INTRIGUE MULTIJOUEURS La tempête du diable {TOUR N°1

SOBRIQUET

Des personnes sortent du gymnase, passant par le couloir qui menait vers le lycée en passant par les sous-sols. Peut-être qu’Izabelle irait y faire un tour, plus tard. Quand… quand… elle n’en savait rien, quand elle aurait vraiment envie d’y aller. Elle continue de distribuer de l’eau, on en prenait ou non. Ce n’était pas une obligation. C’était juste pour s’occuper. Elle sourit à Darren qui ne voulait pas d’eau, s’éloignant ensuite, continuant. Elle ramena une fillette à sa mère qui lui avait dit de revenir. Ce fut ensuite à une blonde qu’elle donna une bouteille d’eau, à qui elle sourit aussi. Bon, elle souriait tout le temps en ce moment, question d’essayer d’encourager les autres. Elle avait un peu mal, sauf que cela allait. Elle s’arrêtait de temps à autre, le temps de regarder la télé. Pas de bonnes nouvelles. Pas de miracles faisant que la tempête allait passer comme par magie par-dessus Shreveport. Elle pense à son petit jardin qui est sur le toit d’où elle habite. Elle n’a pas pu prendre tous les légumes qu’il y avait. Elle avait surtout pensé à ce qui pouvait durer plus longtemps que des légumes sans frigidaire. La nervosité commence à se faire sentir, surtout après qu’une personne se soit mis à crier. Elle préférerait distribuer du chocolat, mais il n’y en a pas assez.

Comme si l’annonce de la tempête qui allait vraiment arriver n’était pas assez, les lumières se mirent à clignoter. À s’éteindre pour ensuite se rallumer. Des cris se firent entendre, tout comme des soulagements lorsque la lumière revint. Iza leva la tête, regardant le toit du gymnase où le bruit qu’il y avait était de plus en plus inquiétant. Elle se pencha, ramassa un livre qui venait d’être laissé tomber, le redonnant. Elle se releva ensuite lentement, sentant… une odeur de bois. Dans un gymnase ? Quelqu’un avait amené une tonne de petits sapins ? Elle ne s’attarda pas très longtemps sur cette pensée. Une autre odeur se mélange à celle des bois, la faisant se sentir comme avant une pleine lune. Elle pouvait se transformer n’importe quand, bien qu’elle ne le faisait que très peu, mais à la pleine lune, c’était une nécessité. Elle se sentait comme ça. Pourtant, elle était sûre que… elle respire. Elle sent l’odeur de loup. Elle savait très bien qu’il y en avait, elle en avait senti précédemment, sauf que là, c’est son animal qui lui dicte. Sa cigogne n’aime pas du tout les loups qu’elle sent. Elle recula de quelques pas, inconsciemment, essayant de se contrôler. De ne pas laisser la bête en elle prendre le dessus. Il y avait un peu trop de monde (de loup) pour ça. Elle n’était pas dangereuse (à part si vous étiez une petite bête), mais elle ne voulait pas non plus prendre le risque de perdre son emploi. Cela arrivait parfois quand on apprenait que quelqu’un pouvait se transformer en animal.

Invité

"Oh bordel ..."

Sur twitter, ça s'affole. On publie des photos des endroits où la tempête est déjà passé, et c'est vraiment pas beau à voir. #Tempete en toptweet national, évidemment, chacun y va de son petit commentaire.

What2Fuk - @DarrenVsWorld Joli cul ... Tu devrais aller la consoler dans un coin sombre !

Ça, typiquement, ça m'énerve.

@What2Fuk Si t'as pas remarqué, on est dans un gymnase, crétin.

Un gymnase qui, a priori, se dépeuple.

"Ils filent tous dans des couloirs étroits et sombres au lieu de rester là. #abrutis #Tempete #Shreveport"

L'électricité défaille, et à se rythme ma batterie va finir par me lâcher. Le défaut des smartphones. Soupirant, je me redresse pour faire quelques pas et me dégourdir les jambes. Les gamins courent partout, ils jouent, ils crient. J'en peux plus. Je vais en taper un, l'étrangler, le pendre à la corde d'exercice. D'ailleurs, depuis que j'en ai gueulé sur un, ils m'évitent.

Dans mon dos, j'entends une gosse qui chiale. Elle me scie les nerfs. Mais ta gueule, putain. Mais ta gueule, PUTAIN ...

"MAIS TA GUEULE, PUTAIN !"

Je me retourne, mais y'a personne. Pourtant, ça pleure. Je deviens dingue. Je m'appuie contre le mur, en soupirant, les pleurs se font plus forts. Je colle mon oreille contre la pierre. Je ressors mon téléphone de ma poche, aussitôt.

"Y'A UNE GAMINE ENFERMEE DEHORS ! #Tempete #Shreveport "

Je toque sur le mur, mais pas de réponse. Je lance, à la ronde.

"Hé ... Hé ! Y'a quelqu'un dehors !"

Invité

La tension est palpable dans la pièce... En plus de l'électricité naturelle de l'air à cause de l'orage, je me doute que la situation un peu tendue que l'on a ici doit être décuplée dans les autres pièces où il y a bien plus de monde. Et bien plus de CESS différents...
Je croise Duncan quand celui-ci décide de prendre du café. L'odeur de la boisson s'élève dans la salle alors que l'aigle ouvre sa thermos... Rien que l'odeur ne me donne pas spécialement envie. Je ne suis de toute façon pas un adepte de toutes ces boissons humaines. Une bonne eau minérale me convient parfaitement, le lait, également. Mais ces pensées sont inutiles dans les circonstances actuelles. De plus, vu la réaction de Duncan, le café doit être aussi imbuvable que son odeur laisse à désirer.

Après le début de mon discours qui semble particulièrement tomber à plat dans ces circonstances joyeuses de partage d'une boisson infecte, s'élèvent les fragrances piquantes de l'alcool. J'allais continuer malgré tout à essayer de les responsabiliser sur notre rôle de ce soir mais soudain les poils de mes bras et de ma nuque se hérissent et je me relève abruptement, faisant glisser la chaise dans un bruit désagréable alors que la lumière s'éteint.
Mes yeux s'adaptent rapidement mais les lampes se mettent à clignoter et à déchirer mes pupilles à chaque flash lumineux. Je retiens un grognement quand je remarque ce qui rend "perplexe" Duncan. Nos ombres. Quand il fait noir, mon loup semble me narguer depuis sa forme noire accrochée au sol. Je fronce les sourcils.
Alors que je me demande ce qui peut provoquer ce phénomène, la lumière revient définitivement et me force à fermer les yeux un instant.
« ... Il faut aller voir si un phénomène identique est arrivé aux autres ailleurs... » Oui, en gros, ça veut sortons de là aussi.
Je regarde Rafaël, je ne pense pas qu'il désire rester seul dans la pièce, dans tous les cas... Ayant contourné le bureau je me dirige également vers la porte, les pensées occupées par la recherche de ce qui aurait pu causer ça, mais aussi si ça va recommencer... Et si ça va se contenter d'afficher nos avatars animaux ou si ça va évoluer...

Invité

Les dernières nouvelles tombées n’étaient pas très bonnes. Hanae commençait à s’inquiéter. Voir des cyclones ne lui fait pas peur mais celui-là était particulièrement coriace. Déjà sur la Nouvelle Orléans, l’œil du cyclone était toujours intact, rien ne semblait l’ébranler, ni la terre, ni le relief. Rien. Vesper n’avait pas fait compte de ses paroles ce à quoi Hanae ne fit rien. Son visage resta neutre, comme à son habitude. Elle suivait le phénomène des yeux sur l’écran du MacBook et placé les dernières coordonnées du cyclone sur sa carte papier. Lorsque Laure entra elle lui adressa un sourire. Cette dernière se dirigea vers Julian et lui dit quelque chose auxquelles Hanae ne fit pas attention. C’était leur conversation pas la sienne. La jeune femme se leva finalement pour aller se chercher une nouvelle tasse de café. En utilisant l’eau pour nettoyer sa tasse elle vit que cette dernière, à cause des précipitations, avait déjà changé de couleur. Elle fit une grimace en observant l’eau trouble. Au moins elle n’était pas encore totalement boueuse, les canalisations n’avait pas encore exploser à cause du trop plein d’eau, c’était déjà ça. La jeune femme se remémora le ciel clair presque surnaturel des typhons qu’elle avait vécu. Elle avait aussi une fois vécu un cyclone sur la côte Ouest de l’Australie. C’était un spectacle de grande beauté qui donné des frissons. Il y avait tant de lumière et en même les éléments se déchainer. Il était même possible de voir le vent dans de telle moment. Voir des bourrasque de vent se déplacer d’un seul bloque et emporté tout sous son passage, faire plier les cerisiers centenaires, les jeunes flamboyants en fleur. Quand elle prit un verre d’eau et l’amena vers le petit groupe et déclara : « Je crois qu’on à déjà plus d’eau potable au robinet ». Elle ne reprit pas de café, elle ne voulait boire dans une tasse laver avec de l’eau impropre.

Elle se rassit devant l’ordinateur non loin de Vesper et regarda l’image du météore tournant sur lui même en boucle. Et puis la lumière se mit à clignoter. Hanae leva le visage vers les néons du plafond. La jeune femme se sentait nerveuse. Certes c’était prévisible de ne plus avoir de lumière, ne plus avoir internet mais elle ne pensait pas que ça allait être aussi tôt. Elle se dit qu’un câble électrique avait du avoir un choc à l’extérieur et qu’il devait trainer sur le sol. Elle avait l’image en tête et voyait les arbres maltraités les câbles électriques. Il suffit que le câble soit ébranlé, que l’eau crée un cours circuit pour qu’il se retrouve sans lumière jusqu’à la fin. Elle regarda Vesper, l’air de dire : “On est dans la même galère, ma sœur !“. Plus pour elle que pour autre chose elle dit sur le même ton que pour l’eau « Je crois qu’on va plus avoir d’électricité très bientôt aussi d’ailleurs. J'ai l'impression d'avoir vu des bougies tout à l’heure dans le local des produits ménagés quand j’ai nettoyé les tables. Je vais aller les chercher pour qu’on les distribue aux gens au cas où. » Elle se leva alors laissant Vesper avec les Lannister et Laure. La jeune femme alla dans le cagibi à produit ménager afin de chercher les bougies, elle trouva au moins une lampe torche qui semblait en état de marche. Alors qu’elle fouillait non loin de la elle entendu un étrange grincement qui la fit sursauter. Elle sortie de la réserve de produit ménagé et regarda la porte de la réserve au fond. Elle regarda un moment la lampe de poche dans la main quand elle sentie de la présence derrière elle. Hanae fit volte face, sur les nerfs elle était prête à en découdre. C’est alors qu’elle vit l’ainé des Lannister. Elle soupira et déclara : « Tu as entendu toi aussi ? ». Elle connaissait déjà la réponse, c’était une question plus rhétorique qu’autre chose.

Invité

Une bonne femme à la dégaine particulière arriva de manière complètement désinvolte devant Julian et moi, jetant devant nous un sac remplit. De quoi tenir un véritable siège contre les CESS divers. C'était Laure, une autre chasseuse, amie de Julian plus que de moi-même ou Lyle. Mon regard à l'encontre de cette femme fut clairement dubitatif et sombre, je suis méfiante de nature et le fait que Julian semble mieux la reconnaitre qu'ils ne reconnaissait certaines autres personnes censées être plus proches. Surtout quand elle lui passa une arme. Je sais pas, une mauvaise impression se fit ressentir. Pour moi, le moment n'était pas à approfondir les choses, je ne me mêlais pas toujours des relations de Julian. Tant que ça n'interférais pas dans nos relations familiales, ça me dérangeait pas plus que ça. Je lui lançais un regard désapprobateur. Oui moi, alors qu'il était l'aîné, d'habitude c'était son rôle de jouer au surprotecteur. Soirée barbecue, j'y comprenais rien et ça me tapa sur les nerfs. Je pense que j'ai du lâcher un soupir de dédain, assez bref avant de m'emparer d'une arme dans le sac de Laure moi aussi, vu que c'était si gentiment proposé par la brune.

Mon regard se tourna alors vers Vesper, je lui souris brièvement en fait j'étais rassurée aussi par sa présence, je ne la connaissais pas beaucoup, mais cette femme m'avait fait assez bonne impression. Puis je fixai alors Julian.
" -J'en sais fichtre rien, mais c'est peut-être parce que tu reconnais certaines personne mieux que d'autres et que elle tu ne l'encadre pas. Elle m'a dit que vous étiez proche vers treize ans, comme un meilleur ami. Mais bon à cette époque déjà, tu nous disais jamais rien. Preuve, encore une fois que tu nous dit pas tout, je suppose que y'a encore plein de choses que je sais pas... "lui lâchais alors passablement irritée pour une raison qui m'échappait un peu ou pas.

J'avais à peine eu le temps de lui balancer cette remarque, que les lumières se mirent à clignoter dangereusement, une seconde ou deux nous furent plongés dans l'obscurité, je vis Vesper détourner son attention de nous, ainsi que l'autre femme brune, le portant sur le barda technologique qu'elle surveillait tout à l'heure et c'est là qu'il se leva pour aller je ne sais où. J'avais pas fait attention au bruit, quand j'étais irritée, j'en devenais moins "attentive". Mon regard bifurqua directement dans le dos de mon frère. Non, mais il pensait aller où lui, là tout seul???? Hors de question! Pas moyen que je lui lâche la grappe. Pour moi Julian sans mémoire, c'était un Julian moins performant. Dans la foulée, je me levai, bousculant l'autre chasseuse emboitant les pas de Julian.

" -Minute papillon! Attends-moi, bordel! "

Il ne me prêta pas plus d'attention que cela se dirigeant vers la porte menant aux cuisines, m'en fou c'est pas ce qui me dissuada de le suivre. J'étais loin de vouloir le laisser partir à l'aventure tout seul en restant bien sagement assise sur ma chaise comme il me l'avait demandé. Un second bruit métallique retentit alors, mettant mes sens aux aguets, je serrai alors fermement mon arme, juste au cas où les choses tourneraient mal.

Invité

Terreur. Elle la sent qui grouille en elle comme un amas de verre dans un macchabée puant et famélique. La fine perle de sueur coulant toujours dans son coup et, avec gêne elle tente de se maîtriser. Il va la sentir, Wolf va deviner qu’elle a une trouille bleue. Mauvais plan. Ses petites mains abimées par son ancien job se tordent dans son dos, alors qu’elle fixe les alentours, analysant la situation avec un calme aussi demeurant qu’une chimère. La brusquerie des évènements suivant lui font déloger le sol une fraction de secondes alors qu’au-dessus d’eux, les lumières s’agitent. Ca grille, éclate et crève leurs rétines alors que, sur le bleu souillé des casiers l’ombre du Lycan devient monstrueuse, terrifiante et crochue. Lupine. Ses globes tournent sur eux-mêmes avant de s’arrêter sur un Wolf parfaitement humain. « Attends … T’as vu ça ? ». Qu’elle demande, les yeux écarquillés, dans une moue qui parait presque comique. Une nouvelle œillade et, la forme n’est plus. La tâche noirâtre ne fait que reproduire les traits de l’homme. Quand enfin la lumière redevient intacte et, qu’elle pense voir la fin de cet épisode mortuaire, un hurlement strident retentis. A L’AIDE ! AIDEZ-MOI ! Immonde supplication bavée sur tous les murs, résonant dans son crâne. D’où vient ce cri ? Ses guiboles s’agitent, elle tourne sur elle-même, encore et encore. Le cri est de plus en fort, insupportablement puissant. Le claquement des portes résonnent jusqu’à ses oreilles, le cri lui bousille les neurones. « D’où ça vient ? ». Sa voix tremblante résonne dans le couloir. « Ca doit bien venir de quelque part, merde ! ».

Invité

Assise sur le sol, le courant se coupa dans la chaufferie, je m'en moque pas mal, me revoilà morte à demie, et profitant de la possibilité de voir dans le noir, comme en plein jour. Je ne bouge pas, je suis telle une statue et j'entends distinctement les battements saccadés du coeur de Lyle... Je ferme la bouche, grince des dents et me relève, spectrale, plus vraiment encline à être gentille et patiente, la colère se fracasse sur les murs de mon être. Plus furieuse encore qu'avant, plus terrifiante encore, et à la fois d'extérieur plus calme que la mort elle même. Je fonds sur Lyle avant même que celui ci le comprenne, l'attrape par les épaules et le balance au milieu de la pièce, au milieu de nous. "Oups..." Dis-je avec férocité à son intention. "Il faut regarder ou tu mets les pieds petit être insignifiant..." Continuais-je. "Mais je vous rassure, chers congénères, plus anciens et plus expérimentés que je ne le suis... je ne compte pas le bouffer... Par contre..." J'humais l'air, et cette odeur sublime de sang frais vint me faire tourner la tête. "aaaahhhh...." Je me mordis la lèvre. "voilà le room service..." Je sortis rapidement de la chaufferie, en défonçant la porte littéralement et fonçais sur la première personne que je trouvais (dans ce cas ci, Ulysse), l'attrapant par les épaules, je le fis basculer en arrière, son dos au sol, et moi penchée au dessus de lui. Grognant puissamment, lui montrant mes crocs luisants, prête à le mordre avec passion. "Ce n'est pas ton sang qui m'appelle, mais ce n'est pas si grave... Laisse toi faire et tout ira bien... ou pas...." Je plongeais la tête vers son cou, l'enserrant de mes cuisses, pressant mon poid sur lui...Un coup de canine rapide dans sa chair et déjà une goutelette sur mes lèvres me fait perdre le peu de raison restant.

résumé: elle éjecte lyle de devant la sortie, en se moquant de lui. Et fonce droit sur Ulysse, qu'elle plaque contre le sol et lui plante un croc rapide dans le cou..

Invité

On se mit donc à 2 à la recherche de la chaufferie, avec le jeune inconnu sur lequel je venais de tomber et qui apparemment cherchait la même chose que moi. Et jeune était le bon mot pour décrire celui qui m'accompagnait, il devait être lycéen ou étudiant mais pas plus vieux en tout cas. Les secondes qui suivirent se passèrent dans le silence, on entendait que nos pas respectifs et les différents bruits qui se faisaient entendre dans la tuyauterie qui parcourait les sous-sols. Peut être que certains bruits venaient également tout droit de la tempête elle même, mais avec la distance et les différents plafonds qui nous séparaient de l'extérieur, ces bruits là devaient être bien atténués tout de même. Mais cela n'empêchait pas apparemment d'inquiéter mon « accompagnateur », un regard furtif en direction de ce dernier me fit comprendre que le pauvre ne semblait pas très rassuré, même s'il essayait peut être de ne pas trop le montrer. J'aurais bien engagé la conversation pour détendre un peu l'atmosphère mais à vrai dire il le fit avant moi.
En effet comme il disait, on ne devait pas être très loin à présent de la chaufferie car on commençait à entendre des bruits de conversation assez lointains qu'on n'entendait pas jusqu'à maintenant. Je me préparais psychologiquement à entrer dans un endroit rempli de vampire confinés, au pire si ça dégénérait je pouvais espérer compter sur Lucian pour m'éviter certains ennuis.

_ Il faut que je vois..., commençai-je à lui répondre mais je fus soudainement surpris par l'obscurité totale. Putain de lumière, râlai-je sur le coup.

Je commençai à chercher dans mes poches mon portable ou mon briquet pour avoir une source lumineuse, mais je fus aussitôt stoppé net par le cri d'une femme à vous glacer le sang. Puis silence total avant que la lumière ne finisse par revenir. Sur le coup je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux en voyant les traces de sang sur les murs, le sol et même le plafond ! Je n'étais pas du genre à flipper pour un rien, mais là je défiais quiconque d'être pleinement confiant et rassuré. D'où venait ce sang ? Aucun de nous 2 ne semblait blessé...

_ Sérieux, c'est quoi ce scénario de film d'horreur là ?!
_ Ulysse ?

Je connaissais cette voix. A peine le temps de me retourner, de voir Luna se diriger vers moi avec d'autres personnes derrière que je ne reconnus pas de suite, qu'une porte derrière moi s'ouvrit brusquement. Là je ne compris rien à ce qui m'arriva à part que je finis plaqué au sol par une jeune femme. Une vampire qui venait tout juste d'enfoncer ses crocs dans le creux de mon cou, ce qui déclencha aussitôt une douleur vive difficilement supportable. Je ne pus retenir quelques gémissements de douleur sur le moment et j'essayais tant bien que mal de me libérer de l'emprise de cette sangsue affamée mais c'était impossible. Elle avait bien trop de force pour un simple mortel comme moi. Mais j'entendais déjà qu'on s'agitait autour de moi, j'espérais bien que c'était pour me sortir de cette situation parce que là à moi tout seul... J'étais vraiment mal barré.

Spoiler:

Invité

Evan sentait les problèmes se pointer à grande vitesse. Il connaissait Ariel, mais cette petite rousse en tempérament visiblement aussi flamboyant que ça chevelure, il craignait vraiment qu'elle fasse une connerie.
Il l'emmena à l'écart, faisant totalement abstraction de son petit discours, il n'était pas là pour s’apitoyer sur son sort. « C'est exactement parce que tu es une nouvelle-née ingérable que je ne compte pas te lâcher si facilement. » clair et net, il ne la maternerait pas il l'aiderait et c'était bien différent. « Fais le vide, pense à autre chose que ta faim. Tu as bien des souvenirs agréables qui traînent dans un coin de ta tête, non ? ». L'Ancien soupira « Tu devras te contenter de True Blood c'est comme ça. ». Elle se releva, excitée et incapable de rester immobile. Evan allait répondre à sa question mais il n'en eut pas le temps, la principale intéressée à savoir Ariel s'invita dans leur conversation.

Ariel... Leur amitié manquait au vampire, mais aucun des deux n'avaient osés faire le premier pas pour une explication de ce qu'il allait advenir de leur relation. En soi cette réaction ne laissait pas présager qu'ils allaient pouvoir faire comme si de rien était, en tout cas pas pour le moment.
Une sensation étrange et désagréable s'invita à la fête, dans un premier temps Evan ne comprit pas ce qui se passait et puis Laureen dont il connaissait à présent l'identité donna la clé de ce bref mystère. Les vampires retrouvaient leur humanité pendant un court instant, c'était un sort de normalité qui s'abattait sur eux, l'Ancien avait déjà eu affaire à des sorciers utilisant ce genre de pouvoir. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait plus été humain que le choc fût rude quand l'effet se dissipa, à tel point qu'il empoigna le bord d'un cercueil le temps de reprendre ses esprits. Puis se fût le noir total soudainement, Evan se redressa en entendant du bruit venant de là où se trouvait Laureen et Ariel. La nouvelle-née craquait, rapidement elle bouscula Lyle que le vampire rattrapa pour ne pas qu'il tombe au sol. « Je m'occupe de ça. ». Elle devenait folle, un risque qu'il avait perçu mais ce sort de normalité l'avait pris de court. Une odeur de sang lui parvenait aisément et il savait que c'était ça qui l'avait faite céder à sa pulsion.
Juste le temps de la rejoindre qu'elle mordait dans le cou d'un humain, Evan la saisissait alors brutalement par le col, la balançant en arrière contre le mur. Son attitude n'était plus bienveillante, à présent s'il le fallait il usera de sa force pour la calmer, la maintenant contre le mur sans que cela ne lui coûte beaucoup d'énergie il se tourna vers les personnes autour qui venaient d'assister à la scène et leur ordonna avec fermeté « Emmenez le ailleurs, il saigne et y'a des jeunes vampires affamés dans cette chaufferie ! » que diable venaient ils faire là tous ces humains ? Ils se pensaient plus malins ? Plusieurs effluves de sang se mélangeaient, ce gars n'était pas le seul blessé « Qu'est-ce qui se passe ? Qui est l'autre blessé ? ». Sans réponse l'Ancien ne pouvait rien faire. Il resserrait sa prise sur le cou de Laureen et la regarda avec dureté « Ne m'oblige pas à te mettre hors d'état de nuire. ».

Invité

Il se tenait à côté de l’homme et pour caser se silence devenu trop pesant, mais aussi parce qu’il était un peu curieux, Elijah lui demanda ce qu’il faisait ici, pourquoi il voulait aller à la chaufferie. Il devait voir… mais avant qu’il eut le temps de dire le nom de la personne, ils se retrouvèrent plongé dans l’obscurité la plus totale. Il entendit, l’homme à ses côtés, jurer contre cette lumière.
-Attend, je crois qu’il y a un interrupteur pas loin.
Le jeune homme s’approcha à tâtons du mur, alors qu’il aillait frôler le mur il stoppa tout mouvement, un hurlement de femme venait de raisonner dans les couloirs. Un hurlement à vous glacer le sang… Et puis plus rien, Elijah se remit en quête de l’interrupteur, mais il sentit quelque chose tomber sur le dos de sa main goutte après goutte. Il recula dans un sursaut et la lumière finit par venir quelques instants après. Il resta un moment immobile devant la scène qui s’offrait à lui. Il y avait du sang partout : sur les murs, sur le sol, sur le plafond. Il ferma les yeux un instant, le sang ne l’effrayait pas contrairement aux tempêtes. Le sang ne l’avait jamais effrayé et il s’y était habitué depuis qu’il côtoyait Lucian. Il tourna la tête vers l’homme, il n’était pas blessé. D’où venait le sang ? D’où venait le cri de cette femme ? Avait-il rêvé ? Il n’en savait rien.
-Putain c’est quoi ce bordel ?
Une femme cria un nom : Ulysse et le jeune homme à ses côtés se retourna. Elijah vit une ombre fondre sur Ulysse et lui planter les crocs dans le cou. L’instant d’après un autre vampire apparut et éjecta la femme vampire à l’autre bout.
Elijah parcourra du regard le couloir puis la chaufferie, son regard tomba sur l'agent à terre. il esquissa un sourire lorsque son regard tomba sur Lucian. Il se dirigea discrètement vers son vampire… il lança un regard inquiet à Ulysse, il ne pouvait pas faire grand chose. Le vampire demanda alors qui d’autre était blessé… Eli fut étonné, n’avait-il pas entendu le cri de la femme.
-Je ne sais pas…La lumière c’est éteinte, et puis une femme a crié.... Vous ne l’avez pas entendu ?.... Et quand tout s’est rallumé, il y avait du sang partout.] Il glissa sa main de ses cheveux… il se tenait à côté de Lucian et lui lança un regard inquiet, il sentait que ces 48heure allaient très vite dégénéré.

SIGNALEMENT

Vesper jeta un regard noir à Julian. Il était amnésique ou quoi? « Et à elle, je lui ai fait quoi, vous savez ? » La jeune femme détourna le regard. Elle préféra ne rien dire, mais elle n'en pensait pas moins. Il se comportait vraiment comme un idiot ou avait-il vraiment perdu la mémoire? Kiara lui accorda un sourire, auquel la grande brune répondit. « J'en sais fichtre rien, mais c'est peut-être parce que tu reconnais certaines personne mieux que d'autres et que elle tu ne l'encadre pas. Elle m'a dit que vous étiez proche vers treize ans, comme un meilleur ami. Mais bon à cette époque déjà, tu nous disais jamais rien. Preuve, encore une fois que tu nous dit pas tout, je suppose que y'a encore plein de choses que je sais pas... » Vesper plissa ses paupières, fronçant les sourcils. Tout cela semblait bien être une amnésie... « Je crois qu’on à déjà plus d’eau potable au robinet » Pour une fois, ce ne fut pas de mauvaise fois qu'elle ignora sa collègue mais elle scotchait encore sur Lannister et son amnésie. La jeune femme n'eut guère le loisir d'y réfléchir plus. Car les lumières se mirent soudainement à clignoter. Elle jeta ses yeux sur l'écran, basculant sur le contrôle des caméras extérieurs qui ne répondaient plus. Mais la tempête n'était pas encore là. Elle vérifia sa montre, puis l'écran de métérologie. Elle fronça les sourcils en tapant frénétiquement sur sa souris. « Je crois qu’on va plus avoir d’électricité très bientôt aussi d’ailleurs. J'ai l'impression d'avoir vu des bougies tout à l’heure dans le local des produits ménagés quand j’ai nettoyé les tables. Je vais aller les chercher pour qu’on les distribue aux gens au cas où. » En relevant le nez elle vit que Julian se dirigeait vers la porte de la cuisine alors que Hanae pénétrait dans le placard des réserves. Elle leva les yeux au ciel. « Et nous n'avons plus internet. » ajouta-t-elle en faisant une grimace. Hanae resortie du placard après que Kiara eut décidé de suivre Julian dans la cuisine. « Tu as entendu toi aussi ? » Vesper leva les yeux au ciel. Elle se dirigea à son tour vers les cuisines, accélérant pour dépasser Julian. « Comme dit si bien ta soeur, minute papillon. » fit-elle en posant sa main sur le bras de Julian ignorant le petit frisson remontant de long de son bras, descendant le long de sa nuque jusqu'au creux de ses reins. « Je peux pas vous laisser rentrer seul là-dedans, ce sont les réserves de bouffe qui sont là-dedans. » Elle regarda Hanae puis Laure, avec qui souhaitait-elle rester seule pendant que les Lannister partait à la recherche de l'origine du son mystérieux?

Spoiler:

Invité

Le sang est partout. Dans les narines, contre les murs et les rétines, sous la peau, où il pulse.

« Ulysse... »

L'ami-ennemi est plaqué au sol, attaqué, malmené, bu.

Grayson réprime un sourire.

Un vampire brun le sauve de la vampire rousse.

« [...] affamés dans cette chaufferie ! »

Sans blague.

« Je vais te soigner, en partie. Ca va être pénible. »

De son père, il a l'héritage de la sorcellerie noire. De sa mère, la magie blanche. Il est né avec le pouvoir gris dans les veines.

Le sorcier se penche vers le blessé, pose sa main sur son cou.

Quelques paroles aux consonances nordiques, indéfinissables... Quelques secondes de murmure.

Une lumière d'un jaune sale jaillit, une fraction de seconde. La guérison de Grayson est incomplète et douloureuse, un tisonnier chauffé à blanc. Sa lumière est impure et imparfaite, elle ne blesse pas les vampires comme la lumière du jour mais elle leur est aussi pénible.

Pour ces raisons, on ne peut dire de lui qu'il est un mage blanc.

Le cou meurtri est presque guéri, mais pas vraiment, il reste une cicatrice rouge vif. Autour, les veines ont bleui, les muscles sont contractés, les tendons sont hypertendus. Les vampires qui ont été touchés par la lumière ont ressenti une brûlure, mais n'en ont aucune marque.

« Tu ne saignes plus. A charge de revanche, Wontner. »

Il se dirige vers l'agent qui avait été jeté au sol.

« Ca va? Tu sais si ta sœur a suffisamment de sang? »

Ce serait bête qu'elle ait une crise de manque en pleine tempête.

« Lyle, la sortie est tout droit, je suppose? »

Il se tourne vers Luna. Il a envie de la faire sortir d'ici, au plus tôt.

résumé:

Invité

Ces derniers temps, Iris est un peu déboussolée, elle a des nausées inexpliquées et des mots de tête atroce. De plus il semble qu'elle entende et voie des choses qui de toute évidence n'existent pas. Elle n'a encore parlé à personne de son état mais plus le temps passe et plus cela l'inquiète. Alors, quand elle se retrouve seule, abandonnée par Amber dans ce gymnase crasseux au milieu de la foule qui commence à paniquer, eh ben ... Elle aussi elle panique. On va tous mourir, je suis trop jeune, je veux pas mourir, on est fichus ... En apparence, elle essayait de rester la jeune fille douce et chaleureuse qu'elle avait toujours été, mais à l'intérieur, elle était redevenue la petite fille trouillarde de ses six ans qui a peur du noir et des éclairs. Et comme si le sort était décidé à s'acharner sur elle, tout à coup le courant fut coupé, les lumières éteintes et impossible de les rallumer. Alors que nombreux étaient ceux qui étaient partis dans les couloirs pour changer d'air, la pauvre petite Iris se retrouvait planté là, au milieu de cet immense gymnase, complètement tétanisée. Elle ne voyait plus rien, tout ce qu'elle savait c'est qu'elle était toujours à côté de son lit et de ses affaires, mais après, elle avait totalement perdue son sens de l'orientation.
Et soudainement, quelque chose la sortie de sa torpeur, quelque chose de terrifiant. Un long frisson de peur lui remonta le long du dos. Elle reprit vaguement ses esprits et entendit une petite fille pleurer quelque part. Elle sortie son téléphone de sa poche histoire de voir où elle mettait les pieds et tenta de se diriger grâce au bruit. Quelque chose en elle la poussa à se diriger vers un des murs et les pleurs se firent de plus en plus présents. Elle colla alors son oreille à la paroi et constata horrifiée que la source du bruit venait de l'extérieur. Au début elle n'osa y croire, pensant que c'était encore une de ces hallucinations débiles qui se dissiperait d'ici quelques minutes. Mais quand elle entendit un jeune homme crier haut et fort qu'il y avait quelqu'un dehors elle se rendit conte que ce n'était pas son petit esprit torturé du moment qui lui jouait un tour. Elle se précipita alors vers l'individu, histoire de se sentir moins seule. "Vous l'entendez vous aussi ? Mon dieu, il y a une enfant dehors, vite, de l'aide !" Oui, elle venait tout bonnement de passer pour une folle, et très certainement de faire monter d'un cran la panique dans la salle, mais bon, que peut-on face à un réflexe ?

Invité

GYMNASE AVEC ~~UNE COUGAR~~ ARKADIY
Œdipe, quelle histoire quand même ! De la pure Tragédie théâtrale, un véritable régale pour les individus capables de comprendre toute la subtilité de cet art. Je dévorais sans modération l'acte premier de cet ouvrage écrit par Sophocle, un maître. Mais cette tranquillité fut interrompue par cette odeur que je ne connaissais que trop bien. Néanmoins, mon regard ne quittait pas les lignes du livre. L'odeur se rapprochait de ma position, et vint s'installer sur la couche qui se trouvait juste à côté de moi. « Ta louve a fini par en avoir assez de courir après ton cul dans toute la ville ... ? L'abandon te va plutôt bien chéri. » Dit-elle de sa voix de garce invétérée. Le fait qu'elle prononce ces mots eurent pour effet de briser ce silence qui m'entourait. Je refermais d'un geste brusque le livre rouge que je rangeais dans la poche intérieure de ma veste. Mes yeux fixèrent le mur au loin qui se trouvait en face de moi, je ne daignais pas regarder la « jeune » femme. « Je l'ai tué hier. Elle a couiné comme une truie... » Lançais-je d'un ton glacial. Il était préférable qu'il n'y ait personne autour de nous, car ces derniers seraient tout bêtement choqués par notre façon de parler des plus crue. « Je rigole, mais avoue-moi que cela t'aurais fait plaisir de la savoir morte ? » Dis-je en la regardant. Mes pupilles brunes étaient plongées dans son regard émeraude. Elle n'avait pas changé, toujours aussi hautaine, et sexy. J'affichais un sourire au coin. « Alors, quel bon vent t'amènes ici ? Es-tu là pour trouver l'inspiration ? Si c'est le cas, tu vas être ravie, car je vais me défouler ! » Peu de personnes sur cette terre sont au courant du petit secret de la froide Arkadiy, et j'en fais partie. Cette femme aussi terrifiante qu'elle en a l'air, fait de la peinture, c'est son exutoire, ce qui est étonnant pour une lupinne de son rang. Mais à peine ne retrouvailles faites, les lumières du plafond nous jouaient des tours, plongeant le gymnase dans l'obscurité pendant quelques secondes. Je me levais de ma couche toujours en arborant ce sourire sadique qui avait fait ma réputation. De plus, le bruit qui se trouvait au-dessus de nos têtes n'était pas des plus naturel, et puis il y avait cette odeur des plus étrange. Je regardais la louve qui était mon ainée. « Les choses sérieuses vont enfin commencer, on bouge Milady ? »

Spoiler:

Invité

La sensation était des plus étranges. Nous revenions littéralement à la vie, respirer à nouveau comme le faisais remarquer Laureen qui serrait ma main presque sans y réfléchir. Comme si elle avait besoin de sentir que ce qu’elle vivait était réel et non un rêve. Je nageais moi-même en pleine confusion et fus incapable de réagir et quand je réalisais que j’étais belle et bien redevenue humaine, il fut trop tard. Mon souffle vital repartit aussi rapidement qu’il était venu, ce qui me chamboula quelque peu. Je voulus me tourner vers Evan et savoir si lui aussi avait ressenti cela, mais nous fûmes confrontés à un problème plus grave.

L’odeur délicieuse et enivrante de l’hémoglobine vint chatouiller mes narines et assécha ma gorge plus encore qu’elle ne l’était déjà. Je serrai les poings et les mâchoires avec, tâchant de ne pas laisser ma soif me contrôler. Je dus clore mes paupières un instant et couper ma respiration pour faire le vide. Je parvins peu à peu à m’apaiser, et bien que ma trachée ainsi que chaque parcelle de ma peau continuaient de me brûler à vif, je me sentais maitre de moi-même. Ce dont je n’étais pas peu fière.

Lorsque je rouvris les yeux, j’assistai au vol plané de Laureen, et grimaçai en la voyant atterrir contre le mur. Evan n’y était visiblement pas allé de main morte. Je compris, à cause de la fragrance caractéristique du sang qui s’était renforcée, qu’elle avait perdu les pédales et s’était nourrie sur le premier humain venu. Si l’Ancien n’avait pas été là, probablement aurions nous eu un cadavre sur les bras. « Emmenez le ailleurs, il saigne et y'a des jeunes vampires affamés dans cette chaufferie ! » Commanda-t-il, tandis qu’il se tournait à nouveau vers Laureen pour la maitriser. « Qu'est-ce qui se passe ? Qui est l'autre blessé ? »

Je me posai les même question qu’Evan, et décidai de ne pas restait passive pour cette fois. Je m’avançai alors vers le vampire, qui proférait quelques avertissements assez peu agréable à l’adresse de Laureen, et captai son regard. « Euhm…peut-être devrais-je aller voir. » Dis-je maladroitement. « Je me sens capable de gérer et…on doit savoir. » Je me pinçai les lèvres d’anxiété. « On peut pas rester ici et attendre que ça passe, alors que quelque chose de grave est peut-être arrivé plus haut. » Un instant, je me demandais si Julian était présent, car si son frère l’était, il y avait des chances pour que ce soit vrai pour lui aussi, et me mis-je rapidement à éprouver de l’inquiétude à son égard. Ni pense pas, sommai-je mentalement. « Sans compter qu’il nous faut du True Blood, et vite…autrement, cela va s’empirer et tu ne peux pas gérer cette crise tout seul. » Il était peut-être fort, mais par suffisamment. Il serrait rapidement débordé si la situation dégénérait. « Si je me concentre sur quelque chose, je peux oublier ma soif et puis…lui, il peut m’accompagner pour être sur que je ne dérape pas. » Du menton, je désignai les vampire toujours terré dans son coin, à bidouillé je ne savais quoi sur son téléphone (Lucian).

Invité

Quelques secondes, un légère brise glaciale fixant un instant son sang puis plus rien. Le noir total après qu’un claquement de porte se fasse entendre. Cri assourdissement résonnant à ses oreilles, Avalon empoignait son fidèle Zippo caché par sa ceinture, source de lumière vite éteinte par un souffle brutal. « Ça pue le gros bordel… » Une réflexion faite à elle-même alors qu’elle était probablement la plus enfoncée dans le tunnel. Au loin, avant que les lumières ne sautent, elle avait perçue la voix d’un ami, Grayson, faisant vibrer ses tympans, ainsi que celle d’une louve, fidèle cliente, grande buveuse de café. Mais lorsque la clarté revient, elle ne se souciait plus d’eux. Accroupie, elle reprenait lentement sa position debout, observant les murs immaculés de sang de long en large, le plafond y compris. Y déposant ses doigts gourds par le froid, la substance visqueuse glissait sur ses doigts avec aisance. « Nom de Dieu. » Rangeant son briquet à sa place, elle prenait soin de s’emparer d’un mouchoir en papier dans sa poche, essuyant l’hémoglobine de ses doigts, relâchant son essuie au sol. Nul doute que le sang allait attirer les jeunes vampires ici et elle ne souhaitait pas être le repas de l’un d’eux. Continue son chemin à vive allure, il ne lui fallait que quelques minutes pour sortir du tunnel, suivi des autres. Et c’est avec rapidité qu’elle s’était écartée du chemin de la vampire rousse visiblement affamée, se jetant sur un humain sortant du tunnel, non loin derrière elle.

Observant la scène, elle n’eut pas le temps d’intervenir, qu’un vampire visiblement apte à maitriser sa congénère la dégageait de sa victime, proférant des menaces alors que Grayson, lui aussi sortit du tunnel avec Luna et d’autres humains dont Avalon ignorait le nom, s’occupait de soigner Ulysse. Ses pouvoirs avaient toujours impressionné la jeune femme, mais l’heure n’était pas à l’admiration, ils devaient d’abord tous comprendre ce qui se passait. Et sans même se présenter, ayant une idée derrière la tête, Avalon s’appuyait contre un mur et s’adressait au vampire clairement respecté par chacun (Evan). « Le tunnel qui mène au gymnase est tâché de sang mais il n’y aucun blessé, probablement des esprits qui s’amusent de la présence d’autant de monde. » Ses propos presque froids laissaient entendre qu’elle n’avait pas peur de la situation, pas pour le moment, tant qu’ils restaient plus ou moins ensemble et que chacun se tenait à carreaux, chose difficile pour les vampires récemment infantés, dont l’envie était attisé par l’odeur du sang provenant du tunnel. Elle n’avait rien contre les créatures, peu importe leur nature, tant que ceux-ci restent sagement dans leur coin et ne font pas d’histoire. « Vaut mieux pas s’éloigner et rester en groupe. La panique et la dispersion ça serait leur donner satisfaction et des excellents moyens de nous effrayer et nous blesser un par un. » Elle ne faisait qu’émettre des suggestions sur un ton plus ou moins autoritaire. Qu’ils les suivent ou non, ça lui importait peu, elle n’était de toute façon pas ici pour prendre soin de ceux qui pourrait se prendre pour des héroïnes.

Invité

Oui, c'est moi qui l'ai fait, lâché-je empli d'une fierté non feinte, il est dégeu, hein ?
Grand sourire.
Et puis l'Ulfirc prend la place du prof. Mon sourire s'efface, toujours pas de feinte, je n'ai rien à cacher. Mais je ne joue guère au rebelle, je ne lui tourne ni le dos, ni ne m'en vais au fond de la salle. En bon élève, j'écoute bien sagement sa leçon.
La cloche sonne enfin, la lumière s'éteint, grésille, clignote. C'est normal, presque normal, après tout, nous sommes en pleine tempête, il est logique que l'électricité soit coupée à un moment donné, les groupes électrogènes doivent être utilisés en dernier recours, le plus tard demeure la meilleure solution, afin de garantir une survie la plus optimale et la plus longue possible. Donc ça, ce petit détail, ne m'inquiète pas. Sauf que, alors que les néons jouent aux stroboscopes, je vois le surnaturel arriver au galope.
Déjà, me dis-je à moi-même. Et oui. Les sauts de tension n'ont rien de physique. Eh merde.
Des frissons parcourent mon échine quand mes yeux valsent entre les ombres. Oui, ils valsent, aux aguets ils scrutent les ombres de chaque protagoniste, le plus vite possible, afin de tout bien voir, tout bien mémoriser. Nos ombres changent, ce ne sont plus les mêmes. Eux, on voit leurs loups et non leurs corps, quant à ma silhouette dessinée sur le mur, ce n'est pas mon buste que je devine, mais ma stature d'aigle. Ce n'est pas normal que la lumière éclaire nos Bêtes !

Et tout revient à la normal.
Ils s'agitent. Se lèvent et décident d'agir. Et sortent, m'invitant tacitement, du moins j'espère le deviner. Alors j'interviens une fois que le non-Ulfric a fini de parler. Je dois mettre moi grain de sel et expliquer que, moi, je ne mène pas une expédition comme ça, à l'aveugle.

Vous allez où là, au juste, craché-je. Dans le mur ou à un endroit précis ?
Je les rejoins, m'interposant dans l'encadrement de la porte.
Trouver d'autres Métamorphes ne servira qu'à infirmer une hypothèse et confirmer une autre, à savoir si seuls nous sommes toucher -et pourquoi nous trois seulement ?- ou tous ceux comme nous. Et puis on se demandera pourquoi ; on peut commencer directement à chercher la raison de ce phénomène en gardant ces deux hypothèses en tête, on gagnera du temps.
J'avale une gorgée de café.
Cela est forcément magique. Or, nous sommes sous la protection d'un groupe de sorciers. Savez-vous qui ils sont, s'ils sont de la Blanche-Confrérie ou s'ils s'en sont détachés ? Qu'en est-il de leurs classifications ? Et la nature du sortilège, il doit forcément y avoir un contrebalancement à cette protection, vous a-t-on dit quoi ?

J'éteins la lumière de la classe, ferme la porte et regarde les deux autres énergumènes.

Il se peut que la concentration de sorciers en ce lieux, la défaillance de la lumière, chose assez classique lors d'un déferlement de magie, et nos ombres changées soient liés. Peut-être peut-on chercher les sorciers pour savoir tout ça et, si en chemin on croise un Métamorphe, on lui demande s'il a vu son ombre se modifier ou pas, demandé-je en toute courtoisie. Enfin, quoi qu'il en soit, je n'impose rien, je me rangerai au à l'avis du nombre.

Après tout, il faut bien rester diplomate, non ?

Invité

Luna préférait être sympa avec Michelle, d’autant qu’elle semblait être proche de Grayson. Ils vivaient ensemble, et la louve ne préférait même pas imaginer ce qui s’était peut être passé. Et puis de toute manière elle n’eut pas le temps de rétorquer à la jeune femme que déjà les choses semblaient se gâter. Un hurlement, des bruits étranges, un manque affreux de lumière, puis le retour de la lumière, des traces de sang sur les murs et le sol, ça ne sentait pas bon. Il fallait qu’elle veuille s’installer quelque part pour qu’il se passe des choses étranges…

Luna s’était saisie de Stella et Grayson, les deux personnes qu’elle connaissait par instinct protecteur, et elle les entraîna rapidement dans le couloir histoire de ressortir au plus vite de cet enfer naissant. Elle fonçait tête baissée lorsqu’elle aperçut quelqu’un d’autre, une autre personne qu’elle connaissait, non même deux. Purée. Au début elle n’avait fait attention qu’à Ulysse car leur entretien était récent et il lui avait arraché un baiser, l’autre n’était autre qu’un ami rencontré en France… Elijah. Luna était choquée de le voir ici. Elle s’en voulait presque de l’avoir abandonné… Le monde est finalement si petit.

Et le choc ne fit que s’accentuer, quand avant même qu’Ulysse rétorque il se fit plaquer au sol et sucer le sang. Grayson réagit automatiquement pendant que le vampire se faisait plaquer et dans le même temps, sans même réfléchir et pour la première fois depuis bien longtemps Luna décida de prendre sa forme de louve oubliant tout e qu'il se assait autour d'elle. Elle avait mal elle souffrait, les larmes coulaient mais la rage la saisissait tellement. En une voir deux minutes, la transformation fut complète et elle se jeta sur les deux vampires bousculant au passage Michelle contre le mur. Elle n’avait que faire de l’homme mais la femme… Elle lui choppa le mollet et la tira de toutes ses forces pour la dégager de l’emprise de l’homme vampire, puis elle lui sauta dessus à la gorge et se re-transforma.

« Touche pas à mes amis VAMPIRE »

Elle resta là, nue, assise à califourchon sur le vampire, le regard noir, sans se rendre compte qu’une assemblée devait les observer sans trop comprendre. Pauvre Stella, elle voulait lui cacher sa nature c’était fichue. Mais là en position de domination sur Laureen elle savait que les choses allaient mal tournées, mais elle ne pouvait pas laisser faire les choses. Elle avait mordu Ulysse, son ami, bien qu’un peu collant, mais il comptait. Elle n’en aurait pas moins fait pour Stella, Elijah ou encore Gray, au contraire.

Invité

On m'agrippa un peu trop fermement à mon gout, et je me retrouvais plaquée contre le mur, avec du sang plein la bouche, qui tomba sur le sol. Gâchis, je déteste ça, j'étais bien là sur mon petit casse croûte, merde! "PUTAIN!!!" Éructais-je à l'intention du vampire qui n'avait rien trouvé de mieux que de m'empêcher de bouffer. "LACHE MOI BORDEL J AI SOIFFFFF" Il n'eut pas l'air d'entendre ce que je disais et même s'en fichais royalement. Clouée contre le mur, à sa merci, ne touchant plus terre, j'avais l'air d'être un pantin désarticulé. "Lache moi! putain, mais le sang... le sang... bordel LE SANG!!!!" délirante, en proie à des hallucinations, je me voyais recouverte de liquide rubéin, qui dégoulinait sur le sol et les murs. Je me débattais pour tenter d'appuyer mon bon vouloir, mais son emprise se resserra sur mon cou. Il planta ses prunelles dans les miennes et prononça les mots fait pour légèrement me faire revenir sur terre.

"D'accord..." Dis-je avec acceptation, mais les crocs toujours bien de sortis. Une gamine qui venait de se faire gronder, voilà ce que j'étais. Pas le temps de quoique ce soit, des paroles échangées, Ariel de retour, bref je n'eus pas le temps de le voir venir. Une louve, poilue et puante fondit sur moi et me tira par la jambe, avant de me faire tomber au sol. Se retransformant, je réalisais qu'une louve venait de m'attaquer en toute conscience pour protéger un putain d'humain. Mauvaise donne. "Oh pauvre petite bêbête velue..." Lui répondis-je avec sarcasme et ironie, comme pour me moquer d'elle et de sa condition pitoyable. "Mais tu n'as pas tort sur un point ma grande... autant m'attaquer à la bonne personne." roulé boulé, et je la dominais. "Alors, petite mémère, on a encore envie de jouer aux chiens de garde?" Lui demandais-je. "Non parce que je ne veux pas être grossière, mais ta race de merde liée à ton sang de merde, c'est pas fun pour moi!!!" Enragée littéralement, mais pas prête à dépasser les limites avec elle. Je me remis debout sans souci et la toisais. "Dégage avant que je change d'avis et que j'arrache ton coeur de ta poitrine. "

Invité

Darius ne comprenait pas, un instant elle le menaçait d'un couteau, l'instant d'après elle se comportait normalement. Presque normalement, comme s'ils se connaissaient. Elle l'invita à le suivre et à lui rendre Rufus. Doté d'un sens de déduction assez poussé, le sorcier compris aisément qu'il s'agissait là de la seule chose dont elle venait d'être spoliée, son couteau désormais hors de la pièce, à l'extérieur.

"Il est tombé en bas, vous pouvez aller le chercher si vous voulez."

Et puis elle s'en alla. D'accord, comme s'il allait se soucier d'une personne comme ça. Bon, quoi que, il se demandait si rester seul en ces lieux paraissait logique et socialement possible. Non. Alors il la suivit, tentant de ressembler un minimum à une personne doté d'une empathie et d'un comportement similaire au lambda de base.

"Ceci vous sera aussi utile qu'un couteau, croyez-moi."

Saisissant tout de même l'ironie de ses propos, le jeune homme tendit à la jeune femme une arme qui lui semblait aussi intimidante qu'une lame : une cuillère en plastique qu'il avait utilisée pour manger sa ration il y a quelques heures.

"Je peux te dire que des femmes comme Mamie Nova ou La Laitière en fond des cauchemars chaque nuit."

Et la lumière s'éteint. D'un coup, sans prévenir. La tempête devait battre son plein. Par intermittence, la luminosité revint, s'éclipsant, assoiffée d'une électricité rare et arrivant par salve sporadique. Les ténèbres risquaient d'envahir la pièce, le lycée entier. Tout naturellement, le jeune homme ne possédait sur lui rien d'utile en ce cas, aucune lampe torche, rien ; après tout, la magie coulait en ses veines.
Alors, ses paupières se fermèrent et la concentration happa toute sa perception du monde extérieur. Intérieurement, des psaumes défilèrent, l'occulte intervenait. Puis, jaillirent de nulle part trois orbes lumineux, trois comètes qui gravitaient autour de lui, boules colorées dotées d'une légère traînée. L'une rouge, l'une bleue et la dernière violette, elles semblaient faire un léger bruit en se déplaçant et en éclairant le corridor.
Au moins, désormais, ils étaient parés en cas de black-out définitif car, en ouvrant les yeux, Darius constata que la lumière était revenue. Aussi, sa compagnie improvisée avait légèrement changé, son visage n'était vraiment le même.

"Vous avez vu un fantôme, demanda Darius. En tout cas, si vous avez peur du noir, ces petites lucioles vous empêcherons de paniquer."

Lui, ne la vouvoyait pas. M'enfin, cela n'importait que peu, dès qu'il partirait du lycée, lorsque la tempête se serait abattue puis calmée, il ne la reverrait pus jamais. A quoi bon sympathiser, il ne connaissait même pas son nom !

"Vous savez où se trouvent les toilettes ?"

Avant de venir, à son habitude, Darius avait bu du thé. Et ce n'est pas comme s'il était habitué à l'architecture des bâtiments scolaire, sa dernière rentrée datant de ses neuf ou dix ans, il ignorait tout de ce bâtiment et de ses fonctions.
Une luciole éclaira un casier non loin. Un casier tagué. Il l'intrigua. Peut-être que la jeune femme derrière parlait, cela ne lui importait que peu désormais, il voulait savoir ce qu'il y avait derrière cette petite paroi métallique, quel trésor pouvait se cacher derrière une porte si bien ornée. Après tout, dans les temps passés, et encore actuellement, les plus riches demeures étaient celles aux portes aux sculptures les plus impressionnantes. Alors, devant l'espèce de compteur qui servait sans doute de verrou, Darius marmonna quelques mots en langue ancienne. Et la porte s'ouvrit. Il n'y avait rien d'intéressant à part des feuilles volantes et un miroir. Du regard, il le brisa et fit voler tout ce papier. Quelle perte de temps !

"On va ailleurs ?"

Spoiler:

Invité

Jeremiah semblant être du même avis que moi, je continue sur ma lancée. Priorité numéro un : m'assurer que tout va bien pour Rosario, priorité numéro deux : faire le tour du coin pour voir si des métamorphes de ma connaissance se seraient détachés du regroupement dans le gymnase. Je sors mon téléphone d'une poche intérieure de ma veste.
Mais je n'ai pas le temps de vérifier l'état du réseau, que le piaf au thermos interrompt déjà cet élan commun de bravitude en s'interposant verbalement, ce qui me pousse à me tourner vers lui en stoppant le pas.

S'ensuit une chose à laquelle je ne m'attendais pas. Rafaël Lisänta échange la place de prof avec Jer, et nous tient la grappe pour un laïus on ne peut plus méthodique, usant d'un ton pédagogue s'il en est. La déferlante des questions pratiques pétrifie mon cerveau fort mal achalandé question neurones fonctionnels, et tout ce que je trouve à y répondre sur l'instant c'est : rien. D'un air probablement crétin, je regarde Jer à côté de moi pendant que notre précepteur de l'instant s'accorde une pause rhétorique, ne songeant qu'à une chose.
* Mais qu'est-ce qu'il nous fait, lui ? *

Finalement, Raf termine en mettant un point final à la minute encyclopédique, spécifiant que ce qu'il vient de se passer est chose peu surprenante lorsqu'on a affaire à la magie. Ah, fort bien, voilà qui m'avance, étant donné que sur la question, j'ai à peu près autant de culture qu'un poulpe. Patientant encore un peu je note l'habile tentative visant à arrondir les angles, puis m'autorise à prendre la parole.

« Mec, tout ça est bien pertinent. Je suis sincèrement ravi d'avoir un expert en phénomènes magiques dans mon giron, comme de te savoir aussi serein. »

Et je poursuis, tout en reprenant ma route à reculons pour ne pas cesser de faire face à mon interlocuteur :

« Mais tout c'que j'sais, c'est que la tempête est pas encore ici, que ce qu'il s'est passé là-dedans était pas normal, et que j'ai senti quelque chose de pas rassurant. J'suis pas venu tout seul, j'ai des gens à encadrer - et Jeremiah aussi. Là, je partais voir s'ils sont dans le coin, et effectivement si je croise un sorcier, j'vais pas faire comme si j'le voyais pas.
Y a des haut-parleurs dans les couloirs, si j'tombe sur le micro et qu'ça marche, tant mieux. Vient avec moi qui veut, l'idée, c'est qu'on se regroupe et qu'on retourne au gymnase. Mais si vous trouvez ça plus intelligent d'aller demander des renseignements directement, j'vais pas vous contredire. Tant qu'on finit ensemble au même endroit. »

Sur quoi, je tourne les talons, et tape le numéro de Ross.

« Merci pour le café dégueu, Lisänta, tu m'le paieras plus tard ! » lancé-je en collant l'appareil contre mon oreille.

Résumé :
- Rafou schools Jer & Dunn. Il leur expose que des sortes de parasitages liés à la magie utilisée pour sécuriser le lieu sont probablement la cause de ce qu'il vient de se passer.
- Duncan répond qu'il a peut-être raison, mais que son but à lui est de regrouper les métamorphes et lycans potentiellement dispersés dans le lycée. S'il croise un sorcier, il demandera éventuellement des explications.
- Sur quoi, il part en commençant par appeler Rosario pour la localiser, le réseau n'étant pas encore coupé.

EDIT : pour l'occaz, je change de couleur, vu que le darkolivegreen est pas mal utilisé. #325939

SOBRIQUET

Stella reconnue Luna, qu’elle salua, lui retournant son sourire. Faisant de même avec le jeune homme qui était avec elle qui lui avait adressé un signe de tête. Quelque instant plus tard, baissant la tête, elle vit ses souliers. Elle se baissa, attachant ses souliers. On la dépassa, peu importe. Une fois relevée, elle continua le chemin qu’elle avait commencé à marcher précédemment. Pas très longtemps. De un car il n’y eut plus de lumière qui revint par la suite. De deux une porte se referma presque sur son nez. Un pas de plus et elle aurait eu mal. Elle s’arrêta nette, essayant de l’ouvrir. Impossible. Il lui sembla entendre un cri, mais il était sourd, à cause de la porte. La porte se rouvrit ensuite, lentement, avec un son lui faisant dresser les poils sur ses bras. Avant qu’elle n’aille eu le temps de décider ce qu’elle faisait, Luna la prit par le bras, l’entrainant avec elle. Elle suivit, regardant la porte derrière elle, comme si elle pouvait lui apporter des réponses. Elle hocha la tête, elle n’avait rien. Son hochement s’arrêta en cours de route lorsqu’elle le vit le sang. Du sang, partout. Personne ne semblait blesser. C’était… bizarre. Bizarre de chez bizarre. Il y a le jeune homme qu’elle avait vu précédemment et trois autres jeunes femmes. Dont l’une qui lui demanda un truc auquel elle n’avait pas du tout pensé. Elle se tâtonna légèrement de sa main de libre. « Non… ça semble aller… ça existe les zombies ? » Bonjour, j’ai besoin d’un cours de surnaturel 101. Pas le temps.

Car une tornade rousse mordit le jeune homme que Luna avait reconnu. Un autre type l’arrêta, la menaçant et la rousse n’aimait pas ça. Crocs, boire, vampire. Les deux devaient l’être. Oh, génial. Oh tiens, un jeune homme et une jeune femme derrière le vampire, cette dernière parla, selon ce qu’elle pouvait entendre, la brunette avait raison. Et un autre, celui qui accompagnait Ulysse expliqua ce qu’était tout ce sang. Ils avaient juste à lécher les murs non ? Ça serait propre et ils seraient repus. Heureusement (ou pas), elle n’eut pas le temps de faire cette (brillante) suggestion. Son cerveau lui dit que ce n’était pas une bonne idée à la seconde où elle ouvrit la bouche. Cette dernière se referma donc. Le jeune homme qui accompagnait Luna dit qu’il allait soigner Ulysse et que cela allait être pénible. C’était vachement encourageant. Une lumière jaune se fit. Oh. Pratique. Sang, sœur ? Quoi ? Il fallait espérer que la sœur aille assez de sang, car sinon elle allait aller très mal. Ne pas s’éloigner. Elle aimerait bien partir. Rester en groupe. Bonne idée, dans les films d’horreur on se faisait toujours tuer quand on se séparait. Et tout indiquait le film d’horreur en ce moment. Très. Luna… avait des poils. Beaucoup. Et des pattes. Et une queue. Oh, une loup-garou ! Qui se jeta sur la rousse, la mordant à la jambe. Non sans avoir assommée mademoiselle zombie en même temps, elle se dirigea vers elle, et s’arrêta en cours de route. Luna redevint Luna sans poil et à poil, et la rousse reprit le dessus, la menaçant. Elle sortit un coupe-papier en argent de sa veste, s’approchant rapidement des deux comparses sur le sol, appuyant le coupe-papier sur la peau de la vampire. « Tu la lâches et… lèche les murs. Y’a tout plein de sang, juste pour toi. »

♦

Résumé ♦ Stella se prend presque une porte dans la tronche, et se fait ensuite embarquer par Luna qui lui prend le bras. Elle vérifie ensuite si elle est complète et demande si les zombies existaient. Avant d’avoir la réponse, Laureen attaque Ulysse. Elle regarde ensuite ce que fait Grayson. Luna se transforme, agresse Laureen qui reprend ensuite le dessus. Stella la menace avec un coupe-papier en argent.

Invité

Je fis quelques pas et descendis l’escalier, suivant à la traîne le groupe de gens. Il y avait qu’une seule personne derrière moi et c’était la jeune femme aux cheveux bruns, que je ne connaissais pas du tout. J’entendais un bruit au dessus de ma tête, comme si quelqu’un marchait au dessus de moi. Je croisai les bras, inquiète et peu rassurée. Pourvue que le trajet soit court…Et puis, soudain, le cours des évènements déboula à toute vitesse. La lumière s’éteignit et se fût l’obscurité totale. Je jetai un coup d’œil derrière moi, en direction du gymnase encore éclairé et puis la porte se referma toute seule sans raison, laissant la jeune femme de l’autre côté. J’étais trop surprise pour dire quoi que ce soit. Je restais figée sur place, apeurée. J’entendis le cri strident d’une femme, ce qui me donna carrément froid dans le dos. Les lumières se rallumèrent ensuite, affichant la mine aussi surprise des autres personnes. Il y avait des traces de sang partout, du plafond jusqu’au plancher. J’eus un haut le cœur. On aurait cru que j’étais dans un scénario d’un film d’horreur. La porte s’ouvrit à nouveau et la femme du duo agrippa la brunette pour l’entraîner près de nous. Je restais muette, encore sous le choc.

« C’est quoi ce bordel ? »
« Ça va Stella ? »
« C’est peut-être une attaque de zombies…T’as été mordue Stella ? »

J’essayai de suivre la conversation, mais tout allait trop vite. Je ne comprenais rien et j’étais trop traumatisée par le sang sur les murs. Je restai quand même près du groupe. J’entendis soudain des murmures au loin, puis la voix de la femme du duo dire :

« Ulysse ? »

Je redressai la tête rapidement en entendant ce nom. Je le voyais là, un peu plus loin. J’étais soudain rassurée de le voir enfin. ENFIN. Il était le seul qui pouvait me rassurer un peu. Je croyais que les choses allaient se calmer, mais soudain un coup de vent aux cheveux roux attaqua mon frère en lui planta ses crocs dans le cou. Je retins un cri dans ma main. Un autre vampire stoppa la folle furieuse quelques secondes plus tard. Le vampire parla, puis l’homme qui accompagnait Ulysse… L’homme dont je me méfiais s’approcha d’Ulysse et le guérit… Une lumière vive. Il y avait une autre vampire, une femme qui semblait être la sœur de celle qui avait attaqué mon frère… Beaucoup de brouhaha, de paroles… je n’arrivais pas à suivre.

Quand je sentis que mon frère était hors de danger, je me précipitai sur lui : « Gaë.. Ulysse ! Tu vas bien ? Qu’est-ce qui est en train de se passer p’tain ! » Dis-je.. Je tremblais. Ça n’était pas fini. La femme aux cheveux noirs se transforma en bête et sauta sur la vampire. Puis celle-ci redevint humaine et nue. La vampire attaqua la louve, puis la jeune brunette la menaça d’un coupe papier en argent. Marre. J’en avais marre.«On ne pourrait pas se calmer ??! Pourquoi tout le monde se saute dessus bêtement comme ça ? On ne devrait pas se concentrer sur la force qui a foutu du sang partout sur les murs ? »

Invité

Grayson faisait de la magie, de la MAGIE. Non mais Luna percutait les choses toujours au dernier moment, mais ce n’était pas ce fait-là qui la dérangeait mais plutôt le fait que s’il continuait ainsi il allait finir K.O au sol. Il e fallait pas jouer avec les rings ! Les choses bizarres ça passait encore, surtout quand on était un lycan, car on en voyait des choses, mais que son chéri, ou encore ses amis soient persécutés ou attaqués ça le faisait beaucouppppppp moins ! Luna avait toujours fuit le danger, mais dans un tunnel c’était bien plus difficile et surtout il y avait des vies en jeu. C’est pourquoi elle n’avait pas hésité.

Elle n’avait rien de spécial contre les vampires et autres créatures de la nuit. Elle serait bien mal placée pour. Mais la poufiasse de vampire qui venait de s’attaquer à SON ami et qui pouvait s’attaquer à ses autres amis, d’une seconde à l’autre, il ne fallait surtout pas laisser passer ça. Et puis pendant qu’elle l’occupait, elle ne penserait pas à leur boire le sang, bien que le sang de lycan ne soit pas le meilleur pour les petits vampirounets.

Bon à présent qu’elle avait pris Laureen dans sa tornade protectrice, Luna était nue comme un vers et elle espérait qu’un gentil et galant jeune homme lui prêterait au moins une chemise, parce sans poils y fait froid quand même ! Quoi qu’il en soit, la peste de vampire qu’elle n’avait volontairement pas mis trop à mal retourna la situation. Or, fierté de Luna = quelque chose d’aussi important que la fierté masculine voire plus. Ici fierté de Luna mise à mal, donc Luna pas contente. Laureen s’était relevée, Luna fit de même en la laissant parler et récupérant de sa transformation bien trop rapide. C'était cependant aussi laisser l'opportunité à quelqu'un d'agir et de risquer sa vie... D'ailleurs :

«Tu la lâches et… lèche les murs. Y’a tout plein de sang, juste pour toi. »

C’était Stella. Luna fit des yeux tout ronds. Elle ne se rendait donc pas compte que elle humaine plein de sang et Laureen vampire assoiffé ? Elle n’avait pas la « chance » de Luna dont le sang n’était pas le plus intéressant pour le petit toutou vampire. La louve, qui avait aussi sa rapidité pour elle, poussa rapidement Stella et saisit Laureen par le cou et la plaque contre le mur d’en face. Un couloir c’est étroit ouf ! En même temps, son autre main saisit l’une des mains de Laureen qu’elle plaqua aussi contre le mur.

"C’est pas une petite buveuse de sang toute jeune née qui fou la merde sans ses propres rangs, qui va m’apprendre ma conduite. J’ai bien plus d’expérience que toi et tu fais honte à ta race. »

Luna finit par lâcher sa main, puis relâcher la pression sur sa gorge, et lui balancer un crochet du droit dans le nez à lui éclater le cerveau contre le mur.

« Ah oui, tu ne le savais peut-être pas mais un loup ça à de la force aussi ! »

Grayson avait expérimenté un dixième de la force de Luna et elle l’avait maîtrisé, elle avait donc encore de la réserve.

Niveau : « et si j’écoutais la petite voix sage et rationnel de Maelys », Luna était carrément nulle. Elle n’en faisait toujours qu’à sa tête ! Que c’est gentil les petits loups un peu vieux et dominants !
Bon par contre, si les garçons pouvaient lui donner un un truc à se mettre sur les fesses plutôt que de se rincer l’œil !

Invité

Spoiler:

En faisant rapidement le point, il y avait maintenant autour de lui: une agente de la bris à qui il ne donnait pas plus de vingt ans, en étant généreux, et qu'il n'allait tout de même pas prendre pour faire des recherches avec lui, parce que soyons francs, agent du bris ou pas, il n'avait pas besoin d'une môme dans ses pattes. Venait ensuite sa frangine, qui jouait les baby-sitters improvisées. Merde, il tirait sur ses quarante ans, il n'en avait pas besoin. Aussitôt, regard en biais "je suis amnésique, pas demeuré". Et enfin la fameuse Vesper. Ok. C'était quoi cette soudaine arrivée massive d’œstrogènes dans le coin? Où était le mec qui allait lui tenir compagnie...Laure peut-être? Après tout, elle était ce qui semblait le plus s'en rapprocher.

Il considéra Vesper. Elle s'autorisait pas mal de familiarités avec lui, non? Kiara disait qu'il la connaissait depuis leur adolescence, et il ne s'en souvenait même pas...Frustré au maximum, ilretira quand même le bras du contact de sa main. Pur réflexe, il n'aimait pas tellement qu'on le touche. Renonçant à donner une explication logique sur ses raisons à se diriger vers les cuisines, il se contenta de hausser les épaules.

- Désolé, je pensais que c'était les toilettes.

Ca ne passerait pas, même en rêve, mais il s'en fichait. C'était pour le principe.

- Je propose qu'on parle après. J'ai heu... Message personnel pour Vesper. Je suis amnésique, j'ai tout oublié. Ca ne passerait pas non plus, tellement cash, surtout avec la gamine aux traits asiatiques, qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, qui les écoutait. On en parle après, si v...tu veux bien.

Ce n'était pas plus mal...peut-être qu'elle pourrait l'aider. En attendant, tout le monde se regardait et à force, ils allaient finir par prendre racine.

- Bon, on va voir ce qui se passe ou on s'enc... Y'a un truc là-bas, je crois qu'on la tous senti. On touchera pas aux réserves de bouffe, promis.

Ce n'était pas juste un rat qui rongeait une grille... et elles le savaient. Ressentant la magie dans chacune de ses acolytes du moment, il eut un regard entendu. Je l'ai senti, vous l'avez senti, on l'a tous senti. On y va non?

- Laure? L'air faussement suppliant sur le visage lui demandant clairement de se ranger de son côté.

Est-ce qu'ils avaient quelque chose d'autre à faire de toute façon?

» THE CRAZIES DAYS intrigue multijoueurs
» INTRIGUE MULTIJOUEURS ♣ Une allumette dans un océan d'essence
» INTRIGUE N°2 | Déroulement de l'Intrigue & comment participer
» Le valet du diable fait plus qu'on ne lui demande...
» INTRIGUE N°1 | The Deadside of you’re Eye’s

INTRIGUE MULTIJOUEURS La tempête du diable {TOUR N°1

INTRIGUE MULTIJOUEURS La tempête du diable {TOUR N°1

Sujets similaires

Sujets similaires