[INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres

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Le simple fait qu'il soit là, à côté de moi et avec se sourire irrésistible collé aux lèvres m'emplit de joie. Il n'en fallut pas plus pour que mon don ce manifeste. C'est comme si tout à coup je flottais sur un nuage. Les couleurs de la salle parurent plus vives, plus éclatantes, et des sourires se dessinèrent sur le visage de ceux qui m'entouraient. J'aime beaucoup mon don d'éclosion. J'aimerais juste qu'il puisse se manifester plus souvent. Mais bon, je ne peux pas me forcer à être heureuse, je peux sourire, mais des fois à l'intérieur il n'y a rien à faire. Mais cette fois-ci mon bonheur est tout à fait naturel et je me permettrais de torturer (à coup de carottes) quiconque osera le perturber !
Le sourire aux lèvres je pris le bras d'Ezéckiel de ma petite main et lui dit, moi-même un peu égayée par mon don : "Oh allé, fait pas cette tête, je sais que tu ne te sens pas vraiment à l'aise dans cette foule, mais bon, je te rassure, nous aussi !" A bien y réfléchir, peut-être que le champagne mon monte également un peu à la tête. *Bon sang ce qu'il est beau !* J'avais noté aussi comment ils venaient de s'observer tous les deux. Surtout Amber, elle a tendance à un peu trop vouloir me protéger alors elle n'a pas pu s'empêcher de regarder mon "béguin" sous toutes les coutures. Finalement ils ont l'air de s'apprécier alors c'est plutôt bien parti. *Bravo Zeckou, tu lui as fait bonne impression. Elle ne te fera pas fuir et ne t'interdira pas l'accès à l'appart !* N'étant toujours pas capable de décoller se sourire niais de mon visage, je me sentais cependant rayonner, comme une petite étoile. Bénis soir mon don, je dois surement avoir l'air moins idiote comme ça. "Si jamais tu veux sortir prendre l'air parce que tu n'en peu plus tu me le dis hein ! Je t'accompagnerais ..." Non, cela ne signifie pas que j'abandonnerais Amber lâchement à la moindre parole du jeune homme ! Bien-sûr que je sais qu'elle connait quelqu'un ici qui pourra la protéger, celui qu'elle attendait dehors et dont elle refuse de me parler. Enfin bref, je finirais bien par trouver. Mais revenons plutôt au sexy tatoueur auquel je suis toujours accrochée par le bras.

SIGNALEMENT · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 28/6/2012, 19:48

Valentin se sentait affreusement mal à l'aise. Une femme à la chevelure dorée montée dans un chignon élaborée était en train de lui parler de la situation économique catastrophique du pays. Elle l'avait abordé en disant être un membre du conseil d'administration du journal, visiblement elle l'avait prit pour quelqu'un susceptible d'investir dans le journal, et maintenant elle lui tenait la jambe. Le nécromant était quelqu'un de patient, mais là, il rêvait de lui claquer une petite pique bien senti, comme par exemple le fait que son maquillage était trop vulgaire pour une femme de son âge ou qu'on ne portait pas un tailleur Chanel avec une chemise en soie à col rond. Regardant autour de lui, il perçu dans son champ de vision plusieurs têtes connues, les Lannister qu'il préférait ne pas croiser durant cette soirée, ni d'ailleurs en général, la jeune femme aux cheveux colorés avec qui il avait sympathiser malgré le décallage entre leurs personnalité des plus énormes, mais nul nouvelle de Lorenzo. Il savait que le vampire devait venir, mais craignait à vrai dire que Aleksandr ne l'accompagne. Le russe n'avait pas réapparu en public depuis un sacré bout de temps, mais Valentin savait qu'ils se voyaient tout comme il savait que le russe avait accompagné Lorenzo à l'hôpital durant la crise récente des TB empoissonnés. Il était inquiet oui, et lorsque son regard croisa celui de Katarina il ne su s'il devait s'inquiéter encore plus ou s'en réjouir. Il était heureux de la voir, mais ne savait s'il avait envie de lui parler à cet instant. Leur dernière rencontre avait été secouante et chaotique. Il y eut alors un grand bruit, il tourna la tête pour voir le Lannister s'effondrer au sol. Un petit sourire vint sur ses lèvres, même s'il trouvait ce désordre dérangeant il ne pouvait s'empêcher de penser bien fait tant il supportait mal cette famille de chasseur. Tournant la tête, il s'approcha de la scène pour écouter la pianiste qui était loin d'être une ignare en matière de bonne musique.

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Le gouverneur était en train de papoter gentiment avec le rédacteur en chef du journal, il savait à quel point cela serait irritant pour Jason qui, soyons honnête, se méfiait clairement de lui. Mais lorsqu'il avait vu son ancien professeur discuter tranquillement avec Morgane, son ex petit amie, premier amour, devenue entre temps chef de la Blanche Confrérie et qui avait refusé de s'allié avec lui, disons que son sang ne fit qu'un tour, disons que sa fierté en prit un coup, disons qu'il était assez agacé pour vouloir lancer un petit sort sur le premier venu et il se trouva que le rédacteur en chef venait vers lui pour lui serrer la main. Il ne s'en priva pas, discutant avec lui de la soirée, puis orientant la discution sur le nouveau patron du Daily. Finalement la rouquine le rejoignit et le salua. — Bonsoir Morgane. — répondit-il lui parlant familièrment comme pour la punir d'avoir adresser la parole à Jason. Et oui, il était possessif en plus d'être mégalo. — Tu ne trouve pas que ton décolleté est un peu trop plongeant? — ajouta-t-il toujours à essayer de la narguer.

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Pièce grouillante de chaires vivantes ou mortes, baragouinage plus ou moins classieux, présentations amicales. La blablaparty des faux j’tons. C’est comme ça qu’on devrait appeler ces putains de fêtes mondaines. Qu’on ne se fie pas aux apparences. Jason Tsarks est certes riche, mais ce fils de chasseur est né dans une ferme et connait les durs labeurs d’un travail manuel. Et chez les Tsark, on n’utilisait pas toujours les mots. Néanmoins, c’est ce qu’il choisit de faire, il choisit d’écorcher vif certains gêneurs par des mots noir sur blanc en guise d’attaque. Et le voilà, serrant des mains, buvant des verres et attendant sa fille et ses deux fils. Alors que Morgane, une sorcière talentueuse et alliée aux courbes plus que voluptueuses s’accroche à lui, murmurant à son oreille d’un ton amical qu’elle pourrait se charger de veiller sur Godric. A ce nom le sorcier manque de briser son verre, foudroyant du regard sans le vouloir son ancien disciple. « Faites donc ma belle, faites donc. Mieux vaut pour tout le monde qu’on ne se croise pas à plus de trois mètres lui et moi. ». Répond-t-il d’un ton légèrement bougon. Il le regarde, il le regarde ce petit salop. Attend que je t’attrape sale con prétentieux. Pense-t-il alors que la rousse s’éloigne pour aller vers Godric. Cessons les futilités, Jason se tourne, l’ignorant totalement avant de s’avancer du haut de l’estrade. Lui si perturbé par ce bref échange silencieux, qu’il ne comprend pas pourquoi l’un de ses employés se mange une porte alors qu’un autre type se relève en le foudroyant du regard. Mais c’est sans compter sur son vis-à-vis noir qui en dit long. Si l’un d’entre eux commence à foutre le bordel, il ne manquera pas de leur glisser deux trois claques sur leurs carcasses abrutis. Tiens, bien-sûr, un Lannister. Et voilà l’autre qui rapplique en faisant la gueule. « Cuillère. » Se contente-t-il de marmonner à un serveur qui se précipite pour lui en amener une, avant de frapper celle-ci contre son verre. La tonalité chantante du cristal résonne alors, faisant silence dans la salle. Bordel, il déteste faire ça. « Mesdames, messieurs ! Bonsoir à vous ! J’aimerais me prononcer quelques secondes, sans piquer la vedette, pour vous remercier chaleureusement de votre présence à tous ce soir ! C’est un immense honneur pour nous tous, et surtout, pour le Daily Comet. Maintenant, laissons donc la parole à notre rédacteur en chef ! ». Et de descendre sur quelques applaudissements furieusement hypocrites.

SIGNALEMENT · MJ Ϟ Shut up, bitch.

Why are you so serious?

Cette soirée, comme toutes les autres, il y a Mickey et ses gars qui opèrent. Qui est Mickey ? Pas vraiment un journaliste. Il n'a même strictement rien à voir avec la gazette fêtant son anniversaire. Ce qui l'intéresse c'est tout ces clients friqués qui à un moment ou à un autre vont trouver que le champagne de piètre qualité ne suffit plus pour s'ambiancer. Mickey est un dealer, et pas n'importe quel dealer, c'est lui le premier qui a mis en vente le Twelve à Shreveport inondant le marché de ce nouveau cocktail. Lorsque le V est apparu, il a pris le contrôle du marché dans la partie sud de la ville, étendant son réseau. Ce soir, il avait une petite nouveauté, un cocktail encore inédit, qui allait être mis en vente dès demain sur internet et partout dans le monde, mais il était l'un des rares à faire une avant-première. Il allait mettre en vente la toute dernière création qui, il en était sûr, allait faire un tabac ! Mélange entre du V-Juice, de la morphine et de la méphédrone, appelé très sympathiquement Bloody Mary. Les effets ? Bon sang, personne ne s'est jamais tapée de trip aussi puissant que Bloody Mary est sensée provoquer. C'était LA drogue, plus ultime encore que le Twelve. Et Mickey ? Mickey était heureux parce que ce soir, il savait que tout le monde allait s'arracher son produit.
Les clients ne se firent pas prier.

Inconscient de ce qui pouvait se vendre sous le manteau durant sa soirée, le rédacteur en chef du Daily Comet s'avança sur la scène alors que le groupe de jazz cessait de jouer. Il s'empara du micro que lui tendait la chanteuse moulée dans une robe dorée, et tapota dessus pour obtenir l'attention de tout le monde. « Lorsque j'étais enfant, mon père ne voulait pas que je lise les journaux. Il trouvait que j'étais trop jeune pour comprendre. Pourtant, je lui volais toujours le Daily Comet pour le lire sous les draps avec une lampe torche. » Débuta-t-il avec un sourire. « Vous savez, lorsqu'on m'a proposé de reprendre la directeur de la rédaction, je n'y croyais pas. Etait-ce possible qu'on me demande moi ? Je veux dire, c'est l'un des plus grands journaux, avec une véritable qualité dans ses articles autant que dans ses investigations... Mais le rêve s'est réalisé, et je suis ici devant vous. » Il leva son verre en direction de l'assistance qui conservait le silence. Le moment avait quelque chose d'historique, car tous ceux étant nés ici, connaissaient le Daily depuis leur enfance, le journal avait battu au même rythme que le coeur de la ville et de ses habitants. « Bon anniversaire Daily Comet ! » fit-il en levant son verre plus haut. Le public souhaita à son tour un bon anniversaire. L'instant était si solennel, et pourtant, Mickey était en train de se faire une véritable fortune au moment même où nous parlons.

Informations

◘ Second tour de jeu, même punition, 8 lignes minimum, 15 maxi (et un résumé des actions pour tous ceux qui dépassent les 15 lignes). note renzi-baby : MAIS JE VEUX PAS DE RÉSUMÉ ! SOYEZ CONCIS è_é. Sinon... Pas de fessés !
◘ Les volontaires sont invités à prendre du Bloody Mary, si votre personnage n'est pas du genre à prendre de la drogue, quelqu'un peut lui en avoir mis dans son verre !
◘ Pour ce second tour de jeu, pour l'instant rien ne sortant de l'ordinaire, certains ont peut-être remarqué que des personnes prenaient ou avaient pris de la drogue, mais dans ce genre de soirée rien d'anormal.

Les ordres du Maître

Certains d'entre vous, Godric, Jason, Morgane, Thaliana, Orion, Micah se sont naturellement rassemblé devant la scène pour écouter le discourt. Pandore a dû quitter le piano et se retrouve par la même au premier rang. Eux sont tellement dans le discourt, entouré du gratta qu'ils ne remarquent pas la présence de dealer.
Côté bar, on retrouve Graham, Timothy, Milan, Izabelle, Valentin, Automn, Rumer, Katarina et Astrid qui en cherchant désespérément un verre d'autre chose que du champagne, se retrouvent du côté bar. Ils sont abordés par Mickey ou le voit opéré juste à côté du bar. les rejoint ayant hâte de s'offrir un verre, il réussit à se frayer un chemin jusqu'au bar.
Vers le fond de la salle, Amber, Iris, Ezechiel, Edwige, Joan, Duncan et observe le spectacle de loin. Ils remarquent qu'il se passe quelque chose de louche dans la salle, que des gens semblent s'échanger des choses. Lorenzo et Niegel ne parvenant à faire une percée dans la foule, restent bloqué au fond de la salle, proche de ce petit groupe.
Enfin au milieu, près des toilettes, on trouve Lyle, Kiara, Yaël, Darius et Lilas qui se retrouvent eux aussi rassemblé par la force des choses. Etant à côté des toilettes, ils perçoivent un mouvement, beaucoup de gens semblent s'y pressé ce qui semble curieux. Julian, Lohengrin et Abigail arrivés en retard rejoignent ce groupe.

Nous vous avons placés ainsi, en petits groupes afin que personne ne se retrouve tout seul. Peut-être que ce placement vous oblige à vous être déplacé depuis votre dernier poste, on a essayé de faire au mieux. Quoi qu'il en soit, vous pouvez vous déplacer au cours de ce tour de jeu, mais on conserve l'idée de 4 positions différentes dans la salle, si vous vous déplacez soyez clair quand à votre point d'arriver.

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Eh voilà, le discours. Je n'écoutais même pas en fait. Javais enfourné d'autres petits fours avant de me rendre compte que mon verre était vide... Il me fallait autre chose, passer la soirée sans rien dans son verre, c'est pas cool. Pas cool du tout. Mais j'attendais que le discours détourne complètement l'attention des gens puis invitais Izabelle à m'accompagner jusqu'au bar. J'allais pas la laisser en plan alors qu'on avait commencé une conversation. Enfin, elle l'avait commencé, mais au final, j'avais parlé d'avantage qu'elle.
Près du bar, je croise enfin l'aura similaire à la mienne. Un peu perturbant, je crois qu'il doit être le seul autre nécromant du coin... Enfin, de la soirée en tout cas. Pour l'instant peut être. Je ne suis pas sûr de vouloir trop faire sa connaissance, mais nous verrons bien.
Et puis il y avait ce type. Il se mêlait dans la masse des gens près du bar mais ne semblait pas vraiment appartenir au même monde. Un peu comme moi quoi, mais je comprenais ce qui me faisait penser ça en le voyant distribuer des petites choses aux gens, en échange de quelques billets. Je fronçais les sourcils. Louche.
Le barman me sortit de mes pensées en me demandant ce que je voulais et abandonnais la bière merdique pour une vodka Red Bull...

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Katarina reporta son attention sur Rumer quand elle l'entendit reprendre la parole. Elle remarqua le regard que lançait la jeune blonde à Valentin. Elle se renfrogna et se fit de glace quand elle entendit Rumer lui demander si Valentin l'intéressait. Elle tourna le dos au nécromant avec brusquerie et répondit en grinçant des dents à l'adresse de la mannequin : « Non il ne m'intéresse pas et je n'ai pas la moindre idée de qui il s'agit. ». le sujet était clos, elle n'avait aucune envie de parler de Valentin à Rumer. Elle n'avait même pas envie de lui parler de son passer, c'était trop douloureux. Elle décida d'ignorer le nécromant. Elle lui en voulait encore d'avoir laissé Lorenzo le marquer. Et pourtant, au fond d'elle, elle rêvait de se précipiter à ses côtés. C'était vraiment étrange comme sensation, ce mélange de colère et de... comment définir cet étrange sentiment ? Elle l'appréciait dirons-nous. Elle jeta un nouveau regard dans sa direction et croisa son regard cette fois-ci. Elle détourna rapidement les yeux, c'était plus douloureux que ce qu'elle avait pu imaginer. Elle saisit Rumer par le bras et l'entraîna à sa suite. Elle trouva rapidement le bar. Il lui fallait quelque chose à boire et vite histoire qu'elle reprenne contenance. Tout d'un coup un homme s'approcha rapidement des deux mannequin, un barman sans doute, et leur demanda ce qu'elles voulaient boire. Mais avant de les laisser parler, il leur proposa un cocktail spécial de son invention d'un couleur rouge sang. Immédiatement, Katarina se passa la langue sur les lèvres, ils avaient quand même pensé aux vampires ! Elle attrapa un verre sans plus écouter ce que disait le barman sur son super cocktail. Tout ce qu'elle voulait, c'était boire du sang et oublier que Valentin se trouvait à quelques mètres d'elle à peine.

SOBRIQUET · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 29/6/2012, 03:19

L’homme la regarda durant un moment. Elle ne dit rien, c’était un juste retour des choses, elle l’avait fait un peu plus tôt. En attendant, elle se prit un petit-four, le mangeant. Il haussa finalement les épaules. Il n’aimait pas le champagne. Elle n’aimait pas vraiment l’alcool en général. C’était encore sa première coupe. Elle avait dû prendre deux ou trois petites gorgées depuis qu’elle était à cette soirée. Sa coupe était donc plutôt pleine. Coupe qu’elle avait toujours en main, l’autre s’occupant de ramasser un à un les petits-fours, tandis que son interlocuteur parlait… beaucoup plus qu’elle. Elle n’était pas bavarde il était vrai. Elle devrait peut-être dire tout de même quelque chose, afin qu’il ne pense pas avoir parlé dans le vide. Elle l’avait écouté, mais elle n’était pas vraiment du genre à en rajouter trois couches. « J’aime pas vraiment l’alcool en général. » dit-elle donc ; il n’aimait pas le champagne, elle n’aimait pas ça et le reste aussi, presque logique. Elle n’aimait pas, car elle ne le supportait pas. Elle en prenait donc le moins possible. Elle regarda ensuite autour d’elle. Elle ne voyait pas Brad. Cela en prenait du temps pour fumer. Quelqu’un fit ensuite un discours pour accueillir le rédacteur-en-chef. Elle ne connaissait ni l’un ni l’autre. Elle applaudit donc poliment. Quelque instant plus tard le dit rédacteur-en-chef parla. Ça semblait vraiment intéresser Celui-qui-n’aimait-pas-le-champagne à ses côtés, ce dernier se gavant. Il l’invita à se rendre au bar, elle accepta, elle n’avait aucune raison de refuser. Ils y allèrent donc. Il y avait quelques personnes, dont Rumer. Et quelqu’un comme Celui-qui-n’aimait-pas-le-champagne. Deux en une soirée… vive Shreveport. Et un autre type, qui se faisait payer. Elle fronça aussi des sourcils. Ce n’était pas très net selon elle.

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La petite Amber, faisant pratiquement une à deux têtes de moins que la plupart des gens présent ici a du mal à distinguer les gens dans la foule et, même si elle souhaite aller saluer Valentin qui reste planté dans son coin, elle n’ose bouger de peur de faire une bêtise. Elle n’est pas si maladroite que cela, mais une bourde est vite arrivée. C’est à peine si on la regarde ici, manquerait plus qu’elle fasse comme l’autre gars et qu’elle s’écrase par terre en glissant sur une étoffe délicate. " Enchanté mais tu n'es pas obligée de me vouvoyez, les amis de mes amis sont les miens aussi. " Un nouveau sourire fend son visage alors que le fameux Ezeckiel lui répond. La jeune femme laisse échapper un rire, commençant petit à petit à se détendre. Il n’est pas rare que ce genre de fête ici tourne au cauchemar. Elle s’était plus que renseignée à ce sujet ! Et cela, sans exception. Elle en arrive même à se demander s’ils n’en avaient pas marre. Amber tourne autour d’elle-même, admire les nouveaux arrivants avant qu’un homme qu’elle reconnait comme le patron du Daily ne fasse sonner le cristal de son verre pour faire un bref aparté. Suite à cela, le rédacteur en chef fait lui aussi son entré, commençant alors son petit discours. Oh, merde. Amber n’aime pas ces passages à blanc où tout le monde se sent obligé de se taire, elle s’ennuie à mourir. Tellement qu’elle fixe les alentours, avant de s’arrêter sur le bar. Il y règne une drôle d’agitation, agitation plus qu’anormal. Elle tourne la tête à gauche, puis en face, personne ne fait un geste. Ils écoutent tous … « Qu’est-ce … ». Curiosité infantile fichtrement impulsive. Son coude tape dans les côtes d’Iris, avant que son doigt ne lui montre discrètement le comptoir. Il lui semble bien y voir un type bien plus agité que les autres. Et à y regarder de plus près, elle jugerait avoir vu un bref échange entre deux types en face d'elle.

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Le sujet était bouclé et elle n’avait rien, aucunes informations, pourtant elle avait vu qu’il y avait quelque chose entre les deux. Rumer fit la moue en fronçant les sourcils, elle était vexée de voir que Katarina ne lui faisait pas encore confiance. En même temps, elles n’avaient jamais vraiment parlé de leur passé à toutes les deux. La vampire devait tout de même savoir que la jeune femme n’allait pas en rester là, mais avant même qu’elle puisse insister davantage, Katarina lui prit le bras et la traina vers le bar, Rumer n’allait pas résister, elle savait très bien que sa force était bien inférieure à celle de son amie. En avançant rapidement elle finit cul sec sa dernière coupe de champagne, la quatrième, elle allait commencer à se sentir joyeuse mais ce n’était pas suffisant, il fallait autre chose. Elle crut apercevoir au loin Edwige, elle aurait bien aimé lui parler, mais Katarina l’emmenait toujours plus loin et bientôt elle disparut derrière la foule. Arrivée au comptoir, Rumer reconnut Izabelle, sa chère infirmière, elle afficha un sourire en coin quand un inconnu s’avança vers elle et son amie. Son visage lui disait vaguement quelque chose, elle ne l’avait sans doute jamais rencontré, mais il avait les manières, les mimiques de celui-ci qui ne faisait pas que vendre des petits pains. Elle comprit de quoi il s’agissait et son soi-disant « cocktail spécial », ne fit qui confirmer ses hypothèses. Regard complice avec l’étranger. Il était arrivé pile au bon moment celui-là. Katarina prit un verre sans en savoir plus, elle fut inquiète pour elle, elle ne connaissait pas les effets de son mélange, Rumer était habituée à toutes sortes de drogues et elle doutait que ce ne soit le cas de Katarina. Cependant, il lui fallait sa dose, et rien que d’y penser, elle ne pouvait refuser, il la lui fallait. Elle l’aurait bien prit en poudre, comme à son habitude, mais il y avait du monde, et l’image de la mannequin qui se drogue n’était pas une bonne idée. La jeune femme prit un verre, un sourire mesquin aux lèvres. Elle n’avait pas peur. Ils allaient s’amuser.

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Cela devait faire quoi... dix minutes qu'ils étaient rentrés ? Et déjà, Kiara se demandait ce qu'elle foutait ici. Tout ce mélange d'auras lui faisait craindre le pire alors elle s'était agrippé à une coupe de champagne qu'elle vida trop vite, ainsi qu'à son frère. Elle n'osait pas imaginer ce qu'il se passerait si elle le laissait ne serait-ce qu'une seconde. Elle le suivit du côté des petits fours, récupérant au passage une autre coupe. Pourtant sa présence n'empêcha pas un drame de se produire. Un métamorphe aborda Lyle (et, franchement, elle ne voulait pas savoir pourquoi il l'avait appelé "mon petit lapin"), elle se contenta de garder ce même sourire hypocrite et légèrement figé que beaucoup arboraient ici pendant toute la durée du court échange entre ces deux-là. Puis elle suivit son frère, dans l'espoir elle aussi de retrouver Julian parmi cette foule trop hostile à son goût. Elle avait à peine fait deux pas que Lyle s'écroula sur le sol, manquant de l'embarquer avec lui. Le contenu d'une coupe de champagne lui atterrit dans le dos - avec les compliments du méta collant. Kiara retint un soupir avant d'aider Lyle à se relever, priant pour qu'il ne fasse pas quelque chose de stupide comme tuer la bête en pleine réception. Fort heureusement, il réussit à se contenir, se contentant de foudroyer l'autre tout en se dirigeant vers les toilettes. Là, elle attrapa sa veste mouillée tout en s'abstenant de tout commentaire et lui promit d'un regard qu'ils écorcheraient ce type plus tard. Kiara avait à peine finit sa deuxième coupe et Lyle lâché du regard son métamorphe, que Julian fit son apparition, leur adressant un regard accusateur. Quand il l'embrassa, elle constata qu'il sentait l'alcool à plein nez - la nuit promettait d'être longue, décidément... Elle hocha désespérément la tête pour lui signifier qu'elle aussi avait hâte que la soirée se finisse.

La musique s'arrêta soudainement, un homme fit son apparition sur la scène (apparemment, le patron de Julian), débita son petit discours. Quand il eut fini, Kiara remarqua que son verre était vide, son regard balaya les alentours, soudainement bien peuplés, à la recherche d'un plateau. Elle en trouva un abandonné avec quelques coupes qui ne semblaient pas avoir été touchées. Elle en attrapa deux, en tendit une à Lyle et porta la sienne à ses lèvres pour boire une longue gorgée. Elle grimaça légèrement - il avait un drôle de goût - mais son attention fut détournée par deux choses : le retour du méta et les gens qui affluaient vers les toilettes. Elle fronça légèrement les sourcils :

"Y'a une contre-soirée aux toilettes ou quoi ?"

Elle jeta tout de même un coup d'œil méfiant aux petits-fours qui trônaient à quelques mètres de là.

Spoiler:

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Un soupire... Pourquoi ce genre de soirée avait toujours des discours toujours plus ennuyant les uns que les autres... Soupire. Encore. A part la petite chute-crise qui lui avait tirer un sourire bien malgré elle, le fait est qu'elle s'ennuyait. S'ennuyait à mourir... Enfin façon de parler elle était déjà morte après tout. Un détournement de tête et un regard glacial avant que l'homme ne décide de cesser de faire semblant de s’intéresser aux paroles prononcer pour se diriger vers le seul endroit qui pouvait encore le sauver d'une seconde mort... Le bar. S'accoudant nonchalamment au comptoir elle se demande pourquoi elle est venu et puis le visage agaçant de Godric se met à graviter devant ses yeux, comme un casper agaçant. Ah oui... Elle se souvient. La silhouette masculine se penche un peu regardant ce qu'il y avait d'autres derrière le bar saisissant une bouteille de rhum en fourbe pendant que le barman sert une vodka red-bull, au même moment ou un regroupement commence à se faire à cet endroit précis. Et son espace vitale ? Là maintenant elle déteste Godric. Se retournant pour servir dans sa coupe le délicieux alcool à 40 degrés le regard de glace analyse enfin les personnes en présence, regard perçant leurs auras, regard qui cherche à savoir qui sont ceux avec qui il se retrouve bien malgré lui... Hum. Intéressant il était vrai, puis un autre évènement le sort de sa contemplation. Deux femmes, une morte, une vivante accostées par un être plus que louche. Enfin 'étaient-ils tous pas louche ce soir ? Un échange des mains... Cet époque était vraiment étrange... Qu'est-ce qui pouvait pousser les gens à consommer des choses qui les mettent dans des états plus que pathétique avant de les tuer ? Elle n'avait pas vue la légère poudre distillée dans son verre le teintant de rouge, lors d'un passage furtif. Et c'est sur cette pensée que la coupe se fraye un chemin vers ses lèvres.

Spoiler:

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Ce qu'il n'avait pas prévu c'était le BAAM. BAAM succédant au BOOM alors qu'il se mange la porte de pleins fouet... Une chose est certaine ça fait mal ! Et si il ne comprend pas comment, il s'en moque à vrai dire, il tient juste son nez meurtrie essayant de ne pas geindre alors qu'une petite goute de sang tombe au sol. Oui, se prendre une porte ça fait mal... Et c'est donc tout naturellement qu'il la pousse pour rejoindre les toilettes au même moment ou le discours commence, se passant de l'eau sur le visage avant de se regarder un long moment dans le mirroir. Il avait plutôt bien régénéré... Qui eut crut qu'il y'a peu il avait était totalement défiguré... Certes, ici et là sur son cou on pouvait apercevoir une légère cicatrice, mais dans l'ensemble tout était revenue dans l'ordre... Ses souvenirs étaient un peu flou, tout ce qu'il savait c'est qui en était la cause. Et une cause qui ne semblait pas arriver. Alors reprennant une grande inspiration il quitte la pièce pour se retrouver face à une réunion tuperoir façon pipi room.... Original. Un instant surprit, un instant énervé aussi en voyant qui était une des personnes en présence, il décide de faire comme la jolie blonde. Prendre une des coupes posée non loin, ne prêtant aucune intention à sa couleur sanguine (sûrement un nouveau coktail tout simplement) et se mêler au petit groupe après tout il n'en a pas finit avec lui. Un jolie sourire mi-fauchton mi-charmeur alors qu'il lève la coupe façon "on trinque à toi" au joliemonsieurpuantlechampagneàeviscerer. Il n'avait absolument pas vue ce qui se tramait au bar, trop concentré sur cet humain méprisable à quelques pas de lui... Et puis entre vous et moi heureusement, la drogue avait toujours était un de ses visces les plus prisés... Et puis sans le savoir sa coupe en était pleine alors il ne fallait peut-être pas en rajouter. Coupe... Cela devait être sa cinquième d'ailleurs...

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Donc notre demoiselle métamorphe n'aimait pas l'alcool en général... Au moins elle n'aimait pas vraiment le champagne du coup, c'était déjà ça. Au fond, je trouvais étrange qu'il n'ai pas au moins une boisson alcoolisé qui lui plaise, mais peut être n'avait-elle pas trouvé la bonne. Ou alors elle limitait grandement sa prise de liquide contenant de l'ethanol plus ou moins concentré. Enfin bref, moi je ne me privais pas. Pas tellement que j'étais alcoolique, non non, loin de là. Je n'avais pas besoin d'alcool ou de drogue pour oublier de potentiels soucis. Mais je n'allais pas non plus priver mon organisme de ces boissons au goût que j'appréciais. Du coup oui, cela veut dire qu'il y a des alcools que je ne bois pas. Comme le champagne. C'est bizarre comme tout revient à cette boisson. Le champagne. Un truc pas très bon avec des bulles. Soit. C'était mon avis, peut être pas celui des autres...
Une fois ma vodka Red Bull en main, je repris notre petite conversation. « Ils devraient se douter que tout le monde n'aime pas... Ce n'est pas sorcier pourtant... Une pause. Au fait, je m'appelle Graham. Quand même, il serait malheureux de faire une rencontre sans pouvoir dire aux copains qui ne sont pas là comme celle-ci se nomme ! Vraiment dommage. Surtout que je suis sûr que cette fête risque de devenir pas mal intéressante ! » Je jetais un coup d'oeil rapide aux cocktails spéciaux qui commençaient à circuler, me demandant si c'étaient de simples cocktails ou bien quelque chose de plus... addictif...

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Le grand brun baraqué à bouclettes n'a pas le temps de me répondre, ni même de me resservir plus d'une demi-coupe : près des bourre-chrétiens, un type portant un super costume s'étale en concourant pour le plus beau lâché de feuilleté au boudin, pendant qu'un autre couronne l'instant d'une glorieuse douche dorée (version tous publics) à vingt dollars la coupe. Mes yeux blasés posés sur le joli cul de l'athlète, dans l'espoir de trouver du bon à ces navrantes péripéties, je ne reconnais l'arroseur qu'à l'oreille. Sa voix ? Peut-être, mais moins que sa faconde - ce défaut qui rend Nicholae si tristement ennuyeux à mes goûts excluant les hommes qui parlent trop.

En plus d'être chiant et de crier bien haut quelle tapette il est, il se paye le luxe d'être brutasse en me fauchant sur son passage vers les cabinets. Une soudaine envie de taper littéralement un caca nerveux ? Décidément il a tout pour plaire.
Mais alors que je crois me rétablir, mon pied glisse de façon inexplicable sur le sol sec et je bascule dans une pose absolument pas naturelle... jusque dans les bras opportuns d'un inconnu au sourire comme des feux de bagnole et à l'haleine homologuée par Fisherman's Friend.
Éblouie par cette vision qui me propulse dans les plus grands moments des shojo animés polluant la téloche, je lâche un subtil :

« Euh... »

... illustrant parfaitement par le son l'image déjà en place : j'ai vraiment l'air d'une conne.
Là dessus arrive la cerise, le pompon, l'aïssingue one ze kéike – ou plutôt le cake lui-même : plaqué subitement contre moi, me prenant en sandwich avec Ken qui me maintient toujours, Julian parfait la sensation de Barbie-dream en me collant une main aux fesses et en partageant son goulot champagnisé d'une remarque à la pertinence douteuse.

« Va chier ! » lui lancé-je en guise de remerciement pour ce retour express à l'authentique, aux vraies choses de la vie, et à leur poésie incomparable – avant de relever les yeux vers Charmant, m'apercevant le serveur s'est éclipsé vers le bar : « … Hum, désolée. »

Mais déjà c'est l'heure du baratin et pour éviter de laisser davantage paraître mon manque total de conversation, je fais semblant de m'intéresser à la chose. Près de moi passe un type qui chuchote un truc en désignant ma moitié de champagne au creux du cristal. Je n'entends pas ce qu'il me dit mais m'en fous un peu et lui tends mon verre, tout en continuant de prendre un air très attentif, les yeux rivés vers la scène.
Il fait soif, cependant, et en portant le breuvage à mes lèvres j'aperçois sa couleur, devenue rougeâtre. Oh cool, un kyr royal ! – pensé-je en ingurgitant goulument la liqueur... Avant d'en recracher une partie dans mon verre, subissant le regard écarquillé d'un voisin.

Mon sang se glace quand je réalise que ce goût, loin de m'être inconnu, c'est celui du V-Juice. Et que je viens d'en avaler une gorgée entière. Livide, sans doute, je sens mon cœur se desserrer d'un coup, dans un staccato totalement paniqué, ma main se porter instinctivement à ma bouche comme pour m'empêcher de vomir, ou de hurler.

Spoiler:

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Les invités ont commencé à arriver. On aurait dit une troupe de soldats lancés à l’assaut du bar et des tables couvertes de petits fours. Ils semblaient bien décidés à vaincre l’ennemi, quoi qu’il en coûte. Tim se demanda brièvement s’ils auraient assez de bouteilles pour tenir la soirée. Il allait et venait entre le bar et la salle, et lors de l’un de ses passages, une demoiselle vêtue d’une ravissante robe bleue l’accosta avec un sourire. Avait-elle déjà trop bu ? Son verre était vide et il le lui remplit en prenant garde à ne pas en renverser sur sa tenue.

A sa surprise, elle s’adressa à lui. Apparemment, il en était qui ne le voyaient pas que comme un simple porte-bouteille. Il n’eut pas le temps de lui répondre, les yeux vers le bar, il déclara : « Excusez-moi, je dois vous laisser, le devoir m’appelle. » Dit-il en voyant le préposé au bar occupé à lui faire signe de se bouger les fesses.

Le discours du responsable du journal lui donna quelques instants de répit, et il en profita pour demander un coca au barman. Il en bu une gorgée, avant de le déposer sur le bar et de se retourner pour saisir un plat de petits fours encore chauds et y ajouter des serviettes et cure dents. Il nota plusieurs invités rassemblés à proximité du bar. Certains semblaient s’échanger quelque chose. Des cartes de visite, sans doute, dans ce genre de gala. Il ne vit pas le petit malin ajouter quelque chose dans les verres des individus trop occupés pour surveiller leurs verres. Une fois le plateau munis de cure-dents et de serviettes, il reprit une gorgée de son verre, et nota un changement de goût. Bizarre, mais pas désagréable. La bouteille avait peut-être été ouverte depuis trop longtemps. Il avala le reste de son verre, avant de reprendre son service, cette fois avec un plateau de petits fours en main. Il se sentait très en forme. Le coca l’avait semble-t-il bien réveillé. Il s'approcha d'un couple, la dame tenant en main un verre presque plein et l'homme un verre de ce qui ressemblait à de la vodka, ou du Martini, par la couleur. Drôle de couple, madame en robe colorée et monsieur sneakers aux pieds. Au moins, ils ne se prenaient pas la tête.

« Petits fours? »

Spoiler:

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Un serveur qui n'avait pourtant pas la gueule de l'emploi s'approche de nous deux et me sort de mes rêveries alors que je regardais toujours les drôles d'opérations étranges et se voulant plus ou moins discrètes qui se déroulaient un peu plus loin. « Petits fours? » Je lui adressais un large sourire, posant mon verre de Vodka Red Bull sur le bord du bar pour me saisir de ces délicieuses petites choses.
« Vous n'avez pas idée à quel point vous tombez à pic, mon cher ! L'appétit que m'a ouvert mes précédentes bouchées commençait à se faire ressentir avec plus d'insistance ! »
Je prenais donc le plus de petits fours qu'il m'était possible de faire et les gardais dans une main avant de m'en enfiler quelques uns.
Je savais bien que ça ne devait pas franchement être le comportement classique des gens de la haute qui pourraient se trouver à ce genre de réception, mais après tout, ce sont souvent ces gens là qui ont les comportements les plus étranges !
Après avoir avalé quelques petits fours, je repris mon verre et en descendis une gorgée. Le pétillant du Red Bull et le goût de la taurine se mêlait habilement à celui plus sec et brûlant tout en étant glacé de la Vodka. Je savais que les mélanges de boissons énergisantes et d'alcool n'étaient pas forcément les mieux pour son état physique et mental, mais ce n'était que mon premier verre. Même si, il me sembla que cette gorgée faisait taper plus fort mon sang dans mon crâne... Mmh...

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Orion eut un vague hochement de tête à la question de la jeune sorcière et s'apprêtait à lui expliquer de quoi il en retournait mais l'organisateur de la soirée commença son petit discours. Plus par reflexe que par envie, il s'approcha donc de la scène pour écouter d'une oreille distraite ses dires, finissant sa coupe de champagne avant de la poser sur un plateau et de la troquer pour une autre sans savoir qu'une drogue des plus puissantes s'était glissée dedans. Heureusement, il ne la but pas tout de suite et applaudit bien sagement à la fin du discours avant de se tourner à nouveau vers Thaliana.

"Je connais la magie qu'elle dégage mais je n'arrive pas à me souvenir de qui elle est..."

Il haussa vaguement les épaules se disant que cela lui reviendrait bien assez tôt et son regard se porta à nouveau un instant sur la rousse sulfureuse au décolleté plus que découvert et garni. Orion n'y porta que peu d'attention cependant, assez indifférent à ce genre de choses maintenant et trouvant cela simplement vulgaire. La coupe monta doucement à ses lèvres alors qui observait à nouveau la salle et il en but une autre gorgée. Sa lèvre supérieure se souleva dans une légère grimace tandis qu'il fronça un peu les sourcils. Ce champagne ne devait pas provenir du tout de la même bouteille car le gout était différent... il était bien moins bon et surtout donnait un mauvais pressentiment à Orion.

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Du haut de ma chaise au comptoir du bar, j’écoute le discours en l’honneur du 50e anniversaire du Daily Comet. Du moins, je fais mine d’écouter car mon esprit vagabonde entre la multitude de pensée qui m’assaillent. O ù est donc Ania ? Voila ce à quoi je pense le plus ? Tout d’un coup, je me sentais roulé, et c’est en balayant la salle du regard que je sentais que je ne pourrai pas m’éclipser pour rentrer chez moi. Je devais donc subir cette soirée à contrecœur. Une voix masculine m’interpella, et c’est là que je vis mon patron Duncan fait son entrée en charmante compagnie. Quelques secondes à les observer et mon regard se perdit à nouveau dans le vide. Je me tournais vers le barman pour commander un whisky coca lorsqu’un homme -légèrement décalé à l’ambiance chic de la soirée- m’aborda pour me proposer un cocktail « exquis », qu’il disait. Stoïque, je le dévisage sans rien dire pendant qu’il me vante les mérites de sa boisson. ; Différente et beaucoup plus forte que la moyenne, son dosage en alcool est décoiffant. Je hausse les épaules pendant qu’il me tend un verre contre une somme d’argent que je m’empresse de lui refiler afin qu’il me laisse tranquille. C’est donc avec lassitude que je porte mon cocktail aux lèvres, lapant le breuvage. Drôle de goût, pas trop mauvais. Cela me fit penser à du V-Juice, inconsciemment cela m’excitait. Ma tendance à négliger ma vie resurgissait et c’est donc sans me poser de question que je buvais ce cocktail explosif.

SOBRIQUET · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 30/6/2012, 01:10

Celui-qui-n’aimait-pas-le-champagne avait beaucoup de parlotte. Plus qu’elle en tout cas. Mais cela ne dérangeait pas Iza, elle aimait bien écouter. Elle haussa les épaules. Ce n’était pas tout le monde qui pensait à tout. Peut-être qu’ils pensaient que parce que c’était cher, c’était forcément bon. Ce qui n’était pas vrai. Elle sourit en entendant comment il se nommait. C’était plutôt intéressant, elle trouvai que ça rendait de bonne humeur ; enfin, elle l’était déjà, mais elle avait l’impression de l’être encore plus. « Izabelle. » se présenta-t-elle à son tour. C’était un peu plus banal. Et il pouvait y avoir beaucoup de jeux de mots. « Un peu trop. » dit-elle. Non, elle continuait de ne pas voir d’un bon œil les verres donnés. En espérant que cela ne devienne pas trop intéressant justement. Elle regarda autour d’elle, percevant quelque chose d’étrange. « Vous voyez ça ? » demanda-t-elle à Graham. Elle parlait des spores qu’il y avait autour d’un jeune homme, sorcier. C’était plutôt bizarre. Tout comme lui en fait. Il était sorcier, mais elle sentait autre chose. Mais, elle ne pouvait pas le déterminer. C’était bizarre. Elle regarda durant quelque instant les dites spores. C’était vraiment très petits. Trop petits. « C’est trop petit pour vous en fait… » rajouta-t-elle. À moins qu’il n’ait une vue de métamorphe. Peut-être que c’était le cas. Elle ne savait pas ce qu’il pouvait faire. Un serveur qui ne ressemblait pas à un serveur typique les aborda, leur demandant s’ils voulaient des petits fours. Elle en prit. Deux. « Merci. » dit-elle, lui souriant. Graham lui était… affamé. « Vous en voulez un autre ? » lui demanda-t-elle, lui en tendant un des siens. Le pauvre, il n’avait plus de place dans ses mains…

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Un hochement de tête, au gouverneur, avant que quelque chose ne vienne me déranger, et dieu sait qu'avec tous ces sorciers, pas grand chose ne serait susceptible de me déranger. Leurs fluides magiques, leurs auras, certaines plus forte que d'autres, me plaisent, même s'ils ne font pas partie de la Blanche d'ailleurs. Godric me parle certes, mais la phrase n'est pas réellement digne d'intérêt! Je me retourne un instant, pour tenter de mettre le doigt sur cette magie du feu, qui me chatouille la mémoire. Il ne se peut, ça ne peut pas être lui, il y a tout un monde entre l'Irlande et ici, et puis... Comme Godric et moi, il y a très peu de chances que d'autres sorciers de là bas, ait échoué ici. Je suis troublée, et je reste un peu dans l'attente que la personne ne se révèle, mais c'est ni fait, ni... Non... Il se retourne, et malgré les années passées, il est effectif que c'est Orion qui se trouve là bas. Je reporte mon attention sur Godric. "Charmante entrée en matière, je dirais donc que mon atout, n'as pas manqué d'intérêt à tes yeux..." Lui dis-je avec une certaine véhémence, tout en reposant les yeux sur Orion.

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Trop de monde, trop de races mélangées, je reste en retrait, acceptant quelques petits fours, je sais que je suis pas très accessible comme cess, il parait que ça se lit sur mon visage... Vous m'en direz tant! Je finis ma première coupe de champagne, et là un mec louche au possible, s'approche un peu trop près de moi. Je l'avertis que dans quelques secondes, il va se manger le bar et j'esquisse un large sourire entendu. Il me propose de l'alcool un peu plus fort, je lui réponds qu'il doit me prendre pour une conne, il insiste et je finis par céder, parce que pour le coup, je le trouve parasitaire dans le genre. Je bois ce cocktail plus fort, bloody mary, au demeurant et je file aux toilettes, bousculant quelques personnes agglutinées là, faisant gicler de ce breuvage sur la robe d'une jeune femme blonde (Kiara), avalant certes la première gorgée, et vidant le reste dans le lavabo. Je me regarde dans le miroir et là... Là je me sens étrange, je suis une coutumière des drogue dures, mais là...Impossible de mettre un mot dessus, je me sens pas vraiment à mon aise.

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« Izabelle. » Répondit-elle en guise de présentation. Un bien joli prénom et je le lui faisais calmement remarquer... Alors qu'il lui semblait que la fête allait peut être devenir un peu trop intéressante à son goût... Moi j'attendais de voir comment ça allait évoluer avant de me prononcer, il valait mieux. Toujours réserver son jugement. Même si ça ne veux pas dire ne pas retourner la chose dans tous les sens dans sa tête... « Vous voyez ça ? » Fit-elle en me désignant un jeune à l'aura magique. Non, je ne voyais rien. Rien du tout. Je secouais la tête de droite à gauche. Son aura pulsait un peu, comme s'il utilisait son pouvoir mais ma vision se déformait peut être un peu avec l'effet de l'alcool... « C’est trop petit pour vous en fait… » Je la regardais, me demandant de quel animal elle prenait la forme un instant, puis dit quelques mots : « Surement oui, je n'ai pas une très bonne vue, même pour un humain ! Je porte des lunettes la plupart du temps, quand j'ai vraiment besoin d'utiliser mes yeux ! C'est un peu embêtant, mais ça apporte un charme sexy non? »
Aaah et puis les petits fours, j'en pris autant que je le pouvais ! Ils étaient tellement bons !! Mais je secouais la tête en l'entendant me proposer l'un des siens puis avalais ceux que j'avais en bouche. « Non non, je ne vais pas vous enlever ces délicieuses petites choses de la bouche !! »

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Un discours auquel elle ne prêta quasiment pas oreille. Elle n’était pas d’ici. Elle ne savait pas ce que représentait la gazette locale. Elle s’en fichait même un peu, même si elle avait décidé de se montrer moins égoïste depuis quelques temps. Non, elle voulait juste passer un peu de temps en compagnie d’Orion… et, qui sait, peut-être apercevoir Alek. Il était son vice, son point faible. Même s’il n’en était pas vraiment un… Comment aurait-on pu faire du mal au vampire pour atteindre la sorcière ? Ça semblait ridicule comme idée ! Surtout avec Lorenzo qui ferait tout pour défendre son amant. Bref. Son attention sur Orion, elle glissa néanmoins son regard vers la rousse aux formes plus que généreuse qui s’était rapprochée quelque peu pour le discours sans pourtant sembler s’y intéresser non plus. Elle discutait avec un homme que Thaliana reconnaissait vaguement. Peut-être l’avait-elle vu dans un journal, justement. — Je connais la magie qu'elle dégage mais je n'arrive pas à me souvenir de qui elle est... — Le sorcier haussa les épaules et but une gorgée de la nouvelle coupe de champagne qu’il avait pris. Thaliana, elle, pinaillait toujours dans la première que Orion lui avait donnée. Elle remarqua la grimace du sorcier. Ce verre-là était-il moins bon que le précédent ? — Un problème avec ton verre ? — demanda-t-elle en remarquant du coin de l’œil que la sorcière rousse s’était à demi tournée vers eux. — Il semblerait que ta connaissance ait perçu ta magie également… — fit-elle avec un petit sourire. Elle savait que Orion n’était guère intéressé par les femmes — ni les hommes d’ailleurs ! — et que ça avait sûrement un lien avec le chagrin qui lui enserrait le cœur, mais si elle pouvait voir un sourire sur ce visage renfrogné, Thaliana en serait heureuse.

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En un sens, Darius prit le râteau de sa vie. En un sens uniquement car Stuart, lui, était un habitué du "non" de ces demoiselles. Peut-être que son auriculaire en partie amputé faisait fuir la gent féminine, ou peut-être qu'il était trop "relou", mais il s'en foutait, car son charme en attirait toujours. Pour lui, une de perdue, dix de retrouvées, était véridique. Seulement, Darius voulait cette femme. Non pas physiquement, juste connaître son nom et en savoir un maximum. Pour après, pour plus tard, pour se venger de ce qu'elle avait fait. Ainsi, sa tentative de s'approcher de cette voleuse fut infructueuse. Qu'importait, il venait d'apprendre que Damian et Lyle se connaissaient, d'autres ici devaient connaître le nom de cette jeune femme et, à travers une série malencontreuse de fuites, il apprendrait la précieuse information.

Alors, pourquoi s'inquiéter de ce râteau magistral ?

Ensuite, le doyen humain de la cérémonie commença un long et ennuyant discours. Pourquoi Darius se trouvait là déjà ? Il soupira, las, et profita de la foule obnubilée, ou pas, par le vieux croûton pour s'emparer de quelques petits fours qu'il dévora aussitôt. Délicieux.
Ayant fini son blabla interminable, Darius, observateur, remarqua une effervescence s'emparer pernicieusement de la foule. Cela commençait doucement, comme toujours, et la fin serait délurée ; les soirées se passaient toujours ainsi. Mais là, la violence semblait faire partie des traits essentiels puisque, rapidement, une jeune femme, rousse, bouscula une autre, blonde, avant de s'en aller vers les toilettes. Encore un heurt alors que les festivités ne faisaient que commencer, cela semblait si... prometteur !

De nouveau, à ses côtés, comme si elle lui envoyait un signe, la jeune humaine qui avait pénétré la demeure d'Orion quelques mois plus tôt fit des siennes. Cette fois-ci cependant, Darius n'eut à employer de magie pour qu'elle se fasse remarquer. Elle semblait vomir dans ses propres mains. Quoi que, vue la masse qui s’agglutinait au niveau des toilettes, il devait y avoir quelque chose de pourri dans le royaume du Daily Cornet. Alors, le sorcier Stuart s'approcha de l'humaine :

"Je peux vous aider si vous le souhaiter."

Mais, il ne lui demanda pas son avis. Intérieurement, il se concentra, sa magie se déferla dans le corps de l'humaine. Douce, analytique et discrète, elle sonda son appareil digestif afin d'en repérer les liquides. Quelques miettes de secondes plus tard, Darius téléporta une partie des liquides présents dans son oesophage et son estomac et, pour que ne personne ne sent l'odeur d'alcool et d'acide gastrique, envoya ces gouttes de liqueur et de bile dans le pot de fleurs à côté des toilettes.

"Ce n'est pas miraculeux, mais cela devrait vous apaiser."

Spoiler:

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[INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres

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