Une amnésie en bonne et due forme, check. Une vague de crimes non résolue, check. Une tempête bien partie pour ravager la Louisianne, check. Une partie de la population parquée dans un lycée, check également. Non sérieux, on commençait bien l'hiver. D'ailleurs, en parlant d'hiver, on se les caillait dans cet endroit, et même les couvertures qu'ils avaient distribuées à l'entrée n'étaient pas suffisantes. Eh oui...Même s'il ne s'en rappelait pas, Julian Lannister avait toujours été frileux, et voilà où on en était: il se les gelait. Une seule solution: enfiler son épais blouson pour ne plus avoir froid.

Là, le médium se trouvait avec Kiara, à attendre Lyle. Kiara. Lyle. Son frère et sa sœur. Ça faisait bizarre de penser à eux en ces termes, mais après les longues discutions, quelques cris et quelques larmes, après avoir épluché les albums de famille, après avoir ressenti la magie dans la maison familiale...Il n'y avait plus le moindre doute. Il était un Lannister, doué de télékinésie et de vol -dont il ne pouvait pas se servir en public, Kiara et Lyle le lui avaient bien fait comprendre-, tête de famille il n'y a pas si longtemps, maintenant boulet....et bien d'autres chose encore, mais surtout chasseur. Un détail important, mais qui attendrait la fin de la tempête pour que l'on s'y penche dessus.

Levant les yeux, il balaya du regard la cafeteria du lycée, s'attardant sur les hommes et femmes en uniforme autour d'eux. On les avait laissé entrer seulement pour voir leur frère, le reste des civils n'ayant pas vraiment le droit de poser les pieds dans le QG improvisé de la BRIS. Le gobelet de café chaud qu'on leur avait donné lui chauffait les mains.. Rapidement, il en but une gorgée et s'y brûla la gorge. Réprimant un grognement, il ferma brièvement les yeux. A ses côtés, il sentait la présence de Kiara, assise très près de lui, et son genou qui frottait contre le sien. Un contact rassurant.

Doucement, il se tourna vers elle et la regarda.

- Ca va?

Rien à dire, amnésique ou pas, Julian gardait ses vieux réflexes de frère protecteur, surtout dans des circonstances aussi exceptionnelles.

- Tu connais des gens ici?

La plupart était des collègues à Lyle. Elle devait savoir quelque chose que lui même avait oublié.

Qu'est-ce que j'aime quand les éléments se déchainent, car la population est apeurée, craintive, et je passe les autres adjectifs qualifiant la peur. Je me réjouie d'avance de passer ces vingt-quatre heures en compagnie de la populace de la ville qui n'a pas eu le temps de quitter les lieux. Il est vrai que j'aurai pu rester dehors, mais l'autre voulait que je m'enferme dans les murs du lycée. Que voulez-vous c'est lui le patron ? Et puis, il lui arrive d'avoir des idées de génie par moment. Enfin bref, j'arrivais dans le gymnase de l'école de Shreveport, tout avait été préparé pour accueillir un maximum de monde dans les locaux. Se dressait devant moi, des dizaines et des dizaines de lits de fortune. Je grimaçais en voyant ce campement des plus précaire, car il n'était pas de mon standing. Heureusement que les visages innocents des habitants de la cité étaient là pour me remonter le moral, et me faire oublier les conditions désastreuses dans lesquelles, je me trouvais en ce moment. On me donna une couverture tout en m'indiquant mon lit, je ne prêtais quasiment aucune attention aux dires de la personne, je crois que ce dernier parlait des règles de communauté qui étaient établies lors de ce petit séjour dans le monde merveilleux qu'est l'école. D'un pas fier, je me dirigeais vers ma couche, déposant ce que l'on venait de me donner plus tôt. Je me laissais tomber sur le maigre matelas, un léger couinement retentit à ce moment précis. « Pitoyable ! » Lâchais-je, car j'étais vraiment dépité. Mon Dieu, faite que je m'amuse ici, je n'ai pas envie de rentrer à la maison en me disant que je n'ai récolté qu'un mal de dos. Comme les choses sérieuses n'avaient pas encore commencé, je pouvais bien me détendre une petite heure. Je sortis de la poche intérieure de ma veste, un petit livre rouge. La couverture de l'ouvrage était assez abimée ainsi que son dos montrant un usage fréquent. Effectivement, j'ouvre « cette petite relique » tous les jours que Dieu fait. Que contiennent donc ces pages ? Elles contiennent ce que l'homme a fait de plus beau, le Tragique. Je vais donc me faire un plaisir de lire les premières scènes de l'acte premier de cette œuvre pendant que les gens s'installeront dans leur nouvelle demeure.

Too late, too bad. Tout avait commencé il y a déjà quelques heures. A peine arrivée, elle avait déjà commencé à observer les visages, un par un, sans aucune gêne. Elle n’était pas restée pour se mettre à l’abri, non, elle aurait très bien pu fuir, n’importe où, peu importe. Elle était en ces lieux dans un seul objectif : repérer qui est quoi. Qui est loup, qui est vampire, qui est humain ou qui ne l’est pas, ou plus. Il est toujours plus facile d’avoir un œil sur ceux qu’on connait n’est-ce pas ? Et sans même écouter le moindre mot que le pseudo guide pouvait émettre, elle avançait, suivant le groupe sans se soucier des gens qui le compose. Chaque groupe sont bien distinct, elle avait de la chance, les têtes seront plus facile à mémoriser. L’air se trouvait être pesant de par la présence des vampires et loup-garou dans la même pièce mais la température n’était guère haute, le typhon et l’hiver englobant la ville dans une froideur extrême. Les frissons traversant son échine présageaient une mauvaise nuit, en souhaitant que le nombre conséquent de personnes dans cette pièce la réchauffe plus vite. Ici et là des enfants louvés dans les bras de leurs mères, des adolescents attendant impatiemment le typhon pour un peu de sensation, tandis que d’autres priaient le seigneur de les aider dans leur détresse et leur miséricorde. Et au milieu de tout ça, Avalon, seule. Triste destin ? Pas à ses yeux. Son père avait éteint en elle tout type de sentiment si ce n’est la haine. Elle n’était donc pas encline à ressentir cette solitude amère qui l’entoure.

Attrapant la couverture qu’on lui tendait, un sourire avait orné ses lèvres un court instant, laissant passé un faible « merci » à leurs seuils. Rapidement elle s’était détachée du groupe, trouvant sa couche assez facilement sur lequel elle prenait place. Des personnes inconnues l’entouraient, un homme avec un livre rouge d’un côté et une gamine de l’autre, alors que son esprit se remplissait d’ennui, observant le trou béant et sombre du tunnel souterrain pour rejoindre le lycée même. Un claquement de dents la tirait de ses pensées. L’enfant d’environ treize ou quatorze ans qui se trouvait à côté d’elle, logée sous sa couverture, tremblait de froid ou peut-être de peur qui sait. Aucun adulte à ses côtés, orpheline oubliée ? Peut-être bien. Avalon lui tendait donc sa couverture, la jeune fille la remerciant d’un sourire, se couvrant en un éclair avec. Affective ? Pas tellement, elle se contentait simplement d’être calme, mais rester ici l’étouffait plus qu’autre chose. C’est pourquoi elle s’était levée, se dirigeant vers la seule sortie du gymnase qui menait au lycée. Le couloir sombre n’avait rien d’effrayant pour elle, c’est pour cette raison qu’elle s’y engouffrait sans problème. Longeant les murs elle se méfiait de ce passage non surveillé, encore plus du bruit qu’on pouvait entendre au-dessus. Lever la tête ? Mauvaise idée, mieux valait qu’elle continue son chemin, et vite.

Je n'ai rien comprit. On m'a embarqué de force, poussée à suivre un attroupement de vampires, dont aucun d'entre eux ne me disaient quelque chose... Heureusement peut être, je ne sais pas. La faim au ventre, tiraillée, je dus les suivre sans apposer de résistance, je me souviens du maître de la ville et de sa cruauté envers les vampires sans une once de retenue, je suivis donc le troupeau, entrant dans un cercueil calmement. Tous les bruits venant du dehors n'étaient pas là mon me rassurer, on fermait des portes, on déposait des choses à mes côtés. Finalement on me laissa sortir de ma boite, allongée là, sur le dos, je regardais le plafond sombre. Où étais-je encore? Je me remémorais mon réveil d'entre les morts, allongée dans cette immense flaque de sang, je regardais les parois de mon cercueil, tissu blanc satiné et molletonné, vierge de toutes éclaboussures de sang. Ouf, je n'avais pas opéré de carnages. Je me redressais en position assise, face à une grande salle, pleine de cercueils en tous genres... Oh non... Qu'est ce que je fiche ici? Ma gorge se serra, il n'y a rien à becter sur un vampire, et j'ai tellement envie d'une jugulaire saillante et palpitante. Mon regard finit par se poser sur la nuque de ce qui me sembla être un humain. Chouette un encas... Sans prendre aucune précaution, je sortis à découvert me dirigeant vers cet homme, dos à moi, plus pratique pour une attaque. Mes crocs sortirent, mon regard s'assombrit et j'étais focalisée sur les battements de son coeur.

Indication: L'homme c'est Lyle...xD

L'information était tombée, nous l'avions nous apprise par Lyle, plus au courant des évènements, un agent de la BRIS sait toujours tout avant tous le monde. Nous étions au manoir, quand il a débarqué, moi j'essayais de combler les blancs de mon ainé qui par je ne sais quelle connerie, avait perdu la mémoire. Un bel amnésique, pire qu'un légume qu'on nous avait ramené, et aucune idée précise de comment remédier à tout ça. Bref, Lyle nous a pressé, rassembler des affaires, le stric minimum...Blabla, remarque j'ai rien pris du tout sauf ma veste, une arme, de l'eau bénite, le strict nécessaire caché sur moi. Précipitation, mais pas inconscience. Direction le gymnase du lycée. Abri de fortune, piètre endroit, nous allions être confinés dedans attendant que le déluge nous tombe dessus avec force. Une impression flagrante d'impuissance. Il y avait un monde fou là-dedans et pas que du beau monde en plus. On nous avait fait les sempiternelles blablas de sécurités, montrés les couchettes etc,... Puis Lyle nous avait dit qu'il avait à faire. Une demie-heure après notre arrivée, toujours suivie par Julian, je n'y tenais plus. Je voulais retrouver Lyle, savoir ce qui se tramait, combien de temps on allait être coincé ici. Alors on avait quitté la salle principale, pour rejoindre le QG qui avait été installé dans le réfectoire. Le QG de la BRIS, logiquement nous n'aurions pas du nous y trouver, seules les agents étaient autorisés à y pénétrer. Mais j'avais aperçu Vesper et c'est elle qui nous avait autorisé à attendre Lyle ici.

Je me retrouvais assise avec la moitié d'un frangin en état de marche. Bon, je crois qu'il avait plus ou moins encadré qui j'étais à présent, même si tout ça était vraiment encore très confus et je ne savais pas du tout comment gérer tout ça. Son genou touchait le mien et bien qu'il ne fut pas en pleine possession de tout son savoir de chasseur, cela me donnait un sentiment de réconfort. Au moins, il était là et pas quelque part dehors, errant, comme peu de temps auparavant. Ouais, ça peut aller et toi? Oui et lui, parce que j'étais toujours inquiète de son état. J'embrassais la salle d'un regard, j'avais remarqué les regards de miss Blacklaw, je ne la connaissais pas depuis fort longtemps, mais c'était une collègue de Lyle et d'après le peu qu'elle m'en avait dis, elle devait connaitre Julian aussi. Sauf que celui-ci ne devait surement pas avoir la moindre idée de qui elle était. Je désignais alors d'un signe de tête et d'un regard, la jeune femme. Oui, elle là-bas. C'est Vesper, une collègue de Lyle. Enfin, je la connais pas très bien, j'ai juste pris un verre avec elle un soir alors que j'attendais Lyle pour te retrouver. Lui confiais-je alors en murmurant presque. Je pris une gorgée de café que l'autre membre de la BRIS nous avait déposé quelques minutes plus tôt, ah oui pour ça j'allais en avoir besoin de café, j'avais bien du mal à tenir en place bien tranquillement.

Spoiler:

Une tempête... Ca n'arrivait pas à Chicago, mais depuis que j'habite en Louisiane, c'est arrivé quelques fois. Je me demande si mon meilleur ami - qui n'est pas à Shreveport - est resté en Louisiane ou si il s'est sauvé ailleurs, très certainement avec une jolie fille, si c'est le cas.
En attendant, j'ai mes propres responsabilités ici maintenant. Entre le Moonrise Kingdom et la Meute, j'ai pas mal de domiciles à aller visiter pour vérifier que ceux qui avaient prévu de partir au lycée l'on bien fait et que les autres... ont fait ce qu'ils devaient faire suivant ce qu'ils avaient choisi de faire.
En vérifiant le départ d'un loup, pourtant, j'ai senti une odeur connue dans un des appartements voisins. L'odeur d'une louve qui était venue se présenter à moi il y a peu. Elle ne faisait pas partie de la Meute, pas encore, à cause de son indécision... Je m'approchais de l'appartement d'où venait l'odeur et découvrit les clés sur la porte. Je secouais la tête, c'était bien le mauvais moment pour s'enfermer chez soi. Je tournais la poignée de la porte après avoir déverrouillé et entrais, je ne pouvais pas la laisser dans son appartement sans avoir vérifié qu'elle n'avait pas envie d'aller se mettre à l'abris. Elle n'avait jamais rien fait contre la Litanie à ce que je sache, et j'avais toujours l'espoir de la voir venir gonfler les rangs de la Meute, ma Meute, qui étaient bien trop aérés à mon goût.
Elle sembla surprise de me voir mais je lui expliquais la raison de ma présence et lui proposais de m'accompagner jusqu'au gymnase, j'avais fini de vérifier les différents logements.

Arrivés au lycée, je la laissais se mêler aux nouveaux arrivants pour qu'elle se choisisse un endroit où passer les heures qui allaient suivre.
De mon côté, je repérais Duncan plus loin ainsi que quelques autres loups, de la Meute ou non et mémorisais leurs odeurs, au cas où, pour plus tard.
Je savais que je me devais d'être là, de part mon rôle dans le Moonrise Kingdom et dans la Meute, mais le fait que toutes les races soient réunies me rendait nerveux. Personne, chez les humains, à part ma petite voisine ne sait que je suis un lycan, et encore moins l'Ulfric de la Meute... Ce soir, ça pourrait changer si facilement... Parfois il vaut mieux vivre caché pour vivre tranquille. Enfin, pour l'instant tout le monde a assez à se soucier. Je repérais également l'odeur de Rosario mais elle n'était déjà plus dans le gymnase.

Rapidement, je me dirigeais vers les couloirs, tout autant pour gagner un peu d'intimité que pour me faire une carte mentale de l'emplacement actuel des différentes personnes, et leurs odeurs.
Je repérais de nouveau l'odeur de Duncan et entrais dans une salle de classe où sa piste se poursuivait. Je pense qu'il serait bien de discuter un peu de la marche à suivre pour les heures à venir et la gestion des métamorphes et lycans... avec le monde et les antagonismes, il est sûr qu'il va se passer des choses...

Pas besoin d'avoir la vue, quand mon ouïe se déchaîne, altérant mon esprit déjà embrumé, je peux déjà sentir la chaleur de sa peau sous ma langue, et les frémissements de ses veines palpitantes sous sa chair blanche... Mon dieu, que j'ai soif de lui, de lui? Oui, comme de tout autre en fait, son sang m'appelle, lui ne le sait pas, moi oui par contre. C'est sensuel, à la limite du charnel, j’entrouvre les lèvres, ma langue passe lentement sur mes canines sorties, j'ai tellement soif de lui en cet instant. Cette mélodie m'hypnotise, et je ne vois pas tout de suite l'autre tâche arriver devant moi, l'air de rien. Je m'arrête net, à un pas du nouvel arrivant, et à deux pas de mon repas. Un grognement guttural sort de ma bouche, menaçant, que je ne réussis pas du tout à freiner ni rien, c'est purement naturel... Je porte la main à ma bouche, la couvre et le regarde avec de grands yeux ouverts de surprise et de honte mêlée. "C'est... parti tout seul." Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux. Ce n'est pas un nouveau né, bien loin de là même, son aura est presque palpable. Il me rappelle la présence de ces deux créatures appartenant à mon passé, celles qui hantent mes nuits agitées, puissantes et célestes dont les noms m'échappent. Je soupire, les crocs toujours de sortie et je m'approche de lui, pour aller lui chuchoter quelques mots à l'oreille. "J'ai... Soif... et les battements incessant de son coeur résonne dans ma tête... Faites que ça cesse...Ou je ne serais plus maitre de moi pendant quelques heures..." Une confession? Besoin d'aide peut être? Je ne sais pas ce qui me poussa à lui avouer cela. Partagée entre l'envie de le faire dégager de mon chemin pour me jeter sur l'homme et le devoir... oui, c'est ça, le devoir de rester à peu près discrète, compte tenu du nombre de cercueil dans l'espace.

Quel ennui... Même un typhon ne semblait pas assez impressionnant pour me donner ne serait-ce qu'un peu d'adrénaline. Les gens débarquaient en masse dans le gymnase dans un brouhaha incessant avec des « Tu penses que le gymnase va tenir ? », « Tu as bien fermé la porte de la maison ? Et le gaz ? » Pitié, achevez moi ! Il était temps d'inspecter les lieux en priant pour qu'un putain de suceur de sang se fasse un casse dalle dans les couloirs. C'est donc armé de mon sac magique à la Dora l'exploratrice, que je me mis à déambuler ici et là dans les couloirs sombres. La température était déjà plus supportable que dans le gymnase et le silence qui y régnait était tout simplement jouissif. Peut être pourrais-je m'exiler dans le coin pour ne pas avoir à supporter les autres et capter un problème plus facilement. D'ailleurs, y avait-il d'autres chasseurs dans le coin ? Il me semblait avoir aperçu Julian et même peut être Lyle sans pour autant en être certaine. Bof, quelle importance de toute façon ? C'était pas comme si j'avais besoin d'eux ! Je suis une grande fille maintenant et j'avais avec moi Rufus !

Alors que je regardais par une des fenêtres le temps de merde qui nous dégringolait sur la gueule, je cru percevoir quelque chose. Un bruit ? Un mouvement ? Une présence ? Aucune idée, mais je savais que je n'étais plus seule. Civil ? Monstre ? Non ami ou ennemi ? Je sortis discrètement Rufus de son étui pour me tenir prête au cas où le casse dalle serait moi. Pour présenter Rufus, je dirais qu'il s'agit seulement d'un couteau d'une bonne quarantaine de centimètres en argent. De quoi faire pâlir n'importe quelle espèce avant de la planter dans les règles de l'art. Je mettais un point d'honneur à respecter les traditions sauf quand elles ne m'arrangeaient pas.

- « Vous savez que les jeunes femmes n'aiment pas être espionnées ? Elles pourraient prendre cette manière de faire pour de l'impolitesse. »

Toujours devant la fenêtre, je cessais de regarder le déluge qui se présentait sous mes yeux pour river toute mon attention sur ce qui se passait derrière moi. Un léger courant d'air froid se fit sentir au point de me faire dresser les cheveux au niveau de ma nuque. Les ennuis commençaient-ils déjà ?

Après l’annonce de la tempête, le jeune homme était rentré chez lui, pour prendre le strict minimum, c’est à dire de quoi se changer. Il avait fait vite, il ne voulait pas resté trop longtemps dehors. Le vent commençait déjà à souffler fort, le froid était mordant, il ne voulait pas resté longtemps dans les rues qui été quasiment vide maintenant. La ville était devenus une ville fantôme. Arrivée, depuis peu Elijah au lycée n'était pas du tout rassuré, le lycée ne lui rappelait pas que des bons souvenirs, mais surtout la tempête se rapprochait de plus en plus, et c’était ce qui l’inquiète plus. Son regard inquiet se posa sur les visages des personnes présentes dans le lycée. Elles semblaient si sereines, si calme le jeune homme se demanda comment ils pouvaient être si calme alors que dans quelque temps une tempête allait s’abattre au-dessus de leur tête. Lui, il était terrifié, il avait la phobie des tempêtes, des orages et depuis l’annonce de cette tempête le jeune homme était paniqué. Alors que les agents de la BRIS dirigeaient les personnes vers le gymnase qui avait été transformé en dortoir géant, le jeune homme se tient en retrait il voulait savoir où avait été amener les vampires parce qu’il voulait rejoindre Lucian. Eli savait qu’il serait rassuré auprès de son vampire, il savait qu’il serait en sécurité. Il avait besoin d’être prés de son vampire, alors qu’il marchait dans les couloirs, il entendit des vagues bruits de conversation deux hommes discutaient des vampires qui apparemment avait été mené à la chaufferie. Il sourit et partis à la recherche d’un escalier pour le mener au sous-sol, vers son vampire. Il espérait que Lucian était déjà arrivé, il ne voulait pas se retrouver devant une horde de vampires seuls. Ses yeux un homme qui remontait les escaliers, le brun esquissa un sourire, il devait mener au sous-sol. Il s’enfonça dans la noirceur cherchant à tâtons l’interrupteur, il descendit quelque marche avant de trouver l’interrupteur. Il appuya dessus et la lumière éclaira les escaliers qui s’enfonçaient dans le sol. Il prit son courage à deux mains et descendit une à une les marches. Une fois arriver en bas de l’escalier deux choix s’offrait à lui, deux couloirs : à droite ou tout droit. Le jeune homme ferma un instant les yeux, essayant de sentir son vampire, mais il avait du mal à se concentré, son cœur battait trop vite, il avait trop peur… Après quelque minute de silence, un craquement le fit sursauté, son cœur s’accéléra, son regard se posa sur les alentours rien. Il soupira, il devait, se calmer se n’était que les canalisations. Il secoua doucement la tête et reprit son chemin dans le couloir à droite. Il s’enfonça dans les couloirs sombre et peu rassurant du sous-sol du lycée. Il marcha quelque minute il avait encore du mal à sentir la présence et sentiment de son vampire, le lien été encore très récent, lorsque la lumière s’éteignit, il soupira et se remit a chercher à tâtons la lumière. Il déposa sa main sur l’interrupteur, lorsqu’il alluma la lumière. Il se trouva face à face avec un homme qu’il ne connaissait pas.

-Euh… Est-ce que vous savez où est la chaufferie