que peu de sourires sur le visage d’Orion depuis qu’elle le connaissait. Elle en déduisit donc qu’il devait être heureux de retrouver la fameuse Morgane. Car c’était ainsi qu’elle se prénommait, apparemment. Quel meilleur prénom pour une sorcière, n’est-ce pas ? — Thaliana, je te présente Morgane, une amie d'enfance et Morgane, je te présente Thaliana, une jeune sorcière prometteuse. — La jeune femme hocha légèrement la tête et s’empara de la main que lui tendait la sulfureuse rousse. Elle la serre légèrement. — Enchantée Thaliana, Morgane Galahad... vous êtes le feu aussi... — En effet. Mais Orion exagère un peu. J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. — Elle lâcha la main de la sorcière avec un petit sourire modeste. Elle avait encore beaucoup de choses à apprendre. Et elle espérait que Orion pourrait l’y aider, maintenant que sa mère n’était plus de ce monde. — Tu éteins ses incendies? — Elle but une gorgée de champagne avant de répondre, devançant Orion. — En vérité, nous les éteignons tous les deux. — fit-elle avec un sourire, se tournant vers Orion, comme si leur expérience commune à l’hôpital n’était qu’un bon souvenir… Alors que ce n’était pas le cas. Mais, même si elle se montrait modeste face à la rouquine, elle ne voulait pas passer pour une incompétente. Elle n’était pas un feu follet qui menaçait de mettre feu à chaque papier qu’elle trouvait.

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Je n’en peux plus. Les yeux à la limite de la chair, des poches commencent à se dessiner lentement, mais en raison de mon fond de teint, personne ne fera attention à ce léger détail. Profondément dégoutée de ma présence en ce lieux, je balaye la soirée dans l’espoir de trouver une sortie, je veux rentrer chez moi. Je ne sais même pas pourquoi j’ai pris la peine de venir, ce genre de festivité, ce n’est pas fait pour moi. J’ai toujours eu du mal avec les relations sociales, et je ne parvins pas à venir vers les autres pour faire de nouvelle connaissance. Une moue renfrognée traverse mon visage. Mon cocktail me rappelle à l’ordre : je dois le finir pour partir. Alors que je pose mes lèvres charnues pour boire une gorgée de ce breuvage, une voix masculine m’interpelle. « Est-ce bien prudent? » ; Un coup d’œil de travers et j’aperçois mon interlocuteur. Je détourne le regard, il m’est inconnu au bataillon et sa désinvolture à venir m’aborder me froisse légèrement, mais je ne laisse rien transparaître, comme à mon habitude. Je demeure passible, avant lui répondre d’une voix lasse ; « Prudent ou non, telle est la question. Qui s’en préoccupe, vous ? » ; Je ne peux m’empêcher de laisser un rictus se dessiner sur mes lèvres.

SIGNALEMENT · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 3/7/2012, 22:33

Le nécromant n'agissait pas ainsi habituellement, avec autant de familiarité, et il fut aussi choqué que la jeune femme à vrai dire en réalisant qu'il l'avait abordé sans plus de forme que cela, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. « Prudent ou non, telle est la question. Qui s’en préoccupe, vous ? » fit-elle d'un ton qui laissait clairement entendre qu'elle n'avait nullement apprécier sa manière de s'introduire. Le nécromant eut l'air gêné, papillonnant des yeux, il regarda autour de lui, en se raclant la gorge pour se donner un peu de contenance. Se frottant le bras gauche, il prit un air désolé. « Excusez mes manières cavalières, j'ai seulement l'impression qu'on se connait ou que nous avons une connaissance en commun. » fit-il d'une voix douce, presque un murmure. « Je me nomme Valentin Balan. » se présenta-t-il en guise d'excuse, en n'osant la regarder trop longtemps dans les yeux. Il se maudissa lui-même pour s'être comporté de manière aussi impolie.

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~ Peut-être était-ce le regard de Kiara dans lequel Lyle y aperçut la complice promesse silencieuse de meurtre qu'il prit comme consolation face à cette déboire dégénérée, ou peut-être était-ce la présence de Julian qui fit soudainement son apparition, apaisante et familière, comme un repère dans toute cette foule de déglingos. *Et je ne suis pas son petit lapin* Message illusoire lancé à Kiara, hors de question qu'elle croit des balivernes pareilles. Et puis de toutes manières la comédie du métamorphe avait été largement exagérée, ce qui la rendait dans un certain sens encore plus crédible, et l'emmerdait encore plus vis à vis de la honte qu'il venait de se taper devant tous ces bouffis de chichis. Bref, il eut sa petite vengeance mesquine et personnelle quand le gros chat se prit le mur à côté de la porte. Boudeur et contrarié, il décida d'ignorer royalement toute cette dégénérescence, lui qui s'était promis de ne pas être aussi odieux que lors de la soirée du bal de noël. C'était mal parti. Et puis déjà, ça recommençait avec une lupine qui renversa presque Kiara. Respirant fortement pour se calmer, il l'aida a dissimuler la tâche du mieux qu'il pu. Au moins, rouge sur rouge, c'était presque invisible. Décidément, c'était un trou à goujats ce bar. Et puis Julian qui sentait déjà l'alcool et commençait à faire le con. Lui faisant les gros yeux (parfaitement O.O) en posant la main sur son avant bras d'un air de dire "pose ce verre", il lui intima de rester calme.

Écoutant d'un air distrait le patron du Daily Comet, suivit du rédacteur en chef, il resta insensible a toutes ces niaiseries larmoyantes. Lyle était bien placé, en tant que frère de Julian, pour savoir que le surnom de journal aux dents longues n'était pas volé. Prenant une autre coupe de champagne, pour lui, cela n'avait rien de choquant que le verre soit rosé et non doré, et il en but une petite quantité avant de se dire que c'était quand même foutrement dégueulasse. Reposant la coupe il patienta en faisant la peau aux petits fours, surveillant l'entrée des toilettes du coin de l’œil, discrètement.

Et puis, le monstre ressortit, son petit air provocateur sur le visage. Croisant son regard, celui-ci se fit un plaisir de trinquer à sa santé. C'est ça, rigole gros chat, on verra bien qui rira le dernier. Lyle préférait éviter le métamorphe, à cause de ce qu'il s'était passé la dernière fois, même s'il ne semblait plus avoir de cicatrice, ni vraiment lui en vouloir méchamment, mais tout ceci le contrariait et surtout qu'il sache, en public, qu'il était un chasseur. Il eut alors l'idée de se rendre invisible à ses yeux, mais avec la tonne de sorciers dans le coin, il préférait éviter. Alors il se contenta de reporter son attention vers Kiara, et il remarqua des échanges bizarres sous le manteau ici et là, lorsque l'on faisait bien attention. chuchotant pour que seuls Gigi et Kiki l'entendent, il leur dit :

_ Hm, c'est moi ou bien le gratin de Shreveport est composé de Junkies ? Un lupin sous LSD, ça ne me dit rien qui vaille, surtout à cette heure-ci. »

Cherchant ici et là d'autres traces d'échanges, il n'aimait pas toutes ces auras magiques un peu partout. Et le gouverneur, qui fricotait avec le patron du Daily Comet.

_ Bon Julian, on s'emmerde un peu là, tu nous présentes à tes collègues ? t'as pas une sulfureuse et sexy assistante avec qui faire connaissance ? »

Toutefois, il gardait un œil régulier sur le métamorphe. »

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Sa face vire à l'écarlate, ne pas recracher. Ne pas recracher, la phrase tourne dans sa tête depuis cinq minutes alors qu'il frôle l'asphyxie. Immonde, ce cocktail est juste... Immonde. Il avale dans un effort surhummain, faisant qu'au final son attention était totalement ailleurs que sur l'autre. Peut-être pas plus mal au final, vue la seconde ignorance. Chaud, bouffé de chaleur il commence à avoir très chaud alors qu'il avale le liquide rougeâtre, peut-être que 5 coupes était trop... Un tournage de langue, la surprise passée il se dit qu'au final ce truc bizarre à la couleur tomate n'est pas si infâme que ça... Enfin si, mais c'est la seule chose à boire à proximité alors bon... Inspirant une grande bouffée d'air il boit le contenue de son verre cul-sec, histoire de se donner un peu de courage... Et puis parce que... Bah il a soif... Peut-être qu'il s'ennuie aussi... Mais ce genre de soirée ne faisait pas partie malgré le mal qu'il se donnait à faire croire le contraire de ses activités préféraient... Faire peur aux mamies c'était mieux... Sauf que... Sauf que cet asticot l'en empêcher... Un regard jeté vers Lyle alors qu'il voit Julian approché... Il aurait sûrement besoin d'un autre verre... On peut dire que là maintenant les personnes en présence ne le portait pas spécialement dans son cœur... Oui peut-être pour cela aussi qu'il avait enfilé ce verre. Aller garder la pêche, fallait garder la pêche ! Et puis surtout jouer... Et il fait si chaud ! Il meurt de chaud, c'est quoi cette impression étrange ? Et pourquoi il fait si chaud... Il enlève sa veste alors qu'il croit suffoque dans cet atmosphère... Peut-être l'alcool ? Non il tient bien l'alcool d'habitude.... Puis son attention se refige sur cet autre... Ce... Celui qui l'avait... Mélange indescriptible d'émotions alors que la passion primaire et sauvage l'envahit, colère, excitation, envie aussi... Primaire, sa bête jubile, elle est là... Elle aime cette sensation qui l'enivre alors que la chaleur augmente, que les instincts jaillissent. Il n'est plus tout à fait lui même. Un sourire carnassier alors qu'il refixe cet autre, ennemi attirant, enivrant... Jouer. Leur jeu avait été suspendu et il n'est pas finit. Il veut jouer, il peut supporter combien de coup de pattes ? Il veut savoir. Jouer, oh oui jouer. Et sans même s'en apercevoir ses yeux perdent leur humanité, le jaune s'y faufile alors qu'ils se fendent. Explosif et provocant. Et c'est dans un mouvement effectuer avec une rapidité inhumaine qu'il se faufile aux côtés de l'objet de l'excitation grandissante. Jouer, sans même s'en rendre compte la bête l'enivre, les dents humaines se sont aiguisés, les ongles acérés et aiguisés. Et sans attendre davantage sous l'effet de cette pulsion étrange et incontrôlable, de cette chaleur suffocante... De ce bouleversement d'émotions qui le traverse de manière anormale, totalement anormale... Tellement anormale qu'il ne prend même pas conscience que quelque chose ne va plus... Et c'est dans cet état étrange d'euphorie que sa bouche se plaque contre celle de sa proie, que sa langue se faufile entre ses lèvres alors que sa main se glisse dans sa nuque griffant la cher sous l'impulsivité, laissant perler un léger filé de sang. Puis comme saisit d'un éclair de lucidité il s'écarte. Court éclair puisque déjà il sourit d'un air inhumain ses yeux gardant leur formes animale, puis comme pour accentuer cette folie naissante il rit... Pris d'un fou rire incontrôlable. Jouer. Il veut jouer, pourquoi ils ne veulent pas jouer avec lui ?

Invité

La panique m'envahit. Littéralement. Alors que je me force à rester figée – la seule manière qui me vient à l'esprit de ne pas me faire remarquer davantage – mon coeur commence à battre la chamade et je sais, je sens pratiquement cette substance que je hais tellement se faufiler entre les barrières, s'infiltrer en moi insidieusement. La drogue infâme va me dévorer de l'intérieur et déjà, à l'orée de mes prunelles, s'esquisse l'acide des larmes. Quelle imbécile... Et dire que ça ne m'arrive qu'aujourd'hui alors que ça aurait pu survenir mille fois depuis mon sevrage. Baisser ma garde dans une soirée mondaine où l'ennuie me noie. Abrutie !

Trop occupée à me maudire je ne fais pas attention à la présence qui s'accroche à moi. Pas avant que par je ne sais quel procédé mesquin, ce type qui ne me connaît ni d'Ève ni d'Adam se manifeste en me faisant régurgiter un peu du perfide mélange. Du moins, c'est ce que je comprends quand, levant les yeux vers l'origine de sa voix, je reviens brusquement sur terre.
J'ai si chaud tout à coup. Définitivement, je ne me suis pas sentie aussi mal depuis... je ne sais plus. Ce n'est pas la peur comme lors de l'accident au General Hospital. S'il offrait de me faire vomir mon être tout entier, je dirais oui. Et ce dégoût si profond, si intime, et surtout si particulièrement puissant, j'avais cru m'en débarrasser dès la toute dernière fois où j'ai pris cette saloperie de V.

Sans pouvoir le regarder en face plus longtemps, je ne réfléchis pas davantage et lui mets mon verre entre les mains en balbutiant un vague :

« Merci... Excusez-moi. »

Et en cherchant par tous les moyens à me frayer un chemin vers les toilettes, jouant des coudes avec les gens qui obstruent le passage, dont les Lannister regroupés non loin de moi. Le coeur au bord des lèvres, l'air hagard sûrement, j'ai les yeux si embués par ma silencieuse tragédie que je peine à retenir un sanglot hystérique... et de fort mauvais goût, comme cette putain de soirée.

Invité

J'ai chaud, je réalise que quelque chose cloche, cette putain de drogue est en train de faire monter la vague animale. Appuyée sur les mains, sur le rebord du lavabo, je tente d'endiguer ce que je ressens, pas ça, pas maintenant, ce n'est pas la pleine lune, ça ne devrait pas être là. Je respire fort, et lorsque je relève la tête, je réalise que mes dents humaines, sont en train de s'allonger, en crocs acérés, et que putain, mes yeux ont changé de couleur, c'est le regard de la bête. Et si je me transforme là maintenant, je sais que tous vont mourir... A moins qu'avec un peu de chance, ou pas ça dépend, les gardes sont armés de balles en argent. Je me précipite sous l'eau, m'épongeant le visage, allez bordel Pearl!! Endigue cette folie, tu ne peux pas te transformer, ce n'est pas envisageable! J'éructe bruyamment, je gémis de douleur, tout mon intérieur me brûle affreusement, si je me transforme ce foutu dealer, sera le premier que je massacrerais à grand coup de crocs!

Invité

Je sens la foule autour de moi, de nous, s'exciter grandement... Je ne sais pas trop ce qui se passe, mais je me dis que ça a très certainement un lien des plus importants avec le cocktail bizarre et payant qui circule depuis un moment maintenant.
Mais on dirait que même ceux qui ne l'ont pas payé commencent à en ressentir les effets, les auras s'agitent et papillonnent de leurs couleurs chatoyantes devant mes yeux. D'autres verres ont peut être été contaminés sans l'accord de leur propriétaire... Je baisse les yeux vers ma Vodka Red Bull. Je n'en ai bu qu'une gorgée depuis que je l'ai quitté des yeux à peine quelques secondes. Etait-ce suffisant pour m'être retrouvé drogué à mon tour, contre mon insu? Ces quelques secondes étaient-elles suffisantes? Si oui, est-ce qu'une seule gorgée allait faire de moi l'esclave de cette nouvelle drogue? De ce nouveau truc...
Les pensées se bousculent dans ma tête alors que mon regard est fixé sur mon verre. Je ne suis pas sûr de vouloir retremper les lèvres dedans. Ce n'est pas sûr. Je relève la tête et croise le regard d'Izabelle... Je pense que je vais arrêter la boisson. Ils ne peuvent pas contaminer les petits fours j'espère..? Les auras flashent et s'excitent de plus en plus. Mes doigts se serrent autour de mon verre et mes jointures blanchissent. Je commence à m'inquiéter pour la suite des évènements...

Invité

Elle s'excusa et s'en alla. Sans dire son nom, sans le regarder. A croire que cette femme lisait dans son esprit et le fuyait dès qu'elle le pouvait afin de préserver son identité. Sans comprendre, après qu'elle ait baragouiné des justifications qui restèrent dans sa barbe, Darius se retrouva avec deux verres. Non seulement, il n'aimait guère cela car la coupe qu'il tenait en plus désormais s'avérait empoisonné, il en était certain et, en plus, elle se trouvait dans sa main gauche. Or, habituellement gaucher, le sorcier avait l'habitude d'avoir une main normale, parfaite, pour saisir des objets dans sa paluche. Là, elle n'était normale. Incomplète, son petit doigt amputé le gênait et le troublait, l'empêchait de bien se servir de sa main, comme s'il était bloquée quelque part et, de plus, la cicatrice sur le dos de sa main se faisait sentir à chaque mouvement. Ces horribles sensations avait poussé le sorcier à ne se servir que peu de sa main gauche, d'autant plus que, dans les premiers temps, cette réaction prouvait bien qu'il se trouvait dans un corps étranger. Par chance, Stuart était droitier.
Il devait donc déposer au plus vite cette coupe.
Mais, d'abord, il regarda s'éloigner la jeune femme. Naturellement, comme il s'en doutait, elle se rendait aux toilettes. Il était tenté de la suivre pour la torturer discrètement en ces lieux afin de connaître son nom et qu'elle regrette d'avoir pénétré la demeure d'Orion, mais le sorcier se retint. Il devait rester calme.

Un spectacle cependant le scandalisa.
Non loin de l'entrée des toilettes, ils, toujours eux, se donnaient en spectacle. Un frisson parcourut son échine alors qu'il vit Lyle et Damian s'embrasser devant tout le monde. Là. En plein milieu. Si, pour Lyle, il était partagé entre le fait de l'étriper dès qu'il le voyait ou de l'aborder comme si de rien était, pour Damian, apprendre que cette homme forniquait avec d'autres hommes remua son estomac. Il avait été nu, sur lui, peu avant qu'il ne le repousse. Ces deux là s'étaient peut-être concertés. Non. Ils devaient avoir prévu un plan pour bafouer le jeune sorcier, il en était certain. Le hasard n'existait pas. Tout deux se connaissaient, et tout deux avaient...
Ses coupes glissèrent de ses mains et le verre s'abattit sur le sol en deux fracas jumeaux.

Ils allaient tous le regarder. Il se retourna et s'éloigna en toute hâte, profitant du temps de réaction long dû à l'alcool enivrant les synapses. Lui était sobre et devait le rester. Ils faillirent le regarder. Godric était dans la salle, il devait être parfait et il s'était fait remarquer de la plus ridicules des manières. Enervé, en colère contre lui même, le sorcier s'éloigna des deux pédérastes qui complotaient contre lui. Fuir, fendre la foule et fuir, en couard qu'il était. Se calmer. Il voulait boire pour oublier, pour désinhiber ses graines explosives qui germaient en lui. Mais il ne devait être le fou ce soir, le fou psychopathe qui arrivait à faire peur même au sein de la Tenebrae tant sa santé mentale défaillait. Non, il devait rester calme.
Ses poings se crispèrent. Il voulait partir, courir. Non. Ce soir, il était Stuart. Et que demandait Stuart :

"Un diabolo fraise s'il vous plait."

Mais, cerise sur le gâteau, Darius n'aimait pas les diabolos à la fraise...

Spoiler:

SIGNALEMENT · MJ Ϟ Shut up, bitch.

PRECISIONS

◘ Avant que tout cela ne dérape, je viens à vous, dans l'intention de vous mettre en garde : Seuls les membres ayant connaissance de mon MP se doivent de réagir à la drogue. En attendant les prochaines indications. Ajoutons à cela, qu'elle ne touche pas tout le monde et encore moins tout ce qui ne touche plus le genre humain. Néanmoins, les humains n'ayant pas connaissance du MP ne doivent en aucun cas perdre les pédales.

Du moins, pas à cause de la drogue.

Pour plus d'info direction boite MP ( A Amber ) ,

Merci à vous petits pantins,

Votre maître.

Invité

« Bonsoir, joli discourt ». Et il manque d’étouffer un râle plus qu’indiscret en voyant que le sale gosse approche, un sourire figé aux lèvres, une méchante envie de l’étrangler le prend. Trahit. Il se sent trahit par ce petit con en qui il avait mis pourtant tant d’espoir. Oh oui, il en a fait de 'grandes choses'. Tu parles ! Godric est là, en face de lui. Et il se doit de réagir comme le bon dirigeant d’une entreprise pas si blanche que ça. « Révérant. ». Se contente-t-il de dire en inclinant légèrement la tête en guise de salut, avant de porter son verre à ses lèvres qui manquent de cracher une insulte. Quand il est passé de rédacteur en chef à Patron, il savait que cela impliquerait beaucoup de choses. Des bonnes, comme beaucoup, beaucoup de mauvaises. Alors qu’il s’apprête à balancer une autre hypocrisie, il se stop net, fixant autour de lui le vacarme. Et surtout Nicholae et Dresden qui en cœur avaient foncés dans les toilettes. Avant que l'autre ne ... roule une pelle au frère Lannister. Pourquoi deux de ses employés étaient en train de faire n'importe quoi ? Il fixe alors son verre rapidement en prenant une autre gorgée, histoire de ne rien montrer à Ligheton qui doit le fixer, puis celui du sorcier, avant de se tourner vers les autres. C’est quoi ce truc rouge ? Il allait dire un mot au traiteur. Il avait demandé du champagne, JUSTE du champagne. Soit. Nicholae commençait sérieusement à le chauffer depuis tout à l’heure, il allait finir par lui dire un mot. « Désolé, je me montre distrais je sais. Vous savez ce que c’est, on se sent bien souvent obligé de contrôler ce qui nous entoure. ». Hein ? Hein petit con. Son sourire s’élargit, se faisant terriblement amicale, terriblement convainquant mais fichtrement pas rassurant pour qui le connait bien. Jason Tsarks ne sourit jamais à pleine dents. Sauf quand il est en colère. Faire mine que tout va bien, mieux valait. « Un autre verre ? ». Oui, parce qu’il sait qu’on l’entend, il sait que sa femme surveille du coin de l’œil, il sait que ses fils et sa fille qui viennent d’arriver se montrent curieux. Mais pas tant que ça, il est normal que Godric salut le patron de la boite. Néanmoins, lui balancer un ‘ Dégage de mon chemin avant que je colle au plafond’ n’était pas de rigueur. Non, personne ne devait se douter. Pas eux, pas sa famille et pas les humains. Les sorciers, les médiums et tous les autres devaient néanmoins sentir leurs deux auras crépité dans l’air.

Invité

C’est elle, ou on étouffe ici ? Amber commence vraiment à sentir le tissu de sa robe lui coller à la peau. Elle tente de se ventiler avec la main, pas très efficace. Mieux valait bouger de là. Elle fixe son verre, c’était pourtant qu’un fond de champagne, elle avait vu largement pire. Quelqu’un avait monté la température du chauffage ? Ou la foule dans la pièce était bien trop abondante ! « Hum. Je … Je reviens. ». Fait-elle à Iris et Ezeckiel avant de d’agiter ses petites tiges pour foncer vers les toilettes. Autant dire que se mouvoir là-dedans était pratiquement impossible. « Pardon, excusez-moi … ». Et encore uen fois elle a l’impression d’être un morceau de jambon dans une marée de petits pains. Ils l’écoutent oui ou merde ? Respect aux petits ! Borde l ! « Hey, vous pouvez pas bouger de là ? ». Attendez, pourquoi est-ce qu’elle commence à trébucher. Elle fixe par terre, ô une flaque de champagne ! Les toilettes, elles sont là ! Le tout, en mouvements de tête à trois reprises et en une fraction de seconde. Trop tard. Son petit corps s’écroule sur un grand type ( Lyle), elle manque de lâcher un cri de surprise, avant d’accrocher ses petites mains sur le costard, tout en se confondant en excuse. « Je … Pardon, je suis navrée. Je sais pas ce que … ». Se confondre en excuse, ok, autant ? Non, elle en faisait de trop là, vraiment. La petite femme enfant se racle la gorge, pas prête de voir l’expression du type qu’elle a violemment frappée sur le torse avec sa tête. Elle grimace, lève lentement sa bouille avec son air de chien battu. Un petit sourire aimable se dessine alors, lui donnant l’air d’un petit ange parfaitement innocent. Oui, parfaitement … Putain de flaque de merde. Et voilà qu’elle s’apprête à faire demi-tour, tout ce qu’elle veut, c’est se noyer dans le lavabo.

Invité

Le discours, il s'en fiche, il le trouve inutile et vide de sens. De toute façon, il n'a jamais vraiment pu encadrer le rédacteur en chef. Et puis Julian a les yeux rivés vers sa proie, tellement obsédé par lui, qu'il en oublie le reste, son boss, le Daily Comet, la présence de Ligheton, et ien d'autres...Évidemment, il sait qu'il ne peut attaquer le loup-garou, là, ici et maintenant, et pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manque. Et les questions s'entrechoquent dans sa tête. Où, quand, comment...? En abandonnant cette chasse, quelques années plus tôt, il avait cru laisser un cadavre derrière lui...Apparemment, ce n'est pas le cas.

Plus tard. Le jeu n'est pas terminé, il ne fait que commencer, ou plutôt recommencer. Une dernière pression sur la gorge de son adversaire avant de le lâcher, un simple regard à celle qui l'accompagne, une brunette qu'il n'a pas reconnue, et il refixe la bête. Son visage reste de marbre et ses yeux crachent sa haine. Un sourire apparait finalement, il attrape un verre d'un serveur qui passe par là, et le lève à l'intention de son adversaire. Avant de boire.

Et près de lui, les choses s'enveniment. Un autre métamorphe fait son apparition...Celui-là, il le connait bien, il travaille même avec lui. L'instant d'après, il est sur Lyle, se jette sur lui pour l'embrasser.

Temps de réaction, juste ce que l'alcool lui laisse. Et Julian dévisage Kiara, incrédule. Puis il tend la main, le choppe fermement (Yael) et le tire en arrière.

- Putain, mais t'es malade ou quoi?

Il l'attrape par le col, fixe son regard dans le sien.

- Tu te...

Il ne finit pas, il déglutit. Il sent une chaleur inhabituelle l'envahir et ses jambes manquer soudain d'assurance.

- Tu...

Rien. Les mots ne viennent pas. Son équilibre chavire, alors il lâche le métamorphe, et laisse sa main s'agripper à la première chose qu'il trouve: l'épaule de Kiara. A côté, une fille s'écroule sur Lyle, mais il ne s'en rend même pas compte.

Invité

J'observe la salle. Mon instinct me dis que quelque chose ne va pas. Je n'y prend pas attention, chose que d'habitude je ne fais pas. J'observe tout le monde, je croise le regard d'Iris, lui souris. Je pars chercher deux flutes de champagne et reviens vers elle. Je lui en tends une. Les flute sont magnifiquement ouvragé. J'aime le bon travail. Une tension s'installe, la présence des vampires me tapent sur le sytèmes, j'ai beau n'avoir rien contre eux, je suis stresser. Peu de vampire apprécie les métamorphes. C'est peut être pour cela que je suis méfiant et sur mes gardes. J'invite Amber et Iris à se déplacer un peu. Et puis je ne sais pas, j'observe Amber et la trouve un peu palôte. Que ce passe t-il ? Je la sens légèrement stresser, j'entend presque son coeur accélerer. « Hum. Je ... Je reviens. » Fit elle. J'avais un peu peur. Je pressentais quelque choses de mauvais pour elle. Je respire doucement reprend mon calme et finis par retrouvé confiance. Je souris. « Le champagne est bon, qu'en pense tu ? » Question idiote. On peux vraiment pas mieux faire pour moi. Il y a beaucoup de monde que je ne connais pas. Heureusement il y a Iris, Amber que je viens de rencontrer et ... Oh ! Morgane ! Morgane Galahad. Je souris et demande à Iris : « Tu connais cette personne ? » en désignant Morgane. C'était un peu ma marraine cette femme, elle m'avait financer le shop, je ne savais pas trop comment l'en remercier d'ailleurs...

Invité

~ Et, en lieu et place d'une sulfureuse et sexy assistante, c'est un troll d'un mètre soixante dix sept et au moins aussi lourd que la paire de boobs de Morgane qui le prit par surprise, l'agressant sexuellement d'une manière aussi odieuse que scandaleuse devant tout le gratin de Shreveport. Et rebelote, pièce de la scène de couple entre le chasseur et le gros chat, acte I scène 2 : j'ai les hormones en chaleur à cause du champagne alors je viens te troller comme un porc devant Julian et Kiara. La sensation d'une langue étrangère dans sa bouche qui vient grappiller les restes épars des petits fours ingurgités quelques moments auparavant, tandis que sourde soudainement dans sa nuque le tracé douloureux des sillons sanglants dessinés à même la chair. La peur, soudaine, de sentir ces crocs pointer sous les lèvres et d’apercevoir la folie pointer dans ces iris à l'éclat inhumain, tirant vers le vert doré et s'ouvrant sur l'abîme renfermant le monstre animal prisonnier de l'humain, la partie anormale, cette partie anormale et pervertie particulière aux outres. Et puis, l'instant d'après, le chat sauvage s'enfuit et laisse échapper un rire dégénéré, le goût de son haleine alcoolisée encore sur les lèvres du chasseur. Déstabilisé, l'angoisse irrationnelle de l'infection métamorphique par griffure pointe le bout de son nez, fidèle, et Lyle, l'espace d'une demi seconde, est envahit par une bouffée de chaleur étouffante qui semble sur le point de le vaincre sans autre forme de procès.

Apercevant la réaction presque choquée de son frère aîné qui jette un regard ébahit à Kiara, le médium semble fondre sur place tandis qu'il leur adresse un regard presque implorant, leur intimant de ne pas croire ce qu'ils étaient en train de voir et de lui venir en aide.

_ Non, je... »

Mais pas la peine de finir sa phrase que le Julian qu'il connaît bien revient à la charge et écarte le métamorphe. Une lueur farouche dans le regard, Lyle adresse un avertissement silencieux à la panthère garou, mais seulement à demi convaincant, avant que tout ne commence à partir en vrille. Julian qui tombe et, l'instant d'après, une femme qui lui tombe dessus - que dis-je, qui l'agresse - tandis qu'elle s'agrippe au col de sa chemise pour rétablir son équilibre et manque de le décapiter tellement elle tire fort, pendue à lui littéralement. Désorienté, trop de choses en même temps, le chaos se mêle à la cacophonie et il sent son cœur qui bat à une cadence anormale, comme s'il était en train de courir le cent mètre. La chaleur, il à chaud, excessivement chaud, mais il ne comprend pas pourquoi, il n'a pourtant presque pas bu. L'irrationnalité soudaine des choses ne l'aide pas et, tandis que la petite aux cheveux de feu s'excuse, il se content de répondre par un :

_ Euh... Vous allez bien ? »

Machinal et plus par réflexe que réellement soucieux. A vrai dire, il est tout aussi chamboulé qu'elle. Passant sa main dans sa nuque, à l'endroit de la griffure, il en retire quelques perles rougeâtres qui contrastent violemment avec la blancheur de sa main. Tentant de reprendre contenance, il regarde Kiara sur qui Julian s'est rattrapé, une lueur d'inquiétude dans le regard, tandis que ses yeux se fixent l'instant d'après sur le métamorphe dégénéré, un regard assassin dans ses prunelles, avant qu'il ne reporte son attention sur la mini naine déguisée en géranium rouge avec ses cheveux. Contenance, il doit reprendre contenance et donner l'illusion que tout va bien, même si tout va mal ! D'un air mou et peu convaincu, il finit alors par un pathétique :

_ Vous... Vous avez tenté de me décapiter ? »

A demi absent et inquiet, est-ce que Julian va bien ? A-t-il déjà si bu qu'il allait leur claquer le numéro du télékinésiste ivre sur le point de sortir hors de ses gonds ? Prenant peur, Lyle s'efforce alors d'envoyer une onde légère de magie sur son frangin pour lui donner la sensation d'un vent frais venu du nord, mais lui même pas dans son assiette, il se peu qu'il s'agisse en fait du mistral de Norvège plus que d'un simple courant d'air. »

SOBRIQUET · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 7/7/2012, 06:28

Izabelle regarda durant encore quelques instants les dites spores que Graham ne voyait pas. Normal. C’était vraiment petit. Il n’avait pas ses lunettes donc il ne voyait pas. Même pour un humain il avait une mauvaise vue. Elle pourrait mal le prendre, car c’était comme s’il disait qu’elle, elle n’était pas humaine. Sauf que si elle sentait ce qu’il était, le contraire devait se faire aussi, alors… de toute manière, elle ne s’en faisait pas pour aussi peu. Il lui en fallait beaucoup plus pour se sentir insultée. Ça n’arrivait pas très souvent. « Ça dépend de sur qui. » lui répondit-elle. Elle ne pouvait pas savoir si des lunettes lui faisait bien si elle ne l’avait jamais vu avec. Elle garda donc ses petites choses délicieuses dans sa propre bouche puisqu’il ne voulait pas des siennes. Tout se passait plus au moins bien, en apparence. Elle ne voyait pas tout d’où elle était. Mais proche d’elle, ce n’était pas très bien. « Vous allez bien ? » demanda-t-elle à son compagnon. Question stupide, plus au moins rhétorique car il ne semblait pas bien aller. Et de côté-là, elle avait quelques années d’expériences pour faire la différence entre aller bien et aller mal. Il ne faisait pas parti de la première catégorie. « Vous voulez prendre l’air ? » suggéra-t-elle. Elle regarda ensuite autour d’elle. Il n’était pas le seul qui était dans cet état. Plusieurs de ses personnes avaient une boisson en commun tandis que d’autres non. Ce n’était pas le cas de Graham, mais… elle regarda sa coupe qu’elle n’avait pas bu depuis un bout de temps. Elle ne voyait rien, mais juste au cas, elle le déposa sur le comptoir. Elle reporta ensuite son attention sur Graham, lui tendant le bras, juste au cas.

Invité

Mmmh... Je voyais que ça s'excitait pas mal du côté des toilettes où des médiums étaient rassemblés avec un métamorphe, si je voyais bien. Des bruits, des drôles de choses, se passaient, mais des gens entre le bar et les toilettes bouchaient la vue... De toute façon, je n'étais pas sûr de vouloir savoir ce qui se passait quand ces gens bien habillés mais pourtant surement avec un fond un peu étrange se retrouvaient sous l'effet d'une drogue quelconque, ou moins quelconque justement...
La voix d'Izabelle me sorti de mes pensées et je lui souris. Si j'allais bien? En fait, globalement, oui, je me sentais plutôt bien. Je ne ressentais pas de trucs bizarres en plus du léger étourdissement du à l'alcool, je pouvais donc en conclure que je n'avais rien eu dans mon verre. Enfin, il fallait espérer. Ou bien peut être que ça ne me touchait pas comme les autres. Ou oui, la possibilité la plus simple était surement que je faisais une petite crise de parano. Ca faisait très longtemps que ce n'était pas arrivé. Mais j'ai toujours un peu peur des effets que les drogues peuvent avoir sur moi, c'est pour ça que je n'en prends jamais. Je hochais la tête pour signifier à ma charmante compagnie que ça allait, même si je ne devais pas avoir l'air vraiment convaincant car elle me demanda si je voulais aller prendre l'air. Pourquoi pas ! Ca ne pourrait que me faire du bien.
« Oui, allons-y, un peu d'air frais nous changera de la pesanteur qui commence à nous asphyxier par ici... Franchement, je ne sais pas trop ce qui se passe, mais je ne suis plus vraiment sûr qu'être au milieu de ces gens quand ça va dégénérer soit une bonne idée... »
Je pris donc son bras et nous nous dirigeâmes doucement vers une sortie, vers le fond de la salle... Doucement oui, car l'endroit était bien rempli et il allait falloir jouer des coudes si nous voulions passer. En espérant qu'on y arrive un jour, bien sûr...

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