Nous sommes le 24 décembre et il est 20 heures. Vous approchez du Sheldon Concert Hall et vous êtes impressionné par la file qui s’étend à l’entrée. La sécurité fouille tout le monde et il y a des portiques chargés de détecter les métaux cachés. Vous ne pouvez pas entrer avec une arme. Dommage, vous auriez bien voulu. Mais vous comprenez cette mesure de précaution, trop de mauvaises intentions dans l’air. Le marquis est excentrique, pas fou furieux. Puis la plupart d’entre vous n’ont pas besoin d’armes, de toute façon.
Certains ont reçu une invitation dans leur boîte à lettre. Ils sont les amis du shérif, des gens qu’il apprécie, qu’il a côtoyé. Certains ont dû être surpris de cette attention, mais le beau carton en papier glacé vous permet de passer directement dans la file VIP, alors ils ne vont pas s’en plaindre. Eviter une file d’une heure dans ce froid, malgré le fait qu’on distribue du vin chaud gratuitement dans la file, vous ne cracherez pas dessus !
Une fois à l’intérieur, vous êtes soufflé. Vous êtes déjà venu dans cette salle, pour écouter un concert ou voir un spectacle, mais cela n’a plus rien à voir. Tout a été décoré grâce à la magie, dans une ambiance glacée. Des petits flocons de neige tombent du plafond, sans jamais toucher les invités. Il y a des sculptures de glaces, un sapin gigantesque et à son pied, des cadeaux. Vous vous approchez un peu. Il est entouré par des gardes de la sécurité et vous remarquez que certains paquets sont nominatifs. Vous vous demandez s’il y en a un à votre nom, là-dedans. Ça vous fait probablement sourire.
Des serveurs et serveuses passent entre vous. Ils portent des plateaux d’argent et des boissons. Il y a du champagne, du vin, du sang. Ils sont déguisés en pères et mères Noël, ils attirent le regard, forcément. Ils sont parés de manière sexy, on reconnaît certaines habitudes.
Le sol est couvert d’un tapis rouge. Dans les loges privées, des gens influents vous regardent de haut et rient. Sur la scène ? Des spectacles sont prévus et vont bientôt commencer. Sur le mur du fond, un buffet gigantesque est proposé, servi par de petits lutins. Ils sont vêtus de verts, ils portent de fausses oreilles pointues et sont enjoués au possible. Vous avez l’impression d’être dans un rêve ou dans un dessin animé. Tout vous semble irréel, la magie vibre et fait des merveilles.
Vous avez bien fait de venir, vous allez passer une bonne soirée, vous le sentez. La guerre, les tensions, les conflits ? Un mauvais souvenir. Et c’est voulu.
Soudain, les lumières s'éteignent et un projecteur se braque sur la scène. Un vampire y apparaît, déguisé en Père Noël. Il a un pantalon rouge à bord brodé de fourrure blanche, de grosses bottes mais pas de veste, juste une barbe blanche et un bonnet qui scintille. Il vous sourit, il vous salue. « Mes chers amis, merci à tous d'être venu. Je vous vois nombreux et cela me réchauffe le cœur. J'espère que jusqu'ici la soirée vous plait...Croyez moi, vous n'avez encore rien vu ! En guise d'ouverture et d'accompagnement pour la soirée, accueillons l'orchestre du conservatoire de la Nouvelle-Orléans! » Des humains, tous des humains, des noirs, des blancs, qui jouaient des musiques traditionnelles jazz aux accents de fête. Le vampire se retira de la scène en applaudissant, le public suivit son exemple et la musique commença à raisonner dans la salle.
PRÉCISIONS : Pas besoin d'inscription pour cet event, nous vous laissons libres d'intervenir ou de partir à votre guise ! Néanmoins, soyez assez aimable pour respecter les règles habituelles : -Votre poste ne doit pas dépasser les 500 mots et doit contenir un résumer à la fin en spoiler ! - Comme ces réponses sont courtes, vous êtes priés de lire celle de vos voisins du dessus et d'en tenir compte, afin de ne pas partir dans tous les sens. N'hésitez pas à vous regrouper ou à lier connaissance ! - Cet évènement compte IRP. - Le MJ a prévu plusieurs surprises et interviendra sans s'annoncer, tenez en compte. De même, Tomas sera souvent PNJisé à travers lui en tant que maître de cérémonie, n'en soyez pas surpris. Cela évitera que ses propres postes excèdent les 500 mots.
Je tiens également à préciser que cet évènement est véritablement ouvert à tous, qu'il n'y aura aucun attentat des Humains d'Abord ni aucun piège quelconque. C'est véritablement une fête, qui a pour but de prouver à tous que les CESS sont pacifiques, surtout entre elles. Ici on va s'amuser, on va délirer et on ne va tuer personne. Je sais c'est un choc :coucou:C'est un bon vieil évènement sauvage à la drag, comme certains en ont jadis connu à la même période. So...HAVE FUN :25:
OH, ET PAS DE CODAGE DE VOS MESSAGES S'IL VOUS PLAIT. Vous pouvez ajouter de la musique, une image mais évitez de coder vos messages, merci. Note: les messages codés verront leur code enlevé.
Bande de loosers qui avaient fait la queue pour rentrer dans ce bar de gonzesses. Fallait être prout prout quand même. Ouais, ok, eux ils étaient venus, mais pourquoi s'embarasser à attendre quand on pouvait traverser les murs, hein.
Eux ils étaient venus par derrière.
Et fallait pas se mentir ni tortiller du cul pendant trois plombes, si Benjamin s'était ramené à cette soirée, c'était parce que petit un, y'avait de l'alcool, petit deux, Magnus était là [et Fiona si elle participe], et petit trois...eh bah, y'avait de l'alcool. Le barman avait un peu fait la gueule en les voyant débarquer, sans doute à cause de leur dégaine, mais à voir celle du vampiros déguisé en clown qui parlait un peu trop bien pour qu'on comprenne véritablement ce qu'il disait, le tatoueur se disait à juste titre qu'il n'était pas si mal loti que ça.
Avec Magnus, ils avaient déjà piqué un cadeau chacun au pied d'un sapin, aux noms de totals inconnus. Puis rallié le bar, et même si leur duo n'était plus celui qu'il avait été, les deux avaient décidé de mettre momentanèment leurs soucis de côté. Et ils pensaient, naivement ou non, qu'une soirée pouvait peut-être effacer momentanèment les distances. Pour l'instant, ça semblait être le cas.
Autour d'eux, les gens étaient pour la plupart sapés comme des pingouins, et avec des godasses hors de prix qui ne tachaient pas le sol...au contraire de ses pompes à lui.
En résumé, la soirée commençait bien, la musique était cool, et l'espèce de coktail avec un parasol que tenait le finlandais quand il se retourna vers lui fit bien rire le tatoueur.
- Tämä on...shit.... [C'est de la merde]
Accent à coucher dehors. Phrase même pas complète. Mais pour trois mots de finnois que le tatoueur savait, on allait pas se plaindre.
Résume: yeaaaaaah, come on la sauvageriiiiiiiiiie. Bah rien à résumer, si ce n'est que Ben arrive avec Magnus (et Fiona si Minou participe). Et pis qu'ils sont rentrés en phasant par le mur sans faire la queue, qu'ils ont volé des cadeaux sous le sapin, qu'ils picolent déjà, qu'ils sont mal habillés, et qu'ils ont tout cradé avec leurs pompes.
TROLL²
SIGNALEMENT : un illusionniste emmerdeur sympathique devenu parano et insomniaque. HABILITIES : Illusionniste OFFICE : Indic, dessinateur. SERENADE : stupeflip ▬ stupeflip vite
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Metalotroll MISSIVES : 1329 ACTE DE PROPRIETE : Black Diamonds
C'était un peu bizarre voire carrément étrange et pourtant, c'était totalement véridique ; après tout ce temps, je me retrouvais quand même affalé sur le canapé de Ben comme si rien ne s'était jamais passé - à l'exception que mon corps peinait toujours à faire disparaître le régime draconien que j'avais suivi pendant trois ans. Quand le tatoueur m'avait proposé d'aller à une soirée de Noël, je l'avais maté de travers un instant avant de hausser les épaules. Ce n'était assurément pas une bonne idée. Tant pour les invités que pour nous ; ce serait profondément galère. L'idée de me retrouver entourés de toute la ville, avec la possibilité même de retomber sur les gars m'ayant enfermé m'avait bien sûr effleurée l'esprit mais je l'avais chassée en soupirant. Vivre comme ça, ce n'était pas possible. Alors autant suivre Ben. Il ne savait en général pas ce qu'il faisait mais sa capacité à improviser liée à la mienne pouvaient mener à certains miracles - ou désastres, c'était selon.
Bien sûr, il était absolument hors de question que l'on fasse comme tout le monde ; se geler les fesses à poireauter dans une file, c'était pas pour nous. Le don de Ben avait quand même de sacrés avantages et je lui en fis la remarque en m'avançant spontanément vers le bar. Le gars qui le tenait nous avait reluqué de bas en haut, jurant très certainement dans son fond intérieur, mirant ces tâches s'avancer vers son poste de garde. Attrapant le premier verre qui s'était exposé à ma vue, je fronçai les sourcils, faussement contrarié, à la réplique de mon pire acolyte. Mais c'était dur et compliqué de jouer la comédie en pareil moment, parce qu'on s'était finalement retrouvés et que je sentais une certaine euphorie victorieuse s'emparer de mon être parce que, malgré tout, j'avais survécu. Bordel, au diable tout cela. Eclantant d'un rire sincère, j'adressai une tape amicale à Ben, buvant une gorgée du cocktail portant très certainement un nom trop sophistiqué à mon goût avant de répliquer. « T'aurais pu t'entraîner quand même, c'est pire que ce que je croyais. » Et puis, je me souvins du fait qu'on avait déjà piqué un truc dans la soirée, à peine rentrés. Secouant la petite boîte - on avait tout de même omis d'avoir les yeux plus gros que le ventre -, je la glissai dans la main dans mon interlocuteur, accompagnée de ces mots. « Tiens, c'est pour le loyer. » Pas sûr que ça fasse l'affaire mais j'étais loin d'être sérieux - à vrai dire, je m'efforçais de fuir cet état d'âme le plus possible, tentant de recouvrir l'esprit qu'un jour j'avais formé avec Ben, celui que, je l'avouais, je regrettais assez pour désirer le retrouver.
Spoiler:
Magnus suit Ben, logique. Comme lui, il n'est pas vraiment habillé en conséquence, a chopé un cadeau sous le sapin qu'il finit par refiler à Ben, boit de l'alcool et tente d'oublier qu'il pourrait se taper une crise d'angoisse là en blaguant avec le troll.
Franz aimait les entrées fracassantes, cependant jeter un peu d’eau sur le feu était un luxe dont Franz ne pouvait se priver. Cependant, le costume tout droit tiré des Bunker laboratoires n’étaient pas vraiment au gout de noël, cette fête aujourd’hui dénaturée par l’argent et le capitalisme. Pour cela, Franz se saisis d’un des costumes qu’il avait récupéré dans sa fuite, entreprit de prendre une apparence plus classique, plus convenable. C’est après une longue séance de restructuration faciale (et du reste), que Franz fut prêt à sortir. S’étant inspiré d’un jeune officier qu’il avait maltraité jadis dans son Bunker, il était aujourd’hui un magnifique exemple de la race Aryenne que le Führer voulait tant voir s’imposer. Faisant la queue parmi les convives, son regard se fit haineux quand il tomba sur les quelques VIP : **Allons Franz, inutile de jalouser ces quelques badauds, à chacun son heure gloire, la nôtre est passée et en devenir, bientôt le 4ème Reich verra le jour !** « Façon de parler oui... Il n’empêche, c’est insultant » Quand il fut enfin entré, il grimaça quelque peu, le décor se voulait enchanteur, cependant, s’il y avait bien une chose que Franz ne supportait pas, c’était le scientifiquement improuvable ou incompréhensible, la magie qui habillait cette salle était à ses yeux, plus une abomination qu’une marque de luxe ou de bon gout. S’il saluait le discourt de son hôte, il déplorait le ridicule costume qu’il portait, le père noël... Il lorgna sur les cadeaux entassés d’un air dubitatif, la période où on leur apportait de jeunes et frêles vierges toute de soie vêtues était révolue, il fallait bien s’y faire. Aussi, il décida de se mêler à l’euphorie générale, buvant, profitant de cette ambiance chaleureuse, ce mensonge si bien conçu. Mensonge qu’il retrouvait dans ces verres de sang, cette chose qui se voulait sang, un vague substitut qui était aussi appétissant de des rations militaire que l’on donnerait à un riche businessman. S’il n’était point transporté par la musique qu’il trouvait à la fois bruyante et artificielle, il ne manqua pas de démontrer ses talents de danseurs qu’il avait hérités de ces grands bals qui étaient donnés dans de somptueuses salles décorées de feuille d’or et de riches tapisseries. L’uniforme, le style et l’odeur ne pouvait tromper, il s’agissait de Franz Oberhauser, mais quiconque avait déjà eu affaire avec lui ne saurait l’affirmer au premier coup d’œil.
Spoiler:
Franzy Sexy tout neuf ! Toujours son style de Nazi, la trogne en plus. Pour une fois, ils ne sont pas agressifs, ne tentent pas de tuer ou de vampiriser tout ce qui lui tombait sous la main. Après tout, c’est noël !
Zakouille la Fripouille
SIGNALEMENT : Une goutte d'eau dans l'océan. HABILITIES : Main de la destruction niveau 4 OFFICE : Banquier ou escroc selon le point de vue
Un carton finement doré glissé dans la boîte aux lettres de la galerie. En jetant un regard alentours, il peut remarquer que tous les commerçants de la rue ont reçu la même. Douce attention. Il sourit en se demandant d'avance quel genre de party de Noël cela va être. Il est habitué aux soirées mondaines même si ce n'est pas ce qu'il préfère. Il y a toujours une forte dose d'émotions maintenues, un petit quelque chose qui le fait frissonner en espérant bien que ça déborde.
En arrivant au Sheldon Concert Hall il fut surpris par la file d'attente. Certains râlaient qu'ils attendaient depuis des heures, tandis que la file VIP avançait bon train vu le nombre moindre de personnes y circulant. Ainsi donc, la soirée était ouvert à tous ce qui présageait des moments insoupçonnés. Munis de son précieux sésame doré il suivit la file VIP avant de le donner à la réception. Un sourire mielleux avant de le laisser entrer. Un homme se saisit de sa veste en cuir, le laissant vêtu d'une chemise marine et d'un jean confortable mais non moins stylé. Yuma mettait toujours un point d'honneur à être élégant, bien que les chaînes qui se glissaient sous sa chemise amenait toujours un regard circonspect de la part de ceux qu'il pouvait croiser.
La musique était bonne, bien qu'assez basique comme jazz. C'était suffisant pour amener des danseurs sur la piste et pour lui donner de l'énergie. Ainsi, Yuma se mit à danser, changeant de partenaires à chaque changement de rythmique. Il croisa un homme habillé d'un uniforme qui semblait très bien maitrisé ses pas. Mais ce n'était pas l'unique excellent danseur ici. Curieuse danse sous une neige intérieure...
Spoiler:
Yuma est sur la piste de danse. Il n'a pas accordé d'importance aux cadeaux, la musique l'ayant directement accaparée
DEVIL INSIDE ME
SIGNALEMENT : la voleuse de corps, le monstre sur le seuil des ténèbres, le cauchemar au visage d'ange. HABILITIES : Télépathie à double sens ; absortion des cauchemars ; lecture d'âme ; création d'illusions ; magie noire. OFFICE : gère une petite troupe d'accrobate et des réunions occules au sous-sol de sa boutique SERENADE : Tiamat - Judas Christ
SOMBRES SACRILEGES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 945 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories; tumblr
Vêtue d'une élégante robe noire mettant en valeur une poitrine généreuse, maquillée de manière à masquer les cernes et toutes les vilaines traces que laisse la pratique de magie noire, juchée sur des talons haut qui menaçait à tout instant de la faire tomber, elle se sentait très serrée dans cette tenue, supportait déjà mal le maquillage et sentait bien que sa dernière enveloppe masculine lui avait enlevé l'habitude des talons si bien qu'il semblait évident qu'elle allait finit par tomber à un moment de la soirée. Néanmoins, elle était là ce soir, avec la ferme intention de faire ce qu'on appelle du social, non pas qu'elle souhaiter aider des orphelins, ils étaient juste bon à être sacrifier, mais plutôt qu'elle souhaitait mettre à profit cette invitation et la nécessité d'agrandir sa liste de client. C'était donc pour le boulot qu'elle avait accepté de venir. Ce genre de sauterie n'éveillant nul intérêt chez la jeteuse de sort qui aurait préféré aller fêter noël dans une bonne vieille messe noire à la gloire de satan, au moins la phase orgie l'aurait amusée. Oui elle doutait sérieusement que la soirée soit digne d'un quelconque intérêt, cependant elle était nouvelle en ville, et si elle espérait pouvoir rapidement gagner de grosses sommes il allait falloir y mettre un peu de sa personne et donc parader. En entrant, par la grande porte, merci le carton d'invitation que le marquis lui avait envoyé sans nul doute comme à tous ceux travaillant de près ou de loin avec la mafia italienne, elle jeta un regard plein de mépris sur l'assemblée. Il y avait déjà une petite foule agglutinée près du bar, et à en juger par le comportement de certains, il y en avait déjà ivres dans l'assistance. Elle ignorait où était Tomas ou Lucian les deux seuls personnes qu'elle connaissait parmi les organisateurs, en revanche la vision d'un homme en costume nazi dansant sur la piste de danse attirait son attention, et pas que la sienne à dire vrai. La longue veste en cuir, le costume vert, le tout signé Hugo Boss, il avait de l'allure si on acceptait une sacrée entorse au politiquement correct. La dame sourit. Amusée. Finalement c'était peut-être pas si ennuyeux comme soirée... Elle s'avança et saisit le bras de l'homme vêtu en costume nazi. Elle ignorait si c'était une blague ou si l'homme était véritablement un nazi. Il semblait trop jeune pour cela, mais elle était bien placée pour savoir qu'il fallait se méfier des apparences. — M'accorderez-vous cette danse?
Spoiler:
Sexy sushi (non plutôt sexy bitch) est apparue, elle remarque les trois biturés côté bar, et préfère s'avancer vers la piste de danse où Franz dans son costume éveil l'intérêt de la belle.
SMOKIN' SHOES
SIGNALEMENT : Le casseur de burnes gominé HABILITIES : Don de l'Esprit Distrait, expérimenté en guitare et basse OFFICE : Artiste et Gérant du Tavian's, homme de main à ses heures perdues SERENADE : They Say - Scars on Broadway
Je me tenais devant l'entrée du Sheldon Concert Hall, regardant vers le ciel. Ce bâtiment a toujours été un lieu où la bonne ambiance circulait ; mais aujourd'hui, l'ambiance était à son comble. Je sourirai devant la foule impatiente, car pour une fois je ne la méprisai pas. Je comptai même m'y mêler, car j'étais curieux d'enfin découvrir ce que Shreveport avait elle-même à m'offrir de meilleur. L'occasion était trop bonne : pouvoir faire connaissance ou juste repérer les CESS locaux, louper cela serait une erreur. Mais bien sûr, ce n'était pas l'unique raison : j'eus reçu les échos de l'apparition d'un orchestre jazz, du conservatoire de la Nouvelle-Orléans : rien que ça. Dès mon plus jeune âge, la musique jazz originaire de Louisiane me berçait, et me transportait. Je pouvais d'autant moins décliner l'invitation qui était adressé à tout habitant de cette ville. Les fêtes n'ont jamais été pour moi un moment jouissif, au contraire (en cas en spectateur) ; mais j'allais faire un effort. Les gens semblaient être gêné par le froid extérieur, à en juger par les grelottements de la foule, presque homogènes. Mon for intérieur jubilait devant eux, et devant ceux qui s'en plaignaient bêtement. Nous ne vous avions pas forcé ...
Je finis par me glisser, entre les foules et les regards, à l'intérieur du hall. Le décor visuel me paraissait magnifique, le travail accompli ici était sublime. Mais ce qui saisit davantage était le décor sonore. Cet orchestre tenait sa promesse, et jouait divinement bien de ce jazz, dont l'énergie allait plutôt bien avec l’ambiance de fête qui régnait ici-bas. A peine entré, je mis déjà à part, pour m'imprégner de cette musique indiciblement prenante ... Elle en appelait non seulement à la reconnaissance des gens de goût, mais aussi à mes souvenirs : cette musique avait cette force de rentrer directement dans mon psychisme. Il me rappelait mon tuteur, Dimitris, qui m'avait tout appris, autant en connaissances générales, qu'en musique. Sans lui, jamais je n'en serais à avoir une telle passion, une telle drogue, et je ne la pratiquerais donc pas ... Le paysage insulaire grec aussi me revint, car ce fut certainement ce que j'avais vu de plus beau. Mais ce souvenir était plus succin, car il était diamétralement opposé au décor actuel. J'écoutais ce jazz, je le comprenais, et il m'inspirait, de telle sorte que des mélodies, existantes ou embryonnaires, germaient dans mon esprit. Mais je me remémorai le sens du mot "fête", celui que je n'apprécie pas tellement, ou qui ne n'aime pas. Celui qui parle d'interactions entre les individus présents, sur le ton d'amusement et de découverte. Je sortis alors de l'ombre où j'étais terré, et j'avançai vers le centre, balayant du regard tout le bâtiment. Après tout, je ne savais que je pouvais potentiellement découvrir ...
Résumé !:
Trop peu sauvage je sais :grumpy:En bref, Ikarias se joint à la partie un peu en retrait, attentif, ne sachant pas ce qu'il peut découvrir ; et justement, c'est ça qui fait qu'il est ici !
_ Ah merde..., me murmurai-je à moi même lorsque je réalisai qu'il fallait que je revienne en arrière parce que j'avais oublié quelque chose dans ma voiture.
Hop, demi tour pour aller récupérer mon carton d'invitation sans lequel je ne rentrerais pas aussi facilement, du moins je pense et je regrettais presque déjà le choix de ces chaussures. C'est que je m'étais habillée classe pour l'occasion. Enfin j'avais surtout déniché dans mon placard une robe, courte et sans bretelles qui laissait entrevoir autant de peau métisse que de tissus noir agrémenté de quelques dorures, et une paire de talons hauts gris foncés. Que des trucs que je n'avais pas mis depuis un petit moment, comme si j'avais l'habitude après tout de trainer dans ce genre de soirée tous les soirs. J'entrai donc une nouvelle fois dans ma voiture pour récupérer le carton dans la boite à gant puis dernière petite vérif' dans le miroir du pare-soleil. Pour mes cheveux indomptables je n'avais pas pu faire grand chose mais j'aimais bien ça me laissait mon petit côté sauvage, j'avais plutôt misé sur le maquillage sobre mais efficace. Je sortis à nouveau de la voiture en la verrouillant et me dirigeai vers le Sheldon Concert Hall, carton d'invitation en main cette fois. D'ailleurs j'avais été étonnée le jour où je l'avais reçu, je ne m'attendais pas à ce que ce cher monsieur d'Ombremont m'invite à une soirée de ce genre, mais je ne rechignais pas à l'idée de passer le réveillon de Noël de cette manière. Comme quoi, ça avait du bon d'avoir été sauvée par ce vampire plus que décalé, en plus d'avoir encore la vie sauve bien sûr...
Une fois la file d'attente, VIP du coup, passée je fus littéralement sur le cul de voir comment la salle avait été transformée pour l'occasion. Vu le peu de personne que je connaissais dans cette salle, je ne savais pas encore comment cette soirée allait se présenter pour moi, mais au moins si je me fais chier je me ferais chier dans une salle superbement décorée. Et puis qui sait, peut être que je trouverais un beau mâle à me mettre sous la dent avec qui je pourrais faire connaissance et plus si affinité... Quoiqu'il en soit j'en étais encore loin et je décidai pour le moment de me diriger vers le bar. Je commandai un mojito qui arriva bien vite et regardais au loin 2 mecs aux cheveux plus que longs. Putain j'étais limite jalouse de leur chevelure aussi lisse comparée à la mienne...
Spoiler:
Tisha entre à son tour dans la salle, munie elle aussi de son carton d'invitation. Elle se dirige directement vers le bar histoire de boire un peu avant de commencer à s'amuser et aperçoit à quelques mètres les 2 trolls Ben et Magnus (en même temps quand on parle de trolls, ça ne peut être qu'eux )
Une belle soirée qui s'annonce et je me fais aussi belle que possible, enfilant une courte robe noir avec un grand décolleté, le tout sur une paire d'escarpins vertigineux. C'est la première fois que je suis invitée à une soirée par mon patron et pour Noël en plus ! Il s'agit maintenant d'être présentable ! Ah justement j'oubliais ! J'enfile un bonnet de Noël sur mes cheveux blond et m'admire un instant dans le miroir, appliquant sur mes lèvres un rouge profond. Ça fait peut être pas très vampire, mais au moins ça à le mérite d'être dans le thème et si je tiens a me faire bien voir par Thomas, ça devrait surement commencer par là, même si je suis sure que la taille courte de ma robe aura surement plus d'impact que le bonnet qui trône criaillement au dessus de mon crâne.
Je rejoins donc la soirée, subissant malgré moi et avec un petit sourire taquin la fouille corporel de la sécurité qui ne manque pas de m'amuser quand l'un de deux colosse fait un bond en arrière lorsque je lui grogne dessus à peine eut il posé les mains sur mes jambes. Quel beau métier, dire que certain paye justement pour pouvoir me toucher de la sorte. L'ambiance de la pièce est à peine ridicule et m'amuse lorsque je vois au pied du grand sapin des dizaines de cadeaux. Je me surprend à fredonner ces airs de Noël typiquement humains en dansant joyeusement parmi les convives. Tandis que certain ont l'air de bien s'amuser, d'autres par contre donne l'impression d'être venu de force au milieu de toute cette joie de vivre. Je m'éloigne cependant, lorgnant sur le buffet qui laisse à disposition une quantité appétissante de sang mais auquel je me refuse de céder pour le moment en voyant le fameux père Noël faire son annonce. Je suis sure que j'arriverai à m'amuser, surtout lorsque j'aurai mordu une de ses serveuses à moitié nue.
Spoiler:
Une vampire blonde qui se fait belle pour la soirée de son nouveau patron. Un agent de sécurité qui en profite, une petite danse et des crocs qui se prépare à pour le cou d'une belle serveuse. Belle soirée en perspective.
And we are doomed to play
♦ Life is full of chapter. Just because you have one that`s bad doesn`t mean the book`s finished ♦
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Gedauphin MISSIVES : 6790 ACTE DE PROPRIETE : Ziamsboy ♦ lordbryndenrivers ♦ The Meteors
« Mais évidemment, si les cochons avaient des ailes, le bacon volerait. » ♦ Dôme tome 2 ♦ Stephen King
Stella Montgomery
ADMIN ♦ Le jambon galactique, autrement appelé le distributeur Durex.
Il y avait de la neige. Stella la regarda tomber durant quelques secondes. De n'était pas arrivé bien souvent par le passé. Elle n'allait pas se changer. Ce n'était pas comme si elle avait peur du froid. Elle enfila tout de même une veste noire par-dessus sa robe, moulante et assez courte, bleu-gris métallisée, avec des talons hauts dans les mêmes teintes (et tout ça gratuit, c'était bien pratique d'être l'égérie d'une boutique). Peu importe si elle risquait de faire environ une demi-tête de plus que presque tout le monde. Elle était grande, elle allait l'être encore plus. Par contre, niveau grandeur, il y avait quelque chose qui la dépassait. Ouah ! La file. Il était hors de question qu'elle attende autant avant de rentrer. Elle dragua un type qui n'était pas très loin de l'entrée, ayant remarqué qu'il l'avait remarqué. Elle lui promit des tonnes de trucs, lui avait susurré certaines choses, l'avait effleuré... il était tombé dans le panneau. Elle put donc entrer assez rapidement. Elle donna sa veste au vestiaire, secouant ensuite ses cheveux pour en faire tomber la neige qui s'y était accumulée. Elle avança ensuite, suivant les autres, jusqu'à entrer dans la salle principale. Elle resta soufflée. Non pas par le décor, ça, ça viendrait plus tard, mais par le reste. Toutes ses odeurs, tout ce bruit. Elle reste un moment sans ne rien dire, sans ne rien faire, s'adaptant. Elle avait toujours un peu de mal avec la foule et tout ce qui en faisait parti. Elle rentra ses ongles dans ses paumes, essayant de se ressaisir. Le type (elle avait déjà oublié comment il se nommait) lui parla. Ah oui, il était là. Il n'avait pas oublié comment elle se nommait et ni ce qu'elle lui avait promis. L'idiot. Elle l'embrassa rapidement sur les lèvres, disparaissant ensuite dans la foule avant qu'il n'ait eu le temps de réagir. Bon débarras. Elle avait eu ce qu'elle voulait et ça ne la dérangeait pas du tout que lui n'aille pas eu ce qu'elle lui avait laissé entendre. Ce n'était pas une première pour elle.
Elle entendit ce qui semblait être la fin d'un discours... si elle se fiait aux applaudissements qu'il y avait. Elle, elle regarda la salle un peu mieux à présent qu'elle n'était plus durant les premiers instants et qu'elle n'avait plus de malencontreux chaperon. C'était wow. Elle ne voyait pas d'autres mots. Elle ne savait pas trop le budget, mais il avait dû être assez élevé. Elle prit un verre de vin de l'un des serveurs (elle s'installerait sur ses genoux n'importe quand). Elle alla ensuite le plus près possible du sapin, sirotant son verre. Il y avait des cadeaux à différents noms. Elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve l'organisateur de la soirée, elle ne s'attendait donc pas à voir son nom sur l'un des cadeaux qu'il y avait. Elle resta à la limite du sapin, sous l’œil d'un garde, continuant de lire.
Spoiler:
Stella entre rapidement en draguant un gars plus avancé dans la foule (si quelqu'un veut l'être pas de problème xD) et le largue ensuite. Elle va ensuite vers le sapin en buvant du vin et lit les noms qu'il y a
Dernière édition par Stella Montgomery le 30/12/2013, 00:55, édité 2 fois
Le marquis était assez satisfait du début de sa petite soirée, bien qu’elle commençât avec un certain calme. Il était un habitué des grands spectacles mais il fallait en garder pour toute la nuit, aussi allait-il se contenter de la musique de Noël un peu jazzy en début de soirée. Le temps de mettre tout le monde à l’aise…Il y tenait beaucoup, au succès de cette soirée. Elle serait un symbole, son symbole, celui de sa politique, celui de la paix. Celui de temps nouveaux, peu importe qui serait présent.
Après son petit discours, il disparut dans les coulisses et se glissa dans la foule. Il avait bien entendu remarqué le vampire nazi mais il ne pouvait le blâmer pour ses choix politiques. Tomas était un royaliste convaincu, ce qui lui vaudrait bien des regards de travers dans son pays natal. Ici, on s’amusait de son noble lignage, il était comme une curiosité sexy issue d’un temps passé, qui mettait un peu de lustre sur l’Histoire. Il voulut aller vers lui, mais son œil fut attiré par une petite explosion de fumée, autour de deux garçons au bar. Il se glissa derrière eux, en secouant son index de droite à gauche d’un air réprobateur. « Messieurs, on n’ouvre pas les cadeaux avant minuit ! » Chacun était désormais affublé d’une grande barbe de père noël qui trainait jusqu’au sol, leurs cheveux étaient devenus blancs, leurs sourcils également. Ils ressemblaient à des pères noël de banlieue. Le marquis gloussa. Il ne les connaissait pas. « Ne vous en faites pas, ce n’est qu’un petit sort innocent. Il disparaîtra demain matin. »
Un clin d’œil amusé, puis son regard se tourna vers la belle Tisha, nouvellement Nimir-Ra. Lui qui avait toujours douté de l’intérêt de Micah pour les femmes –rumeur oblige- il ne pouvait qu’approuver son choix. Il l’avait rencontrée un soir, lui avait sauvé la vie et l’avait un peu taquiné par la suite. Ils s’étaient quittés, le pensait-il, en bons termes. Son statut plus ce simple fait lui avait valu un carton doré. Il s’inclina devant elle. « Ma chère, c’est un plaisir. Et permettez-moi de vous féliciter. »
Spoiler:
Tomas se glisse dans la foule et remarque Franz. Il veut aller vers lui mais une petite explosion de fumée autour des deux trolls l’attire. En effet, les cadeaux sont piégés par magie ! Quiconque tente d’en ouvrir un qui n’est pas le sien et avant minuit aura une petite surprise. Restant près d’eux, il remarque Tisha et la salue.
Enfant, j’avais toujours attendu Noël avec une impatience démesurée. Pas seulement pour les paquets que l’on dénichait au petit matin sous le sapin savamment décoré, mais surtout pour ce moment de chaleur humaine intense que l’on partageait le 24 et 25 Décembre. Il n’y avait toujours eu que mon père, ma sœur et moi. Seulement non trois. Et parfois ma tante Yvette qui vivait à la Nouvelle Orléans avec ses six chats et on célibat endurci nous rejoignait pour le réveillon. Nous partageons souvent un repas chaleureux, rions, pleurions. Comme une vraie famille.
Lorsque j’avais été transformée en vampire, et que ma famille s’était réduite aux jumeaux Llywlyn que j’adorais plus que tout au monde, j’avais tenté de faire perdurer cette tradition. Mais, le Noël dernier avec été un fiasco. Lorenzo et moi l’avions passé avec un pack de True Blood, planté devant les programmes télé du réveillon, en attendant qu’Alessandro se pointe. Alessandro n’était pas venu. Il avait oublié. Nous ne lui avions rien reproché bien sur, nous le connaissions trop bien pour savoir qu’il ne nous avait pas volontairement ignoré. Sans doute avait-il été distrait par une jolie blonde et perdu l’usage de la réflexion.
Cette année, j’étais seule. Et comme il était hors de question que je me rende en Géorgie où se trouvait le fils de ma sœur, unique famille vivante qu’il me restait et que je n’avais pas serré dans mes bras depuis plus de trois ans, j’avais accepté l’invitation de Tomas. Je m’étais parée pour l’occasion d’une robe blanche qui couvrait ma poitrine mais révélait mes jambes. La taille était cintrée par une épaisse ceinture dorée vieillie, de la même teinte que mes talons hauts. Mes cheveux avaient été relevés en un chignon haut, laissant quelques mèches chatouiller ma nuque et mes oreilles, ornée de pendante en or.
J’arrivai à Sheldon Concert Hall au moment où Tomas faisait son discours. Je souris, il était sublime, même affublé d’un costume de père noël qui rendrait n’importe qui ridicule. Il nous invita à passer une bonne soirée, ce que je m’employai à faire. Me promenant à travers la foule, je tombais sur un visage familier. Posant une main délicate sur le bras du musicien que je laissai régulièrement se produire dans mon bras, je l’accostai.
— Ikarias ! M’écriai-je, tout sourire, quel plaisir de vous retrouver ici ! Vous ne jouez pas, ce soir ?
Spoiler:
Ariel, n'ayant plus de famille pour célébrer Noël, décide de passer la soirée au Sheldon Concert Hall. Elle écoute le discours de Tomas, puis se balade dans la foule où elle rencontre Akarias, musicien dont elle est le mécène.
Dernière édition par Ariel P. Llywlyn le 26/12/2013, 00:53, édité 1 fois
Le Sheldon Concert Hall restait impassible sous le froid. Quelques notes de musique s'échappaient de l'édifice, berçant la foule qui piétinait devant lui d'une mélodie douce et entêtante. Un son incongru vint alors déchirer ce paisible tableau baignant dans le vin chaud. Un bruit de moteur. Un rugissement auréolé de lumières. Au milieu des berlines et des quelques limousines stationnée sur le parking, la lamborghini egoista détonnait. Coup d’accélérateur. Braquage. Contre-braquage. Frein à main. L'engin s'arrêta à deux centimètres du voiturier. J'ai appuyé sur un bouton du tableau de bord et ma portière sauta comme une grenouille dans une mare dynamitée. J'ai lancé les clés au gamin ébahi avant de remonter la file VIP.
Ce soir l'exécuteur ne portait pas son habituel trois pièces de couleur sombre. Mais un costume deux pièces en lin entièrement blanc. Seule ma cravate était rouge, un rouge profond et envoutant. Une perle de sang sur un lit de neige. Le boy-scout de l'entrée me fit remarquer que fumer était interdit à l'intérieur. J'ai éteint ma cigarette sur ma langue avant de lui coller mon invitation sur la figure. J'ai laissé ses copains gorilles me passer au détecteur de métaux et me palper, mis à part des boutons de manchette, une bouche de ceinture et une montre plus chère que leurs vies, rien ne les inquiéta.
Un pas. Je ne dû faire qu'un seul pas à l'intérieur du Sheldon pour avoir envie de rentrer au Fang-Tomb.
-Foutu Toréador, marmonnais-je.
Bonhommie consensuelle et croyances païennes. Voilà tout ce que m'inspirait cette débauche de nourriture gâchant l'odeur du sang. La magie était chose à honorer, il s'en servait pour fabriquer des flocons. Je n'avais pas été présent lors de son petit speech d'accueil, mais les conversations autour de moi suffirent largement pour m'en faire un portrait parlé. J'étais au bord de la nausée quand un plateau arriva à ma hauteur. Parmi les effluves d'alcool et de sucre, je distinguais sans peine celle du sang. Je saisis un verre au hasard et disparus dans la foule.
Pourquoi étais-je venu ? Pourquoi une telle débauche de babioles ? Pour prouver à Tomas d'Ombremont que je n'étais pas un Tremere craintif se terrant dans sa bibliothèque comme un rat dans son trou. J'incarnais la force. J'incarnais le pouvoir. Je voulais qu'il le voit. Ma haine à son encontre ne s'expliquait pas. Je ne lui en avais jamais vraiment voulu pour Poppy. J'avais d'ailleurs trouvé un excellent palliatif en ne saignant que des petites brunes aussi minces que des clous. Chacun sa thérapie. Je n'étais pas en colère pour l'histoire du Rêve d'Incube. Peut-être que sa nomination, ordonnée par la volonté de Mikail, m'avait-elle finalement plus touché qu'elle n'aurait due. L'admettre me faisait horreur. Je ne voulais plus être ce genre de vampire bouffi de jalousie dès que son Sire se désintéressait un temps soit peu de lui. Finalement, le haïr pour éviter de l'admettre restait plus simple.
Je suis arrivé au pied du sapin, observant les cadeaux d'un œil éteint.
-Écœurant.
Résumé:
Cinead arrive, prend un verre en maudissant l'ambiance et la décoration. Il s'arrête devant le sapin le cœur au bord des lèvres.
DISSOLVED GIRL
HABILITIES : Vampire nouvelle-née (étreinte en déc. 2016 par Tiberias Verhagen) ; discipline Cauchemar (niv.1) ; furie désaxée, piégée par ses fêlures dans le sommeil éternel. SERENADE : THE RAVEONETTES - Aly Walk With Me. TRIPTYKON - Shatter.
Les hommes sont des êtres faux. Ils taxent les femmes d'inconstance un jour, et le lendemain, « oh, t'as vu, y a une teuf gratos au Sheldon, si on s'dépêche on va pouvoir picoler à l'œil ! »... Il faut partir. Là. Maintenant. Et Fiona veut venir elle aussi mais, enfin, non, attendez :
« Mais Ben j'ai juste ton t-shirt et mes sous-vêtements, là ! - Baah, magne-toi ! - Mais-fff... »
Jamais elle n'a eu autant de facilité et à la fois autant de peine à fouiller des ses affaires. De l'espèce d'échalas qui lui sert d'armoire décollent des paquets de tissu aux airs de cible à balltrap.
« J'arrive, j'arrive. »
Finalement, elle doit bien se rendre à l'évidence : rien ne va. Le peu de robes ou jupes dont elle dispose ne sont pas appropriées au vu de la tonalité de la soirée. Elle qui a pour habitude de se fondre dans la masse, elle refuse catégoriquement de se faire remarquer par un accoutrement qui lui vaudrait des regards en biais de la part de femmes apprêtées comme à leur mariage. Alors elle ressort de sa chambre et rue vers la sortie, piètrement vêtue du même t-shirt Municipal Waste et d'un short de jeans coupé avec de vieilles baskets aux pieds, devançant même les garçons.
« Faut qu'on trouve des fripes en chemin, à c't heure-ci y a plus personne, j'irai me servir », annonce-t-elle en traversant l'entrée.
Chemin faisant, donc, et puisqu'elle n'a qu'une parole, elle débusque dans les magasins assombris par leur désertion et la nuit une robe simple qui lui passe sous la main au moment où l'impatience du leader de pacotille de se fait sentir. Car non, s'il n'avait pas eu besoin de la faire phaser à travers les vitrines, il ne serait déjà plus là. Des talons hauts sont dénichés au même endroit ainsi qu'un sac pour contenir les autres fringues.
L'entrée est facile, par contre, se faufiler jusqu'au bar avec deux ados attardés sans attirer les regards outrés des VIP l'est beaucoup moins. La louve a beau y aller de ses protestations de mère débordée et autres sourires crétins à l'adresse des convives, on ne voit bientôt plus qu'eux et de désespoir, elle marche derrière eux, la tête baissée sur ses pompes. Au bar, elle se contente de se ronger es ongles en oubliant un peu la bière toute embuée de fraîcheur que Magnus et Ben lui ont incrustée entre les mains, jusqu'à ce qu'une dernière fois elle tente de morigéner les deux gamins :
« Mais bordel de Dieu, lâchez ce foutu... »
Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un panache de fumée éclate et la fasse tousser par réflexe. Malheureusement le sort n'est pas assez intelligent pour reconnaître qui sont les responsables réels et les victimes collatérales... La voilà Mère Noël, version femme à barbe. Couinant son désarroi après l'intervention du vampire, elle se tourne vers le bar, enfouissant son visage dans ses bras, totalement découragée.
Résumé :
Fiona décide d'accompagner Ben & Nuts mais comme elle n'a rien à se mettre, elle pique des fringues et un sac dans une boutique en venant. Après tous ces efforts pour ne pas trop se faire remarquer dans la foule, elle est malheureusement victime d la connerie des deux débilos qu'elle a en garde : après avoir bien eu le temps de se faire zyeuter en piquant des cadeaux au pied du sapin, ils en ouvrent un, et un sort leur éclate à la tronche pour les affubler tous les trois d'une looongue barbe blanche et colorer leurs cheveux en blanc également. Morte de honte, elle croise les bras sur le bar et s'y planque la tête.
Dernière édition par Fiona Lewin le 28/12/2013, 01:01, édité 2 fois
Ce soir c'est noël. Noël... Encore une fête familiale dont je n'aurais pu profiter que peu dans mon enfance. Ce soir, Shreveport organisait une soirée au Sheldon Concert Hall. J'avais décidé, depuis plusieurs jours d'y aller après en avoir entendu parler par du bouche à oreille. D'après ce que j'avais entendu dire, ce serait un évènement des plus important pour la petite ville. Je devais donc enfiler une jolie petit robe, accompagnée d’escarpins noirs et de mon petit sac fétiche. Je filais encore me regarder dans le miroir pour vérifier ma coiffure. Un chignon de danseuse était planté sur le haut de mon crâne. Cendrillon, il est l'heure !
Le Sheldon était magnifique. En rentrant dans le bâtiment, après une longue file d'attente et un verre de vin chaud, on me fouilla et on regarda dans mon sac. Je passais le détecteur de métaux sans problème et j'entrais enfin dans la salle. Tout était dans l'esprit de noël. Les métamorphes, vampires, loups garous, sorciers et humains bondaient la salle, se côtoyant sans problème. De petits flocons tombaient magiquement du plafond. La musique jazz flottait dans toute la salle. Je ne pu m'enfoncer plus profondément dans la salle qu'une légère explosion se fit. De la fumée, près du sapin, se répandait dans le bâtiment. Je toussotais en essayant d'avancer dans la pièce, mon sac se balançant devant mon nez pour faire s'échapper la fumée. Une microseconde où mes yeux se fermèrent me firent foncer dans quelqu'un. Sans remarquer s'il s'agissait d'un femme ou d'un homme, ni de quelle race était cette personne, je m'excusais.
« Excusez-moi. Tout est de ma faute. »
La fumée commence déjà à se dissiper et je regarde le bar pas très loin. Il est vraiment l'heure que je me prenne un verre. En plus, ce soir, je peux largement en profiter car c'est un taxi qui m'a ramener et je n'aurais donc pas à conduire pour rentrer à la maison.
Spoiler:
Lyra entre dans le bâtiment. Après quelques pas, la fumée de l'explosion lui fait foncer dans une personne. Elle s'excuse.
KILLING LEEN
SIGNALEMENT : Chef de la Bris HABILITIES : Elle sait se battre, manie très bien les armes à feu, et met de la verveine dans son café. OFFICE : Chef de la BRIS depuis 5ans. SERENADE : The world is not enough - Garbage
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SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 1495 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories; tumblr
« On n’est pas forcément content d'être reconnu par des gens qu’on n’estime pas. »
Kathleen L. Murphy
AIDE ADMIN Ϟ Fais gaffe à ton cul, elle a un gros calibre.
Passer les fêtes toute seule avec pour seule compagne une bouteille d'un vin rouge espagnol onéreux était sans doute la chose la plus triste. Le passer à une fête organisé par un vampire qu'elle détestait et traquait au boulot l'était sans nul doute encore plus. Pire, c'était totalement désespéré. Cependant, elle devait bien l'admettre, passer une soirée seule chez elle allait tout bonnement la faire déprimer. Liquidant la bouteille histoire d'avoir un peu d'ivresse dans le sang, elle enfila un costume chic qu'elle avait acheté pour un mariage, et elle lâcha ses cheveux ondulant sur ses épaules. L'ensemble lui donnait des airs de garçon manqué chic. Là dessus, elle appela un taxi. Une fois devant les grandes portes, une boule se forma dans sa gorge. Qu'est-ce qu'elle fichait là? Son boulot? Peut-être mais ça l'étonnerait grandement qu'elle trouve quoi que ce soit pour faire plonger le proxénète le plus célèbre de la ville ce soir. C'était juste une fête stupide où elle trouverait beaucoup d'alcool gratuit et peut-être qu'elle y gagnerait un compagnon pour la nuit. Haussant les épaules, elle entra, et donna le carton d'invitation en bougonnant aux vigiles. Son côté professionnel la poussa à vérifier le système de sécurité mis en place par le vampire. Puis elle pénétra à l'intérieur. Il y avait quelque chose d'assez étourdissant dans cette décoration très chargée, et la présence d'autant de personnalités diverses qu'elle reconnaissait pour la plupart. Mais ce qu'elle cherchait du regard, c'était évidemment le bar.
Cadeau entre les mains, papier aussitôt grossièrement déchiré et jeté en boule sur le bar, avec l’œil mi blasé mi à peine intéressé du type qui en avait moyen à faire. La magie qui s'éveilla lui parvint au moment juste où il dépiautait le paquet, et il ne put absolument rien faire.
Et puis pouf, dira-t-il plus tard quand il racontera ce spectacle navrant à ses potes en se tordant de rire, dans un grand moment d'éloquence. Tout a explosé. A la fin.
Y'avait un vampiros soudain devant, bah v'la justement le Père Ringard qui se ramenait pour rigoler avant de se tirer caresser la cha...
Bref voilà voilà.
- Mékisonkonssévampir...
Fiona s'écroula sur le bar et le tatoueur se tourna vers son acolyte. Avant d'ouvrir des yeux ronds.
- 'Tin, mais ce clown, c'était le sheriff, t'as vu ? T'as pas vu ? Oh mec, t'es...Et comme le dictionnaire semblait absent, il mima de sa main une longue barbe, et se rendit alors compte que lui aussi en avait une. Ca le surprit, certes, mais PAS AUTANT que ses tifs qui lui donnaient soudain un air de mauvais cosplay de Gandalf.
- OH PUTAING DE CON DE MERDE.
Jusqu'à demain ? Non mais allo quoi, tu viens et t'as pas de shampoing magique pour rétablir tout ça ? La magie noire de ses tatouages fit alors écho à sa connerie...colère et à sa panique, et derrière, non loin du trio con con, une étagère pleine de bouteilles colorées et stylées s'écroula dans un vacarme où mille éclats de cristal virent résonner dans les cieux, relâchant leurs breuvages aux couleurs de la vie...Ou pas hein. Ca s'écroula juste comme une merde, le genre meuble ikéa que t'as mal monté. Personne n'y comprit rien, surtout pas le serveur qui laissa échapper un glapissement absolument non viril et une insulte bien sentie. Benjamin laissa échapper un soupir de ceux qui fendaient l'âme, bien relou, et haussa les épaules.
C'pas moi/J'm'en branle/De toute façon, c'était moche.
- Mais tu t'en fous toi, lâcha-t-il à Magnus, avec une mauvaise foi de la taille d'un gratte-ciel. T'étais déjà blond, ça t'change PAS enfin, pas trop. Fiona n'y réchappa pas non plus. Non mais ça te va bien Fio hein.
Promis, il avait juste voulu la rassurer.
Résumé: Benjamin s'énerve quand il découvre que sa chevelure barbie a changé de couleur. Limite, la barbe, il en a rien à cirer, et du coup, y'a un truc magique qui fait qu'une étagère derrière le bar s'écroule.
TROLL²
SIGNALEMENT : un illusionniste emmerdeur sympathique devenu parano et insomniaque. HABILITIES : Illusionniste OFFICE : Indic, dessinateur. SERENADE : stupeflip ▬ stupeflip vite
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SOBRIQUET : Metalotroll MISSIVES : 1329 ACTE DE PROPRIETE : Black Diamonds
Pas de bol. Après tout, je l'avais prédis. C'était pas comme si trois ans d'absence avait franchement changé la connerie de notre duo. J'avais presque de la peine pour Fiona ; elle devait se dire qu'avec un con pareil, elle avait déjà gagné le gros lot alors bon, un deuxième comme Ben, c'en était presque cruel. Scrutant l'apparence rocambolesque de mes deux acolytes de fortune avec nonchalance, j'haussai les épaules devant le vampire que le tatoueur avait déjà pris soin d'insulter. Le médium en face de moi avait toujours eu l'art d'être un peu plus nerveux, tandis que le monde pouvait s'écrouler que j'en avais toujours rien à branler. Si j'oubliais mes bonnes vieilles crises d'angoisse qui s'étaient manifestées durant ces deux derniers mois de remise à neuf. Mais ce serait pas le cas ce soir, non. Je me l'interdisais formellement comme si j'y pouvais réellement quelque chose.
Sursautant devant le fracas titanesque de l'armoire s'écroulant, je suspectais férocement mon vis-à-vis, conscient que la magie noire qu'il transportait en permanence n'était peut-être pas anodine à cela. Lui lançant un regard peu convaincu à sa réplique, je bus un coup avant de lâcher, très sérieusement. « Ils auraient pu prévenir quand même. » Qui aurait pu deviner que c'était interdit de dérober un cadeau nominatif avant minuit un réveillon de Noël, sincèrement ? Fallait tout nous expliquer, savez. « Fais pas la gueule, au moins, on est au goût de jour. » Triturant la barbe blanche dont j'étais affabulé, je tirai dessus, comme pour vérifier si elle était bien accrochée. Et vu la grimace qui s'en suivit, c'était en effet le cas. M'approchant ensuite de Fiona, je tapai gentiment sur son épaule. « Non mais il a raison tu sais, ça te va franchement bien. » Hochant avec ferveur de la tête, j'étais sincère et convaincu. Scrutant la salle, j'observais les invités dont certains étaient offusqués et d'autres écroulés de rire. Au moins, on avait le mérité d'avoir diverti les convives. « Il nous faudrait des bonnets. » Me retournant vers Ben, un sourire niais pendu au bout des lèvres, prometteur d'une bonne soirée comme on avait su s'en taper. Avant que quelque chose ne me revienne à l’esprit. « Sérieux ? C'est le sheriff ce guignol ? » Me redressant, je le détaillai le bonhomme, ne me souvenant pas vraiment de l'avoir déjà vu. Parce que bon, après la durée de mon absence, j'avais encore beaucoup à apprendre.
Spoiler:
Magnus s'en fout un peu de son nouveau look, affirmant même qu'ils sont plus au goût du jour ainsi. Et qu'il faudrait trouver des bonnets. Avant de demander à Ben si c'est bien le sheriff, ce comique.
Elle n'avait pas envie de passer les fêtes dans cette maison pour la simple et bonne raison qu'elle garde l'odeur indélébile de la mort de sa mère. Et même si elle a pardonné à Alexis, elle n'est pas prête de faire Noël dans cette maison. Mais elle a envie de faire cette fête avec son vampire de compagnie, ou plutôt est-ce l'inverse, c'est elle qui lui serre de compagnie ? Elle hausse les épaules, alors qu'elle enfile un robe qu'elle pense ne jamais mettre en dehors de la maison. Elle enfile une paire de talons qui suit avec la robe. Un regard au miroir, et pour une fois, elle se trouve jolie. Elle esquisse un sourire, et enfile une veste en cuir, pour coller à la robe. Elle va dans la salle de bain, et couvre ses yeux de verts. Un léger regard à la silhouette derrière elle, elle regarde son vampire. Elle se lève, et lui offre un sourire franc, avant de faire un chignon négligé avec ses cheveux. Elle allait dire quelque chose quand Lexy lui saute dessus, elle regarde la boule de poil, et le traine à la cuisine, avec un léger sourire et quand le loup à la gueule dans la gamelle, elle ferme la porte. Et va cherche Alexis. Elle regarde en silence les gestes de celui-ci, elle sait qu'elle demande beaucoup, et a du se montrer plus que persuasive pour qu'il cède à son envie. Elle prend son sac en bandoulière, et attend Alexis devant la voiture que monsieur s'est permise de sortir. Elle ne le dira jamais, mais elle aime assez sa collection de voiture, même après ce qu'il s'est passé. Elle rentre dans la voiture, et une fois son cavalier à la place du conducteur, elle change la station, Noël, c'est bien pur les décorations mais il ne faut pas abuser non plus. Elle le regarde du coin de l'oeil, avant de murmurer : Merci. Après tout, elle n'a pas su trouver de cadeaux pour lui, tout comme il n'était pas obligé de dire oui. Même si elle s'est montrée persuasive. Une fois arrivé à la salle, elle regarde la file qui n'est pas si longue, elle fait pour prendre la main d'Alexis, mais se retient au dernier moment, et attend dans la file, en regardant les gens qui entrent, et sort. Elle n'aime pas plus que ça la foule, juste qu'elle ne voulait pas faire noël chez eux. Juste ça. Elle entre en prenant sa main, comme si elle pouvait se sentir rassurer, elle avait quand même Alexis à côté d'elle. Quand elle voit la neige tomber du plafond, elle fait un sourire de gamine, avec des yeux de gamines aussi. Et si Layla aime les causes et les animaux perdus, la neige entre dans son top trois. Il neige !
Spoiler:
Layla traine Alexis pour ne pas faire noël chez Alexis, et quand elle rentre, en tenant la main de son vampire, elle réagit comme une gamine en voyant tomber la neige, émerveillée.
edit : si latika ou diandra se ramène pas, je serai la seule marquée
Un carton d'invitation ? Pour Noël ? Je soupirais en regardant la petite carte, me demandant s'il était judicieux d'y aller ou pas. Bien sûr que oui. Une fois prête donc, je pris mon bolide pour arriver jusqu'au point de rendez-vous. Avant de rentrer on me demanda mes armes. En soupirant, je déposais deux pistolets et un pieu soigneusement caché sous ma robe. On me fit ensuite passer sous le détecteur de métaux et... BIP BIP. « Toutes vos armes, madame. » Je soupirais en sortant un couteau de mon décolleté, pointe sa gorge pour le lui donner, un sourire malicieux collé aux lèvres et finit par pouvoir passer, disant adieux à mes armes chéries...
Après une heure de queue, ou presque, je m'étais enfin faufilée dans le bâtiment somptueusement décorée, toutes ses lumières me tapaient sur le système. Je m'étais pomponnée, ayant totalement perdue l'habitude d'être apprêtée, je râlais contre ma robe qui pour moi était trop encombrante, beaucoup trop longue. J'avançais dans la foule, en attrapant un verre au passage. Je souris en entendant le jazz, j'aimais le jazz et vit au loin des gigolos qui firent tomber une étagère. Je fis quelques sourires de façades à quelques connaissances et fila dans un coin pour boire tranquillement et étudiant chaque personne présente à cette soirée. Je goûtais le champagne que j'aurais peut-être pu apprécier étant humaine... Noël risquait d'être long, j'espérais au moins que je m'y amuserais et fallait dire que je n'étais pas des plus enthousiaste. Je finis par jeter le contenu de mon verre sur un homme un peut trop insistant pour danser et m'approcha du sapin pour retirer des épines et jouer avec... Que d'ennui.
Spoiler:
Après avoir hésité à y aller, Amara se pointe, se fait retirer son artillerie à l'entrée (on enlève pas les habitudes si facilement...) et après avoir pris un verre, s'isole pour regarder ce beau petit monde ! Puis lance son verre à la tête d'un gars super lourd. PUIS va faire joujou avec le sapin.
Dernière édition par Amara Matthews le 26/12/2013, 16:52, édité 2 fois
Noël. S’il y a bien une fête qu’il déteste c’est celle-là. Sans oublier nouvel an, l’épiphanie, pâques,… A peu près toutes les fêtes qui lui demande de bouger pour le fêter à plusieurs en fait. C’est pas les tenues qui lui manque pourtant. Avec les années à tout entasser. Il ne reste plus qu’à trouver l’occasion. Ce que Layla a fait en n’oubliant pas de lui en parler à chaque fois qu’ils se croissaient et c’est difficile de la louper dans une petite maison à deux. Il n’a eu d’autre choix que de fouiller de vieux carton pour trouver ce qu’il n’a plus porté depuis des années. Juste de quoi ne pas lui faire trop honte car un pull et de vieilles basket lui auraient largement suffit pour mettre les pieds sous la table et regarder tranquillement la télé. Il doit vraiment être fou d’elle pour accepter de telles folies. Encore plus au vu de la taille de la file. De quoi le rebuter directement s’il n’avait pas entendu son petit merci dans la voiture. Bon sang ! Elle lui fait faire vraiment n’importe quoi.
Encore un peu et il accoure au moindre de ses claquements de doigts. Comme s’ils ont inversé les rôles et qu’il est devenue l’animal de compagnie. Il se retient d’ailleurs une fois rentrer de lui demander s’ils peuvent s’en aller maintenant ? Non, il n’a pas fait attention à la place. De la neige, il y en aura bientôt dehors et pour avoir le choix des pochettes de sang vivante dans une pièce, il suffisait qu’ils aillent faire le marché en boite de nuit. Personne pour se faire taper sur les doigts de ne pas agir dans les règles imposées. Layla le ramène pourtant à l’appel lorsqu’il l’entend commenter la pièce. Un léger sourire amusé prenant place pour remplacer la légère anxiété.
« C’est mieux que de la neige, il fait pas froid… J’oubliais que j’ai quelque chose pour toi.»
A ses paroles, la voix douce, il retire sa main de celle de Layla pour fouiller dans la poche de son veston et en sortir une petit boite noir dont il soulève le couvercle. Il en sort le léger collier d’or blanc auquel est lié un pendentif qui s’ouvre sur deux photos de la rousse et de ce qu’il suppose être ses frères. Il prend les cheveux de la rouquine pour les rassembler d’un côté, avant que ses bras fassent passer la chainette pour venir lui attacher délicatement le bijou.
« J’ai juste fait réparer la chaine. Il avait l’air de te plaire petite. »
La nostalgie passe un instant sur ses traits aux souvenir qu’il a aperçu la première fois où il a touché le bien de sa mère. Ca arrive presque à lui remémorer le souvenir de ses propres fils. Mais en rangeant la boite, ce n’est pas un sentiment qui le gagne mais la faim. L’odeur d’une des serveuses qui vient de passer devant eux. Le bon moment pour arrêter de respirer s’il y a des humains parmi eux. Le régime uniquement constitué du sang de Layla ne lui réussit pas.
Spoiler:
Alexis arrive avec Layla, l'envie de faire demi tour le prend directement. Mais il fait un effort, lui offrant un collier qu'il a trouvé sur sa mère. Seulement une fois attaché, c'est le sang des serveurs qui l’intéressent plus que sa partenaire.
L'avantage d'être ambulancier, je travaillais à Noël. Ô, j'aurai pu passer cette fête avec Connie, je l'aurai préféré, mais non, une somme rondelette m'attendait et je n'avais pas le choix. Du genre, si tu ne le fais pas, tu es viré. J'aurai trouvé, pour sûr, un autre boulot mais celui-ci me plaisait, alors... Alors je passais Noël dans un endroit où le pacifisme et la joie de vivre régnaient autant que dans une crèche vivante, une petite boom organisée par un chef vampire, invitant tout le monde, toute la ville. Melting-pot culturel et cosmopolite, une simple étincelle enflammeraient les cadeaux et ça sentirait le sapin. Alors, forcément, si "on" avait dit que tout le monde resterait sage, dans les coulisses on s'activait au cas où "on" aurait eu tord.
Habillé pour ne pas être vu, reconnu, une oreillette grésillant des "Une vampire voulait entrer avec plein d'armes, on parie qu'il y aura un blessé avant 23h ? - Je mise 50$ sur 23h10", je ne faisais que triturer ma barbe de trois jours, jurant avec le décor. Je me trouvais derrière le bar, j'avais pris une bouteille de grenadine et m'étais rendu à la pression pour rajouter un peu de limonade. Un diabolo à la main, il fallait juste que je ne m'endorme pas, que je reste attentif, que j'observe, que je demeure silencieux... Joyeux Noël en perspective, mais avec les autres ambulanciers, les pompiers et quelques types de la sécurité, on avait prévu de la finir bien. Et de se mettre bien. Pensant à ça, je vis trois énergumènes devenir Papa Noël car ils avaient ouvert des cadeaux. Nous, "on" nous avait averti qu'ils étaient piégé alors, forcément, je pouffais de rire. Et crachait mon diabolo. Au moment où je voulu raconter l'anecdote à mes collègues de fortune, je me pris un truc sur le pied. Une étagère. Puis une pluie de bouteille. Forcément, je m'éclipsai pour que personne ne voit le spectacle mais chacun de mes collègues entendirent mon florilège de jurons.
Putain, mes chaussures étaient souillées, mes chaussures pas à moi que je devrais rendre. Un serveur vint me voir, je lui demandai un café. Une fois la tasse à la main, je ressorti, prêt à scruter la folle en cas d'incident (et écoutant les colibets narquois de mes collègues), et dénotai sincèrement avec le décor : cheveux en batailles, barbe broussailleuse, café dans la main. Mais, j'étais payé, moi, pour venir ici. Mon instinct me dit alors, allez savoir pourquoi, que du trouble risquait de poindre son nez. Je fixai alors l'origine probable de la future cohue : les trois énergumènes de Noël, dont une demoiselle en belle robe. Et elle était où, la meuf armée à l'entrée ?
Spoiler:
Ace bosse donc, en tant qu'ambulancier, et reste discret. Sauf qu'il se prend le sort de Ben dans la tronche, se cache, mais fait rire tous les travailleurs de ce soir (serveurs, gars de la sécurité, pompiers cachés, mecs qui distribuent le vin chaud, ect) en gueulant dans l'oreillette sans le vouloir. Puis il revient sur le devant de la scène avec un café et fixe Ben, Magnus et Fiona, se disant qu'ils risquent d'être les premiers blessés et cherche du regard Amara, sans trop savoir à quoi elle ressemble.
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
— Putain, faites gaffe! s'exclama le vampire devant la maladresse exemplaire de ses employés. Il finit par prendre les choses en main lui-même. Remontant la caisse jusqu'en haut, il la déposa près du bar. L'énorme caisse en bois qui avait faillit finir en écrasé digne d'une peinture abstraite dans l'escalier contenait des bouteilles ressemblant à s'y méprendre à du TB. L'étiquette indiquait un nom semblable, sauf que le sang à l'intérieur était tout sauf du synthétique. C'était son dernier coup, faire passer son trafique à travers le marché du sang synthétique très mis à mal par les derniers événements. Pour le moment, il s'agissait avant tout d'un test. Des additifs avaient été ajoutés pour perturbé les sens, surtout ceux des humains, leur faire croire que tout ceci n'était que chimique et en aucun cas du vrai sang. Les vampires eux, s'il étaient un minimum ancien ne s'y tromperait pas. Il laissa la caisse entre les mains des employés. Sous leur bonnet rouge, on ne le dirait pas forcément, mais les femmes aux formes généreuses ouvraient habituellement les cuisses pour quelques billets, et les hommes portaient des masques de clown en braquant des banques, ou menaçant des petits patrons afin de leur soustraire l'habituelle somme prélevée par la mafia. Il leur adressa un sourire qui n'avait rien de généreux ni de sympathique. Vêtu d'un costume sombre et sobre, de facture italienne mais pas d'une grande marque, il avait choisi la discrétion. Tomas aimait les projecteurs, lui préférait l'obscurité. Et cette soirée n'avait que peu d'intérêt à ses yeux, la seule chose qui l'intéressait était en vérité le test consommateur. Il n'avait donc pas l'intention de saluer qui que ce soit à moins que cela soit absolument nécessaire.
Spoiler:
Lucian remonte une caisse semblant fragile qu'il dépose sous le bar. Elle contient des bouteilles de faux TB ayant du vrai sang dedans. Il se glisse ensuite dans la foule, se la jouant plutôt discret. Il n'a pas l'air très heureux d'être là.
L’ambiance de la soirée m’enivrait. La musique, un air jazzy tout droit importé de la Nouvelle-Orléans qui me remémorait indubitablement la nuit de ma transformation en vampire, m’insufflait un sentiment de sérénité délicieux. Après avoir abordé Ikarias, seule tête connue que j’avais eu le loisir de croiser jusqu’alors, si l’on excluait le maitre de cérémonie bien sûr, je balayai la salle du regard. Les décors étaient magnifiques, harmonieux et en parfaite adéquation avec l’esprit de Noël que je chérissais tant. J’avais l’impression d’avoir six ans et d’attendre sagement le père noël dans le creux de mon lit. Et au fond, je l’attendais ce fameux père noël, bien que celui-ci ait davantage l’air d’un marquis du siècle des Lumières que d’un vieux bonhomme barbu au ventre gonflé par le vin chaud.
Soudain, une détonation attira mon attention. Près du bar s’élevait une épaisse fumée qui se dissipa presque aussitôt laissant place à un étonnant spectacle. Deux hommes, visiblement trop pressés d’ouvrir, s’était vu poussé subitement une longue barbe, des cheveux blancs, ainsi que de sourcil broussailleux. Je ne pus réprimer mon rire. Dans mon élan, je reculai de quelques pas et enfonçai accidentellement le talon de ma chaussure dans le pied d’un convive que je percutai de dos. Déséquilibrée, je manquai de tomber à la renverse, mais me rattrapai au bras de celui à qui j’avais écrabouillé les orteils. Confuse, je me retournai pour lui faire face.
— Oh, veuillez m’excuser…je…vous n’avez pas eu mal ?...
Brusquement, je me figeai. L’homme que je venais de bousculé me perçait d’un regard bleu que je n’avais vu nulle part ailleurs que dans les iris de mon sire. Il ne lui ressemblait pas vraiment, voire pas du tout, mais la dureté de ses prunelles me paraissait la même. C’en était troublant. Un instant, je restai sans voix.
— Euh…Votre…euh…bleu…enfin, j’veux dire « pied ». Votre pied. Ca va ? Bafouillai-je avec ma maladresse légendaire, pardon, je suis confuse, je n’ai pas fais attention où j’allais.
Je lui tandis une main.
— Ariel Llywlyn. Mon nom peut vous être utile si jamais vous souhaitez m’envoyer un constat, ou…une lettre d’injure. Enfin…
Spoiler:
Ariel, après avoir salué Ikarias, jette un oeil sur les décors somptueux de la salle. Elle assiste de loin à l'explosion qui changea deux convives en pères noël ridicules. Puis, par accident, elle écrase le pied de Lucian et manque de lui tomber dessus. Elle se rattrape et se confond en excuse.
SMOKIN' SHOES
SIGNALEMENT : Le casseur de burnes gominé HABILITIES : Don de l'Esprit Distrait, expérimenté en guitare et basse OFFICE : Artiste et Gérant du Tavian's, homme de main à ses heures perdues SERENADE : They Say - Scars on Broadway
La magie de Noël amène à la rencontre de certaines personnes, que l'on connait d'auparavant, dans d'autres circonstances. Ce noël-ci, c'était une vampire qui avait gentiment accepté de me laisser la scène assez souvent, en échange d'une partie des bénéfices qu'on y faisait. D'ordinaire je ne reprends que peu contact avec les relations de travail, qui cherchent avant tout le bénéfice, et très peu la diversité culturelle. Mais cette mécène a beaucoup plus de goût culturel que les autres que j'ai croisé, cupides et capitalistes extrêmes. J'éprouve alors plus d'intérêt à commencer la discussion avec elle, d'autant plus que sa nature me redonne plus rapidement confiance en elle. Par son regard à fois pensif et tourné vers le haut, elle laissa penser qu'elle était nostalgique d'un Noël précédent ; je croyais en tout cas. Moi pas : avant 2003, aucun Noël ne fut magique pour moi, car personne ne voulait me communiquer sa joie par la fête, et moi non plus. Je n'ai jamais attendu avec impatience la fin du mois de Décembre. Je ne suis ni croyant ni festif, et même moi je ne me fais pas plaisir ce fameux 25 à minuit pile. A partir de 2003, ma marquée a illuminé mes journées, et je commençai dès lors à contribuer à l'ambiance de fête dans notre couple, lorsque le calendrier l'exigeait. Mais 11 ans sur 64 d’existence ne me permettent pas de constituer des souvenirs assez représentatifs, bien qu'ils soient intenses ...
La présence de ma "patronne", Ariel, allait certainement rendre un peu plus intéressante cette journée dont je ne savais encore rien. Il pouvait arriver tout autre personne de mes connaissances, ou alors un personnage atypique. Mais pour l'instant il me fallait découvrir cette femme dont je ne connais que le nom :
"-Mes salutations Madame ! J'aurais bien apprécié cette situation, mais ces joueurs sont très talentueux, assez pour me contenter de ce côté du spectacle ..."
En effet, j'avais beau être envieux de ces jazzman de conservatoire, ils étaient assez doués pour me le faire oublier.
Puis elle avait remarqué quelques gus qui avaient eu le malheur d'éveiller un sortilège de dissuasion sur les cadeaux, leur implantant l'attirail du père Noël en pilosité. Je ricanais loin de la scène, très bas, quand je remarquai alors qu'Ariel avait accidentellement heurté un autre individu présent. Elle semblait effrayé par la personne, personne qui m'intriguait par sa prestance à la fois puissante et ombragée. Je regardai intrigué la scène, car la mécène me paraissait très peu à l'aise, comme si en face se dressait un monstre. Je ne le connaissais pas, et il ne m'était pas donné encore de le connaitre ... Pour l'instant.