EVENT - MERRY CHRISTMAS !

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Franz était contemplatif, il regardait Freyja sans comprendre : pourquoi cette apparence défraîchie ? Après un rapide coup d'oeil autour de lui, Franz nota quelques apparences, les réactions aussi. Les données enregistrée, les Franz se mirent à réfléchir, traiter les réactions.
" Des monstres et des créatures humanoïdes autant effrayées par les autres que par elle-mêmes, une transformation ?"
** Impossible, nous l'aurions senti, bien plus que cela, cela doit être... **
** Chimères, des chimères, mais pourquoi ces apparences ? Pourquoi sommes-nous ainsi ? **
** Sans doute la nature cachée ? Une sorte de projection intérieure ? **
** Mais dans ce cas, notre chère cavalière... Oww... **

En humble gentleman, Franz prit délicatement les mains de sa cavalière, la regardant droit dans les yeux, bien qu'à travers son masque. Il la trouvait d'une terrible fragilité, il trouva cependant autre chose, car dans ces yeux d'un autre âge, une rage profonde luisait. C'est à ce moment que Franz réalisa à quel point il avait été affecté par le sort et à quel point cela risquait de lui nuire :
Le masque, dans un grand craquement, se déchira, tomba en lambeau au sol tout comme son képi. Ce qui se trouvait dessous, Franz ne put le voir, cependant il put l'entendre avec une infinie surprise :
Sa tête avait la chair à vif et son visage était immonde, écorché, décharné, déformé, mais là n'était pas le plus terrible, non. Ce qui était bien pire, c'était les 4 autres visages qui se trouvaient sur son crâne. Les cinq Franz avaient la parole à présent, pour le meilleur et surtout le pire :
" Laisses-donc Freyja là, la compagnie d'un soir est bien, mais il semblerait que Cinead ait besoin de notre aide, au plus vite ! "
" C'est cela oui et laisser ce Marquis s'en tirer ainsi ? Hors de question, allons l'empêcher de nuire encore plus "
" Vous n'êtes plus dans ma tête, on vous entends, taisez-vous ! "

Je reconnaissais cependant que III avait raison, Cinead semblait avoir besoin d'aide, une grande créature semblait monter la garde, sans doute sur les ordres de Thomas. Se retournant vers Freyja, Franz avait sa main droite dans la sienne :
" Allons aider Cinead, il saura résoudre cette affaire, j'en suis certain. Quoi que, vous devez bien savoir ce qu'il vient de se passer non ? "

La question avait être venue par politesse que par réelle déduction, elle était finalement bienvenue. Les autres Franz étaient en train de se disputer ou de débattre sur l'impact psychologique de ce genre d'événement.

Spoiler:

SOBRIQUET · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 7/1/2014, 02:39

Il y avait de plus en plus de monde autour du sapin. L'heure du déballage avait-il sonné ? Il était un peu tôt pour ça par contre. À vue de nez (enfin, à vue... à senteur de nez), il y avait une sorte de félin ; elle n'était pas encore douée pour savoir de quels genres il s'agissait, un vampire et un sorcier. Bon bah, c'était presque le remake du Magicien d'Oz. Sans avoir eu le temps de savoir si elle avait raison ou non, des cris se firent entendre la faisant s'intéresser à autre chose. Woooh ! Hein ? Quoi ? Il y avait... toutes sortes de monstres, de créatures, d'êtres... de trucs. Elle resta un moment sans bouger, ébahie, un peu apeurée parfois par l'apparence que certains arboraient. Comment l'expliquer ? Qu'est-ce qu'ils avaient mis dans l'alcool pour qu'elle puisse voir ça ? Levant la main pour arranger une mèche de ses cheveux, elle s'arrêta dans le geste. Ah non. Elle aussi ? Sa main était recouverte de poils dans les teintes de bruns, comme si c'était la pleine lune. Ce qui n'était pas le cas, sinon elle ne serait pas à cette fête. Elle baissa les yeux et constata bien vite que cela allait lui coûter vraiment cher en épilation pour enlever tout ça. Tout comme Tisha, mais sans le savoir, elle enleva ses souliers à présent fichus. Elle ne porta pas attention à ce qui était dit sur scène, plutôt accaparée visuellement par tout ce qu'il y avait à voir. Elle hésitait entre rire et pleurer. Elle allait crier, dans quelques secondes, mais elle ne le savait pas. Elle baissa les yeux et vit... que son visage était aussi touché. L'horreur. Elle eut un léger cri.

Stella mit ses mains (poilues et griffues) devant son visage, se cachant. On ne devait pas la voir comme ça. Elle devait être horrible et elle ne pouvait pas être horrible. Jamais de la vie. Ce à quoi elle pouvait ressembler était tout ce qu'elle avait. Elle savait très bien qu'elle n'avait pas le caractère, ni l'intérieur qu'il fallait (et elle s'en fichait... pas comme son apparence). Une seule idée lui vint en tête : aller se cacher dans les toilettes dans une cabine. Là, elle pourrait se noyer dans le bol de toilette par exemple. Hum... ah non, tout de même. Elle trouverait une méthode moins emplie de déjections humaines de toutes sortes plus tard, lorsqu'elle serait seule. Elle partit rapidement, sans regarder où elle allait, les mains (pattes) toujours sur le visage. Trouver les toilettes des femmes allaient être compliquées comme ça. Elle n'allait pas tarder à s'en rendre compte. C'était la pagaille après tout.

Spoiler:

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Une seconde auparavant, la soirée promettait encore d'être agréable.
La seconde d'après, tout bascula. Une onde balaya l'assemblée, ignorant les obstacles, et tout le monde, sans exception, en fut secoué. Grace s'apprêtait à célébrer son premier noël libre comme l'air, sans client, sans foyer d'accueil. Si bien qu'elle profita que Magnus s'empare d'une boisson pour en faire de même, et peut-être même lever son verre pour porter un toast à leur rencontre. Champagne ! Mais, alors qu'elle se retournait pour lui faire face, il avait purement et simplement disparu. Evanoui. Légèrement décontenancée, elle porta toutefois la coupe à ses lèvres et observa discrètement la foule autour d'elle. Les rangs s'étaient-ils resserrés tandis qu'ils discutaient ? Il y avait vraiment du monde... Sur l'instant, un silence de mort plomba l'ambiance. C'était le calme avant la tempête. Un cri, puis un second, alertèrent Grace et enfin un vent de panique gigantesque s'empara de la salle. Certains tentaient de fuir, d'autres de se cacher... d'autres encore n'étaient plus qu'hurlements et pleurs, d'autres, il fallait en convenir, s'amusaient follement.
C'est alors que Grace s'aperçu. De très loin, elle distingua un reflet qui lui ressemblait. Mais... était-ce la vitre, ou sa peau qui était à ce point craquelée ? On aurait dit que les morceaux venaient d'être grossièrement recollés. Et depuis quand cette robe accentuait-elle à ce point ses courbes ? Et... Oh non, un œil. Un troisième oeil. Qui n'avait rien à faire là.

« Mag... »

Mais il n'était pas revenu. L'avait-il vu ? Avait-il fuit pour cette raison ? Pendant plusieurs secondes, qui lui semblèrent longues, très longues, elle le chercha du regard. Mais la foule l'avait bel et bien avalé. A se demander s'il elle ne l'avait pas tout simplement imaginé.
Alors, elle distingua le Décharné qui flottait en hauteur. Naturellement, tout médium, toute personne ici doué du pouvoir de voir les esprits, pouvait le voir. Mais dans le capharnaüm, il passait relativement inaperçu. Si ce n'est que, oui, il flottait. Elle s'élança vers lui, au moment où Tomas prenait la parole.

SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 8/1/2014, 17:50

La soirée battait son plein ici bas. les gens dansaient comme on ne le verrait pas danser ailleurs. C'est dans ce contexte festif que j'évoluais, mal à l'aise. La force des choses me poussait à voguer entre ses flots de gens en perpétuelle mouvement. Habituellement, cela me donnerait presque la nausée, mais je me suis mû d'une plus forte tolérance à la foule. En tout cas, ce soir-là. Je me forçai, comme jamais je m'étais forcé avant. Je le faisais plus ou moins pour que Yuma me tire les oreilles à la fin : il n'aime pas que je m'enferme d'une telle façon en temps de fête. Et en tant que membre du groupe, je me dois de tenir son avis en compte. Cela fait de lui presque un frère.

Mais la folie à la laquelle la foule s'est adonnée a changé de tonalité à partir d'un phénomène étrange. Une onde nous avait légèrement soufflé, nous et toute la salle. Les secondes qui ont suivi ont prouvé la faiblesse psychique de la plupart des invités, criant comme des bêtes abattues. Se sont retrouvés transformés la totalité des invités dans la salle. La nature des métamorphoses changeaient d'un sujet à l'autre, ce qui rendit incompréhensible la nature et la raison de ce qui semblait être un sortilège. Une véritable faune se formait en ce lieu de fête, mais aussi une réunion de personnages extravagants.

Soudain, je ne sentis plus rien de mon visage. La peau, mes oreilles, mon nez ; rien. Je me tins la tête avec les mains, pour tenter de discerner quelle était la déformation advenue. Tenant au niveau des oreilles, je sentis un problème. Je tâtai alors, intrigué, et je remarquai que les oreilles étaient devenues pointues. Je m'interrogeai du pourquoi, quand je sentis quelque chose peser lourd sur la partie gauche de mon visage. je revins tâter, quand je sentis un toucher d'écorce. Presque paniqué, je touchais tout le visage : une moitié de masque, telle ceux des tragédies grecques, s'était incrustée dans mon visage. Il semblait esquisser un sourire en coin, et il possédait une corne sur le haut. Complètement ébahi, je me retournais vers Yuma, cherchant une explication. Je compris en voyant sa transformation : puisqu'il était mage de l'eau, il prit la forme d'une espèce d'outre. Le sort étrange mettait à nu les moi profonds des cibles. De plus, je vis en reflet que mes yeux prirent une couleur semblable à celles des démons des légendes : iris rouge, plongé dans le noir. J'essayai de recoller les morceaux que formait mon apparence très mystérieuse. Je crus venir à la conclusion que le masque représentait l'hypocrisie diabolique mal tolérée par ma nature profonde ; que les yeux marquaient l'accoutumance plus que parfaite à ma nature de vampire, démon nocturne. Et mes oreilles, seule satisfaction pour moi, semblaient représenter mon addiction pour la musique. Envahi par un sentiment de nudité, partagé avec beaucoup ici, je grognai à Yuma, partageant son opinion :

"Cette blague est de fort mauvais goût. Mais alors, de très mauvais ..."

Résumé:

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C’était du gros n’importe quoi, cette soirée ! Des crocs, du poil, des corps déformés et dépecés, et des obscénités de partout. Halloween était de retour ! Il ne manquait plus que Jack O’Lantern, et on se serait cru dans un remake réel de Tim Burton. Lox se mit rapidement dans l’ambiance et fit claquer –pour rigoler, roh– ses énormes dents de carnassier vers un couple d’humains pétrifié, qui n’avait pas encore osé bouger. La femme, une grosse bombonne en robe rose d’un goût infect, s’évanouit dans les bras de son chétif de mari, qui eut bien du mal à la trainer vers la sortie. Trop de monde s’était déjà agglutiné par là, ça formait un bouchon, la peur allait dégénérer en panique, il y aurait des morts. Chouette ~.

Le courant de terreur était général, mais certains monstres prenaient la chose bien plus mal que Lox. Comme par exemple ce vampire hurlant enchaîné au bar que l’iroquois pouvait voir grâce à sa toute nouvelle haute stature. L’indien lui n’était pas assez vaniteux pour en être attristé, et puis ils étaient tous moches, donc… Son propre ventre aux viscères à l’air était non seulement gerbant visuellement, mais répandait aussi une odeur de mort assez prononcée. Il s’en foutait, ça ne le dérangeait pas, lui.

Un son strident sortit du micro et un vampire… enfin, ce qu’il était devenu lui aussi, se mit à parler. Lox l’avait identifié avant ça comme le Sheriff de la ville. Un membre du gratin, quoi. Mais malgré toute l’attention que son rang méritait, l’Iroquois n’écoutait pas le marquis. Le son aigu était rentré dans son crâne vide et semblait ne plus vouloir en sortir. Etais ce uniquement psychologique, puisqu’après tout, ceci n’était qu’une illusion ? Lox ne savait pas, et de toute façon ne pensait pas à ça, c’était trop quantique pour lui. Une douleur lancinante lui labourait la tête, il avait l’impression que les ondes passaient leur temps à rebondir dans la cavité comme dans une bille dans un flipper fou furieux.

Le Wendigo ouvrit grand la gueule et poussa un rugissement puissant, de douleur, et puis aussi pour couvrir le son, tentant ainsi de l’éradiquer. Cela… ça avait marché. Mais quand il se redressa, soulagé de s’être débarrassé de l’acouphène, il se rendit compte qu’on le regardait.

« Quoi ? J’ai de la salade coincée entre les dents ? »
Peu probable, il ne mangeait pas de salade.

Spoiler:

SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 8/1/2014, 23:37

Minuit.
Joyeux anniversaire.

Il n'avait pas été invité. Et si c'eut été le cas, il n'aurait eu aucune intention de participer aux festivités. Pourtant, en errant au hasard dans les ruelles de Shreveport et en devinant une agitation certaine au sein du Sheldon Concert Hall, il s'est surpris à ralentir le pas. A tendre l'oreille. A finalement s'arrêter, et guetter. A hésiter. Et après tout, pourquoi pas ? La soirée doit avoir débuté il y a déjà plusieurs heures. L'attention des vigiles a vacillé. Et de par son pouvoir d'invisibilité, il peut s'assurer une entrée aisée et discrète.

Profitant du chaos ambiant, il s'infiltre discrètement par la grande porte, trompe la vigilance pour le moins dissipée à l'entrée et arrive dans la grande salle. L'immense salle. La somptueuse salle des fêtes. Toutefois, il ne se laisse pas submerger par la beauté des lieux et, toujours invisible, il avance. Il grignotte des mètres. La distance se réduit. Au loin, il l'a aperçue. Ou plutôt devrait-on dire qu'il l'a reconnue, qu'il a deviné son odeur parmi les auras environnantes. Layla. La magie dégouline des murs et s'écrase contre sa chair immortelle. Un puissant sortilège semble avoir affecté tous les invités. Par chance, il est arrivé après les festivités et, pour le moment, les traces de magie subsistant dans l'atmosphère ne l'atteignent point.

Un dernier regard pour cette foule grouillante, et puis il se dirige vers elle. Layla. Elle est accompagnée. Il est plutôt charmant. Assurément puissant. Il ne pourra pas apercevoir la silhouette, invisible, qui se dirige sûrement vers sa marquée mais, peut-être reconnaîtra-t-il l'odeur ambrée qui l'accompagne et qui s'accroche, parfois, à la peau de sa protégée. Il sourit. Il a cru reconnaître son prénom dans la bouche de l'homme. Il espère qu'il est jaloux, profondément meurtri, car il se plaît à observer les visages se tordre sous la douleur des maux de l'Amour.
Il est derrière elle, il l'effleure. Une main fugace se pose au creux de la hanche de Layla. Elle le reconnaîtra, quand bien même ne peut-elle le voir. Aucun mot n'est prononcé. Déjà, il s'écarte et les délaisse tous deux.

L'Ombre traverse la salle immense. Son regard traîne contre chaque groupuscule, chaque silhouette. Peut-être certains des convives se sentiront-ils observés. Epiés. Disséqués.
Enfin, il abandonne son invisibilité pour apparaître auprès d'Ikarias et de son acolyte, qu'il salue d'un discret signe de tête. Mains jointes dans le dos, désignant la scène au musicien, ne semblant pas le moins du monde incommodé par son apparence dévastée, il s'exprime, d'un ton placide et lointain aux sonorités orientales. « Eh bien, mon ami, je suis étonné de ne point te voir sur scène. Cette foule serait-elle insensible à ton Art ? » A votre Art. Guettant l'assemblée et ses traits déformés par sa nature profonde, un rictus agite nerveusement le bas de sa lèvre inférieure lorsqu'il observe le sapin gigantesque. « La société de consommation s'est emparée de la religion. C'est regrettable. » C'est le Juif qu'il avait été de son vivant qui venait de s'exprimer. Noël était une fête religieuse - peu importe la dite religion. Et Noël était devenu une occasion de revêtir ses plus beaux costumes et de parader, de dépenser, d'impressionner. Tout cela était ridicule. Lui-même était d'ailleurs bien modestement vêtu, comme à son habitude : un jean sombre, une veste en cuir, laissant deviner une chemise anthracite. Tout de lui laissait aisément à croire qu'il n'avait absolument pas à se trouver ici.

Mais tout lui était permis.
Cette nuit, il avait cent treize ans.

Spoiler:

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Ikarias et Yuma, elle retient les noms, qu'elle redit doucement, pour être sûr d'avoir bien compris, pour après les écouter sur leur origine, et eux d'où ils viennent. Quant à Yuma déclara qu'il ne l'a jamais croisé, elle le regarde un moment, avant de dire que c'était normal, elle vivait un peu en dehors de la ville. Elle regarde ensuite partir les deux hommes qui avaient fait l'effort de venir, sans rien dire, ni exprimer une quelque conque déception, après tout, tant qu'elle était avec Alexis tout ira bien ? Même si par moment, elle oublie qu'il peut lire dans sa tête, comme elle, elle peut le faire, et quand elle pense à Yago, ce n'est pas parce qu'elle s'ennuie de son compagnon, juste que le souvenir de leur rencontre est encore vif, rien de plus. C'est quand Alexis exprime l'envie de savoir qui sait, où plutôt de s'assurer que ce n'est pas le diable,

C'est quelqu'un ...

Elle sait que ce n'est pas suffisant, et elle ne veut pas mettre des mots sur ce qui la lie à lui, alors qu'avec Alexis, c'est assez simple, même si depuis la mort de sa mère, qui changeait entre eux, tout deux ne pouvait pas le nier, comme elle ne pouvait pas nier qu'elle avait senti la main de Yago au creux de sa hanche, ce qui la fait se retourner un peu, pour voir, mais la voix aigue de son vampire la fait se retourner en fronçant les sourcils. Tout comme les cris qui fait saigné ses oreilles, elle regarde tout le monde se changeait en ce qu'ils sont vraiment, sans répondre à la question d'ailleurs, elle regarde ce qu'elle est, elle. Au niveau de ses articulations, elle voit des files reliés ses mains, ses pieds, et tout le reste. Au niveau de son coeur, on pouvait voir la forme relié avec du file aussi, mais quand on regardait bien, formait les lettres A, K et Z. Mais elle n'a pas le temps de voir quoi que ce soit d'autre, qu'elle se sent projetée sur la table, elle n'a pas réagi à sa phrase, mais quand Alexis est prêt à la mordre, elle regarde son corps prendre un peu plus de bout, et ses yeux entrevoit le trou béant au niveau de son coeur, si elle a peur, elle ne le montre, et se contente d'accueillir le vampire sur elle quand il y a eu le son aigue, et de le serrer contre elle, les yeux fermer. Tout va bien Alexis, on va aller ailleurs. Elle le pense, et le laisse le temps de se relever. Quant il est debout, elle l'embrasse doucement, pour lui montrer que malgré la peur, et les souvenirs de son frère qui remonte à la surface. Elle prend sur elle, et l'amène vers l’orchestre, une fois assez près, elle demandera pour danser avec lui. Mais elle serre la main d'Alexis quand elle aperçoit Yago, plus loin. Elle attend que le nouveau arrivant croise son regard pour sourire doucement et avancer.

Spoiler:

Tenuuuuue :

SIGNALEMENT · **BIG BAD BOSS** ✥ la garce du nord

Avec ce fichu sortilège n'importe quel membre de la BC allait forcément tiqué. Forcément... Elle jeta un regard autour d'elle et comprit qu'il y avait tellement de bordel que personne ne ferait attention à son apparence à elle. D'autant que son cavalier lui venait de se voir pousser 4 visages supplémentaires ce qui n'était pas banal. Il y avait une gigantesque bête velue ressemblant à un Wendigo, un vampire frénétique vêtu comme un homme de cromagnon enchaîné au bar, et l'homme qui tentait de ramener le calme était écorché vif ou presque. Tout cela n'était qu'un sortilège jouant sur une illusion, cependant il semblait refléter quelque chose de très précis. Oui, son cavalier avait deviné juste, elle savait de quoi il retournait.
— Ne paniquez pas, c'est simplement une illusion. Votre ami n'est pas réellement entré en frénésie, cependant, il faut trouver la personne responsable de ce sort, et au plus vite. Ce sort peut se révéler dangereux s'il est prit au sérieux.
Elle décida donc de suivre l'avis de son cavalier, pas parce qu'elle voulait porter secours à l'homme dévêtu aux yeux rouges, mais parce qu'il se trouvait juste à côté de Shamina. Toutes les deux pourraient sans doute unir leur forces afin de défaire ce qui a été fait.
— Allons rejoindre votre ami, dit-elle.

Spoiler:

SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 9/1/2014, 20:53

Leen plissa le front. Elle n'ignorait rien de la fin tragique du docteur Dawnson que voyait Jules Lancester. En fait, c'était cela la source de doutes surgissant, et d'un certain questionnement. Le docteur n'était pas mort de façon naturelle. Mais il n'y avait pas la moindre preuve le reliant à Lancester. Cependant, son instinct de flic lui disait que c'était forcément l'un de ses patients. Edward était quelqu'un de très sérieux avec son travail, mais dans la vie privée c'était un tendre. Le manque d'une compagne, d'enfants, et d'une vie de famille en général réduisait la piste de ce côté là. Elle se pinça les lèvres dans une moue pensive avant de répondre avec un sourire attristée à ses condoléances. La vrai question était plutôt de pourquoi aurait-il tué le docteur? Elle avait du mal à croire en son instinct dans cette situation précise.

Ses pensées furent interrompues par un bruit qui ressemblait furieusement à un hurlement suivit de cris, et de sons divers, y compris des grognements animal. Elle tourna la tête découvrant un vrai cirque à l'intérieur. Sa main s'était automatiquement posée sur la forme rebondie de son sac, l'avait déjà ouvert et plongé à l'intérieur, s'était refermé sur la crosse froide de son 9mm S&W. Elle ne l'avait pas sorti. La simple vision d'une arme pouvait créer dans bien des situations un effet de panique. Mais elle se tenait en position, prête à tirer sur une menace, mais elle était bien en difficulté d'affirmer quelle était la menace la plus évidente. Monstres, démons, squelette, créature d'un autre temps, il y avait là de quoi tourner une série B vraiment bandante, de celles qu'elle regardait le soir en bouffant une pizza froide sur le canapé où invariablement elle finissait par s'endormir.

Elle se tourna derrière elle, brusquement, sa main s'était carrément emparé du flingue et l'avait sorti de son sac qui avait volé au sol durant l'opération. Elle le tenait contre sa jambe, prête à viser ce qui avait produit ce bruit étrange de bois. Ses yeux s'agrandirent. Lancester, si c'était bien lui, était méconnaissable. Elle battit des paupières comme pour vérifier s'il s'agissait d'un rêve ou d'une foutue drogue glissée dans son verre. La panique monta en elle. Le sentiment que quelque chose clochait. Elle se tourna, délaissant un moment homme aux bois ensanglantés pour se tourner vers la fenêtre ou plus exactement contempler son reflet à travers les vitres. Son reflet lui déplu. Il avait quelque chose de désarmant. Le sang la maculait, et elle était nue ou presque, ses vêtements étaient en lambeaux, sa chair meurtrie sans être déchirée, elle avait l'air d'une amazone prête au combat, mais elle reconnaissait autre chose dans ses habits déchirés. Le souvenir bien que fugace fit revenir les larmes qu'elle repoussa, inondant son coeur d'une rage inouïe. C'était la seule manière de tenir.

Et maintenant? Elle devait agir. Pour ne pas sombrer. Elle s'avança, s'agenouilla, vérifia que Lancester n'était pas mort, ni en train d'agoniser. Le sang ne semblait pas venir de lui-même. Tout cela était peut-être une illusion. En fait ça sentait à plein nez la magie. Elle ne s'atarda guère, les questions seraient pour plus tard. Pénétrant à l'intérieur de la salle, elle avisa Tomas qui venait de prendre la parole. Repoussant les gens sur son chemin sans guère de ménagement, elle parvint jusqu'à l'estrade. « Savez-vous au moins qui est à l'origine de tout ceci? souffla-t-elle dans un murmure désirant éviter l'effet de panique. Ca semble être qu'une simple illusion, un tour de magie. Où est la sorcière qui fait tomber la neige? » demanda-t-elle, parlant en même temps qu'elle réfléchissait aux diverses solutions. Cela ne pouvait qu'être ça, une ou un sorcier ayant pété un boulon à moins que ça ne soit qu'une vengeance, en tout cas il avait embauché une sorcière, et si elle n'était responsable, elle pourrait sans doute en dire plus sur ce qu'il se passait.

Spoiler:

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Ca sent les phéromones, l'alcool et le sapin. Ca sent.. Noël. Douce Enfant n'a jamais très bien compris la raison de la fête, ni ce que coca-cola avait de commun avec un charpentier. Ni ce que ces deux bons hommes avait à faire avec le solstice d'hiver. C'était un fait. Mais l'idée seule de recevoir un présent parvenait à la ravir et l'aidait à accepter de passer outre ses existentielles réflexions le temps d'une nuit. Seulement, là, le contexte était différent. Nul n'était au fait de sa venue à Shreveport, et c'était en tant que directrice artistique qu'elle avait été conviée à l'évènement. D'ailleurs, son carton d'invitation avait été adressé à siège social de l'entreprise et n'était donc pas nominatif. Le vampire qu'elle avait chargé d'organiser son emploi du temps avait pourtant inscrit la veillée de noël de façon à ce qu'elle pense y avoir été personnellement invité... C'est à la dernière minute, lorsque son chauffeur l'invita à descendre de voiture, qu'elle avait jeté un œil au carton doré. Trop tard. D'un geste leste, elle avait dégrafé la voilette de son bibi, sans qu'un seul regard n'ait eu le temps de se poser sur ses traits.
C'est en catimini qu'elle s'était introduite au cœur des festivités. Menue et de petite taille, vêtue d'une sobre robe noire, elle n'avait pas éveillé l'attention en se faufilant parmi les invités. Si bien que, profitant d'un changement abrupte dans la programmation musicale, elle s'était fondue dans le décor. Qu'elle s'était, à proprement parler, dissimulée dans celui-ci en profitant d'une imposante composition florale dans un coin de la pièce. L'œil de Moscou n'avait qu'à en prendre de la graine. Douce Enfant était tout à fait consciente de l'inconfort de la situation, mais elle lui permettait en échange d'observer sans être vue cette faune nouvelle avec laquelle elle devrait dorénavant composer. De nouveaux acteurs, de nouveaux décors, pour de nouvelles mises en scène. L'avantage, c'est qu'elle ne manquerait pas de matière. Le désavantage, c'est qu'elle ne pouvait plus de risquer à sortir de son refuge car il y avait des super-caniches partout.
Perdue dans ses pensées, tachant de deviner de quoi la dame super-caniche et la vampire, près du sapin, pouvaient bien avoir à se dire, elle en fut toutefois tirée, plutôt brusquement. Un sort d'illusion balaya la troupe, et déguisements, costumes et accessoires, tout fut balayé. Immédiatement, Min Joo avait reconnu la nature de cette mauvaise plaisanterie : on n'apprend pas à un singe à faire la grimace. Mais, à son grand désarroi, elle n'avait pas été épargné. Au moins passait-elle à coté du pire : l'humiliation. La majorité d'entre eux auraient sans doute d'avantage supporté la nudité de leurs corps plutôt que celle qu'ils donnaient à voir à présent. Elle-même n'avait pas le loisir de se détailler, mais certains détails ne pouvaient pas manquer de la surprendre. Notamment cette peau, d'ordinaire si pale, qui était désormais bariolée de rayures noires pareilles à celles d'un tigre, et surtout, cette bave rougeâtre qui lui dégoulinait des commissures. C'était illusion, donc la dimension abjecte de l'allure qu'elle devait avoir, elle s'en moquait bien.
Un vampire attira alors son attention. L'illusion ne l'avait-elle pas touchée ? Etait-il insensible à ce pouvoir ? Comment était-ce possible, alors qu'elle-même l'avait été, qu'il ne soit pas "changé". Elle le fixa donc, tapie dans l'ombre des fleurs.

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-Ne... Me regardez pas. Ça me gène.

Chaque immortel appréhendait sa Bête d'une manière qui lui était propre. Certains laissaient libre cours à son instinct destructeur, d'autres l'avaient maîtrisé depuis bien longtemps, plus rares encore étaient ceux qui cohabitaient pacifiquement avec elle, dans une totale osmose. A côté de ça restaient les parias, les maudits, des êtes damnés au dernier degré. Ceux-là avaient parfois mis des siècles avant de réussir à la contenir, à l'emprisonner en eux. Loin d'être gagnée, la guerre contre ces instincts primaux se menait chaque nuit ; nulle torpeur pour goûter à un peu de repos. Je savais que jamais je n'atteindrais le niveau de contrôle que connaissait Mikail, que ma Bête me haïrait aussi longtemps qu'elle songerait à sa liberté chérie. Depuis ma sombre période espagnole je n'avais fait aucun progrès. J'avais stagné. Voilà ce que me hurlait littéralement ce sortilège. Et d'Ombremont se gaussait.

-"Maintenant dans la moitié du monde la nature semble morte, et des songes funestes abusent le sommeil enveloppé de rideaux. Maintenant les sorcières célèbrent leurs sacrifices à la pâle Hécate. "

Mon corps s'est finalement détendu. Mon esprit, en revanche, était un champ de bataille. La Bête savait de quelle apparence j'étais paré. Elle savait également quel effet cet événement avait eu sur ma volonté. Elle était maline.

Mes mains se sont enroulées autour des chaînes, laissant respirer mes poignets meurtris par le métal. J'ai expiré profondément avant de fermer les yeux. Il n'y avait plus rien. Plus de Shamina, plus de Sheldon Concert Hall, plus de Noël. Mes muscles se bandèrent comme la corde d'un arc et, avec un rugissement animal, je fis sauter les attaches de mes entraves. Une pluie de maillons arrachés s'envola au dessus de la foule d'abominations. Je me suis ensuite baissé, libérant mes mollets de la même façon.

-"Voici l’heure où le meurtre décharné, averti par sa sentinelle, le loup, dont les hurlements lui servent de garde, s’avance, comme un fantôme à pas furtifs, avec les enjambées de Tarquin le ravisseur, vers l’exécution de ses desseins." Récitais-je en me relevant.

Dans mon âme aussi, la Bête s'était débarrassée de ses entraves. Elle entreprenait à présent de passer un bras décharné à travers les barreaux de sa cage, espérant sans doute glisser son corps tout entier. Jadis, il m'avait fallut une tentative de suicide, la naissance de Dillon et beaucoup de Shakespeare pour l'emprisonner définitivement. Les quelques tirades de Macbeth que j'avais en tête ne firent pourtant guerre d'effet. Probablement parce qu'elle préférait Stevenson...

J'ai abandonné Shamina la sifflante, j'ai dépassé Franz et sa cavalière sans leur accorder un regard. Je marchais à travers la foule, traçant mon chemin et bousculant sans vergogne ceux qui étaient entre moi et la scène. Entre moi et Tomas. Un cliquetis métallique planait sur mes pas comme une ombre. J'ai marché au point d'oublier qui j'étais. Marcher au point de permuter, d'arrêter de penser et de sentir mes jambes se lever sans rien contrôler.

-"Et vos regards seront éblouis d'un prodige capable d'ébranler l'incrédulité de Lucifer."

Résumé:

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En descendant de la scène, Tomas fut attrapé par l’inspectrice Murphy, quasiment nue et pleine de sang. Il en fut troublé mais eu la politesse d’à peine regarder son corps. Il y avait des moments pour la courtiser et d’autres moments où il valait mieux garder ses yeux loin de son corps. « Je l’ignore. Ce n’était pas du tout prévu. » murmura-t-il en retour. « C’est Louise, Anaïs et Claire qui se sont occupées des enchantements, elles doivent être derrière la scène. Allez voir ! » Il n’avait pas du tout pensé à cela, ce qui montrait à quel point il était perturbé non seulement par son apparence actuelle mais surtout par les caméras braquées sur la salle, sur le parterre de monstres de foire.
Et sur l’horreur vivante qui marchait vers lui, d’un air fort peu commode.
Il ne voulait pas se battre. Il n’aimait pas cela mais il y voyait une occasion de prendre l’ascendant sur Cinéad. Il s’avançait sans tenir compte des gens qu’il bousculait voir faisait tomber. Il ressemblait à un monstre là où lui ressemblait à une victime écorchée. Il devait faire quelque chose. Antoine apparut devant lui, prêt à faire bouclier de son corps. Étrangement ce vampire n’avait pas beaucoup changé, il ressemblait toujours à une armoire à glace mais il semblait plus gentil, plus doux, révélant sa vraie nature. Tomas posa sa main sur son épaule et secoua la tête, avant de se dresser face à la Bête de Cinéad.

Physiquement, il n’avait aucune chance. S’il avait été soldat par le passé, il avait rapidement été dégoûté des traditions guerrières. Il n’aimait pas les bains de sang même si, pour une fois, il ne portait pas de chemises. Il arracha sa barbe de père Noël et envoya mentalement un message à son marqué. Fais reculer tout le monde. Les gens reculaient déjà d’eux-mêmes, se doutant que quelque chose de grave allait se passer. Tous étaient des CESS, tous ou presque. Ils savaient que le shérif et l’exécuteur allaient s’affronter et qu’il valait mieux aller…Plus loin.
« Robert Louis Stevenson, vous pourriez au moins inventer vos propres citations. » Il alla frapper doucement à la porte du monstre enfermé en lui-même et son apparence se mit à changer. S’il était déjà attirant de base, il le devint encore plus. Comme l’incarnation d’un fantasme vivant. Ses plaies se résorbèrent, il n’était plus que perfection physique et désir sauvage. Il allait avoir besoin de toute sa concentration pour empêcher l’Ardeur qu’il avait invoqué de frapper sans distinction. Il avait besoin de calmer Cinéad, de gérer la situation jusqu’à ce qu’il retrouve ses esprits –si tant est qu’il en eut un jour- ou jusqu’à ce qu’on l’assomme. Il savait déjà qu’il pouvait se dérober en partie à son pouvoir, mais il ne connaissait pas l’étendue des vrais dons de la lignée de Belle. Il espérait simplement qu’aucune odeur de fleur n’émanerait de son corps.
Cela serait véritablement problématique.

Spoiler:

SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 11/1/2014, 14:58

Il n'eut pas de mouvement de recul en voyant l'apparence d'Ikarias. Il en avait vu dans ses songes des créatures ayant ce genre d'aspect et il n'était pas né de la dernière pluie. Tout autours d'eux était fantasmagories, au point que cela pouvait donner le tourni. Yuma se sentait démuni, même s'il avait conscience que c'était avant tout une illusion, sans ça ses pierres à son cou n'auraient été d'aucune utilité. Machinalement, il chercha le contact de l'une d'elle, tout en voyant que certaines personnes se dirigeaient vers les coulisses et son intuition lui disait que bientôt les choses reviendraient à la normal, bien que l'esprit de Noël se retrouvait entâché de bien des façons.

Il remarqua qu'Ikarias était tout aussi énervé que lui face à la situation, mais ne pouvant rien y faire directement, ne valait-il pas mieux tenter de s'amuser comme ils le pouvaient ? Yuma essayait de trouver une idée avant d'entendre, comme tout un chacun, le cri d'un Wendigo en position centrale. Il dévisagea ce dernier sans arriver à le reconnaître bien entendu, les dés se retrouvaient truqués !

« On devrait peut-être rentrer chez nous ? Les illusions ne peuvent perdurer au delà d'un certain périmètre physique, à moins bien sûr qu'il ne s'agisse d'une personne particulièrement puissante... »

Spoiler:

SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 11/1/2014, 19:30

Mon allure, trop démonstrative de ma pensée profonde, me laissait peu à l'aise. C'était ma faiblesse : être trop hermétique à propos de ma véritable personnalité. Ici précisément, alors que personne ne connaissait rigoureusement ma nature (pas physique, morale), le sort d'illusion fournit l'information en image. Mais je devais finir par dompter ce sentiment écœurant de nudité, et profiter un tant soit peu e cette soirée. Soudain, je vis Yago s'approcher près de nous, à priori fraîchement arrivé ici. Je ne pense pas que ce soit l'ambiance qu'il soit venu chercher. D'ailleurs je ne sus pas ce qu'il était chercher. Des amis ? La musique ? Ou a-t-il suivi un sentiment de nostalgie, ou de dépit ? Toutefois sa présence me fit plus ou moins, car c'est une personne beaucoup moins "superficielle" que les autres, restant physiquement simple, et mentalement doté d'un recul important sur les choses. Il s'interrogeait sur le fait que je ne sois pas sur scène, car pour les quelques fois où nous nous sommes rencontrés, la plupart fut à l'occasion d'une de mes représentations. Je lui répondis, sans indigner aucunement :

-"Tu sais, de nos jours, il faut tout d'abord s'octroyer les bonnes faveurs des puissants ... Et se faire connaitre de ceux qui n'y entendent pourtant rien."

Yago commentait ensuite l'interprétation de la fête de Noël qui s'opérait ici. Il n'avait vraiment pas tort : beaucoup ici ne voient comme intérêt de venir ici que de s'approprier les cadeaux qui leur furent promis. De plus, la féerie qui pouvait être apportée par cette fête interviendrait sûrement aussi bien sans les dépenses pharaoniques qui suivirent cet événement. Bien que je ne fusse absolument pas pratiquant d'aucune religion, je ne pouvais qu'approuver la critique du capitalisme qui délaissait une odeur presque nauséabonde ici-bas.

Après l'arrivée de Yago suivait l'approche timide de Layla, qui restait néanmoins en retrait. Je m'étonnais qu'elle ne fusse pas suivie par le vampire possessif qui l'accompagnait. Après l'étonnement, je me dis que c'était les affaires de Yago, car l’intéressée le fixait, comme si elle attendait quelque chose de lui. Je laissai donc la marquée vaquer à ses occupations, et Yago à réagir comme bon lui plaisait. Ce fut ensuite le tour de Yuma qui prit la parole, proposant une solution au sortilège gênant qui était encore en place. Il nous expliquait que le sort n'aurait plus d'effet hors du bâtiment. Ce raisonnement n'était pas faux, en tout cas je pensais, tout ignare sur la magie que j'étais. C'était après tout une question de logique. Mais je ne comptais pas finir cette soirée si vite. D'autant plus que, dès lors qu'il eut fini sa phrase, l'ambiance se centralisait sur un combat de puissants vampires qui semblait commencer plus loin. Mon regard scrutait discrètement la scène éloignée, puis je rétorquai à Yuma :

-" Je pense que cette soirée ne nous a pas encore tout donné, vois-tu ! Mais si tu veux la terminer ailleurs je te suivrai volontiers ..."

Résumé:

SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 11/1/2014, 20:05

« S'octroyer les bonnes faveurs des puissants… » Répète-t-il, songeur, en balayant la foule du regard. Ses prunelles sablonneuses s'accrochent aux visages déformés, défigurés par leur odieuse vérité. Dieu soit loué, il est en retard, et cette furieuse impolitesse semble l'avoir épargné. Absent lorsque les vagues du sortilège déferlèrent sur les convives, il est le seul rescapé du naufrage. Pour le moment. Mais ce qu'il considérait comme un coup de chance jusqu'alors commence déjà à l'indisposer. Parmi cet amas de pâte humaine, il est le seul à se démarquer. Le seul à se différencier. Déjà, il sent des regards se braquer sur lui, quand ils ne cèdent pas à l'égocentrique panique qui envahit peu à peu la foule, et s'amplifie. Un regard en particulier se plante dans sa nuque, et il a beau tourner le dos à cette présence importune qui le darde, il ressent son insistante emprise contre sa peau de glace.

Il tique. Ikarias et son acolyte semblent relativement perturbés par les effluves de magie qui les affectent. Il demeure encore un court instant auprès des musiciens puis, silencieusement, voilà que sa silhouette s'écarte. Déjà, il est ailleurs. Délaissant les artistes à leurs préoccupations momentanées, il se met en tête de débusquer l'intrus et de le dissuader de l'observer avec autant d'insistance. En chemin, il passe à côté de Layla et de son cavalier. Espère-t-elle arracher un pas de danse à un vampire dénudé, mis à mal par le poids de son abominable condition déshumanisée ? Il adresse à la jeune femme un regard brillant d'attention. Il n'a pas besoin de parler. Elle sait qu'il la trouve alléchante, ainsi parée. Tous les deux, ils ressemblent à deux vilains garnements. Surtout elle. Lui est plus torturé. Plus osseux. Il est à vif. Mais c'est elle qu'il regarde. Peut-être un peu trop. Il passe à côté d'eux, poursuit sa route. Vivement, il s'écarte sur le passage d'un vampire, d'une Bête, et suit distraitement sa trajectoire des yeux. Faussement intéressé par l'affrontement qui se prépare, son attention feinte n'est en réalité qu'un prétexte pour qu'il puisse déambuler parmi les convives. Et arracher l'intrus à son arrogante invisibilité.

Il erre, et ses pas semblent guidés par le seul hasard. Chaque convive est scruté. Dévisagé. Mais il comprend bien vite que son sens visuel le trompe. Alors il ferme les yeux, et se fie à l'aura. Un pas, deux pas, dix pas vers l'ouest. Là où se couche le soleil et où dorment les paisibles fleurs. Sa discrète silhouette s'enracine près d'une magnifique composition florale. Là, tu es là. Toute proche. Il en était presque sûr. Durant quelques minutes, il demeure immobile, et les doigts de sa main amputée pianotent négligemment contre la poche de sa veste. Puis, il s'écarte. En silence. Les mains croisées dans le dos. Dans le creux de son poing, il tient fermement un briquet noir. Et tandis qu'il s'éloigne pour se trouver une place de choix afin d'observer l'affrontement entre les deux vampires, un rictus accroché au coin des lèvres, les fleurs brûlent et s'évaporent tout autour de l'intruse.

Spoiler:

Invité

La situation m'échappe. Tout m'échappe. Ca n'me surprend qu'à moitié, mais quand même. Je n'ai pas l'habitude d'être impliquée. En fait, c'est même plutôt l'contraire. Et je hais cette situation dans laquelle on m'a piégée. Alors, lorsqu'il se délivre, je le laisse filer hors de ma garde. S'il ne m'écoute pas, c'est son problème. S'il se laisse berner par la magie, c'est qu'il mérite ce qui est en marche. Quant à son apparence... eh bien, qu'a-t-elle exactement, qui le rende si prompt à exécuter sur le champ le responsable ? S'il avait écouté mes conseils, il aurait feint de s'en amuser... et tout serait rentré dans l'ordre. Mais non. Comme si un double sortilège l'avait touché, il réagit comme s'il avait purement et simplement muté.
Et puis, dans mon champ de vision, j'aperçois Freyja. Elle est accompagnée par... bon sang, mais qu'est-ce que c'est ? Visiblement, Freyja avait elle aussi dégoté un cavalier d'compet' ! Alors que le couple se rapproche, Cinead, quant à lui, s'enfonce déjà dans la foule vers l'estrade. Alors, et alors seulement, je sens bondir en moi ma propre conscience. Je n'ai pas pitié de lui, comme je méprise, de tout mon être, la faiblesse mentale des ahuris ayant conduit aux pires exactions que mes ancêtres ont pu subir. Non, je n'ai nul sentiment de revanche à assouvir.
Je sais que Freyja m'a vu, et je sais aussi qu'elle me rejoindra. Mais pour le moment, je dois... J'ai à peine le temps de théoriser le problème, et moins encore pour élaborer une quelconque tactique viable. Mais tant pis, déjà je m'élance à sa poursuite. Ca n'me ressemble pas. Pas le moins du monde. Et je n'peux même pas prétendre être forcée d'agir, car au contraire, Cinead lui-même ne requiert pas mon aide. J'ignore qui il est, ni, au fond, ce qu'il est. Je sais, en revanche, qu'il est bien seul. Et ça... oui, ça je n'peux pas l'ignorer.
Sur ses talons, sans même tenter de l'entraver - inutile que l'on m'arrache un bras, pour de vrai - je parviens à distinguer sa cible. Cible étrangement placide. Tomas l'écorché-vif a laissé place à... comment l'décrire ? Le désir, personnifié. Tellement qu'poser un seul regard sur lui est, en soi, j'en suis certaine, un péché grave. Et j'sais, à cet instant, que quelque chose m'échappe. Quelque chose que seul un Immortel peut appréhender, mais qui me laisse là, ignorante et incapable que je suis, à capter un traitre signe qui me mettrait sur la voie de la solution.

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SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 12/1/2014, 16:53

Trop intéressé par les effluves de magie du lieu, Yuma a à peine remarqué Yago, que ce dernier disparaît déjà après avoir distillé des paroles fort sensées concernant les cadeaux de Noël et les désirs des convives les concernant. Heureusement, Ikarias est bien plus attentif aux personnes présentes et répond à son ami avec tact comme il sait si bien le faire. Le regard de Yuma pendant ce temps se fixe sur deux vampires qui semblent chercher l'affrontement. Est-ce vraiment le moment ? A moins que cela ne soit que fumée, une mise en scène afin d'attirer l'attention ? Il n'est pas très doué à ce jeu là, contrairement à Ikarias qui lui parie que cette soirée n'a pas tout offert.

Il sourit à ces mots. Avec Ikarias il avait toujours cette sensation d'appartenance, comme un petit couple dans le sang duquel coulait à flot la musique. Ainsi, il se montra attentive aux dires de son ami et guitariste, remarquant que Layla était seule, et Yago déjà loin. Une ombre. Ce vampire lui échappera toujours.

En observant l'assemblée il remarque une méduse mythologique. C'est étrange car elle lui rappelle quelqu'un, mais hésite à regarder longuement dans son regard de peur qu'elle ne le transforme en pierre. Son regard se porta ensuite au niveau d'un talus de fleurs. Une silhouette semblait s'y tapir...Il toucha l'épaule d'Ikarias tout en la lui montrant discrètement. « Et si on continuait à nouer connaissance ? Je suis certain que si ça devient orageux entre ces deux vampires, on le saura rapidement. »

C'est ainsi qu'il commença à se diriger vers Park Min Joo, même s'il ne connaissait pas son identité. Son comportement à ainsi se cacher, avait quelque chose d'attirant.

Spoiler:

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Très vite, le chaton fut repéré. Le vampire ondoie, disparaissant, réapparaissant, entre les vagues d'agitations qui secouent toujours le banc de petits poissons frénétiques, affolés de ne plus renvoyer l'image qu'ils ont mit tant de temps à peaufiner. Leurs sourires de circonstance plaqués sur leurs secrets, ridicule et insignifiante masse négligeable. Tout le monde se fout de vos secrets. Mais lui, l'impertinent, dans toute la supériorité que lui confère sa décence préservée, il ondule, serpente... l'air de rien. Yasu ne le quitte pas des yeux, pas comme s'il scrutait les stratégies vaines d'une proie, mais comme un chat qui voit se refléter dans la prunelle de son semblable, sa propre image. Intriguée, un poil dérangée, mais l'air pincé de ceux qui sont prêts à feuler, elle ne bouge pas d'un cil. Lui ne semble pas l'avoir distinctement remarqué, alors nulle raison de lui faciliter la partie. Alors, soudain, il croise quelque chose. L'attention de Yasu est déviée. L'espace d'une pulsation cardiaque. Yasu a senti, plus qu'il n'a vu, la Bête passer. Tel un matou ayant senti la femelle, les moustaches dressées, les chromosomes en transe. L'instant d'après, son attention s'était reportée sur la menace directe. Mais c'était trop tard, elle l'avait perdu. Pas sûr. Il émergea de nouveau, mais il fit cette chose étrange en s'approchant. Il ferma les yeux, arrachant à la Douce Enfant une moue perplexe. Pourquoi ? Sept... Huit... Neuf. Dix, il est à quelques centimètre d'elle, si prêt qu'elle peut humer ses fragrances, mais pas assez pour deviner le plan qu'il ourdit. Alors c'est à son tour de se sentir épiée. Mais cette fois-ci, elle ne se laissera pas distraire. Son attention reste fixée sur cette silhouette aux lignes sèches, et sur cet étrange menton anguleux. Qu'attend-t-il, au juste ? La question n'effleure sa conscience qu'au moment où, déjà, il s'éloigne. Alors elle remarque qu'une fleur, puis deux, enfin un ruban prennent feu. Il ne s'agit pas d'une déflagration, elle a tout son temps. Et elle le prend. Quelques secondes encore, pendant lesquels elle scrute l'odieuse lippe de l'impertinent. D'un geste, somme toute assez sobre voire snob, en vue des circonstances, elle s'écarta du buisson ardent. Cette drôle d'analogie l'amusa, et sur ses lèvres dansèrent quelques mots muets : "L'ange de l'Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait pas".
Savait-il ce qu'il venait de faire ? Le feu s'amplifia considérablement, allant crescendo à mesure qu'il progressait. A-t-il tenté de me tuer ? Le visage n'exprimant rien de plus qu'une légère préoccupation feinte, elle détourna le regard vers le garnement, puis, comme s'il s'était agit d'un plan bien ficelé, elle le détourna une seconde fois. Un mortel se dirigeait à sa rencontre : c'était donc lui, que Yasu avait repéré sans voir, que Yasu avait pourtant déjà entraperçu en compagnie du pyromane. Refusant de bouger le moindre pion pour l'instant, elle se contenta de suivre des yeux la progression du sorcier. Douce Enfant se demanda quelle serait la réaction de l'impertinent, en s'apercevant que l'ami, ou la connaissance, qu'il venait de saluer venait à présent à sa rencontre, se son propre chef... Elle espérait que le second vampire l'imite.

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-C'est pourtant le principe même de la citation, Marquis. Mais nous ne sommes pas ici pour parler littérature...

J'ai souri à ce cher Tomas, j'ai souri à tout le monde. J'étais heureux. Contemplant mes mains, je ne cessais de les fermer puis de les ouvrir. Il y avait aussi les odeurs. Le bruit des éclats de voix, des verres qui s'entrechoquaient et bien sûr, des battements de cœur. Tout cela ne m'avait que trop manqué. La vie était trop belle pour la passer sous la domination d'un esprit faible. Oh ! Cinead ne manquait pas de style comme vampire, mais il restait désespérément enferré dans d'anciennes croyances humaines qui l'empêchaient d'appréhender sa condition autrement qu'à travers le prisme du rapport de force. L'amour ou la haine. Dieu ou Lucifer. Le contrôle ou la frénésie. Lui ou moi. Cinead ne connaissait que les extrêmes. Enfin, désormais enfermé dans mon ancienne prison, il aurait tout le temps d'apprendre l'art de la patience.

-C'est donc là tout ce qu'a pu trouver le noble Infant de Belle ? M'exclamais-je en reniflant. Sentir la violette.

L'Ardeur, voilà bien un don stupéfiant. L'héritage de Caïn dans toute sa splendeur. Cinead n'avait jamais considéré Tomas comme un adversaire redoutable, à tort. Sottement, il comptait sur moi, sur sa Bête, pour agir à la façon de Hyde prenant le contrôle deJekyll, afin de lui éviter un faux pas. Belle Morte avait fait plier des royaumes d'un simple sourire ; il ne s'agissait pas de rumeurs. L'art de la séduction vampirique poussé à l'extrême. Malheureusement, sur moi ce petit artifice ne faisait rien d'autre que de réveiller quelques vieux souvenirs, une odeur de viscères fraîchement extirpées, le bruit du sang abreuvant l'herbe.

-< Tu te souviens de moi, n'est-ce pas ? > Dis-je en collant mon visage au sien. < Cette nuit où Cinead est venu te voir. Cette nuit où l'Ardeur a déferlé en lui. Quelque chose a empêché ton pouvoir de l'atteindre, une boule de rage indomptable dont la vision t'a transi d’effroi. >
Mes mains ont attrapé sa nuque, je l'ai alors embrassé. Lèvres closes contre lèvres closes. Sans passion ni tendresse. Le baiser de Judas. Je me suis ensuite penché sur son épaule.
-< Merci de m'avoir libéré. Je n'aurais pu rêver d'un plus beau cadeau de Noël. >

Je me suis finalement écarté du Marquis. Un rire de possédé s'échappait de ma gorge. J'ai écarté les bras, laissant le soin au sortilège de parachever mon apparence ; l'apparence que je méritais. Ma peau devint noire, aussi parcheminée que du cuir. L'épaisse tignasse que j'arborais se mit à tomber par poignées, dévoilant une paire d'oreilles immenses et pointues. Deux yeux globuleux émergèrent de mon visage, à la pupille rouge nimbée de jaune. Ma mâchoire changea encore, s'élargissant de façon démesurée et exhibant désormais des rangées de crocs aussi aiguisés que des poignards. Enfin, deux ailes constituées d'une membrane translucide se mirent à pousser sous mes bras. Tout ceci n'était que l'effet d'une illusion magique, bien sûr. Mais, aussi sûrement que Cinead perdait le contrôle de son corps, je me sentais revivre.

-Alors, Marquis ! M'exclamais-je en pointant un doigt griffu sur Tomas. Il me semble que votre justice doit s'abattre sur le joyeux drille responsable de nos apparences. Ne bougez-pas, je vous l'amène !
Je me suis élancé dans la foule, filant droit vers les coulisses. Au passage, j'ai attrapé la première personne qui me tombait sous la main pour la lancer sur Tomas ; je pressentais que ce dernier aurait tenté de m'arrêter. Sa fête m'avait rendu une fière chandelle, mais je comptais bien lui pourrir la mort un minimum.

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Tout l’emmène à se cacher dans le cou de Layla, plutôt que de se comporter en adulte responsable. Un adulte responsable ne retomberait pas en adolescence comme il vient de le faire. De toute façon s’il penserait comme une personne de son âge, il n’aurait pas céder à la tentation que l’amour peut laisser se frayer un passage. Il aurait réussi à prendre ses décisions comme un grand. A la place de quoi, il trouve juste un peu de réconfort dans les bras de la belle rousse collé au buffet. Elle lui fait comprendre de prendre son temps mais pas trop non plus pour se relever. Et lorsqu’il se sent d’attaque, c’est la tête légèrement baissé qu’il le fait. Ça en devient presque gênant de s’attaquer toujours à elle sans rien contrôler. Il lui murmure d’ailleurs un désolé après avoir laissé ses lèvres se coller au siennes dans un élan de tendresse et de délicatesse qui change de ce qu’il s’est passé quelques instants avant.

Il se laisse trainer sur la piste de danse sans grande conviction. Plutôt comme un gosse puni qui n’a pas le choix pour se faire pardonner. Mais il lui reste un semblant de conscience pour se décider à ne pas danser maintenant, surtout quand il cherche à suivre le regard de Layla pour voir à quoi ressemble l’odeur qui empestait sur ses vêtement la dernière fois. Et il ne reste pas totalement indifférent au vampire lorsqu’en voulant connaitre ses pensées, il se heurte à un sentiment proche de l’amour. L’envie, l’attirance,… Il fait toujours aussi mal la différence entre chaque une de ces futilités. La seule chose sure, c’est que ça ne provoque pas l’indifférence chez Alexis. Mais au lieu d’ouvrir la bouche, il colle Layla contre son torse vide, en voyant l’animal passé prêt d’eux. Une sorte de chauve-souris géante. Comme quoi les contes sur les vampires ne sont peut-être pas venu de nulle part. Mais il n’en a rien à faire. Ses yeux scrutent le teint pâle de la belle, avec un petit sourire plus poli que chaleureux.

« Tu ne veux pas danser une fois que tout sera plus calme ? »

Il vient caresser sa joue de ses doigts cadavériques, sans pouvoir s’empêcher de comparer leur physique. Elle n’a pas vraiment changé, elle reste la jolie poupée de porcelaine trop manipulable. Alors que lui ressemble à ce que les années aurait dû lui faire subir. C’est bien la principale raison qui le fait cesser tout contact et le pousse à cacher ses mains du mieux qu’il peut dans les poches de son veston.

« Tu ne voulais pas aller voir ton…ami. Il a l’air impatient. »

Hésitation sur le mot à employer à l’égard de Yago, pas sur le reste. Il est jaloux. Bien trop pour ne pas vouloir le rencontrer, quitte à sortir les crocs. Enfin, sa paire de dents pointues. Car si en plus, occuper l’esprit de Layla n’était pas suffisant, il a bien cru le sentir proche d’eux un peu plus tôt. A croire que son apparence irréprochable lui octroie toutes les faveurs.

Spoiler:

SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 13/1/2014, 23:03

Dire que la situation avait dérapé serait un euphémisme mais pour quelqu'un d'accro à l'action et au boulot comme Kathleen, tout ceci la sauvait finalement d'un ennui mortel. Prendre les choses en main, donner des ordres, mener les opérations c'était quelque chose qu'elle avait dans le sang. Laissant le marquis sur place, elle senti quelque chose la frôler mais continua, n'adressant pas la moindre attention à l'altercation entre les deux vampires. S'ils s'en prenaient uniquement l'un à l'autre, c'était leur problème, et de toute manière il fallait rapidement gérer le soucis de ce jeu d'apparence.
Elle passa dans les coulisses, cherchant les trois sorcières, ne sachant trop comment les trouver n'ayant aucun détecteur à magie sous la main, elle se concentra essayant de chercher des sons de voix de femmes. Et elle en entendit. Se guidant au seul son, elle passa une première porte, entendant des sons de voix vif, semblable à une dispute, une femme semblait presque hystérique, un terme qu'elle aimait peu mais qui semblait adapté à la situation. Elle vit aux loges et aux costumes qu'elle devait être derrière la scène quand elle senti la même bourrasque que tout à l'heure, cette fois-ci ne la frôlant pas mais la suivant.
Reprenez vous immédiatement l'Irlandais où notre accord ne pourra tenir, songea-t-elle tout en sachant qu'il ne pouvait lire ses pensées car elle s'en assurait, qu'aucun vampire ne le puisse.

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Le trainer sur la piste, pour une danse, un moment à deux, même si elle a vu Yago, et qu'elle aurait aimé lui parler, un peu, ou juste être là, avec lui. Si elle cherche sa compagnie, elle se contente du regard qu'il lui adresse, avec un sourire aussi tendre, et suit le mouvement de son corps quand il s'en va, elle se serait bien élancé pour le rattraper. Mais elle sent les bras d'Alexis la tirer vers lui, quand elle voit un monstre passé devant eux. Enfin, un monstre, c'est vite dit, après tout, l'homme peut être un monstre. Le son de la voix d'Alexis finit par la tirer de ses pensées, et celle-ci le regarde, avec un sourire qu'elle garde doux.

Juste une petite !

Elle ne le quitte pas du regard. Et quand il touche sa joue, elle lui fit un sourire tendre, elle aimerait que ce moment reste un peu plus longtemps, elle aimerait trouver le temps de lui dire ce qu'elle ressent, pour lui. Mais il en lève sa main, elle laisse voir qu'elle est déçue. T'es pas un monstre, Alexis. Un doux sourire tendre reste sur lèvres.

Je vais essayer de le retrouver. Mais reste sage

Elle tire sa main de son veston, et la serre, avant de le tirer parmi les gens, jusqu'à son regard trouve enfin Yago. Elle tire le vampire un peu plus, plus sûr que tout à l'heure, elle s'avance vers le seul à ne pas avoir un costume de chairs et de peau.

Je ne pensais pas te voir ici Elle lui lâche un réel sourire, et présente Alexis à Yago, et inversement. Je ...

À peine, la phrase commençait qu'elle sent des bras chauds et chaleureux l'entourer, elle pourrait dire qu'elle ne les connait pas, mais le bracelet présent sur l'un deux lui fait monter les larmes aux yeux. Une milliseconde, elle serre ce corps contre elle, avant de regarder le nouvel arrivant, qui déjà, la tire un peu plus loin de Yago et d'Alexis.

LAYLA ! Ça fait tellement longtemps. Je.. J'ai cru que tu étais morte. Il faut que tu reviennes, à la maison. Il faut, s'il te plait. Il ne nous reste plus que toi. Et depuis la mort de Zack, je ne fais que perdre des gens que j'aime. Reviens, ma douce Layla.

Elle sent les larmes lui monter, elle n'a pas eu le temps de placer un mot, tout ce qu'elle trouvait, c'est de faire un léger non avec la tête, et de se reculer. Elle murmure qu'elle ne peut pas être celle dont il parle, mais il s'obstine, et lui place un bracelet en argent autour de son poignet. Elle grimace, la douleur est fulgurante, mais elle se retient.

Zack voulait qu'il soit à toi, tu sais, hein ? Après l'overdose, il a tout fait pour te sauver, je ferai tout pour te sauver à nouveau. Elle le regarde, désolée Vous devez vous tromper de personne ...

Un nom vif de la tête du jeune homme, et l'étreinte qu'il offre à sa soeur, avant de déposer un baiser sur le sommet de son crâne. Layla fond en larmes, quand il part en murmurant : Je t'aime, princesse, ne l'oublie jamais. Elle ne bouge, pas, et se contente de regarder le bracelet autour de son poignet. Elle se dit qu'elle aurait du mourir, tout le monde serait soulagé, et elle ne se retrouverait pas à Noël le coeur en miette, et l'idée que quoi qu'elle fasse, elle fait du mal aux autres, et surtout à Alexis. Elle doit être un monstre.

Spoiler:

Tenuuuuue :

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SIGNALEMENT · Sujet: Re: EVENT - MERRY CHRISTMAS ! 14/1/2014, 00:36

Dans le creux du silence, il se délecte de l'odieux crépitement des pétales de roses. L'odeur des fleurs lui rappelle le parfum dont s'habillait sa mère. Et lorsqu'en sa mémoire éclosent ces divines fragrances, la nostalgie et la tristesse menacent de déferler. Il ne peut l'accepter. Pas ici. Alors il a tout brûlé. Et l'intruse, de sa cachette, a été chassée. Pour qu'il puisse conserver un œil sur elle. Et ne plus avoir l'impression que, quelque part, la pupille du Malin le scrute. Le dépèce. Le dissèque jusqu'à l'âme.

Le chasseur a brûlé la forêt, et la tigresse a quitté sa tanière. La satisfaction liée à son stratagème s'est d'ores et déjà évaporée, et c'est à présent une méfiance palpable qu'il affiche à son égard. Qui est-elle ? Pourquoi l'avoir fixé avec tant d'insistance ? Il devine encore les traces de son regard, contre sa nuque. C'est froid. Oppressant. Il tressaille, à peine, détourne le regard de l'Enfant aux Fleurs. Elle le perturbe. Elle le gêne. Quelque chose a crissé en lui, lorsque leurs prunelles se sont effleurées. Comme les ongles d'un enfant, sur une pierre tombale.

Il la cherche à nouveau du regard - l'Ombre ne sait décemment pas ce qu'elle veut. C'est Ikarias et Yuma qu'il aperçoit avancer sûrement en sa direction. Stoïque, il observe. Mais ses pensées silencieuses sont chamboulées par l'arrivée de Layla… et d'Alexis. Il lève les yeux vers leur duo. S'est-elle mis en tête de les… présenter ? Son sourcil s'arque à peine. Il ne comprend pas la démarche. Ou plutôt, il anticipe d'ores et déjà les dégâts irréversibles que cette confrontation pourrait causer. Il n'a pourtant pas l'impression d'avoir péché. Mais lorsque ses prunelles sablonneuses croisent celles de son congénère, il comprend qu'il a, indirectement, provoqué du tort à un être humain.
Peu lui importe. Il exècre foncièrement l'Humanité.

Déjà, Layla s'écarte, emportée par un tourbillon de rousseur. Silencieux, il écoute d'une oreille attentive les paroles échangées entre la jeune femme et le serveur, mains jointes dans le dos. Ses phalanges, négligemment, se plient et se déplient. Puis, sans crier gare, ses lippes déversent leur verbe. Posément. D'un ton neutre, à l'accent oriental. « L'écoutez-vous parfois jouer du piano ? C'est dans ces instants que je la trouve la plus exquise. » Confesse-t-il, à l'égard d'Alexis, observant ses lèvres pâles. Peut-être ne joue-t-elle pas en sa présence ? Ou alors peut-être… ignore-t-il qu'elle joue parfois pour quelqu'un d'autre ? Et il le laisse là, lui l'amoureux blessé, avec cette phrase abandonnée à ses pieds. Le serveur s'est éloigné. Un court instant plus tard, c'est sa silhouette bancale qui apparaît aux côtés de la jeune femme.

Il repère immédiatement ce bracelet qui est apparu à son bras. Puis, sa grimace de désappointement. Doucement, il s'approche. Il la touche presque. Ses doigts effleurent l'argent encerclant la chair fine de son poignet. « Ne le retire pas. Jamais. » Ce n'était pas une chose impossible. Il savait, pour la douleur. Il allait le lui prouver. Extirpant une fine chaîne de sous sa chemise, il lui dévoile une vieille montre à gousset en argent brossé. Ses doigts rougissent au contact du métal et sous le tissu, sa peau brûle elle aussi. Comme une fleur fanée. « Je la portais, le soir où… » Où j'ai perdu la vie. Les mots importent peu. Elle comprendra. Elle le comprend souvent, même lorsqu'il ne parle pas. « Elle ne me quitte jamais. Avec le temps, la douleur devient une habitude. Mais elle est nécessaire. Pour ne pas oublier. Et faire savoir au Diable qu'il ne pourra jamais tout t'arracher. » Il la regarde au fond des yeux. Elle semble dévastée. Et cela le touche. En lui, quelque chose se serre. Il ne réfléchit pas. Elle sait qu'il a horreur de danser. De se montrer en public. De participer à des soirées mondaines. Pourtant, il lui tend le bras. Pour quelques minutes, et pour lui arracher un de ses sourires si sucrés dont elle seule a le secret, il sera son cavalier. Si elle le désire.

Spoiler:

Invité

Sa main trouve celle de Layla, dans le silence mentale le plus totale. Il ne veut pas entendre ce qu’elle pense de son ami I préfère de loin ne plus avoir de contact que de jalouser dans son coin sans pouvoir laisser ses frustrations se déverser sur le principal intéressé. Mais si la présence de Layla aurait pu le canaliser et l’empêcher de se montrer trop direct, elle se fait emportée plus loin par son frère qu’il reconnait grâce aux photos et aux rares souvenirs qu’il a vu de lui. Et s’il en détourne précipitamment le regardil ne peut s’empêcher de laisser ses oreilles trainer, à l’image de Yago. Au point d’être presque surpris que des mots, aussi mal intentionné soient-ils, sortent de leur conversation. Et s’il aurait bien envie de lui dire les pires saloperies pour qu’il ne s’approche plus de Layla, il imite son ton neutre avec un léger sourire courtois. Ça doit bien résumé toute sa pensée.

« C’est certain que votre odeur s’empare plus souvent de ma maison que la musique... D’ailleurs vous sentez assez fort pour ne pas passer inaperçu. »

Il préfère ne pas lui céder totalement le fait qu’il connait mieux Layla sur certain point. C’est inacceptable de se dire qu’il possède des connaissances dont il n’avait pas conscience avant qy’elle ne soit énoncées. Alexis se défend comme il peut, mettant son impolitesse précédente en avant. Il n’a rien de mieux pour l’instant, même pas une vision sur ses plus sombres penchants. Mais il ne peut s’éterniser là-dessus, le frère de sa poupée s’en est allé et la silhouette face à lui à fait de même pour la rejoindre. Une fraction de seconde plus tard, il se retrouve de l’autre côté, le regard noir posé sur son rival. Sa main vient se poser au creux des hanches de la belle pour l’attirer à lui, laissant son poignet aux mains de Yago. Un bien maigre sacrifice. C’est presque moins douloureux que de devoir l’écouter faire des manières sur les mots. Mais malgré sa taille d’adolescent, il se lève de tout son haut en regardant le vampire auquel il aimerait bien offrir une mort éternelle.

« Mourir est bien moins dramatique la première fois que la seconde. »

Son ton est léger, bien plus que toute la menace qu’il laisse planer. Et encore ce serait moins pire sans les histoires à l’eau de rose qu’il doit supporter. Il se prend pour qui ? C’est lui le diable qui lui a tout pris ? A défaut de sa mâchoire, c’est ses doigts qui se crispent sur la peau de Layla, peu soucieux d’y laisser une marque ou non.

« Ou je peux t’en faire fabriquer la réplique en or blanc et on gardera celui-là dans un coffre à la maison. »

Il offre un sourire tendre à la rousse, sonregard s’adoucissant en même temps. Même sur d’aussi petite futilité, il ne veut qu’elle choisisse d’autres propositions que les siennes. Sa main glisse en bas de sa hanche pour venir se tendre devant elle. Il ne doit pas être plus mauvais cavalier que son rival. Même si les soirées dansantes avec Lysandre remonte à loin.

Spoiler:

Invité

Elle n'a pas le temps de prendre en compte de ce que veulent Yago et Alexis, si ce qu'elle fait, c'est sain ou même si la mort ne rôde pas trop autour d'eux, elle ne sait pas, elle a vu Kyle, et tout ce qui l'a amenée ici, ça c'est envolé, disparu comme par magie. Et Kyle, qui lui rappelle Zack, le bracelet qu'il a déposé autour de son poignet de ne l'aide pas, ce qu'elle voit, c'est le sang qui peut y couler. C'est quand elle voit la main de Yago qu'elle décide enfin de lever les yeux, avec un léger sourire, et qu'elle sent Alexis l'attirait contre lui.

Ce serait facile si j'avais pas l'impression qu'on me soudait le bracelet autour du poignet.

La rouquine plante son regard dans la chaine, en touchant du bout des doigts la chaîne. Elle a toujours eu un faible, pour les montres à gousset, peut-être parce que son frère en voulait une, elle chasse Zack de son esprit, et dépose sa main sur celle d'Alexis, au quel elle regarde un moment, avec un léger sourire, avant de croiser son regard. Elle se demande pourquoi les gens sont parfois les jouets d'un mauvais sort. Yago ressemble à ses enfants qui ne demande rien, mais qui subisse. Silencieuse, elle détourne un peu le regard, non pas qu'elle n'aime pas qu'on sonde son esprit, juste qu'elle ne veut pas qu'il voit qu'elle est monstre.

Et si parfois, ce n'est pas le diable, qui voulait tout arracher ?

Phrase express pour ne pas qu'elle pense à tout ce qu'elle signifie pour elle, Layla laisse Alexis régler ses complexes de jalousie sans se plaindre des doigts qui rentre dans sa peau, elle se contente de lui faire comprendre de la desserrer un peu, avant de le planter son regard dans le sien.

On verra à ce moment là, on va essayer de profiter un peu de la soirée.

Mensonge un peu vrai, après tout, elle n'a pas voulu faire Noël chez "eux" pour ne pas ruminer le passé, mais au final, le passé est venu à elle, elle a juste envie de sombrer dans un profond sommeil, pour ne plus rien penser. Pour croire pendant quelques instants, au père Noël. Songeuse, elle prend le bras de Yago sans rendre compte vraiment que c'est lui. Trop dans ses pensées, elle s'est surprise à confondre l'un avec l'autre. La marquée lance un regard à Alexis, désolée, et doucement elle lui fait comprendre qu'il pourra se nourrir, après. Surtout qu'elle ne voulait pas qu'il fasse une blessée qui n'a rien avoir dans leur histoire, et qu'elle lui fait comprendre aussi qu'elle ne le laisse pas sur le côté. Un léger sourire aussi, pour adoucir son erreur, même si elle sait que ça ne changera rien, ni pour Alexis, ni pour elle. Elle regard ensuit son cavalier, avec un sourire égal à Alexis. Elle reste elle-même, quoi qu'il se passe.

Moi qui ne penser n'avoir jamais cette honneur.

Un ton léger, et simple. Comme la danseuse, alors que dans son coin, son frère regarde les gestes de sa soeur, assez distrait pour renverser son plateau sur un innocent.

Spoiler:

Tenuuuuue :

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EVENT - MERRY CHRISTMAS !

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