[INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres

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Dans la salle de réception, le chaos s'installe, littéralement, mais Julian est déjà loin. Il a vaguement entendu sa sœur et son frère parler. Quelque chose à propos de geek qui mangent à la campagne, à peu près...Il se rappelle avoir tourné la tête vers la scène et avoir reconnu la jeune Schimmel, pour finalement n'y avoir prêté que peu d’attention. Lyle lui en veut à la gamine, c'est un fait. Mais ce n'est plus son problème.

La seconde d'après, il l'a oubliée. La chaleur qui l'étreint se fait plus intense, au point de l'étouffer. Rapidement, l'homme enlève sa veste, retire le nœud papillon qui lui écrase la gorge. Déboutonne fébrilement les premiers boutons de sa chemise, mais dans sa hâte, il en arrache la moitié. Perte de contrôle. Perte de tout, en réalité. Comme les autres, Julian s'égare et ne contrôle plus rien du tout.

Quelques pas dans la salle, au hasard, et le médium s'éloigne de sa fratrie. Il passe entre les gens sans les reconnaitre, et ne fait pas attention aux regards surpris qu'on lui lance. Gueule de possédé, de drogué...Mais aucune réaction. Rien d'autre que son pouvoir qui commence à faire des siennes. Alors qu'il marche, il laisse sa télékinésie trainer...malencontreusement. Quelques verres tombent, quelques personnes trébuchent...

Et puis il finit par croiser une fille qui dévore à moitié un serveur...Normal. Enfin, pas tant que ça, mais il ne réagit pas. Lui, il a plutôt repéré l'homme qui se tient tout près, un grand brun métamorphe (Micah). Exit le chasseur pourtant. Julian a faim, et l'homme lui semble appétissant. Il a tôt fait de poser la main sur son épaule et de le bloquer grâce à son pouvoir.

Avant d'écarter légèrement sa chemise et de mordre à pleines dents l'animal...

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Un regard sur la coupe vermeille. Tout se déroule comme prévu semble-t-il. Le serveur derrière lui s'agite alors que les deux gigolos du bar, une blonde squelettique aux yeux monstrueux et une tête de mort sans classe, aucune s'éloignent ensemble. Pathétiques... Et ses yeux, quelle abhération ! Pense-t-elle alors que cette dernière la fixe comme semblant voir l'invisible. Cela n'a pas d'importance. Tout commence enfin dans un cri, dans une déferlante de corps saisit par la chaleur. Ecoeurant. La question se révèle alors dans son esprit glacé, rongé par le froid et la maladie... Malade de haine, ivre de vengeance.... Pourquoi ne pas tous les laisser se dévorer ? Un regard vers Godric, elle reprend le fil de la réalité en jurant intérieurement....

Là maintenant elle déteste Godric. Mais là n'est pas la question. Un regard vers le serveur et en plus ces gens ne savent vraiment pas rester à leur place ! Prit sur le fait par son immonde face, la main projette son verre aux teintes vermeilles sur le visage du serveur déformé par la faim. Elle va lui apprendre à rester à sa place. Un serveur sert, il ne boit pas. Point. Et alors que sa gueule aux multiples chicots s'apprête à passer par dessus le bar pour lui sauter à la gorge sa magie s'active. Diforme... Horrible monstre à la saisure entre vie et mort, magie hybride et mortelle, chaleureuse et pourtant si glaciale. Monstrueuse... Ses fines lèvres rosées s’entrouvrent laissant échapper la litanie maudite, car dans son coeur et dans son âme elle en appel à ses Dieux. Au plus pervers de tous. Les mots jaillissent, supports à l'énergie mortifer dans la rapidité d'un murmure inaudible. " J'en appel au Miroir fumant, Instaurateur des Sacrifices, Que sa magie emprisonne la chaire, que sa noirceur contraigne l'être, Dieu sorcier et maléfique, au règne de terreur, déverse ta puissance destructrice, Que comme de celui que l'on te sacrifie, les chaînes de l'autel asservissent son être, Incapable de bouger, privé de sa propre liberté, il ne pourra que regarder, Et dans ses yeux nous lirons la peur, de ceux qui attendent ton instant sacré."
Choc alors que son aura tourbillonne. Changeante, fluctuant aux couleurs sombres et rayonnantes. Vie et mort. Corps et esprit. Le serveur se fige dans un rictus immonde lui tirant un léger rire. Immobile, son corps ne lui appartient plus, prisonnier des chaînes invisibles de l'autel il ne peut comprendre. Rongé par la fin, perdu en lui-même. Un sourire avant qu'elle ne voit les deux autres revenir. Et son regard d'ébène se pause sur la salle emprunte de folie. Il est hors de question qu'on touche à son si beau visage. Jamais ! Et face à tout ceci une seule envie se fait sentir et grandie. Envie teintée de la folie de l'esprit malade. Elle n'est pas un héros ! Elle ne veut pas jouer les héros ! Elle revoit les flammes et entend les cris, cris de joie dans les rues de Port au Prince... La sorcière brûle. La réalité disparaît et à ses yeux ne compte plus qu'une chose, renforcer ce chaos naissant. Esprit malade, âme maudite, folie... Et dans un sourire emprunt de satisfaction le visage de poupée lisse et sans âme entame la litanie dévorante du désir et des instincts, pour son bon plaisir, pour les lois de Tlazolteolt. Pour que l'humanité paye... Sa magie perverse s'empare de son vaisseau masculin, se projetant aléatoirement sur plusieurs des corps incrédules qui l'entourent. " Dévoreuse d'immondices, déesse horrible et féroce, Que de celui qui n'avouera jamais ,la nature profonde soit révélée, Reine de la tromperie et des désirs, déesse aux multiples masques , Dans ses fautes et sa noirceur, que l'absolution lui soit refusée, Que du désir jaillissent les instincts refoulés, Que se révèle au regard de tous son atroce vérité " Et dans le chaos naissant la culpabilité les saisit, les désirs et envie refoulées depuis si longtemps s'emparent de leur être dans un tumulte strident. Et voilà qu'au bal des atrocités les hommes devenue bêtes sous la coupe de leur pulsions se sont invités. Au bal des monstruosités l'atroce humanité s'est révélée.

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SIGNALEMENT · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 13/7/2012, 19:46

Valentin n'était guère quelqu'un à se montrer familier envers qui que ce soit, pourtant, il avait véritablement la sensation de connaître depuis longtemps cette jeune personne. Ce qui était positivement impossible bien sûr. Alors quoi? Il sentait sur elle une odeur de vampire, et son aura ne laissait aucun doute sur son statut de marqué. Mais de qui? Et pourquoi cette impression de familiarité si forte? « Seriez-vous en contact avec Anastazia K.Ludwic ? ; Enchanté Valentin, je me nomme Astrid.S Ludwig. » Valentin ouvrit des yeux étonné. Il n'avait pas songé un instant que sa vieille amie puisse avoir une marqué, d'autant plus aussi jeune. Il se souvenait de l'aversion de Ania pour tout ce qui avait attrait au vampirisme aussi apprendre qu'elle avait une marquée l'étonnait. Et cependant, de l'eau avait coulé sous les ponts, et qui était-il pour juger d'autant que la jeune femme semblait tout à fait sympathique. « Anastazia est une vieille amie, nous nous connaissons depuis très longtemps. Mais elle ne m'avait jamais dit qu'elle avait une marquée. Je suis enchanté de vous rencontré. » Bien sûr cela faisait plus d'un mois qu'il restait terré chez lui, pas étonnant qu'il est manqué des choses, et puis il passait beaucoup moins de temps avec la vampiresse qu'avant. Il était néanmoins légèrement blessé qu'elle ne lui en est jamais parlé. Il remarqua que Katarina leur jetait un regard des plus noirs avant de s'en aller vers le bar. Valentin ne savait vraiment pas sur quel pied danser avec la russe, aussi avait-il décidé de l'éviter ce soir, sans doute le prenait-elle mal pourtant il pensait que la russe désirait la même chose. Eviter une confrontation qui risquait d'être explosive. Le regard en question n'échappa point à Astrid. « Cette femme, vous la connaissez ? » Il ignorait ce qu'il pouvait bien répondre, qualifié leur relation était aujourd'hui assez difficile. « Hum, oui. C'est également une vieille amie, seulement nous avons une divergence d'opinion. »

L'instant d'après, un hurlement résonne et très vite, la salle devient étouffante. Il entend des gens crier, et sait exactement quel genre de cri c'est, celui que tu pousse quand non seulement tu as un mal de chien, mais que tu sais que tu vas crever. Il a déjà entendu ce genre de cri. Il voit une fille non loin de la scène s'attaquer à un serveur, il tourne la tête et perçoit des attaques... Mais ce ne sont pas vampires... ils ont un comportement de zombie. Sans plus réfléchir, il écarte Astrid derrière lui, en geste protecteur et appel sa magie. Mais rien... que dalle. « Ce ne sont pas des zombies... » fit-il étonné d'une voix d'outre-tombe. Il se tourna vers la jeune femme. « Tenez vous éloignez de ces gens, je ne sais pas ce qu'ils ont... et je ne peux rien faire contre eux. » Il avait remarqué la silhouette décharné de Nimue qui s'était effondrée, et ne songeait à présent qu'à elle. La connaissant, elle avait dû utiliser trop son pouvoir a moins que... La peur le tenaillait. Il s'était promit de protéger cette poupée fragile. Mais abandonner la marquée de Ania au milieu de tout ça? Il n'avait évidemment aucune arme sur lui, juste de l'argent mais ces gens étaient humains, peut-être sous le coup d'un sort, mais ça ne semblait pas être le cas à première vue. Il repéra un extincteur accroché au mur, et le détacha pour le donner à la jeune femme. « Tenez vous en aurez sans doute besoin. Je dois aller aider une amie, j'aimerais que vous me suiviez mais si vous préférez rester seule, je comprendrais. » Le nécromant s'avança alors vers la foule, et tomba assez rapidement sur Nimue qui avançait... comme un zombie. Il ignorait ce qui arrivait à la jeune femme, avec elle c'était toujours assez compliqué, ce qu'il savait en revanche c'est qu'elle semblait à plat. Il lui attrapa la main pour qu'elle se nourrisse de la magie qu'il avait invoqué. « Me lâche pas gamine, nourrie toi autant que tu peux. » En effet, ils étaient loin, très loin d'être tiré d'affaire.

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Le sorcier était tranquillement en train de discuter avec son ancien mentor, un sourire aux lèvres alors qu'il versait dans des paroles aux accents acides lorsque le premier cri résonna, suivit par d'autres, d'horreur au début puis de douleur, et peu à peu le chaos se répandit autour de lui. Godric n'affecta aucune joie de tout cela, son visage exprimait de l'inquiétude et de la surprise, mais à l'intérieur ça bouillonnait, et son esprit allait à mille à l'heure. Il tourna la tête autour de lui mimant à la perfection le trouble, la surprise puis la stupéfaction et enfin le dégout lorsqu'une femme couverte de sang descendit de la scène avec une démarche de zombie, et qu'une jeune femme non loin de lui se jeta sur un pauvre type, que l'homme avec qui elle discutait quelques instants auparavant, un métamorphe visiblement, se fit attaquer par un journaliste dont il se souvenait parfaitement de sa visite à son bureau. Il ressentait évidemment une joie sadique en voyant le Lannister se comporter comme un animal sauvage affecté de la rage. Néanmoins il eut un mouvement de répulsion et de frayeur.

« Vous tenez là un fameux scoop mon ami, malheureusement je crains qu'on ne s'en sorte pas entier. » souffla-t-il si faiblement que seul Jason pouvait l'entendre. Il serra le poing faisant mine d'être furieux. « C'est... ce ne sont pas... ce sont de simples humains... que se passe-t-il? » fit-il en plein dans son rôle d'innocent n'ayant rien à voir dans cette histoire. Il regarda le massacre s'opérré autour de lui, estimant presque dommage de devoir mettre fin à tout cela. Il vit Morgane s'éloigner. Il fallait qu'il communique avec les autres, il senti de la magie autour de lui. Détournant la tête de la rouquine, il découvrit Milan s'adonner à la magie. Il le regarda avec un sourcil haussé je sais que c'est fun, mais on doit suivre tous la même ligne sinon autant se laisser bouffer par les humains. Tout ça en un seul regard. Parfois il estimait dommage de pas pouvoir communiquer par les pensées. Mais il avait renoncé à cette possibilité en érigeant un bouclier mental. Il posa ses doigts deux sur l'arrête de son nez et la pinça deux fois. C'était le signe qu'il envoyait à Milan. Puis il chercha du regard Orion, il était temps de pousser l'alliance d'un cran.

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Je ne saurais expliquer pourquoi, mais je ressentais comme des papillons dans le ventre. Une angoisse inexplicable m’envahissait, et je n’en connaissais point l’objet. Tout ce que je savais, c’est que j’avais un mauvais pressentiment. ; Rêveuse, je clignais des yeux comme pour me redonner contenance face à Valentin. Il était impoli de se montrer absente alors qu’il me parlait. ; « Anastazia est une vieille amie, nous nous connaissons depuis très longtemps. Mais elle ne m'avait jamais dit qu'elle avait une marquée. Je suis enchanté de vous rencontré. » ; Un ami d’Ania ? Je baissais le regard, songeuse. Elle était adulte, il était normal qu’elle ait des relations sociales. Et malgré mon âge avancé -deux cent ans ; pisht, je ne suis pas une vieille désarticulé, l’élixir de jouvence coule éternellement dans mes veines- ; je ressentais encore ce sentiment de possession envers ma Sire. Elle est plus pour moi, je ne parvins pas à mettre la main sur le lien autre que Marqueur/Marqué qui nous lie, mais je finirai bien par le savoir. Même si elle semble feindre l’innocence, je finirai par comprendre pourquoi j’ai l’étrange impression de sentir sa présence en moi, car son sang est mon sang. La jalousie est un vilain défaut, et il me ronge de jours en jours, lentement à petit feu. Je soupire doucement, en finissant d’un trait mon cocktail explosif avant de rendre mon verre au barman. Je soupire, frissonnant face à ce regard assassin qui me glace le sang. Oui, la jalousie est partout. La nuit, tous les chats sont gris. Mais ce soir, mon pelage est noir. Je toussote à la réponse de Valentin concernant cette femme, je n’avais pas voulue me montrer indiscrète, et je constate avec retard que c’est le cas. J’ouvre la bouche pour présenter mes excuses, mais à peine mes premiers mots bredouillés, un hurlement s’élève dans la salle.

Mon cœur lâche. Un frisson parcourt mon échine, pendant que ma poitrine danse dans un soubresaut lugubre lamentant mon mauvais présage qui se réalise. La tension monte dans la salle, et mon sang se glace. Ce cri d’agonie qui retentit me laisse perplexe. Je ne vois rien, entre la foule en panique, les cris, la chaleur. ; Puis mes yeux se dilate sous l’horreur qui se produit face à moi. Quelques personnes ayant perdu un gramme de discernement en raison de ce cocktail s’attaquaient à des humains. Ce sont des humains qui sont sous l’emprise de cette drogue, contre laquelle Valentin m‘avait avertis. Est-ce donc mon immunité en tant que marquée qui m’a épargné de connaître le même sort que ces pauvres gens ? Je sursaute lorsque Valentin me pousse derrière son dos afin de me protéger. Je me lève sur la pointe des pieds regardant au dessus de lui, pour le voir utiliser sa magie qui n’a aucun effets sur ses pseudos zombies. ; Je sens l’incompréhension dans sa voix lors de son avertissement : « Tenez vous éloignez de ces gens, je ne sais pas ce qu'ils ont... et je ne peux rien faire contre eux. ». Et voilà que la soirée dégénérait. Et dire que nos magies n’ont aucun effets, avec quoi allons-nous défendre ? Je sursaute à nouveau lorsque le jeune homme me tendit un extincteur et m’expliqua ce qu’il comptait faire. « Autant mieux rester groupés, nous dispersez ne fera qu’empirer la situation. Pendant que vous vous occuperez de votre amie, je vous protégerai si un monstre vous attaque, rassurez-vous .» ; D’un pas pressant, je m’approche de la scène sur laquelle la chanteuse effondrée suite à une attaque agonise. Je regarde Valentin la nourrir pendant quelques secondes ; une fois mon inquiétude dissipée, je me concentre sur la salle, afin d’agir en conséquence si on nous attaque. Extincteur contre moi, viseur relevé, je suis armée.

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Chaos. Il perçoit les cris, la cohue, le regard lourd de sens de Morgane. Les auras bavent de partout, s’entremêlent et deviennent un amas de vomissure. La peur suinte, les cris s’entrechoquent entre eux, se mélangeant. Jason lui, reste tétanisé alors que Godric continue son petit jeu du parfait innocent. Est-ce que c’est lui ? Il n’en sait foutrement rien mais, le comportement de Morgan lui laisse penser qu’il est seul coupable. Ses expressions apeurées sont semblables à celle des autres. Il sent une main qui s’agite et l’agrippe, par reflexe, il envoie la carcasse valser plus loin, la flemme anime son regard alors que le sorcier laisse presque exploser son aura. Un regard vers Godric, un autre vers sa femme et ses enfants. Le temps s’est figé, une infime seconde. Et a craquelé tout aussi vite. « Ce ne sont pas des zombies … ». Prononce un brun à l’air effaré un peu plus loin. Pas des zombies … « Jason … JASON ! ». Merde, merde merde ! « Restez pas là ! Dégagez d’ici ! Tu sors les enfants de là ok ? ». Ordonne-t-il à sa femme en éjectant d’un coup plusieurs personnes. Non loin de lui Stuart, un autre larbin comme il aime les appeler, pisse le sang à mort et tente de retenir une mini furie. Il en a rien foutre des vies humaines, seul sa famille compte. Un cri, sa fille et ses deux fils le regardent, interdit. « C’était quoi ça ? ». Il hausse les épaules, faisant le parfait petit innocent. « Foutez le camp ! ». « Et toi ?! ». « J’ai à faire. » Grogne-t-il en tournant les talons, tout droit vers l’enflure. « Papa ! ». Il n’écoute pas, c’était son journal maintenant, et on ne l’emmerderait pas. « Eh ! ». Un coup de coude à une furie qui passe et elle s’étale par terre. Et lui, tout doucement, s’approche de Godric pour lui balancer un sort de mutisme. Tout léger. Dans le chaos, il lui murmure à l’oreille. « Je sais que c’est toi, j’en suis certain ! ». Peut-être paranoïaque, peut-être plus que rancunier envers son ancien élève. Mais il assumait, un coup bien placé dans son abdomen. Ca le démangeait, le chaos ambiant était le moment idéal pour lui en foutre une, rien qu’une petite. Le coup part, non sans douceur et brise le sortilège infirme qui clouait le bec de Godric. Et il lui tourne le dos. Sa famille est toujours là, bloquée …

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Se diriger vers le bar donc. Izabelle me suivait. En même temps, je pense qu'il était plus sûr de rester avec quelqu'un. quelqu'un qui n'était pas contaminé, bien sûr. Apparemment, ça ne semblait toucher que les humains. Les autres auras, à par celles des médiums, n'avaient pas été touchées par les changements. Enfin, pas de ce que j'en voyais en tout cas...
Une puissante vague de magie déferla un instant, mais je ne peux en déceler la source ou le but... Je ne semblais pas spécialement affecté... Ou alors je n'étais pas assez puissant pour en voir les effets. Enfin, ce n'était pas le problème. Je me dirigeais donc vers le bar, en essayant de ne pas perdre Izabelle en cours de route. Ca aurait été bête, vraiment bête. Je jetais constamment des regards derrière moi pour voir si elle était toujours là, même si je pouvais parfois sentir son aura contre la mienne. Mais il y avait tellement de gens que je pouvais très bien ne plus faire attention...
Soudain, je m'arrêtais. Une magie spéciale m'avait effleurée. Enfin, ce n'était pas un sort à proprement parler qui m'était destiné, non, je percevais la magie de quelqu'un. Un mage surement. Oui, je le savais pour en avoir déjà rencontré une autrefois. Une que je n'oublierais jamais. Une mage du feu grecque. Une femme que j'avais aimée. Je m'étais arrêté si brusquement que je m'étonnais que Izabelle ne me soit pas rentrée dedans, mais seulement un court instant. Je cherchais le mage qui avait activer sa magie... Dans un stupide espoir, je pouvais croire que c'était elle qui était là. J'espérais oui. Je tournais les yeux vers le bar, ma destination initiale mais l'aura du nécromancien avait disparue. Tant pis.
J'obliquais donc à la recherche de la mage de feu qui avait appelé son élément et la trouvais, petite, les cheveux très sombres. De dos. Mais je savais que c'était elle. Je ne savais pas si Iza me suivait toujours, mais non verrons bien. Je m'approchais de la jeune femme.
« Ce ne sont pas des zombies... ils sont encore vivants ceux-là, il vaudrait mieux ne pas leur faire trop de mal si vous voulez mon avis... »

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Tout commence à dégénérer. Morgane laisse en plan Orion et la jeune sorcière, comme pour aller sauver le monde. Vu la puissance qu’elle dégage, elle ne doute pas de ce qu’elle pourrait accomplir. Pour le bien ou pour le mal. Elle la regarde disparaître dans la foule. Une vague de magie percute la salle sans vraiment savoir d’où elle provient. Son goût est vaguement semblable à celui de la magie de Morgane mais Thaliana ne pourrait pas à cent pour cent dire qu’elle lui appartient. Après tout, ce n’était pas une chose que sa mère lui avait enseignée. Elle se doutait qu’on pouvait remonter la trace d’un sort jusqu’à son exécuteur, chaque magie étant unique mais ça ne la regardait pas. Pas vraiment. Pas maintenant. Des gens se jetaient sur les autres et elle invoqua sa magie, prête à bâtir un mur de flammes autour d’elle et d’Orion si c’était nécessaire. Pas encore une fois, criait son esprit. Un morceau de chair lui avait déjà été enlevé par un mordu qui se prenait pour un vampire. Ça n’allait pas recommencer avec des mondains qui se prenaient pour des zombies. Un homme d’un certain âge l’approche. — Ce ne sont pas des zombies... ils sont encore vivants ceux-là, il vaudrait mieux ne pas leur faire trop de mal si vous voulez mon avis... — Elle arque un sourcil. Il avait du percevoir sa magie. — Quoi qu’il en soit, je ne me laisserais pas bouffer. J’ai déjà donné, merci. — Adieu le langage fleurit dont elle avait pu faire preuve un peu plus tôt. Son regard passe au dessus de la tête de l’homme. Plus loin, le gouverneur lance un regard à Orion. Comme s’il le connaissait. Et qu’il voulait quelque chose de lui. Elle fronce les sourcils et rapporte son attention sur l’homme. Il devait être nécromancien ou quelque chose comme ça, pour déceler que ce n’était pas de vrais zombies. — Et vous avez un plan, pour qu’on ne se fasse pas béqueter ? Sans les abîmer de trop, évidemment. —

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La voix de Duncan lui parvint, mais pas le sens des mots qu'il prononçait, elle avait chaud, incroyablement chaud, elle remarqua qu'autour d'elle peu semblaient s'inquiéter de la pudeur. Elle porta la main à son front, elle était brulante, le tissus pas bien épais de sa robe lui paraissait tenir aussi chaud qu'un pull polaire. Elle glissa un doigt dans le col espérant l'éloigner de sa peau, ce truc était tellement serré ! Elle réalisa à peine que Duncan l'avait faite à soir, son esprit essayait de comprendre d'analyser, mais la seule chose qui semblait de plus en plus évidente, c'était cette chaleur, et cette faim, grandissante. Joan jeta un regard au buffet, rien ne lui faisait envie, elle avait envie de viande. De viande rouge. Un hurlement la sortie un instant de sa torpeur, l'odeur du sang. Cela attisa son appétit, l'horreur ou la panique qu'elle aurait du ressentir était totalement étouffée.

Elle se redressa, un peu hagarde d'abord, cette chaleur, elle avait l'impression de fondre, elle saisit le décolleté de sa robe et tira,, le son de déchirure du tissu sonna comme une libération. La robe pendait maintenant lamentablement comme l'aurait fait un vieux gilet. Elle s'en serait débarrassée si son employeur n'avait pas attiré subitement l'attention sur lui, en hurlant un prénom. Il était dos à elle et il semblait soudain absolument délicieux, et pas dans le sens qu'elle l'entendait généralement. Ses muscles se mirent en marche, avant que son esprit n'y pense, elle bondit littéralement sur lui, prête à planter ses dents dans la chair découverte de na nuque.

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Elle avance, déambule parmi la masse paniquée, le regard vide de sens. Son buste heurte les chairs de ses semblables qu'elle n'ose même plus regarder. Ses mains touchent, palpent, pressent. Elle prend aux vivants, pour donner aux morts. Cycle infernal et inchangeable. Malaise, elle s'étrangle dans son effroi et son organisme désarticulé dévore, avale, toutes les energies qui lui passent sous les doigts. Angus. Ca cogne dans sa tête. Les images défilent. Il faut qu'elle disparaisse, encore. Encore une fois. Morsure, morsure. Elle presse frénétiquement sa blessure ouverte, glisse sur le liquide rouge à l'odeur ferreuse, recommence. Transformation ? Mutation. Ce ne sont pas des zombies ; elle essaye de s'en convaincre. Sa mémoire l'enlise dans une sourde terreur.
Elle picore, par ci, par là. Son aura se goinffre et devient un mélange indigeste et poisseux. La douleur de sa plaie palpite et remonte incidieusement jusqu'à son coude.
Son muscle cardiaque bat violemment, tente vainement de sortir hors de sa cage thoracique. Les côtes vont péter, peut être vomira t'elle par la bouche ce qui lui sert de coeur. Elle avait presque oublié qu'elle en avait un, là, juste là, sous cette peau où fleuriront des hématomes multicolores. Une main l'attire en arrière, elle se retourne prête à balancer un méchant coup de poing sur la trogne de l'impudent. Mécanisme semi-automatique. Elle en a tellement appris, il y a tellement longtemps. Son autre main sanguinolante presse le cou de l'odieux serpent.
Le visage qui lui fait face, elle ne le reconnait que vaguement. Sa main se colle à son bras, elle comprend. Cette magie-ci est propre, viable en elle sans y foutre le bordel. Le brun bouge les lèvres, mais elle ne distingue pas ce qu'il crache. "...nourrie toi autant que tu peux." Elle percute, et retire sa mignonette menotte avant de le changer en loque blanche et rigide. Et d'encourager ainsi son psycho-taré de vampire à lui donner la chasse. Se serait extrêmement facheux.
Elle le fixe, petite fille raisonnablement butée. Cet insupportable individu lui file des crises d'urticaire. Elle ne veut plus rien avoir a faire avec ce qui lui rapelle sa lignée d'aliénés mégalomanes. Et, pauvre de lui, sa nature est un frein à leur entente tacite. " Va jouer au rami avec tes confrères, l'ancêtre." Il fallait bien que Nimue émerge à un moment ou à un autre de son délire éveillé. Cynisme et Stoïcisme : ses plus fidèles alliés.
Elle redescend petit à petit sur Terre, ses neurones s'agitent et elle dit, platement. " Je sais qui sait. " Qui sait pour quoi ? " Je sais qui est le gros connard qui a déclenché ça ! " Beugle t'elle enfin, afin qu'il imprime. Elle le sait, parce qu'elle le connait. Magie nauséabonde, l'être qui dirige ce foutoire est effectivement l'un des plus gros - et pathétique - connard que l'univers ait enfanté. Elle espère juste ne pas avoir à le croiser ce soir. L'espoir fait vivre, à ce qu'il parait.
Après l'humour merdique, vient la prise de conscience. Et ça fait mal, très mal. Nimue écarquille les yeux. Ses iris se perdent dans la foule au dessus de l'épaule de Valentin, une désagréable sensation court le long de son échine. Elle l'a laissé, là dedans. Pour le perdre lui aussi ? Elle s'est trompée. Elle cherchait son frère, pour le trouver lui. Sentiment incisif, quoiqu'indescriptible. Un truc en elle disjoncte. Et elle se faufile sous le bras du nécromant, joue des coudes comme une damnée, et hurle à s'en époumoner son prénom. Elle crie Duncan si fort qu'elle croit s'arracher la gorge.
Nimue manque de trébucher, son pied dérape dans une flaque qu'elle préfère ignorer. Pas de chute, elle souffle. Relève le menton, et la voilà nez à nez avec un célèbre eunuque dévorant goulûment un nombre affolant de petits fours. Eh merde, est l'unique pensée qui lui traverse la cervelle. Regard de travers, Nimue fait déjà prudemment machine arrière. La logique voudrait qu'elle la ferme. La môme dégingandée continue toutefois, imperturbable, par couiner de vibrants petits "Duncan."

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Après le discours, tout sembla différent. Non pas parce que cela avait jeté un petit blanc, mais parce que la queue était anormalement longue pour aller aux toilettes et qu'une frénésie et une agitation générale avait envahie ceux qui patientaient. Bizarre comme j'ai la vague impression que quelque chose se trame. Mais avec Ezeckiel je fais comme si de rien n'était, après tout, je suis peut-être un peu parano, ils ont le droit d'avoir de petites vessies... Tous... Et tout à coup Amber part en nous balbutiant une excuse et avec un air étrange collé à la figure. A vrai dire, je ne me rappelle pas l'avoir déjà vue comme ça. Je la regarde s'éloigner, elle va aux toilettes, mon inquiétude revient. Non, elle aussi ?!!! "Eu, oui, il est très bon ... Dit, tu trouves pas qu'Amber avait l'air bizarre ?" Quelques minutes de cogitation intérieure. Après tout, être bizarre, c'est la définition même d'Amber alors... "Non c'est bon, laisse tomber, j'ai un peu tendance à exagérer les choses." Cependant, je suis moi-même à moitié convaincue par mes propres propos ... Et puis Ezeckiel me montre Morgane et me questionne sur elle. Bien-sûr que je savais qu'elle serait là, le truc c'est qu'avec elle je suis toujours un peu nerveuse, j'ai peur de faire mal les choses ou de faire mauvaise impression... C'est ma chef tout de même ! "Oui je la connais. Morgane est une personne très importante pour moi d'une manière dont je ne peux pas te parler. Du moins pas encore..." Tout à coup, la folie pris place dans cette salle de bal. Des bousculades, des cris, des gens à terre, du sang, des cannibales. *Quoi ? Des cannibales ?!!* Mais qu'est-ce qu'il a bien pu se produire dans ces toilettes ! Tout ce que je constate c'est que tous ceux qui en ressortent sont couverts de sang soit parce qu'ils dévorent tout le monde, soit parce qu'ils se sont fait dévorer. Même Amber, ma folle et gentille Amber a sauté sur un mec pour lui arracher la moitié du coup! "Oh mon dieu, mais qu'est-ce qui se passe là d'un coup ? Non mais, mais Amber là, elle bouffe un mec !" Premier réflexe, me blottir contre Ezeckiel (en espérant qu'il ne me mange pas lui aussi). Et second réflexe, sortir ma baguette magique, habilement dissimulée sous ma robe. Bon, au moins je peux me défendre. A mesure que j'invoque mon élément en moi je sens le calme imprévisible de l'eau prendre possession de mes sens. Ma magie bénéfique va peut-être me servir, pour la première fois, à me battre, c'est-à-dire à faire du mal... "Regarde, Morgane va vers Amber et le mec qu'elle déchiquette, on va essayer de les rejoindres nous aussi." Je prends le bras d'Ezeckiel, qui à vrai dire n'a pas quitté ma main, et le tire à travers la foule en panique vers ma colocataire et ma chef pour savoir si je peux me rendre utile. Pas question de rester les bras croisés !

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Sauvage. Incontrôlable et à moitié à poil, la petite blondinette se prend le coup de métal froid en pleine face. Son esprit lui, tente de stopper cette folie, veut recracher, vomir la chaire sanglante et laver ce ketchup à l’odeur de fer qui la souille toute entière. Mais elle ne peut lutter contre, la faim est là, accompagnant la bestialité extraordinaire dont elle fait preuve. Elle sent des mains la retenir, l’agitation autour d’elle, elle entend les cris mais n’en a cure. Elle veut juste dévorer ce type tout entier. Ses petites mains deviennent des crochets qui s’agrippent au tissus, elle déchire, lacère et emporte des bouts de peau sous ses ongles. En veut plus. Quand une main folle et inconsciente s’approche de trop près, ses dents claquent, laissant échapper un râle furieux. Elle souffre le martyr tellement sa faim est abominable, presque insatiable. Le blanc de ses yeux n’est plus, masqué par une multitude de petites veines rougeâtres. Elle se fout de tout le reste. Tout ce qu’elle veut, c’est assouvir ses désirs cannibales. Un rire hystérique lui échappe alors que son pied frappe violemment le pelux solaire du pauvre Stuart. Même dans sa folie elle se souvient de tous les arts que lui a appris son père. Et couper le souffle de ses adversaires était une petite fourberie qu’elle s’était promis d’expérimenter un jour. La pauvre femme enfant est complètement méconnaissable, la voix de la petite chanteuse vire presque dans les aiguës incontrôlable, alors qu’un cri s’échappe de sa gorge pour exploser les oreilles de son entourage.

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La rousse sur Stuart, des cris ici et là, tout dégénère et je vois l'estocade portée sur le plexus de Godric, bon... Contrôle oui, certainement, mais là il ne s'agit plus de ça, des sorciers et des humains vont être attaqués et victimisés. Je m'extirpe de la foule, du sang sur le sol, mon dieu, qu'as t-il encore fait?! C'est pas vrai ça, des amateurs, des amateurs de partout! En colère oui, mon sort d'arrêt momentanée du temps n'a pas fait ce qu'il faudrait, soit. Je sers les mains de chaque côté de moi, et je me concentre... L'eau monte dans les tuyaux qui serpentent le long des murs, les canalisations, bien efficaces souvent, j'ai besoin de lasso, j'ai besoin d'eux. Un homme me regarde, son regard habité par la rage, je sens qu'il veut m'attaquer, attends 5 secondes petit père, tu vas avoir ce que tu mérites, comme la rousse là bas. L'eau gronde, fièvre qui monte, et sans crier gare, les canalisations sautent un peu partout dans le bar, arrosant tout ce petit monde, une pluie que j'appelle à moi, et déjà l'eau serpente vers moi, je la canalise et envoie un fouet d'eau sur la rousse, ça la fauche et ça l'emprisonne furieusement sans l'étouffer, juste en l'enfermant dans le lasso formé par l'eau. Un autre lasso lancé sur l'homme (LYLE) qui veut se jeter sur moi, pour un raison qui m'est inconnue donc, le même effet, ça l'encercle et le paralyse. "IRIS CONCENTRES TOI SUR LES BLESSES..." Lui lançais-je d'une voix forte, sentant sa présence proche. Le don d'occlumencie que j'ai, va me permettre cette folie de communiquer avec tous les sorciers présents dans cette salle. Je me concentre, tout en gardant les deux énergumènes fiévreux prisonniers dans l'eau, et j'envoie un message à tous sorciers proches de moi. - JE FAIS APPEL A VOUS TOUS, FAITES SORTIR SORTIR LES NON CONTAMINES -

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La soirée prenait véritablement un tournant catastrophique et Orion comprit qu'il avait vraiment la poisse... ou alors, le fait que des Tenebrae soient là apportait ce type de désagrément. Au fond, peu lui importait. Il n'était pas effrayé par ces humains bien que leur comportement soit plus qu'intriguant. Ils dégageaient aussi une forte chaleur et l'irlandais saurait en faire bon usage en temps voulu. Son regard croisa celui de Godric et quelques secondes plus tôt, par chance, un homme aborda Thaliana. Un nécromancien semblerait-il, étant donné son aura et ses connaissances sur les zombies. Doucement, il effleura le bras de la jeune femme pour attirer son attention avant de faire un signe de tête. Ce moment était juste une façon de prévenir de son départ pour ne pas disparaitre soudainement. Avec cet homme, il ne doutait pas qu'elle serait suffisamment en sécurité, dans le pire des cas, elle savait se défendre et Orion ne serait pas loin dans la salle. Sans un regard de plus, il se tourna et eut juste le temps de voit le gouverneur se prendre un coup dans l'abdomen. Décrétant qu'il s'agissait là de la meilleure opportunité pour aller vers lui sans trop attirer l'attention ou les questions, il s'approcha en faisant mine de s'inquiéter de son état, frôlant son épaule de sa main une fois à sa hauteur.

"Vous allez bien ?"

Les yeux de l'irlandais se plantèrent dans celui du gouverneur non par provocation mais simplement pour lui faire comprendre qu'il était apte à agir s'il le désirait. Brisant rapidement l'échange entre leurs regards pour balayer la salle de celui-ci, il attendit plus d'informations sur la situation en espérant ne pas être agressé par un humain dégénéré. Morgane commençait déjà à faire des dégats et Orion reçut le message clairement mais ce n'était pas d'elle qu'il attendait les indications...

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Est-ce mon cri ou celui d'une autre qui s'élève soudain dans le coma blanc de la faïence ?
L'excitation monte et me domine, je tombe dos au mur humide, étouffant sous la chaleur et les vagues troubles qui déforment ma vision bicolore : blanc et rouge, palette macabre.
J'aurai ces enfoirés. Loin, loin du couple qui s'entre-dévore sur le sol poisseux, mon esprit se focalise une dernière fois sur une inconnue : l'identité des responsables. J'ai soudain une insurmontable faim de vengeance et il faut qu'ils paient par ce qu'ils ont souillé. Ils ont empoisonné mon corps et mon sang, j'aurai les leurs.
La chaleur, fournaise, enfer déplorable et risible. Une armée de culs serrés aux poches débordant de fric et aux bonnes manières criardes, mutant inexorablement – je le sens, le devine à travers un miroir du passé que j'ai fui. Que va-t-il advenir de moi ? Je ne supporte plus cette robe dans laquelle je suis engoncée, le spectacle répugnant qui s'étale sous mes yeux... m'excite. Le tissu brûle ma peau et je voudrais tant ramper sur un corps nu et n'en faire qu'une bouchée. Le déchirer avec les dents.
Fantomatique, je m'extrais de la pièce blanche dans une explosion de perceptions agressives. Ballet de couleurs et d'odeurs tonitruant, des sons qui s'entrechoquent et surtout, une marée de chair vive qui se bouscule pour fuir, comme un troupeau condamné. J'erre sans but, feuille morte, forme diaphane zebrée de dentelle noire, campée sur des talons bleu électrique.
Ceux que j'ai cru connaître, je ne les reconnais plus. J'ai le sentiment d'être au milieu d'une arène, un jeu comme un autre où j'ai pour rôle l'annihilation de mon appétit par l'annihilation d'autrui. Il semblerait que cela m'amuse. Hunger games revisités. Pendant un temps indéterminable, je marche en contemplant le spectacle, on s'écarte souvent sur mon chemin pour ne pas subir ma brûlure. Mais c'est lui que je veux.
Qui est-il ? Je ne sais plus – non, je ne sais pas. Il me semble beau, fort, un gibier de choix. Un chant inconnu s'incruste en moi, m'étourdis tandis qu'un désir ardent prend possession de mon ventre. Quelque chose émane de l'homme que je ne décrypte pas. Mais je le veux pour moi. Quelque chose sort de ma bouche, éclat d'émoi étrange et borné – mon cerveau qui s'acharne à déceler une vérité.

« Val... Valentin. Valentin. » est ce que je souffle à mesure que mes pas me portent vers lui, félin hésitant devant une proie trop belle pour être vraie.

Et la pluie s'invite dans le feu de l'apocalypse. Je ne comprends pas, m'arrête, regarde autour de moi ébahie. Et brutalement je suis catapultée par un fou qui s'enfuit, je trébuche sur mes cannes et atterris aux pieds du nécromant avec un cri de douleur – ou bien est-ce l'impatience ? – avant de m'accrocher à sa jambe, prostrée que je suis, le suppliant par son prénom.

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Micah tenait fermement Pandore quand tout à coup l'ambiance bascula. Alors qu'une jeune femme chantait sur scène accompagnée par un groupe, sa voix fut recouverte par un cri, un cri horrifiant, qui fit dressé l'échine du métamorphe. Ses narines dilatées capturèrent l'odeur du sang et la bête se mis au garde à vous, suppliant qu'il la libère pour qu'elle donne la chasse. Mais il était expérimenté, il savait contrôler sa bête. Il refréna ses instincts sauvages et ne lâcha pas Pandore, il devait savoir ce qu'il se passait, si la jeune fille était à l'abri ou non, son instinct de chef de meute le poussait à protéger celle qu'il considérait comme une de ses membres même si elle ne l'était pas. Un serveur sortit en titubant des toilettes, se tenant un visage en sang. Vampires pensa aussitôt Micah. Mais il se trompait, et il s'en rendit très vite compte en voyant une jeune femme à moitié nue sortant des toilettes et tenter de dévorer le visage d'un pauvre homme. Du cannibalisme en pleine réception huppée, voilà qui était perturbant. Des zombies ? Non, ceux-ci avaient l'air vivants, et pourtant ils s'attaquaient aux autres personnes présentes. Des cris s'élevaient de part et d'autre, de plus en plus de personnes commençaient à se déshabiller avant d'attaquer leur congénères. Mettre Pandore à l'abri en premier lieu, puis essayer de sauver le plus de personnes possible. Voilà les objectifs de Micah dans l'ordre. Il attrapa la jeune femme et tenta de la tirer en arrière sans succès. Cette dernière se débattit avec violence et lui hurla dessus. Choqué, Micah lâcha prise et la regarda se déshabiller avant de sauter sur un homme pour le mordre. Il poussa un cri plaintif tandis que Micah murmurait : « Oh non, pas toi Pandore... ». Il fit un pas en avant et tendit les bras pour l'attraper avant qu'elle ne dévore le pauvre homme en hurlant son nom comme si ça pouvait la faire réagir, en vain. Le léopard n'eut pas le temps d'attraper la jeune femme que quelqu'un lui touchait l'épaule et alors qu'il se retournait prêt à se défendre, il fut brusquement incapable de bouger. Une force invisible l'empêchait de faire le moindre mouvement. Le métamorphe se débattit sans pour autant parvenir à se libérer et à bouger ne serait-ce que le moindre orteil. La colère de sa bête enfla tandis que l'homme-zombi repoussait sa veste. La bête gronda et Micah feula tandis que l'homme plantait ses crocs en lui. Or de question de se faire bouffer par un médium, pas après tout ce qu'il avait vécu. Il devait aider Pandore. La bête rugissait, demandait, suppliait pour qu'on la libère et qu'elle puisse se défendre. Non, Micah ne voulait faire de mal à personne, hors de question qu'il la libère. Soudain, une brèche, Micah sentit qu'il pouvait remuer. Il en savait pas pourquoi le pouvoir du médium avait faibli, était-ce à cause de son état second ? Ou alors avait-il relâcher son attention pour mieux se nourrir ? Il s'en fichait royalement de savoir l'explication, tant que ça pouvait lui être utile. Il saisit sa chance et repoussa violemment le médium par terre. Il n'avait pas eu le temps de le mordre à sang, seule une marque de crocs s'implantait dans la chair du métamorphe.

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/!\ Petit rappel background : l'eau courante/vive annule temporairement les pouvoirs des sorciers (bravo Morgane coucou

)
EDIT THALY : Juste pendant un bref instant alors, parce que l'eau est ensuite dirigée vers Morgane pour vous attacher, Amber et toi x) et techniquement, n'est plus vive ou courante, si toute l'eau est redirigée vers vous deux x) *out*
Edit Lylou : bah, après, aux joueurs de décider s'ils sont trempés ou non vu que momo fait péter à priori pas mal de trucs, c'était juste pour rappeler ^^

~ Lucidité de l'esprit, du corps et de l'âme, vagues souvenirs qu'il croyait envolés, tandis que, fixant d'un air presque envoûté cette chair tentatrice et sensuelle, exposée à la face du monde dans un orgueil sans pareil, il sent monter dans son cœur les échos inexorables de pulsions inconnues, les remous miroitants d'une onde qui brise la surface calme et placide de la surface de l'eau, tandis que, au loin, se profile la menace sourde et grondante d'une lame de fond. Il y avait quelque chose, là, quelque part dans les abysses de sa conscience, quelque chose qui venait de trahir sa présence dans un frémissement titanesque. Silhouette colossale qui, dans le noir, lentement ouvrait sa conscience au monde réel, s'éveillant à l'instar d'une fleur fanée sur le point de se rompre. Frissonnant, le médium avait oublié la cacophonie dissonante qui régnait autour de lui. Seul subsistait le regard douloureux échangé avec Morgane, persistant l'espace d'une fraction de seconde, alors que les effluves d'une magie étrangère s'insinuaient en lui comme un poison mortel. Il avait faim, terriblement, et la faim l'appelait, elle, son cri résonnant dans ce gouffre béant qu'était devenu son estomac. Les yeux exorbités, à cet instant, on eut dit que Lyle était sur le point de régurgiter les petits-fours. Et, partout, l'odeur du sang. Effluve métallique et perverse, stimulus incarnat, flaque rougeâtre luisant sur le sol comme le témoignage silencieux de la folie des hommes. Des hommes ? Une vague de chaleur qui s'empare de lui et la tête lui tourne, tandis que le monde entier semble comme se soustraire à sa perception, flou et brouillé. En lui, quelque chose pointe, sourde et gronde. En lui, une révolte se met en marche, l'abîme s'éveille et noie la conscience du pauvre humain sous les flots incohérents d'une psyché naissante mais avortée. Prisonnier de la chair, l'esprit se libère. Et tandis que les langues aqueuses s'enroulent autour de son corps dans une étreinte coercitive, les pensées primaires s'affolent et se cambrent, tandis qu'une folie indomptable s'empare du corps du médium, secoué de soubresauts, à mesure que son être semble se déchirer en deux.

Incapable de contenir cette douleur plus longtemps, le pouvoir du Lannister explose dans une onde mystique, tandis que surgit violemment dans les esprits alentours le hurlement d'agonie d'une bête qui vient au monde, asphyxiée depuis vingt neuf années, inspirant cet air convoité pour la première fois depuis toujours. Le corps de Lyle, tendu à se rompre sous la tension les yeux roulant dans leurs orbites, il lutte contre cette invasion de l'esprit, tandis que, sous la peau tendre et rose, les ongles s'acèrent, doucement, et que la teinte de ses yeux, incertaine, miroite l'espace d'un instant. Faim. Il a faim. De ce genre de faim qui ne peut être apaisée qu'après la brutalité sanglante d'un meurtre douloureux. L'immonde chose qui croit en lui semble osciller entre la phobie primaire et irrationnelle de se voir enchaîné de nouveau, exacerbé par les entraves magiques qui l'immobilisent, et la rage sauvage d'un instinct qui se révèle. L'univers mental éclaté du médium coule alors dans la réalité à travers sa magie d'illusions, corrompant la perception des uns et des autres, brisant ici le sol sous la douleur, enflammant là une personne sous la folie. L'espace d'un instant, il neige, celui d'après, le monde est ailleurs et c'est la noyade dans une mer déchaînée qui s'impose, suivit par un silence surnaturel, alors que la réalité saute et déconne, virtuelle. La chair coule et le parquet pousse, germes torturée sous l'éclat d'un soleil à la lumière brûlante tandis que, partout, cet écho misérable résonne dans l'air, seule constante torturée. Ce hurlement atroce et bestial qui implore à l'aide, exige la liberté, et pousse de toutes ses forces pour se dégager.

Là, au milieu des convives paniqués, à mesure que le sceau se fêle sous l'envoûtement psalmodié, d'entre les lattes du parquet suinte une substance goudronnée, tressautant, qui grossit, tente de se relever et trébuche, à mesure que l'ébauche d'une silhouette animale hérissée de douleur émerge des entrailles de l'inhumanité. Le goût du sang sur ses lèvres, la chaleur de la chair chaude dans sa gorge et l'ivresse du meurtre. Il veut savoir, il veut goûter. Forcé à prendre conscience ce qui n'aurait jamais dû être, il veut sortir, mais à jamais reste enfermé. Consumant sa propre essence dans un éclat de délire avéré, Lyle Lannister cède sous la pression conjuguée de la drogue et d'autre chose, disparaissant par intermittence, tandis qu'il s'étouffe dans un râle asphyxié. Irradiant de magie, perdu au milieu de la masse anonyme des convives dégénérés, il voudrait appeler à l'aide, mais il ne peut pas, et il lutte désespérément, pour l'étouffer lui, le soumettre et le réduire à néant, cet animal qui prend forme dans son esprit, malgré les chaînes posées. »

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SOBRIQUET · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 17/7/2012, 02:46

Tout se passait beaucoup trop vite. Les cris ne firent que s’accumuler tandis que des humains commençaient à se jeter sur d’autres, humains ou non, essayant d’en faire leur quatre heures. Essayant… y réussissant aussi. Regardant tout et partout à la fois, Izabelle ne percevait que certains détails, ne voyaient pas tout. Graham et elle continuaient d’avancer. Enfin, jusqu’à ce qu’il ne s’arrête sans avertir, elle fit de même, lui rentrant presque dedans. Elle ne lui posa pas de questions. Peut-être qu’il avait évité un coup de dents de cette manière. Ou qu’il avait senti elle ne savait trop quoi. Elle sentait certaines choses, mais elle ne pouvait pas les identifier, ni même dire ce que c’était exactement. Elle sentait juste qu’il y en avait. Rien qui aidait vraiment. Graham s’arrêta une nouvelle fois et il s’adressa à une jeune fille, brune, sorcière, disant que ce n’était pas des zombies. Ah bon ? Pourtant, elle ne connaissait pas beaucoup d’autres créatures qui mangeaient les autres. À moins qu’il n’y ait eu quelque chose de spécial dans elle ne savait trop quoi qui avait fait sortir les tendances cannibales de tout le monde. La brune ne comptait pas se laisser bouffer, normal, pareil pour elle bien qu’elle n’ait pas des tendances violentes, agressives. L’homme qui était avec la brunette les quittèrent, se dirigeant elle ne savait où. La brune avait posé une bonne question : comment les empêcher de faire tout ça sans leur faire du mal ? Elle ne chercha pas très longtemps, ses pensées s’arrêtant, surprise. Durant quelque instant, l’eau se mit à tomber, et cela s’arrêta tout aussi rapidement que ça avait commencé.

Donc, comment faire pour les arrêter ? Et bien, encore une fois, elle n’eut pas le temps d’y penser. Une personne pas très loin d’elle se mit à crier, sans grande surprise avec ce qui se passait en ce moment, c’était une autre personne-cannibale qui l’agressait. Rapidement, sans même penser à comment elle pouvait s’y prendre pour aider, elle y alla. Elle fit finalement le premier truc qui lui passa en tête : elle sauta sur le dos de l’agresseur (au revoir la cigogne, bonjour le kangourou), essayant de le déstabiliser pour qu’il lâche sa victime, « Lâchez-le ! » cria-t-elle. Et ensuite ? Ensuite… elle verrait bien.

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De l'eau partout. Cool. Je jette un coup d'oeil à la jeune sorcière. Si elle est vraiment liée au feu, c'est foutu pour elle... L'eau elle ne va pas aimer. Pétard mouillé. Bref.
Je cherche un moyen pour éviter qu'ils fassent du mal aux autres sans pour autant qu'on les abime trop salement. Mais je ne suis pas un homme d'action moi ! Je suis consultant, au mieux. Ce n'est pas mon travail. « Tout ce que je sais, c'est qu'il ne faut pas les tuer... »
Mais je cherche quand même une solution... Les isoler des gens non contaminés, oui, c'est sûr, mais si on les laisse ensemble, est-ce qu'ils ne vont pas se mettre à s'entre-dévorer? Je ne sais pas quoi faire.
Un cri tout près et je vois Izabelle sauter sur le dos d'un cannibal pour libérer quelqu'un d'autre. Je ne sais pas si elle va arriver à grand chose, je viens l'aider, tirant la victime en arrière pour la mettre hors de portée du mangeur de chair humaine, en espérant qu'il n'y ai pas un autre malade derrière. Puis j'essaie d'aider Iza. Je n'ai aucune formation sur comment se débarrasser de quelqu'un sans lui faire du mal. Genre les prises super méga cool qui font tomber les gens dans les pommes d'un seul coup. Moi je réanime les morts, c'est tout !
En attendant, j'essaie d'éviter que le zombie pas zombie n'attrape un bras ou une main de ma nouvelle amie pour y planter ses dents, c'est déjà ça...

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Le verre que Katarina venait de se servir ne semblait pas lui suffire, elle se dirigea alors vers le bar. Toujours frustrée par le manque de confiance que lui accordait son amie, Rumer fronça les sourcils et fit la moue. Elle s’installa tout de même à côté d’elle, attendant que la vampire comprenne qu’elle l’avait vexé. Mais elle ne put s’empêcher de sourire à la phrase de Katarina « J’en doute », fit-elle avant de ressentir une bouffée de chaleur. Elle se tourna vers la foule énervée « Ils ont monté le chauffage ou quoi ? Je meurs de chaud là ». Elle sentait la transpiration perlée sur son front, du revers de sa main, elle l’essuya, tremblante. Elle n’avait aucune idée de ce qu’il se passait, elle ne se sentait pas bien, pas bien du tout. La chaleur était insoutenable, la foule s’énervait, les cris s’élevaient, accentuant son impression de malaise. Elle n’avait rien avalé depuis le début de la soirée, mais cela n’expliquait pas cette faim qui lui tiraillait le ventre. Les effets ne ressemblaient pas à sa drogue habituelle, elle était perdue. Tourbillonnante. Rumer descendit de sa chaise, brûlante « Je ne tiens plus … » murmura-t-elle « Il faut que je l’enlève » cria-t-elle presque. Avec des gestes maladroits, elle chercha l’ouverture de sa robe qu’elle finit par déchirer. Elle se sentit libérée et ne se sentit aucunement gênée de se tenir en sous-vêtements noirs au milieu d’une foule en délire, car la seule chose qui emplissait son esprit, la seule chose à laquelle elle pensait, c’était qu’il fallait manger. Ses paupières se fermèrent et elle inspira profondément toute l’odeur de nourriture. Rumer se retourna vers Katarina, inconsciente de ce qu’elle pourrait faire, inconsciente de ce qui lui venait à l’esprit, inconsciente. Elle avait chaud, elle avait faim. Les cris ne faisaient que s’élever un peu plus haut dans le bâtiment, elle n’avait aucune idée de qu’il se passait à côté d’elle, en elle. Faim. Le seul mot gravé sur tous les murs. Le seul mot qui s’échappait d’entre ses lèvres rouges. Ses yeux clairs se posèrent sur la vampire, un regard envieux, un regard affamé. Folie. Elle attrapa doucement le poignet de Katarina et se pencha sur elle en murmurant « J’ai faim … ». A peine eut-elle finit sa phrase qu’elle planta ses dents dans la chaire, le sang coulant entre ses dents, dégoulinant vers son menton, tachant sa peau claire. Faim.

SIGNALEMENT · Sujet: Re: [INTRIGUE] La pendule aux accents funèbres 17/7/2012, 21:27

Le nécromancien avait tenté d'aider Nimue, mais la petite garce l'envoya chier royalement. Mettant ça sur le fait qu'elle avait l'air complètement à l'ouest, il passa outre mais jura intérieurement de lui rappeler un de ces quatre que sans lui, elle aurait bien faillit lever une armée de zombie sans être capable de les contrôler. La petite sauvage lui échappe sans qu'il ne puisse la rattraper. Il pousse un soupire. En se retournant il voit que Astrid l'a suivit. Elle est bel et bien armée de son extincteur et compte bien s'en servir, elle semble prête à en découdre. Le nécromant a un sourire las, Nimue a déjà disparue dans la foule. Soudainement, un énorme bruit de grincement assourdissant, et bim, c'est la douche pour tout le monde. Valentin maugère, non seulement il n'a aucune influence sur ces zombies là, mais en plus quelqu'un vient de noyer la salle, annulant ses pouvoirs. Il a l'impression d'être aussi utile que le H de Hawaï à cet instant. Il se tourne désespéré vers Astrid. « Si la petite a raison, et qu'on s'en sort, il faudra qu'on sache qui est le responsable de tout ça. En attendant, mes pouvoirs sont complètement innefficace avec toute cette eau... » Il ne termine pas sa phrase, inquiété par les propos de Nimue disant qu'elle savait qui avait fait tout cela sans bien sûr révélé son nom, il n'a pas capté que quelqu'un l'appelait, et il entend un bruit de chute à ses pieds. Lilas est là, vautrée par terre, pas très en forme, dans une tenue assez... hum, afriolante mais pas de celles qu'aime le nécromant, plutôt en mode je me suis battue avec des chiens qui ont dévorés mes vêtements. Galant, néanmoins, il se penche pour l'aider à se relever sans la moindre méfiance, car il connait la demoiselle et vu l'innondation autour d'eux, aucun risque qu'elle joue avec le feu.

SIGNALEMENT · MJ Ϟ Shut up, bitch.

Monde de merde

Les magies diverses et variées, des sorts lancés à travers la salle ne faisaient qu'empirer les choses à vrai dire, entre un sortilège poussant la bestialité à ressortir lancé par un certain médium possédé par une puissante et belliqueuse sorcière, une nécromancienne perdant peu à peu les pédales dont fort heureusement les pouvoirs sont désormais paralysés comme ceux d'une mage de feu par l'inondation provoquée par la chef respectable (enfin pour le moment, ça est sujet à discussion) de la Blanche Confrérie qui sans le savoir à paralyser tous les nécromants et la moitié des sorciers en les privant de leurs pouvoirs liés aux autres éléments que l'eau, et bien sûr, un chasseur qui soumis au sortilège de bestialité déclenche ses pouvoirs sans le savoir, plongeant ses voisins mortels dans une illusion de panique, un délire collectif ayant de quoi vous envoyer à l'asile pour de longues années. La situation se dégrade de minute en minute sous les yeux des métamorphes et vampires impuissants, des nécromants réalisant parfaitement que ces zombies là ne sont pas morts et qu'on ne peut par conséquent se contenter de leur tirer une balle dans la tête, et des rares mortels non contaminés tenant encore debout sur leurs deux jambes. Pour les blessés, ils rampent au sol, tentant de sortir d'ici mais où sont les issues? Impossible de le savoir dans cet amas chaotique de chair et de sang d'où sortent des vapeurs néfastes d'une magie sombre.

Le Gouverneur rejoint par un jeune sorcier attendant ses ordres, constate que la situation a par trop dégénéré et décide d'y mettre fin. Il invoque un sortilège qu'il maîtrise sur le bout des doigts car il lui a servi bien des fois par le passé pour éviter les regards trop curieux et les oreilles indiscrètes. Montant sur la scène, seul endroit encore sec, il demande à Orion de le suivre, puis trace un pentacle sur le sol à l'aide du sang versé au préalable par une nécromancienne s'étant fait mordre, et lance avec l'aide d'Orion un sortilège de répulsion sur les non-contaminés. Ces derniers n'ont qu'une hâte, sortir d'ici au plus vite. Pour les guider, il demande mentalement à Milan d'invoquer le pouvoirs des dieux afin d'éclairer la route aux non-contaminés afin qu'ils trouvent au plus vite la sortie. Le plan improvisé fonctionne à merveille et les humains non contaminés et pas suffisamment blessés pour se lever et marcher sortent d'ici. Le gouverneur en profite pour demander à haute voix si quelqu'un peut appeler une ambulance et les pompiers. Pendant ce temps là, il constate que Morgane tente tant bien que mal de gérer deux contaminés. L'eau froide devrait suffire à calmer un peu les ardeurs des contaminés, mais l'eau s'est écoulée dans une pièce surchauffée. Il fait signe à Darius afin que celui-ci l'aide à invoquer le pouvoir des morts et ainsi refroidir nettement l'ambiance de la salle. Lorsque ce dernier y sera parvenu, les contaminés devraient être ralentis dans leurs actions. Puis le gouverneur ouvre à nouveau la bouche, pour demander à tous ceux qui le peuvent d'aider les blessés et de les guider vers les secours qui ne devraient plus tarder désormais.

Le gouverneur a pris la direction des opérations comme vous l'avez compris. Sachant que les non-contaminés humains sont sortis, il appelle donc les métamorphes, les lycans, et les vampires à aider les blessés, pas forcément le meilleur plan au monde, mais monsieur improvise avec les moyens du bord, d'autant que Morgane et Iris sont entourées de personnes subissant l'illusion paniquante de Lyle. Les sorciers ont tous entendus l'appel de Morgane, et tout le monde a entendu Godric appeler à aider les blessés. Il va donc maintenant du sentiment de chacun, mais qui est assez monstrueux pour se complaire d'une situation aussi désastreuse?

Informations

◘ Nous vous rappelons qu'un minimum de 8 lignes et un maximum de 15 est exigé. L'utilisation de spoiler pour résumé vos actions est fortement recommandée)
◘ Le MJ a fait jouer Orion et Milan dans le but de faire avancer l'action.
◘ Vous n'êtes pas obligés de suivre les indications de Godric et Morgane, vous pouvez laisser les autres dans la merde, après tout on a le droit d'être un enfoiré. (oui le MJ est vulgaire et alors?)
◘ A vous les studios, bon jeu!

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L’eau s’écoule en trombe sur les gens. L’eau courante n’a jamais été très bonne pour lancer des sorts mais Thaliana s’amusait à faire bouillonner de l’eau quand elle était petite. L’eau ne l’ennuyait pas tant que ça, bien que ce soit l’élément opposé au sien. Elle avait vécu une bonne partie sur une île alors… Mais le pire, dans l’eau qui cascadait du plafond, c’était sa température. Elle était gelée. Une vague de panique, mêlée à celle des gens présents qui fuyaient en suivant le sort, lancé par un sorcier elle ne savait trop où, vers la sortie, l’envahit comme un raz-de-marée. Elle avait toujours craint le froid, qui sapait ses forces presque deux fois plus vite que pour un humain normal. Elle en était terrorisée depuis le jour où, Marquée par Aleksandr, elle n’arrivait plus à se connecter au feu interne de la Terre. Si froid… Les yeux un peu fous, elle agrippa le bras du nécromancien à côté d’elle. Ses ongles se plantèrent légèrement dans sa chair sans toutefois le faire saigner. Il secoua son bras, évidemment, mais elle ne le lâchait pas. Il était chaud. Si chaud. L’eau froide ruisselait sur son corps et la rendait apeurée, affolée. Dans sa tête, une petite voix lui disait de ne pas faire ça. Que ce n’était pas bien. Cette voix avait la même que sa mère quand elle l’avait enguirlandée au Pérou. Pourtant, alors qu’elle tenait toujours le bras de l’homme, elle se sentit puiser dans sa chaleur, dans cette chaleur qui lui donnait sa force vitale. Peu à peu, elle la lui dérobait. Ce n’était pas bien. Pourtant, la partie animale, instinctive de son être ne pouvait s’en empêcher. Soudain, elle s’écarta avec violence, comme si la raison reprenait ses droits sur l’instinct. Le nécromancien tomba au sol, les membres engourdis par le froid. — Je suis désolée… — murmura-t-elle. Maintenant, elle avait plus chaud. Elle se sentait coupable d’avoir piqué ses forces à l’homme, mais tant pis. Relevant un peu sa robe, elle s’élança vers le flux d’humains qui cherchaient à sortir, s’arrêtant en route pour faire barrière face aux zombifiés. Si elle avait fait quelque chose de mal, elle allait la compenser en protégeant ces gens. S’il le fallait, elle allait brûler quelques tronches pour leur sauver les miches… même si le froid semblait être plus actif… Peut-être pourrait-elle les approcher suffisamment pour piquer leur chaleur… sans se faire béqueter.

Spoiler:

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Alors que j'essayais toujours d'aider Izabelle, une main agrippe mon bras. Je sursaute. Mais ce n'est que la jeune mage du feu. J'ai cru que j'allais me faire bouffer à mon tour, mais non.
Des sorts sont lancés malgré le fait que l'eau courante paralyse les pouvoirs d'un peu tout le monde. Je regarde, un jeune type à l'air important se tient sur la scène avec cet autre homme qui était avec la jeune femme un peu plus tôt... Et puis tout d'un coup, comme portés par un même instinct, une même pulsion enfin convenable et raisonnable et - ce n'est pas trop tôt - parfaitement sensée, tous les gens non zombifiés se dirigent vers les sorties possibles. Mais les sorties sont dures à retrouver, avec le bordel qu'il y a maintenant.
La jeune fille brune tient toujours mon bras. Je sens qu'elle a peur à la manière qu'elle a de s'accrocher à moi. Puis soudain j'ai l'impression qu'on a ouvert une porte et que dehors il gèle bien en dessous de zéro. Sauf que la porte est ouverte à l'intérieur de moi. J'ai froid. J'ai méga froid. Mes membres se mettent à trembler et je suis sûr que mes lèvres sont bleues. Comme Jack dans Titanic. Mon cerveau engourdi ne peut pas trouver d'autre comparaison. Mes jambes lâchent sous moi alors que je ne sens plus mes orteils. Mes doigts sont tous durs et j'ai l'impression qu'on m'y enfonce des aiguilles. Je suis trop lent pour lancer un regard surpris et déstabilisé à la mage du feu. Elle est déjà partie plus loin. Pour aider. Au moins c'est déjà ça, elle m'a siphonné pour aider les autres... Juste... Je murmure, incapable de réfréner les tremblement de mes mâchoires : « Pas faire de mal... pas zombies... » Et oui, je m'obstine. Peut être qu'ils sont cannibales, mais ce sont encore des être humains vivants.
En attendant... Je prie pour qu'aucun des contaminés ne vienne vouloir goûter à la glace spéciale au buffet de ce soir : le Graham Glacé ...

Spoiler:

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Je ne sais plus où donner de la tête quand, tous en même temps, les morts-vivants se lèvent aux tréfonds-même des êtres qui m'entourent. Effeuillage grotesque en série, râles agacés, agités, animaux. Un défaut dans les lignes qui dégénère en catastrophe. Le sang, la peur, la fièvre, l'horreur, mes nerfs se prennent tout en plein régime tandis que Nimue disparaît dans le torrent des aliénés. Quelque chose dans leurs verres. On les a drogués, et avec tous ces sorciers dans le coin, toute cette magie qui inexorablement emplit l'espace comme la marée montante, je feule comme une bête prise au piège, désorienté par un horizon uniforme fait d'invisibles barreaux de fer.
Mais je n'ai pas le temps de paniquer. Parmi les crissements et les appels à l'aide ou au carnage, la déchirure du tissu derrière moi – et presque aussitôt, Joan bondit et s'accroche à moi. Profitant de son élan, et trop à vif pour me soucier du mal que je peux faire à une victime de la boisson empoisonnée, j'empoigne ses cheveux et la tire par dessus mon épaule, balançant son corps presque nu à terre. Moi-même j'ai presque envie de planter mes crocs dans sa gorge, mais le choc semble l'avoir sonnée et j'en profite pour quasiment arracher ma cravate afin de la desserrer. Rapidement, je passe le cercle autour des poignets, dans le dos, consolide le nœud et serre. Détachant ma ceinture en surveillant que personne ne vienne prendre le relai de la furie que je maintiens au sol, je lui passe la lanière de cuir entre les dents comme un mords, et noue l'objet solidement. Quatre-vingts dollars niqués, ce n'était pas mon argent.

Une vague de magie remue l'espace, des canalisations éclatent, le système anti-incendie vomit des flots d'eau claire. Pas le temps de penser à autre chose qu'au sol glissant, car je les entends. Les cris. Pas n'importe lesquels. Vivement redressé de toute ma hauteur, je distingue, un peu plus loin, un mouvement forcé – là-bas il y a Astrid, et une fraction de seconde je rage en pensant que mes employées ont fait exprès de se trouver là, se sont foutues dans la merde rien que pour me faire chier. Mais elle n'est pas seule, le type avec elle paraît clean, et le visage que j'ai cherché émerge un instant de la mer où Nimue se noie, avant d'y sombrer encore une fois.
Jetant presque Joan sur mon épaule, je vire tout le monde de mon passage, certains se rebiffent et prennent plus cher, beaucoup se cassent lamentablement la gueule sur le sol trempé et sans doute quelques uns se feront-ils bouffer par ma faute. Mieux vaut eux, qu'elles. Mais la jeune femme est un poids maladroit, elle est possédée comme les autres par je ne sais quel démon hystérique et je suis obligé de rallier un coin déserté de la pièce, non loin d'Astrid et de son acolyte, qui avec de la chance la récupèreront avant moi.

Et soudain, la petite voix revient vers moi, presque inaudible, mais tellement fixe dans mon esprit que je n'entends pratiquement qu'elle. La tisseuse de linceuls oniriques, que j'attire à moi et entraîne loin, le plus loin possible de cette folie générale.
J'aimerais lui dire qu'elle est bien trop belle, lui dire qu'elle est à moi et qu'aucune de ces saloperies ne saurait la toucher sans y perdre le centuple, lui dire de ne pas pleurer, que c'est bientôt fini et que très vite, elle sera loin, en sécurité. Et j'ai envie de tuer parce que tout ça est abscons. Absolument tout, à l'instant, dans mon crâne et en dehors. Tout ça est ridicule et méprisable à m'en faire péter un plomb, et pourtant, enveloppant la fée morbide d'un bras possessif, je fuis ce merdier sans exiger la peine capitale. Retrouver Joan, s'assurer qu'Astrid s'en sort et se tirer par la porte de derrière, celle par laquelle je suis venu, en espérant que Miranda ait été aussi lâche que je l'en pense capable.

Une nouvelle fois, je suis stoppé, toutefois. Les formes bougent, une odeur de magie que je n'avais pas encore sentie emplit mes sens de couleurs horrifiantes qui ne sont pas des couleurs, il n'y a même pas vraiment de traits, tout mute et se transforme et je l'entends. Si distinctement. Je le comprends si parfaitement. Il est là, quelque part, perdu au milieu de la foule que j'ai encore une fois obligée à s'écarter pour m'en extraire. Intérieurement, la bête en moi lui répond. Il est jeune, il a peur, il est fou de rage, il pleure et hurle son désespoir. Les deux loups se répondent, je ressens si intimement ce qu'il traverse, sa douleur, sa peine, son effroyable besoin de liberté après des années d'une captivité éreintante que tout me pousse à vouloir l'aider.
Le temps que dure cet appel monstrueux, l'homme s'efface devant le monstre qui désire se libérer lui aussi pour aider son semblable à venir au monde. Même Nimue n'y peut rien. Personne n'y peux rien. Si cet individu avait été le fruit de ma chair et de mon sang, je n'aurais pas réagi autrement.

Mais tout cela prend brutalement fin et c'est comme si tout à coup on me libérait d'un dilemme atroce. En un quart de seconde je redeviens presque un homme comme les autres, la jeune femme toujours serrée contre moi peut-être malgré elle. Une voix s'élève, il faut sortir, mais les contaminés doivent être contenus. Je suis inquiet mais continue d'avancer avec la nécromancienne, comme mu par un courant invisible qui n'est pas celui de la foule s'amassant aux issues tandis que les infectés continuent de vouloir dévorer ceux qui leur tombent sous la dent. De mon côté, je défends la sylphide entre mes bras aussi efficacement que possible, ne pouvant plus rien pour Joan dont le sort n'est plus entre mes mains.
L'air nocturne n'est pas encore pour nous. La sortie la plus proche est obstruée par un amas de gens qui veulent à la fois sortir et repousser les agresseurs vers l'intérieur de la pièce. En retrait sur un côté, je loge Nimue de gré ou de force dans mon ombre contre le mur, le temps que la voie se dégage, prêt à défoncer du zombie vivant s'il le faut. La survie des autres m'importe peu comparée à celle de la sorcière.

Spoiler:

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