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 INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s

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Queen of the Damned
 
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INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Giphy

SIGNALEMENT : derrière toi.
HABILITIES : jouer avec toi.
INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Giphy
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : FONDA BITCH.
MISSIVES : 804
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

 
Queen of the Damned
I WIN. YOU DIE.


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MessageSujet: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime16/6/2010, 23:11

INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s IntrigueN1
The Deadside of you’re Eye’s

C'était une nuit tout à fait ordinaire, le Croquemitaine battait son plein comme tous les samedi soirs. C'est dingue comme le bar avait du succès. Personne n'aurait pu imaginer que la révélation amènerait autant d'endroits branchés tenus par des vampires. On aurait pu supposer de nombreuses choses, mais certainement pas que les vampires se rachèteraient une bonne image en ouvrant des bars, des boîtes de nuits et des restaurants où les humains pourraient se régaler du spectacle de leur corps superbe qui ne vieillira jamais. Les bonnes gens restaient sceptiques. Si les vampires commercialisaient à mort leur image, ce n'était pas bon signe. Pourquoi faisait-ils cela? si ce n'est pour nous embobiner? Beaucoup de personnes pensent encore que les vampires sont des suppôts de Satan. Ont-ils tord? Ont-ils raisons? Difficile de le savoir. Quoi qu'il en soit, s'il y en a qui se tiennent éloigné de ce lieu de débauche en revanche nombreux humains en raffolent au point qu'il ai fallut embaucher un vigile pour tenir la porte, qu'il faille réservé le samedi soir si l'on voulait être certain d'avoir une place. Et ce soir, c'était blindé.

A 22h, il n'y avait déjà plus de place, le bar était bondé, les tables toutes occupées. Normal, ce soir la rumeur disait que le maître de la ville allait se pointer au bar même si de nombreux humains ignorent son visage. Ils s'imaginent tous pouvoir le reconnaître au premier coup d'oeil, que les autres vampires font faire la révérence devant lui, quelle naïveté! Evidemment dans tous les clients se pressant dan le bar, il n'y avait pas que des humains naïfs attendant avec impatience de voir le Maître de la ville, le chef des vampires, qu'ils imaginent forcément beau et magnifique, forcément irrésistible et incroyablement puissant. Il y avait aussi des habitués, parmi eux, des mordus, toujours plus nombreux à croire que se faire sucer les veines par des vampires étaient devenu le truc le plus "in" du moment. Certains magazines féminins vendaient même la formule vestimentaire qui faisait craquer les vampires, tandis que d'autres fournissaient conseils variés et indiqués pour réussir à repartir au bras d'un vampire. Et puis de ci, de là, des vampires qui étaient soit là pour pavaner, soit là parce que c'était le seul bar en ville où on leur fichait la paix, et où l'on pouvait trouver du True Blood à volonté. Et oui, le samedi soir de 22h à minuit c'était le happy hour, True Blood à volonté pour un prix modique. On dirait que la formule attirait puisque ce soir les vampires étaient presque aussi nombreux que les humains, presque.


Premier tour du jeu. Je ne vous donne pas tout de suite d'ordre de passage, ça sera décidé en fonction de qui postera en premier et qui postera en dernier, en gros postez vos rp et l'ordre que vous aurez opéré naturellement sera l'ordre définitif. En cas de gros retard d'une personne, on continuera sans elle jusqu'à ce qu'elle vienne poster. Histoire que l'intrigue ne prenne pas trop de retard.
Pour ce premier tour de jeu je vous invite à nous dire pourquoi vous êtes venu ici ce soir, où vous vous situez dans le bar, une information très importante pour la suite de l'intrigue, et puis essayez de décrire ceux qui sont autour de vous. Pour plus de facilité essayez d'être tous plus ou moins groupé au même endroit. Normalement aucun joueur ne joue le barmaid, ça devrait faciliter les choses.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime17/6/2010, 10:44


^v^

Un pasteur au croquemitaine ? Oui c’était possible. Depuis quelques temps maintenant la révélation avait ébranlé pas mal de monde. Y compris les représentants des différentes religions bien entendu. Si certains avaient rejeté totalement le monde et l’existence des créatures et des immortels, certains, comme moi, avaient décidé qu’il fallait faire avec et essayer de mieux les connaitre pour pouvoir répondre au mieux à certains de leurs paroissiens. Je sais que mon choix pouvait être contesté par pas mal de mes confrères mais je pensais que c’était essentiel pour pouvoir répondre à mes fidèles et pouvoir leur indiquer le bon chemin à suivre. Je n’étais pas un menteur, je ne l’avais jamais été. Je ne pouvais pas comprendre qu’on continue à dire que tout cela n’existait pas ou bien que c’était l’œuvre des ténèbres alors que cela existait bel et bien et que ce n’était pas en criant au diable qu’on allait pouvoir continuer d’avancer. De plus, comme on ne pouvait devenir Dieu et décider de la vie et de la mort des humains, pourquoi devrait on soudainement changer d’idéaux vis-à-vis des créatures ? Certes les immortels comme les vampires étaient loin de Dieu mais les créatures comme les lycans ou les métamorphes étaient, la plupart du temps, des humains comme les autres. Bref… Tout cela était encore un peu obscure pour tout le monde y compris pour moi et c’était aussi pour cela que j’en discutais assez souvent avec Elisius. Je désirais en savoir plus sur les siens tout comme je lui répondais à toutes ses questions « théologies ». Certes je ne pouvais pas parler pour toutes les religions comme j’étais protestant mais je pensais que notre vision de Dieu était la même.

En cette soirée j’avais été invité par Alessandro à venir le rejoindre au bar où se trouvait une bonne partie des vampires de la ville. Je ne savais que trop bien qu’il s’attendait à ce que je ne vienne pas. Depuis quelques temps je le voyais assez souvent comme il avait décidé de venir me poser lui aussi pas mal de questions sur ce que j’étais tout en essayant de voir ce que je pensais de l’immortalité. Au fur et a mesure du temps il prenait de la place dans ma vie comme un de ceux qui habitait avec moi au Presbytère avait trouvé le moyen de le laisser entrer et que je ne pouvais faire autrement aujourd’hui que d’accepter sa présence. Cela m’aurait dérangé s’il avait créé des soucis mais il restait, pour l’instant, respectueux de toutes les personnes présentes aussi je ne faisais que garder un œil sur les autres. Moi ? Oui cela passait bien souvent après et j’avas accepté depuis quelques jours maintenant sa présence même jusque dans ma chambre quand il avait décidé de venir me parler. Il me manquait quelques heures de sommeil du coup mais je n’avais jamais refusé de répondre à quoi que ce soit et je ne changerais pas d’avis même en ce qui concernait les vampires. Après je n’allais pas chercher des raisons plus lointaines me doutant très bien que le vampire avait surement d’autres choses à l’esprit mais je n’étais pas vraiment un homme inquiet ou suspicieux.

En attendant, contrairement à ce que pouvait penser le vampire, j’étais bel et bien prêt à venir voir ce qu’était le croquemitaine. Je ne pensais pas en devenir un habitué mais je répondais toujours aux invitations -c’était la moindre de politesse- et j’avais envie de voir à quoi cela ressemblait. De plus cela me permettrait surement d’en apprendre plus aussi je pouvais au moins y passer quelques instants. Je me préparais donc en allant prendre une bonne douche après avoir travaillé toute une journée à la rénovation de l’église et aux confessions de mes paroissiens. Passant ensuite un simple pantalon noir et une chemise blanche, je prie mon éternel mini bus -qui était mon seul moyen de locomotion et qui servait surtout à l’église- pour pouvoir me rendre à l’adresse qu’on m’avait donné. Je ne mis pas longtemps à arriver et j’allais me garer un peu plus loin avant de faire le trajet à pied. J’aimais profiter de la douceur de la nuit. C’était vraiment un moment agréable. Aussi bien le lever du soleil que son coucher et ensuite la nuit permettait de profiter de moments vraiment très doux. Je respirais profondément en restant un court instant à regarder les étoiles dans le ciel et en me souvenant de tout ce que ma mère m’avait appris sur les constellations. Un doux sourire naquit sur mes lèvres et je portais la main à ma croix (une croix huguenote) autour de mon cou avant de revenir à ce que j’étais censé faire aujourd’hui.

Je me présentais donc à l’entrée du bar où on me laissa entrer sans trop de soucis même si, clairement, j’attirais l’attention. Un pasteur (même si ce n’était pas marqué sur moi je dégageais tout de même une belle aura de pureté) n’était pas franchement ce à quoi on s’attendait le plus dans un endroit comme celui la. Surtout un pasteur médium. Je savais très bien que j’attirais l’attention assez facilement mais, comme souvent, d’un calme olympien, je continuais tranquillement mon chemin jusqu’à bar. Les auras étaient presque toutes rouges ou à moitié rouge (avec les marqués) ou changeantes (ce qui m’étonna) et les humains qui étaient là n’étaient pas des plus lumineux non plus mais je m’y attendais. Non je ne désirais pas faire un sermon et je me mis à sourire en entendant d’ailleurs la barmaid me le demandait comme je la connaissais en fait. Je saluais d’un petit signe Juliana que je venais de remarquer avant de demander une bière et de regarder tout ce qui se passait autour de moi. L’ambiance était chaude bien que les vampires ne soient pas les êtres les plus chauds au monde et tout le monde semblait très excité ce qui ne me dérangea pas outre mesure. A vrai dire j’étais plus là pour observer et je savais très bien que je n’étais pas sur mon territoire donc je ne cherchais pas à me faire remarquer.

Buvant une gorgée de ma bière, je ne mis pas longtemps à remarque l’alcôve où se trouvait Alessandro avec Candice. Tiens… Un petit sourire apparut en voyant la jeune humaine toujours autant en pamoison devant le vampire. Déçu ? Pourquoi le serais-je ? Rome ne s’était pas faite en un jour et même si je savais que le vampire vivrait bien plus longtemps que moi je savais aussi que sa passion ne serait certainement pas aussi vivante que mes idéaux aussi je me disais juste qu’il fallait que je continue de la guider. Les plus grandes batailles prenaient du temps et je ne m’avouais jamais vaincu. Je me contentais donc de me déloger du bar pour m’approcher de l’alcôve avant de sentir le regard d’Alessandro sur moi. Je lui adressais un léger sourire avant de m’approcher totalement de la table « Bonjour Alessandro. Bonjour Candice. Comment allez vous ? » Demandais-je avec une simplicité et une douceur déconcertantes. « Je ne vais pas vous déranger, je tenais juste à vous saluer. » Mon regard se posa quelques instants sur Alessandro qui comprendrait très bien le petit sourire que j’avais car je me doutais qu’il ne s’attendait pas du tout à ce que je vienne mais je ne comptais pas mettre mal à l’aise Candice. Et puis le surprendre était particulièrement amusant je trouvais… Ce fut au même instant que je sentis une main sur mon épaule et que je me retrouvais face à mon pote : Kilian « Tiens, salut toi ! Tu vas bien ? »

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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime17/6/2010, 12:54

Il était six heures du matin lorsque Louise Moreau se leva. C’était son horaire habituel, elle mettait tous les jours quarante à quarante-cinq minutes pour se préparer. Il était connu de tous que les français mangeaient moins en moyenne que les américains au petit-déjeuner et Louise n’échappait pas à cette règle. Dans la semaine elle buvait un mélange de Chicorée et de café avec du lait et partait directement au bureau tandis que le week-end elle s’accordait quelques viennoiseries prises avec un café crème dans un petit salon de thé ou dans un café à l’angle de Coven Garden. Après quoi, elle allait se préparer. Elle ne se maquillait jamais beaucoup, un coup de rimel, quelques gouttes de eye-liner au dessus des cils et puis un peu de poudre, peu de rouge sur ses lèvres naturellement teintées et elle était prête. Au contraire, elle portait un soin tout particulier à sa tenue plutôt qu’à sa coiffure, qui était volontairement relâche mais élégante. Tous ses tailleurs portaient une griffe célèbre de Chanel jusqu’à Guy Laroche, privilégiant jupe et robes, il était plutôt rare de la voir en pantalon à une autre période de l’année que l’hiver. Aujourd’hui, elle s’autorisa un tailleur couleur parme comprenant une ravissante jupe qui partait de sa taille pour s’arrêter à mi-hauteur de ses cuisses. En se regardant dans la glace ce jour-ci, Louise se dit qu’elle pourrait peut être bien pour une fois laisser ses jambes nues.
Fin prête à sept heures tapantes, elle sortait récupérer sa voiture garée devant son immeuble. Le temps ce jour-ci était grisonnant et la pluie ne tarderait sans doute pas à apparaître dans le courant de la journée.

Ce ne fut pas une journée facile, le travail ne manquait et on aurait dit que les plus pénibles clients de son carnet d’adresse s’étaient arrangés pour obtenir un rendez-vous avec elle aujourd’hui. Des divorces, des affaires de malversations et de détournement de fonds se succédaient et ne semblait finir. Sur les nerfs, Louise écoutait poliment comme à son habitude les divagations des clients hystériques devant un mari frivole ou des employés éternellement mécontents. Ensuite, elle prenait la parole mais seulement si elle était sûre qu’ils avaient bel et bien fini leur tirade, c’est pourquoi avant même de songer à ouvrir la bouche elle laissait un moment de suspension où elle fixait calmement son interlocuteur. Puis, une fois sûre que ce dernier avait fini, elle entamait sa phrase par « Ce que nous pouvons faire c’est…. »
D’une voix sereine et maîtrisée, elle exposait alors une solution raisonnable ou conseillait au dit client de calmer ses ardeurs pour ne point avoir à en pâtir lors de son procès. Au déjeuner, elle devait rencontrer un très important et potentiel client qui s’était déplacé de Seattle pour Shreveport tout ça sur les conseils de Leopold Moreau, un de ses collaborateurs et accessoirement père de Louise. Le rendez-vous était prévu dans le plus chic et cher restaurant de la ville. A priori, son client avait dû croire que l’avocate arriverait en avance, car quand elle se présenta aux réservations le serveur l’informa que son client attendait déjà depuis quinze minutes, or lorsque l’on connaissait Louise on savait pertinemment qu’elle n’était jamais en retard ni en avance lorsqu’une heure fixe était convenue. Ainsi se présenta-t-elle à l’heure indiquée. Le repas ne fut guère copieux comme c’est souvent le cas dans les restaurants de renoms et le client de Louise s’avéra plus impressionné par la française qu’elle-même par lui. Etait-ce sans doute le fait qu’elle l’avait laissé parler pendant toute la première partie du repas sans l’interrompre ou sans acquiescer de quelque façon que ce soit mais juste en le fixant avec un regard presque méprisant ou du moins très froid. Comme à son habitude, elle lui exposa tout d’abord son avis sur sa situation et elle lui expliqua après le motif de son refus. C’était une autre stratégie encore que le refus catégorique à une affaire intéressante du point de vue financier et professionnel, en vérité, ça permettait surtout à Louise de jauger son influence et son pouvoir. Et elle pouvait se délecter de voir ses clients ramper à ses pieds pour être défendus. Etait-ce tant son influence que celle de son père qui tendait à faire croire que c’était un très bon avocat ? On pourrait se poser la question. Louise tenait ce pouvoir de son père après tout et si les gros bonnets se tournaient vers elle alors qu’elle était repliée sur une petite ville de Louisiane c’est bien qu’il y était pour quelque chose. Elle ne lui en voulait pas pour ça, au contraire, elle savait qu’elle lui rendait un service et vice-versa ; c’est d’ailleurs pourquoi ils n’évoquaient jamais entre eux cet échange professionnel qui arrangeait parfois bien les affaires de Leopold Moreau.
Le refus fut servi en même temps que le dessert, elle donna ensuite sa carte à celui qu’elle savait déjà son futur client, le remercia et pris congé de lui. De retour, au bureau, une montagne de paperasse l’attendait. Elle s’en acquitta toute l’après-midi non en être entrecoupée de coups de fil. La journée finie, elle regagna le parking et sa Lexus noire.

Toute la journée son esprit avait été tournée vers une chose et une seule : ce moment précis où elle quittait son cabinet et où elle cherchait un endroit où souffler un peu. Elle regarda l’heure : 21h30. Elle avait tardé au bureau mais il était urgent qu’elle s’occupe de ces papiers pour être tranquille. Elle tourna dans la ville avec sa voiture. Elle sentait leurs odeurs ou plutôt les reconnaissait tous. Les humains ordinaires avec une aura si régulière et presque géométriques, un odeur commune, l’odeur de l’habitude et de l’emprise du temps, de la normalité. Les marqués avec cette espèce de semi aura presque imperceptible, dont se dégageait une odeur commune à tous, une vague odeur de sang propre, de servilité, quelque chose comme les meubles anciens. Il y avait aussi des gens qu’on lui avait dit semblables à elle, avec une grande force autour d’eux, une odeur descriptible que par un seul mot : blanche, une odeur non pas de pureté mais de neutralité profonde. Les ombres de ces bêtes qui revêtent tout le long du mois un vêtement d’humanité mais quand vient la clarté pleine de la lune déchirent leur apparat pour dévoiler la vérité, une odeur animal, naturelle semblable au chanvre. Et il y avait ceux dont tout le monde parlait, arrogants, prétentieux et inconscients : les vampires, eux avaient l’odeur profonde du sang frais, l’odeur du vieux papier, celle de l’hiver et de la dureté d’une pierre tombale. Cette odeur, Louise ne niait pas qu’elle l’attirait et qu’elle l’excitait, bien au-delà de la méfiance qu’elle avait à l’égard de cette race là.
Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarquée qu’elle s’était arrêtée devant un lieu du District : Le Croquemitaine, bar presque exclusivement fréquentés par des vampires et leurs vassaux en quête de sang neuf, il était devenu de convenance populaire et branchée de se faire mordre par un vampire ou de boire du sang ce que trouvait Louise parfaitement ridicule. Leurs odeurs mêlées mettaient tous ses sens en alerte permanente dès qu’elle quitta sa voiture. Ça faisait longtemps qu’elle voulait aller dans ce bar branché sans finalement jamais franchir le pas. Son instinct lui dicta cependant cette fois de succomber à la tentation et de venir se frotter au plus près de sa fascination.

Sa démarche insolente et hautaine ne passa pas inaperçu lorsqu’elle entra au bar, mais toute son attention était portée sur ses sens qui se régalaient dans cette masse compacte d’individus et créatures si différentes les unes des autres Le mélange des odeurs formait une couche impressionnante et les détacher les unes des autres était un travail auquel s’attable de suite la française. Quelqu’un la bouscula alors qu’elle se dirigeait vers le bar pour commander quelque chose à boire. Elle se retourna immédiatement et croisa le regard d’un jeune homme aux yeux fulgurants, l’expression de profonde froideur et de frustration glissa lorsqu’elle se heurta à une odeur peu commune : celle de l’argile, de la terre et de la pluie. Ses yeux s’adoucirent tandis que disparaissait l’homme dans la foule. D’autant qu’elle puisse s’en rappeler, c’était l’odeur des nécromanciens mais la particularité de celui-ci c’était la nette note de sang qui s’en dégageait, cet odeur métallique dont on arrive presque à sentir le goût sur la langue ornait l’âme de cet étranger. Accoudée au bar, elle commanda une boisson sans alcool et chercha son regard dans la masse compact de vampires et autres marqués dont se composait la clientèle.

Ses yeux furtivement se retournèrent vers un alcôve où se tenaient un vampire et sa suivante apparemment, une jeune femme et près d’eux une connaissance à elle : le pasteur Damian Reyes. Que pouvait-il bien faire dans un lieu comme celui-ci ? Elle n’eut pas à attendre longtemps avant de retrouver la trace de l’inconnu qui l’avait bousculé : en effet ce dernier semblait être familier au pasteur et la française sauta sur l’occasion pour aller saluer l’homme de foi.

- Pasteur Reyes, c’est étrange de vous ici à une heure pareille. Comment vous portez-vous ? introduisit Louise.

Ses yeux se tournèrent ensuite sur l’homme à l’étrange odeur avant de se reposer sur ceux du Pasteur auquel elle offrit un léger sourire bienveillant.
Elle avait remarqué une ressemblance entre leurs deux auras, leurs deux odeurs, celle du sang.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime17/6/2010, 14:08

Cette journée avait été semblable à toutes les autres. J’avais pris mon service ce matin, m’occupant des clients venant prendre leur petit déjeuner, puis leur déjeuner. Le dîner ne serait pas pour moi. Ce matin-là, j’avais croisé Lancelot. C’était toujours un plaisir de le voir se goinfrer de pâtisserie. Il m’avait toujours tourné autour, moi, sa proie, celle qu’il voulait, qu’il désirait ardemment… et qui se refusait toujours à lui. Non pas parce que je ne voulais pas de lui, bien au contraire ! Mais tout simplement parce que j’aimais le faire languir, le faire patienter… N’était-ce pas encore meilleur après une longue attente ? Après s’être morfondu sur soi-même, avoir tout fait, tout tenté pour avoir l’objet désiré ? Oh si… Ce n’était encore meilleur. Et ce ne le serait pas que pour lui car entre nous, la tension sexuelle était palpable. Comme d’habitude, j’avais repoussé ses avances comme une jeune blonde timorée. J’étais serveuse, je ne pouvais me permettre de lui sauter dessus sur le bar, devant tous les clients… D’autant plus que, pour certains, j’étais une gourmandise qui éclairait leur journée. Quand j’étais dans un bon jour, évidemment. Lancelot parti à l’hôpital pour son boulot, c’était ce policier triste qui était arrivé. La première fois que je l’avais vu, je m’étais mis dans la tête de le séduire. Mais à la vue de son regard si nostalgique et perdu dans des souvenirs douloureux, je n’avais pas pu lui sortir le grand jeu. Alors je me contentais de lui servir son petit déjeuner, avec un beau sourire et de lui faire un peu la conversation. Bien que ce soit à sens unique la plupart du temps… C’est bien une des rares fois où je me comporte ainsi avec un homme que je trouve un tant soit peu attirant.

Bref, ma journée avait été des plus banales. Rien de bien particulier. Ce n’était même pas la pleine lune cette semaine, il n’y avait pas de chasse prévue, que ce soit avec la meute ou en solitaire. Non, rien du tout. La vie était parfois bien morose, je vous le dis moi ! J’avais donc décidé, vers midi, que, ce soir, je rendrais une petite visite à Joy, au Croquemitaine. Que ce soit pour la voir ou pas, peu importait. Là, au moins, je n’avais pas besoin de me cacher. Je pouvais agir comme bon me semblait, sans que ce soit trop répréhensible. Au pire, on me prendrait pour un vampire. Enfin, c’était pour un oeil des plus aveugle… Grâce ma grâce était bien plus féline que celle de n’importe quel vampire. Après tout, même s’ils marchent, parlent, s’agitent dans tous les sens, ils ne restent que de la viande morte ambulante. Moi, j’étais chaude et bien vivante.

En rentrant chez moi, je m’étais débarrassée prestement de mes vêtements de la journée. Je déambulais, nue, chez moi. Si un voisin m’avait surprise ainsi, ça ne l’aurait pas choqué. Après tout, nous sommes tous métamorphes dans le coin. Après une chasse, on se réveillait tous pêle-mêle à l’endroit où nous avions choisi de nous assoupir. Sans que ça n’ai aucune connotation sexuelle… Oh, il y avait bien un loup qui tournait autour d’une louve… mais généralement, malgré mes frasques humaines, on me laissait tranquille après cette petite partie de plaisir. J’étais sûrement l’une des plus sauvages, des plus redoutables à ce jeu de carnage. Alors les petits loups évitaient la magnifique tigresse que j’étais chaque mois. Je me dirigeai donc vers la salle de bain, pour me laver de toute la sueur de cette journée de travail. Me glissant sous le jet d’eau brûlante avec un soupir d’aise, je mis un moment avant de me savonner. Il n’y avait pas qu’à cause de la fatigue que l’on s’endormait tous les uns sur les autres après une chasse. On avait besoin de la chaleur, de la présence des autres. Elles nous rassuraient, nous protégeaient et nous faisaient aller mieux lorsque nous n’étions pas en forme. Oui, malgré mon grand côté solitaire, la vie en meute avait quelque chose de terriblement agréable… Surtout quand je me réveillais avec les cheveux de Lancelot qui me chatouillaient la joue. Mais, ça, c’était une autre histoire.

J’étais arrivée au Croquemitaine assez tôt dans la soirée. On était samedi soir, il y aurait un monde fou à 21 heures tout juste passées. Et je voulais être sûre de pouvoir entrer, même si, la plupart du temps, Joy s’assurait auprès du videur que je pourrais fouler de mes talons hauts le sol du commerce de vampires. On aurait pu nous qualifier de folles, toutes les deux. Elle, humaine, barmaid pour vampires. Moi, métamorphe, aussi habile que l’un de ces morts-vivants, dans ce lieu peuplé de mordus. Mon arrivée se faisait toujours remarquée. J’étais toujours habillée avec soin. Ce soir, par exemple, j’étais perchée sur des escarpins noirs laqués et vêtue uniquement d’une petite robe de la même couleur bien que la lumière y fasse naître des reflets qui, pour un connaisseur, rappelleraient ma nature de grand félin. J’avais vaguement attaché mes cheveux, de sorte qu’ils retombent en cascade bouclée sur mes épaules, me chatouillant la peau à chacun de mes pas. Je m’étais légèrement maquillée. Mon fard à paupière faisait paraître mes yeux plus bleus qu’ils ne l’étaient en réalité et une touche de rouge liquide rendait mes lèvres plus désirables encore qu’à l’accoutumée. Quelques hommes, et même des femmes, se retournèrent sur mon passage alors que je me dirigeai vers le bar pour m’y installer.

J’avais déjà pu quelques cocktails finement alcoolisés lorsqu’une tête connue m’apparut. Le Pasteur Damian. C’était étrange de le voir ici. Mon regard se fit interrogateur alors qu’il me saluait d’un signe. J’y répondis du bout des doigts, m’assurant qu’on ne m’ait pas vue. Une libertine qui salue un pasteur, ça refroidissait la plupart des hommes. Il se commanda une bière et je le vis s’éloigner. Je le suivais du regard, m’égarant parfois sur des apollons, touillant ma boisson pour en mélanger les couleurs. J’eus à peine le temps de le voir aborder Alessandro et sa blondinette que je me faisais abordée par un jouvenceau. Avec un sourire à le faire suer dans un endroit pas très catholique, je me demandais comment le Pasteru connaissait Aless et cette ingénue qui m’avait surprise dans le lac. On ne pouvait pas vraiment dire que je m’entendais avec ces deux là. Je me méfiais de la blondinette, la guettant pour m’assurer qu’elle ne dévoilerait pas ma nature… et Aless… Et bien c’était un peu plus compliqué… On ne se détestait avec tant d’ardeurs que pour nous aimer encore plus fort. Enfin, si on entend “baiser” pour “aimer, évidemment. J’oubliais ce petit groupe pour me concentrer sur le Dom Juan. Il m’avait l’air bien jeune, comme s’il avait parié avec ses potes qu’il pourrait m’arracher un baiser, voire plus. Je continuais de lui sourire d’un air carnassier. Je ne faisais même pas attention à ce qu’il me disait. Quand j’en eus marre de l’entendre blablater, je cherchai discrètement ses amis pour les trouver un peu plus loin. L’air de rien, je laissais glisser mon regard sur le reste de la pièce, avant de poser ma main sur le torse que si peu musclé de mon jeune mignon. Je fis mine de tâter ses pectoraux avant de jouer avec une mèche de ses cheveux coupés à la Jonas Brothers et de me pencher vers lui. Je lui offris un baiser. Il était à la fois chaste et torride. Lorsqu’il se retourna, alors que je faisais mine d’être sous le choc d’un tel Apollon, pour exprimer sa victoire, je lui assénai une claque sur les fesses avant de prendre mon verre et de m’éloigner.

Il avait eu ce qu’il voulait, je pouvais aller me promener un peu. Je retrouvai le groupe composé du Pasteur, d’Alessandro, Candice… et de deux autres personnes. Alors que je me faufilais, plus silencieuse qu’une ombre, derrière mon Pasteur préféré, je reconnus l’une d’entre elles. Ça avait été l’un de mes coups d’un soir. Kilian. Par contre, l’autre Blondie, je ne la connaissais pas. Appuyée sur une de mes jambes, les hanches légèrement déportées sur le côté, mon coude plié, ma main tenant mon cocktail, j’affichai un sourire ravi. On ne fit attention à moi que lorsque je pris enfin la parole.

    Je suis d’accord avec Blondie, c’est étrange de vous voir ici, Pasteur Damian.


Mon regard se porta sur ce brun ténébreux. Oh oui, ça avait été une nuit fabuleuse. J’évitais prudemment du regard la tablée du vampire et de son amourette pour me concentrer sur les trois autres. J’adressai un clin d’oeil à Kilian et un sourire gentil au Pasteur. Pour Blondie, elle eut juste droit à un regard appuyé.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime17/6/2010, 15:24

Des soirées comme elles-ci, Kilian pensait en avoir vécu des millions d’autres. C’est sans doute ce genre d’erreur fortuite qui fait de la vie un fleuve plus ou moins long mais toujours aussi surprenant. Naviguant sur une brise légère depuis quelques années, il n’en avait pas toujours été ainsi. Kilian avait eu une vie relativement agitée depuis sa naissance, et – très loin de s’en plaindre – il ne supportait plus de vivre dans un train-train quotidien et dans une routine écoeurante. À l’inverse, il adorait observer les autres couples se donner la main en parlant de ce qu’ils allaient bien pouvoir manger ce soir. Et c’était aussi ce genre de réflexion ô combien stupide qui permettait à d’autres des blagues de mauvais goût. Perdu dans ses pensées, le dandy était accoudé à une table un peu en retrait au fond de la pièce où se déroulait une soirée en l’honneur de l’anniversaire d’un ami. 348 ans, ça se fête !! Wouhouuu ! Mais quand on est immortel, on ne voit pas trop trop l’interêt d’aller emmerder les autres avec sa vie à rallonge. Ça devient surtout une raison de recevoir des cadeaux. Bah… Qu’importe, lui ne fêtait plus ses anniversaires depuis longtemps. En fait, il considérait qu’en temps normal, il devrait être mort depuis bien 40 ans. Son cœur était une créature faible pas faite pour durer. Mais Neela avait changé la donne, en faisant de lui son marqué, elle l’avait rendu plus fort que n’importe quel simple être humain. Évidemment, ça n’avait rien arrangé au reste. Parfois, il se demandait si mourir n’aurait pas été mieux que tout ça. Toute cette souffrance liée à la perte d’être cher. Plus les années passaient, plus il comprenait combien le monde était voué à la destruction mais aussi combien cela pouvait être dommage en vue de la magie présente partout. Lui qui avait fondé beaucoup d’espoirs sur trop de monde. Encore une fois, aujourd’hui, rien de tout cela n’avait encore de réelle importance. L’index noyé dans son verre de bière devenu tiède, il fut extrait avec violence de son introspection en se recevant un bidon de « Cuvée des Trolls » sur la tête. Bon, un bidon, n’exagérons rien. Mais quand on est en dessous, on a cette impression. En fait, il s’agissait d’une chope bien plein qu’une connaissance avait trouvé drôle de lui foutre sur la gueule en riant. Secouant la tête dans tous les sens, Kilian s’était brusquement levé en essayant d’essuyer du mieux qu’il pouvait son tee shirt. Bah, aucune importance, il n’était pas là pour draguer de toute manière. Relevant son visage trempé vers son interlocuteur, il lui lança un regard déchiré entre l’amusement et la « blase attitude » dont il savait aussi bien faire preuve. Putain… Y’en a qu’on de cet humour mon vieux, ça fait peur. Et pour ne rien arranger, l’autre continua de rire… Son crochet de droit le démangeant sévèrement, le dandy préféra faire abstraction et bougea vers la porte de sortie, croisant son pote dont c’était l’anniversaire, et déposant sa main sur son épaule, lui faisant signe qu’il s’en allait.

« Déjà ?? mais il est à peine 21 heures ! » Rétorqua l’autre marqué en affichant une mimique de deception.

« Désolé mec, mais faut que j’me change. Mais joyeux 348ème anniversaire, c’est… ça se fête c’est clair. »

Il partit avec un sourire ironique sur les lèvres… Visiblement fatigué de devoir se remémorer chaque fois quel âge ont ses plus proches connaissances. C’était tout de même plus simple quand on s’arrêtait grand maximum a 120… Aujourd’hui ça peut aller jusqu’à 3000 ans, l’horreur quoi. Surtout que Kilian était un genre de fainéant concernant ce genre de puérilités. Parfois, il ne se souvenait plus de son propre âge, alors merde hein. Quelle importance puisqu’il ne prenait pas une ride ? Aujourd’hui une demoiselle de 450 ans ne sera plus offensée lorsqu’on lui rappellera son âge, alors qu’il y avait encore 20 ans, c’était hors de question et surtout très mal perçu. Passant définitivement la porte, le jeune néromantien avait les yeux rougis par la fumée. Il cligna plusieurs fois des paupières mais rien n’y faisait, c’était presque douloureux. Il leva son bras en l’air et un Taxi prit place juste en face de lui.

« Au vieux théâtre de Stoner Hill » Dicta-t-il au chauffeur sans attendre la moindre réponse de sa part.

À peine 20 minutes plus tard, le voilà de nouveau dans sa piaule. Rien n’avait bougé. Ni son lit, et ni le bordel monstre qui l’entourait. Kilian n’était pas réputé pour être très efficace niveau rangement, mais tout de même, ça commençait à devenir indécent et odorant. Il prit le temps d’enfiler une chemise neutre et de se passer la tête sous l’eau pour en retirer les restes de boisson, puis se rendit jusqu’à la cuisine, buguant sur le seuil de la porte. Il ignorait ce qu’Alejandra avait fait, mais c’était à la limite du flippant.

« Putain, mais elle a fait sauter une bombe atomique ou quoi ? » S’exclama le beau brun en refermant la porte devant lui.

Il ne l’avait pas entendu, elle ne devait pas être dans le coin. Peut-être avait-elle prévue de dormir chez son petit copain. En tout cas, sympa pour le coup de la vaisselle ! C’est mort, il n’allait pas nettoyer tout ça. Il préférait encore devoir se farcir les 40 kilos de lessive plutôt que Tchernobyl en miniature et alimentaire. Soupirant d’exaspération, il quitta le vieux théâtre et monta sur sa moto pour se rendre au Bar le plus proche… Autrement dit, le Croquemitaine. Ce n’était pas toujours très prudent pour lui de s’y rendre et pour cause, il était un marqué ET un necromantien. C’était mal perçu par les necromantien d’être marqué, et par forcément bien vu par les vampires d’être un réanimateur. Mais dans le fond – et il le savait parfaitement bien – il intriguait plus qu’il n’effrayait. C’était jouissif de se sentir observer voire même humé par n’importe qui. Quoi qu’à force de côtoyer ce bar, il commençait à être considéré comme un « habitué » du service et par y avoir trouvé sa place. D’ailleurs, l’accueil que lui réservèrent deux autres habitués du Bar le prouva.

« Hey Kilian, tu viens boire avec nous ? »

Non. Pas maintenant. Il n’avait pas envie de se saouler tout de suite. Il refusa d’un léger sourire et d’un mouvement de tête avant de se diriger de sa démarche fluide et souple jusqu’au meilleur point panoramique.Entre-temps, il bouscula une jeune femme qu’il n’avait même pas aperçue. Sur le coup,il baissa les yeux et la transperça d’un regard sans faille… Elle en fit de même, lui rendant du même coup son impétuosité. Une blonde… Qu’il ne connaissait pas. À vrai dire, il ne l’avait même jamais vue par ici. Mais il n’avait pas le temps de s’attarder sur elle, laissant glisser son regard assassin sur sa personne, comprenant bien qu’elle l’avait percé à jour. C’était certain, cette fille savait qui il était… Elle avait perçu son aura de necromantien…Mais pas seulement… Il était difficile de ne pas remarquer cette odeur âcre comme une pièce de monnaie que l’on place sur sa langue. Une odeur de sang. L’odeur d’un marqué. Il la dépassa néanmoins, progressant jusqu’à ce que son attention soit attirée par une silhouette qu’il reconnut immédiatement. Ses lèvres s’entrouvrir, laissant apparaître un sourire qui n’en était peut-être pas un.Difficile à dire. Qu’importe… Damian semblait déjà s’être fait aborder par quelqu’un d’autre. Mais qu’est-ce qu’il fichait là ?? Oh… Mais il ne reconnu pas seulement Damian… Son regard s’illumina lorsqu’il croisa celui d’Alessandro. Maintenant à seulement quelques centimètres d’eux, il déposa sa main sur l’épaule du pasteur, déterminé à garder un œil sur lui.

« Tiens, salut toi ! Tu vas bien ? »

Kilian lui envoya une mimique d’une limpidité invraisemblable. Quelque chose de rassurant, un regard protecteur. Pas besoin de réponse ou plutôt, il venait de l’avoir. Kilian ne parlait jamais beaucoup,et Damian le savait pertinemment. Ils échangèrent tout de même une bonne accolade et Kilian se hissa jusqu’au vampire à sa gauche.

« Alessandro, toi ici… Ouais, normal quoi. » Lui souffla-t-il à l’oreille avant d’exprimer un léger rire, faisant déguerpir toute hostilité de ses paroles.

Il salut d’un regard Candice, sans réussir à vraiment se détacher de cette sangsue. La plus sensuelle qu’il n’ait jamais rencontré, sans nul doute. Et pour cause, ce mec osait tout, attirant ainsi toute l’attention du nécromantien. Pour lui, Kilian avait réveillé un vampire, une chose que bien peu de réanimateurs auraient accepter sans une bonne somme d’argent en échange. Mais Le jeune Turner avait quelque chose de complètement déraisonné dans sa tête. Un côté gamin qui l’avait poussé à entrer dans ce jeu dangereux. Alessandro pouvait se venter d’être le seul homme réussissant à le troubler… Sans parler des clients immondes qu’il lui envoie à la Reanimator Inc. pour le « remercier » et de ses tentatives de rentre-dedans comme pour pousser notre marqué à boire de son sang. Jusqu’à maintenant, Kilian n’avait pas cédé, demeurant fidèle aux crocs de Neelah…

« Pasteur Reyes, c’est étrange de vous ici à une heure pareille. Comment vous portez-vous ? »

Cette voix renvoya le dandy en arrière. Il n’eut qu’à tourner légèrement son visage vers la droite pour tomber nez à nez avec la jolie blonde de tout à l’heure. Silencieux, il l’observa s’adresser à Damian, un sourire en coin dessiné sur ses lèvres pâles. Elle avait une longueur d'avance sur lui, puisqu'il ignorait tout d'elle... Pourtant, elle ne sembla pas vouloir le saluer. il n'en fit rien mais sentit une nouvelle fois son regard juge sur lui. Un regard lourd qui ne lui déplaisait pourtant pas tant que ça. Puis il vit arriver une autre petite blonde, mais qu’il connaissait mieux cette fois… Et pour cause, ils avaient été amants.

« Je suis d’accord avec Blondie, c’est étrange de vous voir ici, Pasteur Damian. »

Juliana Baker. Tigresse dans la vraie vie d’accord… Mais je vous épargne les détails une fois au lit. Cette nuit avait été mémorable, disons-le. Si bien qu’il lui rendit ce petit clin d’œil discret. Bref. Ça en faisait du monde autours d’un seul et même homme. Il allait étouffer le pauvre ! Si bien que le réanimateur s’approcha du bar, s’imposant dans le groupe et se tournant vers Damian. Cela ne servirait à rien de murmurer quoi que ce soit à son oreille… Les vampires entendent bien… Et puis, si quelqu’un à quelque chose à cacher ici, qu’il s’en aille.

« T’as des tickets Darling. J'te paye un verre? »

C’est vrai que cet empoté ne comprend jamais quand on lui envoie quelques sous-entendu. Bien que là, c’était franchement à prendre de façon ironique. Ce n’était pas au Croquemitaine que l’on avait le plus de chance de séduire, croyez-le…
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime17/6/2010, 15:57

    Lorsque Kaileigh ouvrit enfin les yeux, son premier réflexe fut de passer ses mains sur son visage, pour en retirer les quelques bouts de terre sèches qui lui obstruaient la vue. Elle se tira difficilement hors du cercueil qui avait abrité sa nuit, et poussa la trappe qui débouchait sur le rez de chaussée du manoir qu'elle partageait, entre autres, avec Neelah, sa sire et mère depuis l'étreinte. Un rapide tour des lieux lui apprit qu'elle était seule. Rien de bien nouveau, il était rare qu'elle ait de la compagnie à son réveil. Bien que la jolie blonde froide comme la pierre possédait la capacité de s 'exposer aux rayons du soleil, sa précédente soirée de travail au Croquemitaine l'avait contrainte à se reposer. A travers la fenêtre, Kaileigh aperçut au loin le coucher de soleil, qui lui indiquait qu'elle n'avait pas tellement de temps devant elle pour se préparer. Et par se préparer, j'entends par là enfiler une tenue suffisamment provocante pour donner envie à tous les vampires du bar où elle travaillait, de lui arracher sauvagement ses vêtements, et passer à des activités fort peu catholiques. Bien qu'un marqué aurait pu faire son entrée dans les minutes à venir, et nourrir de son cou la demoiselle, celle ci décréta en son fort intérieur qu'elle n'avait pas faim. Et que, quoi qu'il en soit, elle n'avait de toute manière, pas assez de temps devant elle pour cela.

    Parfaitement réveillée après quelques minutes à déambuler dans la maison, la vampirette se rendit devant son dressing - imposant et toujours parfaitement en ordre. Des yeux, elle parcourut la totalité de ses vêtements, et opta finalement pour une tenue qu'elle adorait. Un corsage pourpre, d'une telle ancienneté qu'elle aurait été bien incapable de se rappeler combien d'années il avait fait face à l'adversité. Une jupe, noire d'ébène, entièrement faite d'une dentelle à la finesse incomparable. Longue de dos, mais si courte devant que ses jambes n'avaient plus d'autres alternatives que d'exhiber aux yeux lubriques leur longueur et leur finesse. Une paire de talons hauts en cuir, ornés de lacets, acquise récemment dans une échoppe griffée dont elle avait parfaitement oublier le nom. Kaileigh Theodora avait toujours raffolé des jolies choses, mais son admiration, elle l'avouait sans mal, n'allait pas tant aux nouveaux créateurs qu'aux anciens couturiers, dont le travail impeccable l'avait toujours laissé coite. D'une boite en fer forgée, la blondinette sortit un assortiment de colliers et bracelets, puis attrapa un ensemble de lingerie dans le tiroir dédié à cet effet, puis alla prendre une douche pour débarrasser sa longue crinière blonde platine et sa peau opaline des impuretés de la nuit.

    Après de longs instants sous l'eau, l'horloge lui indiqua qu'elle avait pris du retard. Prestement, Kaileigh passa sa tenue, serra son corsage avec une habileté que beaucoup de femmes lui auraient envié, maquilla ses yeux de khôl noir, et orna ses lèvres d'un rouge vif. Et se rendit au bar.

    Une fois sur les lieux, le sourire de la demoiselle s'éclaira. Comme elle aimait travailler à cet endroit. Sans doute était-ce la chose qui lui avait le plus apporté dans sa vie. Et pourtant, après presque 500 ans d'existence, Kaileigh en avait fait, des choses. La jeune femme salua tous ses collègues de travail, et jeta un oeil à l'assemblée. En effet, son arrivée, peu après l'ouverture des lieux, avait entrainé que les premiers clients étaient déja sur place. La soirée allait être longue et mouvementée, elle le savait d'avance. Jusqu'à 21h15, Kaileigh servit des clients. Ce soir, elles étaient deux barmaid au comptoir. Ce qui voulait dire que Joy assumerait une bonne partie du service, pendant que la blonde pétillante se complairait à danser sur le bar, prendre des pauses quand bon lui semblerait... le tout en envoûtant l'humaine de temps à autre pour que cette dernière fasse toutes les idioties embarrassantes possibles. C'était bête, méchant et gratuit. Mais qu'est ce qu'elle aimait ça. Joignant le geste à la pensée, la 'jeune' barmaid se hissa sur le bar, et commença à se déhancher gracilement au rythme de la musique, aussi effrénés puissaient être les morceaux qui résonnaient. Sans pour autant être en permanence aux aguets. Les coups partaient vite une fois les clients éméchés, et il fallait des personnes réactives pour calmer le jeu, le temps que la sécurité se charge de mettre un terme à la dispute. Et tandis que Kaileigh trémoussait ses hanches, une chose la frappa.

    Ce soir, il y avait bien entendu les habitués, qui la saluaient chacun à leur manière... mais il y avait également beaucoup de visages qui lui étaient inconnus. Et, chose surprenante, elle était intimement convaincue que beaucoup de ces nouveaux arrivants n'étaient absolument pas des vampires. Il lui sembla même distinguer la lycanthrope amie de Joy, la barmaid martyrisée. Et des humains également. Ses crocs ne purent s'empêcher de faire leur apparition, et elle sentit ses yeux s'injecter de sang. Ce n'était vraiment pas une bonne chose pour elle. Il était environ 22h. Et il fallait qu'elle se maitrise si elle voulait éviter que tout cela ne finisse dans le sang. La demoiselle s'octroya donc le droit de prendre quelques instants de repos. Après avoir sauté du bar au sol, Kaileigh remplit deux verres d'un cocktail dont elle avait le secret, et se rendit près de l'alcôve, où elle avait repéré un visage familier. Alessandro. Barman de remplacement certains soirs, et proche de Camille, sa meilleure amie, ils avaient eu l'occasion de se croiser à de nombreuses reprises. Mais il ne lui semblait pas connaître les gens qui s'affairaient autour de lui... Et aucun ne lui semblait être vampire. Hors de question pour elle de laisser l'un de ses confrères se faire vampiriser - et c'était bien le mot - par une bande d'humains. Rapidement alors, la demoiselle se fraya un chemin dans la masse, et offrit l'un des deux verres qu'elle avait en main à ce dernier.

    "Besoin d'un petit remontant?"

    lui lanca-t-elle d'un sourire empreint de malice et de moquerie. L'arrogante vampire dévisagea ensuite de haut en bas tous ceux qui se trouvaient alentour, et fusilla littéralement du regard la métamorphe qui lui faisait front. Ce qu'elle pouvait avoir horreur de cette race indigne. Ils la répugnaient tous plus les uns que les autres. Mais le fait que l'un d'entre eux aient l'audace de s'aventurer régulièrement sur le terrain ennemi l'agaçait encore plus. Un jour, elle se vengerait. Mais tout vient à point à qui sait attendre, et sagement, Kaileigh se contentait chaque fois de rester faussement impassible à cette présence détestable, ne laissant que son regard la trahir. Le visage de Killian lui semblait familier, probablement l'un de ces marqués qui erraient ici tous les soirs. Les autres figures lui étaient inconnues. Ou ne l'avaient pas assez marquée pour qu'elle en ait un quelconque souvenir. Elle abandonna donc ce petit repérage pour reconcentrer son attention sur Alessandro.

    "Et alors, tu ne me présentes pas à tes amis?"

    Elle se fichait, évidemment, bien éperdument de qui étaient ces gens, mais il lui semblait important de savoir ce qu'un regroupement aussi visible de non vampires pouvait bien faire ici. Son regard resta néanmoins fixé dans la foule, pour tenter de repérer Camille, qu'elle attendait avec une impatience grandissante. En effet, les deux vampires ne s'étant pas vues depuis quelques temps déjà, elles auraient probablement des dizaines de choses à se raconter. Des choses certainement plus intéressantes qu'un sac à puces et une tripotée d'humains en tout cas, Kail' en était convaincue.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime17/6/2010, 17:00

    Les rayons de soleil étaient venu se perdre sur un bout du lit, malgré les rideaux qui auraient du les empêcher de venir réchauffer mes draps avec cette chaleur ennivrante, qui pouvait mettre fatale. Doucement je me glissais sous le drap qui recouvrait ma peau complètement nue, mon souffle était encore haletant à cause de ce mauvais rêve qui était venu me hanter durant cette triste nuit. Mon corps était transpirant et mes cheveux semblaient humide, je n'aimais pas vraiment cette odeur sur moi alors je décida de me redresser et de sortir de mes draps. J'étais à présent debout et le contact de mes pieds nue sur le sol glacial m'arracha un frisson tandis que je me diriger vers la salle de bain où j'allais pouvoir me rafraichir les idées. J'entrais bien vite dans la baignoire et fit couler l'eau froide sur mon corps, poussant un long soupire. L'un des meilleurs moments de ma journée était certainement celui-ci ! Près d'une demi-heure s'écoula lorsque je sortie finalement de la salle de bain, une serviette blanche recouvrant mon corps, mes cheveux étaient encore complètement mouillé et le sol le serait sans doute très vite également. Aujourd'hui allait-être une journée bien ennuyante.. Je n'avais rien de prévu et je n'avais pas vraiment envie de prévoir quelque chose, alors ma journée allait se passer ici - chez moi. J'étais restée envelopper dans ma serviette de bain durant toute la journée et mes cheveux avaient eu le temps de sécher. Il devait-être dix-huit heure lorsque je décida de m'activer et de m'habiller correctement pour pouvoir sortir un peu avant que mon service ne commence au Croquemitaine. A vrai-dire, j'avais une faim de loup ou plutôt de vampire, un vampire assoiffé de sang. Je m'étais habillée délicieusement, j'étais même à croqué mais ce soir c'était moi qui allait croquer quelqu'un. Jamais le contraire, ou du moins plus depuis 389 ans.


    Je quitta mon appartement qui était situé dans le District non loin du bar dans lequel j'étais serveuse et qui avait aujourd'hui une grande réputation. J'avais pu entendre qu'aujourd'hui était une très grande soirée et que beaucoup de personnes se rendraient au Croquemitaine. J'allais avoir du monde à servir et ne me plaisais pas vraiment, mais c'était un boulot qui m'amusait parfois et il y avait souvent de l'ambiance peut-être que cette soirée allait s'annoncé divertissante. En tout cas je l'espérais mais pour l'heure, je devais trouver une personne à me mettre sous la dent. Je déambulais dans les ruelles, les mains dans les poches de mon beau manteau qui recouvrait mes douces épaules. Personne.. Les rues étaient vides, peut-être m'avait-on aperçu de loin ? Déçu je rebroussa chemin pour me dirigeait vers le bar lorsqu'une jeune femme semblait perdue et désorienté. Un petit sourire naquit sur mes lèvres, tandis que je me rapprochais lentement de cette dernière qui me remarqua bien vite. La chasse était sur le point de commencer ! Elle était comme je les voulaient, c'était une petite bourgeoise qui était bien stupide. Joliment habillé, elle n'était pas vraiment au bon endroit et elle venait de s'en rendre compte lorsqu'elle avait croisé mon regard et mes crocs tranchants. Un petit rire s'échappa de mes lèvres lorsque la belle inconnue fut prise de panique et qu'elle se mit à courir mais personne ne pouvait m'échapper surtout lorsque j'avais une faim comme celle-ci. Je me mis à m'amuser, me rapprochant d'elle jusqu'à ce qu'elle puisse sentir mon souffle dans sa nuque puis je ralentissais pour qu'elle puisse pensé que je lui laisser la vie sauve, jusqu'à ce qu'elle tourne dans la mauvaise rue. Il n'y avait aucune issue possible, elle était coincée et moi je m'avançais vers elle avec toujours beaucoup de classe et toujours très lentement pour que l'instant soit un peu plus tragique qu'à l'ordinaire. Dès que je fus à sa hauteur je me mis à genoux, et caressa son visage qui était pétrifié, une de ses mèches s'entortilla sur mon index et mon regard pénétrait celui de la belle inconnue qui était ma proie.


    Je voulais la rendre folle, qu'elle me supplie du regard ou essaie une fois de plus de s'échapper, mais elle ne bougeait pas je crois qu'elle n'en avait plus le courage. Elle ne pouvait même plus hurler, la pauvre. Je me glissa dans ses pensées, dans son esprit sans qu'elle ne puisse sen rendre réellement compte.
    « Petite idiote. Il s'est bien foutu de toi, n'est-ce pas ? Ma douce. » J'avais pu lire dans son esprit tout comme je pouvais lire dans les autres.. L'amour n'était pas une chose en laquelle y fallait croire et elle allait le payer de sa vie à cause d'un être qui s'était juste servit d-elle. Triste histoire, pour une pauvre humaine. Ma langue s'attarda sur mes lèvres, prête à la dévorer alors que mes doigts caressaient avec douceur son cou. Je me pencha finalement vers elle et mes crocs fit le reste. Elle pouvait entendre son sang, venir se loger dans ma gorge, mais elle n'hurlait pas elle laissait juste ses larmes coulaient le long de ses joues jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus faire battre son coeur. Son sang était mien. Je relâcha mon étreinte sur la jeune morte et je laissa son corps sans vie dans la ruelle. Lorsque je me releva, je passa mes doigts sur mes lèvres laissant parfois ma langue caressait ceux-ci, c'était un repas délicieux. Lentement je me remis à marcher, revenant en arrière et cette fois il était temps pour moi de partir au bar pour prendre mon service. Dommage, j'aurai bien voulu me détendre après cette amusante petite chasse. Une autre fois, certainement. Mes talons claquaient sur le sol, j'avançais sans aucune crainte dans les rues qui se faisaient sombre, mais mes yeux étaient fait pour l'obscurité et c'était un tel avantage chez les vampires. Nous avions beaucoup de chance, j'avais eu beaucoup de chance qu'il me morde. Lui l'inconnu que je recherche avec tant d'ardeur ! Je ne voulais pas être nostalgique, je chassa donc ses souvenirs de ma mémoire et me concentra plus particulièrement sur le bar qui était déjà bruyant !


    J'entrais silencieusement dans le bruit agaçant des clients qui semblaient tous très excités et j'allais sans doute en prendre sur mon compte. Je souffla en apercevant le monde fou qui se trouvait dans le bar, je crois que je n'avais pas pensé qu'il y aurait autant de monde et aussi tôt. Ils y avaient beaucoup d'humains, plus qu'à l'ordinaire.. Ce n'était pas une bonne chose pour moi qui venait tout juste de finir mon repas, du moins mon plat principale. Certaines odeurs étaient beaucoup plus succulante que d'autres, tout mes sens étaient en éveil. Je ferma les yeux un instant histoire de me concentré sur autre chose, ce qui m'était quasiment impossible et évidemment je m'irritais très vite et la colère commençait à se faire ressentir. Je me mis à murmurer quelque chose qui ressembla plus à un grognement qu'autre chose. Certains me fit quelques signes de tête ou encore quelques fins sourire sans trop d'amicalerie, je répondais avec seulement un signe de tête et un léger regard. Je me dirigea vers le bar, contourna le comptoir pour prendre en possession un plateau. Mon rôle de serveuse, commençait à cette heure-ci. La nuit allait être longue, ici. Il y avait certaines odeurs que je reconnaissais parfaitement et qui se distinguait des autres, des personnes que je pouvais en effet connaître ou plutôt mépriser. On m'indiqua une table qui n'avait pas été servit et lentement je me faufila entre les tables et les espèces jusqu'à ce que je puisse servir la table indiqué. Les allés et retour commençaient déjà à m'agacer, mais ce ne fut rien lorsque je remarqua finalement Alessandro. Monsieur, je me plie aux règles étaient évidemment ici ! Doucement je détailla les personnes qui se trouvaient avec lui et je pu reconnaitre Juliana que j'avais pu sentir à mon arrivé. Mon regard resta durant de longue minutes sur cette-dernière, jusqu'à ce que mon attention se porte sur une personne dont j'avais souvent entendu parler et dont son aura était différente des autres, tout comme une autre personne qui était non loin de lui.


    Une fois nouvelles boissons posaient sur mon plateau, je me dirigea vers une table qui se trouvait tout juste à côté de celle d'Alessandro et de ses compagnons. Mes yeux se posèrent sur lui et mon regard quand à lui se faisait méprisant, j'étais toujours très déçu par ce que je pensais qu'il était devenu et j'étais évidemment très remonté contre lui bien que nous n'ayons jamais été de très grands amis. Arrivé à la table où je connaissais les vampires qui étaient des habitués du bar, ils étaient tous autant étonné que je le fus en regardant le sois-disant Pasteur.
    « On aura tout vue dans ce foutu monde. Entre un pasteur dans un bar et un vampire qui devient doux comme un agneau.. Le monde tourne à l'envers. » Je n'étais pas énervée.. Peut-être un peu alors, de plus l'odeur de tout ses humains n'arrangeait absolument rien. Je repartie vers le comptoir où on me proposa un cocktail que j'accepta même si il ne fallait pas vraiment boire durant le service. Il ne fallait pas trop m'en demander. D'ailleurs je décidais d'aller m'asseoir à une table, le temps de quelques minutes de répis tout en observant cette table où les races se mêlaient entre-elles.


Dernière édition par Jude L. Owens le 24/6/2010, 20:31, édité 2 fois
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Lucian A. Corleone
 
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
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OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
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I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime17/6/2010, 18:16

Aux environs de 20h, le vampire s’éveilla dans son cercueil. Ce n’était pas tous les jours qu’il dormait dedans, mais soyons sérieux cinq minutes. Quand vous vous offrez le luxe de vous faire amener d’Italie un cercueil en marbre blanc sculpté à la main, vous pouvez au moins y dormir de temps à autre non ? D’autant qu’il avait prit soin d’exiger une doublure de la soie naturelle la plus douce venant de chine. Cousue à la main, elle révélait des motifs de roses aux piques ensanglantés. Evidemment ce genre de commande n’était pas passée inaperçue, mais depuis la révélation, c’était infiniment plus facile de commander des cercueils. Avant, on vous aurait regarder avec des yeux ronds. Un cercueil en marbre ? Mais quel excentrique milliardaire pouvait donc exiger ce genre de chose ? Aujourd’hui, on se disait que c’était soit un vampire soit un excentrique milliardaire fan de vampires. Du coup, ça facilitait les choses. Alessandro avait reçu sa commande, et devant son frère halluciné l’avait fait descendre dans la cave du 13ème siècle se situant sous le manoir. Les domestiques du manoir ont sûrement dû bien rire ce jour là. Néanmoins le vampire savait que cela avait un gros avantage. Le poids du couvercle empêchait les simples humains de le soulever. Il fallait du sang de vampire dans les veines pour déplacer ce machin là. Le seul ennui, c’est que lorsqu’il ouvrait le couvercle, ça émettait un vieux grincement strident très désagréable. Le vampire se boucha les oreilles et fit glisser le couvercle. Il sortit de là avec une grâce incroyable même s’il n’y avait aucun spectateur.

Dans la cuisine qui semblait dater du siècle précédent, où il n’y avait pas une seule machine fonctionnant à l’électricité, ce qui provoquait d’affreuses colères chez la cuisinière qu’embauchait occasionnellement son frère lorsqu’il recevait autre chose que des vampires, il récupéra dans le cellier une bouteille de Royal Blood. Au lieu de prendre ses bouteilles habituelles, il se servait sur celle de son frère, sachant que c’était la dernière bouteille qu’il avait. Ca le rendrait furieux dès le matin. Le vampire s’octroya une bonne rasade avant de reposer la bouteille et de décrocher le téléphone. Là encore c’était une véritable pièce d’antiquité mais qui fonctionnait encore. Son frère avait de drôle de goût, mais tant que ça marchait, le vampire ne s’en souciait pas vraiment. Au bout de la seconde sonnerie, on décrocha. Il reconnu la voix dure et cassante de la mère de Candice.

« C’est pourquoi ?
- Bonjour, répondit le vampire le plus poliment du monde, je voudrais parler à Candice si cela ne vous dérange pas.
- Très bien je vous la passe ! »

C’était la voix la plus irritante que le vampire n’ai jamais entendu. Il se demandait comment la jeune femme pouvait avoir une voix si douce quand on entendait celle de sa mère. Dieu merci, elle n’avait pas hérité de sa voix, ni de son attitude profondément agaçante. En fait, il ne connaissait pas bien la mère de celle-ci mais savait qu’elles ne s’entendaient pas vraiment. L’image qu’il en avait venait de ce que Candice avait pu dire de sa mère, bien sûr déformé par la vision de la jeune fille obligée de vivre sous le même toit.

« Bonjour, qui est à l’appareil ?
- Candice, ma chérie.
- Alessandro ? Pourquoi tu m’appelle ? »

D’ordinaire le vampire l’appelait sur son portable et ne le faisait pas souvent. Elle avait donc toutes les raisons du monde de s’étonner qu’il l’appelle sur son fixe. Le vampire aurait pu se rendre chez elle, comme il le faisait quand il avait envie de la voir, mais cette fois-ci il n’en avait ni le temps ni l’envie. En effet, il avait prévu un petit tête à tête avec elle, mais uniquement pour montrer au cher Pasteur qu’il ne faisait aucun mal à Candice et que celle-ci était de son plein gré avec lui. Tout avait commencé lorsque Candice laissa échapper qu’elle avait parlé de lui à son pasteur. Le vampire ne se souvenait même plus s’il avait capté cela dans ses pensées ou si elle l’avait dit à haute voix. Quoi qu’il en soit ça l’avait agacé au point qu’il était aller voir le pasteur dans son église. Ne vous mêlez pas de cette histoire ! avait-il dit d’un ton menaçant. Sauf que le pasteur n’avait même pas eut l’air d’avoir peur. Le vampire ne parvenait à lire dans ses pensées ni à comprendre pourquoi le pasteur ne flippait pas, même pas un tout petit peu. Ce dernier avait répondu d’un ton calme qu’il serait toujours là pour ceux qui venaient réclamer son aide. Au début ça n’avait fait qu’agacer un peu plus le vampire, et puis il avait compris. Il ne pourrait pas l’influencer, pas par la peur ni la menace. Alors il commença à discuter avec lui. Peut-être parviendrait-il à le convaincre par la parole qu’il n’était en rien une menace pour Candice. Et puis le but premier avait céder place, peu à peu, à un désir inavoué. Ce pasteur était craquant, il se montrait compréhensif et en même temps résistait aux charmes du vampires, forcément ça ne pouvait que donner au vampire de pousser le bouchon un peu plus loin.

« Tu peux me rejoindre au Croquemitaine dans une heure ?
- Euh… attends… oui mais pourquoi ? Tu as prévu quelque chose pour le reste de la nuit ? sa voix se faisait plus douce, presque sensuelle.
- Parce que nous avons rendez-vous ma chère, répliqua le vampire.
- Ah, d’accord. » Il avait pu sentir la déception dans sa voix.

Une heure plus tard et des poussières, le vampire se tenait avachit dans son alcôve habituelle, Candice niché au creux de son bras, en train de siroter une bouteille de True Blood. Il observait les clients aller et venir, le manège des serveuses et surtout la petite danse de Kaleigh. Cette barmaid savait comment allumer tous les clients masculins du bar en deux mouvements de hanches. Heureusement que sa collègue humaine n’en faisait pas autant. Il passa ensuite son regard sur les tables, il reconnu certains vampires et reçu plus de regard noir que de regard chaleureux à son égard, rien d’inhabituel si ce n’est qu’il trouvait qu’il y avait vraiment beaucoup de monde ce soir. Pour ne pas s’épuiser outre mesure, il ferma son esprit. Pas question d’entendre les pensées de mordus, ça finirait par le rendre dingue. Il se concentra sur Candice. Cette dernière avait toujours l’air boudeuse. Elle s’était montré distante depuis qu’elle était arrivée. Persuadée qu’il réservait sa nuit à autre chose qu’à elle, la demoiselle entendait bien le punir en se montrant froide et distante. Manque de chance, il savait parfaitement comment la faire changer d’attitude. Saisissant le menton de la belle, il l’attira vers lui, et l’embrassa, doucement pour commencer, puis plus passionné. Il enfonça sa langue entre les lèvres closes de la jeune fille qui résistait toujours, mais cédait peu à peu. Glissant sa main sur la nuque de la jeune femme, il la bascula légèrement en arrière pour couvrir sa nuque de baiser tendre, suivit de petites morsures, de coup de langue, puis il ramena son visage vers le sien, pour l’embrasser à nouveau. En quelques instants, il avait éveillé suffisamment de désir en elle pour chasser cette mine boudeuse qui quoi que charmante sur son visage, n’en était pas moins agaçante pour le vampire.

« Bonjour Alessandro. Bonjour Candice. Comment allez vous ? » Alessandro eut le plus grand mal à se détacher de son baiser, tant il était langoureux, doux, et tant il prenait plaisir à sentir la chaleur monter dans le corps frêle de Candice. Il adorait sentir son corps chaud contre le sien encore trop glacial pour le moment pour être vraiment confortable. Quand il parvient à se détacher de Candice, il se tourna et vit le pasteur. Un éclair de surprise passa dans les prunelles du vampire. C’était curieux, il ne s’attendait pas vraiment à voir le pasteur malgré l’invitation envoyée. Oui, c’était pour lui qu’il avait demandé à Candice de venir si tôt au Croquemitaine, d’ordinaire elle savait qu’il ne viendrait pas la voir avant minuit. Mais prévoyant, le vampire s’était dit que le pasteur ne mettrait jamais les pieds dans un bar à vampire, aussi il s’était plutôt résigné, bien que la présence du pasteur ici l’amusait au plus haut point. « Pasteur, je pensais que vous ne viendriez pas. » répliqua le vampire, franc, pour une fois. Il voulu faire signe à une serveuse, mais lorsqu’elle se tourna il vit le visage de Jude, fermé, froid, avec un regard méprisant. Ca lui fichu un frisson. Le vampire n’était pas habitué à ce qu’on lui adresse un tel regard, et il avait oublié qu’elle travaillait ici. Merde ! Il détestait qu’on lui adresse ce genre de regard, il détestait que ce soit elle qui lui adresse ce genre de regard. D’autant qu’il n’avait rien fait pour mériter ça. Pour éviter de se mettre en colère inutilement, il saisit la main de Candice qui s’était posée naturellement sur sa cuisse, sous la table, afin que le pasteur ne remarque pas ce geste, et la serra en tirant un grand réconfort. On avait beau dire, mais ne pas être seul était quelque chose d’infiniment doux et soulageant. « Je ne vais pas vous déranger, je tenais juste à vous saluer. » fit le pasteur en faisant mine de s’éloigner. Quoi il comptait s’en tirer comme ça ? Un petit tour et puis s’en va ? le vampire plongea ses prunelles dans celle du pasteur et lui conseilla : « Allons, je ne vous ai pas invité ici pour que vous veniez seulement nous saluer. Prenez donc place avec nous. » fit le vampire en lui désignant une chaise.

N’avait-il pas prononcé ces quelques mots qu’une connaissance s’approcha, visiblement pour saluer le pasteur. Killian… un magnifique nécromancien, marqué malheureusement par une autre vampire. C’était parfaitement stupide de convoiter un autre marqué, surtout un marqué de Neelah, que Alessandro ne connaissait pas vraiment, mais savait qu’il valait mieux se méfier d’elle. Pourtant, il le voulait. Ce corps magnifique, ce visage, et puis il avait un caractère si enfantin, le vampire le voulait tout simplement. Masquer son désir vif fut plus difficile qu’il ne se l’imaginait, mais Candice était à côté de lui, et le pasteur était là pour voir que tout allait bien entre Candice et le vampire, ce n’était pas le moment de papillonner, encore moins de filrter. Le vampire garda donc pour lui son désir. Une petite blondinette très bien habillée, probablement des hautes sphères à la manière dont elle observait les gens, avec une pointe de mépris, les rejoins. Le vampire se demanda s’il n’y avait pas eut une invitation lancée à toute la ville. Mais apparemment elle venait voir le pasteur. Dis donc… le vampire commença à sourire, visiblement la présence du pasteur ici ne passait pas inaperçu. Il n’avait pas songé à cela, mais ça l’amusait beaucoup d’en être témoin. Là dessus vient se rajouter une métamorphe, et bon sang, il fallait que ça soit Juliana. Le vampire ne put s’empêcher de la foudroyer du regard. Il ne pouvait masquer son animosité envers elle. Déjà, ils ne s’entendait pas du tout, ensuite ils avaient fait l’erreur de coucher ensemble. Le pire dans tout ça, c’est que ça lui avait plu, suffisamment pour qu’il ai peur que son désir s’anime. Ce n’était pas le moment, vraiment pas. Est-ce que tous les gens avec qui il avait couché ou il comptait le faire allait débarquer ce soir ? Quelqu’un avait-il lancé une invitation ?

Il se tourna vers Candice. Il ne lu aucune pointe de jalousie dans ses yeux et en fut soulagé. Lire dans ses pensées auraient été plus réconfortant, les yeux peuvent mentir, pas les pensées, pas sur le long terme, pas à un télépathe de près d’un demi-siècle. Mais ouvrir son esprit à elle, voudrait dire entendre les pensées de tout le monde et franchement il ne tenait pas à voir des images dégoûtante dans l’esprit de la métamorphe, pas plus qu’il ne tenait à lire les pensées des mordus qui le détaillait avec envie et jalousie. Il se contenta donc de la regarder, lui adressant un sourire confiant. Mais il ne parvenait à se concentrer sur elle, avec tout ce monde autour d’eux. Et voilà Kaleigh qui arrivait. Durant un moment le vampire eut peur qu’elle ne fasse une remarque, qu’elle dévoile quelque chose devant Candice, mais elle n’en fit rien, elle avait l’air seulement amusé de voir le vampire entouré par autant de monde. Probablement qu’elle trouvait l’embarras du vampire amusant. Mais il ne pouvait lui en vouloir, s’il l’avait vu dans une situation semblable, il s’en serait amuser lui aussi. « Besoin d'un petit remontant? » demanda-t-elle. Le vampire fut soulagé. Il lui adressa un sourire reconnaissant. Il baissa les yeux et huma l'odeur. Un True Blood Vodka, c’était le nouveau cocktail à la mode depuis qu’on avait découvert que la Vodka était le seul alcool qui ne détériorait pas le sang synthétisé. Il commença à siroter son verre, songeant à quel point l'alcool lui faisait du bien dans ce genre de situation. Reposant le verre, il se tourna vers Candice et l'embrassa rapidement, d'un geste bref mais élégant et gracieux et surtout très tendre quoi que pas dénué de passion. Sa main eut tout de même le temps de se porter à la nuque de la belle et de s'attarder par la suite sur sa main. Il se tourna alors vers les invités surprise, fixant le réanimateur et la métamorphe tout particulièrement afin que Killian ou même Juliana ne fasse pas de bourde, mais honnêtement s’ils voulaient le mettre dans l’embarras, ils le feraient quoi qu’il en dise. Le vampire se sentait-il oppressé ? Honnêtement oui. Alors la question de Kaleigh n’était pas forcément un soulagement pour lui. Quelle idée il avait eut d’inviter le pasteur ici… c’était sensé l’amuser, mettre Damian dans l’embarras, mais son idée perverse s’était retournée contre lui. « Voici le pasteur que j’ai invité, quand à ce jeune homme, il me semble que c’est le marqué de ta sire. » fit-il pour lui renvoyer le paquet. Il espérait qu’elle allait discuter avec lui et le soulager d’un poids, mais rien n’était moins sûr. Il ne manquait plus que Camille débarque pour que la situation ne devienne vraiment infernale. A non, ça pourrait être pire, Jude pourrait parler de leur première rencontre…

Elle était juste à côté, et venait déjà de lâcher une remarque, que heureusement seul le vampire était en mesure de comprendre. Ce qui ne l'empêcha pas de ressentir une pointe d'agacement. Bien évidemment, il était trop agacé pour comprendre sa remarque. S'il n'avait pas été dans une situation déjà délicate, et si l'attitude de la vampire ne l'avait pas agacé autant, il aurait pu sans doute essayer de comprendre le sens de ses paroles, mais la seule chose à laquelle il songeait, c'était bien en quoi il avait pu la mettre aussi en colère pour qu'elle le traite ainsi. Non, estima-t-il, il ne méritait pas ça. Vraiment pas. Le vampire poussa un soupire inaudible excepté pour Kaleigh. Décidément il aurait mieux fait de rester dans son cercueil.


Dernière édition par Alessandro E. Llywlyn le 18/6/2010, 01:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime17/6/2010, 21:14

Le temps était morose à Sheverport en cette fin de journée de printanière, des nuages d'un gris sombre remplissaient le ciel et cachaient avec opacité la lueur de l'astre solaire. A cela s'ajoutait une pluie diluvienne qui martelait sols et toits distillant une douce mélopée et une vague de fraicheur sur la cité que le soleil avait baigné de sa chaleur de nombreux jours durant, installant une atmosphère étouffante et moite fort peu agréable. Les gouttelettes martelaient avec vigueur les carreaux du vieux manoir au Nord de la ville, glissant sur la surface lisse et transparente pour se mêler les unes aux autres avant de finir leur course effrénée sur le rebord et disparaître. Un doigt fin et pâle se posa gracilement sur la vitre pour suivre distraitement le voyage de l'une des gouttes de pluie, s'arrêtant néanmoins par obligation sur l'arrête dure et froide du bord de la fenêtre. Un énième soupir franchit alors les lèvres vermeilles de la demoiselle. Installée dans l'enfoncement de la vitre, elle était assise, jambes repliées contre elle, tête appuyée contre le carreau, ses grands yeux changeants semblaient avoir pris la teinte pâle et translucide de l'eau qui continuait de tomber averse au dehors. La demoiselle qui aimait d'ordinaire tant se laisser bercer par le chant de l'orage semblait en proie à une mélancolie infinie. Ses traits fins restaient figés dans une contemplation lasse du monde extérieur et ses yeux rieurs étaient ternis... Il arrivait parfois, que l'ancienne en vienne a remettre en cause toute son existence, c'était assez rare, mais depuis son arrivée à Sheverport et surtout au vu des derniers évènements et de ses dernières rencontres elle était d'humeur songeuse et ses introspections à répétition avaient progressivement drapé son regard d'un voile de tristesse. Même si elle se complaisait dans son existence actuelle et ne regrettait que rarement ses actes, son humanité lui manquait et elle rêvait à la douceur d'une vie mortelle, aux passions éphémères, aux douleurs passagères et à la délivrance de la mort, terme d'une existence bien remplie. Elle aurait pu être princesse, ou duchesse, et marquer l'histoire des monarchies françaises ou britanniques. On aurait admiré les affres de son existence, appris ses exploits dans les livres d'histoire, chanter son nom ou fait des films sur sa vie. Elle n'aurait aimé qu'un homme et serait morte entourée de ses enfants, dans de beaux draps sans être tourmentée comme elle l'était par ses amours déchus.

Un nouveau soupir franchit ses lèvres tandis qu'elle fermait ses paupières, comme prise d'une soudaine fatigue de vivre, le noir glissant sur ses opales et arrachant de sa vue le spectacle de la pluie qui lentement cessait. Une main tendre glissa le long de sa joue et s'arrêter au creux de son cou et elle laissa mollement tomber sa tête contre le bras de celui qui l'avait fait venir la veille au soir. « Tu m'as l'air bien songeuse, tu devrais cesser de te tourmenter, on sort ce soir. » Découvrant à nouveau ses prunelles la brunette fixa son infant d'un air boudeur, arborant une moue enfantine et renfrognée. Non, elle voulait continuer à se morfondre encore, et n'était absolument pas d'humeur à aller badiner. Adoptant l'attitude d'une gamine elle secoua vivement sa tête pour faire comprendre son désaccord à son interlocuteur. Un sourire taquin naquit au creux des lèvres du brun tandis qu'il rétorquait « On ne dit pas non au maître de la ville... » La brunette ouvrit la bouche pour répliquer qu'avant d'être le maître de la ville Lorenzo était d'abord son Infant mais avant qu'aucun son ne franchisse ses lèvres le vampire avait enchaîné. « Et peu m'importe que tu sois mon Sire, tu sais comme moi que la tristesse appelle la tristesse et que la fête est l'un des meilleurs remèdes contre la morosité... Après tout tu restes Camille Léandres, failliras tu à ta réputation de reine de la nuit? » Touché. La brunette grimaça et tira la langue à son interlocuteur avant de lâcher un soupir de résignation... Rien que l'idée de sortir et la présence de son Infant avaient déjà éclairci le moral de la brune, tout comme le soleil dehors perçait à présent les nuages et allait sans doute réveiller plus d'un immortel dans la ville. « Vas te préparer ta tenue t'attend sur le lit de ta chambre. ». Hé hé, quelle classe n'est ce pas? Avoir ses quartiers attitrés dans le manoir du maître de la ville. Ce privilège était sans aucun doute du à la relation Sire/Infant qu'ils entretenaient tous les deux mais aussi à leur affection mutuelle. Se détachant de sa position fœtale elle se leva s'étirant gracieusement avant d'enlacer celui qui la soutenait toujours malgré tout ce qu'elle lui avait fait traverser. « Merci, merci pour tout ». Il passa une main dans ses longs cheveux bruns et tous deux restèrent ainsi de longues minutes avant que la belle ne finisse par se détacher en offrant un sourire tendre à son compagnon.

Montant les escaliers elle se dirigea dans la chambre qui lui était attribuée, passant devant celle d'Alessandro, elle ne put empêcher son cœur de se serrer et se sentit à nouveau assaillie par les tourments qui l'avaient habité quelques minutes auparavant. Se reprenant elle poussa la porte et s'engouffra immédiatement dans la salle d'eau pour prendre un bon bain brûlant. Une odeur de vanille et d'amande s'éleva dans la pièce tandis que la belle lavait sa peau avec délicatesse, ses cheveux mouillés collant à sa peau d'albâtre. Une fois propre, parfumée et détendue la vampirette quitta la douceur de la baignoire pour s'enrouler dans une serviette immaculée et prendre connaissance de la tenue qui lui avait été réservée. Posée proprement sur le lit, l'étoffe blanche était tout bonnement sublime et semblait surgir d'une époque lointaine. Enfilant ses sous vêtements à la hâte elle revêtit l'étoffe avec un plaisir non dissimulé, elle était juste assez habillée pour faire ressortir la noblesse des traits et du sang de Camille sans l'être trop pour ne pas faire tâche avec l'époque. Dévoilant son cou, le haut de ses épaules et sa clavicule, la robe était composé d'un bustier ornementé de dentelles, surplombé de deux manches de dentelles finement ouvragées qui s'évasaient sur la longueur du bras pour presque venir trainer par terre. Le bustier et le bas raide de la robe faisaient ressortir avec finesse le sculpté de la silhouette de Camille tout en laissant une grande part à l'imagination. Attachant le haut de ses cheveux pour dégager son visage, elle laissa le bas de sa crinière ondulée glisser sur les épaules et venir caresser le tissu de la robe tandis que quelques mèches folles s'échappaient de son front pour tomber avec délicatesse sur ses oreilles ou caresser ses pommettes. Elle rejoint rapidement un Lorenzo vêtu d'un simple pantalon noir et d'une chemise blanche, simple mais qui faisait ressortir toute la beauté de ses traits, elle se laissa guider joyeusement en taxi jusqu'au croquemitaine. La place était bondée aux premières heures de la nuit et la foule s'agglutinait et se pressait aux portes dans l'espoir de pouvoir rentrer. Camille et Lorenzo passèrent par la porte de service et furent diriger dans une alcôve à part, et pour cause, le bar appartenait au brun.De là où ils étaient ils pouvaient admirer toute la salle sans avoir à subir les regards inopportuns. Camille était assez abasourdie par le nombre de personnes au bar ce soir là, la rumeur de la présence du maître de la ville avait fait se déplacer des foules. L'idée de connaitre son identité et de pouvoir jouir de sa présence fit naître un sourire fier sur les lèvres de la brunette tandis qu'elle apercevait une blonde se déhancher sur le bar.

“C'est Kaa..!”
S'exclama t'elle presque malgré elle. Les deux vampirettes ne c'étaient pas vu depuis si longtemps que la miss frétillait sur place d'aller la rejoindre. Prétextant d'aller leur chercher de quoi boire, alors même que s'ils l'avaient voulu une serveuse serait venue jusque dans l'alcôve, la demoiselle se leva, se faufilant sans problème parmi les gens. Arrivée au bar elle fut assez désappointée de voir que son amie n'était plus là. La cherchant des yeux sans faire attention aux regards qui se posaient sur elle, elle finit par entrapercevoir sa chevelure au couleur des blés dans une alcôve un peu plus loin. En quelques enjambées elle fut à un mètre de sa meilleure amie mais ce qu'elle vit la stoppa net. Alessandro était là, ses bras enroulés autours de cette humaine... son humaine, cette Candice. D'un coup la brunette se sentit comme prise entre une rage folle et un désespoir profond mêlé de lassitude. A quoi bon se battre après tout ce qu'ils avaient vécu, entre eux c'était l'amour impossible, leurs caractères respectifs ne pourraient jamais leur permettre de faire fit de leur passé commun pour commencer quelque chose de nouveau. Cette pensée blessa plus la brunette que ce qu'elle aurait voulu, et leurs retrouvailles précédentes ne pouvaient l'empêcher d'espérer encore... Pourquoi, pourquoi était ce Alessandro qui la mettait dans un tel état et pas Lorenzo qui lui avait toujours été dévoué et l'avait couvé d'un amour sans limite? Pourtant ils étaient physiquement les mêmes, les mêmes yeux, la même bouche, s'il lui prenait l'envie de les attacher avec des menottes (XD just for you <3) le rendu serait identique. Et pourtant, comme lors de leur première rencontre Camille ne pouvait s'empêcher de ne désirer qu'Alessandro et plus le temps passait plus ce fait immuable la faisait souffrir. La brunette manqua de se détourner, pour préférer, comme des années auparavant, le confort de l'affection de Lorenzo à la passion destructrice d'Alessandro. Mais au moment de tourner les talons elle se rappela que c'était aussi ça qui les avait perdu. Inspirant profondément elle décida de prendre sur elle et détachant avec difficulté son regard du brun elle apparut aux côtés de sa meilleure amie en l'enlaçant tendrement.

“Hey ma belle, tu es toujours aussi magnifique, combien de têtes tu as faites tourner ce soir?”
Elle n'adressa qu'un vague signe de tête aux autres personnes présentes, sans se rendre vraiment compte de qui était qui, les visages et les silhouettes lui étaient floues et seule celle de son amour déchu lui semblait d'une netteté presque douloureuse, mais elle prit le parti de l'ignorer purement et simplement. Avec un peu de chance elle pourrait tirer son amie de là et s'éloigner de ce corps qu'elle désirait posséder tout autant que fuir en cet instant présent. A cela s'ajoutait son désir pressant de saigner à blanc la petite Candice, qui semblait la narguer ainsi alanguie contre le brun.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime18/6/2010, 01:11

On dit souvent que la curiosité est un vilain défaut, chose avec laquelle Ariel Manchester n’était absolument pas d’accord, la curiosité n’était en aucun cas un défaut et elle n’avait rien de vilain, celui qui avait inventé ce dicton était un idiot selon elle. Tout comme Antoine de Saint-Exupéry qui avait décrété que l’amour, ce n’était pas se regarder l’un l’autre mais regardait ensemble dans la même direction. Ariel avait rangé ces deux expressions dans la case des proverbes à ne surtout pas prendre au premier degrés et elle s’y employait parfaitement bien d’ailleurs. Ignorant totalement le fait que sa curiosité lui rapportait le plus souvent des problèmes – d’ailleurs elle était en galère jusqu’au cou avec son histoire de roman sur les vampires – elle décida, ce soir là, de se rendre au Croquemitaine, bar à vampire dont tout le monde parlait suffisamment pour donné l’envie à la jeune fille d’aller y jeter un coup d’œil.

Elle savait bien entendu que cela relevait de la folie, que tous les vampires n’étaient si magnanimes qu’Alessandro et qu’elle risquait fort de tomber sur l’un d’eux qui n’était pas sujet au sarcasme et qui prendrait très mal l’une de ses réflexions poignantes. La jeune fille n’avait rien de suicidaire, sa curiosité n’avait seulement aucune limite et sa vie n’avait alors plus grande importance lorsqu’elle voulait satisfaire sa curiosité. Elle l’avait elle même comprit le jour où elle avait invité Alessandro à entrer chez elle, chose qu’elle avait regretté deux secondes plus tard tandis que le vampire avait pris ses aises chez elle. Sa connaissance des vampires n’était pas si étendu que cela, elle n’en fréquentait pas énormément. À part Alessandro qu’elle voyait quasiment tout les jours pour parler de son bouquin, Sevastian, le gérant du Guilty Pleasure qui s’amuser à la taquiner chaque fois qu’il en avait l’occasion et Lennox, le mystérieux vampire qui semblait s’intéresser à elle de trop prêt elle n’en connaissait pas d’autre. Elle n’avait qu’une vague idée de ce dont était capable un vampire et c’est en donnant sa carte d’identité au videur du Croquemitaine qu’elle réalisa qu’elle était en train de faire une belle boulette.

Elle se maudit de n’avoir pas demandé à un ami de l’accompagner. Elle avait refusé de demander cette faveur à Alessandro, il se serait fait trop d’idée et c’était la dernière chose qu’elle souhaitait. Elle n’avait pas non plus voulu demander ce service à son meilleur ami, Alistair, qui l’aurait probablement dissuadée de mettre les pieds dans ce genre d’endroit et d’ailleurs, il aurait eu parfaitement raison. Au moment où Ariel s’apprêtait à pénétrer dans le bar, une poigne de fer la retint par le bras, elle fut d’ailleurs très surprise et eu un petit hoquet. Ariel se retourna vers la personne qui tenait trop fermement son bras et vit une vampire grande, rousse et dont les yeux myosotis ne traduisaient aucun sentiment humain. Ariel lui donnait facilement cinq cent ans, sept cent peut-être mais guère plus. Elle se décida enfin à lui lâcher le bras et Ariel dû masser l’endroit où elle avait trop appuyé pour apaiser la douleur. « Mademoiselle, vous ne pouvez pas rentrer avec ça… », elle avait dit « ça » comme s’il s’agissait d’une serpillère dégoutante, mit à part le ton de sa voix, le visage de la rousse n’exprimait aucun dégoût. Ariel avait enfin trouvé un vampire plus flippant qu’Alessandro, une chose était sûre, elle préférait cent fois que ce soit lui qui se permette de s’introduire dans sa chambre au beau milieu de la nuit plutôt que la terrifiante vigile du Croquemitaine. Baissant les yeux sur sa petite croix plate en or blanc qu’elle portait en pendentif au bout d’une chaine en fin maillon, Ariel comprit l’objet du dégoût – de la crainte ? – de la vigile. Ariel n’avait jamais vu ce petit objet comme une arme dont elle pourrait éventuellement se servir contre un vampire, elle n’était même pas en argent, c’était tout simplement un bijou qu’elle gardait autour du coup depuis son propre baptême qui remontait à très longtemps. « Oh… » fit-elle un peu surprise « Euh…mais elle n’est pas dangereuse. C’est juste…un bijou, je n’ai d’ailleurs pas l’intention de la monter ou de m’en servir contre qui que ce soit. Personne ne la verra, je vais la garder là, cacher sous mon col… » Ariel cru voir un éclair de colère traversé les yeux bleu de la vampire, et là, elle comprit qu’elle avait été trop loin. « D’accord, d’accord. Je l’enlève. » À contre cœur, Ariel détacha le fermoir et plongea le bijou dans une petit poche en plastique que lui fourni la vigile. Se sentant un peu nue, Ariel passa nerveusement la porte d’entrée du Croquemitaine, et découvrit une univers encore plus lugubre de ce à quoi elle s’attendait. Ariel avait été plusieurs fois au Guilty Pleasure, elle avait alors imaginé le Croquemitaine de le même esprit mais elle s’était apparemment fourvoyer. Le Guilty était d’avantage réservé à une clientèle, non seulement féminine, mais surtout humaine à la différence du Croquemitaine à l’intérieur duquel on retrouvait une grande majorité de vampire. Ariel eut d’abord l’impression d’être en plein milieu d’un bal de vampire où tout les convives discutaient un verre de sang frais à la main après quoi elle eut surtout l’impression de s’être mise dans une belle merde.

Le premier reflexe de la jeune fille fut se diriger vers le bar, aussi stupide que cela puisse paraître, elle pensait être plus en sécurité à cette endroit là plutôt qu’au beau milieu de la piste de danse. Elle reconnu d’ailleurs quelque tête en s’accoudant au bar. Il y avait le pasteur Reyes avec qui elle discutait souvent, puis il y avait Alessandro un peu plus loin sous l'alcôve, le vampire sur lequel elle écrivait, qui était déjà trop entourée pour qu’elle ose venir le salué. « Mais vous êtes partout, mon cher Alessandro. » se contenta-t-elle de lui dire au loin certaine qu’il avait entendu alors qu’une simple humain n’en n’aurait pas capter le moindre mot après quoi elle se trouva une table où elle entreprit de siroté son cocktail en observant le monde autour d'elle, chose qu'elle adorait faire.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime18/6/2010, 18:53

Par chance, ce soir là en sortant du lycée, je n'avais ni entrainement de quoi que ce soit, et je ne travaillais pas. J'allais pouvoir me concentrer sur des activités plus sérieuses et travaillait mon examen de fin d'année. C'est donc d'un pas rapide que je rejoignais ma voiture sans prêter attention à ce qu'il se passait autour de moi. Je n'avais adressé qu'un rapide au revoir de la main à mes amies, pour être sûre de ne pas m'éterniser. Dans la voiture, je m'étais la musique fort, très fort, et prenais le chemin de la maison de ma mère. Plus que quelques semaines avant de pouvoir emménager dans mon propre appartement ! J'aurais enfin mon chez moi, mon univers ou je ne me sentirais pas de trop. J'avais beau aimé ma mère, nous n'arrivions pas à nous entendre comme on le devrait. Alors on limitait les échanges, un bonjour, bonne nuit, ça va, étaient largement suffisant. En tout cas je m'en contentais et misais sur mes amis et collègues de travail pour garder un lien social. En me garant dans l'allée, je remarquais que ma mère était déjà rentrée. Au fond, ça ne changerait pas grande chose. J'entrais dans la maison et entendit simplement "Candice ? C'est toi ?" provenant de la cuisine. Question idiote car qui pouvait bien entrer dans la maison à part moi ? "Oui" répondit-je simplement. Pas de réponse, je posais mes clés sur le meuble de l'entrée et grimpait les escaliers pour me rendre dans ma chambre. Je laissais mon sac tomber à terre et me coucher sur mon lit. Ce soir, je travaillerais en attendant de voir si mon vampire avait envie de passer un petit moment avec moi. Pas très réjouissant comme programme ! Je ne perdais pas de temps, je tirais un classeur de mon sac et me mit au boulot. J'avais cette facilité de pouvoir me déconnecter de tout et de me concentrer uniquement sur ce que je faisais, cela des heures durant. Je laissais donc les minutes, les heures défilées, retenant le plus de chose possible. Les jours où mes fins de journées étaient libres étaient rares. J'avais soit entrainement de gym, soit entrainement de pom-pom girl, et souvent, je travaillais au Chaplin's Cinema après ça. Mais mon patron avait préféré me libérer pour préparer activement mon passage aux études supérieurs. De même que les entrainements se faisaient plus rares car nous étions tous dans le même cas.
Quand mon ventre me rappela que je n'avais rien avaler depuis le déjeuné, je posais mon classeur et descendais dans la cuisine. Ma mère préparait justement le diner, pour elle je suppose. "Tu manges avec moi ?". Mais j'avais prévu autre chose. "Non, je prends juste deux ou trois trucs et je retourne travaillais". En même temps, j'ouvrais le frigo et attrapait une assiette avec un reste de pizza, une bouteille d'eau et une pomme."Je m'en doutais.". Je lui accordais un petit sourire et repartait. J'englobais mon repas en même temps que je continuais de me pencher sur mes cours. J'avais une excellente mémoire, heureusement, ça me facilité les choses.Peu de temps après, je fus dérangée par ma mère qui avait crié du bas de l'escalier "Candice, téléphone !". Chouette, un minimum de vie sociale ! Je descendais en courant les escalier et attrapais le combiné.

"Bonjour, qui est à l'appareil ?" demandais-je avec curiosité. La voix tendre et grave d'Alessandro se fit entendre. Un grand sourire apparut sur mes lèvres, bien que je fus surprise qu'il m'appelle sur le téléphone fixe. Ce n'était déja pas courant qui me passe un coup de téléphone, encore moins sur ce téléphone. Je laissais éclatée ma surprise. "Alessandro ! Pourquoi m'appelles-tu ?". Ma mère à côté qui finissait sa vaisselle leva les yeux au ciel. Elle ne savait pas grand chose sur lui, le stricte minimum. Il ne me semblait même pas qu'elle savait qu'il était un vampire. Me concentra sur la douce voix du vampire, je vis simplement l'ombre de ma mère passait en coup de vent, m'indiquant qu'elle avait quitté la cuisine. Il voulait que je le rejoigne au Croquemitaine. Etrange, j'aurais pensé à d'autres plans plus passionnant que de se fondre dans la masse du Croquemitaine." Euh… attends… oui mais pourquoi ? Tu as prévu quelque chose pour le reste de la nuit ?" avais-je dis après m'être assuré que ma mère était bel et bien partit dans le salon. Comme réponse, "nous avons rendez vous". Rendez vous avec qui ? J'ossais les épaules et répondais avec moins d'entrain. Je n'aimais pas tellement ce plan, j'aurais préféré quelque chose de plus intime. Mais je ne refusais pas une soirée, voire plus car je ne déclarait pas forfait et ferait mon possible pour le retenir avec moi, avec mon beau vampire. Je raccrochais le téléphone et prévenais tout de même ma mère que je sortais avant de monter me préparer. J'optais pour une robe dans les tons bleus foncés, ni trop habillé, sans paraître négligé. J'enfilais une paire de chaussure à talon, qui me grandirait aux côtés d'Alessandro. Je retouchais mon maquillage, discret mais élégant, m'assurais que mes boucles étaient toujours régulières et sortit pour prendre place à ma voiture.

J'arrivais au Croquemitaine, presque à l'heure. Je passais sans trop de mal la barrière de vigile, depuis que je fréquentais Alessandro, j'avais l'impression qu'on me laissait plus facilement entrer. Je le rejoignais justement dans un coin du bar bondé de monde ! Sans lui sauter dessus, parce que j'étais réellement contente de le voir, je lui accordait un petit sourire et aller déposer un rapide baiser sur ses lèvres, histoire de lui faire comprendre que j'aurais voulu autre chose qu'un rendez vous avec je ne savais même pas qui. Je commandais une limonade, car d'une, je n'avais pas l'âge légal de consommé de l'alcool, et de deux, je prenais la route après. Je préférais jouer sur la prudence. Je gardais le silence, observant tout ce monde. Rarement je n'avais vu le bar des vampires aussi remplit ! Sirotant en silence ma limonade, je ne pouvais malgré tout pas m'empêcher de me coller contre son bras. Malgré la chaleur de la pièce produite par la foule, je gardais mon boléro, moyen de pouvoir rester contre lui sans claquer des dents de froid. J'étais pourtant bien décidée à garder cette distance jusqu'à ce que j'obtienne ce que je voulais, mais en sentant sa main froide relever mon menton, je compris qu'il me faudrait du courage pour lui résister. Ses lèvres se collèrent contre les miennes ; un baiser simple, dont la passion fit rapidement augmenté la cadence. Je ne cédais pas et tenter de garder une certaine distance qui me rendait folle. Mais il était malin, il savait comment me faire craquer. Sa main dans ma nuque me fit craquer, j'attrapais son visage entre mes mains et répondait à ce baiser, qui pourrait presque paraître oser. Ses lèvre descendirent vers ma nuque, par habitude, je penchais la tête pour lui offrir ma peau, mon sang.Quelques petites morsures, juste de quoi me donnais envie de plus, et il attrapa à nouveau mes lèvres. Je ne pouvais plus lui résister, il avait, encore une fois, gagné.
Si il n'avait pas mis fin à ce baiser intense, je n'aurais surement pas remarqué la présence du pasteur. Je fus un peu gênée, repensant à tous ses conseils. Je me détachais d'Alessandro et adressait un sourire au pasteur."Pasteur Reyes ! Contente de vous voir ici !. Je posais ma main sur la cuisse du vampire, car j'avais vraiment besoin de garder un contact après ce changement d'attitude. Et le pasteur ne pouvait pas voir ce geste, ce qui pesait moins sur ma conscience. J'attrapais mon verre de l'autre et sirotais ma boisson. Je compris, que c'était Alessandro qui l'avait invité. C'était donc lui, notre rendez vous ! Quelles idées avait-il derrière la tête ? Je lui avais, malencontreusement, parlé de mes rencontres avec le pasteur. J'en avais trop dit, mais que voulez vous, il savait parfaitement comment me faire parler. Je ne pensais pas qu'il chercherait à le mettre devant la situation. Je tentais de me faire oublier et observais la salle. Ce fut alors un défilé de personnalités autour de nous. Si je voulais passer inaperçue, se fut louper. Je reconnaissais quelques personnes, dont Julianna que j'avais rencontré dans le parc. Je lui adressais un sourire de coin, pour lui rappeler ma sympathie et que je n'avais pas l'intention de révéler son petit secret. J'observais chaque personne, découvrant un peu plus de ce monde, bien que je ne savais pas qui était chaque personne. Pas beaucoup d'humains apparemment... Je lançais de temps en temps des regards à Alessandro, dont sa main avait resserré la mienne. Je trouvais cette attention touchante, même si je n'en comprenais pas bien le sens. Une blonde, vampire je supposais, s'approcha et regarda Alessandro d'un regard étrange, elle vînt nous demander si on désirait autre chose. Je n'avais toujours pas terminé ma limonade, je fis donc un non de la tête avant d'être attraper par Alessandro qui déposa un rapide baiser sur mes lèvres. Que j'aimais ces attentions ! Je ne lui retenais pas un petit sourire et passais ma main sur sa cuisse. Je laissais le monde tournait, j'avais mon vampire et l'attention que je voulais.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime18/6/2010, 20:14

INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s IntrigueN15
The Deadside of you’re Eye’s

Il était aux alentours de 22h30, autrement dit le coup de feu. Le barmaid avait un renfort ce soir, une jolie humaine qui servait à la vitesse de l'éclair. Les clients n'avaient pas encore le temps de s'impatienter mais ça n'allait plus tarder. Même un vampire possédant une vitesse surnaturelle ne peut satisfaire la volonté d'une cinquantaine de clients tous assoiffés! Les verres tournaient, on avait à peine le temps de voir ce qu'il pouvait y avoir dedans. Les serveuses affairaient autour des tables et dans les alcôves on pouvait trouver des vampires en train de sucer les veines de quelques mordus à moins que ça ne soit leur humain attitré. Parfois les vampires sortent avec un seul humain, mais c'est rare qu'ils soient vraiment fidèle. Quoi qu'il en soit c'était un samedi soir comme les autres, si ce n'est que l'ambiance était peut-être un peu plus fébrile, ce soir il y aurait le maître de la ville, et les paris étaient ouverts. Lequel de ces vampires allongés sur les couchettes pouvaient bien être le maître de la ville? Celui qui aurait donné cher pour le savoir, c'était Douglas.

Un homme assez banal en apparence, vêtu d'un sweat malgré la température élevée dans le bar, avec un jean délavé. Il n'avait pas vraiment soigné son apparence. Mais il n'était pas venu pour draguer encore moins pour se faire sucer les veines. Il était là dans un seul but précis, et il ne songeait qu'à cela. Se dirigeant vers le placard situé non loin du bar, il s'y engouffra après avoir utiliser son passe-partout. Personne ne l'avait vu, du moins c'est ce qu'il supposait. Il déposa son joli bout de plastique avec une jolie horloge dessus et l'accrocha à un tonneau qui ne contenait pas une seule goutte de vin, mais de l'argent... collier, bague, balle, il y avait une somme d'objet en argent rassemblé dans ce tonneau. Et au dessus, le bout de plastique n'était autre qu'une bombe. L'humain mit le déclencheur en route. Il avait dix minutes pour s'en aller. C'était peut-être un peu juste vu le monde qu'il y avait mais il estimait qu'en moins de 5 minutes c'était faisable, aussi il raccourcit le temps de l'horloge et sortit du placard.

La musique qui résonnait était une chanson des Rolling Stones. Une des plus connues du groupe: Sympathy for the Devil. Pathétique, estima Douglas en tentant de quitter le bar. Les humains présents autour de lui, eux, adoraient cette musique. Tout le monde entonna le hou hou hou hou d'un ton joyeux presque en rythme avec la musique. Douglas les regardait, ces mordus, ces humains qui ne rêvaient que d'une chose: se faire sucer les veines. Bon sang, ils méritaient tous de crever! Laisser un vampire vous toucher c'était comme d'accepter que le diable entre chez vous. On dit qu'une fois qu'ils ont repéré votre odeur ils sont capable de vous retrouver n'importe où. Douglas n'avait aucune envie de vérifier cette théorie, il déguerpit le plus rapidement possible. Au moment où il poussa la porte, la détonation retentit. L'explosion le souffla avant ou après l'énorme bruit de la détonation, il ne savait pas, tout se passa si vite.

Le bar fut le premier toucher. L'explosion propulsa les objet en argent à travers le mur, même s'ils étaient ralentis, ils franchirent le mur à toute vitesse pour se ficher n'importe où, tandis que l'explosion souffla tout sur son passage. Le bar explosa sous l'impulsion, il contenait une grande partie en verre qui fut littéralement soufflée par l'explosion et éclata à son tour. Humains, vampires, médium, métamorphes, toute créature se trouvant au Croquemitaine ce soir là fut projeté, blessé voir tué sur le coup. Plus personne ne se tenait debout, il n'y avait que des corps au sol, certains inanimés, tandis que d'autres se tordaient de douleur. Seulement un ou deux étaient en mesure de regarder l'étendu des dégâts, de chercher un ami ou un compagnon autour d'eux. Ce n'était que désolation dans le bar, des hurlements de douleur se faisaient entendre, l'odeur du sang se mêlait à l'odeur du vampire en décomposition, et croyez moi cette odeur est loin d'être alléchante. Les baies vitrés du bar avait été soufflée dans l'explosion et des passants dans la rue avait été touchée. Mais l'alarme ne résonnait pas encore. C'était un silence de mort qui régnait, parfois entre coupé de cris ou de pleurs.



Second tour de jeu les amis. Vous l'aurez compris, l'explosion contenait des éléments en argent histoire de bien blesser les vampires. A vous de jouer selon vos blessure. A titre d'information j'ai utilisé le nom de Douglas mais ça pourrait être n'importe quel nom, là dessus vous n'avez aucune information, peut-être que l'un d'entre vous a aperçu ce type, mais c'est un mec d'1m80, brun, taille moyenne, visage banal, bref y'a seulement sa tenue à la limite qui aurait pu attiré votre attention. Je rappelle à tout le monde que vous vous situez pas à côté du bar, donc vous avez de grande chance d'avoir survécu à l'explosion, mais certainement pas indemne. Pour l'instant pas de mouvement de panique, les PNJ sont soit mort, soit gravement blessé, et dans tout les cas pour l'instant encore trop sous le choc pour songer à se tirer d'ici.

Autre information, on garde l'ordre établit désormais, à savoir:
Damian S. Reyes, Louise Moreau, Juliana Baker, Killian L. Turner, Kaileigh T. Blackwood, Jude L. Owens, Alessandro E. Llywlyn, Camille Léandre, Ariel L. Manchester et Candice Presley.
Comme on essaie quand même de ne pas prendre une semaine pour ce second tour de jeu, essayez de répondre rapidement, et dans l'ordre, mais si ça traîne trop en longueur, le suivant peut poster. Si ce cas arrive on en discute dans le sujet principal de l'intrigue n°1 réservé aux questions.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime20/6/2010, 18:28


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« Pasteur, je pensais que vous ne viendriez pas. » « C’est juste que vous me connaissez encore mal Alessandro » Fis-je sereinement sans quitter le vampire du regard car je trouvais plutôt amusant, je devais l’avouer, de le voir surpris de ma présence. Il cherchait depuis quelques temps à me montrer ô combien il est doux pour Candice et, en même temps, ô combien l’immortalité était une belle notion en essayant bien souvent de se targuer de me connaitre ou bien de tout connaitre et pourtant, en cette soirée, au milieu de ses semblables, je continuais de lui prouver qu’il connaissait bien mal les humains. En tirerait-il une leçon ? Je doutais pour l’instant mais cela ne m’empêchait pas de continuer à ce qu’il se montre tout seul ce qu’il avait comme erreur. Je me contentais juste de sourire légèrement sachant très bien qu’il comprendrait ce que je venais de dire et en contentant de regarder avec douceur la jeune humaine qui était avec lui. Non je ne me délectais pas de cet instant car ce n’était pas une notion que je pouvais comprendre (le plaisir de voir les autres se planter) mais je me contentais juste de continuer mon rôle de guide même au milieu de cet endroit. Pasteur Reyes ! Contente de vous voir ici !. » « Je suis heureux aussi de vous voir Candice. » Aucun jugement. Bien au contraire. J’étais réellement heureux de la voir ici même avec le vampire car, tant qu’il ne lui causait aucun souci, je n’avais aucun souci. Je désirais juste lui montrer ce que l’humanité avait de beau pour qu’elle ne s’oriente pas trop uniquement vers l’immortalité mais, ensuite, je laissais aussi une chance à ce vampire de me prouver ce qu’il avançait. Après tout j’étais moi-même en pleine recherche pour voir comment intégrer les créatures dans notre monde mais aussi près de Dieu. Je ne pensais pas que le Diable devait forcément être appelé pour cette histoire, je voyais juste plutôt une sorte de changement qui n’était qu’une épreuve de plus pour nous tester. Il suffisait de chercher, d’ouvrir les yeux et ensuite les choses nous apparaitraient. Se fermer à elles ne servirait à rien.

« Allons, je ne vous ai pas invité ici pour que vous veniez seulement nous saluer. Prenez donc place avec nous. » « Merci. » J’allais prendre place quand je sentis une main se poser sur mon épaule et je me retournais pour faire face à Kilian dont je ne m’étonnais pas vraiment de la présence ici après coup. Sa réponse silencieuse me fit sourire. Oui il était étrange de me voir ici et je ne le savais que trop bien mais cela ne m’empêchait de m’y trouver et je doutais réellement avoir besoin d’aide mais ce petit regard protecteur me fit sourire. En attendant j’appréciais de voir mon ami et suivais l’échange qui se passait sous mes yeux. Si Alessandro arrivait à cacher beaucoup de chose ce n’était pas le cas de Kilian et, connaissant un peu le vampire tout de même, je ne pus m’empêcher de me dire que la jeune Candice ne pourrait que souffrir de tout ceci. Mais bon ce n’était pas l’endroit ni l’heure de prêcher et ce n’était pas comme ça que j’arriverais à faire quoique ce soit de toute façon aussi je notais juste cela dans ma tête avant d’adresser un regard appuyé à Alessandro sans rien rajouter car il était dit que je croiserais pas mal de gens que je connaissais. D’un autre côté j’étais quelqu’un d’assez connu dans Shreveport maintenant et surtout depuis l’apparition des créatures. « Pasteur Reyes, c’est étrange de vous ici à une heure pareille. Comment vous portez-vous ? » « Louise ! Je pourrais vous retourner cela mais je suis heureux de vous voir. Je vais très bien merci et vous-même ? » lui demandais-je avec douceur en m’étonnant, tout comme elle, de la trouver ici au vue de ce que je connaissais de la jeune femme. D’un autre côté c’était une agréable surprise car j’appréciais beaucoup la jeune femme qui avait un caractère fort qui n’était pas sans me rappeler une amie mais je respectais particulièrement.

« Je suis d’accord avec Blondie, c’est étrange de vous voir ici, Pasteur Damian. » « Vous me connaissez Juliana, j’aime surprendre. » J’adressais un particulièrement doux sourire à la métamorphe. Niveau surprise nous avions eu notre dose tous les deux. Notre rencontre avait été particulière et ensuite les coïncidences aussi cela me faisait toujours sourire de discuter de cela avec elle et j’étais heureux de la sentir se détendre à mon contact malgré tout ce qu’elle avait pu vivre avec des hommes d’églises. J’étais surement le seul homme dans cette assemblée à la voir autrement d’ailleurs que comme juste une tigresse et particulièrement sensuelle jeune homme mais ce n’était pas pour me déplaire de la connaitre autrement. « T’as des tickets Darling. J'te paye un verre? » Je me contentais de lever les yeux au ciel comme je le faisais toujours avec Kilian comprenant très bien ce qu’il voulait dire cette fois ci car il aurait fallu être vraiment bouché pour pas comprendre et il y avait une personne dans cette assemblée qui avait le don de ne pas me rendre aveugle face à ça au vue de nos dernières discussions. « J’ai déjà ce qu’il me faut. » Je levais ma bière pour la montrer à Kilian sans rien répondre aux autres car j’avais franchement autre chose à faire que draguer -ce que je ne savais pas faire- ou voir en mes fidèles autre chose que des gens que j’appréciais mais certainement pas autrement que comme mes paroissiens.

Des vampires arrivèrent aussi je me contentais de les saluer tout aussi respectueusement en jetant un petit regard à Louise qui voyait autant les auras que moi et je ne savais pas forcément comme elle gérait cela. Je ne désirais pas qu’elle se sente mal à l’aise même si elle n’était surement pas là pour se mettre dans l’embarras et que, vu son caractère, je doutais qu’elle laisse transparaitre quoique ce soit. En attendant l’aura de sang de tout ce monde me rappelait d’étranges souvenirs que je préférais laisser loin aussi je me concentrais sur mon ami qui était en train d’attirer toute l’attention sur lui pour changer mais c’était loin de me déranger. Je n’étais pas l’homme qu’on remarquait le plus généralement et cela m’allait très bien. Même si, au milieu de ce bar, je sentais les regards posés sur moi et qu’il était bien rare que je sois autant remarqué mais bon, c’était le lot d’un médium avec une telle aura en plus. Cela ne me dérangeait pas particulièrement et je me contentais de boire une gorgée de bière avant de remarquer Ariel un peu plus loin à qui j’adressais un léger sourire avant de chanceler légèrement. Je fermais les yeux en me redressant. Trop de désirs dans cette pièce et ma malédiction était en train de réagir. Quand il n’y avait qu’une personne qui désirait quelque chose, elle se déclenchait mais là il y avait trop de désirs, trop de volonté, trop de choses à faire pour qu’elle trouve quelqu’un sur qui s’accrocher soudainement… Et puis les vampires avaient des désirs particulièrement puissants et elle semblait donc réagir bizarrement face à cela, je l’avais déjà remarqué avec Elisius ou bien Alessandro. Je m’appuyais donc juste contre la table légèrement pour ne pas tomber au cas où et adressais un sourire rassurant à Louise qui était la plus proche de moi et donc avais du sentir mon léger malaise physique.

Et puis…
Plus rien….
Juste un bruit assourdissant…
Je n’entendais plus rien à part le battement de mon cœur dans mes oreilles avant qu’un sifflement aigu ne vienne le remplacer pour me faire grimacer. Que venait-il de se passer ? J’ouvris les yeux comme je le pouvais car j’avais l’impression qu’elles s’étaient soudées à cause d’une lumière trop forte soudainement et ce fut… le désastre. Je ne pus retenir un hoquet de surprise en voyant tout le monde par terre autour de moi et surtout au milieu du bar. Les auras se mélangeaient, l’odeur du sang était en train de monter doucement et même pour un humain comme moi je ne pouvais ne pas le sentir. Cela sentait aussi le brulé et les plaintes de douleurs me serrèrent tout de suite le cœur alors que je réalisais que j’avais toujours les mains en avant. Comme pour me protéger devant la soudaine explosion qu’il y avait eu j’avais mis mes mains en avant par réflexe de protection avant que tout n’implose et je réalisais que mon bouclier c’était élevé devant moi. Je mis plusieurs secondes à réussir à replier mes mains et à détendre mes bras à cause de mon état de nervosité et je serais mes poings alors que le champ de force retomber en faisant, du coup, tomber encore quelques pièces en argent qui s’était retrouvé bloqué dedans. Les cliquetis finirent de me ramener à la réalité et je regardais autour de moi pour voir que les rares personnes qui étaient proches de moi avaient été protégées. Je n’avais pu bien calibrer mon champ comme cela avait été trop soudain mais, au moins, il avait protégé quelques personnes.

Ne pas rester inactif ! Surtout ne pas rester inactif !! « Que les personnes en état encore essaient d’aider les autres ! » Et je me penchais vers ceux près de moi. « Si vous êtes en état, pourriez-vous voir si nous avons une chance de pouvoir sortir avant que la fumée n’envahisse tout et que les vampires ne se déchainent ? » Les vampires semblaient tous blesser et les humains qui se trouvaient ici allaient rapidement servir d’aide et de nourriture aussi il fallait faire attention mais je me doutais que je n’étais pas le seul à le penser au vue du regard des demoiselles. Je partis essayer de trouver mon ami qui était près du bar avant l’explosion. Ariel aussi était dans ce coin là aussi j’essayais de les trouver au milieu de tous les corps avant de reconnaitre enfin Kilian. Machinalement ma main s’était portée à ma croix autour du cou et je commençais à prier pour les âmes de ceux qui venaient de tomber pour qu’ils puissent tout de suite trouver le chemin vers Dieu et non pas errer en esprit ici et s’en prendre aux humains encore présents et qui étaient faibles. Je m’approchais enfin de mon ami. « Kilian ? Kilian tu m’entends ? »

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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime20/6/2010, 20:10

La française passa une main dans ses cheveux tandis qu’elle regardait son regard braqué sur l’étrange inconnu, elle passa finalement sur les yeux du paroissien qui lui adressait un sourire bienveillant.

- Louise ! Je pourrais vous retourner cela mais je suis heureux de vous voir. Je vais très bien merci et vous-même ?
- Je vais très bien merci. C’est la première fois que je viens ici, on m’avait conseillé cet endroit de nombreuses fois mais c’est le dernier lieu où je pensais vous trouver, néanmoins il est bon de trouver un visage familier , lui répondit-elle en lui faisant la bise.

Elle regarda en biais encore l’homme à l’étrange odeur et se tourna vers Damian : ces deux hommes avaient quelque chose de commun dans leurs odeurs. Le sang peut-être...Perdue dans ses pensées, elle observa la foule compacte dans laquelle se mêlait l’odeur du métallique du sang à différents degrés et différentes déclinaisons. Il y avait aussi cet arrière-goût d’humanité qui tenait les murs comme une note de fond. Les sens de Louise étaient tous étroitement liés tous les cinq, elle voyait une aura, sentait son odeur et la touchait presque. Même dans la musicalité d’une voix, elle parvenait à distinguer de quelle race d’individu il s’agissait.

Son attention se porta sur la serveuse obscène qui se déhanchait sur le bar et son visage adressa à cette scène expression de pitié méprisante. Son regard se posa ensuite sur une femme blonde, qui arrivait une boisson dans la main et qui la défiait de ce surnom « Blondie », la français eut un rictus détourna la tête avant d’afficher un dédain clair et d’affirmer crânement de sa voix grave et accentuée :

- Nous n’avons pas eu le plaisir d’être présentées : je suis Louise Moreau

La femme qui s’avéra se nommer Juliana, en fit autant après que le pasteur lui eut répondu. C’était une métamorphe, cette apostrophe sauvage dans son aura offrit un sourire involontaire de Louise à Juliana. Ce qui était le plus fascinant pour la jeune, c’est qu’elle ne croisait que rarement ce genre de personnes. Entre l’Homme et l’animal. Alors elle se délecta des effluves de faunes et flores qui émanait de la blonde.

Son regard méprisant balayait l’alcôve où se trouvait l’autre vampire et sa suivante avec une antipathie significative. Elle se décala légèrement du groupe qui s’était formé devant l’alcôve et défiant du regard cet homme si étrange qui l’avait bousculée, elle se hasarda à allumer une cigarette. S’ils avaient été présentés, elle lui en aurait proposée une, naturellement, mais ce n’était pas le cas, elle continua donc de le regarder avec ses yeux perçants. On aurait pu la trouver suffisante, arrogante, prétentieuse avec toutes ses moues méprisantes mais ce n’était jamais le cas. Elle était simplement détachée mais jamais froide comme son attitude, à tort, le démontrait.

Et alors plongée dans ses pensée, elle crut percevoir un son familier. Un de ses sons qui vous rappelle des moments particuliers de vôtre vie, comme cette petite madeleine de Proust qui lui rappelait toute son enfance. Proust c’était l’odeur de la madeleine qui lui était un doux souvenir alors que Louise, c’était ce son, qui lui était plutôt de mauvais augure.
Un goût amer dans la bouche, elle tira sur sa cigarette en tentant d’identifier ce son. Un sifflement, un sifflement doux, très doux, à peine perceptible et récurrent. Les sourcils froncés elle cherchait dans sa mémoire d’où pouvait-il provenir lorsque…

Une explosion. Une explosion balaya le bar. Une de celle qui n’arrive pas par accident. Une vraie explosion. Comme une bombe qui aurait sauté. Un son infernal qui se mêlait à un sifflement intact et nettement plus fort.

Ils furent tous projetés. La jeune femme se retrouva par terre, surprise de terreur, une couverture en patchwork sur la tête recouvrant son corps entièrement. Elle entendait des cris, des bruits de verres brisés, elle sentait le sang, le sang abondant. Elle eut un haut-le-cœur en prêtant attention à la vitesse à laquelle le sien battait. Lorsqu’elle émergea de sous la couverture, elle avait la tête qui tournait, et la vision quelque peu brouillée, elle entendait le Pasteur Damian donner des instructions qu’elle n’arrivait pas à déchiffrer. Elle regarda autour d’elle, l’ecclésiastique s’était approché de son ami inconscient. Douloureusement, Louise s’approcha d’eux.

Elle ôta la couverture pour constater les dégâts qu’elle avait subi, mais il n’en fut rien. Elle observa la couverture qui était apparue soudainement dès que le bar avait explosé. Sans réfléchir, elle la prit et enveloppa l’homme à l’étrange odeur sous les yeux du pasteur.

- Je sais ce que je fais, ne vous inquiétez pas. Par contre, il ne va pas très bien, dit-elle.

En effet, l’odeur distinct et unique qui émanait de lui n’était plus d’une demi-teinte masquée par une ambiance de sang et de cauchemar. Elle se souvenait désormais des mots qu’on lui avait prononcé au sujet de son pouvoir : « Surtout ne ferme pas les yeux ». S’il fallait faire quelque chose de ça, c’était maintenant. Appelant l’aide de Dieu pour l’aider à sortir de cet enfer, elle dirigea sa tête vers le plafond : un pan de celui-ci qui s’effritait détacha un épais morceau de sa structure qui s’apprêtait à s’écraser sur le pasteur et le blessé lorsqu’il se transforma en une nuée de plumes blanches sous le yeux effarées de la française.
Elle savait ce qu’elle avait fait et il fallait à tout prix qu’elle se calme car dans ce genre de situation où elle ne maîtrisait plus sa tension et sa peur, elle pouvait provoquer des cataclysmes accidentellement. Elle respira lentement. Tout autour d’elle n’était que désolation, toutes les odeurs n’en formaient plus qu’une seule qui puait le souffre, la douleur, la terre brûlée et la mort. Extrêmement pâle et faible, elle n’arrivait pas à calmer la panique provoquée non pas parce qu’elle voyait mais surtout parce qu’elle entendait.

Le souvenir de son quinzième anniversaire gagna sa pensée et la plongea dans la détresse, ses yeux se clorent d’eux-mêmes et elle se senti vacillante. Un flot d’eau de mer l’aspergea. Ce dernier élément sorti de nulle part était certes sans concordance avec ce qui produisait mais la réveilla efficacement de son état presque léthargique. Elle regarda le corps inerte de l’homme qui l’avait bousculé, elle se déplaça de l’autre côté de son flanc pour faire face à Damian et elle prit sa main sous la couverture. Elle eut pour l’ecclésiastique un regard qui signifiait « Je fais ce que je peux » avant que son attention soit reportée sur la silhouette noire qui s’était glissée derrière elle.

Le sifflement pris enfin fin mais son rythme cardiaque ne décèlera pas pour autant. Elle connaissait cette odeur, ça, c’était sa madeleine de Proust, c’était Ayman.

[corrigé à la demande générale]


Dernière édition par Louise Moreau le 21/6/2010, 22:02, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime20/6/2010, 21:06

C’était étrange de rencontrer autant de personnes que l’on connaissait en cette soirée, à ce même endroit. Pourtant, ils étaient tous là. Kilian et cette nuit folle que nous avions passé tous deux. Le Pasteur Damian et la nouvelle vie qu’il semblait m’offrir. Alessandro et cette pulsion dangereusement sexuelle entre nous deux. Candice et cette promesse de silence que je promettais bien de lui faire tenir. Et puis il y avait aussi cette vampire rousse, Jude. On ne se parlait pas. On se contentait de se regarder en chiens de faïence, nous défiant toujours. Et encore, je l’avais sentie, cette autre vampire : Camille. Elle, elle était une amie. Une vampire que j’appréciais et qui m’appréciait. Pourtant, elle avait toujours cette manie de vouloir m’attirer dans ses filets. Je ne savais pas exactement ce qu’elle désirait de moi… mais elle ne semblait pas s’intéresser à moi pour cette soirée. Tant mieux d’un côté. Elle ne voulait pas d’une vampire sur le dos alors qu’elle était juste venue s’amuser.

Toujours avec le groupe formé près de l’alcôve d’Alessandro, j’adressai un petit sourire en coin au Pasteur. Ça oui, il aimait surprendre. Il avait toujours été gentil avec moi. Attentionné, attentif à se montrer patient pour ne pas me brusquer. Il savait qui j’étais, ce que j’étais, et, pourtant, ne me dénigrait pas, ni ne me traitait de suppôt de Satan. C’était agréable. D’autant plus qu’il me permettait de renouer avec la religion et, par là même, avec l’humanité. Et puis il y a eu Blondie qui s’est retournée. Face à son air dédaigneux, je haussais un sourcil. Pour qui elle se prenait pour me regarder comme ça, cette grande garce. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je sentais que je n’allais pas l’aimer, celle-là. J’ai croisé les bras sur ma poitrine, après avoir déposé mon verre vide sur le plateau d’un serveur, pour la détailler ouvertement de la tête aux pieds.

    Ce ne sera peut-être pas un plaisir… mais je m’appelle Juliana Baker.


Pas de main tendue, pas de sourire amical. Juste un petit rictus qui pouvait rappeler le tigre qui sommeillait en elle. A vrai dire, il ne sommeillait pas vraiment, il montrait les crocs face à cette femme qui semblait se prendre prendre pour la reine du monde et les autres pour de la merde. J’ai secoué la tête alors que Kilian affirmait au Pasteur qu’il avait des tickets. Je lui jetai alors un regard blasé. J’allais me détourner quand notre petit groupe s’agrandit encore. Je me trouvais en face d’une petite vampirette qui me fusilla du regard. Décidément, il me semblait ne pas être la bienvenue ici. Je lui adressais le même haussement de sourcils qu’à Blondie — pardon, Louise — ayant l’air de dire : Quoi, qu’est-ce que tu m’veux ? Tu veux t’battre ? Mais je ne dis rien. Je ne voulais pas lui faire le plaisir de relever cette haine qu’elle me destinait. Elle l’avait déjà vue auparavant quand elle venait rendre visite à Joy, mais c’était bien la première fois qu’elle se montrait si hargneuse. Bah ! Tant pis. Qu’elle aille se faire voir.

J’ai haussé les épaules et je me suis un peu écartée du groupe. En m’éloignant, j’ai croisé Jude. Ma compagne de jeu. J’aimais nos petits défis silencieux. C’était une autre sorte de jeu que nous jouions là, mais tout aussi intéressant que celui que je jouais avec Lancelot… Les enjeux n’étaient pas les mêmes, c’est tout. Elle s’éloigna un peu plus tard, pour aller s’asseoir à une table. Je la suivis des yeux un instant avant de les reposer sur notre groupe et sur Alessandro et sa favorite. Evidemment, il me foudroya du regard. Je n’étais vraiment pas dans les coeurs ce soir. Peste à souhait, je lui répondis par un sourire aguicheur que — je l’espérais — Candice avait vu. J’eus le temps de voir le sourire sympathique de la petite blonde avant de m’écarter du groupe. Je n’étais vraiment pas appréciée, dans le coin, à part par Kilian et le Pasteur. J’ai décidé de rejoindre Jude, un peu plus loin. En m’asseyant en face d’elle, je lui ai adressé mon plus beau sourire. Sans un mot, j’ai croisé les doigts pour poser mon menton dessus. Mon regard bleu-vert plongé dans le sien me permettait d’oublier toute cette haine qui semblait même vouée à quelques pas de là.

Posée dans les yeux céruléens de la vampire, pour une fois, je me sentais bien et tranquille. Oh, il y avait bien cette petite lueur de défi et d’amusement… mais pas de haine, pas de hargne. Juste l’envie du jeu. Malgré ma solitude apparente, j’aimais avoir des amis, une famille autour de moi. Pourquoi me serais-je alliée à la meute locale sinon ? Et, ce soir, je me sentais bien seule. Il n’y avait, présentement, que Jude pour remplacer tous ceux que j’appréciais. Il faudrait bien faire avec. Je me perdis donc dans les iris bleutés de Jude. Si bien que je ne me rendis compte de l’explosion que lorsque nous fûmes projetées au sol et assourdies par le bruit. J’ai du rester inconsciente un moment. Puis, lorsque j’ai rouvert les yeux, toujours à moitié sourde, j’ai bien vite vu, d’un regard circulaire, que tout le bar avait été soufflé. Les vitres avaient explosé et tout le monde était au sol. Sauf le Pasteur Reyes qui n’avait pas une égratignure. J’ai essayé de me relever. Et j’ai poussé un petit cri de douleur. Baissant les yeux sur mon corps, je me suis rendue compte qu’une barre en argent m’avait traversé le haut de la cuisse gauche. Je me suis laissée retomber sur le sol, des échardes de table ou de chaise plein les cheveux. Je n’osais pas bouger, de peur d’empirer les choses. Ma blessure ne semblait pas saigner outre mesure mais j’étais sûre que si la barre en argent était retirée, ça serait une vraie fontaine ! Mais où le connard qui a fait ça a bien pu trouver une telle chose ?!

J’avais un mal de chien. Ce chanceux de Pasteur s’approcha de moi et je ne saisis que la moitié de ses paroles. En état ? Je lançais un regard entendu à ma cuisse transpercée. Ça avait sûrement touché la fémorale ! J’ai remué un peu mais ça m’a tiré une larme. J’ai laissé le grognement du tigre en moi s’échapper de mes lèvres. Je n’avais plus le contrôle. Je ne voulais pas le garder. C’était trop. Je ne pouvais que me concentrer pour oublier la douleur, ou pour contenir ma bête. Pas les deux en même temps. Je me suis légèrement tournée vers Jude avec un nouveau grognement qui venait du plus profond de moi. Elle était allongée, non loin de moi. Elle semblait assez mal en point elle aussi. Normal après tout. Vampires et métamorphes n’étaient pas des amis de l’argent. Dans son regard, je lus qu’elle allait devoir se nourrir. Sûrement comme la plupart des autres vampires présents. Heureusement, je ne leur étais pas appétissante… Malheureusement, il faudrait sûrement que je bouffe quelque chose également… Et peut-être même devrais-je me transformer… Ça accélérait le processus de guérison… Mais avant, il faudrait enlever ce truc… Ce qui ne serait pas facile. Prenant une grande inspiration, je décidais de me tracter avec mes bras vers Jude. Je m’occuperais de moi après. Je l’ai un peu bousculée en me laissant retomber sur le sol une fois près d’elle. Avisant son regard bleu, je lui fis un sourire qui devait plus ressembler à une grimace.

    Alors, Chaton, besoin d’aide ?


C’était la première fois que je lui parlais. C’était bizarre. Je la regardai, cherchant à savoir où elle avait été touchée, et attendant une réponse.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime20/6/2010, 22:26

Et bien, c’était un véritable rassemblement qui avait eu lieu autour de l’alcôve de ce tendre Alessandro. Balayant chaque visage de son regard neutre mais observateur, le jeune homme reconnu quelques têtes. Mais avant toute chose, il avait tenu à se présenter au vampire et à sa conquête du moment. Dans les yeux d’Alessandro, un désir qu’il eût bien du mal à dissimuler malgré la force et la ténacité de son esprit sans cesse en éveil. Kilian ressentit la brutalité de cette envie mêlée à la souffrance, et l’absorba comme une brume revigorante. Se sentir ainsi dévoré par la simple puissance d’un iris… Il n’y avait que lui pour lui prodiguer un tel plaisir. Une jouissance sans pareille, silencieuse, muette, mais omnisciente. Néanmoins, il ne répondit pas à cette étreinte invisible et se retira assez tôt pour ne pas imaginer la morsure de cet homme contre sa peau albâtre. Et pourtant, croyez-le, il en avait envie. Au moins autant que lui. Mais la peur, la culpabilité et la honte l’empêchaient de se traîner plus loin sur un terrain aussi dangereux que séduisant. Il avait fait volte-face, tombant sur la même blonde qu’il avait bousculé tout à l’heure… Son regard n’avait rien d’engageant. Elle semblait inaccessible, distante, presque effrayante. Le necromantien n’eut aucun mal à deviner ce qu’elle avait lu en lui. Sinon, pourquoi le regarderait-elle ainsi ? Elle avait senti son aura, bu son odeur. Elle savait qui il était ou du moins, ce qu’on avait fait de lui. Esquissant un demi sourire presque imperceptible, il s’en amusa presque, essayant de détourner son attention et espérant qu’elle aille planter ses deux poignards sur quelqu’un d’autre. Pourtant, lorsqu’elle ouvrit la bouche, il réussit à son tour à lire quelques informations en elle. Notamment son fort accent français. Une française. Parisienne ? Peut-être, son accent n’était pas celui du Sud, encore moins du grand Nord. Elle venait des environs du centre. Il fit mine de passer à autre chose lorsque Juliana se pointa à son tour. Les deux blondes semblaient déjà prêtes à se sauter dessus. Entre la présence glaciale de Louise et la bestialité brûlante de Juliana, il n’en fallait pas plus pour qu’un meurtre ait lieu ce soir. Kilian connaissait assez Jul’ pour savoir qu’elle détestait ce genre de nana. Le genre « nous n’avons pas les mêmes valeurs voyez-vous rustres gens. Mais je vais faire un effort et tenter de parler votre langage de sauvage… » D’ailleurs, il se surprit à s’en amuser. Voir ainsi la belle tigresse se mettre dans cet état pour si peu, il la reconnaissait bien là. Elle ne ferait rien… Elle était bien trop sage pour s’en prendre ainsi à une inconnue dans un univers aussi bancal.

Jude entra dans le scène, ainsi que Camille, cette jolie vampirette aussi considérée comme la « sœur de cœur » de Kilian puisqu’elle était la « fille spirituelle » de Neelah, le Sir du jeune homme. Autant vous dire que ce côté « famille avant tout » avait le don d’étouffer notre dandy. Surtout qu’ils n’avaient rien d’une famille ! Elles étaient vampires, lui un marqué nécromantien. Et puis… Vive l’inceste j’ai envie de dire… Passons. Il envoya un sourire à la belle brune mais sans plus, se dirigeant d’hors et déjà vers le Bar où il commanda un mojito. La serveuse avait bien du mal à savoir où donner de la tête, ce pourquoi Kilian attendit un moment, accoudé sur le comptoir, les yeux baissés sur l’heure qu’affichait son téléphone portable. C’est seulement en les relevant qu’il aperçut la même jeune femme de toute à l’heure : Louise Moreau comme elle avait aimé se présenter à Juliana. Que lui voulait-elle ? Et pourquoi ces yeux-là ? Tenait-elle vraiment à débuter une bataille de regard ? Et dans quel but ? Pourquoi ne préférait-elle pas lui demander tout de suite ce qu’elle voulait ? L’heure ? Une boisson ? Son nom ? Du poivre ? Elle tira longuement sur sa cigarette, toujours aussi insubmersible que tout à l’heure. De plus en plus intrigué par cette fille, Kilian ne lâcha pas son regard coupant… Venant tout juste de recevoir son mojito. Il paya la serveuse et en préleva une gorgée… Le souffle brumeux de Louise lui chatouillant le nez. Il s’apprêtait à quitter le Bar pour retourner quelques instants vers Damian et ainsi peut-être échapper à cette présence lourde qui ne le quittait pas. Non pas qu’elle le dérangeait, mais Kilian n’avait pas pour habitude d’être ainsi observé sans même avoir une petite idée du pourquoi. Sa nature de necromantien mêlée à celle d’un marqué ? Etai-ce ce qui l’intriguait ? Il ne s’était pas encore retourné lorsqu’un bruissement sourd d’à peine un quart de seconde vint lui perforer les oreilles, suivi d’un souffle puissant qu’il l’envoya balader à quelques mètres de là.

Pendant sa projection, le réanimateur n’entendit plus rien… Qu’un son presque imperceptible, comme un acouphène puissant. Il ne sentit plus rien non plus excepté une chaleur très importante et une pointe de glace s’enfoncer dans son cœur. Son corps retomba lourdement parmi les débris, il avait perdu connaissance durant le choc de pression et c’était peut-être mieux ainsi puisque le Bar ne ressemblait plus à rien d’autre sinon à un bain de sang. Étendu sur le dos, au milieu des corps déchiquetés a proximité de l’ancien Comptoir, il ne réagissait plus. Le visage noirci de cendre, les cheveux emplis de bouts de bois, de sang et de morceaux de verre, il avait de la chance d’être encore en vie. Plus que ça même, s’il n’avait pas été un marqué, alors il serait mort comme à peu près tous les autres autour de lui. Des gémissements, des râles profonds, des appels à l’aide, il ne voulait plus rien entendre. Ainsi, il ne perçu pas non plus la voix du Pasteur qui s’agrippait à lui. Par chance, son ami avait eu le réflexe de lui porter secours et de le tirer du berceau de corps mutilés dans lequel il se trouvait. Damian tenta de le réveiller, lui parlant à plusieurs reprises… Mais c’était sans compter l’aide de Louise, étrangement. La jeune femme avait déposé la couverture sur le jeune homme et avait glissé sa main en dessous afin d’attraper la sienne. Il fallut encore plusieurs bonnes minutes et la voix du pasteur pour la guider, pour que Kilian ouvre enfin les yeux. Visiblement secoué (sans blague xD) il serra brutalement la main de Louise, seul contacte physique avec une autre personne qu’il lui restait. Son visage se tourna d’ailleurs vers le sien, mais il ne réagit sans doute pas avec autant de gratitude qu’elle en attendait sûrement. Normal quand on vient de se prendre une explosion dans la figure. Il avait d’ailleurs bien de la chance de ne pas être aveugle. Se redressant non sans difficulté, il repoussa la couverture par quelques gestes saccadés, dévoilant ainsi un imposant morceau de verre planté dans sa poitrine. Peu de sang s’en écoulait, il en perlait plus du côté de son nez et de sa bouche. Il s’était violemment mordu la langue…

« Dam’, retire-moi ça… »

Il se tourna vers Louise.

« Si tu ne le fais pas je lui demande à elle putain Dam’ ! Si j’suis encore en vie c’est pas ça qui va me tuer, mais être marqué ne servira a RIEN si tu ne me retire pas ce truc. »

Et en effet, sa résistance était plus grande grâce à Neelah… Et le morceau de verre n’était pas parvenu à le tuer. Néanmoins, s’il n’était pas retiré, la cicatrisation rapide ne se ferait pas, et là il risquait quelque chose… D’ailleurs, il avait sans doute d’autres blessures qu’il ne voyait pas. Mais encore une fois, il n’y avait plus rien à faire maintenant, soit son pouvoir de marqué lui permettait de s’en sortir, soit il était condamné. Et personnellement, il ne se voyait pas crever ce soir ! La mâchoire crispée, son hémoglobine ne cessant s’écouler d’entre ses lèvres, il pria pour qu’aucune sangsue ne vienne le bouffer sur place. Il ne paniquait pas, mais il avait froid malgré la température étouffante qui régnait. Entrelaçant ses doigts à ceux de Louise de manière à toujours la sentir à côté de lui malgré la substance poisseuse qui les recouvrait tous les deux, il jeta un coup d’œil rapide autour de lui. Ils étaient tous… Allongés… Tous… morts ? Impossible. Certaines silhouettes bougeaient encore, mais l’odeur de chaire carbonisée était insupportable. Camille, Juliana, Alessandro, et même Kaileigh… Où étaient-ils ? Allaient-ils bien ? Etaient-ils en vis au moins ? Une puissante fatigue l’étreignant – sans doute son corps qui se sauvait déjà par lui-même - il reposa sa tête sur les genoux de la jeune femme, fermant les yeux et attendant que son ami lui enlève ce corps étranger de la poitrine.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime24/6/2010, 17:42



    Exaspération. Ils m'exaspéraient tous à être aussi excités à connaître le visage d'une personne qui était importante et qui se faisait languir depuis un bon moment. Toutes ses races réunis me rendais plutôt malade, j'avais juste besoin de faire un carnage. Je crois que je n'aurais peut-être pas du venir après mon repas, simulant quelques choses. Tant pis, une autre fois certainement ! La table où était assis Alessandro m'exaspérant d'autant plus ; Je m'étais détachée d'eux pour partir m'asseoir à une table plus loin bien que mon regard les regardait un à un. Le liquide dans mon verre attira mon attention, voulant se délecter de mes douces lèvres et moi de sa fraicheur et ce fut après quelques gorgés que j'attrapa le regard de la Féline. Ce regard que je connaissais par coeur et que j'avais tant de fois admiré, je connaissais la forme de ses yeux et je savais ce que son regard pouvait exprimé et dire, tout comme elle devait connaître également le mien. Une camarade de jeu qui m'amusait et qui parvenait à me distraire durant des heures entières, bien que nos bouches avaient toujours été closes. Détournant chacunes notre regard de l'autre, je regardais mon verre qui était à présent vide alors je le posa simplement sur la table tandis qu'elle s'approcha et s'installa à ma table. J'haussa légèrement un sourcil, sans aucune surprise j'étais juste amusé encore une fois, mais je ne souriais toujours pas. Jamais, ou presque.


    Cependant, je crois que je fus la première à détourner le regard. Je tendais l'oreille à travers la salle, j'avais apperçu un faible bruit qui m'avais intrigué et dont je n'étais pas sur de la provenance.. Seulement cette fois je n'étais pas la seule à avoir perdue la partie, nous avions tous perdus. Un bruit sourd et un souffle explosif dévasta le bar et tout ce qui pouvait se trouver à l'intérieur. Je crois que je fus projeté à plusieurs mètres de l'endroit où j'étais assise quelques secondes auparavant, mais je mis beaucoup de temps à m'en rendre compte. J'avais horriblement mal aux tympans, le bruit m'avait littéralement rendue sourde durant de longue minutes qui j'avais cru être une éternitée. Un silence de mort régnait à présent dans la salle, jusqu'à ce que les gémissements et cris des uns et des autres retentissent ! J'étais troublée et perdue, mais j'avais aussi terriblement mal. Dans un premier temps j'avais des douleurs partout sur le corps sans réellement comprendre où j'avais le plus mal. J'aurais voulu me tordre de douleur, mais je ne le pouvais pas. Je restais complètement immobile.. Mon souffle était rapide, je suffoquais presque. J'étais silencieuse, bien que j'avais horriblement mal. Lentement je posa une main sur mon visage, lorsque je sentit une matière que je connaissais parfaitement et cette odeur était la mienne. Ma joue était en sang, sans doute était-ce un projectile qui avait effleuré celle-ci et quand je voulu porter ma seconde main à mon front une atroce douleur me fit souffrir, il y avait quelque chose qui avait transpercé mon bras et j'eus un grognement. J'étais énervée, j'avais envie de détruire celui qui avait commis cet acte, mais j'avais aussi besoin de sang de beaucoup de sang. Cependant je n'étais pas vraiment en position de chasse. Il y avait mon pied qui me faisais aussi souffrir sans doute était-ce quelque chose qui était de nouveau venu se loger à travers celui-ci.. Je n'arrivais à voir personne autours de moi, je pouvais seulement entendre la souffrance des autres.



    « Alors, Chaton, besoin d’aide ? » Cette voix m'étais inconnue mais la façon d'être bousculé m'étais quand à elle étrangement familière et lorsque je releva légèrement la tête je pus appercevoir les yeux de la métamorphe. Le surnom qui avait été dans sa phrase me fit grimacer, mais je ne lui fis aucune remarque étant donné que je n'étais pas dans une bonne situation. Avais-je réellement l'air d'avoir besoin d'aide ? Evidemment ! « Tu crois que ton sang pourrait faire l'affaire ? » Je ne sais pas comment j'avais trouvé la force d'être taquine, mais je l'étais. Je lui avais fais un léger clin d'oeil, tout en gardant un visage froid. Je remarqua qu'elle avait également un problème à la jambe et je grimaça à sa place. Prenant mon courage à deux mains, j'attrapa l'objet non identifié qui s'était logé dans mon bras et d'un coup sec je le retira. Cette fois, je m'étais mise à hurler un bon coup. La douleur était beaucoup plus prononcé à présent, mais j'espérais qu'elle se calme petit à petit.. Lentement je me redressa, tout en m'appuyant contre les débris d'une table et d'un corps mort. Je regardais mon pied, pauvre de lui. Ma robe était dans un état catastrophique, si j'avais été nue ça aurait sans doute était la même chose. Après avoir vérifié les autres parties de mon corps, mon regard se posa sur le bar qui n'était plus vraiment un bar. J'avais le souffle coupé à ce moment-là. Je posa mes yeux sur la Féline, boulversé par ce carnage. « Je crois qu'on a tous besoin d'aide. » Je crois que c'était la toute première fois que ma voix ne sonnait pas désagréable, elle était plutôt triste. Je ne savais pas comment réagir.. Le pasteur était debout et il essayait de venir en aide aux autres, il voulait aussi que l'on s'entre-aide. Pouvait-on m'offrir gentiment un cou, pour que je puisse me nourrir ? Je ne savais même plus où devait-être la sortie. Quelle triste nuit.. Elle n'était pas encore terminé. L'odeur du sang de ceux qui étaient encore en vie arrivait jusqu'à moi et ce n'était réellement pas bon signe, moi qui adorait cette odeur. Les humains me servaient de repas et il était l'heure que je prenne mon repas, j'en avais grandement besoin bien plus qu'à l'ordinaire ! J'attrapa violemment le poignet de la Féline, elle n'était pas ma proie évidemment, mais j'avais besoin de réussir à contrôler ma soif de sang et son poignet avait été la seule chose à laquelle je pouvais fermement m'agriper. Je balança la tête en arrière, fermant les yeux tout en grimançant de douleur puisque j'avais bouger mon pied comme pour me remettre debout. Bientôt..
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime25/6/2010, 12:42

Le vampire ne se sentait déjà pas tellement à son aise, bien que Candice soit suspendue à ses lèvres dans le figuré comme le réel, il y avait trop d’éléments importun autour de lui pour qu’il soit vraiment concentré sur ce baiser. Le Pasteur était curieusement pas un élément inoportun pour le vampire, il l’avait invité justement pour qu’il voit toutes les attentions qu’il avait envers la jeune humaine. Mais il n’avait pas vraiment prévu que la métamorphe avec qui il avait succombé une nuit pointe son bout de nez et vienne justement saluer le pasteur, ni que le marqué de Neelah, un charmant nécromant qu’il voulait absolument se faire, chose qui ne saurait tardé au train où allaient les choses, vienne lui aussi dire bonjour au bon pasteur. Et oui, le vampire s’était comporté comme un imbécile. Il aurait dû prévoir que le pasteur connaissait bon nombre de personnes, et que celles-ci voudraient le saluer. Mais il s’était dit qu’ici ça ne risquait rien. Des vampires se confiant au pasteur ? il y avait de quoi rire. Des mordus venir s’expliquer devant Dieu, il n’y croyait pas. Sauf qu’il n’avait pas compter sur le succès de la boîte de son frère, et ce succès avait provoqué cette situation. Le vampire mit sans doute plus de passion et de cinéma dans ce baiser qu’il n’en aurait mit en temps normal. D’ordinaire en public, il se montrait plutôt tendre avec Canice et réservait le grand show pour l’intimité de leurs chambres. Mais non.

Il ne manquait plus que Camille… et Lorenzo bien évidemment, sinon ça ne serait pas drôle ! La vampire l’avait embrassé une nuit dans le parc de la maison familiale des Llywlyn, à l’époque il n’était qu’un simple humain et il avait succombé à ce baiser. Il ignorait que son frère charmait depuis des mois la belle Camille. Lorenzo l’avait menacé de mort et Alessandro s’était enfuit plutôt que de songer un instant à devoir combattre son frère jusqu’à ce que mort s’ensuive. Camille avait profité de son absence pour transformé Lorenzo et lorsqu’il l’avait apprit, la rage avait étreint son cœur. Persuadé que Camille avait joué avec leurs sentiments à tous les deux, il avait refusé de l’écouter alors qu’elle lui affirmait son amour pour lui. Plus tard, par vengeance mais aussi par jalousie, elle avait essayé de tué Orphée, une compagne humaine de Lorenzo. Alessandro qui la convoitait et se trouvait présent sauva la jeune femme en la transformant s’attirant ainsi la haine de Camille et la colère de son frère. Leur histoire loin d’être simple, amenait Alessandro à ne pas forcément apprécier la présence du couple dans ses parages. Le pire de tout c’était que Lorenzo lui avait masqué la présence de Camille jusqu’à ce qu’il tombe par hasard sur elle quelques nuits auparavant au Croquemitaine. Hasard ou volonté de son frère n’en pouvant plus de faire des mystères, le vampire s’en moquait. Son frère lui avait menti et pour cela il lui en voulait. Le voir s’afficher avec elle le remplissait à la fois de jalousie et de rage. Il n’avait donc rien compris de cette histoire ? Comment avait-il pu pardonner à Camille pour ce qu’elle lui avait fait ?


Totalement concentré sur Camille et Lorenzo, il ne fit qu’un salut bref à Ariel, une humaine dont il convoitait le sang puisqu’elle le lui refusait. Mais la jeune Manchester était bien plus qu’un sang précieux, elle était en train d’écrire un livre sur les vampires et lui avait demandé à lui, de lui raconter son histoire. Il ignorait si elle changerait les noms, les lieux et les dates, si elle rédigerait cela de telle façon à ce que ça soit romancer ou pas, mais il aimait ses échanges avec elle. En temps normal la voir lui donnait un sentiment de bien être parce qu’il s’amusait tout autant avec elle, qu’il se plaisait à lui raconter son histoire. Mais pas ce soir. Ce soir il était énervé et presque jaloux. Il n’y avait que Candice qui pouvait le calmer, l’apaiser, encore fallait-il qu’elle sache dans quel état il était. Or, il ne lui avait jamais parlé de Camille, il avait évoqué brièvement avec elle la relation tendue qu’il avait avec son frère, mais n’avait jamais parlé de la dite vampire, évitant ainsi un sujet bien épineux. Ariel, elle savait. Elle était trop loin pour qu’il en parle, trop éloignée pour pouvoir apporter un quelconque réconfort au vampire. Ce dernier reporta ses opales sur la bairmaid vampire. Elle était la seule à comprendre même si des éléments lui échappait, le mal aise du vampire. Il lui en fut reconnaissance de ne pas bouger le couteau dans la plaie.

Et soudain il y eut une lumière éblouissante. Le vampire reconnu cette lumière et ce bruit assourdissant. C’était une explosion. Il se tourna instinctivement vers Candice pour la protégée et l’entoura de ses bras. Le vampire s’attendait à être projeté quelque part, à voler dans les airs ou pire à prendre feu mais il ne se passa rien. Il y eut bien une vive douleur, suivit par une sensation de brûlure, mais ce n’était rien comparé à ce qui aurait dû se produire. Détournant sa tête, il vit alors le pasteur : mains tendues devant lui, l’air surpris et à la fois soulagés, nombre d’objets et de débris s’étaient étalés devant lui. Quoi qu’il ai fait, le Pasteur venait de lui sauvé la vie. Le vampire savait que des objets en métal avaient été projetés et pour cause il avait une petite cuillère en argent planté dans la jambe. C’était très esthétique, très douloureux, ça allait lui laisser un beau trou mais il s’en remettrait. Il n’était pas un métamorphe pour qui l’argent était un poison dès qu’il entrait en contact avec le sang. A cette pensée il se tourna vers la métamorphe et découvrit avec stupeur qu’elle était blessé, et au sol, comme la plupart des clients. La surprise effleura ses traits. Comment était-ce possible qu’eux soient encore debout, qu’ils tiennent encore sur leurs deux jambes ? Le regard du vampire glissa autour de lui. Des cris, des pleurs, et des gémissements. Mais le pire c’était le silence pesant. Hormis les cris et les pleurs, il n’y avait aucun bruit. Parfois quelque chose tombait et se brisait au sol, mais il n’y avait personne qui ne parlait, aucun portable ne composait de numéro. Le choc avait été trop violent pour que qui que ce soit puisse réagir. Et puis le bruit revint, doucement tel un murmure. Les gens commençaient à prendre conscience de ce qui les entouraient, du nombre de blessé et de leurs propres blessures.

Le vampire regardait la blondinette et le pasteur s’occuper des blessés se trouvant à côté d’eux. Pourquoi avait-il été épargné alors que la métamorphe était gravement blessé ? Il l’ignorait, visiblement le pasteur avait déclanché un pouvoir, sans doute un bouclier ou quelque chose dans ce genre. Le vampire chercha du regard Camille et son frère mais il ne les voyait pas. Ils étaient probablement blessé, mais son frère vivait encore, il pouvait le sentir. Le vampire se tourna enfin vers Candice. Non pas qu’elle n’occupe pas ses pensées, après tout elle était humaine et donc fragile, mais il l’avait protégé de son corps, et le pasteur avait activé un truc, alors il y avait peu de chance qu’elle soit blessée. Son bras gauche tenait encore la jeune femme par la taille. Il réalisa qu’elle était légèrement assommée. Son corps reposaient plus mollement qu’il n’aurait dû contre son bras. Il ne pouvait sentir son sang en particulier, trop de personnes blessés autour de lui, trop de sang, à la fois de vampires et d’humains, pour détecter un sang en particulier quand bien même serait-ce celui qu’il boit le plus souvent. Le vampire porta sa main au visage de Candice. Il y avait quelques gouttes de sang perlant sur son front, il les lécha avec tendresse. Il la serra contre lui, et pu entendre son pouls, irrégulier, mais bien présent. Elle était simplement choquée. L’explosion, tous ces gens blessé et probablement un coup à la tête avait provoqué son état. Mais elle s’en remettrait. Soulagé le vampire la serra dans ses bras, comme si rien ne s’était passé, comme s’il n’y avait aucun blessé autour d’eux. Le vampire avait déjà connu l’horreur des champs de batailles, il lui était facile d’ignorer la douleur et la souffrance autour de lui même si sa nature de vampire exigeait qu’il en profite.

Ces quelques secondes d’accalmie ne duraient pas, il fut repris par la soif en premier qui le frappa, quelque part, très proche de lui quelqu’un saignait et juste à côté un vampire se nourrissait. Soudain il réalisa qu’il n’avait plus Kalleigh dans son champs de vision. Où était passé la charmante Barmaid ? Le vampire espérait vraiment que c’était elle qu’il entendait se nourrir. Il détesterait la voir morte. Elle était charmante et ils avaient de bons rapports même s’il sentait parfois de l’animosité dans son regard. Il ne comprenait pas encore pourquoi, il ignorait qu’elle connaissait Camille. Le vampire se sentait désorienté. Que devait-il faire ? Se lever et chercher son frère ? Aller secourir des humains blessés qu’il entendait gémir ? ou alors avoir la réaction normale qu’aurait un humain ? Le vampire choisit la troisième option et sortit son portable. Non pour appeler les urgences mais pour contacter le service de nettoyage des vampires, eux sauraient quoi faire, comment réagir, ils amèneraient du sang pour les vampires blessés et éviteraient probablement un véritable carnage. Car les vampires blessés, s’ils ont perdu du sang, lorsqu’ils reviendraient à eux seront alors uniquement gouverné par la soif et deviendraient le véritable danger pour tous les humains présents. Le vampire porta son attention sur le pasteur, sur Candice et sur la jolie blonde, tous ignoraient le danger qu’ils encouraient. Il composa le numéro réalisant que son doigt était plein de sang. Il en profita pour enlever la cuillère de sa jambe, émettant un vilain hurlement à moitié étouffé de douleur. A la seconde sonnerie on décrocha : « Il y a eut une explosion, au Croquemitaine. Beaucoup de vampires sont blessés, venez vite. » Il ne précisa pas que le maître de la ville était là. Ceux qui avaient provoqué l’explosion l’avaient peut-être fait pour blessé son frère et il ne tenait pas à ce qu’ils l’entendent.


Dernière édition par Alessandro E. Llywlyn le 26/6/2010, 15:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime26/6/2010, 15:37

L'ambiance était chaude au Croquemitaine ce soir là, et la brunette c'était mêlée à la foule sans problème, bien que ce lieu ne soit pas l'un de ses préférés, elle était aussi venue pour faire plaisir à Lorenzo. En effet, l'ancienne n'aimait pas particulièrement les lieux remplis de monde et se sentait bien plus à l'aise en petit comité, entourée des gens qu'elle aimait et à qui elle pouvait faire confiance. Le mieux était encore lorsqu'elle était seule à peindre, le calme l'envahissait et elle pouvait extérioriser tout ce qui lui pesait sur le cœur à travers le pinceau courant sur la toile. Seulement voilà, cela faisait des semaines que la demoiselle n'avait pas mis un pied dans son atelier. L'envie n'y était plus et pour tout dire elle n'était plus d'humeur à jouer les artistes peintres. Elle avait volontairement renoncé à un exutoire qui ne lui convenait plus et c'était sans aucun doute l'une des raisons de son état de déprime actuel. Malgré cela, elle était venue au bar pour éclaircir son humeur et alléger un peu le fardeau qui pesait chaque jour un peu plus sur son cœur mort. Si elle c'était réjouie d'entrapercevoir sa meilleure amie et avait de ce fait, légèrement délaissé son Infant pour la retrouver, la vision de tout ce petit comité et surtout d'Alessandro et de Candice enlacés l'avait refroidie bien vite et elle sentait sans mal les tourments qui ne la quittaient plus que rarement l'assaillir à nouveau. C'était la raison principale pour laquelle elle avait décidé de les ignorer, ce couple qui la dégoutait autant qu'elle les enviait. Elle se rapprocha donc de sa sœur de cœur pour l'enlacer et entamer la discussion avec elle. La blonde savait combien ses relations avec Alessandro la faisaient souffrir et combien elle était fragile en ce moment. Aussi espéra t'elle que la vampirette l'emmènerait plus loin pour lui éviter d'inutiles souffrances. Malheureusement pour Camille, Kalleigh était en service avant tout et ne pouvait se permettre de tourner ainsi le dos à des clients sans raison apparente. La brunette resta donc stoïque et observa le rassemblement qui prenait place autours de ce couple maudit. Elle reconnut des visages amicaux et cela la rassura, celui de Jul', sa petite tigresse, celui du pasteur qui savait presque mieux que la blonde combien elle était tourmentée ces derniers temps et puis surtout celui de Kilian, son frère et même plus que ça depuis quelques temps. Ce dernier visage la soulagea plus que tous les autres puisqu'elle pouvait concentrer aussi son attention sur l'attirance qu'elle ressentait pour lui, attirance grandissante depuis qu'ils avaient consommé leur passion mutuelle. Il est de ces amants qui vous donnent après chaque nuit passées ensemble envie de recommencer et vous satisfont toujours plus. Kilian était de ceux là et faisait peut être parti aujourd'hui de ceux qui allégeaient le plus le quotidien douloureux de la brune. Elle échangea un long regard entendu avec ce dernier et lui rendit son bref sourire avant de se concentrer à nouveau sur sa meilleure amie. Elles bavassèrent quelques secondes avant que Cam' ne doive s'éloigner.

« Je...euh... Je suis venue accompagnée alors je vais aller prendre les consommations que j''étais venue chercher à la base et je reviendrai vite. On se retrouve là dans quelques minutes. »
Elle offrit un sourire radieux à la blonde et ne put s'empêcher de tourner les yeux vers Alessandro. Leurs regards se croisèrent l'espace d'une seconde et aussitôt la belle détourna les yeux. Le voir lui était presque devenu insoutenable et elle maudissait le fait de ne pouvoir l'oublier, tourner la page et simplement avancer. Au lieu de cela elle s'enfonçait sans cesse dans les méandres d'un passé qui l'enchainait et la tuait à petit feu. S'avançant vers le bar, elle vit un homme étrange passer devant elle. Habillé d'une façon assez déconvenue pour une soirée, il avait la tête ostensiblement baissée et semblait pressé d'atteindre la sortie. La belle n'y prêta guère d'attention, elle était déjà bien assez occupée par ses propres problèmes pour ne pas avoir à se soucier de ceux des autres. À quelques mètres à peine du bar la belle fut stoppée par un son strident, une lueur aveuglante et surtout une déflagration d'une puissance inouïe. Il y eut une vive douleur puis plus rien. Lorsque Camille ouvrit à nouveau les yeux après ce qui lui sembla une éternité elle était allongée au sol. Une odeur de souffre et de sang baignait l'air ambiant tandis que les seuls sons qu'elle percevait, et encore de façon très étouffée, étaient des cris et des pleurs. Ses oreilles sifflaient douloureusement et elle se sentait bizarrement engourdie. Elle voulut se redresser, chercher Lorenzo du regard mais une douleur lancinante se fit ressentir dans son abdomen. Posant le regard sur son ventre elle eut la désagréable surprise de voir qu'un morceau, assez imposant avouons le, du bois du bar l'avait littéralement transpercée. Elle posa ses mains tremblantes sur le morceau de bois laqué et grimaça de douleur. Sa robe était baignée de son sang, dit sang qu'elle perdait d'ailleurs en flots importants et continus. Examinant le reste de son corps elle nota une fracture ouverte, particulièrement peu ragoutante au niveau de son mollet droit, son bras droit ayant aussi été salement touché puisqu'il était scié d'une entaille très profonde qui laissait entrapercevoir les chairs et même pas endroit la blancheur d'un os. A cela s'ajoutait une lèvre inférieure fendue, une coupure le long de la pommette, une arcade sourcilière ouverte et le sang qui baignait ses cheveux laissait envisager qu'elle avait du s'ouvrir le crâne aussi, mais ce qui la faisait le plus souffrir c'était cet objet pointu qui c'était niché juste au dessus de son cœur. Concrètement elle était plus que gravement blessée et si elle n'avait pas été une ancienne vampire elle serait surement morte sur le coup. La blancheur de sa robe avait laissé place à une teinte vermeille et tout autours d'elle une flaque d'hémoglobine s'étendait et elle aurait mis son bras à coupé qu'il s'agissait de son sang. Se redressant avec difficulté elle se traina jusqu'à un pan du bar encore debout et s'y adossa. Il fallait qu'elle retrouve Lorenzo, qu'était il advenu de Kaa, Kilian, du pasteur, de Jul' et d'Alessandro? Elle espérait sincèrement que tous allaient bien . Fermant les yeux pour essayer de passer outre la douleur elle entendit des pas précipités, puis son prénom et une exclamation de surprise et d'horreur. Ouvrant les yeux elle vit Lorenzo penché sur elle, l'air paniqué. Prise d'un éclair de lucidité elle ne lui laissa pas le temps de parler.

« Vas t'en...C'était peut être pour toi cet attentat et tu n'es définitivement pas en sécurité ici, qui sait ce qu'il peut encore arrivé. » « Mais Mais, je ne peux pas te laisser ici! ». La belle sourit tendrement et répliqua. « Je suis une ancienne vampire on ne peut plus résistante, ce ne sont pas ces quelques égratignures qui vont venir à bout de Camille Léandres, alors rentres... S'il te plait. » Devant le regard déterminé de son Infant la belle rajouta d'une voix un peu plus dure. « Ne me forces par à te l'ordonner... Je te rejoindrai bien assez tôt, ne t'en fait pas. » « Camille, je ne peux pas ». « Pars! » La voix c'était faite dure et grave et le pauvre ne put faire autrement que d'obéir, s'en allant non sans avoir lancé un dernier regard à son Sire. En vérité Camille ne supportait pas que Lorenzo puisse la voir dans un tel état de faiblesse. Elle qui n'avait été que rarement blessée dans tout le cours de son existence, elle ne pouvait admettre de se montrer si faible, si vulnérable même face à Lorenzo... Et puis elle avait un peu menti, elle n'était pas sûre de s'en remettre. Elle ne c'était pas nourrie ce soir là et les blessures étaient trop graves et trop profondes pour que son don de régénération instantanée ait un quelconque effet... D'ailleurs elle n'était même pas sûre de vouloir s'en remettre, c'était peut être sa chance, enfin, de quitter cette vie qui l'emprisonnait et la faisait toujours souffrir. C'était peut être sa porte de sortie, la main tendue de Dieu, le secours divin à son existence damnée. En regardant la flaque rouge qui s'étendait sous elle, et teintait sa robe elle se sentit amère et lasse. Ce sang, le sang de Louis, le sien, celui qu'elle avait donné à Lorenzo, qu'elle aurait aussi du donner à Alessandro, ce sang qui s'écoulait lentement mais sûrement. Elle sentait d'ailleurs le bout de ses doigts picoter et se refroidir encore, si c'était possible. Le début de la fin. Bizarrement cet état des chose la soulagea, bien qu'elle ne put s'empêcher de regretter le fait de partir ainsi, en laissant derrière tout ce qu'elle aurait aimé accomplir, une vie inachevée sans aucun doute mais pourquoi s'en soucier après tout, bientôt elle serait libre.

Elle glissa lentement du bar pour venir s'allonger au sol, baignée de son propre sang, fermant les yeux elle attendit simplement que la dame faucheuse s'en vienne la prendre et la conduire à l'enfer auquel elle c'était damnée 600 ans auparavant. Mais des pas plus empressés se firent entendre, et une voix masculine cria son nom avec effroi. Elle se sentit soulevée et déplacée. Elle n'aurait pu dire qui l'emmenait ainsi mais perdue dans son délire les mêmes mots sortaient inlassablement de ses lèvres abîmées comme la litanie morbide d'un condamné à mort cherchant l'absolution avant la fin. . "Alessandro... Alessandro... Pardonnes moi... Alessandro..."
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime30/6/2010, 16:45

Très mal à l’aise au milieu de tant de vampire, et commençant à maudire sa satané curiosité, Ariel sortit de son sac de quoi se détendre : un carnet de croquis et un fusain. Aussi étrange que cela puisse paraître, Ariel aimait dessiner les gens qu’elle croisait, même si elle ne les connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, cela la détendait. Elle aimait capturer les moments et parfois, elle trouvait l’inspiration d’écrire en regardant ses croquis. Nerveuse, elle commença à crayonner. Elle dessina en premier la jolie blonde assise à la table d’Alessandro, elle supposait qu’elle était Candice, l’adolescente avec laquelle sortait le vampire. La façon dont la jeune femme contemplait Alessandro, un regard plein d’admiration, était fascinant pour Ariel. Pas besoin d’être télépathe pour savoir à quoi elle pensait, elle le dévorait littéralement des yeux et Ariel se demandait ce qui fascinait le plus la jeune humaine, était-ce la beauté irréelle du vampire ou bien était-ce le fait qu’il soit le plus dangereux prédateur au monde qui le rendait si attirant à ses yeux ? Ariel ne comprenait pas ce qu’il y avait de si grisant à sortir avec une bête féroce. Le sentiment d’être intouchable ? Peut-être bien. Ou alors Alessandro avait des talents qu’elle ne connaissait pas, et d’ailleurs elle ne voulait pas les connaître.

Ariel capta le geste d’affection qu’Alessandro donna à sa petite amie, il serra sa main dans la sienne sous la table, à l’abri des regards. Elle ne le savait pas si doux. Le sourire aux lèvres, elle retranscrivit ce geste sur son dessin en ce disant que ce papier serait sans doute l’un des plus précieux qu’elle ferait dans la soirée. Un autre couple attira ensuite son regard, ceux dont elle avait tant entendu parlé sans jamais les rencontrer. Prêt du bar, elle aperçut Lorenzo, la copie conforme de son frère, au bras d’une magnifique brune qu’on aurait cru être un ange vêtue d’une belle robe blanche, une tunique sans toute trop pure pour elle. Ariel se douta qu’il s’agissait de Camille Léandre, la vampire qui avait rendu Alessandro si amère. Tournant sa page à la hâte, elle entreprit de dessiner la jeune femme dont le visage rayonnait. Elle avait des cheveux sublimes d’un brun parfait et des boucles qui semblaient aussi soyeuse que l’étoffe qu’elle portait. Mais en la regardant, Ariel ne put s’empêcher d’éprouver de la peine, pas seulement pour Lorenzo, ni même pour Alessandro, mais plutôt pour Camille, elle-même. Il était évident que sa beauté foudroyante n’était qu’un masque. Si son pouvoir lui aurait permit de lire les émotions des vampire, Ariel était sûre qu’en la touchant, elle aurait éprouvait une atroce souffrance, et de la solitude. Il ne pouvait en être autrement.

Mal à l’aise, Ariel se leva de sa chaise, laissant ses croquis là, à la vu de quiconque passait par là puis s’engouffra dans les toilettes pour dame. Elle ne prit même pas la peine de saluer le pasteur Reyes en passant à côté de lui, ni même de regarder Alessandro ou Candice. Elle était un peu déboussolée, elle ne savait pas vraiment comme s’était possible, mais elle arrivait à lire l’âme des gens, sans aucun effort. Elle avait toujours était consciente de son don d’empathie mais jusqu’alors, il ne s’était manifesté que lors d’un contact physique et jamais elle n’avait pu lire l’âme d’un vampire, si tant est qu’ils en aient une. La manière dont son pouvoir évoluait lui faisait peur, elle avait beaucoup trop à faire avec ses propres émotions, ses propres états d’âme pour se préoccuper de ceux des autres. S’aspergeant le visage d’eau fraiche, elle tenta de se calmer. Elle n’avait pas remarqué en entrant le marqué et sa maitresse qui faisaient la bête à deux dos sur le rebord du lavabo. Ils ne semblaient pas être gênés de sa présence et Ariel en remercia le ciel car elle n’osait pas imaginé ce qu’il aurait pu lui arrivé si cela avait été le cas. Sans bruit elle s’apprêta à sortir des toilettes quand elle fut surprise par un bruit sourd d’explosion. Sans réaliser ce qu’il était en train de se passé, elle fut projetée en arrière. Son corps frêle vint heurté le carrelage des toilettes et une douleur fulgurante lui mordit soudain l’épaule et une goût de fer désagréable envahit alors sa bouche. Se sentant vaciller, Ariel perdit peu à peu connaissance.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime1/7/2010, 22:09



Les connaissances de mon cher Alessandro défilaient autour de nous. A chaque nouvelle tête, chaque regard échangé avec ces personnes, quelque soit la race, je ne pouvait m'empêcher de me demander quel lien il entretenait avec elle. Particulièrement toutes ces personnes féminines dont le regard de certaines semblaient le fusiller. Naïvement, peut être trop, je me contentais de penser que c'était surement les vestiges de son passé. Même si ses autres relations me rendaient follement jalouse, quand je pouvais éviter d'en savoir plus, alors je le faisais. Et puis, malgré toutes cette foule autour de nous, il continuait de m'accorder quelques petites attentions qui me faisaient toutes craquer. Alors elle essayait d'oublier le monde autour et ne se concentrait que sur son vampire. C'était pour lui qu'elle avait décidé de revenir au Croquemitaine. Alors je gardais ma main dans la sienne, acquiesçant de doux sourire à son attention parfois, tout en essayant de garder une distance raisonnable pour ne pas décevoir le Pasteur.

Je venais d'attraper mon verre pour en boire une nouvelle gorgée quand une forte lumière m'éblouit. Je n'eus pas le temps de comprendre autre chose...
BOUM
Mon cœur s'accéléra, je protégeai son visage tout en sentant Alessandro me protégeait de son corps. Par réflexe, je me laissais tomber de ma chaise tout en serrant fort le bras du vampire. Un objet que je n'arrivai pas à déterminer vînt heurter le derrière de ma tête. Une vive douleur me traversa, ainsi que des brûlures au visage. Puis le silence... Plus aucun bruit ne me parvint. Ma tête tournait, et je ne parvenais pas à faire le moindre mouvement. Je me laissais prendre dans cette torpeur, perdant petit à petit le fil de chacune de mes pensées. Et toujours ce même silence, presque reposant.

Je reprenais peu à peu connaissance, ne sachant pas combien de temps après. Les sons revenaient aussi, encore lointain et étouffés par l'explosion. Mais je n'osais ni ouvrir les yeux, ni même faire le moindre mouvement. Ma tête me faisait toujours aussi mal, et ne cessait tourner à m'en donner le vertige. Je sentis les bras d'Alessandro se resserrer sur moi, je reconnu son contact froid et dur qui calma un peu ma peur. J'attendis encore que mes pensées deviennent plus claire avant d'ouvrir doucement les yeux. Ma vision était encore flou, je n'arrivais pas à distinguer les personnes autour de moi. Le premier que je parvins à distinguer fut le sien. "Alessandro..." prononçais-je dans une murmure à peine audible. Et tout revint doucement. D'abord les sons qui se firent de moins en moins étouffés. Je pus alors entendre tous ces gémissements, pleurs et cris. Dans un effort insurmontable, je portais une main derrière ma tête et ne put retenir un gémissement de douleur. Je rapportais ma main vers ma vision et la vu rougie par mon propre sang. Je ne retenais pas un hoquet de peur et tournait la tête pour la première fois vers le reste du bar. Autour de moi, du sang, des blessés, des morts, des morts... Je me relevais, avec peine et me desserrait du corps du vampire pour observer ce massacre. La peur me prit au plus au point, A mon tour, je ne pus retenir des cris de peur, mais aussi des larmes qui coulaient sur mes joues. Comment était ce possible ? J'étais venue passer une soirée sympathique avec mon vampire et je me retrouvais au cœur d'une explosion. Voir tous ces gens autour de moi... Sentir cette horrible odeur de sang mêlée à celle des vampires qui se décomposaient. J'avais tout de même eu plus de chance que d'autres, mes blessures restaient légères bien que ma tête me faisait souffrir. Mon regard chercha alors des têtes connues Je vis le Pasteur Reyes venir en aide aux blessés et demander d'en faire autant. J'aurais aimer pouvoir aider ceux qui en avait le plus besoin, mais je tremblais comme une feuille et j'étais incapable d'effectuer un mouvement contrôlé. Je vis aussi Julianna, blessée. Je regardais avec de gros yeux l'énorme objet logé dans sa poitrine. Et des inconnus, beaucoup d'inconnus, tous dans la même détresse. S'en était trop !

Je me retournais et le chercher du regard. Je paniquais déjà en ne le voyant pas. Pourtant, il était là, à peine un mètre plus loin de moi. La panique me prenait, me contrôlait et je n'arrivais pas à la maîtriser. Quand enfin je le vis, je me hissais maladroitement à sa hauteur et sans chercher à comprendre, je me jetais contre lui. Les larmes coulaient toujours à flot sur ma joue et mon corps secouait de hoquet provoquait par la peur. Son odeur, son contact ne parvenaient pas à me calmer. Je fermais les yeux, cherchant toujours une quiétude qui semblait bien difficile à trouver. "Alessandro..." prononçais-je bien difficilement. J'étais incapable d'aligner deux mots à la suite.
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SIGNALEMENT : derrière toi.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime1/7/2010, 23:08

INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s IntrigueN13
The Deadside of you’re Eye’s

L'explosion avait touché tout le monde et le silence de mort régnait sur le Croqumitaine. L'enseigne aux lettres rouges illuminant la rue tomba avec fracas. Dans la rue, des passants gisaient dans leur sang, tandis que d'autres qui avaient vu l'explosion de loin avait sorti leur portable, les plus généreux appelèrent les secours tandis que d'autres prenaient des photos. L'ère moderne veut que lorsque vous voyez des gens mourir sous vos yeux, vous preniez soin de prendre tout un tas de photos, vidéos avant même de songer à tenter de vous rappeler comment on donne les premiers secourt. Parmi les témoins, l'un d'eux, Eddy était plus courageux que les autres et entra dans le bar pour évaluer les dégâts. Il dû enjamber un corps. L'odeur pestilentielle qui régnait le força à se boucher le nez. Il voulait tenter de sauver au moins une personne ou deux, alors il commença à regarder parmi les premiers corps inanimé ou mort qui se trouvait devant lui. Impossible de savoir qui était encore vivant, jusqu'à ce qu'une femme à sa gauche l'appelle au secourt.

Eddy était plutôt musclé, aussi il estima les blessures de la femme. Elle bougeait suffisamment pour qu'il se dise qu'il pouvait la soulever pour la sortir du bar sans risquer de lui briser la colonne vertébrale. Voyez-vous Eddy avait vu beaucoup de documentaire sur le secourisme et le travail des pompiers, et infirmiers. Il avait même caressé le rêve d'en devenir un, mais ses parents voulaient qu'il soit avocat. L'homme se pencha donc vers la femme en lui demandant si ça allait. Question complètement idiote vu qu'elle avait un pied de chaise enfoncé dans l'abdomen et une grosse flaque de sang sous elle, mais c'était la première question qui lui était venu en tête. En voyant le regard de la jeune femme il eut sa réponse. Non ça n'allait pas. Elle était venue pour faire la fête, elle espérait bien trouver le grand amour ce soir, ou au moins un mec sympa et marrant, on lui avait parlé de ce bar et elle s'était dit que ça la changerait des bars glauque où elle se faisait draguer toujours par des types lourds et plutôt louches. Elle s'était imaginé qu'au pire un vampire insisterait pour boire son sang alors qu'elle ne le trouvait pas attirant du tout, mais certainement pas qu'elle allait mourir ici, au milieu de pleins d'inconnus. Pourquoi son amie n'était pas avec elle? C'était égoïste comme pensée parce qu'elle serait peut-être morte à l'heure qu'il est, mais tout ce à quoi elle songeait c'était pitié, ne me laissez pas mourir ici toute seule.

Et puis quelque chose se passa, parce qu'il y eut une seconde explosion, moins forte, mais qui toucha l'autre partie du bar. La zone avec les alcôves collées au mur, juste en face de la scène où se produisait certains soirs des groupes. La seconde explosion déclencha un court circuit au niveau des enceintes placés sur la scène. Rapidement des flammes léchèrent les tentures disposées autour de la scène. Les incendie dû à l'électricité sont les plus terribles. Plus chaud qu'aucun autre incendie, plus impitoyables, ils avancent plus vite et dévorent tout sur leur passage. Rapidement les flammes grandirent pour s'étendre. Les flammes se répandaient et la température augmentait. Quelqu'un se mit à hurler, vampire ou humain, tout ce qu'on pouvait voir c'était une silhouette dévorée par les flammes qui courrait en vain. Malheureusement il ne fut pas le seul. Tandis que les flammes atteignirent l'alcool répandu autour du bar durant la première explosion. Et tout s'embrassa. Peu à peu tous ceux qui étaient tombé au sol près de la scène, ou derrière le bar, furent consumé par les flammes. Les hurlements déchirant se faisaient entendre.

La fumée s'épaississaient malgré la large ouverture laissée par la première explosion qui avait soufflé toutes les vitres. Et l'alarme incendie ne tarda pas à se déclencher. Bien évidemment ça ne suffisait pas à éteindre les flammes, mais quelque chose se passa parce que des hurlements se firent entendre, plus glaçant encore. De la fumée s'échappaient de certains vampires alors que d'autres ne semblaient pas hurler. Quelqu'un cria de l'eau bénite avant de se mettre à hurler à son tour. Douglas avait visiblement bien fait les choses. Il avait pensé à bénir l'eau des réservoirs prévu pour les incendies, avec une croix et une bible. La grande classe, n'est-ce pas. Sauf que Douglas ne pouvait sans doute pas vraiment se réjouir, il était étendu dans la rue, baignant dans son sang tandis qu'un passant essayait de trouver son pouls. Au loin les sirènes se firent entendre.



Troisième tour de jeu les amis. Je vous résume les opérations, il y a eut donc deux explosions, la deuxième a touché beaucoup moins de monde mais a déclenché un incendie. Le bar est l'endroit le plus touché, mais la scène est le foyer de l'incendie. Et pour rien l'eau qui est sensé éteindre les incendies tombant du plafond est de l'eau bénite. Je me permet de vous rappeler que seuls les vampires croyant en Jésus et en Dieu au moment de leur transformation sont sensible à l'eau bénite. Donc tous les vampires ne sont pas en train de se faire attaquée par l'eau, mais les marqués de ces vampires croyants et donc sensible le sont aussi.

Autre information, on garde l'ordre établit désormais, à savoir:
Damian S. Reyes, Louise Moreau, Juliana Baker, Killian L. Turner, Kaileigh T. Blackwood, Jude L. Owens, Alessandro E. Llywlyn, Camille Léandre, Ariel L. Manchester et Candice Presley.
Comme on essaie quand même de ne pas prendre une semaine pour ce troisième tour de jeu, essayez de répondre rapidement, et dans l'ordre, mais si ça traîne trop en longueur, le suivant peut poster. Si ce cas arrive on en discute dans le sujet principal de l'intrigue n°1 réservé aux questions.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime3/7/2010, 10:47


^v^

Un champ de bataille… Une guerre… Un massacre. Beaucoup de termes pouvaient être pris pour pouvoir illustrer ce qui était en train de se passer en ce moment même et je devais avouer que je n’avais jamais vécu cela mais ce n’était pas pour autant que je comptais me laisser abattre. J’étais un des rares encore debout grâce à mon champs de force que je n’avais utilisé que très peu de fois dans ma vie mais que j’avais appris à gérer grâce à mon maitre il y a quelques années de cela. J’aurais pu mieux faire si j’avais su, j’aurais pu mieux faire si j’avais fait attention un peu plus à ce qui m’entourait mais comment aurais je pu deviner ? Un être qui avait de mauvaise intention était visible aux lectures d’auras mais quand on était au beau milieu de tous ses vampires, comment en faire la différence ? Trop de choses, trop de questionnements que j’abandonnais rapidement alors que mon regard parcourrait la salle autour de moi pour voir toutes les personnes en train de souffrir. Aussi bien humain que vampire. Je n’étais pas dupe sur ce qui était en train de se passer et sur ce qui risquait de se passer si nous restions aussi longtemps avec des vampires blessés et assoiffés mais il y avait des moments où il fallait faire un choix et, pour l’instant, mon choix était de venir en aide à mon ami car il était la personne la plus importante dans cette salle et, même tout pasteur que j’étais, je n’en étais pas moins humain. Aussi, devant ce carnage, je privilégiais ceux que je ne pouvais voir mourir pour des raisons comme celles-ci même si, paradoxalement, j’étais celui qui était le plus calme et le plus à même de me dire que cette situation n’était qu’une nouvelle épreuve que Dieu nous envoyait et qu’il fallait tout simplement essayer d’apprendre, de survivre… Peut être que certains pourraient aussi profiter de cette épreuve pour prouver justement leur valeur. Et je parlais autant des humains que des créatures qui se trouvaient ici.

Ce moment n’était pas le meilleur pour penser à tout cela ? Peut être mais on ne changeait pas quelqu’un comme moi et, après avoir demandé à ceux qui m’entouraient et qui auraient du normalement être protégé par mon champs de force de venir m'aider, je m’avançais pour essayer de trouver le corps de Kilian près du bar. Je ne mis pas longtemps à le reconnaitre au milieu des corps aussi j’essayais de le mettre sur le dos avant de sentir Louise venait à mon aide. Je n’avais pas fait attention à ses manifestations de magie à elle comme j’étais trop focalisé sur ce qui m’entourait et sur ce que je pouvais faire pour venir en aide à tout le monde. Je n’étais pas un surhomme, je ne pouvais pas venir en aide à tout le monde aussi j’avais foi dans l’entraide des gens. Peut être que je me tromperais mais il n’était pas dans ma nature de penser avec autant de pessimisme. Je vis Louise prendre les choses en main et l’entourer dans une couverture alors que j’allais voir au moins s’il n’avait pas quelques blessures car j’étais le mieux placé pour connaitre sa nature tout de même. Enfin… Pour savoir comment cela fonctionnait…. « Je sais ce que je fais, ne vous inquiétez pas. Par contre, il ne va pas très bien. » « Tout le monde va mal Louise à cet instant mais je pense que nous devrions tout de même regarder ses blessures. » Car, vu tout ce qui semblait avoir volé même jusqu’aux personnes qui étaient à mes côtés pour passer à travers de mon champs de force à certains endroits, il était fort à parier tout de même que Kilian avait quelques objets ou débris dans le corps.

Appelant mon ami sans vraiment faire attention au reste du monde, j’essayais de le faire sortir de son inconscience avant de le voir soudainement ouvrir les yeux. « Dam’, retire-moi ça… » J’avançais mes mains pour lui retirer… « Si tu ne le fais pas je lui demande à elle putain Dam’ ! Si j’suis encore en vie c’est pas ça qui va me tuer, mais être marqué ne servira a RIEN si tu ne me retire pas ce truc. » « Kilian je ne suis pas sourd… Je connais ta nature donc laisses moi au moins prendre le temps de te l’enlever avant de me le redire une 3ème fois. » Je n’avais même pas eu le temps de le toucher qu’il avait enchainé de nouveau aussi je secouais la tête en souriant légèrement de voir que, même blessé, Kilian ne changerait pas d’un pouce et je prenais un bout de son haut totalement déchiqueté pour le récupérer et l’enrouler autour de ma main. Je tirais ensuite d’un coup sec ce qui était dans sa poitrine avant de jeter plus loin le bout de verre et de poser ce qui m’avait servi de protection autour de ma main sur sa blessure pour qu’il ne saigne pas trop avant que cela ne cicatrise. Le voyant poser sa tête sur les genoux de Louise et ne voyant pas vraiment d’autres blessures j’en profitais pour regarder autour de moi voir si je pouvais aider une autre personne. Après tout Louise semblait décidé à jouer l’infirmière et même si je doutais de ses compétences en tant que médecin tout de même, elle était médium donc saurait certainement utiliser ses pouvoirs pour le protéger… Pas besoin d’être deux dans ce cas et je pensais plus facile pour moi de bouger. Surtout que je semblais être le seul à m’inquiéter de la santé des autres…

Je me redressais pour voir Alessandro s’occuper de Candice, Juliana était blessée mais il y avait quelqu’un avec elle. Les autres je les distinguais mal je devais avouer et j’allais bouger quand mon regard se posa sur Camille qui venait de glisser le long du bar. Oui je savais… Je savais que les vampires étaient un danger clair pour nous tous et qu’on devait se protéger mais, vampire ou pas, je ne pouvais me résoudre à voir les gens abandonner or, si je ne pouvais le savoir pour les autres, je connaissais assez Camille pour savoir ce qu’elle était en train de faire… Je posais donc ma main sur l’épaule de Louise en lui offrant un sourire rassurant avant de me pencher. « Je vais voir si je peux aider d’autres gens. Restez sur vos gardes. Plus le temps passe, plus les vampires deviennent dangereux pour nous. » Un regard entendu, je me dirigeais vers Camille en réprimant un haut le cœur devant l’odeur de sang et de chair carbonisée qui était encore plus présent devant le bar et je me penchais vers elle pour regarder son état qui était… lamentable… La voyant doucement sombrée, je passais ma main sur son visage pour caresser sa joue avec douceur avant de murmurer « Le pardon ne s’obtient pas en abandonnant Camille. Le pardon s’obtient en se battant pour que les choses changent, pour que les gens nous regardent de nouveau, pour que le monde tourne enfin à son rythme. N’abandonnes pas aussi facilement la partie. Tu es bien plus forte que tu ne le penses et tu as encore beaucoup de choses à accomplir… Écoutes moi… » Soufflais je sachant très bien qu’elle m’entendrait et espérant qu’elle suivrait ma voix comme elle l’avait déjà fait une ou deux fois quand elle avait eu des crises profondes de déprime dans mes bras. Je savais que cela la bercerait…

Je regardais autour de moi pour pouvoir trouver de quoi l’aider car je ne comptais pas faire don de mon sang soudainement alors qu’elle venait de tout perdre. J’avais beau tenir à elle, je n’étais pas idiot à ce point aussi je me redressais pour prendre appui et passer au dessus du bar. Mes pieds atterrirent dans les restes d’un vampire aussi je mis mon bras devant ma bouche pour pouvoir masquer un peu l’odeur et surtout la fumée. Le bar était brulant, il y avait du feu partout aussi je venais de me brûler la main droite et un peu le bras mais cela me passait au dessus pour l’instant. L’intensité du moment… Je dégageais pas mal de choses d’un coup de pied en me protégeant d’un bouclier pour éviter les flammes qui surgissaient de temps en temps quand elles trouvaient une bouteille d’alcool pour pouvoir continuer leur chemin. « Ne sombres pas Camille… » Continuais-je de dire maintenant que je pouvais de nouveau parler avec mon bouclier pour essayer de la maintenir éveillée par ma voix. Ce n’était pas un don… Je me servais juste du lien que nous avions tissé tous les deux pour essayer de lui donner un peu de ma force en ce moment. A force de fouiller je trouvais enfin un placard un peu moins touché sur les autres où se trouvait du True Blood ou ce qui y ressemblait, je n’étais pas particulièrement doué sur ce sujet aussi je prie ce que je pouvais avant de revenir et de poser les bouteilles en évidence pour ceux qui en voudraient. C’était toujours mieux que rien après tout. J’ouvris la bouteille -qui était bien tiède du coup- pour la porter à ses lèvres et l’aider à boire. J’en avais gardé plus d’une pour l’aider et je continuais de lui parler avec douceur pour la motiver à se battre après quoi je pris sur moi de lui ôter le bois planté au dessus de son cœur et d’ôter ma chemise pour pouvoir m’en servir pour enrouler la taille et le torse de mon amie pour la maintenir droite et stopper l’hémorragie. Je ne pouvais pas faire mieux ensuite aussi je lui donnais d’autres bouteilles en me doutant que cela n’était pas pareil que le vrai sang mais, au moins, elle pourrait en boire ensuite sans risquer de tuer quelqu’un. Et surtout moi….

Une seconde explosion. Je me mis au dessus de Camille au cas où mais l’explosion fut moins forte et sur le côté du bar où je venais de prendre les bouteilles. Chance pour une fois…. C’était rare. Je me rendis compte d’ailleurs que j’en avais totalement occulté ma malédiction pour une fois et j’en fus surpris mais il fallait penser à autre chose. Y penser ne ferait que la faire revenir... Les débris avaient volés et j’avais pris quelque chose dans le bras mais ce n’était que des égratignures. ‘Fin de mon point de vue…. Le feu prit soudainement beaucoup plus violemment quand l’eau se mit à tomber j’eus un mince espoir avant d’entendre les hurlements et de voir mon amie se raidir. De l’eau bénite ! Je déployais un champ autour d’elle ne pouvant faire beaucoup mieux à force d’utiliser mon pouvoir et me redressant quant à moi, fermant quelques secondes les yeux en offrant mon visage à l’eau qui tombait et qui me sembla soudainement me redonner du courage, de la patience, l’envie d’aider… Peut être que j’étais redevenu d’une étrange lueur dorée pour ceux qui voyaient les auras mais je l’étais déjà avant et l’eau ne faisait que nettoyer le sang et tout ce que j’avais sur le corps. Si cela en abimait certains, cela me faisait du bien à moi et cela me permettait d’être mouillé aussi je fus brûlé mais peu comparé à certains quand les vampires qui brulaient se mirent à courir partout et mettre le feu dans toute la salle…

Des sirènes…. Il serait temps….

^v^
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime5/7/2010, 14:13

A mon arrivée près d’elle, la vampire n’eut qu’un haussement de sourcils. Elle ne semblait pas vraiment surprise mais surtout amusée. Pourquoi donc ? Devinait-elle que je n’étais pas non plus vraiment à ma place parmi le groupe qui entourait Alessandro ? Un ex-amant, un pasteur, une avocate hautaine, un vampire que je détestais mais désirais tout autant et sa compagne humaine qui voulait à tout pris me faire gober qu’elle était une petite humaine parfaite. Qu’ils aillent tous au Diable ! M’asseyant en face de la vampire à la chevelure flamboyante, je posai mon regard dans le sien, comme on en avait l’habitude. Un sourire malicieux aux lèvres et je m’installai un peu mieux, posant mon menton sur mes main croisées. La solitude ne m’allait pas tellement que ça, au final, car je me retrouvais toujours dans un lit ou dans un duel de regard. Le tigre solitaire que j’étais ne pouvait faire le poids face à ce sentiment parfaitement humain. D’autant plus qu’il le sentait peut-être lui-même. Il aimait notre vagabondage. Il était comme ça, après tout, lui aussi… mais comme tout être animal sur cette terre, il y avait un jour où l’on avait envie de se poser et de trouver une personne à chérir pour le restant de la vie. Je n’avais pas encore trouvé cette personne. Et, d’ailleurs, je ne la cherchais pas. Mais bon. C’était bien compliqué et je n’avais pas l’habitude de m’encombrer l’esprit de choses compliquées.

Me perdant toujours dans le magnifique regard de Jude, je me sentis un peu plus sereine. J’étais en territoire connu avec elle. Il n’y avait rien de compliquer, de déroutant ou d’absurde dans notre échange. C’était juste un jeu, une sorte de défi. On apprenait à se connaître à travers nos regards. Puis elle finit par détourner les yeux la première. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Les yeux perdus dans le vague, j’attendais qu’elle me fasse de nouveau face mais cela ne se produisit pas. Une explosion retentit et je fus projetée sur le côté avec Jude. Etait-ce que l’avait détournée de notre jeu ? Peut-être. Je m’en fichais, à vrai dire. Je ne pensais plus qu’à la douleur. Elle semblait partout et nulle part à la fois. Je n’arrivais pas à identifier l’endroit d’où elle provenait. Peut-être n’avais-je plus de corps ? Je repoussais très vite cette idée. Si je n’avais plus de corps, je ne sentirais plus rien, point barre. Mais alors que j’avais essayé de me relever, la douleur se cibla à un endroit bien plus précis : ma cuisse. Là, il y avait une grande barre en fer qui la transperçait. Je n’aurais peut-être pas du regarder. Grimaçant à la fois de douleur et de dégoût viscéral que me procurait l’argent qui entrait en contact avec mon sang, j’avisai Jude qui était toujours non loin de moi, malgré le souffle de l’explosion.

L’ayant bousculé un peu en m’approchant d’elle, me tirant à moitié, je me laissai retomber près d’elle alors qu’elle relevait un peu la tête pour me reconnaître. Nos yeux se croisèrent de nouveau un instant alors que je lui demandais si elle avait besoin d’aide. C’était une question idiote et inutile. Tout le monde était blessé, mourant ou déjà mort — vraiment mort, j’entends — dans le bar. On avait tous besoin d’aide. Alors qu’elle était couverte de sang, elle avait, elle aussi, un projectile fiché dans un membre, dans le bras plus précisément. Ça semblait la faire souffrir tout autant que moi, pourtant, lorsqu’elle vit l’état de ma jambe, elle grimaça pour moi. L’argent était encore pire pour les métamorphes que pour les vampires. Me redressant un peu sur mes coudes, j’esquissai un rictus suite à son clin d’oeil. Elle attrapa alors la barre qui lui traversait le bras et tira d’un coup sec pour l’enlever. Avant même que j’ai pu faire quoi que ce soit pour la retenir, du sang s’échappait déjà de sa blessure maintenant parfaitement ouverte.

    C’est pas très malin, ça, Chouquette. Tu vas perdre ton sang encore plus vite maintenant.


Tandis qu’elle hurlait, je lui lançai un petit regard las. Je crois qu’on a tous besoin d’aide. Là-dessus, j’étais bien d’accord avec elle. Le bar avait été soufflé et il y avait des victimes partout. Moi, qui pourtant ne chassais pas les humains, sentais l’odeur de leur sang. Manger était aussi un moyen de se régénérer plus vite pour les métamorphes. Nous nous nourrissions pourtant bien de viande terriblement fraîche dans nos chasses. Là, il y en avait à foison, comme un buffet. Je fermai les yeux aussi fort que je pouvais, serrant les dents de la même façon, mais, pourtant, un hurlement typiquement félin s’échappa de ma gorge et retentit dans tout l’établissement en ruine. Je le déplorai car ceux qui avaient déjà peur n’en seraient que plus terrifiés. Mais je n’y pouvais rien. C’était ça ou me transformer… Alors autant laisser ma bête s’exprimer “oralement” que physiquement. Un grognement bien plus ténu s’échappa de nouveau d’entre mes lèvres quand Jude m’attrapa le poignet.

Et une nouvelle explosion retentit. Je m'apprêtais à être à nouveau soufflée mais ce ne fut pas le cas. Cette seconde explosion avait été moins forte que la première. Toutefois, la chaleur qui régna subitement dans l’établissement n’était pas du tout enviable à cette barre en argent dans ma jambe. Il y avait de la fumée partout et je commençai à tousser. Me laissant vaguement retomber sur un bras, je passai ma main devant ma bouche et mon nez pour essayer, vainement, de ne pas trop respirer cet air mortel. Et l’alarme incendie se déclencha, déversant une petite pluie qui se voulait fraîche au départ mais qui m’arrivait dessus bien plus chaude que je ne le souhaitais. Pourtant, c’était mieux que rien. Jusqu’à ce que quelqu’un hurle. Je voyais passer des cadavres enflammés. Mais un nouveau hurlement me saisit bien plus. De l’eau bénite. On avait béni l’eau réservée aux incendies. Maudit soit ce crétin d’allumé !!! Grognant de nouveau, je jurais à mi-voix avant de me retourner à moitié pour me laisser retomber, voûtée autant que je le pouvais, sur Jude afin de la protéger. C’était étrange, un métamorphe qui protège un vampire ! Vraiment hallucinant ! Mais elle était devenue comme une amie, au fil de nos rencontres.

    T’inquiète pas ma belle, je te laisserai pas cramer. Avec qui je pourrais me battre à coup de regards assassins après ?!


Je voulus lui adresser un sourire malicieux et coquin mais, comme la dernière fois, il se résuma à une grimace. Je ne savais pas si Jude était croyante de son vivant ou pas, mais valait bien être prudent, non ? Et des sirènes retentirent enfin au loin. Ce n’était pas trop tôt ! Soupirant légèrement, je me tenais toujours en appui sur les mains, au dessus de la vampire, contorsionnée afin de ne pas enfoncer encore plus la barre d’argent dans ma jambe.
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Lucian A. Corleone
 
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
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MessageSujet: Re: INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s   INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s Icon_minitime14/7/2010, 00:54

Le vampire senti la peur panique de tous ces humains, il pouvait sentir leur angoisse, parfois même la douleur qu’ils ressentaient, il humait la peur qui courait le long de leur peau comme on hume un parfum délicat qui soudain nous plonge dans un état de transe exatique. Le vampire éprouvait la soif, il sentait cette peur, et n’avait qu’une envie, instinctive, sauvage et brutale, c’était de se nourrir de ces humains. Il devait se contrôler. Sa blessure était minime comparé aux autres vampires dont il entendait les gémissements. Evidemment c’était les hurlements des humains qu’on entendait le plus. Un vampire qui souffre ne se mettra jamais à hurler comme un damné ni à pleurer, même s’ils en auraient eut bien besoin pour évacuer une partie de la douleur. Non, les vampires ressentaient la douleur, ils étaient sensé s’en nourrir. Sauf que ce n’est plus aussi simple quand c’est la votre. Le vampire dû prendre sur lui pour évacuer la tentation, et repousser la soif le plus loin possible. Il devait montrer l’exemple étant le portrait craché du maître de la ville. D’ailleurs, où était son frère ? Alessandro le chercha du regard, désemparé soudainement. Il espérait vraiment que ce petit salaud s’en était sorti, qu’il était parti, qu’il était loin. Bordel, il ne voyait même plus Camille. Où étaient-ils passé ? La peur l’envahi lui donnant un goût de métal dans la bouche. C’était inhabituel comme sensation et franchement désagréable. La dernière fois qu’il l’avait ressenti, quelqu’un était mort, quelqu’un à qui il tenait vraiment. Il ne laisserait pas son frère mourir. Encore moins Camille, elle était tout pour lui. Malgré tout, il ne pouvait pas la laisser juste disparaître. Elle lui avait infligé des douleurs et des souffrances mieux que quiconque, mais elle était son premier amour, son premier baiser passionné, le premier coup de foudre, elle était celle qui hantait encore ses nuits quatre siècle après.

Le vampire sentit une main chaude presser son bras, se tournant il senti le corps chaud et tendre de Candice se plaquer sur lui. Instinctivement il referma ses bras autour d’elle, comme pour la protéger. Elle était si menue et si fine contre lui, il réalisait combien elle était fragile à présent. Humaine. Une simple blessure pouvait la tuer, une goutte d’eau dans ses veines la tuerait aussi bien qu’une nuque brisée. Pourquoi l’avait-il emmené ici ? Il s’était montré stupide, tellement stupide. Soudain, il senti quelque chose dans sa gorge. Comme si l’on forçait le passage vers ses cordes vocales et qu’on les empoignait. C’était douloureux. Il avait oublié cette sensation. L’angoisse. Il avait peur pour son frère, et Camille. Comme si ça n’était pas suffisant, à présent il réalisait qu’il aurait pu perdre Candice. Il aurait suffit qu’ils soient au bar, elle ne serait plus là. La serrant contre lui, il voulait s’emplir de son odeur sucrée, de sa chaleur, il voulait la garder à jamais contre lui, ainsi, protégée de tout. C’était si stupide de l’emmener ici, tout ça pour prouver quelque chose au pasteur… où était-il ? Alessandro l’avait vu parler aux gens, tenter de les aider mais à présent il réalisait qu’il était sorti de son champs de vision. Le vampire détestait être aussi inquiet, il détestait cette sensation de ne rien contrôler, il détestait cette boule qui s’était formée dans sa gorge. Serrant plus encore Candice, il l’entendit gémir. Il lui avait fait mal, à vouloir trop la serrer contre lui. Le vampire relâcha son étreinte tout en restant très proche de la jeune femme. Pas question de la laisser toute seule avec des vampires blessés autour d’eux. Le premier réflexe qu’auront ces vampires agonisant sera de tenter de trouver le sang dont ils ont tant besoin pour guérir. « Ne me lâche pas d’une semmelle. » fit-il à Candice. « Ca peut devenir dangereux… » devant le regard de la jeune femme qui signifiait comment ça pourrait être pire, il expliqua. « Les vampires qui ont été blessé ont besoin de sang pour guérir. Plus ils sont proche de la mort ultime, plus ils seront prêt à tout pour lui échapper. L’instinct reprend le dessus quand c’est une question de survie. » Le vampire l’observa, plongeant ses prunelles dans les siennes pour vérifier si elle avait compris la dangerosité de la situation pour elle.

Et puis il y eut une seconde explosion. Le vampire l’entendit bien avant qu’elle n’envoie son souffle chaud sur la salle. Il protégea Candice l’enfermant complètement dans ses bras mais à ce moment là les flammes se répandirent. Ils étaient trop proche de la scène, trop proche pour pouvoir s’éloigner en courant. Le vampire ne songea qu’à Candice. Il la poussa par terre, et se jeta sur elle, la couvrant de son corps. Ce qui était très stupide de sa part car le vampire prendrait feu immédiatement si les flammes l’atteignait alors que Candice en tant qu’humaine pourrait mieux résister aux flammes. Il sentit la chaleur bien avant que les flammes ne l’entourèrent. C’était étouffant. Le vampire senti l’adrénaline lui couleur dans les veines. Il fallait qu’il sorte Candice de là et vite. Saisissant une veste qui traînait il la posa sur la tête de la jeune femme et la poussa pour qu’elle s’éloigne. La jeune femme ne réagissait pas assez vite. Il réalisa qu’elle était en état de choc, c’est pour ça qu’elle s’était réfugié dans ses bras et n’en avait plus bougé, mais il était trop occupé par la pensée que son frère puisse être blessé ou mort pour réalisé que la jeune femme avait été blessée. Il ignorait où. Pas le temps de l’examiner, la fournaise étaient en train de s’avancer vers lui. Ce fut son pantalon qui prit feu. Un vampire en flamme venait de s’écrouler juste à côté de lui. Alessandro hurla, il se roula dessus pour éteindre les flammes mais c’était trop douloureux, il n’était même plus capable de réfléchir, il ne songeait qu’aux flammes et au sang.

Du sang ! La vie. Des globules rouges s’écoulant dans des rivières rouges. Le goût le plus exquis qu’il lui ai été donné de goutter. Ce n’était peut-être pas le sang le plus raffiné au monde mais à cet instant c’était bel et bien le meilleur sang qu’il n’ai jamais goutté. Le vampire bu le sang qui s’écoulait sur ses lèvres entrouvertes et revint à la vie. Il saisit le bras tendu au dessus de lui sans même y réfléchir. Le sang s’écoulait. C’était si divin. Le vampire revint à lui. Il rouvrit les yeux et distingua la silhouette fine de Ariel. Son visage exprimait non pas la douleur, mais un mélange de plaisir et de souffrance. Le vampire fit les signes. Elle ne le repoussait pas, mais il était en train de la vider. Un vampire blessé sera dominé par l’instinct, il pourrait tuer n’importe qui pour quelques gouttes de sang. Elisius. Sage Elisius. Ses paroles permirent au vampire de se détacher de la chair si douce de la jeune femme. Il posa sa main sur la joue de la jeune femme. La fraîcheur de sa peau sembla la réveillé un peu. Il lui avait prit trop de sang pour qu’elle soit vraiment en forme. « Et dire que j’aurais pu ne jamais goutter ce pur délice. » fit-il amusé. C’était bien lui, plaisanter dans de tels instants. Rapidement il se repris. Ariel venait de sacrifié ses valeurs pour lui sauver la vie. Il n’allait pas risquer qu’elle se fasse tuer parce qu’il s’était montré trop stupide pour la prévenir. « Ecoute moi, tous les vampires blessés autour de nous ressentiront la même soif que moi. Sauf qu’ils ne s’arrêteront pas. S’ils t’attrapent, peu importe l’état dans lequel ils sont, ils te videront de ton sang. » il la fixait droit dans les yeux. C’était étrange d’être si proche d’elle, d’avoir goûté son sang, et pourtant de lui parler comme s’il venait de lui donner une mission. « Les secours arrivent, essaie de te tenir éloignée des autres vampires. » il la contempla, et réalisa qu’il avait toujours sa main de posé sur sa joue. Ariel et lui était proche mais pas assez pour qu’il laisse sa main traîner sur elle aussi longtemps. Ôtant sa main, il lui sourit. « J’aimerais que tu restes près de moi. Ca serait plus facile de te protéger ainsi. »

Puis le vampire se retourna vers Candice. Elle ne bougeait pas. Le vampire l’attira à lui. Evanouie ou blessée, il ignorait ce qu’elle avait. Du sang coulait de long de sa nuque et continuait jusqu’à la naissance de ses seins. Le tissus masquait le reste. Le vampire l’examina rapidement. La blessure à la tête continuait de saigner. Il releva ses cheveux et lécha la blessure jusqu’à ce qu’elle se referme. Combien de sang avait-elle perdue ? Il l’ignorait mais ne comptait pas attendre pour vérifier. De toute façon, il avait besoin d’elle éveillée. Le vampire tourna la tête pour s’assurer que Ariel était toujours à côté de lui. Il se tourna vers Candice. La chaleur s’intensifiait, mais la fumée ne risquait pas de l’asphixié. Le vampire pencha la tête de Candice en arrière et lui ouvrit la bouche. Puis il se blessa le poigner et plaça la plaie sur la bouche de la jeune femme. Instinctivement elle se mit à boire. Rapidement le sang démoniaque fit effet. Ouvrant les yeux, elle semblait avoir soudainement plus de vigueur. Le vampire ôta son poignet de cette petite bouche avide. Même si cela était terriblement plaisant de sentir la petite langue lécher sa plaie, de sentir son sang s’extirpé, d’entendre leur battement de cœur battre à l’unisson, de sentir son plaisir et sa douleur, il devait y mettre fin. Le vampire observa autour de lui. Des hurlements, des vampires qui prenaient feu un peu partout. Mais que se passait-il encore ? Soudain il réalisa… de l’eau bénite ! La sirène se fit entendre. Mais Alessandro se demandait s’ils n’arriveraient pas trop tard. Il se tourna vers Ariel, ils s’échangèrent un regard complice. Tous les deux savaient que la situation ne pouvait pas être pire. Impossible de s’en aller. Ils étaient cernés. Les flammes continuaient à se rapprocher même si l’eau bénite semblait l’éloigner un peu. Il n’avait jamais été aussi heureux de d’avoir cessé de croire en Dieu. Si adolescent il n’avait pas renié Dieu, s’il ne s’était pas mit à croire qu’il n’y avait rien après la mort, il serait probablement en train de se transformer en torche vivante. Ne pas croire en dieu était une bénédiction, façon de parler.
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