REGLES ;
• Ceci est un sujet multijoueurs où seuls peuvent participer : H. Abygaël Nyx Blacklaw - Angel Ward - Ethan Greer - T. Luka Matthews
• Vos réponses devront être courte, entre 8 et 15 lignes.
• Il n’y a pas d’ordres de passages précis, vous connaissez le principe !
• Une surprise de taille vous attend, dont vous ne ressortirez pas indemne !

S'il y avait une chose qu'Ethan détestait parmi d'autres, c'était le manque d'information ! Un journaliste ne se base que sur les infos qu'on lui donne, et son instinct. Depuis que les jeunes gourdasses, au bar, avaient discuté de cette prophétie, son instinct lui imposait de creuser. Malheureusement, il n'avait pas pu remettre la main sur les jeunes filles. Il avait bien cherché, s'était renseigné auprès du barman, même chez un magasin de vêtements pour gothiques pro-vampires (quelle après-midi, d'ailleurs !). Rien, il ne les avait pas retrouvées. Cette malédiction... Existait-elle vraiment ? Ethan avait essayé de jeter quelques hameçons chez ses sources dans les milieux vampiriques, mais rien n'était ressorti. Après avait fouillé le web de fond en comble (du moins, le croyait-il), il avait bien dû admettre qu'il n'avait rien. Il s'était alors demandé: est-ce que ça vaut la peine de continuer ? Après tout, sa source - qu'il ne pouvait pas contre-interrogée - était peu crédible. Ses infos étaient extravagantes. Mais son instinct... Oui, il fallait chercher, et il trouverait !

Aussi, Ethan partit en direction de diverses librairies portées sur le surnaturel. Rien là-bas, il décida d'aller à la bibliothèque, voir si quelque chose pouvait être trouvé. Commençant sur les ouvrages auto-biographiques de vampires - depuis la révélation, après avoir fait sensation, le style était parti en désuétude, peut-être qu'un ouvrage peu lu recelait d'informations ?

Le petit ange n’est pas du genre à faire ce type de recherches, très éloignées de ses futiles préoccupations. Un nouveau petit haut, des dessous sexy à la limite, un vampire instable et… Abigaël, sa sorcière. Outre ce monde restreint, bien rôdé et surprotégé par les bons soins de la dominatrice, l’ange blond ne connait pas grand-chose à la ville, ses mythes, et surtout les étranges créatures ayant eu la magique idée de faire leur coming-out quelques années plus tôt. L’histoire de cette malédiction, était apparue à la sorcière, qui avait mis son ange devant le fait accompli. Une page web, bizarre, étrange, excentrique. Et peut-être vraie, finalement. Si Angel n’y avait rien compris, elle avait pourtant une certitude bien incrustée dans sa mignonnette et alléchante cervelle. Abby veut m’enlever du milieu, veut nous soustraire aux yeux lubriques. Partir, s’enfuir, quitter et recommencer tout à zéro. La malédiction effective, Angel est persuadée que sa sorcière tenterait le tout pour le tout, pour le servir sur un plateau d’argent à leur boss. Aleksandr. Il n’avait pas entendu parler de la chose, et Abigaël s’était bien gardée de l’ouvrir. L’ignorance est la meilleure arme.
Déambulant dans les larges allées, elle laisse son regard se poser sur les ouvrages plus ou moins récents. L’ange blond ne comprend strictement rien à ce qu’elle voit, la langue anglaise est déjà un calvaire à prononcer, alors la lire… N’en parlons même pas. La dominatrice lui apprend, mais la fragile attention et le manque d’intérêt affligeant d'Angel leur font souvent laisser tomber. Si Abigaël feuilletait déjà un ouvrage dans la bibliothèque, Angel commençait sérieusement à s’ennuyer. Déjà deux heures, qu’elle fouille, qu’elle lit, qu’elle cherche. Soupirant, la gamine s’enfonce et explore le nouvel environnement. Sans trop s’éloigner d’Abby, jamais. La peur de se perdre, d’être séparée, la fait rester prudente.
Soudain, elle entraperçoit une silhouette inconnue. Planquée derrière le rebord d’une étagère, elle penche son minois innocent sur le côté, scrutant d’un seul œil l’homme aux boucles brunes avec curiosité.

« …et on ne peut rien faire contre cette malédiction. Nous ne sommes que poussière, et, c’est le soleil qui de sa lumière nous dévoilera ainsi. Nous ne pouvons que vivre dans l’ombre, et trouver une apparente vitalité. La lune nous voile, le soleil nous dévoile. » Pathétique. Ce vampire ne savait pas écrire, Ethan en était certain. Quel style abominable ! Enfin, en tout cas, cela ne l'aidait pas. Oh, certes, en quelques phrases, il y avait écrit « malédiction », « lune » et « soleil », mais cela n'avançait pas ses recherches. Un instant, le journaliste se demanda si ce style si bizarre ne recelait pas d'un code parmi les mots. Essayant de déchiffrer tant bien que mal. Il réussit à trouver quelque chose d'à peu près cohérent: « soleil sa dévoilera ne vivre et apparente lune le dévoile »... Non, ça ne voulait décidément rien dire.

Fermant un énième bouquin et le rangeant dans une étagère, Ethan porta sa main droite à sa nuque. Rester debout à lire lui faisait réellement mal. Ce n'était pas du tout confortable. En tournant sa tête pour faire craquer son cou - et voir s'il avait déjà un torticolis - il cru apercevoir une chevelure blonde. Se retournant complètement, il ne vit plus rien. Et pourtant, quelqu'un devait l'épier, car il avait bien entendu un bruit... Une respiration, peut-être ?

La sorcière ne sait pas pourquoi cette chose l'intrigue tant, pourquoi elle veut absolument en savoir plus, et surtout, pourquoi se croit-elle assez maligne pour libérer son ange d'Aleksandr. Elle ne cherche pas les raisons, elle préfère les réponses. Elle est certaine qu'il y a quelque chose à trouver, et elle trouvera, on peut lui faire confiance là-dessus. Elle embarque son petit ange avec elle, hors de question de l'abandonner. Elle lui montre les mots qu'elle doit chercher dans les livres, en anglais, mais en latin aussi, même si elle a peu d'espoir que ce soit la petite adorée qui trouve la réponse. La sorcière a un livre en main, elle le feuillette, quand elle remarque que sa propriété s'éloigne. Elle la surveille du coin de l'oeil, et elle sent une présence dans la bibliothèque. Anormal, après la fermeture. Sa magie se réveille, et elle arrive derrière l'innocente qui l'observe avec curiosité. Lorsqu'elle voit le visage de l'humain, elle lève les yeux au ciel. « Qu'est ce que le chat d'Aleksandr fait à la bibliothèque? Tu as juste besoin de savoir descendre ton pantalon. » Avantage d'être une intime du russe, on connait des tas de gens. Désavantage, on sait des choses qu'on aurait préféré ignorer.

La sage enfant, quoique turbulente, se cache dès l’instant où l’homme se tourne vers elle. Elle ne veut pas parler, elle ne veut pas qu’il la voit. Elle joue, elle s’amuse. Épier les gens, ça a quelque chose d'intriguant, de presque passionnant. Mordillant sa lèvre inférieure, hésitante. Se montrer est-ce une bonne idée ? Elle n’a pas le temps de se torturer l’esprit, puisque la dominatrice se glisse dans son dos. Et ouvre la bouche sur son ton plein d'insolence et de suffisance ; qui la rend aux yeux d'Angel si séduisante. « Qu'est ce que le chat d'Aleksandr fait à la bibliothèque? Tu as juste besoin de savoir descendre ton pantalon. ». Le petit ange sursaute, tandis qu’elle suit le mouvement de sa sorcière, en agrippant le poignet fin de ses deux mains. Abigaël s’adresse à l’homme, Angel n’est pas certaine d’avoir compris la raillerie. Chat, Aleksandr et braguette ? Pour sûre, elle ne désire aucunement en savoir davantage sur le sujet. Pourtant un sourire en coin se forme sur son minois angélique, tandis qu'elle scrute la réaction du brun, à moitié cachée derrière la sorcière. Ses deux billes chocolat le détaillant avec avidité non dissimulée.

« Qu'est ce que le chat d'Aleksandr fait à la bibliothèque? Tu as juste besoin de savoir descendre ton pantalon. »

Quoi quoi quoi ?? Ethan tourne sa tête, et voit cette apparition. Deux secondes plus tôt, il ne voyait rien, là. Maintenant, c'est deux jeunes femmes bien belles qui lui font face et le dévisagent. Celle qui vient de l'insulter, insolente et méprisante, devant l'autre, douce mais vicieuse. C'est ainsi qu'il les voit. En comprenant l'insulte, son visage a commencé à roussir. Il faudrait quand même pas qu'elles le remarquent, il passerait vraiment pour un idiot. Essayant de retrouver une certaine contenance, il a penché la tête vers le sol, et, les regardant d'en bas, essaye de s'exprimer le plus incrédule possible:

«  Vous devez confondre. Je ne connais pas d’Aleksandr. »

Aller, maintenant, il faut s'en aller, les filles. Qu'elles arrêtent de le dévisager comme ça, qu'elle pense avoir fait une erreur.

Elle sent la main du petit ange, ce qui la pousse à continuer sur sa lancée. Elle sait qu'Angel aime bien, lorsqu'elle agit ainsi. Ca la rend toute chose, elle aurait sûrement le droit à une danse, plus tard, et même bien plus.. « Vous devez confondre. Je ne connais pas d’Aleksandr. » Elle arque un sourcil. Il la prend pour une idiote, elle n'aime pas cela. « Bien sur que si. Tu es resté un moment à la cave, sans parler du fait que je t'ai entendu te faire baiser. Enfin c'était par Lorenzo, mais tu cries fort, c'est dérangeant. » répondit-elle calmement, elle énonce un fait simple. Elle se souvient de ce qu'elle a entendu, puis elle l'a vu aussi, un visage, un nom, une signature en bas d'un journal. C'est elle qui a apporté le Daily Comet à Aleksandr quand elle a lu les nouveaux articles écrits par cet humain. Elle jette un rapide coup d'oeil au manuscrit qu'il tient entre ses mains, elle lit le titre sur la couverture. Il a une lecture étrange.. A moins que? « Que cherches-tu ici en pleine nuit, petit chat? » La sorcière est une dominatrice, elle se juge supérieure à l'être en face d'elle, qui appartient à son maître et est bien plus bas qu'elle dans l'échelle de pouvoir. Un petit poisson entourés de grands requins. Pour elle, il est logique qu'il réponde sans faire d'histoires.

« Bien sur que si. Tu es resté un moment à la cave, sans parler du fait que je t'ai entendu te faire baiser. Enfin c'était par Lorenzo, mais tu cries fort, c'est dérangeant. »

Bon... Elle sait définitivement qui il est. En même temps, on ne bluffe pas souvent en insultant les gens de « petit chat d’Aleksandr »... Ethan réfléchit. Et, comme souvent, ça se voit à sa tête. Ses sourcils sont arqués en circonflexe, ses lèvres sont ramassées sur le côté, et on croirait presque que son petit bout du nez se trémousse. Que faut-il faire en pareille circonstance ? Et, surtout, qu'est-ce qui va lui arriver ? Il n'a pas apporté son arme, bien sûr, il l'a laissée devant la bibliothèque, dans sa voiture. La jeune femme se rapproche, jette un oeil sur ce qu'il lisait. Serait-elle là pour les même sraisons ?? En même temps, si elle est un agent d'Aleksandr, il est assez compréhensible qu'il envoie plusieurs personnes fouiner un peu partout. Quelque chose de si important, ça doit créer des convoitises.

« Que cherches-tu ici en pleine nuit, petit chat? »

Est-ce que l'insolence peut marcher ? Certes, avec Aleksandr et Lorenzo, ça a été... Le chaud et le froid, on va dire. Mais cette femme-là semble bien moins enclin sourire un peu d'un journaliste un brin provocateur. Une tentative de sortie, alors, peut-être ?

« En tout cas, je ne trouve rien. »

L’adolescente observe la scène sans broncher, puisqu’après tout, parler dans cette langue est pour elle un véritable calvaire. Elle éprouve une honte, et puis une certaine gêne. Son accent est catastrophique, et son panel de mots est réduit. Ainsi elle écoute sa belle dominatrice faire la conversation. Il y a réellement quelque chose d’intriguant et d’amusant dans l’échange qui se produit sous ses prunelles. L’homme change d’expression au rythme des affirmations. « Bien sur que si. Tu es resté un moment à la cave, sans parler du fait que je t'ai entendu te faire baiser. Enfin c'était par Lorenzo, mais tu cries fort, c'est dérangeant. » Ils se mettent à parler ouvertement de coucherie maintenant ? Les yeux de la gamine s’écarquillent. Ancienne prostituée et toute stripteaseuse qu’elle est, il n’empêche que l’entendre de la bouche de la sorcière lui fait toujours de l’effet. Serrant un peu plus fort le poignet de ses mains, une pointe d’excitation non contrôlée vient de la submerger. Elle se pince la lèvre. Suivant le mouvement doux d’Abigaël vers l’inconnu, Angel le fixe sans ciller. « Que cherches-tu ici en pleine nuit, petit chat? » Petit chat ? Le surnom est sympathique, quoique légèrement humiliant en de telles circonstances. Mignon est le terme exact selon Angel. « En tout cas, je ne trouve rien. » Il ne répond pas à la question, il l’évite soigneusement en détournant l’attention. L’ange blond se dégage de derrière la sorcière, et passe devant. Avec un sourire naïf, un brin mélancolique, elle lui tend sa main comme pour le saluer. « Je m’appelle Angel. » dit t’elle simplement sur un ton étrangement enjoué. Elle ne voit pas où est le mal, ni même où il pourrait y avoir un quelconque danger. Elle est dans une bibliothèque, au milieu de centaines, si ce n’est milliers d’ouvrages dont elle ne comprend pas un traître mot. Autant trouver un autre intérêt plus palpitant à l'endroit. Et bien vivant celui là.

« En tout cas, je ne trouve rien. » répondit-il sans répondre. Abby n'est pas du genre à aimer, mais elle a un doute. Se pourrait-il...Oui, quand elle remarque le titre du livre, ou plutôt de la sorte de journal intime vampirique qu'il tient en main, le doute devient presque une certitude. « C'est parce que tu ne cherches pas dans les bons livres. Comme si quelque chose d'aussi récent allait t'aider! » Elle teste le terrain, sans pour autant en dire trop. Si elle se trompe, il la regarderait avec un air d'ahuri. Si elle a raison, et bien, elle aurait une paire d'yeux supplémentaire pour chercher la réponse. C'est le moment que choisis Angel pour se dégager de son étreinte avec douceur et aller vers Ethan Greer, son sourire adorable scotché sur le visage, déclenchant la jalousie maladive de la sorcière qui aurait grogné, si elle avait été un loup-garou. « Je m’appelle Angel. » Elle se retient de l'attraper, elle pourrait lui faire mal. Elle lance un regard de tueuse à l'humain, qu'il prenne garde à ses mouvements, qu'il ne l'effleure pas, ou...Elle risquait de péter un plomb, comme rarement. Elle inspira, pour se reprendre. « Angel, ma chérie, tu ne dois pas t'abaisser à te présenter devant les animaux de compagnie du maître, tu comprends? Mais ce n'est rien pour cette fois, essaie juste de ne pas être aussi gentille, mon petit ange. » Elle répète le pronom "mon" pour bien montrer qu'elle lui appartient. Une chienne qui marque son territoire ne ferait pas pire. « Abygaël, mais dans le milieu, on m'appelle Nyx. » Quel milieu? Le journaliste n'avait sûrement pas envie de savoir.

La nuit tombait et la sorcière se dirigeait à pas de loup vers la bibliothèque. Pour une fois, ce n'était pas pour rejoindre un homme, ni même un vampire, en fait si elle était là c'était pour vérifier quelque chose. Ca pouvait sembler stupide, une malédiction de la Lune et du Soleil, sûrement une légende, mais elle était curieuse de nature. Elle avait entendu parler de ça hier soir en allant dans le bar à vampire de Renzo, des métamorphes discutaient entre eux, rien que leur présence dans le bar l'avait étonné, mais le plus curieux était leur sujet de discution. Bon d'accord, elle s'était peut-être immiscée dans leur esprit, d'accord elle avait un peu fouillé leurs pensées, mais tout cela n'avait pas plus de sens pour eux que pour elle visiblement. Et n'ayant réussit à trouver le sommeil, y resongeant, elle avait finit par se décider par aller à la bibliothèque après les cours, mais une petite distraction masculine l'avait retardée. Elle gromela en voyant que la bibliothèque allait fermée, mais un petit clin d'oeil et un numéro discrètement glissé dans la poche du fonctionnaire et les portes se rouvraient pour elle. Elle se glissa dans les allées, ce qu'elle cherchait devait être au fond, elle connaissait bien les lieux. Mais ses recherches furent interrompu par des éclats de voix. Curieuse de nature, elle s'approcha pour voir de quoi il pouvait s'agir. Un homme, brun, pas trop jeune, mais bien conservé faisait face à deux jeunes femmes qu'elle connaissait de vu pour la petite blondinette, et malheureusement plutôt bien pour la sorcière. « Bonsoir, vous devriez peut-être arrêter tout ce raffut ou on va se faire virer. » fit Mélusine omettant de se présenter. Disons que la présence de la sorcière la mettait naturellement sur les nerfs. Pinçant ses lèvres, elle se tourna vers l'homme qu'elle ne connaissait pas et lui tendit la main. « Mélusine, désolé de parler ainsi mais je voudrais faire des recherche et votre dispute m'empêche de me concentrer. »

« C'est parce que tu ne cherches pas dans les bons livres. Comme si quelque chose d'aussi récent allait t'aider! »

Sympa... Bon, Madame Je-Sais-Tout, tu as trouvé quelque chose, toi ? Non ? Alors ferme-la ! Seul le visage d'Ethan semblait exprimer cette pensée, un peu édulcorée quand même (faut pas frapper mémé). Alors qu'Ethan résistait tant bien que mal à répliquer de manière cinglante à la jeune femme, l'autre l'interrompit - et le sauva ?

« Je m’appelle Angel.
- Angel, ma chérie, tu ne dois pas t'abaisser à te présenter devant les animaux de compagnie du maître, tu comprends? Mais ce n'est rien pour cette fois, essaie juste de ne pas être aussi gentille, mon petit ange. »

Okay, c'était définitivement un couple. Dont l'une protégeait l'autre, et l'autre était peut-être un peu trop gentille pour la première... 'M'enfin, Ethan ne pouvait s'empêchait de trouver vicieuse la petite blonde angélique...

« Abygaël, mais dans le milieu, on m'appelle Nyx. »

Le milieu ? Ethan reprit son air de celui-qui-réfléchit-devant-les-caméras-d'une-série-b, et, encore une fois, alors qu'il allait poser cette fois-ci une toute gentille question, il fut interrompu.

« Bonsoir, vous devriez peut-être arrêter tout ce raffut ou on va se faire virer. »

Non ? ELLE !! Oh putain ... Oh putan putain putain putain ! Il allait avoir des problèmes... La personne que... Oui, c'était elle !! Putain putain putain putain putain... * C'était elle ! Celle qu'il avait vu au Carnaval, avec Aleksandr... Celle dont il avait menacé Aleksandr de dévoiler l'identité, alors qu'il ne la connaissait pas vraiment... Du moins, pas entièrement...

« Mélusine, désolé de parler ainsi mais je voudrais faire des recherche et votre dispute m'empêche de me concentrer. »

Oui, Mélusine, c'était bien ça... Ca, Ethan l'avait apprit ensuite... Bon, maintenant... Est-ce qu'il allait donner un faux nom ? Est-ce que l'autre garce - ah oui, c'est vrai, il y avait les deux autres ! - allait se souvenir de son nom. Peu de chances... Enfin, il fallait au moins donner un nom approchant, et des initiales semblables... E. G. ... E. G. ... Prenant la main de la belle Mélusine dans la sienne, il essaya de croiser son regard, et de la manière la plus convaincante possible, lui dit:

« Edan Guire. »

Okay... Pour la semaine prochaine, il faudrait vraiment qu'il jette un oeil à un dictionnaire des prénoms...

* ou en version originale: « fuck-fuck-fuck-fuck-fuck »

« Bonsoir, vous devriez peut-être arrêter tout ce raffut ou on va se faire virer. » Abygaël se retourna immédiatement en entendant cette voix qu'elle connaissait malheureusement beaucoup trop bien, et elle poussa un soupir exaspéré qu'elle ne prit même pas la peine de cacher. Mélusine Roseburn, la...Copine de son maître, qui l'avait prise en grippe Dieu seul sait pourquoi. Qu'est ce qu'elle croyait? Qu'elle couchait avec Alek? Elle avait franchement mieux à faire, et elle était trop accrochée à Angel, sans compter qu'elle n'avait pas besoin de ce bonus pour être importante dans les affaires de son maître. « Mélusine, désolé de parler ainsi mais je voudrais faire des recherche et votre dispute m'empêche de me concentrer. » Elle secoua la tête. Les coïncidences devenaient bien trop nombreuses. Des personnes ayant toutes des liens avec des vampires, le même vampire, réunis dans une bibliothèque, après la fermeture, pour faire des recherches? Bon sang, mais quel secret à la con. « Edan Guire. » se présenta le petit chat et elle ne prit pas la peine de relever. C'était une emmerdeuse profonde, avec un caractère de merde, mais elle avait mieux à faire ce soir. « Bon, et bien on va vous laisser en intimité et on évitera d'en parler à qui que ce soit. » lâcha-t-elle, venimeuse, mais pas par jalousie, non, plutôt par exaspération. A chaque fois que Mélusine allait voir ailleurs, c'était Abby qui trouvait les défouloirs d'Aleksandr, Abby qui devait chercher un moyen de le distraire pour qu'il ne mette pas la ville à feu et à sang. Cette gamine capricieuse, égoïste et immature la mettait vraiment sur les nerfs...« Des fois que ça déclencherait la troisième guerre mondiale, si tu vois ce que je veux dire, chérie. »

Le jeune homme leva des yeux sur elle, la détaillant un peu trop sans doute, mais Mélusine ne le reconnu pas aussi elle se contenta de lui adresser un sourire. C'était un peu gênant cette insistance tout de même. « Edan Guire. » La jeune femme hocha la tête, pour le saluer. « Bon, et bien on va vous laisser en intimité et on évitera d'en parler à qui que ce soit. » Mélusine ne comprit pas exactement de quoi parlait la sorcière mais elle s'en fichait au fond, cette vipère cherchait probablement à faire encore un de ses sous-entendus foireux, comme pour lui souligner qu'elle en savait plus que les autres. « Des fois que ça déclencherait la troisième guerre mondiale, si tu vois ce que je veux dire, chérie. » La sorcière haussa les épaules et lui tira la langue. Qu'elle aille se faire foutre! « C'est ça, bon vent! » s'exclama-t-elle. Elle se tourna vers le jeune homme qui l'avait vu se prendre la tête avec la garce, mais il ne semblait pas horrifié, ni choqué, enfin pas plus que ça. « Désolé, mais c'est une vrai garce. » Elle plissa les sourcils. « Vous étiez venu pour faire des recherches? Si vous avez besoin d'un coup de main, je suis plutôt douée pour ce qui est de chercher des vieux secrets. »

« C'est ça, bon vent! » Abby secoua la tête et prit Angel par la main pour s'éloigner. « Désolé, mais c'est une vrai garce. » Moi au moins je ne suis pas une pute, sale garce. répliqua-t-elle sans élever la voix, de toute façon elle n'était pas la pour se battre avec Mélusine. Son petit ange à côté d'elle, la sorcière prit soin de mettre plusieurs rangées d'écarts entre eux pour finalement se retrouver dans un coin sombre et perdu de la bibliothèque. Fronçant les sourcils, elle parcourut du regard les couvertures sans titre et en prit une au hasard. Sortilèges & incantations du troisième cercle. Elle le feuilleta sans grand intérêt avant de se tourner vers Angel, prise par une idée idiote. « Choisis un livre au hasard dans la rangée ma chérie, et je t'embrasse si tu attrapes le bon! » dit-elle en caressant délicatement ses petites mèches blondes. Elle aurait du songer qu'au final, elle ne trouverait rien ici.

Ethan regardait la scène se passer sous ses yeux. Les deux jeunes femmes semblaient bien se connaître. Après tout, la première - celle qui connaissait ses cris - semblait être plutôt bien informée, donc proche d'Aleksandr. Et la seconde... Ethan le savait, elle aussi ! A un moment donné, il se demanda quand même si elles n'allaient pas finir par se crêper le chignon. Se posant la question quelques secondes de la gagnante de cette bagarre, il s'aperçut tardivement que les deux tarées se barraient.
« Désolé, mais c'est une vrai garce. »
Ethan hocha la tête, aussi bien comme signe d'assentiment que de compréhension de la réaction - certes un peu futile - de la jeune femme.
« Vous étiez venu pour faire des recherches? Si vous avez besoin d'un coup de main, je suis plutôt douée pour ce qui est de chercher des vieux secrets. »
Fallait-il lui faire confiance ? Pourquoi pas .. Mais à ce moment-là, il ne fallait pas réveler sa vraie identité. Non pas qu'il était agent secret, ou quelque chose du genre, mais déjà avec "Edan Guire", il était pas allé cherché bien loin, si en plus la jolie Mélusine racontait avoir vu un journaliste cherchant quelques secrets s'appelant comme cela... Non, il fallait trouver autre chose, et être convaincant. Mentir, c'est facile.
« Oui... Voyez-vous... Je suis... Enfin, normalement... Ce que je veux dire, c'est que je suis détective... Oh ! Je sais, ça fait bizarre d'entendre ça... Surtout que... J'ai peu de clients. En fait, j'ai entendu parler d'un secret et... me suis dis... Ca pourrait faire bien... rapporter un peu. »
Essayant de s'imaginer à poil dans cette bibliothèque face à cette jolie jeune femme qui le regarderait, sarcastique, Ethan réussit à piquer un fard. C'était du meilleur goût, vue l'histoire qu'il venait de s'inventer. Mieux valait faire jouer la compassion plutôt que de l'admiration. C'est toujours plus facile de susciter la pitié.

La jeune fille observe l'inconnu qui se tient devant elle, avec sa tenue il passe facilement pour un intello. Petit moue boudeuse, elle lui propose de l'aider non sans avoir au préalable traité Abby de sale garce. Cette sorcière a attisé sa colère dès l'instant où elle l'a traité de haut, du reste elle lui en voulait déjà d'occuper tant de place dans la vie de Aleksandr. « Oui... Voyez-vous... Je suis... Enfin, normalement... Ce que je veux dire, c'est que je suis détective... Oh ! Je sais, ça fait bizarre d'entendre ça... Surtout que... J'ai peu de clients. En fait, j'ai entendu parler d'un secret et... me suis dis... Ca pourrait faire bien... rapporter un peu. » La jeune fille ne put s'empêcher de sourire, à la manière dont il piquait un fard, elle se demanda s'il débutait dans le métier. Sa soeur étant elle-même détective privée... et elle était plutôt du genre à vous faire cracher tous vos secrets en deux secondes avant même que vous ne réalisiez avoir révélé quoi que ce soit. « Vous m'avez pas l'air très sûr de vous. C'est quoi ce fameux secret? »

Des insultes, et des railleries. Le petit ange blond regarde la scène sans en rajouter. A quoi bon ? Si on ne touche pas à Abigaël, il n’y aura pas de quoi s’emmêler. La mélancolique blondinette se fait happer par sa sorcière, qui l’entraine sans lui demander son avis, d’un naturel à faire pâlir, plus loin. Des rangées de livres plus tard, elles se retrouvent enfin seules. Et au calme. Plus de tempête annonciatrice d’un malheur, plus d’électricité dans l’air, plus un souffle court en observant une bataille de furies majestueuses. Oui, l’ange blond est fatigué, alors il voit le monde d’une manière légèrement déformée. Infantile créature, tout est sublimé, tout est diffèrent, sa vision a de quoi perturber. Scrutant sa muse patiemment, elle n’ouvre pas la bouche et patiente sagement. La dominatrice tire sur un bouquin, et le feuillette négligemment. Angel a compris, tout ceci ne sert strictement à rien. Baissant ses prunelles chocolats sur le sol, elle veut rentrer. « Choisis un livre au hasard dans la rangée ma chérie, et je t'embrasse si tu attrapes le bon! » Dit la sorcière en lui caressant avec tendresse sa crinière blonde. Le petit ange se met à sourire délicieusement, d’une grâce anormale et envoutante. Se glissant sur la droite d’Abigaël, elle marche jusqu’au milieu de la haute et large étagère remplie de livres plus ou moins anciens. Levant son nez mutin, elle se met sur la pointe des pieds et tire avec de deux doigts un livre à la reliure de cuir usé. Se retournant vers la sulfureuse sorcière, elle le lui tend à bout de bras, l’allure enfantine. « Et si c’est pas le bon ? » Demande t’elle naïvement en esquissant une petite moue d’enfant.

Le silence s’est installé dans la bibliothèque. Plus pesant et pétrifiant que jamais, quelque chose s’est précipitée dans l’antre du Savoir. Une présence abominable, qui gèle les esprits et qui glace le sang. Des courants d’air, une sensation d’être épié où que vous soyez. Personne n’échappe au regard de l’omniprésence qui lorgne ses jouets, qui crache sadiquement sur ses futurs proies. Des murmures étranges, comme si l’on chuchotait. Ce n’est pas une langue humaine, c’est autre chose. Des sons, des claquements de longues ou des grincements de dents. Il ne faut pas rester seul dans le noir, il faut fuir les couloirs d’ombres. La lumière, il faut chercher la lumière au risque de se faire happer par quelques créatures immondes. Non, c’est faux. Voilà l’angoisse et la paranoïa qui grimpent. Une seconde, un grésillement. Les yeux se lèvent à l’unisson sur l’immense plafond. Une seconde supplémentaire, des rangées de livres tombent dans un fracas assourdissants aux quatre coins de la large pièce. Une, deux, trois secondes. Toutes les lumières s’éteignent. Des bruits bizarres, comme si des milles pattes crapahutaient sur les murs ou le carrelage, faisant claquer leurs petites pattes dégoutantes en rythme. Vous devez vous regrouper, et trouver un point de lumière. Sous les rayons d’un astre ou sous le faisceau d’un portable. Qu’importe, la lumière sécurise, l’obscurité les fait devenir maîtres. Spectres ou créatures réelles et matérialisées. Les frayeurs d’enfants ne sont pas toujours sans raisons.

INDICATION DU MJ - Ne vous laissez pas noyer par la peur, et écoutez les chuchotis dans l'ombre. Des mots, et des menaces... L'obscurité veut protéger ses secrets.

La jeune fille était concentrée sur sa conversation avec le jeune homme un brin mystérieux, se demandant comment il faisait pour être détective privé avec un caractère pareil, lorsqu'un livre la frappa à l'arrière du crâne. Elle se massa le crâne en ramassant le livre. « Légendes de l'ancien monde? » lit-elle sur la couverture du livre. Et puis il y eut un clac, et une ampoule s'éteint, un second clac, une autre, dans la rangée de livre, toutes les ampoules claquaient les unes après les autres, et la sensation de froid, les voix, des chuchotements, quelque chose rampait dans l'obscurité, quelque chose venait. La jeune fille paniquant attrapa le bras de l'homme. « On doit s'en aller... on peut pas rester là... écoutez, moi, il faut se tirer d'ici! » elle claquait presque des dents la môme glacée par la peur. La même sensation effrayante qu'elle avait eut à l'hôpital quelques jours auparavant... quelque chose clochait et elle n'avait plus du tout envie de savoir quoi.

Ethan essayait toujours de jouer au comédien, et il s'apprêtait à recevoir un interrogatoire serré de la jeune fille. Ca ne manqua pas: « Vous m'avez pas l'air très sûr de vous. C'est quoi ce fameux secret? » Mais, alors qu'Ethan s'apprêtait à répondre de la plus tragique et pathétique façon qui soit pour bien vendre son personnage de détective raté, il fut interrompu - ou sauvé, c'est selon - par un livre qui vint s'écraser sur la tête de la jeune fille. Souhaitant plus que tout lui apposer un « baiser magique » sur la blessure de guerre de la belle jeune fille, il se retint autant qu'il le put. Alors qu'elle lisait le titre du livre, « Légendes de l'ancien monde? », ça s'agitait dans la bibliothèque. Des ampoules s'éteignirent, brusquement, sans qu'on les éteigne, semble-t-il, une par une. Ethan semblait entendre les chuchotements des jeunes garces de tout à l'heure, du moins, c'est ce qu'il pensait, quand la jeune fille lui attrapa la main. « On doit s'en aller... on peut pas rester là... écoutez, moi, il faut se tirer d'ici! » Roulant des biceps dans une attitude bien stupide masculine, il s'exprima en oubliant totalement le personnage peureux et honteux qu'il avait créé deux minutes auparavant, d'une voix chaude, qu'il voulait rassurante et hyper sexy: « Ne vous inquiétez pas, il ne s'agit probablement que d'une panne, ou d'un vigile un peu trop préoccupé par le dérèglement climatique. J'ai une lampe poche dans mon sac, tenez, la voila. Prenez-la, si ça peut vous rassurer. »

La sorcière regarde son petit ange, envoûtée par son adorable sourire. « Si ce n'est pas le bon tu auras un bisous juste sur la joue! » Elle sait que sa protégée s'ennuie, et c'est la raison pour laquelle elle a inventé ce petit jeu. Elle prend le livre que l'enfant lui tend, et elle l'ouvre. Au même moment, quelque chose de glacé lui parcourt l'échine. Les ampoules crépitent, et elle sent le pouvoir en elle tirer sur l'extérieur. Elle attrape Angel par la main, elle sent qu'elle ne doit surtout pas la lâcher. Elle entend un cri, l'avertissement de Mélusine. Elle se retourne, elle ne pense pas spécialement au fait de sauver la blonde de son patron, surtout à sauver sa peau, et celle d'Angel. Pourtant, elle a l'impression qu'ils doivent être regroupé -au cas où il faudrait des gens à sacrifier c'est toujours utile. Elle arrive auprès des deux autres, au moment où Ethan sort une lampe de son sac. « Allumez la! » s'exclame-t-elle, paniquée. « Allumez, ALLUMEZ JE VOUS DIS! Et cessez de faire l'idiot, ça n'a rien de naturel...Un humain ne peut pas comprendre. » Mais les deux sorcières le sentent. Abygaël serre Angel contre elle, elle lui caresse les cheveux, alors que la lumière de la lampe éclaire l'endroit. De son autre main, elle tient toujours le livre choisit par l'innocente petite main. « Qu'est ce qu'on a déclenché... » murmure-t-elle en regardant la couverture du livre comme s'il contenait la réponse. Elle aurait bien voulu, hélas..

Abigaël la regarde, et Angel sait qu’elle ne risque rien. Un paradis sur Terre ? Peut être, finalement. Levant les yeux au ciel lorsque sa dominatrice lui répond. « Si ce n'est pas le bon tu auras un bisous juste sur la joue! » Elle sait qu’en faisant une moue, elle aura ce qu’elle veut. Ca marche, à chaque fois. Mais le petit ange se retient, elle dévisage la sorcière blonde avec un sourire d’innocence incarnée. Mignonne effrontée. Soudain, son regard se fixe sur les lumières vacillantes, et son cœur s’emballe. Elle a peur, sans pouvoir se l’expliquer. Figée sur place, la main de sa belle amoureuse l’agrippe, l’extrayant de sa torpeur. Angel suit le mouvement, sa main dans celle d’Abigaël, elle ne réfléchit pas. Elle obéit à sa muse. Qu’importe si elles vont droit à la mort. Elle a toute confiance en elle. Elle fera les bons choix. Les deux individus de toute à l’heure sont là. Mélusine, et… Ethan. Oui c’est ça. « Allumez la! » Ordonne sa sorcière. « Allumez, ALLUMEZ JE VOUS DIS! Et cessez de faire l'idiot, ça n'a rien de naturel...Un humain ne peut pas comprendre. » Crise de panique passagère, ou d’hystérie. Angel est saisie et collée contre la dominatrice. L’enfant ne bouge plus, la sorcière caresse les cheveux frénétiquement, comme pour se rassurer, comme pour rassurer l’enfant qu’elle a entre les bras. Une lampe torche éclaire les lieux, Angel cligne de paupières, et pose ses prunelles chocolats sur le… le quoi déjà ? Sur l’homme, ça suffira. « Qu'est ce qu'on a déclenché... » Murmure Abigaël, anxieuse, en analysant le livre que le petit ange triste lui avait donné. Des colonnes de bouquins tombent dans un fracas plus loin, l’adolescente sursaute, arrache le livre des mains d’Abigaël et le balance au loin. « Touche pas Abby. Ils sont pas contents. » Couine t’elle, en se retournant. Elle encercle de ses bras clairs et nus la taille de la dominatrice et penche sa tête doucement sur le côté. A moitié cachée par la poitrine de son amante, elle observe le fond de la bibliothèque, et l’obscurité dense. « Ils sont pas contents… » chuchote la gamine slave, en cherchant des yeux des monstres qui se cachent dans le noir.

Abygaël est anxieuse, elle ne veut pas se retrouver confronté à quelque chose de plus puissant, ou d'aussi puissant qu'elle. Elle craint de perdre le contrôle, et elle se le refuse, pas devant son ange...« Touche pas Abby. Ils sont pas contents. » Elle couine, et lui retire le livre qu'elle a voulu prendre. La dominatrice fronce les sourcils. Angel est tout ce que l'on veut, mais humaine, comment peut-elle...Sentir que "ils" ne sont pas contents? « Ils sont pas contents... » Elle s'est serrée contre la poitrine de sa dominatrice, Abygaël la sent anxieuse. « Qui, ils? » demande-t-elle, en regardant les ombres autour d'eux, repoussées par la lampe de poche. Son ange n'est pas juste humaine, peut-être pas, ou peut-être que si. Abby secoue la tête, ça n'est pas le moment. « Ne t'inquiète pas, ça va aller. » Angel a peur du noir, Abby est sa lumière, mais quand la lumière s'éteint, que peut-on faire?