Franz était à regarder autour de lui, il s’amusait à relever les réactions de son entourage, on s’offusquait, on se cachait, on souriait, on se détournait. L’absence de son masque était perturbante, mais c’était surtout la variété des réactions qui était nouveau pour lui, car il n’y avait ni peur, ni surprise. Ce changement était une véritable révélation pour lui, cependant, ce pas l’éloignait de Franz Oberhauser, il ne pouvait se permettre d’oublier ses origines.
** Nous oublier tu ne peux pas, nous sommes toi tout comme tu es nous. Il nous faut cependant savoir si Franz Oberhauser peut devenir cela, si nous pouvons évoluer. ** ** L’évolution est peut-être la seule chose qu’il ...**
Le fil des pensées de Franz fut coupé par un bras fin et inquisiteur qui venait de s’emparer du sien, les yeux du vampire remontèrent de la main jeune et fraiche, glissant sur les manches noires jusqu’aux épaules, effleurant la poitrine de la jeune femme, ils virent se nicher dans le cou de celle-ci. Perdant une seconde à s’imaginer le goût qu’elle pouvait bien avoir, ils plongèrent finalement dans ses yeux pour s’y perdre l’espace d’un instant.
Citation :
— M'accorderez-vous cette danse?
Franz salua celle qui se voulait sa cavalière, se reculant d’un pas, penchant la tête et proposant sa main ouverte, le buste légèrement courbé vers l’avant. « Je suis confus que vous en ayez prit l’initiative avant moi, je serais enchanté de partager cette première danse avec vous » D’aucune façon Franz ne voulait faire mauvais genre, de toute façon cette partenaire était bien trop belle pour déroger de cette optique. Refermant délicatement sa main sur celle de sa cavalière, il s’approcha doucement d’elle et glissa une main dans le creux de son dos, entamant un pas lent et modéré, une ouverture avant de se caler sur la musique. Le contact de ce corps chaud était divin, tel un lointain souvenir qu’il croyait perdu, ressurgissant des profondeurs de l’oubli. Entrainant sa cavalière avec un pas plus étendu et dynamique, il ne lui laissait ni le choix, ni la liberté de ses mouvements. « Je ne crois pas avoir eu la chance de vous croiser plus avant, puis-je me permettre de demander votre nom ? Je me nomme Franz Oberhauser, cinquième du nom » C’est précisément à cet instant que le regard de Franz tomba sur Cinead, un mot lui glissa des lèvres, un murmure plein de promesse et de signification : « Führer » Se reprenant, Franz ferma les paupières pour les rouvrir, les yeux plongés dans ceux de sa partenaire, n’arrêtant pas son pas pour autant.
Spoiler:
Acceptant la danse proposée par Freyja, Franz lui demande son nom tout en se présentant. Le regard de Franz tombe sur Cinead, murmurant un « Führer » plein de promesse, avant de porter de nouveau son attention sur sa partenaire
Dernière édition par Franz Oberhauser V le 27/12/2013, 23:56, édité 1 fois
Les deux andouilles qui avaient voulu ouvrir un cadeau avant l’heure s’étaient retrouvées affublées d’un sortilège. Tomas n’avait pas prévu que celui-ci s’étende et qu’une jeune femme ainsi qu’un autre homme, qui n’avait rien avoir dans l’histoire, ne soit touché aussi. Prenant un air effaré délicieusement exagéré, il s’inclina devant Tisha. « Excusez-moi un instant. » Voir plusieurs, il avait tendance à voleter d’un côté et de l’autre. Il se tourna vers le groupe, dont les remarques et critiques ne lui avaient pas échappé. Au même moment, une étagère derrière le bar s’écroula et le vampire déplora ce matériel minable. Il avait pourtant demandé à ce que tout soit vérifié, mais qui aurait pensé à une armoire ? Il secoua la tête et se tourna vers le groupe pour essayer d’arranger les choses. Surtout qu’il avait remarqué l’inspectrice Murphy se dirigeant vers lui et qu’il était presque certain que ce petit tour de magie ne la ferait pas rire. Misère.
« Mademoiselle je suis absolument affligé, il n’était pas prévu que le sort puisse toucher d’autres personnes…La magie ! » s’exclama-t-il , comme si ce mot contenait toutes les vérités. Il aurait pu l’emmener voir Louise mais le prochain spectacle commencerait d’ici peu et elle n’aurait pas le temps de défaire ce sort mineur. « Croyez bien que je ferais de mon mieux pour que vous me pardonniez. » Un sourire, un peu penaud. Elle aurait droit à un magnifique cadeau, il y veillerait. Mais d’abord… « Simon, mon cher, vous serez assez aimable pour laisser ces messieurs dames passer au carré VIP. » dit-il au barman. Et oui, même les deux coupables. Après tout, c’était Noël ! Il fallait savoir pardonner aux impatients. Alcool de meilleure qualité, compagnie de meilleure qualité…« Mais trouvez leurs des habits appropriés. » Il ne parlait pas pour la louve.
Le marquis resta près d’eux mais son attention était partout à la fois. Il avait repéré Cinéad, ce qui le mécontentait. Il avait espéré que le vampire ai assez de savoir-vivre pour ne pas se pointer et que le carton VIP manifestement pas dans sa boîte au lettre lui aurait fait passer le message. Il gardait un œil sur lui, tout comme sur Lucian qui n’était vraiment pas heureux d’être là et qui venait de rencontrer Ariel, sa petite protégée qu’il n’avait pas encore eu le loisir de rencontrer. Elle avait encore son odeur, pas tant sur sa peau qu’en elle, la vicieuse voleuse de sang immortel. S’il avait pu avoir mal à la tête, il aurait dû prendre un paracétamol. Heureusement, il était vampire et une coupe de sang suffirait. Il l’attrapa sur un plateau et dirigea son attention sur sa chère inspectrice, en lui adressant un grand sourire.
Spoiler:
Tomas s’excuse auprès de Tisha et se tourne vers le groupe des trolls. Il se confond en excuses auprès de Fiona –et un peu de Ace mais bon les dames d’abord :coucou : et leurs offre à tous un passage du côté VIP à condition qu’ils se changent. Ensuite il observe successivement Cinéad, Lucian, le dos d’Ariel et enfin l’inspectrice Murphy, à qui il sourit en tenant un verre de sang et en espérant qu’elle vienne lui dire merci. (elle sait pourquoi !)
« Non, la vrai neige est mieux, au moins tu peux faire des anges, et courir avec les lapins. Ce n'est pas toi qui devrait avoir froid, tu l'es déjà. »
Si le trajet à été silencieux, Layla se sent d'humeur taquine, et non pas comme d'habitude, sur le point de le menacer d'un mort certaine, même si celles-ci se font rare depuis qu'elle l'a soigné. Elle lui fait un sourire d'ange, et dépose un léger baiser sur sa joue, pour lui montrer que ce n'est pas méchant, juste une marque d'affection qui n'est pas là d'ordure. Et quand il sort le collier, elle le regarde avec des yeux de gamines qui découvre la cabane du père Noël, elle en oublie le monde autour. Elle le regarde faire, sans dire quelque chose ou briser la bulle qu'elle a l'impression qu'il y a entre eux.
« Alexis ... »
Elle touche du bout des doigts en calquant sa respiration sur le son de la voix d'Alexis, elle a oublié presque son pouvoir, et qu'il évolue au fur et à mesure. Elle l'ouvre et regarde les photos et elle caresse les deux photos en souriant tendrement. Puis, doucement, elle vole un baiser à Alexis, pas des lèvres qui s'effleure. Juste un vrai baiser, avant de le regarder. Avec un léger. Elle sent le coeur des serveurs et serveuses battre, elle jette un regard à la foule, avant de lui prendre la main, à nouveau d'Alexis. L'avantage d'être à deux, c'est de ne pas aller vers les autres. Et la marquée en ai bien arrangée, elle n'a pas envie de voir le regard méprisant des autres ou presque, elle a pas envie de se faire passé pour une Bella Swan mordue de vampire. Ce n'est pas une fille au vampire, et si elle est marquée, c'est un mauvais jeu du destin. Mais elle préfère quand même jouer les filles amoureuses, pour être sure que personne viendra lui prendre Alexis. Elle traine vers le buffet, en se disant presque que c'est une mauvaise idée. Trop de sang frais et Alexis qui est un chasseur. Mais elle n'a pas de cadeau pour lui, alors, elle fait comme elle peut. Elle le regarde, et esquisse un sourire.
« Prends ce que tu veux, tant que ça te fait plaisir. »
Le temps qu'il choisit, elle se tourne pour lui prendre une coupe de sang, qu'elle lui tend, avec un sourire. Puis, prête son attention autour, Elle regarde deux gugus barbus comme le père Noël, avec un sourire amusé. A croire que le Père Noël s'est réincarné.
« Je pourrais presque croire au père Noël » Murmura la rousse, sans lâcher les deux papas noël du regard, sans prêter attention aux troisièmes.
Spoiler:
Layla reçoit un cadeau d'Alexis. Elle l'embrasse, et le traine au buffet pour qu'il choisisse ce qu'il veut manger, et prend un coupe
Oh, merde. Un pas de côté. Un deuxième, par sécurité. Mais qui est au volant de cette foutue bagnole ?! Une Lamborghini, non mais... sérieux ? J'ai failli crever sous les roues d'une connerie italienne ? Il m'a vu, pourtant. J'en suis presque certaine. S'ils sont tous comme ça la-dedans, j'me casse. C'est simple, j'suis pas v'nue pour m'faire emmerder. T'façon ils vont p't'être même pas m'laisser entrer comme ça. Et puis quoi ? Après tout c'est noël. Le christ, la compassion, tout ça. Quoi j'ressemble plus à une vieille putain défraîchie qu'à autre chose ? Tomas, lui, il appréciera. Lui, il sait mieux qu'personne qu'un costume ne doit pas être choisi au hasard mais qu'il doit annoncer la couleur. Et la couleur, ce soir, j'l'annonce comme il faut : je dis merde au monde, à sa prétendue normalité, je dis merde à noël, à sa prétendue fraternité, je dis merde à la putain de Lamborghini qui a failli m'trancher les orteils, à la prétendue réussite de quelques tarés qui s'croient civilisés parce qu'ils conduisent un bolide plus cher que mon cul. Quoi que, dans ces monstrueuses ranger's il aurait fallu y aller quand même. Mais bon, lui, Tomas, il comprendra que j'me suis fait violence en mémoire d'une vieille histoire. Comme par le passé, ma crinière est rouge. Remarquera-t-il ce clin d’œil ?
A l'entrée des singes en costard fouillent les invités après l'passage obligatoire du portique. Bordel, on s'croirait au parloir. Mais bon, si j'me casse là, comme ça... J'vais avoir l'impression d'échouer un truc. Pis j'connais un peu Tomas. Si ses goûts ne sont pas ceux de tout l'monde, son excentricité est juste bandante, elle. Une dernière cigarette. Quelques notes de jazz s'échappent de la porte d'entrée, quelques rires aussi. Ils se moquent de moi ?
Les deux macaques m'reluquent des pieds à la tête. La blonde peroxydée qui sommeille en moi les emmerde, écarte les cuisses et les bras. Allez-y, coquins qu'vous êtes. Touchez-moi. A peine s'ils m'effleurent. Au fond, ils sont bien dressés. N'empêche que ces regards, là, genre "ça va qu'elle a un carton VIP, sinon on la refoulait à coup d'pieds", c'est juste le naturel qui r'vient au galop. Des sous-merdes. Tss...
Les portes s'ouvrent finalement. Les milles et unes teintes de lumière glacées m'sautent à la gorge, les rires et les bavardages me kidnappent et j'me r'trouve propulsée sur cette gigantesque scène. Et dire que la moitié d'ces connards voudraient bien voir Tomas échouer. Ou pire, l'voir crever. Le mec de la Lamborghini est là. Costume blanc, cravate rouge. On dirait un putain d'pasteur évangéliste. J'le fixe, et j'sais bien qu'il peut l'remarquer. Il a l'air... dangereux. Au fond il a bien failli me tuer, hein. Mais j'sais pas si ce sont les lignes de son visage, ou ce p'tit cul de blanc, mais y a quelque chose d'autre chez lui... Quelque chose d'autre, oui mais quoi ?
Je choppe une coupe de champagne à la volée. J'hallucine ou l'serveur a réellement fait mine de m'éviter ? C'est pas sérieux. J'te retiens, enfoiré.
Résumé
Spoiler:
Shamina débarque accoutrée de façon grotesque, robe légère mais tâchée, griffée, déchirée par endroits et avec une crinière rouge flamboyante qui ne manque certainement pas d'attirer quelques regards. Elle tire la tronche des mauvais jours, pestant contre un chauffard qu'elle reconnait ensuite dans la foule [Cinead], sans pour autant connaitre son identité. Elle le fixe en sirotant une coupe de champagne durement acquise.
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Ce fut le talon impitoyable d'une paire de chaussure de facture française qui vint rompre l'ennui maussade du vampire italien. D'un oeil dure, il punit la maladresse de la jeune femme. Un regard qu'elle rendit, le sien était plein de stupeur, comme si elle venait de voir un fantôme. Il est vrai que l'italien faisait un certain effet, du fait de sa réputation, mais il était étonnant qu'un vampire ne l'ayant encore jamais croisé ait l'air d'une biche coincé entre les phares d'une voiture fonçant à toute allure droit sur elle. Il accorda un vague regard au vampire aux allures de rockeur qui visiblement ne perdait pas une miette de la scène. Qui était-il? Probablement l'un des nombreux chanteurs et musiciens embauché par le marquis. Il fut d'autant plus étonné par le bégaiement de la jeune femme que c'était une vampire. Mignonne et jeune, elle avait dû taper dans l'oeil d'un immortel comme cela arrivait bien souvent. La plupart des immortels accordent le don obscur sur une simple toquade, par désir, par envie, sur un coup de tête, et s'en mordent les doigts par la suite. Lui savait que le don obscur ne pouvait se distribuer à la légère. Il posa les yeux sur elle, fronçant les sourcils, ne sachant comment gérer la situation, peu habitué aux soirées mondaines. Pas franchement talentueux pour être gentil ou gentleman avec une demoiselle en détresse. Il renifla et senti l'odeur qui aurait dû lui sauter aux narines. Elle empestait Tomas. Comment cela était possible? Soit c'était une infante à lui, chose surprenante qu'il n'ai pas voulu lui en parler, à moins qu'elle soit... la fameuse Poppy... mais non, elle lui donna son nom le détrompant. — Vous portez un parfum des plus curieux, réponda-t-il ne cherchant même pas à tourner autour du pot une seule seconde. Quel est votre lien exactement avec le marquis d'ombremont? Il ne dit point quel était le lien entre lui et Tomas. Ne jamais révéler ses cartes à moins d'y être forcé.
Zakouille la Fripouille
SIGNALEMENT : Une goutte d'eau dans l'océan. HABILITIES : Main de la destruction niveau 4 OFFICE : Banquier ou escroc selon le point de vue
De plus en plus de monde. A croire que toute la ville était là. Ce ne serait pas surprenant à dire vrai. Yuma s'enivrait de la musique, le jazz ayant toujours eu cet effet de le couper de toute réalité. C'était tout simplement jouissif. Fermer les yeux, profiter, se laisser embarquer par les différents parfums des différentes créatures présentes en ce soir. Il avait bien conscience que les vampires se mêlaient aux humains et à toutes les créatures surnaturelles et il y avait quelque chose de totalement prodigieux dans ce fait. Pour un peu il aimerait beaucoup féliciter le maitre de cérémonie pour cette audacieuse soirée.
Mais son regard tomba sur une personne des plus intéressantes. Connue, mais dont le visage lui faisait toujours apparaître un splendide sourire. Le temps de se frayer un passage vers Ikarias, le guitariste de son groupe de rock, qu'il vit ce dernier se faire accoster par une somptueuse femme, au regard chatoyant et au sourire facile. Il se doutait bien qu'Ikarias n'était pas aussi timide qu'il le laissait paraître envers les femmes. Yuma était d'autant plus heureux de retrouver son ami et confrère avec la possibilité de se faire présenter à cette femme. Mais curieusement, cette dernière se détourna de lui, et même Yuma remarqua le charisme de l'homme à qui elle parlait désormais.
C'est donc discrètement que Yuma rejoignit Ikarias, sa bouche à son oreille pour lui murmurer « Tu ne m'attendais pas ici ». Un échange de regard avant que l'amérindien, toujours aussi expressif avec ceux qui lui sont chers, prenne Ikarias dans ses bras pour une franche accolade. Remarquant comme Ikarias était concentré sur les deux vampires près de lui, il continua « J'espère que tu vas me présenter à cette gracieuse connaissance...tandis que l'autre semble te laisser perplexe ».
Il ressentait comme la situation était empreinte d'un voile d'obscurité, comme si des enjeux plus grands se jouaient là. Mais étant avant tout là pour s'amuser, il ne put de son côté que porter son regard sur le groupe de jazz...Bien sûr, dès qu'il y avait de la bonne musique, Ikarias était là.
Spoiler:
résumé: Yuma rejoint Ikarias, guitariste du même groupe de rock. Ce dernier semble attentif à Nora et Lucian qui font connaissance. Yuma laisse son regard flirter sur le groupe de jazz
Assise sur un des tabourets présents devant le comptoir, jambes croisés largement dévoilées par la « courtitude » de ma robe, je sirotai tranquillement mon mojito. Très certainement premier d'une longue série de verres qui passeront entre mes mains durant la soirée. Pour le moment rien à signaler à l'horizon jusqu'à ce que finalement, une fumée blanche et des bruits attirèrent mon attention vers le trio non loin de moi : à savoir les 2 chevelus que j'avais vu juste avant et une jeune femme que je ne voyais que maintenant mais qui semblait être avec eux. Les 2 hommes avaient apparemment été trop curieux de savoir ce qu'il se cachait dans ces cadeaux et voilà que maintenant ils étaient devenus des pères Noël capillairement parlant, et que la pauvre jeune femme qui les accompagnait avait été également touchée. Je ne pus m'empêcher d'avoir un sourire amusé, presque moqueur, en voyant la scène avant de voir l'organisateur de la soirée en personne se diriger vers moi. Sa démarche, sa façon de s'incliner, pas de doute c'était le même d'Ombremont que j'avais croisé et je ne pus m'empêcher de lui faire un sourire amical.
_ Ravie d'avoir été invitée et... Merci. J'avoue que je n'ai pas encore trop l'habitude qu'on m'en parle vu que c'est tout récent, répondis-je toujours avec le sourire en comprenant qu'il me félicitait pour mon nouveau statut de Nimir-Ra du pard.
J'aurais bien aimé que ma conversation avec Tomas dure un peu plus longtemps mais les choses en décidèrent autrement. Une étagère s'écroula soudainement derrière le bar, ce qui eut le don de me faire sursauter, enfin bref le vampire fut contraint d'aller s'occuper d'autres choses et il me le fit comprendre avec politesse avant de s'en aller. Tant pis, je n'avais plus qu'à trouver à présent une autre tête que je connaissais ou bien tout simplement un ou une inconnue avec qui faire connaissance en attendant. Je portais à nouveau la paille à ma bouche, pour siroter 2 ou 3 gorgée de mojito, tout en regardant un peu les alentours et en écoutant l'air de jazz qui envahissait la salle depuis le début de la soirée. Dans le lot, une chevelure d'un rouge flamboyant se distingua très vite. Une jeune femme à la peau caramel comme moi et dont la tête me disais quelque chose. J'avais cette impression de l'avoir déjà vu quelque part mais je ne savais pas trop où... Pour le moment elle aussi semblait fixer quelqu'un du regard tout en buvant son verre.
Spoiler:
Après une très courte conversation avec Tomas, Tisha reste assise au bar tout en sirotant son mojito, en écoutant la musique et en regardant les alentours. Dans la foule elle remarque la chevelure rouge de Shamina et est persuadée de l'avoir déjà vu quelque part...
L’homme que j’avais bousculé était, manque de bol, celui qui ne semblait pas falloir embêter parmi l’assemblée. À en juger par la tronche de six pieds de long qu’il arborait, il paraissait ne pas être ravie du tout d’être là. Mais après, qui pouvais-je, moi ? Ce n’était pas moi qui l’avais forcé à venir, je ne le connaissais même pas ! Cela me surpris d’autant lorsqu’il s’intéressa d’un peu trop près à ma relation avec Tomas. C’était comme si la fragrance suave du marquis avait embaumé ma peau. J’étais encore peu habitué au reflex qu’on les vampires de se référer à leur odorat. À l’instar des chiens, ils semblaient – nous semblions – pouvoir tout détecter d’un simple coup de narine.
J’écarquillai des yeux ronds. Abasourdie, me demandant un instant si j’avais tout bien entendu.
— Je vous demande pardon ? M’offusquai-je, Cela ne vous regarde absolument pas ! Je vous trouve bien impoli, Monsieur…
Je pointai brusquement un doigt vers sa poitrine, n’ayant pas tellement envie de m’écraser devant ce personnage qui semblait tout se croire permis.
— Et cesser de me renifler de la sorte, je ne suis pas, que je sache, une chienne en chaleur. Maintenant, Monsieur, si vous voulez bien m’excuser. (Je me tourne vers Ikarias), On se voit plus tard, Ikarias, bonne soirée. (à Yuma, en hochant poliment la tête.) Monsieur.
Je tournai enfin les talons, et me dirigeai d’un pas décidé vers Tomas, qui se tenait au milieu de ses convives, balayant la salle du regard.
— Mon cher Tomas, dis-moi que ce goujat n’est pas ton ami, le priai-je en désignant le schtroumpf grincheux d’un pouce jeté par dessus mon épaule.
Spoiler:
Ariel est outrée de la question de Lucian, et le lui fait bien remarqué. Elle s'excuse auprès d'Ikarias et s'en va rejoindre Tomas.
Écrasant vigoureusement ma cigarette dans un cendrier en corne, je continue de pester contre le vent, expliquant à mon majordome à quel endroit me déposer, puisqu'il est hors de question que je gare le moindre de mes véhicules à proximité de ce rassemblement de beaufs prêts à bouffer à tous les râteliers, pourvu qu'ils y trouvent quelque étoile sous laquelle briller à coups de langue bien pendue ou bien placée. « La Jaguar, ça ira très bien. - Bien maître. Souhaiterez-vous porter quelque chose de conventionnel ? - Certainement pas. On me fait déjà changer mes plans pour une soirée baby-sitting, je ne vais pas en plus faire comme si j'avais envie de me rabaisser au niveau des ces guignols qui pètent plus haut qu'ils n'ont l'arrière-train. »
En vérité, à l'heure où je crache ma bile sur chaque syllabe prononcée dans un allemand des plus agressifs, j'ai déjà consacré une partie non négligeable de la soirée à une longue hésitation en rapport avec cette petite sauterie, qui ne promet rien d'autre que de s'étaler en un long et pénible ennui censé faire passer en douce l'orgie finale de rigueur. Même si on essaye de lui donner le lustre d'un homme politique, le marquis d'Ombremont est après tout connu de beaucoup pour son goût prononcé pour ces choses-là, ce dont je me garderais bien de le blâmer. Malgré tout, il est également un vampire, ce qui a cela d'intéressant que le Sheldon sera rempli de ces immondices, et que je ne parviens pas à m'ôter de la tête l'éventualité d'y trouver une quelconque forme d'infirmation sur ce qui m'empêche de vivre normalement depuis des mois. Et je ne parle pas de la Blanche Confrérie.
Là-dessus, une de mes chères consœurs m'informe par téléphone (merci l'annuaire...) que Lyra, ma disciple, vient de se présenter sur place. Et que je ne suis pas en sa compagnie. Ce qui pourrait être très fâcheux au cas où quelque chose de dommageable surviendrait. Comme, par exemple, une éventuelle perte de contrôle de sa part, ou un comportement malséant qui ferait de l'ombre à la réputation de la Confrérie. Ce genre de choses qu'on se ferait un plaisir inouï de rapporter à notre glorieuse hiérarchie, cela va sans dire. J'ai raccroché sans ménager mon interlocutrice, les yeux plongés dans l'âtre du salon, ulcéré qu'un coup de pouce du destin concernant ma décision soit incarné de la sorte.
Cette horreur de fête a déjà pris une cadence raisonnable quand je dérobe tranquillement (et bien entendu sans y toucher) un carton d'invitation qui dépasse d'une poche dans la file des VIP. Je n'allais pas en plus me peler les miches au milieu des badauds tout heureux de célébrer la tradition capitalo-sémite. Les portiques sonnent abondamment mais nulle trace d'arme sur moi, et de toute façon, les vigiles abdiquent vite en avisant le look bardé de clous du fauteur de trouble à l'air aimable. C'est non sans afficher clairement mon mépris que je dépasse d'un pas allègre deux agents d'accueil au sourire atrocement surfait.
Résumé:
Vinzent, qui vient parce qu'on l'a sommé de surveiller Lyra, n'est pas spécialement heureux d'être là, et est un peu en stress de se retrouver dans ce fourbi. Il entre en tirant un carton d'invitation VIP. Les portiques de détection de métaux sonnent à son passage mais il n'a pas d'arme, les molosses de l'entrée le laissent donc rapidement passer.
Dernière édition par Vinzent G. Henkermann le 28/12/2013, 13:07, édité 4 fois
DISSOLVED GIRL
HABILITIES : Vampire nouvelle-née (étreinte en déc. 2016 par Tiberias Verhagen) ; discipline Cauchemar (niv.1) ; furie désaxée, piégée par ses fêlures dans le sommeil éternel. SERENADE : THE RAVEONETTES - Aly Walk With Me. TRIPTYKON - Shatter.
Percevant le son d'une approche intruse, Fiona a pour réflexe premier de s'enfouir plus profondément encore dans le camouflage de ses bras croisés sur le zinc. Au final, il s'agit d'un vampire, passant sans doute par là pour assurer le bon déroulement de la soirée parce qu'on l'a payé pour ça – ou du moins c'est ce qu'elle pense déduire de son attitude au premier abord. Ses airs grandiloquents la tirent cependant de sa stratégie de l'autruche, étant donné qu'il s'adresse à elle afin de se répandre en excuses au sujet de la mauvaise farce dont elle a été injustement victime. Ce qui lui permet, d'ailleurs, de constater qu'elle n'est pas la seule, un autre homme planté non loin de là démontrant la brillante efficacité de la chose puisque le contenu de l'armoire l'a éclaboussé.
Le buveur de sang déclame alors deux ou trois choses à propos de l'accès au carré VIP et la louve écarquille les yeux sans trop savoir si elle doit lui dire merci ou l'envoyer paître. Indécise, elle demeure donc statique et muette, un peu comme une plante verte qu'on aurait décorée pour l'occasion.
Suite à une remarque peu élégante sur leur mise vestimentaire qu'elle ne manque pas de prendre à tort pour elle comme pour Benjamin et Magnus, le réfrigérateur brun éclipse son attention vers autre chose qu'elle ne cherche pas à identifier, et elle se tourne à nouveau vers ses acolytes dont elle a précédemment ignoré les vaines tentatives de réconfort. Une chance pour eux qu'elle soit patiente et de nature indulgente : c'était ça ou un bon gros doigt d'honneur tutoyant de près leur moustache toute neuve.
« Bon bah, on fait quoi ? »
Puis, au serveur qui décidément s'échine à conserver un air affable mais ne parvient pas la regarder autrement qu'avec un air profondément blasé :
« Vous croyez qu'ils ont des lames de rasoir dans le carré VIP ? »
Regard naufragé de la part du barman.
« Non enfin j'voulais dire... »
À cours de bonne volonté, il se détourne et répond immédiatement à la commande de quelqu'un d'autre, la laissant là avec sa pilosité neigeuse et ses questions foireuses, et la bière qu'elle se colle finalement aux lèvres dans l'espoir de la vider d'un trait.
Résumé :
Fiona redresse la tête pour écouter Tomas mais prend mal sa dernière phrase à leur intention, à propos des fringues. Du coup elle ne prend pas la peine de lui parler et questionne Ben et Nunusse à propos de la suite, avant de dire une connerie au barman qui l'enfonce encore plus dans le ridicule.
DEVIL INSIDE ME
SIGNALEMENT : la voleuse de corps, le monstre sur le seuil des ténèbres, le cauchemar au visage d'ange. HABILITIES : Télépathie à double sens ; absortion des cauchemars ; lecture d'âme ; création d'illusions ; magie noire. OFFICE : gère une petite troupe d'accrobate et des réunions occules au sous-sol de sa boutique SERENADE : Tiamat - Judas Christ
SOMBRES SACRILEGES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 945 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories; tumblr
Les manières de l'homme en costume de nazi étaient celles d'un gentleman. Un petit sourire s'afficha sur les lèvres fines de la mage qui offrit sa main qu'il prit. Cet homme là savait danser. Elle ignorait où elle avait appris, à quelle époque, le vague souvenir était confus, une salle de bal, les parfums se mêlant donnant un sérieux mal de crâne et la musique d'un clavecin, c'était tout. En revanche, ses pas suivaient celui du vampire avec une certaine précision. Elle dansait comme quelqu'un appartenant à une autre époque, et lui aussi. Il était froid, sa peau ressemblait à un tombeau en se refermant sur la sienne, et son parfum était celui d'une vieille mort, un parfum qu'elle estimait délicieux. La mort n'est pas quelque chose qui la rebute, au contraire, c'est avec plaisir qu'elle l'offre. Il rendit peu à peu le pas plus dynamique, et en bonne danseuse, elle le suivit. — Je ne crois pas avoir eu la chance de vous croiser plus avant, puis-je me permettre de demander votre nom ? Je me nomme Franz Oberhauser, cinquième du nom. Elle plissa son petit nez, ce nom ne lui semblait pas inconnu, résonnant comme familier et cependant elle était incapable de se souvenir de quoi que ce soit en rapport, en fait, c'était comme s'il y avait un vide à cet endroit là. Sa mémoire foutait sérieusement le camp. L'autre nuit, elle est demeurée interdite, muette en réalisant qu'elle avait oublié un rituel pourtant très simple. Alors qu'elle s'apprêtait à répondre, elle entendit glisser hors de ses lèvres un mot lourd de signification pour beaucoup, et qui pour elle sonnait simplement comme quelque chose de familier et de très mondain, elle n'avait aucun souvenir précis là encore. Secouant la tête, elle sourit. — Mon nom est Freyja Njörd-Völsunga. Nous ne nous sommes pas encore rencontré, je suis nouvelle en ville. Je viens d'acheter une boutique de magie qui tombait en ruine. Elle baissa les yeux un bref instant. Et vous, mon cher Franz, que faites vous pour occuper vos nuits?
Spoiler:
Freyja danse avec Franz, ayant quelques soucis avec sa mémoire, elle ne capte pas ce que veux dire le mot qu'il lâche, et s'intéresse à ce qu'il peut faire pour occuper ses nuits. Elle n'a pas encore remarqué la présence d'autres sorciers/mages.
KILLING LEEN
SIGNALEMENT : Chef de la Bris HABILITIES : Elle sait se battre, manie très bien les armes à feu, et met de la verveine dans son café. OFFICE : Chef de la BRIS depuis 5ans. SERENADE : The world is not enough - Garbage
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 1495 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories; tumblr
« On n’est pas forcément content d'être reconnu par des gens qu’on n’estime pas. »
Kathleen L. Murphy
AIDE ADMIN Ϟ Fais gaffe à ton cul, elle a un gros calibre.
Le regard fixé sur les trois personnes affublées d'une barbe blanche aussi ridicule qu'imposante, la chef de la BRIS demeura bouche bée quelques secondes qui eurent figure d'éternité. Immobile. Et puis, son expression changea. Peu à peu remplaçant la stupeur et l'étonnement, vint la colère. Qu'on use ainsi de la magie lui semblait hors de propos. Si Alessia Ghiona était là, elle piquerait une colère tout à fait normale, attendue. D'un regard jeté autour d'elle, l'hispanique chercha l'italienne qu'elle considérait comme une alliée sans parvenir à la trouver. En revanche, le français était là, juste sous son nez. Et bien qu'il lui versa quantité d'excuse, presque trop, il lui faisait l'effet d'une bonne dose de poivre glissé sous son nez, elle avait envie très fortement d'éternuer. Tout cela était organisé par le français, et elle se doutait que ce n'était que pour accentuer l'image qu'il se donnait depuis peu, celle d'un pacificateur. Il devait tromper pas mal de monde, mais il en faudrait plus pour la convaincre qu'un petit numéro de magie foireux. Elle renifla, d'un air qui en disait long, et son regard tomba sur Cinead. L'irlandais ne semblait guère heureux d'être là. Il était vrai qu'il ne semblait pas être un fétard, mais elle se fichait quelque peu de ce qu'il pouvait éprouver. En un instant elle détecta la présence de plusieurs personnes dites à risques. Il y avait l'italien en train de discuter avec une jeune femme, un vampire déguisé en soldat nazi qui évoqua un léger dégoût à l'inspectrice qui détestait ce genre de plaisanterie, mais surtout avait l'étrange sensation que pour ce vampire ce n'était pas un simple costume. En revanche, nulle trace de loup pour le moment. Elle se demanda combien de HA avait infiltré la fête, et s'ils avaient prévu une surprise pour la fin de la soirée. — J'espère que vous avez prévu un service de sécurité à la hauteur, shérif (quand elle prononça ce mot là, il y avait du dédain dans sa voix, un sifflement presque un grondement), je détesterais devoir travailler ce soir parce que vous avez eu la riche idée de rassembler toutes les cibles potentielles dans une même salle.
Spoiler:
Kathleen ne semble guère apprécier la plaisanterie des cadeaux faisant pousser la barbe. Et après que Tomas se soit platement excuser, elle lui fait remarquer que cette fête a rassembler de nombreuses cibles des HA et s'inquiète de ce qu'il a prévu pour la sécurité.
SMOKIN' SHOES
SIGNALEMENT : Le casseur de burnes gominé HABILITIES : Don de l'Esprit Distrait, expérimenté en guitare et basse OFFICE : Artiste et Gérant du Tavian's, homme de main à ses heures perdues SERENADE : They Say - Scars on Broadway
Alors que je regardais intrigué ces deux vampires qui semblaient opposés, un ami proche vint à ma rencontre. En effet, Yuma, le chanteur de mon groupe, s'était joint à la partie. Aucune gêne n'existait entre nous, de telle sorte qu'il atterrissait dans mon dos sans se soucier de ce que je pouvais faire. Puis personne n'aurait à se gêner, à de tels occasions : en ces fêtes de fin d'année, l'humeur est à la convivialité parait-il. Il semblait se demander ce qui pouvait m'intéresser à scruter deux vampires en interaction, alors il tenta de me ressortir de ma bulle, demandant des présentations, notamment de ma charmante mécène. Je lui rétorquai, rivant encore le regard sur les deux :
"-Je le ferai dès que possible, cher ami ; mais pour l'instant, nous ne sommes pas en mesure de le pouvoir, seulement."
Ariel et son ton vexé, certainement par les manières du monsieur de passage, ou par les mots adressés plus doucement, me laissaient calme. Je gardai mes distances au minimum, bien que ça n'allait pas non plus devenir un conflit. Yuma tentait de comprendre la situation, mais elle prit les devants d'abord, en finissant par s'éloigner, purement et simplement.
Elle s'excusait auprès de moi, me certifiant qu'on se croiserait plus tard. Je lui rendis un geste de salutation, puis me tournai vers Yuma, encore là :
"- Trop froide comme ambiance ... Heureusement que t'es là !"
Je jetai de ce fait un dernier coup d’œil à la salle entière, afin de structurer mon avis personnel. Mais Yuma, en plus d'avoir une voix d’exception pour le groupe, semble aimer être au contact. Ça me rend facilement à l'aise lorsque nous discutons, parce qu'il sait poser son avis sans l'imposer. Il reflète selon moi le bon chanteur d'un groupe rock, charismatique et simple. Puis je le vis tendre l'oreille à l'orchestre jazz, qui faisait encore des merveilles. Devant les yeux, ils s'effaçaient dans le décor festif de Noël ; mais aux oreilles, ils semblaient vouloir s'affirmer, eux et leur jeu presque parfait (deux ou trois notes fausses se glissaient chez quelques musiciens, mais négligemment). Je lançai ensuite à Yuma :
"- Bon, passons aux choses sérieuses ... Vers le buffet !!"
Yuma connaissait évidemment ma nature. Il peut sentir ces choses, puis je n'irais pas la lui cacher. Dans un groupe, tout doit être transparence. Alors je prenais tranquillement une coupe de sang, et lui jetai :
"-A notre groupe !"
Soudain, mon odorat croisait l'odeur qui m'est si familière : celle d'une marquée. Je me retourne vivement, et j'aperçus un couple vampire-marquée. Le vampire semblait sombre et mal à l'aise dans la foule, et la marquée tentait à priori de le mettre tant que possible à ses aises. Je m'approchai, car je voulais connaitre le plus de monde possible dans cette ville, et mieux vaut commencer par ceux qui sont devant soi.
Résoumé:
Ika est ravi de remarquer la présence du chanteur de son groupe, Yuma. Il l'invite à le suivre vers le buffet, où il trinque au groupe. Il vit ensuite Alexis et Layla et décida d'aborder le couple.
— Mon nom est Freyja Njörd-Völsunga. Nous ne nous sommes pas encore rencontré, je suis nouvelle en ville. Je viens d'acheter une boutique de magie qui tombait en ruine. Et vous, mon cher Franz, que faites vous pour occuper vos nuits?
A l'audition du mot magie, Franz arrêta son pas un instant et une grimace vint éphémèrement assombrir son visage. La bienséance aurait voulu qu'il n'en fasse rien, mais il y a toujours infraction pour toute règle.
** Une sorcière, encore une, tenant une boutique de magie qui plus est ! Son entreprise va en amener d'autre ** ** Certes, mais elle vient d'arriver et elle semble apprécier notre... présence. Peut-être saura-t-elle nous aider pour nos études ** ** En effet, tolérons-la, après tout, personne n'est véritablement parfait ! **
Franz avait semblé absent durant la seconde que dura cet échange, les Franz se voulaient solidaires en de rares occasions, mais celle-ci se faisaient plus nombreuse au fur et à mesure que le temps passait.
" J'officie dans la médecine, quand je ne suis pas à... m'occuper de mes patients, je fais de la recherche. J'ai très longtemps travaillé sur des cobayes humains, aussi je profite de la diversité de Shrevreport pour contenter ma curiosité. " C'est alors qu'il se produisit quelque chose qui n'était pas arrivé depuis prêt de 70 ans : " Peut-être souhaiteriez-vous vous joindre à moi lors d'une prochaine session, je suis seul et seul maître dans mon laboratoire "
Franz venait de proposer à une personne d'assister à sa science, une femme qui plus est, pareille chose ne s'était pas produite depuis qu'une infirmière avait voulu voir les travaux de recherches menés sur les cobayes dans les centres d'extermination.
Le morceau prit fin, aussi Franz proposa à sa cavalière de se ravitailler et boire quelque chose. Quand il prit son verre, il en fit tourner le contenu d'un air dubitatif avant de faire tinter le verre son celui de Freyja, il prit cependant le temps de se tourner vers le marquis, levant son verre à sa santé avant de boire une gorgée de sang.
Spoiler:
Franz ne peut cacher sa répugnance de sa magie, mais tente de se rattraper en proposant à Freyja d'aller boire et manger quelque chose. Ayant présenter son affinité avec la médecine, il propose même à Freyja d'assister à l'une de ses opérations. Il trinque avec elle et porte un toast au marquis d'ombremont
Tomas ne put retenir un sourire devant la remarque de l’inspectrice. « Voyons ma chère…J’aurais espérez que vous me connaissiez mieux que cela. Serais-je assez stupide pour rassembler autant de cibles potentielles, comme vous dites, dans un même endroit, sans avoir élaboré un système de sécurité à la hauteur ? Outre le fait que chaque invité est fouillé à l’entrée, le site au complet est protégé par un petit sortilège qui empêche toute mauvaise intention de se concrétiser. » Il but une gorgée à sa coupe. « Et c’est absolument légal, j’ai posé la question au juge Crowley. Vous connaissez le juge Crowley bien entendu… » Un homme d’une quarantaine d’année, ambitieux au possible, qui savait où se trouvait son intérêt. « Je n’oserais pas vous faire travailler ce soir. J’ai bon espoir que vous vous amusiez follement et que vous veniez ensuite me remercier. » avoua-t-il avec un petit sourire, taquin, qui la mettait toujours hors d’elle. Elle allait rétorquer quand Ariel leurs tomba dessus, visiblement furieuse de quelque chose. Elle désigna Lucian, qui l’avait suivie du regard. « Bien sûr qu’il l’est, il est même plus que ça. Comme un frère ! » répondit-il avec un air un peu étonné. « Tu ne reconnais pas monsieur Corléone, ma petite ? C’est vrai qu’il n’est pas très sociable et que tu fréquentais plutôt les russes que les italiens, mais tout de même… » Ils étaient passés au tutoiement depuis la soirée d’ouverture du Rêve d’Incube. Il lui tapota gentiment la joue. « Allons, ne sois pas en colère contre lui. Il est contrarié parce que je l’ai obligé à sortir. Il n’aime pas les gens, mais si nous lui trouvons de quoi l’occuper… » Son regard revint sur l’inspectrice Murphy. « Oh non ma chère par pitié, laissez vos affaires de police pour ce soir et amusez-vous. Vous ne connaissez pas mademoiselle Llywlyn ? Une auteure très douée, vous devriez la lire. Je suis sûr que vous apprendriez un tas de choses que vous auriez aimé savoir il y a…Quoi, deux ans maintenant ? » L’air innocent, il attrapa une seconde coupe et la donna à Ariel. Il savait très bien qu’elle n’aimait pas le sang humain mais elle devrait faire un effort ce soir, encore plus dans cette foule et devant un agent de la BRIS. « Ariel, ma chérie, l’inspectrice Murphy. Chef de la BRIS à Shreveport. » Pendant que les deux femmes se saluaient, il captura le regard de Lucian, espérant qu’il comprendrait le message : Viens ici et excuse toi, imbécile.
Spoiler:
Tomas discute avec Ariel et Kathleen. Il essaie de faire comprendre à Lucian qu’il doit ramener ses fesses.
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
L'insolence de la jeune vampire lui fit monter la moutarde au nez, et son sang froid légendaire lui fut fort utile pour ne pas lui démontrer sa manière de penser. Le simple fait qu'elle aille directement voir Tomas, comme une enfant gâtée, une princesse à qui quelqu'un aurait osé dire non, ne lui donna aucune envie de formuler la moindre excuse. Et quand il vit qu'à côté de Tomas se trouvait l'inspectrice de la BRIS, son ami lui jetant un regard qui lui déplaisait fortement, il choisit de secouer la tête et de tourner les talons. Son ami français aimait les mondanité, et plus encore il aimait avoir tout son petit monde autour de lui. Attitude qui ne plaisait pas toujours à Lucian. Tournant les talons, il se dirigea vers le bar afin de s'assurer que tout allait bien, et vit les trois barbus non loin. Parmi eux se trouvait un barbu pas inconnu. Il fut quelque peu étonné de voir l'informateur ici. Et plus encore de le voir affublé de cette barbe ridicule.
Le trio échangea des regards indécis, et Benjamin haussa les épaules, vaguement blasé. Et qu'est-ce qu'il en savait lui, s'ils devaient y aller ou pas ? Déjà, le carré VIP, c'était pas pour eux, mais ça, personne se voilait la face à ce propos. Et en vérité, si pour la plupart des gens, atteindre cette zone rimait avec rêve ou obligation, le tatoueur, lui, tirait déjà la gueule rien que d'y penser. Sa médiocrité, son côté bas fond de la société, il les aimait...Non, en fait, il les chérissait. Ses vieux jeans élimés, ses grosses chaînes, ses pompes crades, c'était sa marque. Alors quand le Sheriff lâcha une remarque à propos d'habits appropriés...
- Bah qu'est-c'qui v'pas avec nos fringues ?
Et puis un larbin à peine vêtu et trop épilé leur fit signe de les suivre. Efficace et rapide, tout le contraire du trio qui resta planté là à le regarder. Finalement, Ben se mit en marche, et les deux autres lui emboîtèrent le pas. En finissant son verre, le tatoueur s'était fait la réflexion que dans la salle VIP, les prout prout imbibés d'alcool lâcheraient quelques infos croustillantes... ?
Mais alors qu'ils traînaient péniblement leurs godasses derrière le larbin, Benjamin freina soudain. Comme d'habitude, il jetait des regards à droite à gauche, apercevant des visages pas si inconnus, et il commentait à ses compères barbus, dévoilant noms et rangs. En bon trafiquant, le médium savait beaucoup de choses sur beaucoup de gens, et il connaissait les acteurs, importants et moins importants, de la ville. Fiona ne savait rien, et Magnus avait oublié...Fallait bien les mettre au niveau.
- Et là...Le Shériff donc, un bourge français qui tape dans le porno, la prostitution, la mafia bien sûr, avec son pote Corleone, la mafia head du coin près du bar...Oh, Mr Corleone, la famille...bien? Il se fendit d'un gros sourire mais ne traina pas dans le coin, et reprit en baissant la voix...La meuf en blanc avec le Shériff, une vampire qui traînait dans le lit des vampires qui f'saient la loi par ici, y'a pas longtemps. J'vous racont'rai. L'autre, habillée en mec, c'est la chef du BRIS en personne. Son regard dériva un peu plus loin. Et là bah, le mec en costume chelou, c'est Oberhauser, tout un poème...
Dans un coin, il aperçut Ó Súilleabháin qui faisait la gueule, ce qui lui rappela immédiatement Dillon, Est-ce qu'elle était là d'ailleurs, cette chieuse ? Et Poppy ? Benjamin avait pas envie de parler de ça, il se limita donc à oublier et pinça les lèvres.
- L'exécuteur du Maître de la Ville. Un gros rigolo. Bref, y'a aussi des membres de la Blanche Confrérie, et...Oh bah, qui qu'est sorti de son palace ? Vieux, t'souviens de Forsaken Shrine ? Bah le nain là, c'est leur frontman. Et de ses mains, il mima une arme. Chasseur.
Résumé: en suivant un serveur, Benjamin fait la liste des gens (surtout les importants, les gros poissons, désolée j'ai pas pu mettre tout le monde, mais possible que le tatoueur les ait nommés). Bref, en passant, il salue Corleone à voix haute.
DEVIL INSIDE ME
SIGNALEMENT : la voleuse de corps, le monstre sur le seuil des ténèbres, le cauchemar au visage d'ange. HABILITIES : Télépathie à double sens ; absortion des cauchemars ; lecture d'âme ; création d'illusions ; magie noire. OFFICE : gère une petite troupe d'accrobate et des réunions occules au sous-sol de sa boutique SERENADE : Tiamat - Judas Christ
SOMBRES SACRILEGES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 945 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories; tumblr
La jeune femme hausse un sourcil devant la mine déconfite que tire son compagnon de danse. Il change cependant vite d'expression, la surprenant par son métier. Médecin? Durant un bref instant, elle a à nouveau cette sensation de déjà vu, mais impossible de saisir un souvenir clair s'y rattachant. Comprenant néanmoins qu'il ne semble n'avoir rien d'un simple médecin ennuyeux, elle eut une lueur d'intérêt dans le regard. — Cela pourrait être intéressant en effet. Ils trinquèrent ensuite, et le vampire leva son verre en direction d'un autre, le maître de cérémonie qu'elle connaissait que peu, il travaille avec l'italien avec lequel elle collaborait par moment. — Vous le connaissez? demanda-t-elle désirant en savoir plus sur la personne ayant organisé tout cela, faut dire qu'elle ne connaissait guère encore la ville.
Tomas connaissait bien évidemment l’homme que j’avais trouvé d’une rudesse exécrable. Il le disait son frère. Je ne leur trouvais rien de semblable. L’un était avenant, bienveillant tandis que l’autre avait des allures de chien méchant près à mordre quiconque passait un doigt à travers son grillage. Corléone ? Mit à part dans les films de mafieux, je n’avais jamais eu vent de ce nom. Italien, disait-il ? J’en avais eu deux sur les bras, et si j’avais aimé ceux là par dessus tout, leur caractère de cochon était indéniable. Tout s’expliquait.
Tomas m’introduisit ensuite auprès d’une jeune femme au style androgyne. Elle était, selon les dires du marquis français, chef de la BRIS. Je lui serrai poliment la main, retrouvant de la consistance. Pour m’y aider, Tomas m’offrit un verre de sang, qui, bien qu’humain, fut le bienvenu.
— Merci murmurai-je en français avec un clin d’œil.
Je me penchai à son oreille, veillant toutefois à être brève et discrète pour ne pas être impolie vis à vis de l’inspectrice.
— Bel effort vestimentaire, Monsieur le marquis.
Je me tournai ensuite vers la jeune femme et levai mon verre pour la saluer comme il se devait. Un sourire étira mes lèvres peintes.
— Inspectrice, enchantée. J’ai toujours été fascinée par les forces de l’ordre. Quel métier admirable.
Du coin de l'oeil, tandis que je prenais une gorgée de sang, j'observai ce fameux Corléone qui avait rejoins le coeur. Son mépris ne me faisait ni chaud ni froid, mais alors, comment expliquer le noeud soudain que j'avais à l'estomac ?
TROLL²
SIGNALEMENT : un illusionniste emmerdeur sympathique devenu parano et insomniaque. HABILITIES : Illusionniste OFFICE : Indic, dessinateur. SERENADE : stupeflip ▬ stupeflip vite
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Metalotroll MISSIVES : 1329 ACTE DE PROPRIETE : Black Diamonds
Ben était une espèce de banque de données sur pattes et il aimait l'étaler devant sa comparse et mon propre être. Ecoutant d'une oreille peu attentive ses explications, je matai chaque personne qu'il désignait avec un air blasé, repensant à la proposition du vampire dont le portrait me fit faire une grimace. C'est qu'on avait écopé d'un sacré énergumène dans le genre comme shérif. Scrutant la bête, mon esprit tilta quand l'indic de service prononça Forsaken Shrine. Tiens, voilà que j'avais oublié la majorité de mes souvenirs mais ma mémoire avait ancré férocement dans le fond de mon crâne chaque groupe que j'avais écouté. C'était sacrément louche et totalement à côté de la plaque. Ca m'étonnerait que ça puisse me sauver la vie un jour. En pensant cela, il me vint à l'esprit j'avais intérêt à garder mes fesses bien à l'abri, parce que, bizarrement, je sentais mal les tentatives de discussion du tatoueur avec le gars de la mafia head. A vrai dire, je pressentais de travers la majorité des initiatives de Ben et, logique comme j'étais, je le suivais, pire même ; j'y mettais du mien. Et Fiona qui suivait. A se demander ce qu'elle faisait encore avec nous. Nombreux étaient ceux qui nous auraient déjà fui. Sans doute était-elle plus courageuse que la majorité des gens ou plutôt bien plus conciliante et patiente.
Puis quelque chose attira mon regard, animant mon être d'une soudaine vivacité rarement atteinte. Me redressant de tout mon haut, accentuant ma grandeur déjà renforcée par la maigreur de mon corps, je scrutai l'objet de toutes mes intentions, ignorant définitivement ce qui se passait autour de ma personne. Tendant la main, j'agrippai habilement l'objet de ma quête, cachant rapidement mon méfait derrière le dos de Ben, faisant semblant de rien, observant Fiona avec toute l'attention du monde. Le serveur dont je venais de dérober le bonnet tenta vainement d'élucider le mystère de la disparition de son couvre chef avant de vaquer à nouveau à ses occupations. Enfilant ma dernière acquisition, dégageant avec grâce la longue chevelure blanche à laquelle je m'étais déjà habitué, je me tournais vers Benjamin, sans plus d'explication, les sourcils froncés. « Non mais t'es sérieux, tu veux aller au carré de l'élite de guignoles ? On va pas tenir mec, c'est la cage aux lions. Ils vont nous manger tout cru, à la sauce cocktail. Crois-moi, je m'y connais. » L'idée de me retrouver ici ne m'avait d'emblée par réellement séduite avant de me laisser entraîner par le tatoueur mais alors me pavaner avec le gratin de pingouins de la ville, disons que ça ne me disait vraiment rien. Lançant un regard de biais à Ben, c'était ma façon de lui partager mon manque de conviction totale à devoir affronter cette épreuve.
Spoiler:
Magnus écoute d'une oreille peu attentive Ben, bien qu'il analyse tout ce qu'il dit avant de l'ignorer complètement et ce pour s'emparer machiavéliquement d'un bonnet (il y tenait vraiment). Ensuite, il expose à son acolyte son manque de conviction totale pour se rendre du côté des VIP.
J'ai relevé la tête. Les branches du sapin étaient recouvertes de boules rouges, vertes et jaunes. Le monde s'y reflétait d'une façon aussi déformée que dans mon esprit. D'ordinaire je n'écoutais pas ma Bête. Il faut dire que d'ordinaire elle restait muette ou hurlait des insanités dans un langage incompréhensible. Cependant, quelque fois, sa voix rauque et éteinte s'élevait d'un cachot creusé dans les tréfonds de mon âme. Les vampires civilisés n'aimaient pas parler ce cet instinct de survie aussi bestial que destructeur. Chaque immortel l'appréhendait à sa manière. Si j'avais eu le choix, j'aurais sans doute opté pour des visions. Parce que Bête ou pas : j'ai horreur qu'on me tutoie.
On te regarde.
Vidant mon verre d'un trait, je consentis enfin à me retourner du côté de la foule. J'aperçus Franz en galante compagnie. Tout en lui adressant un signe de la main, je me surpris à me demander si elle allait passer la nuit.
Pas lui.
Elle s'impatientait. Je la sentais tirer sur ses chaînes, comme si elle voulait pointer le coupable du doigt. Je vis Tomas au loin, plongé dans une conversation avec Kathleen Murphy. Lucian ne semblait pas heureux de cette rencontre. Il s'en allait en tout cas, vexé comme un rat. Toujours très virils ces Corleone...
Pas eux !
J'ai passé la salle en revue : sa décoration, les serveurs qui épongeaient le sol près du bar. Même les trois Père Noël bizarres, ou bien il s'agissait de deux Père Noël et d'une Mère Noël... Puis je suis tombé sur elle.
Oui.
Elle me fixait intensément. Avec colère ? Je l'ai donc regardé sans ciller, moi aussi. Quatre serveurs sont arrivés à ma hauteur, tous armés de plateaux vides. Je les ai laissé me dépasser avant de disparaitre dans leur sillage, ne laissant que mon verre vide sur l'un de leur plateau. Je ne m'étais pas envolé. J'avais juste marché, mais trop rapidement pour que quiconque ici puisse m’apercevoir. Je me trouvais désormais juste derrière cette magnifique beauté créole.
-On ne vous a jamais dit que c'est impoli de fixer du regard ? Murmurais-je dans le creux de son cou.
Résumé:
Cinead sent qu'il est épié. Il repère Shamina avant de la surprendre en surgissant derrière elle.
Le carton d'invitation avait fait son effet. Pas immédiatement, certes. Mais en se glissant tantôt dans son sac à main, tantôt entre les pages d'un livre entamé, se rappelant à son bon souvenir sans intrusion. La décision avait été prise la veille au soir lorsque, de retour d'un entretien d'embauche, on l'avait gentiment ramené, une fois encore, à ce qu'elle avait été. Une plante. Vendre ses charmes, c'était une chose. Vendre ses charmes pour augmenter les ventes de pains au chocolat de la boulangerie-pâtisserie française du centre-ville, c'en était une autre. Epuisée, se sentant bouffie, molle et défraîchie, elle avait finalement pris la décision de se ressaisir. Seulement voilà, une légère valise était un atout lorsque l'on voulait tout quitter. Mais c'était un inconvénient lorsqu'il s'agissait de se rendre attrayante. Vaguement, elle s'interrogea à propos du fait qu'elle n'avait plus à être attrayante dorénavant. Qu'être simplement à son avantage suffisait. Mais vaguement, seulement.
Le soir venu, elle arrangea ses cheveux en un chignon exquis, un peu fou, faussement naturel, d'où quelques boucles rousses s'échappaient, caressant ses épaules dénudées. Elle avait opté pour une tenue de cocktail classique, au décolleté avantageux, un poil aguicheur. Et quoi ? Un employeur se trouvait peut-être parmi les invités. Pas de parfum, très peu de fard en dehors de ce trait d'eye-liner noir dont elle aimait à se parer le regard. Pas non plus de bijoux. Elle n'en avait plus. C'est un taxi qui déposa la belle. Il était hors de question d'emprunter le bus ainsi apprêtée. Tant pis pour les économies. Il faudrait compter sur son étonnante capacité à sympathiser avec tout un chacun pour se faire inviter. Le Décharné l'accompagnerait. Comme toujours. Mais il saurait se tenir tranquille, à l'abris des regards, parce que les beaux yeux de la pythie ne seraient certainement pas les seuls à pouvoir le voir, ce soir.
Le taxi la déposa de façon à ce qu'en quelques enjambées, elle fut déjà arrivée. Deux hommes, professionnels mais charmants du reste, se chargèrent d'une fouille rapide. Sa robe la moulait tellement, et sa pochette était si fine, qu'elle ne serait pas parvenue à cacher quoi que ce fut de fatal. Enfin, elle entra. D'un regard, elle estima le nombre d'invités, le nombre d'hommes parmi eux, et par-dessus tout, le nombre d'hommes intéressants. Vieux réflexe. Elle repéra les commodités, le bar, les endroits moins illuminés. Et c'est au bar qu'elle se dirigea.
Noël : c'était pour Jules l'ironie incarnée. Des cerfs, des cerfs partout, compagnons de pères noël improvisés, peluche aux grelots agaçants, figures de chocolat infâme. Des cerfs sur les publicités, les cartes de vœux, les vitrines... de quoi le rendre dingue. Enfin, encore plus dingue. Cela faisait des années que Jules passait ses Noël cloîtré chez lui. Lorsqu'on lui avait refilé cette invitation VIP pour la fête donnée par ce marquis d'Ombremont, un des vampires les plus notables de Shreveport, il ne lui était même pas venu à l'esprit qu'il pouvait accepter. Ce genre de truc, ça grouille de CESS, et on est même pas armé. Eux le sont. Naturellement. Mais, pressé par son devoir de HA, il avait fini par se résigner : subir ce calvaire, c'était assez prendre l'initiative de récolter discrètement des infos sur des cibles potentielles.
Aussi Jules avait-il ressorti de son armoire un poussiéreux costume, du temps où il sortait encore dans des soirées guidées avec sa belle Lucinda à ses côtés. Le dépôt du temps retiré, la parure semblait neuve, et, de bonne facture, se confondrait aisément dans l'ensemble probablement très distingué qu'Ombremont aurait rassemblé autour de lui. En se regardant dans le miroir, Jules se sentait projeté des années en arrière. Prenant une grande inspiration pour rassembler son courage, il se fit le mensonge que tout allait bien se passer.
La fête qui battait son plein gonflait l'intérieur de son bourdonnement sourd. Les conversations enflaient un air trop chargé, pailleté, assommant presque. Jules avait déjà terriblement mal à la tête. C'était... dégoulinant de lumière. Répugnant de dorures. Asphyxiant de parfums. Beaucoup trop de monde, des gens qui parlaient et riaient haut et fort, secouant leurs larges parures scintillantes. Leurs doigts, lourdement sertis de bagues, étaient pincés avec préciosité sur les verres d'alcool. Jules faillit accepter à son tour une coupe de champagne, un peu forcé par le regard inquisiteur d'une des serveuses. Il s'en déroba prestement, conscient que l'alcool constituerait pour lui plus un danger qu'une aide. « Merci, je... Pas pour le moment, merci. »
Une cascade de cheveux rouges accrocha le regard de Jules. Lorsque la jeune femme se tourna légèrement, il vit son profil couleur ébène découpé dans les lumières clignotantes. Un vide effrayant creusa sa poitrine : même de si loin, cette moitié de visage lui laissait une impression familière. Mais ancienne. Non, non tout sauf croiser quelqu'un qu'il connaissait de son passé.
Vite, sortir, de l'air, de l'air frais. Jules, soudain étranglé par une angoisse irrépressible, se fraya tant bien que mal un chemin vers la terrasse. Il prit tout de même le temps de s'excuser lorsque par mégarde, il renversa un des convives, et l'aida affablement à se relever. Sentir la fraîcheur de l'air extérieur sur ses joues lui fit l'effet d'une libération.
Spoiler:
Jules s'est fait refourguer un carton par un des HA (qui l'a sûrement récupéré sur une de ses cibles). Malgré sa répugnance pour ce type de fêtes, il se décide à y aller, pour tenter de glaner quelques infos. Mais il se sent rapidement mal au milieu de toute cette agitation, et refusant du champagne, il se fraye un chemin vers la terrasse pour prendre le frais (s'il n'y en a pas, je changerai ce passage). Il a aperçu une figure qui lui est familière [Shamina] et s'en est détourné, apeuré. Au passage, il bouscule quelqu'un (l'un d'entre vous?), s'excuse et l'aide à se relever, mais s'enfuit rapidement après.
** Ne pas t'emballer Franz, reste calme, ce n'est pas le moment de perdre le contrôle, de la faire fuir ** ** Cette contrainte nous incombe à tous, nous sommes responsable de ma stabilité, même si j'en suis le principal acteur ** ** Peut-être devrions-nous nous effacer pour ce soir, afin d'éviter tout écart... ** ** Vous sauriez faire cela ? **
L'absence de réponse de leur part laissa Franz ahuri, s'ils étaient capable de simplement s'effacer de la sorte, à quoi rimaient ces 70 années de folies ? Telle un marin jouant avec la barre de son bateau en plein tempête, Franz réorienta son attention vers sa cavalière, la belle Freyja.
Freyja Njörd-Völsunga a écrit:
— Vous le connaissez?
" Je ne le connais pas personnellement, cependant il est notre hôte. Il est aussi l'un des nombreux commanditaire qui voudraient me voir disparaître. Mes méthodes de travail étant dispensées de la morale et de l’éthique, elles ont tendance à fâcher quelques... bonnes âmes " Franz vida le restant de son verre, le reposant sur un plateau, il avait maintenant un mauvais goût dans la bouche, sans doute la faute au verre et au fait qu'il ne consomme jamais de sang de cette façon. Franz débarrassa Freyja de son verre et l’entraîna de nouveau faire quelques pas de danse, après quelques instants, il pencha la tête de façon à lui murmurer à l'oreille : " Et vous ma chère, êtes-vous une gentille et sage sorcière ?
C'est à ce moment qu'il saisit le signe de Cinead, montrant qu'il l'avait vu, Franz lui répondit d'un clin d'oeil, chose qu'il n'avait put faire depuis des années, à cause de son masque.
Spoiler:
Continuant à discuter avec Freyja, il abandonne le bar pour retourner danser. Echange de bon procédé, il lui avoue ne pas être "sage" et veut savoir en retour si elle l'est. Il réponds également à Cinead d'un rapide clin d'oeil.
TROLL²
SIGNALEMENT : un illusionniste emmerdeur sympathique devenu parano et insomniaque. HABILITIES : Illusionniste OFFICE : Indic, dessinateur. SERENADE : stupeflip ▬ stupeflip vite
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Metalotroll MISSIVES : 1329 ACTE DE PROPRIETE : Black Diamonds
A part Benjamin – et ce un peu par la force de chose – je peinais à reconnaître les habitants de Shreveport, même ceux que j'avais déjà eu à côtoyer. Cependant, jusqu'ici, la soirée ne m'avait pas contraint à faire face à un telle épreuve – celle de tenter désespéramment de recouvrir l'identité de ce gars persuadé de vous connaître depuis toujours. Ce que je craignais le plus était sans nul doute de tomber sur un partisan des Humain D'Abord ne m'étant pas inconnu. Sans nulle doute étaient-ils déjà plusieurs à s'être rassemblés ici ; l'occasion était trop bonne, inespérée même peut-être. Certes, la sécurité devait être renforcée et quasiment inébranlable mais le risque zéro n'existait pas. C'était en partie pour cela que je chicanais à me retrouver dans le coin VIP ; la communauté y était plus restreinte et si j'étais un odieux terroriste en quête de proie, ce serait le premier endroit où je placerais une bombe. Peut-être que Ben n'y pensait pas parce qu'il n'était pas devenu paranoïaque et névrosé mais mon être ne cessait d'y songer, même inconsciemment, perpétuellement en alerte.
Ce fut en restant aux aguets que mon regard se posa sur une sublime créature s'avançant vers nos êtres, tandis que notre trio suivait avec une lenteur désespérante l'employé chargé d'arranger notre marginalité au conformisme de la soirée. Avec le sort qu'on venait de se taper, disons qu'il avait beaucoup de pain sur la planche. Jetant un œil à Ben, escomptant un instant que son savoir soit omniscient, je lui demandai à voix basse après m'être rapproché de lui, d'un air soudainement intéressé. « Hey, Sherlock, t'as déjà élucidé le mystère de la ravissante créature qui fonce droit sur nous ? » Mais je n'eus pas réellement temps d'écouter sa réponse, apercevant la belle de toutes mes attentions – ainsi que celles d'autres mâles intrigués par l'éclat de sa beauté – plus proche de nous que je l'avais calculé. Agrippant spontanément un cocktail me passant sous le nez, je le tendis à la jeune femme semblant absolument seule ; un peu de compagnie ne lui serait certainement pas de refus. Dans le pire des cas, je me ramassai le contenu du verre sur la gueule et vu mon apparence actuelle, cela ne serait pas réellement choquant. « Joyeux Noël ! » Réplique d’occurrence accompagnée d'un sourire chaleureux sous cette pilosité magiquement amplifiée. J'avalai une gorgée de ma propre boisson après avoir levé mon verre vers la nouvelle arrivante, trinquant avec enthousiasme.
Spoiler:
L'attention de Magnus est littéralement happée par la beauté époustouflante d'une nouvelle arrivante (Grace) et lui offre un verre qu'il a attrapé à la volée, trinquant en lui souhaitant un joyeux noël après avoir demandé discretos à Ben s'il ne connaissait rien à propos de la principale intéressée.
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Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 
27/12/2013, 00:41
