➽ date et lieu de naissance. 12 août 1981 à New York ➽ nationalité. Américaine ➽ état civil. Célibataire ➽ lieu d'habitation. Coven Garden ➽ métier. Gérante du Starbuck Café ➽ étiquette qui vous est collée. Travailleuse acharnée qui ne pense qu'à ça et ne se laisse pas approcher.

Avalon est une énigme à elle seule. Un monde à part. Dans cet univers où tout n’est que ténèbres et pénombres, elle a une vision bien à elle de la vie. Elle ne vit pas dans un monde de bisounours mais ne désespère pas non plus de voir les choses s’arranger. Grande optimiste ? Probablement. Pourtant elle est déchirée de l’intérieur. Peu importe qui, quand, où et surtout comment, mais c’est une femme brisée avant toute chose qui ne cherche qu’à se venger, patientant calmement le jour où elle le rencontra de nouveau. Il lui a retiré tout ce qu’elle avait, sa seule famille, le seul homme en qui elle avait réellement confiance et qu’elle a aimé sincèrement: son père. Un homme de joie, de force et d’une intelligence rare accompagnée d’une répartie à vous glacer le sang. Un amour platonique père/fille, grandiose, unique. Il lui a tout appris. Et du jour au lendemain, plus rien. Avalon a changé ce jour-là. La petite fille était devenue adulte, la joie de retrouver ses amis avait laissé place au travail ambitieux et acharné. S’enfoncer dans le boulot pour ne pas tomber, pour oublier, typique image de la post-dépression.

Dépression qu’elle n’a pas faite, préférant se préparer à l’éventualité de tuer. Son père l’avait entrainée ainsi, mais son cœur lui dictait le contraire. Un être pur, chaste, et d’une innocence extrême. Pendant longtemps coupée d’un monde dangereux, Avalon n’a pas connu la boisson, les cigarettes et l’amour, aussi bien sentimentalement que physiquement. Rare mais tellement fragile. Une fragilité bien à l’opposé de son caractère affreusement trempé. Foncer la tête baissée quand ses taux de colère et d’adrénaline sont à leurs maximums, c’est bien son genre. Quelle idée pour une humaine. Mais n’allez pas vous y méprendre. Avalon, certes fragile de par sa nature humaine et son innocence, n’a rien à voir avec le commun des mortels. Surentrainée depuis son enfance, c’est une véritable machine à tuer, bien qu’elle n’a jamais eu l’utilité d’aller jusqu’à ce point de non-retour. Les vêtements souillés d’un liquide rougeâtre, les mains tâchées, elle connait. Certains trouveront cela à la limite de la moralité, mais déjà enfant son père l’avait habituée aux scènes violentes et à la douleur. Il ne la frappait pas, mais la testait sans cesse psychologiquement, un cobaye sous la main et une torture en devenir. Un ancien chasseur qui savait ce que sa fille allait devoir affronter bien avant la révélation de 2007.

Aujourd’hui Avalon est à l’image de son père. Elle n’a que des envies primaires comme celui de manger, dormir et s’occuper pour éviter de devenir dingue. Le reste, elle s’en fiche totalement, bien qu’elle ne soit pas associable pour autant, la compagnie n’a jamais tué personne. Mais de par son éducation à la dure, elle ne s’ouvre pas facilement et reste très méfiante vis-à-vis des autres. De son apparence fragile elle n’en retire que des bénéfices et quelques ennuis. Rares sont ceux qui lui cherchent des noises, voyant en elle une femme froide et distante. Mais son physique pure, sa façon d’être lorsqu’on la connait assez bien pour être son ami, sa présence quasi perpétuelle lorsque vous avez un problème ne laisse planer aucun doute : c’est une femme de confiance. Toujours prête à rendre service à ses proches, elle n’hésite pas à se déplacer très tard dans la nuit ou à fermer son café blindé de clients pour un ami. L’amitié n’a aucun prix, aucun. Quant aux inconnus, elle s’en méfie et cache quelques stratagèmes bien ficelés pour savoir leur réelle intention envers elle. Héritière des connaissances paternelles, elle n’hésite pas non plus à porter quelques armes dans son sac ou autre afin d’être en mesure de se défendre en plus de ses prouesses en arts martiaux qui lui ont déjà sauvé la vie plus d’une fois. Inaccessible ? Non, seule une épaisse carapace la protège, il suffit simplement de la percer… Bon courage.

Son boulot, c’est sa vie. C’est là-dedans qu’elle est douée et qu’elle l’assume totalement. Les relations clients/patronne, elle les aime, tant que ça reste tout à fait courtois. En dehors de son travail auquel elle ne peut évidemment pas s’adonner 24h/24, elle pratique beaucoup de sport et en premier les arts martiaux. Son humanité ne lui permet pas de guérir plus vite, d’avoir une vitesse élevée ou encore de résister aux coups mortels. C’est dans cette optique qu’elle fut initiée par son père, certes elle ne résiste pas aux coups mortels, mais elle peut les éviter et blesser en retour. Il lui arrive aussi d’aller courir très tôt le matin lorsqu’elle est prise d’insomnie, et dieu sait le nombre de fois auquel elle y a eu le droit. Par conséquent, elle n’a pas trop de mal à courir longtemps ou à grande vitesse, bien qu’évidemment, elle ne pourrait pas échapper à un vampire, par exemple. Pour le reste, elle s’en fiche totalement. Le cinéma, les sorties, la télévision, tout ceci n’est qu’un plus dont elle ne raffole pas et dont elle ne ressent pas le besoin d’avoir ou de pratiquer. En outre, Avalon vit en total décalage avec la société de surconsommation d’aujourd’hui. Le seul jouet et petit bijou qu’elle s’est accordé, l’amour de sa vie, est sa R1 black en édition limitée de chez Yamaha. (Image ici) Un moyen de locomotion rapide et pratique, tout ce qu'elle aime.

Avalon est une inconditionnel des fruits rouges. Elle pourrait en manger des tonnes par simple gourmandise sans avoir forcément faim. Ne laissez jamais une barquette de framboises ou de fraises trainer, elle va disparaitre en rien de temps. Ca fait d’ailleurs partit de ses sales manies. En effet la demoiselle a toujours une barquette de fruits rouges dans sa cuisine et à chaque fois qu’elle passe devant, elle ne peut pas s’empêcher d’en attraper une. Vous comprenez donc que pour elle, l’hiver est une période qu’elle déteste, privée de ses fruits préférés. Alors pour se « venger » elle embête son seul et unique réel compagnon de route : Tamaro, un magnifique rottweiler qui l’a suivi une nuit alors qu’elle rentrait chez elle. Elle se souvient encore, au début elle s’en était méfié, lui qui n’était pourtant pas si gros que ça à l’époque, mais tous les soirs c’était ainsi. Il la suivait, il l’attendait ensuite toute la nuit au pied de l’immeuble bien caché sous une voiture et la suivait de nouveau sur le chemin du travail pour l’attendre toute la journée à l’ombre d’un buisson. En trois jours seulement elle l’avait adopté, le nourrissant de temps en temps pour finalement l’emmener avec elle. Pas de collier, pas de puce, pas de propriétaire qui réclame un chiot. Alors elle l’a simplement adopté, et depuis ils se quittent plus. C’est d’ailleurs en sa compagnie qu’elle court tôt le matin en général, quand ce dernier fait son fainéant évidemment. Sinon elle n’a pas d’habitude particulière, si ce n’est que comme tout le monde elle prend le même petit déjeuner depuis des années, que comme tout le monde elle n’est pas bien réveillée avant son café et sa douche, et que comme tout le monde, elle oublie toujours quelque chose chez elle quand elle a besoin particulièrement aujourd’hui.

Pour Avalon la révélation n’a rien changé, si ce n’est que les vampires étaient d’autant plus repérables qu’avant et avaient tendance à se montrer un peu trop en public. Il faut dire que la fascination de certains humains pour eux forçait forcément les vampires, ou du moins certains, a en montrer d’avantage. De son côté la jeune femme était déjà au courant de leur présence notamment à cause de son père, ancien chasseur aujourd’hui décédé, assassiné vulgairement par l’une de ses créateurs à dents crochues. La révélation n’a fait qu’accroitre le danger selon elle, et même si elle ne chasse pas, elle n’hésiterais absolument pas à se défendre.

Elle ne supporte pas qu’on lui écrive dessus, elle trouve que ça fait crade, du coup un tatouage n’est même pas envisageable. Quant aux cicatrices, elles se sont toujours refermées et n’ont, par chance, jamais fait de trace, elles sont donc inexistantes. Enfin, les piercings, c’est encore pire que les tatouages, elle trouve ça horriblement moche, d’autant plus lorsque c’est pour se faire remarquer. Le seul endroit percé de son corps sont ses oreilles, et ça s’arrête là. Mais en dehors du physique, Avalon porte un bracelet en permanence. Discret, c’est un des seuls souvenirs d’enfance qu’elle possède avec son père.

Résonnance macabre, un corps est trainé dans la pièce du dessus. Bruit commun, quotidien, aucune crainte à avoir, c’est encore son père qui a ramené un cobaye. Quinze ans de vie la voilà déjà bien rodée, plus rien ne lui fait peur. Adolescente sans en être une, il l’avait façonnée à sa manière. Marionnette ? Non, éduquée. Eduquée comme une future chasseuse, coupée du monde, ne fréquentant que son père. Intelligence supérieure sublimée par son physique angélique, grave erreur pour quiconque y croit. Jeune fille en fleur sans désir si ce n’est d’obtenir la fierté de son père. Alors elle attendait, debout, droite, dans la cave. Le noir complet, rien d’étonnant. Un rythme cardiaque calme, les rats ne sont rien contrairement à la scène auquel elle allait assister. Aucune peur, aucune crainte. Aucune fatigue malgré l’heure. Quatre heures et trente-trois minutes, le soleil n’allait pas tarder à se lever en cet été. Parfait. La porte de bois grince à l’entrée de son père, créature bien en main. Le bruit des chaines d’argent trainant sur le sol ne faisait aucun doute… vampire, la race favorite de son père. Ils se croient supérieurs à tout, un vrai délice quand il s’agit de les remettre à leur place. Et Dieu sait ô combien celui-ci retournerait en enfer. Balancé sur la chaise comme un vulgaire chiffon, Avalon s’exécutait avec automatisme. Double chaine, histoire qu’il ne bouge pas trop. Le reste son père s’en chargerait sous les yeux de sa fille, apprentissage oblige. Torture, aveu, libération par la mort. Clair, net, précis. S’en suivait une dispersion des cendres. Ne prendre aucun risque faisait partit du métier.

Ne prendre aucun risque… grotesque idée. Tuer était un risque, celui d’être repéré. Avalon l’avait senti, et n’avait pas tort. Du haut de ses vingt-et-un ans elle l’avait vu mourir, au creux de ses bras frêles. Il l’avait envoyée faire un repérage, il en avait profité. Brun ténébreux, carrure impressionnante. Ils auraient plu à n’importe qui. Même à Avalon. Si seulement il n’avait pas été un vampire. Respiration haletante, son bipper avait retentit il y a quelques minutes alors qu’elle observait, immobile dans la forêt. Danger. Un inconnu avait pénétré la demeure des Morgan. Elle se devait d’y être. Mais lorsque son pied se posait dans la maison, elle sentait la mort, la souffrance, le sang. Too late, too bad. Un souffle, un murmure parvint à ses oreilles. Son père étendu sur le sol. Au-dessus de lui une fenêtre ouverte, un visage qu’elle reconnaitrait entre milles à présent. Assassin sanguinaire, créature des ténèbres, un vampire avait vengé les siens. Il ne restait à Avalon qu’à venger son père, honorer sa légende.

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La réputation d’un père. Une légende. Son nom était connu, son physique et sa personne moins. On le voyait comme un chasseur. Prouesse, compétence, efficacité. Des étiquettes qu’on lui avait généreusement collées. Des étiquettes qui, même onze ans après sa mort, persistaient dans l’air. On craignait les Morgan. A croire qu’Avalon ne fait pas parti de cette famille. Non, on ne la craignait pas, pour une seule raison. Elle n’agit pas, elle réagit. Encore ce soir elle le prouvait. Il était dans les environs d’une heure du matin. Elle fermait les portes de son café derrière le dernier client. La nuit noire avait posé son manteau sombre depuis longtemps sur la ville. Les lampadaires éteints, seule source de lumière : la lune. Pleine. Ses iris furent vite habitués à cette obscurité. Ses pas étaient rapides, elle savait ce qui l’attendait ce soir, ce qui se passait du côté des loups-garou. Depuis la révélation suite à celle des vampires, plus personne n’est ignorant, plus personne ne sort de chez lui un soir de pleine lune, ou presque. Il y a ceux qui ont peur, ceux qui sont persuadé que la bonne nature des garous les protégera, et ceux qui s’en foutent totalement. Avalon est de ceux qui se méfient, tout simplement.

Et ce soir-là, elle avait bien raison. Odeur de chien mouillé, grognements. Cet homme avait tenté de garder l’animal enfermé les soirs de pleine lune. Conséquences dramatiques, meurtrières. La bête est folle, elle a soif de liberté mais aussi de sang. Attaque soudaine et peu commune, mais il fallait s’y attendre. Dégaine, tire. Simple balle pour le calmer, sans succès. Balle en argent dans la patte, la bête est couchée, elle couine. Victoire sans mort, fuite aux pas de course. Oui, Avalon n’a que l’étoffe d’une Morgan, mais elle n’en a pas l’instinct. Tuer n’a jamais été son but. Vivre en harmonie peut-être bien. Elle se défend en cas d’attaque, pour le reste, elle les laisse en paix. Esprit pure, chaste, sans haine si ce n’est envers une personne. Si elle devait tuer une fois, ça serait lui, personne d’autre. Assassin de son père, il risque fortement de réveiller l’instinct de chasseuse et de tueuse de la jeune femme. Une seule question reste en suspens : Quand ?

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? inventé de toute pièce ➽ pseudonyme. Cocaïne ➽ âge. 21 ans ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. Il dépote la petite culotte de ma grand-mère, yeap ! ➽ avatar utilisé. Kate Beckinsale