INTRIGUE MULTIJOUEURS La tempête du diable {TOUR N°1

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La foudre tombait du ciel depuis de nombreuses heures désormais. Au loin, le jeune sorcier imaginait les arbres se déraciner, arrachés par les puissantes mains d'Eole venues les dénicher du sein de Gaïa, ils tomberaient, écraseraient. Et avec eux, avec ce cataclysme, l'humanité s’essoufflerait comme un château de sable. Les bâtiments, le béton lui-même, deviendraient miettes, l'électricité, cette Fée tant vantée, s’évanouirait dans les méandres de l'oubli. Il n'y aurait plus rien, rien que des ruines, et Darius aimait ça. Il n'avait jamais vu de cataclysme, excepté quand il était en prison à travers la lucarne sur le monde extérieur et lointain nommée Télévision. Et il avait hâte, il voulait voir la déchéance, le ridicule d'une telle force soit-disant supérieure. Bientôt, la ville serait soufflée, écrasée, rayée de la carte. Bientôt, il y aurait ce dont Darius rêvait souvent : un pouvoir capable de tout dévaster. Faire déferler les éléments avec une telle fougue, il donnerait son âme rongée par sa magie pour le faire, si seulement cela s'avérait possible !

Avant ceci, il avait dû gérer un problème bien plus pointilleux : comment protéger quelqu'un d'une tempête sans lui donner la moindre chance de se déplacer ? Un prisonnier devait survivre, le quotidien de Darius en dépendait, mais il ne pouvait prendre le risque qu'il soit découvert enchaîné, affamé, et mort. En cas de découverte de son prisonnier décédé, les autorités devait avoir l'illusion de tomber sur un homme en bonne santé. Stuart Gustavson n'avait pas pu, bien évidement, venir se réfugier au lycée pour une certaine raison. Darius le gardait enfermé, l'avait bien nourri, avait protégé sa demeure, avait envoyé des alibis foireux et avait, une nouvelle fois, protégé son sous-sol afin que le courroux de Dame Nature épargne sa marionnette.

Et lui, en bon citoyen hors-la-loi, s'était rendu au lycée ; pour lui, les moyens de transport vers une direction non certaine ne lui semblait pas une bonne idée. Surtout que le vent pouvait faucher le car ou le train ou le fiacre à tout moment et cela lui donner une certaine image assez sombre : tout ceux qui tentaient de fuir, en groupe, succomberaient. Comme les Juifs durant la Seconde Guerre, lorsqu'ils prenaient le train.
Quoi que, là où il se trouvait actuellement, cet immense bâtiment avec plein de monde, plein de tensions, et de la foudre et du vent tout autour, ressemblait étrangement à un simili-Auschwitz, tous allait brûler, tous aller être enterré dans une fosse commune ou sous des tas de gravas. Car Darius ne connaissait pas ces sorciers qui les protégeait, il n'avait pas confiance au sortilège qu'ils lançaient sur l'établissement scolaire.

C'est ainsi que, lui même bardé de sorts l'attirant loin de l'attention des gens, floutant son image dans le souvenir des gens et autres enchantements visant à le laisser dans l'anonymat alors qu'il se trouvait dans une foule, il arpentait les couloirs depuis des heures à la recherche des traces de ce sort ou de ces sorciers afin de mieux comprendre. Et puis il l'entendit. Une femme, une inconnue.

« Vous savez que les jeunes femmes [...] de l'impolitesse. »

Une femme et son couteau luisant à la lueur d'une faible lumière grésillante. Une seule vision. Un seule réflexion : l'arme s'envola de ses mains afin d'apparaître au delà des murs, des fenêtres. Au revoir tranchant pernicieux.

« Vous savez que le port d'arme n'est pas conseillé ici. Et je ne vous ai pas espionné. Non, cracha-t-il, en colère.»

SOBRIQUET

Stella se demandait vraiment comment elle avait pu être si stupide. Vraiment. À quoi elle avait exactement pensé ? Elle n’en savait rien. Ça lui apprendrait à ne pas croire que la météo avait raison et qu’il y aurait une tempête qui leur tomberait dessus. Au final, au lieu d’aller voir sa mère dans le Maine, elle était maintenant dans le gymnase de son ancien lycée. Gymnase où elle avait passé assez de temps par la passé lorsqu’elle faisait partie de l’équipe de basket féminine du lycée. Y’avait pas à dire, y’avait beaucoup moins de monde sur le terrain à l’époque. Car du monde, là, en ce moment, il y en avait beaucoup. Tout comme des lits qui n’étaient pas vraiment des plus confortables. Elle n’avait pas eu le temps d’amener son matelas. Il ne devrait pas rentrer dans la voiture. À la place, dans cette dernière, elle avait mis deux sacs ; un de taille normal et un sac à dos. Sans oublier son sac à main qu’elle ne trimballait que rarement. Dans ses sacs elle avait mis des vêtements, surtout des hauts, elle alla durer avec le jean qu’elle portait, un peu de nourriture, un kit de toilette. Elle avait pensé à une lampe de poche, mais n’avait pas pensé aux batteries. Bref, elle avait amené ce dont elle pensait qui pourrait être utile. Au gymnase, elle parla un peu avec certaines personnes, jusqu’à ce qu’elle décide de faire autre chose que de plus au moins tourner en rond dans le gymnase.

Elle se dit que tant qu’à être de retour au lycée, autant aller se rappeler certains souvenirs. Elle allait essayer de retrouver son ancien casier, tout comme de voir si la coupe obtenue car la saison de basket avait été gagnée lors de sa dernière année était toujours là. Voir aussi si les salles de classe avaient changées. Excuses comme une autre pour sortir du gymnase. Elle n’avait rien contre le fait d’être enfermée avec des personnes qu’elle connaissait plus au moins. C’était juste les cris des enfants qui l’énervaient un peu, beaucoup. Et dire qu’avant elle gardait. Elle avait changé sur ce point depuis le lycée. Lycée qu’elle allait revisiter. Elle avait déjà été se balader peu après son retour à Shreveport. Par contre, elle n’avait pas pu le faire très longtemps. On l’avait averti car elle n’était pas une élève. Elle n’avait pas discuté et elle était partie. Maintenant, il n’y aurait personne pour lui dire qu’elle pouvait partir. Elle allait prendre tout son temps pour bien le revisiter. Elle prit une bouteille d’eau d’une blonde qui en distribuait, se dirigeant ensuite vers le chemin du sous-sol qui allait la mener au lycée en tant que tel.

Invité

Dans le gymnase...

Ma vie est un échec dans sa totalité. Totalement! Même pas tout doucement ou moindrement, je veux dire... comment je peux me retrouver ici quand je pourrais mangée de la pizza congelée chez moi? Je me retrouve ici dans les brumes de Stephen King avec un groupe de gens, peut-être quelques militaires en question... Ils vont peut-être me jeter à l'oubliette en voyant mon individualisme frappant, je reste dans mon coin avec les livres que j'ai accumulé dans mes bras, après plusieurs recherches à la bibliothèque. Peut-être que je vais essayée... non je ne crois pas... Je pourrais peut-être écrire un document sociologique sur notre survie en général dans le lycée. On se dirait presque à la Nouvelle-Orléans pendant un temps.

Quand les autorités américaines ont plus aimé transféré les gens dans un stade de football américain ou dans les écoles, sans réel hygiène, que dans des maison inhabités ou que des hôtels. Je consulte ma montre quelques secondes, cela ne faisait que quinze minutes que je suis ici. Je ne trouve pas vraiment de gens très intéressants pour parler de mes consultations, il semble bien plus être occuper de trouver de la bouffe dans le sous-sol. Je commence à les suivre discrètement... Je ne veux pas vraiment les déranger.

Je trouve au loin, le bon vieux Grayson, celui qui m'a accueilli chez lui avec mes nombreuses pizzas congelées, qui discutait avec femme ténébreuse. Je laisse mes livres dans un coin pour suivre le groupe convenablement sans déranger. En plus, j'ai bien l'allure de cette ville avec mes vêtements tout noirs qui font assez gothiques. Je pense que je... peux le dire... j'ai la classe américaine. Alors, je reste bien silencieuse, je suis et je surveille.

Je ne suis pas très bonne pour survivre seule... je pourrais même me perdre dans une forêt à coté d'un chalet, mieux que je reste bien avec le groupe...

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Dans la chaufferie...

~ Ce qu'il y avait de parfaitement ironique, dans tout ça, c'était que ce soit lui qui se retrouve à devoir jouer les nounous pour vampire. Connerie magistrale, quel était donc le foutu incompétent qui s'était mis en tête que ce genre de créatures avait besoin d'être protégées ? Il avait donc pris son mal en patience et relégué au second plan toute considération autre que de faire son boulot. Après tout, ici, il était l'agent du BRIS, pas le chasseur Lannister. Alors il les avait menés et avait marché en silence dans ces couloirs froids et interminables, dans le calme et l'indifférence les plus complets, n'ouvrant la bouche que pour présenter les quelques consignes qui lui avait été demandé de transmettre. Et, malgré la tempête et les suceurs de sang, il restait serein. Tout ceci ne l'effrayait pas. Ce dont il se méfiait, c'était surtout les potentielles réactions irrationnelles des gens enfermés.

Et, en parlant de réaction, Lyle ne remarqua pas, de prime abord, qu'il venait de passer à deux doigts de servir de petit déjeuner à Laureen avant que le grognement de celle-ci et l'interpellation invective d'Ariel ne le fassent se retourner. *Ça y est, ils commencent...* soupira-t-il en pensée, légèrement blasé. Il se moquait bien de leurs querelles, tant qu'elles ne représentaient pas un danger pour autre qu'eux-mêmes, mais il fallait croire que, déjà, ils allaient avoir fort à faire. Pour la sécurité de tous, il valait mieux que personne d'autre que des déjà-mort n'entrent en ces lieux. Lyle fixa Laureen intensément, comme pour jauger du danger potentiel qu'elle représentait. Elle et Ariel paraissaient jeunes, surtout la première, et agitées. Cela se sentait dans leurs auras vives et frémissantes, dans ces perturbations astrales chaotiques et morbides qu'elles dégageaient. Nervosité qui tranchait radicalement avec l'impression de calme placide et tranquille qui émanait en silence de cet autre vampire [Evan] dont la lourde aura lui arrachait un hérissement de poils sur la nuque chaque fois qu'il s'approchait trop physiquement. Il était vieux, clairement, peut être le plus vieux qu'il n'ait jamais rencontré.

Alors, à l'entente de son nom, ses yeux se coulèrent jusque dans le regard de la petite insolente, insondables, considérant la chose qui lui faisait face et qu'il ferait volontiers douloureusement passer de mort à trépas lorsqu'il en aurait l'occasion. Il avait bien fallut un bouc émissaire pour centraliser toute la confusion et la haine que l'amnésie de Julian avait provoquées, et c'était tombé sur elle. Aussi se délectait-il intérieurement, en cet instant, de la frustration et de cet énervement qui la parcouraient. Pauvre petite, il n'était pas comme son frère dans un conflit, il ne montait ni au créneau ni ne partait dans de grands épanchement de colère. Il avait tout son temps, pour s'occuper d'elle, et les occasions ne manqueraient certainement pas. Il fallait juste savoir attendre le bon moment.

Aussi, feignant l'indifférence royale pour cette petite chose méprisante, il reporta son attention sur Evan, qui paraissait de loin le plus sensé pour le moment, et qui, à choisir, serait logiquement le plus à même de discipliner les vampires, ne serait-ce que par la force de son âge. Lyle s'adressa donc à lui, direct, mais sans animosité aucune.

_ J'espère que vous saurez prévenir tout trouble parmi les vôtres pour les heures à venir, pour le bien de tous. Nous voudrions éviter les... Incidents regrettables, si vous voyez ce que je veux dire. »

Oui, il faisait directement référence à Ariel et Laureen, car la seule chose dont il avait pour le moment envie, c'était de rejoindre ses frères et sœurs. »

Invité

Gymnase

J’étais assise là, les jambes croisées, sur cette minuscule chose rectangulaire ressemblant à une couverture de mousse. Lorsqu’on me l’avait donné à l’entrée, on l’avait identifié comme étant un « matelas ». Bizarrement, je n’avais pas la même notion que les organisateurs de cette jolie petite fête du mot « matelas ». Moi qui croyais que cela était toujours fabriqué pour être mou et confortable et bien…Non. J’avais aussi reçue un genre de drap piquant d’une couleur affreuse et un petit coussin, mais, comme j’étais prévoyante, j’avais décidé qu’il n’était pas question que je parte de mon appartement sans MON oreiller douillet. Après les instructions et les règlements donnés, je m’étais dirigée calmement, accompagnée de mon sac à dos et de mon frère Ulysse (ça me faisait vraiment étrange de l’appeler comme ça) à l’endroit désigné. Parlant de Gaël (ou encore Ulysse, je ne savais plus vraiment…), j’étais d’ailleurs très contente de l’avoir retrouvé; il m’avait tellement manqué. Il était cependant très dommage qu’il ne se souvienne pas de mon nom, ni même de mon visage. Ceci avait été causé par son accident. Une amnésie totale de toutes les années qui précédaient ce moment. Je m’efforçais donc de lui rappeler le bon vieux temps, mais bon, ça venait tranquillement… à pas de tortue plutôt. Au moins, il semblait m’apprécier, un peu. Assez pour m’accompagner durant cette « épreuve ». Enfin, je disais ce mot, mais c’était un peu d’action dans ma vie si ennuyeuse. Disons plus simplement que c’est une activité qui me sauverait la vie.

Quelques minutes plus tard, bien installés sur nos rectangles respectifs, mon frère quitta le gymnase, prétextant qu’il avait une chose à régler. J’avais haussé les épaules. Après tout, j’étais bien dans cet endroit. Et même si je ne connaissais personne… mais vraiment personne. J’avais l’impression d’être une vraie paumée. Je vivais depuis près d’un an et… non, aucun des visages dans cette salle ne semblait m’accrocher. Enfin si… un homme aux cheveux bruns un peu plus loin qui discutait avec une jeune femme. (Grayson et Luna) J’avais l’impression de l’avoir déjà vu dans une vision, cet homme. Mais bon… Je ne voulais pas non plus les déranger. Je continuai d’observer les gens, restant un peu à l’écart. Il y avait un autre homme, plus âgé qui lisait ce qui me semblait être une bible à couverture rouge( Zadig), puis une blondinette un peu plus près qui offrait des bouteilles d’eau (Izabelle). J’en pris une, comme quelques autres, et lui dit « Merci »d’une voix timide. Je pris une gorgée. Il y avait un homme qui semblait accro à sa petite machine, un cellulaire, un Ipod, un truc en plastique, bref. (Darren).

Bref, je m’ennuyais. Il y avait trop de bruit pour lire ou écrire…Je voulais une cigarette ou, du moins, me dégourdir les jambes. Au loin, je voyais un groupe de personne se diriger en direction du sous terrain. J’avais vraiment envie des les suivre. Je résistai. Je préférais rester ici. Je poussai un soupir, pris une gorgée d’eau et commençai à écrire dans mon journal intime, chapitre dédié à la tempête. Je regardai la pluie et le vent commencer à se déchaîner à l’extérieur, par la fenêtre… pour me donner de l’inspiration, vous comprenez…

Invité

Les lieux commençaient à se remplir et les portes étaient fermées. C’était comme si Luna faisait attention aux gens seulement quelques minutes après son arrivée. Elle n’avait pas beaucoup de repère car elle ne connaissait pas beaucoup de monde ici. En tout cas, elle constatait avec un sourire que certaines personnes avaient trouvé leur vocation. Elle aurait aimé aidé comme cette jeune femme qui distribuait de l’eau (Iza), mais elle n’osait pas. Elle avait peur d’être le centre d’attention. Elle avait peur d’attirer les regards.

C’est pourquoi elle jeta un coup d’œil aux alentours et lorsqu’elle distingua Grayson elle courut le rejoindre. Etait-ce autorisé de courir dans ces lieux bondés ? Bonne question… Quoi qu’il en soit, voir un visage familier lui était bénéfique, même si ce qui s’ensuivit provoqua une vague de questionnement en elle. Grayson venait d’effleurer son front d’un baiser. En apparence cela pouvait paraître insignifiant, mais lorsque l’on savait que Luna se laissait rarement toucher, que Grayson le savait et qu’en plus ils avaient couché ensemble, la jeune louve était perdue. En réalité cela faisait cinq ans, un peu plus de cinq ans même qu’elle n’avait pas eu de relation avec le sexe opposé, et elle ne savait plus comment agir, elle ne reconnaissait plus les signes, elle était perdue. C’était d’ailleurs ce qui l’avait poussée aussi à repousser les avances d’Ulysse, un charmant jeune homme qui l’avait abordé au restaurant.

Luna se mordit donc la lèvre pour ne pas poser de questions inutiles. Ils n’étaient pas au bon endroit pour ça. Elle se devait plutôt d’observer et d’écouter Grayson. Elle lui offrit alors un sourire chaleureux.

« Je viens j’ai une faim de loup ! »

*Et je ne connais que toi ici* pensa-t-elle aussi après avoir ri intérieurement de sa boutade. Une louve avec une faim de loup c’est drôle non ? Non… bon bah tant pis… Quoi qu’il en soit, Luna suivit alors le regard de Gray.

« Oui, mais je ne le connais pas… »

Comment dire, elle n’était pas dans la meute et avait une folle tendance à éviter les autres loups qu’elle croisait pour ne pas avoir de problème ! Elle ne savait pas encore si les loups solitaires étaient bien acceptés dans la ville malgré ce qu’en disait Jeremiah, et surtout elle hésitait toujours à rejoindre la meute. Peut-être le devrait-elle, après tout c’était le chef qui l’avait sortie du pétrin ce soir.

Luna prit alors la main de Grayson avant qu’il ne trouve la lumière. Elle ne savait pas comment il allait réagir, mais pour elle cela coulait de source. Et puis fallait bien faire des petits pas pour savoir où l’on en était parfois ! Par contre elle ne s’attendait pas à la question qui suivit… Elle allait sembler bien ridicule.

« Euh… je ne sais pas, il y avait un plan particulier ? Enfin je l’ai été, Jeremiah est venu me chercher je m’étais enfermée chez moi. Heureusement qu’il est passé dans le coin sinon tu ne m’aurais peut-être plus jamais vu ! Je suis tellement maladroite, un jour ça va me causer plus que de graves ennuis ! »

Mais Luna se retourna soudain, elle se sentait observée et n’aimait pas cela. Avant de s’engager dans les escaliers, elle vit une femme au loin qu’elle connaissait Stella. Elle lui fit signe puis commença sa descente avec Gray. Une descente qui n’était pas silencieuse puisque déjà des petits bruits de griffures se faisaient entendre…

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Lucian était adossé au mur du fond lorsque le tout premier conflit éclata. Cela débuta avec une vampire très jeune, sans doute à peine âgée de quelques nuits, quelques semaines tout au plus, qui estima que l'agent de la BRIS serait un parfait encas. Le vampire italien adossé contre le mur du fond, les jambes croisés nonchalamment, élégamment vêtu d'un costume italien hors de prix coupé sur mesure, mâchonnant un cure dent, sourit amusé n'ayant pas la moindre intention du monde de venir en aide au pauvre agent. Il avait entendu pas mal de rumeur au sujet des Lannister, et selon ses sources il serait probablement un chasseur. Voir un chasseur se faire vider de son sang avait quelque chose de terriblement amusant aussi pourquoi tenterait-il d'empêcher cela alors que les heures ici promettaient d'être passablement ennuyeuse? Mais un vampire, très ancien, qu'il avait déjà vu aux côtés du maître de la ville s'interposa. Puis une brunette mignonne mais passablement excitée vint tirer les cheveux de la rouquine. Il observa l'altercation avec un sourire amusé, bien que ses yeux se levèrent vers le plafond. Ce genre de rixte était puérile, mais au moins étaient divertissante. « J'espère que vous saurez prévenir tout trouble parmi les vôtres pour les heures à venir, pour le bien de tous. Nous voudrions éviter les... Incidents regrettables, si vous voyez ce que je veux dire. » L'italien poussa un léger soupire, tout cela était ennuyeux. Il sorti son smartphone, un HTC, et commença à regarder où en était le transfert de ses artéfacts et de ses oeuvres d'art qui devaient être acheminés à Saint Louis pour les premiers et à Las Vegas pour les secondes. Avec l'arrivée de la tempête, il avait dû déménager toutes ses réserves, les armes avaient été les premières à être transférées. Non seulement si la tempête les détruisait les pertes seraient considérables, mais si l'on venait à découvrir ces objets compromettant, s'en était finit, même Joacquim ne parviendrait à le sortir de là.

Spoiler:

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Une salle de classe tout ce qu'il y a de banal. Sauf Duncan. Duncan qui ne semble pas coller au décors mais dont je devine pourtant que c'est lui qui a comblé quelques trous du texte de Shakespeare au tableau. Le bruit strident et hérissant les poils entendu avant d'entrer, le blanc sur les doigts du loup, le bruit mat du batonnet de calcaire qui s'écrase.
Je ne fais aucun commentaire, j'aurais parfaitement pu faire cela à sa place. Mais de ma part, je pense que cela aurait semblé moins étrange. Je ne le connais pas forcément très bien, mais dans mon esprit, il n'est pas du genre à réciter du Shakespeare sous la pleine lune. Moi non plus, mais ce n'est pas vraiment la question.

« Bonjour » je répond à ses salutations. Il a l'odeur de Rosario sur lui, des images fugaces de notre rencontre me reviennent en tête avant de disparaître. Des pas se font entendre dans le couloir.
Tout de suite suivit d'une odeur de volaille et de café bon marché. La porte qui se refermait doucement s'ouvre à la volée et s'il n'y avait pas eu un de ces ingénieux mécanismes, elle se serait surement écrasée contre le mur.

Je me tourne vers le nouveau venu. Métamorphe aigle royal si je me souviens bien, parrain au Moonrise Kingdom... Je me demande si son espèce est beaucoup représentée en ville. Il y a certes d'autres volatiles, mais je n'en sais pas beaucoup plus. Je ne réponds pas à sa question. Je ne bois pas de café. Il semble comme un larron en foire de nous avoir rejoint si brusquement. Je jette un regard à Duncan...
Cette salle de classe ressemble à toutes celles des autres lycées, à d'infimes différences près. Je m'avance vers le bureau du professeur et en tire la chaise pour m'y asseoir. Une petite dose de message subtile.
« Bien, puisque nous sommes tous là, autant parler de ce qui nous concerne... Nous ne sommes pas beaucoup mais comme les altercations vont être inévitables, il va falloir établir une marche à suivre... »

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Dans les couloirs

Et merde... Il fallait en plus que je tombe sur un putain de sorcier. Ceux là n'avaient vraiment aucun sens de l'humour et pouvaient se montrer chiants avec leurs petits sorts à la Sabrina, l'apprenti sorcière. Celui sur lequel je venais de tomber ne semblait d'ailleurs pas très commode. Alors que j'avais fait ma réflexion sur un ton tout à fait charmant, à la limite moqueur, je récoltais de la colère. Bouhhhhh, le vilain garçon ! Et il se permettait en plus de me faire la leçon. Il ne faisait désormais plus aucun doute que cet homme avait un sérieux problème. Battu par son père ? Abandonné par sa mère ? Peut être étais-ce un eunuque.. Cela expliquerai cette petite démonstration de force.

Je me retournais doucement, laissant mes mains en évidence, afin de mettre un visage sur cette voix si brusque. Ce que je vis était plutôt agréable. Je dirais même plus : Miam... S'il n'avait pas été aussi tard, j'en aurais même fait mon 4h. Mais force est de constater que cet air renfrogné ne serait pas facile à amadouer. Dommage.

- « C'est bon, t'as fini ta crise ? »

Je m'adossais contre le mur d'un air nonchalant. Une question me brûlait les lèvres, mais la poser de but en blanc après une si mauvaise introduction ne serait pas très judicieux de ma part. J'allais devoir le travailler au corps.

- « En ce qui concerne le port d'arme, je pense au contraire qu'il est nécessaire. Toi même, tu ne peux qu'approuver puisque tes doigts de fée se chargent de faire le boulot. Et vu les individus qui se trouvent ici, il serait suicidaire de venir les mains dans les poches, non ? », lançais-je avec un sourire espiègle.

Je me permettais de le tutoyer comme si nous étions de vieux potes et que nous nous étions déjà retrouvés minables dans un bar miteux où les étudiants avaient l'habitude de traîner. D'ailleurs, je pourrais le bouchon peut être un peu trop loin en choisissant de continuer dans cette direction. Autant, faire le tour du propriétaire à deux. Cela pourrait être plus agréable que le silence pesant des couloirs. Je me tournais prête à continuer mon inspection dans les couloirs et fis quelques pas avant de me retourner vers lui.

- « Qu'est ce que t'attends ? Qu'une tornade nous tombe sur la tête ? Ah et si tu pouvais me rendre Rufus, tu serais gentil. »

Difficile à suivre ? Moi ? Je trouve pas, non.

Spoiler:

Invité

La tension de la nouvelle née était palpable, l'Ancien ne connaissait que trop bien l'impulsivité et la stupidité avec laquelle des jeunes vampires pouvaient se comporter. Tel des chiens fous, enragés que rien ne peut arrêter du moins c'est bien souvent ce qu'ils pensent. Nul besoin de toucher la buveuse de sang, la simple présence d'Evan entre elle et celui qu'elle comptait attaquer suffit à l'arrêter dans son élan. Un grognement de contrariété lui échappa et elle semblait embarrassée par cette nature de tueuse qu'elle ne maîtrisait pas. Elle s'approcha et chuchota à l'oreille de l'Ancien avec quelques supplications dans la voix de faire que cela s'arrête. L'ouïe fine de l'enfant de la nuit perçu alors du mouvement plus loin dans l'ombre, jusque là il n'y avait pas fait attention mais reconnu instantanément Ariel. Comment cela pourrait-il être autrement alors qu'elle est son amie ? Ou était... La nature de leur relation est pour le moins flou depuis qu'ils ont passé une nuit ensemble.
Véhémente, assoiffée comme sa congénère la brune l'invectiva avec colère attirant l'attention de l'agent de la BRIS. Ariel et lui semblait se connaître, mais la préoccupation d'Evan n'était pas celle-ci pour le moment il devait rassurer cette nouvelle née qui ne tarderait pas à faire des vagues malgré sa bonne volonté. Lyle Lannister en était bien conscient et c'est tout naturellement qu'il s'adressa au garde du Maître en lui demandant de faire en sorte qu'il n'y ai pas de problèmes. Hochant la tête, son air imperturbable toujours peint sur son visage Evan prit ses responsabilités avec un aplomb naturel chez lui « Je vais m'en occuper... Mais vous devriez vous organiser pour qu'elles puissent avoir accès à du True Blood. » c'était là le plus raisonnable. Il avait beau être bien plus puissant que les deux jeunes vampirettes réunies il ne tenait pas à faire la baby sitter de chiens enragés pendant toute la durée de l'alerte. Détournant son attention de l'humain il s'avança vers nouvelle-née, bienveillant et calme il espérait que ça suffirait à la mettre en confiance « Ni pense pas... » il faisait bien sûr référence aux battements de cœur du seul être réellement vivant dans cette pièce. Posant une main sur son épaule il y appliqua une légère pression, l'invitant à reculer pour s'éloigner. « Viens. » Son ton ne laissait pas d'autres choix que celui qu'il proposait.

Son regard se posa sur Ariel un instant, captant son regard il lui offrit un léger sourire, ce même sourire qu'il lui adressait toujours dès qu'elle avait besoin d'être rassurée. Invitation à le suivre si elle le souhaitait mais l'assurance qu'il ne la rejetait pas si elle sentait le besoin de s'accrocher à quelqu'un si le choses devenaient trop insupportable. Tout ça promettait d'être long...

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Je pensais à tort que de me livrer ainsi à ce vampire, serait discret, mais non... Oubliant le principe du vampire qui entend tout malgré les chuchotements! Et pour le coup la véhémence de cette vampire, eut le mérite de me faire rentrer les crocs dans leur logis. Interdite, un peu paniquée aussi, je la dévisageais sans mot dire, elle m'avait pour le coup poussé dans mes retranchements. L'être humain, sous le prénom de Lyle, se retourna vers nous et son visage me frappa d'un coup, je le connaissais, du moins avant ma transformation. C'était l'homme qui avait calmé mes paniques dans un couloir d’hôpital en quarantaine... Lui qui m'avait fait sortir après mon attaque. Je me mis à grogner bouche close, sans trop savoir ni ce que j'allais faire de moi, ni ce qu'il fallait que je dise. Et finalement le vampire ancien devant moi, prit les choses main, parlant de true blood (ce qui eut le don de me faire grogner de plus belle). Sa voix apaisante et sûre eut pour effet de me calmer un temps soit peu, et je je le suivis, quelques pas en arrière, vers un recoin sombre. "Je ... " Mumurmais-je à son intention mais les mots me manquaient cruellement. La gorge brûlante, commençait à me titiller, et n'allait pas tarder à vivement m'agacer. "Vous n'êtes pas obligé de me materner." Lui dis-je alors d'une traite. "ce n'est pas parce que je suis un nouveau né pour le moins ingérable, que j'ai forcément besoin d'un chaperon... Mon Sir c'est dit que ça n'en valait peut être pas la peine, donc pourquoi se poser la question..." Continuais-je dans ma lancée. Litanie peu importante au demeurant, mais n'ayant pas eu l'occasion de m'exprimer à ce sujet depuis ma revenue au monde, j'eus juste le besoin de l'exprimer en mots. "Je ne sens pas du tout le truc... " je m'assis par terre dans un coin, le regardant avec suppléance. "Comment cesser de penser, que mes crocs et moi même seraient beaucoup mieux dans la chair chaude d'un être humain qu'ici, à attendre une bouteille de true blood dégueulasse qui plus est! " Impossible pour moi de tenir en place, je me remis debout regardant la vampire brune qui m'avait agressé quelques minutes auparavant. "Comment s'appelle t-elle et qui est elle?"

Invité

Elijah venait d’allumer la lumière, et tomba nez à nez avec un homme, il ne put s’empêcher de sursauté tout comme l’inconnu en face de lui. Il lui fit un petit sourire et pas de plus rassuré, plus vite il serait auprès de Lucian plus vite, il serait rassuré. Et un petit peu d’aide serait la bien venue, si l’homme se trouvait ici, c’était surement qu’il revenait de la chaufferie ou qu’il y allait. Alors le brun lui demanda s’il savait où se trouvait la chaufferie, peut-être qu’avec un peu de chance celui-ci lui indiquerait le chemin à suivre. Mais le jeune homme n’en savait pas plus que lui, et il cherchait la même chose
-Vous avez sans doute raison… Il lui emboita le pas, un silence s’installa entre les deux hommes pendant quelque instant, Eli se demandait qui était l’homme à ses côtes. Est-ce un vampire ? Un humain ? Un agent de la BRIS ? Que faisait-il là ? Si Elijah avait su qu’il était aussi à la recherche de Lucian, l’homme lui aurait apparu moins sympathique. Eli était jaloux, très jaloux. On entendait seulement le claquement de leur chaussure raisonner dans le couloir. Un nouveau craquement fit sursauter le jeune homme, il serra les dents. Il n’était pas du genre peureux, mais la tempête le mettais à fleur de peau après tout on de peu ne pas contrôler ses phobies. Eh oui, c’était bel et bien une phobie que le jeune homme avait avec ces foutues tempêtes et depuis qu’il était arrivé a Shreveport, il subissait de plus en plus cette phobie sans pouvoir la surmonter. Il secoua doucement la tête et se reconcentra, il voulait sentira a présence de Lucian, savoir si Lucian se trouvait quelque part dans ce sous-sol ou s’il n’était pas encore arrivé. Il se tourna vers l’homme qui l’accompagnait et finit par briser le silence.
- Je crois que j’ai entendu des voix, on ne doit pas être très loin… Fit-il avec un sourire. Il ne fit plus attention où il mettait les pieds et buta contre un tuyau, il soupira. Ce stress, toujours ce stress et cette peur quand il s’agissait… Il attendit patiemment la réponse tout en continuant avancer prudemment dans le couloir… Plus ils avançaient plus les voix devenait claire… On doit bientôt être arrivé. Il se tut quelque instant. Au fait pourquoi vous cherchez la chaufferie ?

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Le temps se faisait long. J’essayais d’écrire quelques lignes dans mon journal, mais le boucan qu’il y avait dans le gymnase était tout simplement insupportable. Des gens qui se déplaçaient, d’autres qui discutaient trop fort… Je poussai à nouveau un soupir puis fermai et rangeai le cahier dans mon sac. Comment l’homme plus loin faisait pour lire son bouquin rouge ? Je regardai la tempête qui semblait se déchaîner à l’extérieur. Sur le coup, je me demandai si mon appartement allait s’en sortir en état de l’ouragan. Non sûrement pas. Par chance, tout ce qui avait de la valeur était dans mon sac adoré.

J’attendais mon frère qui ne revenait toujours pas. Je regardais autour de moi. Toujours personne que je connaissais et les portes commençaient à se fermer définitivement. Ils étaient peut-être dans l’autre partie du lycée, tout comme Ulysse. Je me demandais ce qui s’y trouvait de l’autre côté du tunnel. Une fête ? Un banquet ? Des personnes que je connais ? Moins de 10 secondes avaient été suffisantes pour me décider à rejoindre le groupe au loin. Après tout, cela ne pouvait pas être pire qu’ici. Je savais très bien que mon frère m’avait clairement dit de rester ici, que c’était mieux pour ma sécurité. J’avais l’air d’une gentille sœurette obéissante ? Peut-être s’était-il perdu lui et sa mémoire qui fait des siennes. Valait mieux que je quitte ce gymnase. Je me levai donc et, d’un pas précipité, je me dirigeai vers la petite troupe de gens. Il y avait cette jeune femme brune, assez grande qui ouvrait la marche dans le tunnel sous terrain (Avalon). À l’entrée, le duo de tout à l’heure, que j’avais d’ailleurs observé quelques instants auparavant (Luna et Grayson). La femme ne me disait rien, mais plus me m’approchait de l’homme, plus j’avais l’étrange sensation de l’avoir déjà vu quelque part. Et bizarrement, je n’étais pas rassuré. Pourtant, il semblait calme et gentil. Il était loin d’avoir une tête de maniaque. Comme moi, une jeune femme allait dans la même direction que moi : l’entrée du sous terrain. Elle ne me disait rien elle non plus. C’était une jolie femme, taille moyenne, yeux pâles. (Stella). Un peu à l’écart, je me dirigeai quand même dans le « trou ». Il y avait d’autres personnes que je ne connaissais pas non plus et qui formait le groupe.

Soudain, quelqu’un me pressa et j’accrochai le dos de l’homme faisant parti du duo. J’eux soudain un flash, LE flash. Celui que j’avais vu il y a quelques temps. Un homme armé dans mon appartement, un brouhaha d’enfer, des coups de feu… Je clignai des yeux, surprise. Je reculai de deux pas et fis, en essayant d’avoir l’air normal « Oups… désolé ». Je m’éloignai ensuite, très peu rassurée. C’était donc lui. Cet homme était celui qui hantait mes nuits. Celui à cause de qui, je vérifiais ma poignée de porte au moins quatre fois par jour. Bon, c’était peut-être une vision erronée que j’avais eu… mais j’étais tout de même méfiante à son égard…

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Laure était franchement contrariée.
En pétard à dire vrai. Se retrouver coincer dans ce trou perdu avec toute une bande de tarés durant une tempête n'avait pas de quoi la réjouir. Et le pire...C'est que c'était entièrement sa faute. S'il ne lui avait pas pris l'idée de profiter de l'agitation pour tenter de trouver certaines preuves contre un certain rital, elle aurait été bien à l'abris dans un autre état en attendant que ça se passe. Ceci dis, être resté ne comportait pas que des inconvénients. Elle serait la première sur place en cas de crime étrange et elle pourrait garder un oeil sur les CESS présentent, au cas où l'un d'entre eux déciderait de partir en sucette. Elle s'était donc amenée dans le lycée en ayant vidé une partie de ses réserves. Un sac à dos noir et un vieux carton fermé, voila tout ce qu'elle avait emporté et pas un gramme de nourriture. Trois paquets de clope, ça, ouais. De quoi génocider une bonne partie de la population surnaturelle, ouais. Le reste? Pas important.

Ah, si, un gilet supplémentaire. Les écoles surchauffent sans arrêt mais la, il faisait glacial. Elle avait un sous-pull, son sweat à capuche noir, un pantalon serrant, de grosses chaussettes dans ses doc martens. Pourtant les courants d'air se faisaient sentir d'une bien désagréable façon. Putain de tempête. On lui avait indiqué l'endroit où le QG de la BRIS avait été installé. Des représentants de l'ordre, parmi ceux qui n'avaient pas mis les voiles. Des consultants ou des chasseurs officieux. Des gens qui n'hésiteraient pas à sortir leur arme. Et tant mieux, Laure avait prévu de quoi dégommer du vilain.

Elle poussa la porte en abaissant la clinche avant de donner un coup de pied dedans, pour l'ouvrir. « Salut la compagnie! » Elle se dirigea vers la table des Lannister, quoi qu'elle connaissait la majeure partie des personnes présentes dans la pièce. Elle déposa son carton face à Julian. « J'ai apporté de quoi tenir en situation de crise. Servez-vous... » Elle ôta le sac à dos de son épaule et l'ouvrit de façon à ce que seul Julian puisse voir à l'intérieur. « Celui la je l'ai pris pour toi. Ca te rappelle rien? La dernière fois que tu l'as eu en main, c'était à la soirée barbecue... » Au sens figuré. Quoi que les vampires en face avaient bien rôti. Leur planque aussi. L'avantage et l'inconvénient du mini-uzi: On se laisse facilement emporter.

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Luna met sa main dans la main de Grayson. La peau, les muscles, les nerfs se souviennent du contact d'avec la femme. Il referme sa main, l'attire vers lui.

« Ca va aller. » dit-il en se voulant rassurant sur la tempête.

La lumière artificielle inonde le couloir noir.

« [...] un jour ça va me causer plus que de graves ennuis ! »
« Ah. »

Le regard détourné entre deux briques écorchées par le temps. L'air impassible.

Au fond de lui, il est hilare.

Luna fait un signe vers une femme.

« Une amie? »

Il fait un signe de tête vers la nouvelle venue, se détourne, amorce la descente. Les marches s'avalent. Ils avancent de quelques mètres.

Le plafond n'est pas silencieux. Des coups?

Le sorcier lève la tête vers le plafond, un peu étonné.

Pas le temps d'être plus étonné, une poussée dans le dos vole son attention.

« Oups… désolé »
« On a vu le grand méchant loup? »

Un demi-sourire se glisse sur ses lèvres, en guise de bienvenue à la femme qui semble décontenancée, mais des bruits de pas, une silhouette connue met fin aux envies d'ironie réprimée.

« Ah, Michelle. On va faire les présentations... »

Vu le nombre de personnes...

Ses yeux se lèvent encore une fois, brièvement, vers la source des coups sourds. Ca risque de devenir agaçant, cette source sonore.

« Je m'appelle Grayson. »

1m90, ça oblige un peu à se pencher, vers l'amie de l'amie, vers celle qui a bousculé.

« Luna, je te présente Michelle, ma locataire. Elle est la fille d'un ancien professeur, je lui devais un service. Elle est devenue une amie.
Michelle, voici Luna. »

La main qui tenait celle de la louve l'a relâchée et s'est placée dans le dos de cette dernière, au creux des reins, à plat.

Il ne précise pas qui est Luna pour lui. Il n'y pense pas, ça lui semble évident.

En temps normal, sa verve aurait été moins prolixe, son attitude moins familière, mais en présence de deux personnes auxquelles il est habitué, les muscles se relâchent, sa garde aussi.

Sans prévenir, il se retire du cercle de femmes qui font connaissance. Les femmes aiment socialiser, il les laisse tout à leurs affaires. Un pas à reculons.

Zone de normalité.

Son pouvoir s'est déclenché spontanément. L'habitude de vérifier si quelque chose est 'normal' ou pas.

Pendant vingt secondes, dans un rayon de cent mètres, tout surnaturel disparait. Les esprits, goules, démons, malédictions... disparaissent. Les objets enchantés perdent leurs enchantements. Les vampires, mediums, sorciers, deviennent des humains normaux. Les lycans aussi.

« Luna, il est possible que tu te sentes un peu bizarre quelques secondes. »

L'établissement fait plus de deux cent mètres de diamètre, le pouvoir de protection des sorciers contre la tempête est toujours actif. Les vampires des sous-sols sont 'touchés', les autres... comme vous voulez.

résumé:

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La soif parlait à ma place et me rendait plus acerbe que d’ordinaire, et si sur le moment j’avais éprouvé un bien fou à me défouler sur cette pauvre fille, le moment passé je commençais à regretter mon attitude. En ce qui concernait Lyle Lannister, je n’avais pas de remords, il ne fallait tout de même pas pousser mémé. Le nouveau-né semblait être plus désappointé que moi, et mon agressivité n’avait pas du l’aider. La jeune fille semblait jeune, en dehors d’un faite qu’elle ait été transformée récemment, elle devait avoir dans les dix-sept ans, à tout casser. À peine sortie de l’adolescence en d’autres mots, ce qui était pire lorsqu’on avait conscience que les sentiments et les émotions d’un vampire était décuplé, notamment durant sa première année. Je n’étais moi-même pas tout à fait stable, encore heurtée par la mort de ma sœur, qui datait alors de plus de deux ans, et la culpabilité de l’avoir laisser tomber. Sans parler des soucis qui semblaient s’accumuler sur mes épaules, et de la bipolarité dont je souffrais.
Mes crocs me faisaient un mal de chien et ne paraissait pas vouloir se rétracter, toutefois, je me savais capable de gérer ma soif. Je n’avais jamais vraiment dérapé et n’avait absolument pas décidée de le faire ce soir là. La réputation des vampires en ce temps là était des plus déplorables, inutile de noircir encore davantage le tableau. Bon Dieu ce que j’avais envie que Renzo soit là, j’aurais pu m’agripper à ses bras, nicher ma tête dans son cou et attendre que tout cela passe. Il n’était pas mon sire, mais il en était bien plus proche qu’Alessandro et Alek pour moi. Alessandro n’était pas mauvais, mais il était égoïste et, s’il pouvait se montrer attentionné par moment, il oubliait bien souvent que j’avais besoin de son aide, quand à Alek, et bien…il était lui-même simplement et je supposais que je devais me suffire de ses cours d’auto-défense en guise de son affection. C’était déjà ça de pris.
Je soupirai longuement, et coulai mon regard en direction d’Evan et de la pauvre fille que j’avais agressée. Il prenait soin d’elle, comme il prenait soin de tout le monde, comme il avait déjà pris soin de moi. Avant que…avant que je ne gâche tout avec ma foutue nymphomanie qui me persuadait que tout pouvait se régler par une bonne partie de jambes en l’air. J’apprenais à mes dépends que cela pouvais aussi avoir l’effet inverse, car depuis cette nuit fatidique, Evan et moi, plutôt bon amis avant cela, nous évitions plus ou moins. Et j’en avais la boule au ventre rien que d’y penser.
« Comment s'appelle t-elle et qui est elle ? »entendis-je l’adolescente murmurer. Une vague de culpabilité m’envahit aussitôt, je décidais alors de tenter une nouvelle approche. « Je m’appelle Ariel. » lui dis-je doucement. « Ariel Llywlyn. Je suis désolée pour…ça, manifestement, je suis à cran moi aussi. » Je me pinçai les lèvres, gênée de la situation, puis croisai le regard d’Evan, lui souriant maladroitement.
Puis soudain, je fus comme prise de vertige sans trop comprendre se qu'il m'arrivait, suivit d'une crampe à l'estomac, chose qui ne m'était pas arrivé depuis plus de deux ans...soit plus depuis que j'étais vampire. Je me tins le vampire, et grimaçai. « 'tain, j'ai envie de vomir... » Mon ventre émit alors un gargouillement qui me surprit. Je n'étais pas censé avoir faim, aucun vampire n'était censé avoir faim. Pas comme ça. Que m'arrivait-il bordel ?!!

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« Monsieur, dois-je vous répété combien c’est risqué pour vous de rester ici ? » insista la secrétaire vêtu d’une robe rouge mettant agréablement ses formes généreuses en valeur. La rouquine avait de quoi faire rougir les hommes. Mais ce n’était pas son charme étourdissant qui frappait le plus à cet instant. Son index tendu juste sous le nez du gouverneur, son attitude autoritaire, voilà quelque chose qui sortait totalement de l’ordinaire pour la plupart des spectateurs de la scène. Depuis quand une secrétaire parle ainsi à un élu ? « Je le sais bien. » soupira-t-il en se levant. « Seulement vous savez comment est l’opinion publique ! Après les dégâts, ils voudront savoir si nous les comprenons, si nous savons ce qu’ils ressentent. Si je suis parmi eux, alors je saurais. » répliqua le gouverneur de la Louisiane qui avait sans doute prit la décision la plus épic de toute l’histoire de la Louisiane. De plus choisir de rester ici à Shrevreport plutôt qu’à la Nouvelle Orléans semblerait sans doute étrange, cependant, sa résidence personnelle était ici selon les rumeurs. L’important, à vrai dire, n’était pas l’opinion publique, mais il fallait bien justifier une décision politique qui en fait, n’avait rien à voir avec la politique.

Son service avait tout installer ici. Une sorte de nouveau bureau, installé dans le bureau du proviseur réaménagé deux jours auparavant à la vitesse de l’éclair. On avait transporté une partie des dossiers les plus importants, ainsi que des vives, et tout un tas de choses qu’on estimait nécessaire. Godric avait observé le manège de ses employés non sans amusement. S’ils connaissaient les véritables raisons de sa venue ici, il doutait sérieusement qu’ils auraient emportés des boîtes de gâteaux, et un service à thé puisqu’il avait selon son cv passer ses études en Angleterre, en réalité il était anglais mais qui voterait pour un émigré ? Ligheton passait son temps à mentir, mais la figure politique que tout le monde connaissait n’était qu’un mirage, une pure invention, le plus gros pipeau de toute l’histoire des pipeaux. Il avait soigné les moindres détails pour rendre l’histoire plus crédible. Les détails sont toujours important d’autant que c’est généralement par là qu’on se fait avoir. Voilà donc pourquoi il tenait tant à expliquer son choix par un soucis de l’opinion public, un rappel discret que son élection demeurait récente et que ses citoyens attendaient qu’il manifeste ses beaux discours par des gestes.

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Gentiment, avec plus de calme, elle se dirigea vers nous, je voulus faire un pas de recul, mais force est de constater que j'étais déjà dos au mur. Elle se présenta sans plus d'animosité et je fis taire un instant ces battements de coeur pour l'écouter. "Je m'appelle Laureen... Laureen Ridgeway... enchant..." Pas le temps pour moi de finir ma phrase, pas que je veuille stopper, mais quelque chose changea du tout au tout, la bouche entrouverte, le regard dans le vide, j'écoutais ses maux, tandis que je vivais les miens, plus de sons parasites dans mes oreilles, juste le silence et mes pensées au sein de ma tête. Que se passait il? Avait elle des pouvoirs insoupçonnés? Ou était ce cet autre vampire à côté de moi?! La panique me gagna, moins puissante mais plus ancrée encore. "Je...Je..." Haletante, je pouvais sentir mes poumons s'emplir d'air, parcourant de la main mon front, je sentis une chaleur émaner de moi. "Que se passe t-il?! Mon dieu..." Haletante oui, au bord des larmes presque, je me mis à rire comme une folle. "Je suis... je respire... je...." Je sentis la douleur s'insinuer dans ma tête et dans mes articulations. "Humaine..." Dis-je dans un souffle tout en attrapant la main d'Ariel. "Humaine..." Répétais-je à son intention pour qu'elle comprenne ce que j'étais en train de vivre, étais-je la seule?! Je levais le regard rapidement sur les autres congénères ou ce qu'ils étaient, non... Quel était ce charme, cette blague de mauvais gout qui s’abattait sur nous! Mon palpitant qui était mort encore il y a quelques jours tout au plus, ou du moins était rythmé par le sang démoniaque en moi, battait là tout rompre dans ma poitrine, j'avais du mal à rester debout, mes jambes tremblotantes, une larme coula sur ma joue. Merde... Des larmes, des images de massacres, tout ça mélangé en claquement de doigt morbide. Et comme si tout ça n'était pas assez fort en moi, les quelques secondes de bonheur ressenties.... s'estompèrent comme elles étaient venues. Cruel jeu, cruauté je te maudis. Je glissais sur le sol humide, mon corps tout entier se raidit, ma peau redevint froide et aussi luisante que le marbre d'une tombe, il ne resta plus rien. Je lâchais la main d'Ariel, comprenant que peu ce qu'il venait de se produire, comprenant surtout que je venais de re mourir.

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Il y a une effluve désagréable, celle de ses congénères. Celle d'inconnus qui pullulent et la chaleur qui l'effleure lui file bientôt la gerbe. La clope au bec, elle aspire une dernière bouffée et écrase vulgairement le mégot contre le mur derrière elle. Une tâche noirâtre sur une surface à la teinte affreuse. Un mince sourire tranche son minois de marbre.
Un coup de botte en cuir élimé sur le tube carbonisé et échoué sur les dalles jaunies par le temps. Et la madone rebrousse chemin. Ramenant les bras contre sa poitrine, elle les y croise. Préservant la tiédeur qui s'échappe de son buste. Un malaise qui lentement l'étreint et l’asphyxie. Inconfort. La proximité avec autrui la dérègle, la fait suffoquer. La garce brune pousse les portes du gymnase, les yeux rivés au sol. Elle inhale, suspicieuse, les fragrances de l'endroit éveillé aux esprits terriblement affairés. Elle s'étrangle quasiment et voudrait, sans doute, tous les tuer. Brailler du silence, pour du silence. Les idées s'entrechoquent et elle serre les mâchoires. Une rage renouvelée en son sein, elle avance, déambule entre les lits de camps et les turbulentes silhouettes. Son nez se lève finalement lorsqu'elle capte une odeur.
L'enivrant parfum d'un intime et cruel spécimen.
Ses prunelles de cobalt s'attardent sur le profil qui s'offre à elle, à quelques mètres. Il est donc là, et il est égal à lui même. Arkadiy arpente la distance qui l'en sépare. Puis elle s'assoit sur la couche sans propriétaire à côté de celle de Zadig. Elle entrouvre ses lèvres écarlates et exhale de son timbre glacé. « Ta louve a fini par en avoir assez de courir après ton cul dans toute la ville ... ? L'abandon te va plutôt bien chéri. » La bestiale salope n'a pas senti Easter. Elle en déduit qu'il est seul.
Elle le fixe, imperturbable. Il savait qu'elle reviendrait vers lui. Elle lui en avait fait la muette promesse.

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Dansla chaufferie...

« Je vais m'en occuper... Mais vous devriez vous organiser pour qu'elles puissent avoir accès à du True Blood. »

~ Lyle n'aimait pas particulièrement devoir se reposer sur des vampires, quels qu'ils soient, ni même devoir leur demander quelque chose, mais là il n'avait pas le choix : diplomatie.

_ Merci. Je vais faire le nécessaire pour ça et vous en faire parvenir. »

Rester neutre et jouer son rôle d'agent du BRIS, voilà ce qu'il devait faire. Il ne devait pas oublier qu'il était "simple légiste" actuellement. Jetant brièvement de nouveau un coup d’œil à la vampirette rousse, il venait de mettre le doigt sur une des interrogations qui l'intriguaient depuis tout à l'heure. Il la connaissait déjà. Enfin, connaître était un bien grand mot. C'était elle la fille paniquée dans l'hôpital, qui avait fait un genre de crise à la Jean Grey. Seulement voilà, la dernière fois, son aura était emplie de magie, pas de sang. Un peu horrifié par ce que cela sous entendait, il porta alors un tout autre regard sur elle. Elle était passée de l'autre côté de la barrière. Hmf, il ne voulait pas savoir comment, il s'en fichait en fait, même s'il trouvait qu'à son âge, c'était du gâchis. Sûrement encore une folle groupie des vampires qui avait dû déchanter. Dans un sens, il en était désolé.

Restant un peu à l'écart des quelques vampires présents ici et du petit groupe avec lequel il venait de discuter, il jeta un bref coup d’œil aux autres mais la plupart ne semblaient pas réellement prêter attention à la scène, plus plongés dans l’indifférence. Vérifiant que tout était en ordre pour le moment, il s'apprêtait à repartir quand une sensation indéfinissable lui parvint. Frisson. Un coup d’œil à la ronde, troublé, il vérifia rapidement qu'il n'était pas observé par un vampire. Ces cons là étaient assez vicieux pour tenter de le manipuler par hypnose, mais ils ignoraient que cela ne marchait pas sur lui. Non, personne, juste une sensation bizarre. Comme si...

*Putain de merde...* (pensée)

Les auras ! Il ne les ressentait plus ! Tentant de garder contenance et de respirer normalement, son rythme cardiaque s'emballa néanmoins. Quel était le fils de salaud qui était en train de le troller en cet instant, hein ? Imperceptiblement, il décala son bras droit pour être à même de dégainer plus facilement au cas où. Il se sentait soudainement nu, faible, vulnérable. Près de la porte, l'autre main sur la poignée, il assista, incrédule, à la scène de Laureen. Impossible. Ou alors... Puis, de nouveau, il perçut les ondes astrales familières et les vibrations rassurantes qui l'avaient baignées tout sa vie. Soupirant, il venait de se sentir sérieusement en danger pendant quelques instants. La peur avait fait une brève incursion dans ses veines et il tentait de ne rien y faire paraître, mal à l'aise.

Ouais, il était mieux de ne pas rester ici trop longtemps... »

SIGNALEMENT · MJ Ϟ Shut up, bitch.

Episode 5

Event Multijoueur

H-9 avant l'arrivée du typhon.

La télévision juchée en hauteur dans le gymnase ainsi que les enceintes du lycée d'ordinaire habituées à passer les messages du proviseur, transmettent aujourd'hui les informations de la radio. On vous informe que la tempête a déjà dévastée la côte et s'apprête à frapper la Nouvelle Orléans, et qu'il est confirmé qu'elle frappera bien Shreveport. Certains d'entre vous songent à leur jolie maison qu'ils n'ont pas fini de payer, se demandant si l'assurance prendra tout en charge. Personne n'a oublié Katrina qui par chance avait épargné Shreveport. Et pendant que certains écoutent sagement, avec anxiété les bulletins d'informations et les premières images du passage du typhon, d'autres ressentent un léger frisson, nerveux sans doute.

DANS LE GYMNASE après l'intervention d'un scientifique parlant en détails des effets provoqués par un typhon de ce genre, une personne se met à hurler, une crise de panique, mais qui souffle un vent nerveux dans la population réunie ici. Une vieille femme s'entoure de sa couverture en grelottant, un père de famille prend dans ses bras sa petite fille en larme. Zadig lit un livre, jusqu’à ce qu'Arkadiy ne rompe sa fébrile quiétude. Pendant ce temps, Izabelle distribue des bouteilles d'eau. Déjà plusieurs personnes sont descendues au sous-sol : Amber W. Drewen est passé dans le lycée où elle ère dans les couloirs en présence d'un loup-garou, Avalon elle est toujours dans les couloirs du sous-sol, alors que Luna, Grayson et Michelle rejoint peu après par Maelys.

Justement, AU SOUS-SOL Ulysse et Elijah se sont tombés dessus et cherchent la chaufferie, ignorant tous les deux qu'ils cherchent la même personne. En parlant de température, dans la CHAUFFERIE ça chauffe entre Laureen et Ariel sous le regard consterné des deux anciens, Evan et Lucian, et désespéré de l'agent de la BRIS, Lyle. Mais comment réagissent les vampires après le déclenchement du pouvoir de Grayson, un pouvoir de "normalité" dans un rayon de cent mètre concernant donc tous ceux situé au sous-sol ? (vampire, sorciers, lycans deviennent de banales humains pendant 20s)

Si vous avez fait comme Amber, et remonté le second escalier menant au lycée, vous vous trouvez sans doute comme Arkadiy qui jusqu'alors erraitDANS LES COULOIRS DU LYCEE. Certains trop nerveux sortent les armes comme Astarte qui menace Darius. D'autres sous l'effet de la nervosité se montrent trop protecteurs comme Wolfgang qui s'inquiète pour Amber. Rossario de son côté a été lâchement abandonnée par Duncan, peut-être tombera-t-elle sur ses congénères.

Pendant ce temps, DANS UNE SALLE DE COURS Jeremiah, Duncan se jugent du regard alors que Rafaël essaie de briser la glace en proposant un petit café.

Enfin, DANS LA CAFETERIA alors que Julian souffrant d'amnésie demande à sa soeur, Kiara de lui indiquer s'ils connaissent quelqu'un, Vesper et Hanae font le point sur les derniers préparatifs avant l'arrivée du typhon même si leurs différents provoquent un sacré froid, tandis que Laure débarque avec de quoi tenir le front pendant la guerre de 14.

Et soudainement l'électricité s'éteint.

Indications du MJ

Dans le GYMNASE les néons clignotent un moment, s'éteignent puis se rallument. Les agents de sécurités de la mairie s'agitent, cherchant des lampes de poches, visiblement ils sont inquiets, car la tempête n'est pas encore sur vous. Par conséquent, il se pourrait bien que la tempête ne soit pas exactement la cause de ces troubles de l'électricité. Une chose est sûre le grincement de la tôle située au-dessus de vos têtes est des plus inquiétant. Certains d'entre vous, Zadig Warrens, Arkadiy Krawczyk, Izabelle Kennedy et Truccone Joaquinn peuvent sentir une odeur très particulière, celle des bois, celle de la bête, qui excite leur propre bête. Alors que Darren Gates et Iris O. Littlespark entendent pleurer une petite fille... ses pleures semblent provenir... de l'extérieur !

Ceux étant donc descendu AU SOUS-SOL, Avalon S. Morgan, Ulysse Wontner et A. Elijah Davis, se retrouvent soudainement plongés dans le noir. Même Grayson Smith, Maelys E. Kendrick, Michelle Tray et Luna Black qui avaient commencé à descendre l'escalier se retrouvent dans l'obscurité. Heureusement la lumière venant du gymnase les éclaire, mais un court instant, car la porte se referme brutalement juste sous le nez de Stella Montgomery qui manque de se la prendre en pleine poire, les enfermant dans l'obscurité. Tous ceux au sous-sol peuvent alors percevoir un cri de panique d'une voix de femme. Lorsque la lumière revient, vous constater des traces de main ensanglantée courant le long des murs, ainsi que du sol, et plus étonnant sur le plafond également... que se passe-t-il donc ?
[Stella, la porte se rouvre devant toi dans un horrible grincement, as-tu toujours envie de descendre?]

Étrangement, ceux situés DANS LA CHAUFFERIE n'ont pas entendu le cri, mais chez eux la lumière demeure éteinte, seule la lumière rouge provenant de la machinerie servant à chauffer le lycée les éclaire, assez faiblement, mais l'odeur du sang frais des couloirs du sous-sol vient caresser les narines des vampires.

DANS LES COULOIRS DU LYCEE la lumière clignote elle aussi, et puis, certaines comme Amber W. Drewen, Astarte L. Fergusson,et Rosario M. Galeano entendent une sorte de gémissement, une voix suppliante, dont les mots sont incompréhensibles. Une femme qui semble souffrir horriblement et demander de l'aide. Curieusement, ni Darius Lightner ni Wolfgang S. Ludwiczak n'entendent quoi que ce soit.

Quand aux trois réunis DANS UNE SALLE DE COURS — A. C. Jeremiah Kellog, Duncan MacLochlainn et Rafaël Lisänta —, lorsque la lumière commencent à clignoter, ils perçoivent tous les trois leur ombre changer. Leur ombre est celle de la bête, la leur sous leur forme animale. Lorsque la lumière revient à la normale, leur ombre aussi...

Mais ceux dont le clignotement de la lumière provoque la plus grande inquiétude, c'est ceux se trouvant DANS LA CAFETERIA, Vesper Blacklaw et Hanae E. MacGuinness remarquent aussitôt qu'elles ont perdu leur réseau internet. Evidemment, R. Kiara Lannister et Laure Lynn McIllioch s'inquiètent de ce qu'il pourrait se passer si la lumière venait vraiment à se couper, et l'une d'elle se propose pour aller voir le disjoncteur situé au sous-sol. Julian J. Lannister quant à lui est étrange, la coupure brève de la lumière a évoqué quelque chose en lui, comme un bref souvenir, d'un endroit sombre, effrayant... Dans toute cette agitation, est-ce que l'un de vous a-t-il entendu ce grincement étrange comme si quelqu'un agitait une grille usée ? Cela semble provenir des réserves situées dans la cuisine accessible depuis la porte battante métallisée au fond.

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Vesper, hein ? Ce nom ne lui disait absolument rien, bien évidemment. Doucement, son regard se tourna dans la direction indiquée par Kiara, et il observa la jeune femme en question. Belle, attirante, et totalement inconnue. Il n'eut pas le temps d'en savoir plus, une silhouette fine et une démarche décidée lui barrèrent soudain la vue. Une ombre déboula devant lui et un visage pas si inconnu que ça s'imposa. Non, elle, il l'avait rencontrée quelques jours plus tôt. On se connait depuis longtemps, tu me fais confiance, je te fais confiance, on a même couché ensemble. Non, on ne se promène pas au clair de lune main dans la main. On s'apprécie. Tiens, prend ce flingue, parait qu'il faut tout te réapprendre.

Dans le sac, il lorgna l'uzi d'un œil curieux. Il savait tirer, il le savait. Quelques jours d'entrainement dans la cave familiale le lui avaient prouvé. Maintenant, en avait-il envie?

- La prochaine soirée barbecue, pense à prendre des photos, comme ça je m'en souviendrais. Et sinon, t'as fait rentrer ça comment...Ok, je pose pas de questions, ajouta-t-il rapidement en voyant le regard blasé qu'elle lui réserva.

Il prit quand même l'arme, discrètement, la mit sous sa veste. Et attrapa sans réfléchir une lame qu'elle lui tendait, enroulée dans un tissu fin. Un réflexe, peut-être? On lui avait dit de s'armer, les rues étaient dangereuses. D'accord. Les couteaux, ce sont tes joujoux préférés. C'est vrai qu'elle était belle, cette lame...S’adressant soudain à Kiara et Laure, le médium désigna Vesper du menton. Une Vesper qui n'avait pas l'air particulièrement heureuse qu'il la regarde.

- Et à elle, je lui ai fait quoi, vous savez ?

Pas le temps d'en rajouter plus, une vague glacée le traversa soudain alors que la lumière s'en allait et revenait. Il sentit plus qu'il ne vit du noir, alors qu'un malaise étrange s'emparait de lui. Bon sang, il aurait été incapable de comprendre ce qu'il lui arrivait...Mais c'était trop désagréable pour être attribué à un problème de disjoncteur. Fermant les yeux, il resta un moment silencieux et immobile alors que tout le monde s'inquiétait de cette coupure de courant. Un bruit métallique le sortit alors de cette espèce de transe. Ouvrant les yeux, il lorgna la porte qui menait aux cuisines.

Autour de lui, les gens n'avaient pas l'air d'y faire attention.

- Je reviens, murmura-t-il à l'attention des deux femmes.

Aussitôt, il se leva et se dirigea vers la fameuse porte.

Invité

Tous les deux descendaient le long des marches quand plusieurs personnes arrivèrent. Luna avait fait signe à Stella de loin, et celle-ci s’approchait. Grayson lui demanda si c’était une amie, Luna ne savait pas vraiment, mais elle s’en rapprochait oui. En tout cas le côté fidèle de la louve la considérait comme telle. Si bien qu’elle fit un signe positif de la tête et qu’elle sourit de loin à Stella.

Ils descendirent quelques marches, et quelqu’un percuta doucement Gray. Le premier réflexe de Luna fut de montrer les crocs mais elle serra plutôt la main de Grayson et se retint. Puis voyant le visage de la jeune femme, elle comprit que quelque chose n’allait pas. Mais quoi ? Luna allait lui parler lorsqu’une autre femme arriva. Cette fois ci, Grayson, mettant sa main dans le creux des reins de Luna et provoquant ainsi une vague de doux frissons, présenta la nouvelle venue. Sa colocataire. Une nouvelle envie de montrer les crocs se fit ressentir. Elle n’en fit rien. Le principal était de garder son identité secrète.

Luna observa Grayson s’éloigner. Il n’avait pas dit qui elle était pour lui. C’était frustrant et ça ne l’aidait pas à mettre de l’ordre dans son esprit. Grrr. En revanche, elle en profita pour tendre la main vers Michelle

« Enchantée… Et toi comment t’appelles tu ? » demanda t’elle a fille qui avait été choquée.
A peine eut elle une réponse que Grayson la prévint qu’elle allait mal se sentir. Pourquoi ? Qu’allait-il faire. Et …

« Haan » gémit-elle. « Grayson… ? »

Elle sentit comme une partie d’elle s’échapper de son corps, puis l’obscurité. La porte vient de se fermer sur Stella alors qu’elle allait les rejoindre. Luna court et essaye d’ouvrir la porte mais rien. Un cri. Elle observe les alentours. L’obscurité règne, rien n’est visible que faire. L’angoisse s’empare d’elle. Que se passe –t-il. La lumière revient. Et tous sont consternés de voir des traces de sang. Qui ? Tout le monde semble pourtant entier. Stella ?

La porte elle ne s’ouvre toujours pas. Luna recule. Percute quelqu’un. Elle regarde le sol. Il y a encore des traces de sang.

« C’est quoi ce bordel ? »

La porte grince et s’ouvre. Derrière, Stella est toujours là. Luna court vers elle, lui choppe le bras et la traîne au milieu du groupe sans lui demander son avis. Elle est humaine, il ne lui arrivera rien, elle se l’est promis.

« Ca va Stella ? Tu as vu quelque chose ? » puis s’adressant à tout le monde « Je crois qu’on ne devrait pas rester là… »

Luna et son instinct de leader font surface. Elle prend la main de Stella d’un côté, et choppe le bras de Grayson de l’autre avant de les entraîner plus loin dans le tunnel. Au loin, une nouvelle silhouette se distingue. Enfin deux en réalité, mais elle n’en connaît qu’une.

« Ulysse ? »

Invité

Attendez... je croyais qu'au début... que Grayson était homosexuel. Oui oui! Je le croyais vraiment depuis les premiers jours que j'habitais chez lui. Je ne peux pas vous dire ma surprise, quand je l'ai entendu avec une femme dans sa chambre. Ils n'étaient quand même pas très discrets, c'est tellement facile de tomber en amour maintenant en échange de l'argent ou de quelques poèmes de Victor Hugo. La vie était vraiment trop kitsch en ce moment, je ne vais pas me faire ce bronzé, mais c'est quand même dommage. Luna avait quelques avantages devant moi, surtout au niveau physique. Elle a quand même beaucoup de chances devant moi, Grayson me remarque enfin dans ce coté sombre de l'école pour me présenter enfin.

Luna ne semblait pas vraiment aimée ma présence, non que je suis bien trop cool et classe devant elle, mais je ne savais pas vraiment sa relation avec le bon vieux Grayson. Elle présente donc finalement sa petite main devant moi pour essayer de faire quelques présentations au ciel vendu au coté sombre de la température. Je dois rester quand même bien poli devant cette personne.

« Michelle Tray... j'étudie souvent ici et vous? »

Dit-elle avant d'entendre la petite Stella paniquée dans son coin, elle était peut-être en train de se battre contre la porte finalement. Toutefois après quelques secondes, cela semblait réellement plus sérieux. Je m'approche un peu de la porte et du sang et je commence à analyser un peu la scène. On dirait une mauvaise pièce de théâtre du petit jeu maison où on doit deviner qui est le meurtrier. Bon... Stella doit être morte logiquement. Ah non... Luna a réussi à la sauver. Habituellement, le jeu ne se passe pas comme ça. Les morceaux de Stella devenaient du jambon en masse et on doit retrouver les morceaux dans l'école.

Je décide de les suivre un peu, on dirait vraiment que c'était de la panique.

« C'est peut-être... une attaque de zombie, tu as été mordue, Stella? »

Invité

La porte s'ouvre à nouveau. Quelqu'un a manifestement failli se la bouffer, et c'est Rafaël qui apparaît dans l'embrasure. Jeremiah me lance une œillade que je ne sais pas interpréter.
Ne me demandez pas pourquoi, mais là, d'un coup, je sais que je n'ai jamais été aussi content de voir sa tronche de gros poulet, avec son entrée de semi-boulet roi de l'incruste et son thermos dans les mains. Et ce, loin de toute perspective de tajine, et malgré le fait qu'il ait failli bourrer l'épaule de l'ulfric, chose qui n'aurait été profitable à personne.

Faisant comme si la façon dont Jer le snobe m'était parfaitement égale, je prends la direction inverse à celle choisie par ce dernier (le croiser me donne l'impression que la tension pourrait faire apparaître un arc électrique tant elle est palpable), et rejoins l'emplumé.

« Volontiers, c'est sympa. »

Me saisissant ensuite de la belle offrande que voici, je jette un coup d’œil à Jeremiah. Assis à la place du prof, il m'inspire un certain amusement, que je ne cherche pas vraiment à cacher. Bien qu'un peu caricaturale, l'image n'est pas inadéquate, et je me dis qu'il doit bien kiffer sa position de grand donneur de leçons. La pose magistrale ne m'inspirera décidément jamais rien, venant d'un type comme lui.
Mais pour le coup, la première gorgée de café, elle, me laisse totalement pantois. Je déglutis. Lentement. Mes pupilles s'étrécissent et pendant un bref instant, je sens toute la gravité du monde sous mes pieds.
* Putain, mais c'est... *

Un regard en biais vers Raf alors que j'ai toujours le visage légèrement penché vers le récipient.

« Hum, c'est... C'est toi qui l'as fait ? »

Jusque là, le piaf m'a paru être un type sympa. Rien chez lui ne m'inspire d'antipathie (même son odeur qui m'évoque plus souvent un succulent rôti), et si la chose était possible, je ne cracherais pas sur le fait de m'en faire un ami. C'est pourquoi il m'a soudain semblé inconvenant de lui balancer clairement que son café était tout bonnement dégueulasse en plus d'être à moitié froid.

Mais la voix de Jer se fait entendre dans le silence tendu de mon infâme dilemme et il me faut reprendre contenance, alors que je pose le gobelet sur une table proche le temps de sortir une flasque de whiskey, l'air de rien, pour tenter de sauver la boisson. Au moment où me taraude l'indécente envie de rétorquer un "Oui papa" probablement pas approprié, une présence supplémentaire et fortement dérangeante met mes sens en alerte, précédent immédiatement une coupure d'électricité.

Dans le moment qui suit, les néons clignotent, envoyant des volées d'épingles sur mes rétines, tandis que je crois apercevoir des formes à la place des ombres de mes acolytes... celle d'un loup, celle d'un aigle.

« Qu'est-ce que c'est qu'ce bordel... »

La lumière revient, m'arrache un fort plissement des paupières et un grognement mal à l'aise alors que j'essaye de récupérer le fil des événements.

« ... Moisissons pas ici », fais-je en me dirigeant déjà vers la porte.

Résumé :
- Duncan accepte le café proposé par Rafaël, Jeremiah propose de mettre au point une ligne de conduite particulière à la situation, mais la coupure d'électricité les coupe immédiatement dans cet élan.
- S'ensuit le moment où la lumière déconne à fond, éblouissant les trois hommes pendant que leurs ombres prennent la forme de leurs avatars bestiaux, avant un retour à la normale.
- Duncan décide de quitter la pièce, direction LES COULOIRS.
- Mon message fait que 510 mots et je vous zute.

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