Wolfgang aimerait dire qu'il maîtrise, que l'ombre de son loup contre les casiers n'était rien d'autre qu'une simple illusion, il aimerait prétendre que l'attitude un peu freak de son amie n'a rien d'effrayant. Heureusement il est né avec une capacité hors du commun pour mentir et prétendre que tout va bien alors que c'est la merde intersidérale. Et là, on n'en était franchement pas loin. « Alors, pourquoi on est là en fait ? Wolf, je ne crois pas que ce soit un h …. » Pourquoi ici? Précisément ici? Parce qu'il pensait trouver un vampire à chasser tranquillou. Et voilà que se radinait face à lui un loup-garou, alpha, qu'il avait déjà eu la malchance de croiser. Jeremiah. L'alpha du coin. « Est-ce que tout va bien ici ? » Wolfgang lève les yeux au ciel. Oui bien sûr que tout va bien, pourquoi ça n'irait pas alors que sa bête vient se réveiller en dehors de la pleine lune et qu'un typhon va s'abattre sur eux dans quelques heures à peine et qu'on entend déjà la tôle gémir sous les assauts du vent et de la pluie. « Super, comme toujours ! Et toi ? » Le ton qu'emploi Amber le surprend. Serait-elle amie avec l'alpha? « Est-ce qu'il s'est passé des choses étranges avec les ombres ici aussi ? » La jeune femme se tourne vers lui, haussant un sourcil. Le chasseur parie qu'elle va tout raconter, et c'est exactement ce qu'elle fait. « Si t’entend par là, comme dans un remake mille fois plus convainquant que ‘vanishing on 7th street’, ouais … C’est à peu-près ça. On devrait … Bouger d’ici avant de prendre racine. » Wolfgang s'est mit naturellement en retrait, laissant l'humaine et l'alpha parler. Il fixe obstinément l'alpha avec méfiance lorsqu'il sent une odeur nauséabonde envahir le couloir, tournant la tête il aperçoit deux vampires, l'un semble très ancien, l'autre au contraire très jeune. « Nous sommes à la recherche de True Blood... Il paraît qu'ils en ont là haut. » Super, il ne manquait plus que des sangsues. « Parfait, il ne manque plus que le thème de Psychose et on pourra commencer la fête. » ironise le chasseur en enfonçant ses mains dans ses poches. Il ne sait pas ce qui l'énerve le plus, l'inaction ou la présence de vampires qu'il ne peut ni pourchasser ni tuer. « Je vous déconseille d'aller vers la chaufferie, c'était plutôt tendu par là bas avant que nous partions. » Tendu? Voilà quelque chose qui n'est pas pour lui déplaire en revanche. « Tendu comment? »

Alors là, je n'y comprenais vraiment plus rien. Il me semblait pourtant avoir entendu une femme se plaindre, souffrir et là, je me retrouvais dans une cafeteria. Une cafeteria vide... Il allait falloir m'expliquer quelque chose et qu'on ne vienne pas me parler d'hallucination ou je risquais de perdre patience. Et on savait tous ce qui se passait quand je perdais patience, alors il valait mieux éviter. Soudain, mes yeux se posèrent sur une masse à côté de moi et je ne pu m'empêcher de sursauter. Ce n'était que Clochette qui venait de me rejoindre. Je l'avais presque oublier.

- « Punaise, tu m'as fait peur. Rappelles moi de t'offrir une cloche pour la mettre autour de ton cou. »

Et là, ce fut le drame : les portes de la cafeteria se refermèrent derrière nous. Pourquoi ces putains de portes s'étaient refermées ? Aussitôt, je regardais mon partenaire m'attendant à un de ses nouveaux tours, mais de toute évidence, il n'y était pour rien. Étrangement, je me mis à regretter qu'il ne soit pas à l'origine de ça. Merdouille ! Je me sentis obligée de tester afin de vérifier qu'on ne pouvait effectivement pas sortir. Un coup de vent ! Ça pouvait toujours arriver, non ?

- « Génial, nous sommes coincés. »

Je commençais à regretter de ne pas être partie loin de ce satané typhon, car la soirée ne semblait pas aussi prometteuse que je le croyais. En fin de compte, je perdais mon temps à parcourir les couloirs et à force d'espérer de l'action je finissais par inventer des choses. Le pire était sûrement que ça continuait, car je pouvais encore entendre plusieurs bruits sourds provenant de la cuisine. Bruits qui semblaient avoir retenu l'attention de mon partenaire. Peut être n'étais-je pas aussi folle, finalement !

Avec prudence, je me dirigeais vers la porte de ce qui semblait être la cuisine et constatais qu'elle était elle aussi fermée. Ce qui semblait étrange était la différence entre le remue ménage à l'intérieur et ce calme dans la cafeteria. Calme qui fut brisé par un grésillement, comme si quelqu'un venait d'allumer une radio sur une mauvaise fréquence.

- « T'entends ça ? », demandais-je à mon sorcier.

Il était temps de partir à la recherche de la radio invisible. Quoique ça ne me dérangeait pas plus que ça car s'il l'entendait aussi, l'action n'était plus aussi loin que je le croyais. Cool !

Alors là, j'ai pas tout comprit... Je tente de bouger un petit doigt, mais c'est peine perdue. Je suis bloquée. Littéralement enfermée... Merde putain mais j'ai rien fait moi!!. Je bouge et ça fait grincer le cercueil mais pas bien plus. Je suis ligotée, on m'a enchaîné et comme je me suis réveillée comme une fleur, je me dis qu'entre le moment dans le couloir avec ce délicieux sorcier et mon réveil ici, on a du m’assommer, quoique je n'en sois pas vraiment sur. "Allo?" Oui idiot, je sais, et je ne suis pas sure que l'on veuille me faire sortir de là. Mais au final quand on y réfléchit, je n'ai tué personne! J'ai juste un peu déborder du coloriage, rien de très dramatique en soit, et pire que ça, j'étais calmée après que le sorcier m'ait donné sa jugulaire... Dans mon esprit des images, des effluves de son sang et de chaque particule que j'ai aspiré de lui. Un bonheur. J'étais au comble du bonheur et maintenant je suis au comble du désespoir. "Promis, je ferais rien de méchant... Laissez moi sortir..." Dis-je à haute voix, un peu exaspérée de la situation. Non mais oh... J'attends, c'est nul d'attendre lorsque l'on sait en plus qu'un guignol s'amuse à tapisser les murs de sang dans les couloirs. Si ça se trouve il y a plus dangereux dehors que moi, ou que l'autre pétasse poilue qui m'a attaqué juste parce que j'avais niaké son mec. C'est fou ça quand même, est ce que j'en veux à la terre entière pour mes problèmes, moi?... Ok, oui bon c'est pas un bon exemple, j'en conviens.

Lucian avait pourtant bien précisé qu'il ne ferait rien pour aider qui que ce soit, et que à moins qu'on le paie très cher, toute cette histoire ne le concernait pas, malgré tout, il se retrouva à maîtriser la rouquine avant qu'elle ne tue le sorcier suicidaire ou n'importe quel humain à portée de croc, et à l'enfermer dans le premier cercueil venu. A présent, le vampire était simplement juché dessus. Après avoir refermé le cerceuil, il s'était simplement assis dessus comme si cela était parfaitement naturel. Aux yeux des vampires présents, tous savaient exactement pourquoi il faisait cela. Une vampire vraiment assoiffé ne serait nullement retenue par si peu de choses. Bien que les chaînes et le cercueil aide grandement. De plus, il avait l'habitude des vampires récalcitrant, et son petit côté dominateur aimait s'exercer de diverses manières. Celle-ci en était une, comme une autre.
Alors que l'agent de la BRIS semblait avoir quelques difficultés avec son talkie qui grésillait, le vampire senti du mouvement sous ses jolies fesses. « Allo? » entendit-il venir faiblement de l'intérieur du cercueil. Immédiatement tous les vampires présents lui lancèrent un regard, certains inquiets, d'autres comme impatients, beaucoup s'ennuyaient ici, et l'agent de la BRIS, seul responsable de l'autorité ici était en train de manipuler son talkie, l'approcher de son oreille pour mieux capter quelque chose, il semblait si accaparé par l'objet que le parrain de la pègre en déduisit qu'il revenait à lui seul de prendre les décisions pour la poupée hystérique sous ses fesses ma foi fort jolies à regarder. « Promis, je ferais rien de méchant... Laissez moi sortir... » insista-t-elle pensant sans doute que les autres dehors se montreraient assez stupide pour lui obéir.
Le vampire frappa trois coup contre le bois du cercueil et avec un petit sourire lui répondit: « Je crains que cela ne soit impossible, voyez-vous, votre soif non contrôlée a semé légèrement la panique et par votre faute, on s'est retrouvé enfermé ici. » Il jeta un regard à la ronde avec un petit sourire satisfait et amusé, il exagérait même pas. Techniquement c'était de sa faute, même si, le seul responsable dans tout ça était l'imbécile de vampire qui laissait son infante toute seule au milieu d'humains. « J'ai bien peur ma chère que les personnes enfermés ici préfèrent vous savoir à l'intérieur de ce cercueil. » Pure supposition, mais Lucian à défaut de pouvoir s'amuser pouvait au moins se montrer taquin. Même si, une partie de lui préférait la savoir vraiment enfermée plutôt que dehors alors que son calice était juste à côté de lui.

LA CAFET, PARTIE CUISINE Gigi & son harem.

On a plus de True Blood. Ah ben mince, c'était vraiment pas de bol, mais d'un autre côté, on avait peut-être d'autres soucis plus importants en ce moment que se préoccuper de ce qu'allaient bouffer les autres, non? Laure répondit tout aussi tranquillement, et Julian en resta comme deux ronds de flan, alors il se mit à crier, parce que lui, effectivement, était tout sauf calme...

- Dites, j'voudrais pas vous déranger dans votre débat mais on a la cuisine qui nous saute dessus...! Mais j'dis ça, j'dis rien hein, surtout continuez à papoter tranquille!

Ces filles étaient impossibles. L'espace d'un instant, il songea à Ariel, qui était peut-être dans le coin. Malgré tout ce qu'elle lui avait dit et le fait qu'elle était plutôt bonne, jamais il ne lui viendrait l'idée de lui présenter sa jugulaire pour qu'elle puisse y mordre, même si elle était affamée. Ca devait faire un mal de chien -et lui, ben, il était délicat-, en plus d'être sacrément dégueulasse. Pas le temps d'en imaginer plus, à quelques mètres de lui, Kiara tomber soudain et il sursauta.

- Kiara!

Avant qu'il ait pu faire le moindre geste, Hanae se précipita et amena la chasseuse vers lui. Aussitôt, il prit le relai et la soutint en passant son bras autour de sa taille. D'un signe de la tête, il remercia l'agent du BRIS, avant de se retourner vers sa frangine pâle comme la mort.

- T'as...T'as l'air.... Cadavérique. Tu fais peur à voir, tu sais? Qu'est-ce qui t'arrive?!

Laura l'appela à ce moment-là, parlant de foutre le feu. Hein? Mais, il était occupé mince...! Sérieux, il allait falloir revoir les priorités par ici.

- Eh Makilok! Nom de famille totalement écorché, mais c'était totalement sa faute, de se trimballer avec un nom aussi compliqué. Tu vois pas que je suis occupé, putain, ma sœur se sent pas bien!

Soutenant Kiara, il tenta pourtant d'aider la demoiselle, mais ne fut pas des plus performants, parce que comme tous les hommes, il avait du mal à faire deux choses à la fois, ce qui fit qu'il perdit l'équilibre et manqua de s'écrouler avec sa frangine, qu'il finit par laisser s'assoir sur le sol.

- Kiara, tu...bon, tu me claques pas entre les doigts hein? Je suis à toi dans 5 minutes.

Se relevant mais restant près d'elle, il se tourna vers Hanae.

- Tu la surveilles s'il te plait? Puis il s'éloigna et se rapprocha de Laure,qu'il commença à aider en arrêtant les objets qui la menaçaient. Ok, allez, fais cramer la baraque! Au moins, on s'enlèvera le souci du True Blood...

Spoiler:

Ma voix retentit dans l'habitacle, sans être sûre à 200% qu'on l'avait entendu, et puis si au final, quelqu'un me répondit, impression de trop près. Mince, un guignol devait être assis sur le couvercle de ma prison satiné blanchâtre. Se moquant de moi, il me mit le doute, avais-je dépasser tant que ça les bornes? Mince, je me tus, en l'écoutant, un peu vexée, mais ça j'étais la seule à pouvoir le savoir vu que j'avais été ligotée et balancé dans un cercueil. Cela étant, les chaines ne sont pas en argent, heureusement cela dit, si je le voulais vraiment, je ferais craquer mes liens en un claquement de doigt ou en un battement de cil. Le fait est que oui, je me doute que j'ai du outre passer les bornes avec ma soif, mais c'est pas super drôle en soit, de muter humaines 15 secondes toutes les 10 minutes! Et puis merde, allo, je suis une jeune vampire que son Sir à préféré délaisser pour aller courir la gueuse! Je suis la victime de cette histoire! Toute frêle et délicate... D'accord, d'accord, on y croit qu'à moitié je sais bien, mais mine de rien je l'ai été pendant de longues années, l'autre là, Lyle peut en témoigner! Il m'a sauvé de mon pouvoir par le passé, et j'étais vraiment sans défense. Là je suis juste une version 2.0 de Laureen rien de plus! pas de quoi en faire un drame! "Pfff..." Soufflais-je affligée de la teneur de ses propos. "ça vous est jamais arrivé de péter un câble à vos débuts? A croire que vous avez la mémoire courte!" Lui lançais-je. Je ne suis pas plus avancée, et outre l'enfermement, ses chaines m'agacent sévère, je les attrape comme je peux et fais péter mes liens en tirant dessus. "Bon..." J'allais partir dans une grande tirade, lorsque j'entendis outre les battements de coeur des quelques personnes aux étages supérieurs, un cri. "Vous avez entendu?!" Lui dis-je aux aguets.

Mes jambes avaient manqués de force, le champ qui faisait boucler avait volé en éclat en moins de deux... Tout ça me semblait étrange, je savais en mon fort intérieur que Grayson le sorcier qui m'avait sauvé la vie, était pour ainsi dire hors service. Pour quelle raison, ce qu'il avait, je n'en savais strictement rien, mais je ne ressentais plus ses émotions, son stress, rien comme s'il était "endormi"? La jeune coéquipière de Vesper, dont je n'avais pas retenu le nom avait volé à mon secours, m'aidant à me relever et me conduisant auprès de mon frère, qui sembla en pleine panique, apparemment je ne devais pas avoir fière allure d'après le regard qu'il me lança. Je luttais entre l'inconscience et l'éveil, tentant tant bien que mal de me ressaisir... J'entendais sa voix, je sentais sa présence, mais c'était comme si je me trouvais loin d'eux, loin de tout ce ramdam d'objet volants identifiés qui semblaient nous en vouloir suffisamment à mort pour nous voler dans la tronche. Comme si une tempête et plein de CESS enfermés ensemble ne suffisait pas déjà.

Laure comptait défoncer cette foutue porte coûte que coûte, elle demanda l'aide de Julian qui me déposa sur le sol en demandant à la jeune femme de la BRIS de me surveiller, j'essayais de lui faire un signe de tête pour lui dire que ça allait aller pour moi. Vesper semblait avoir complètement disparu, ce n'était pas catholique, rien de tout ce qui se jouait en ce moment ne l'était. J'avais froid, j'étais prise de frisson, de sueurs froides comme si j'étais en état de manque. Je ne comprenais pas tout ce qui m'arrivait, pourquoi maintenant aussi alors que la situation exigeait que je sois performante! J'étais pas performante. Mon regard coula vers la jeune brune qui me surveillait tout en restant aux aguets de ce qui se tramait autour d'elle. Secouée de nouveaux tremblements, comme si mes muscles tressautaient tous seul, je fis une tentative pour me relever. Cet état ne me convenait pas, il me tapait sur le système, je voulais être productive, je voulais aider, agir... J'arrivais alors à me mettre sur mes deux pieds, juste au moment ou Vesper réapparut en se prenant Julian de plein fouet. Mais, quel bordel ici, c'est pas possible. Un four à mlcro-ondes vola vers la tête de Vesper, j'ai alors tenté d'utiliser mon pouvoir pour l'aider, mais vainement. Elle se le pris sur le crâne alors que pour ma part mes jambes vacillèrent une nouvelle fois sous moi. Je me retrouvais une fois de plus sur le sol, mon crâne heurtant le carrelage de la cuisine, me faisant voir trente-six chandelles. Assommée quelques secondes, je me mis à ramper sur le sol jusqu'au petit "couple" affalé par terre.

Un truc ne va pas chez moi... puis-je à peine souffler à l'adresse de tous le monde avant d'être reprise par des tremblements incongrus, je me sentais affaiblie de minutes en minutes, comme si je n'avais plus de jus. C'était vraiment pas le moment, c'était ce lien, ce maudit lien qui me mettait en état de manque au plus mauvais moment. Il faisait si froid dans cette foutue cuisine...

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Lieu: INFIRMERIE – ENDROIT CLOS
Avec: Ulysse Wontner, Grayson Smith et Luna Black

Heureusement pour la jeune femme, Michelle s’était tout de même décidé à se réveiller en chemin, tout de même lourde pour elle seule malgré sa fine taille. Et au final elle s’était éloignée ayant rejoint le groupe qui s’en allait vers le gymnase, n’ayant pas spécialement besoin de soin. Elle aurait peut-être besoin d’une crème pour une future bosse mais ça s’arrêtait là, rien de grave donc. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Avalon se rendit seule à l’infirmerie, et qu’elle aidait alors Ulysse et Luna à hisser Gray sur le lit de l’infirmerie. « Oui, elle s’est réveillée et est partie d’elle-même avec d’autres personnes. » Observant brièvement la tasse à café qui trônait là, elle ne pouvait s’empêcher de remonter dans ses souvenirs. Etait-elle là lorsqu’elle avait pénétré la pièce seule avant qu’Ulysse et Luna arrive. Elle n’en avait aucune idée, strictement aucune, il faut dire qu’elle n’avait pas réellement eu le temps de se poser. « Non, personne, pas pendant que j’étais là en tout cas. » Un ton calme mais qui laissait paraitre son doute. Un doute qui prenait alors tout son sens lorsqu'à tour de rôle Luna et Ulysse tentèrent d’ouvrir la porte alors qu’Avalon épongeait le front de Gray avec de l’eau, dans l’espoir qu’il se réveille sans avoir à lui coller une claque.

Soupirant doucement elle ne cédait pas à la panique, attrapant l’une des pinces crocodiles trônant dans sa chevelure. La déformant, elle s’approchait alors Ulysse : « Euuuuh, Salut, je suis Avalon, bref, tu veux bien me laisser tenter un truc avant que tu t’assommes à ton tour ? » Après tout, ils n’avaient pas besoin de ça en plus, ils étaient bien assez dans la merde comme ça, et le fait qu’il ait été mordu puis soigné était probablement bien suffisant comme mésaventure pour lui. Son père lui avait appris bien des tours pour s’en sortir, notamment le crochetage des portes fermées à clé. Alors sans hésiter, elle enfonçait sa pince dans la serrure, mais bien vite, elle abandonnait. Non pas qu’elle n’y arrivait pas, mais il n’y avait rien à ouvrir, tout simplement. « Elle n’est pas fermée, quelque chose l’a bloquée de l’extérieur… ou peut-être pire, de l'intérieur. » Avalon ou l’art de semer la panique par de simples mots. Reculant de la porte, elle retournait près du lit, observant rapidement les alentours puis Luna et Ulysse. « Je vous propose qu’on se mette dos à dos pour que rien nous surprenne par derrière, près de la porte pour qu'on puisse taper et qu'on nous entende. Faudrait déplacer le lit pour protéger Grayson également, vu qu’on ignore encore ce qui a provoqué tout ça. Il faut rester calme, soudés et patienter. » Un regard par la fenêtre, le ciel devenait de plus en plus noir et menaçant.

Spoiler:

Spoiler:

Des vampires il manquait plus que ça.
Il semblait s'être passé des choses dans la chaufferie et j'espérais qu'aucun de mes loups n'était concerné... Mais au moins les vampires avaient l'air d'être assez responsables, c'était déjà ça. Même si je n'aimais pas forcément leur présence dans les couloirs... Mais l'homme, sûrement le plus vieux des deux dégageait une aura forte et semblait être assez ancien pour ne pas faire de bêtises ou pour contrôler son amie.
<< Est-ce qu'il y avait des loups dans la chaufferie avec vous ? >> Je demandais, pour savoir si un des miens avait été impliqué dans la scène "tendue" qu'il avait eu là-bas ...

A mon agréable surprise, Rafael proposa de les emmener à la cafétéria où le Tru Blood était gardé. Il avait des raisons de penser que sa présence avec eux irait en leur faveur s'il voulait repartir avec le fameux breuvage et je n'allais pas l'empêcher d'y aller. D'une pierre deux coups, il serait utile et pourrait questionner qui il voulait à propos du sort qui protège le lycée. J'hochais la tête, donc, lui signifiant que le fait qu'il guide les vampires m'allait parfaitement. Bien que techniquement il n'ait aucun ordre ou aval à recevoir de moi...

Je me tournais alors vers Amber et Wolfgang qui m'avaient confirmé qu'il s'était passé la même chose que dans la salle de classe avec l'ombre du loup. Mais devant la tête de la petite demoiselle, je devinais qu'il y avait plus.
<< Quelque chose d'autre s'est passé dans ces couloirs ? >>
Je la regardais, mes sens toujours à l'affût pour surveiller autour de moi d'une certaine manière. Il y avait toujours cette atmosphère étrange qui était amplifiée par le bruit du vent dehors, sans oublier la pluie...
Je me tournais vers Wolfgang : << Est-ce que vous avez croisé d'autres loups en venant ? Il faudrait qu'on se retrouve tous au gymnase pour faire le point et vérifier qu'il n'y a pas eu de blessé ou de trop graves ennuis avec les événements louches qui se produisent...>>

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Lyle était en train d'abuser de ma patience, me rappelant au passage que ma case sorcière du départ était déjà un début dit de difficile, pour ma part je le jugerais chaotique pour le coup! Mais bref, il me demanda de la fermer, préférant éviter d'écouter ce que j'avais à lui dire, puisque oui, il y eut un cri. Et lorsque le talkie confirma ce que j'avais entendu, je croisais les bras dans mon cercueil toujours clos. Un petit rire sardonique passa les frontières de ma gorge. Amateurs... j'ai envie de dire, qu'ils nous recrutent pour bosser à leur place, le boulot serait bien mieux fait! L'ancien perché sur ma boite, toqua à la paroi, pour ajouter qu'on était encore accusé de meurtre, s'il n'y avait que ça! "c'est fou...Pour ma part pas aujourd’hui mais tout peut changer rapidement!" répondis-je et mes crocs sortirent instinctivement. "ouais je suis d'accord avec l'ancien, lyle, tu ferais mieux de faire ton travail et vite, souviens toi que les vampires sont patient pour le jeu que ça inclut... mais sinon pas franchement. Oh et... je préviens, je ne suis plus ligotée, au cas ou ça intéresse quelqu'un... la prochaine fois tentez l'argent ce sera plus concluant." Je souris toute seule dans ma boite à sardines en imaginant la tête de Lyle face à mes congénères pas très enclin aux pour-parlers. Je peux presque entendre ses os craquer, bien que tout ceci soit purement dans mon esprit bien évidement. "Lyle, mine de rien, tu te poses pas une question essentielle, outre le typhon pour lequel nous sommes cloîtrés ici, cette histoire de sang sur les murs, ses cris et autres choses étranges, je pense qu'il rôde quelque chose de bien plus ésotériques que les sorcières de salem au premier... L'ancien? tu n'as pas tenté de défoncer la porte? Non je veux dire, ce serait peut être un début! "

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