Irène de sainte Hermine âge. 27 ans date et lieu de naissance. Le 25 février 1983 , en France, dans la région mythique du Gévaudan nationalité.Française d'origine, j'ai obtenu la nationalité américaine votre forme animale. Canis lupus lupus (comprenez: loup gris commun d'Europe) date de la trasformation. / type de métamorphe. Ayant hérité cela génétiquement de ma lignée je suis une pur sang état civil. Veuve depuis 4 ans ou célibataire tout dépend de comment on voit la chose lieu d'habitation. une jolie maison spatieuse à Coven Garden métier. Directrice de banque étiquette qui vous est collé. L'étrangère mystérieuse. Il ne faut guère longtemps pour que mon accent chantant et mes manies prouvent à mes interlocuteurs que je ne suis pas née américaine, mais cela fait partie de mon charme. Mystérieuse car je suis à multiple facettes selon les lieux où je me trouve et les personnes m'entourant : professionnelle, froide, et totalement humaine sur mon lieu de travail ; séductrice et sexy quand parfois le soir je sors ; compagne fidèle et tendre si j'aime ; aristocrate quand je veux affirmer ma supériorité ; moqueuse quand je dénigre... Je perturbe mon entourage par mes sautes d'humeurs, et ne permets à personne de réellement savoir qui je suis au fond.... sauf peut-être à ceux de ma meute.

traits de caractère.

"La vie nous sculpte petit à petit créant une œuvre unique en perpétuel évolution"

S'il fallait me définir en moins de dix mots, je dirais simplement que je suis compliquée et en même temps très facile à vivre. Compliqué car je suis une femme, et qu'il est bien connu que les femmes le sont ; facile à vivre parce que je suis de tempérament clame et paisible.

De manière générale, je suis quelqu'un d'intègre, ayant des principes et les respectant. Je n'y déroge jamais sauf cas exceptionnel. Je n'ai qu'une parole, quand je la donne, mon honneur d'aristocrate m'y fait tenir quoiqu'il m'en coûte au final. De plus, je suis de nature fidèle que ce soit à ma famille, mes amis ou mes clients. Si les choses avaient été autres, je n'aurais jamais quitté la meute dans laquelle je suis née, mais mon instinct de survie et ma haine cette fois-là m'ont poussé à être lâche et à partir. Sociable de nature, je crée facilement des liens, surtout avec mes semblables, qu'ils soient nécessaires, professionnels, occasionnels ou affectifs. Je ne peux vivre sans contact, je hais la solitude dans la quelle je vis depuis 4 ans mais je la sais nécessaire pour le moment. Car pour appartenir à une meute, il faut un lieu de résidence fixe, ce que je n'ai que depuis peu.

D'autre part, je suis quelqu'un d'extrêmement fière et sure d'elle. J'ai une haute estime de moi, de ma lignée et de son histoire, du moins celle qui a bercé mon enfance. Aristocrate, j'ai été élevée comme tel même s'il y a bien longtemps qu'on n'a plus de monarchie ou d'empire en France. Mes parents m'ont transmis les valeurs traditionnelles des nobles : fierté, honneur, charité ... Je suis de sang bleu, je le sais, et tout dans ma manière de parler, de bouger, d'être le démontre inconsciemment. Je sais qu'on m'imagine hautaine et snob parfois, mais ce n'est qu'une image dû à ma manière d'être, au fond il n'en est rien. Quand on me connait, on sait que je suis certes fière de mes origines, mais aussi une personne serviable, qui rend facilement service aux gens qu'elle apprécie, et aimable. Je suis cultivée et passionnée par les arts, sujets sur lequel je peux me montrer intarissable.

J'aime à me dire intelligente et femme d'affaire. Cependant face à un homme comme rival, j'utilise volontiers la séduction et la naïveté. Ce sont des armes redoutables dans les mains d'une femme si elle sait bien les manier. J'aime plaire aux autres, physiquement d'abord, je me sais belle femme, puis par ma conversation et mon esprit. C'est un petit jeu auquel parfois je m'abonne quand je sors pour me divertir. Fidèle à ma nature lupine profonde, je suis aussi une combattante et une prédatrice utilisant chaque arme que la nature m'a offerte pour mettre à « mort ma proie ». C'est ce côté-là qui m'a permis d'arriver où j'en suis aujourd'hui, de m'imposer dans un monde majoritairement masculin. Bonne comédienne, je me montre toujours naïve au premier abord pour flairer les faiblesses de ma « proie ». Disons que je sais vraiment utiliser tous mes atouts, qu'ils soient physiques ou intellectuels dans mon travail comme dans ma vie plus privée.

Mais j'ai aussi mes défauts, bien sur comme tout le monde. Je suis ce qu'on peut qualifier de lunatique, pouvant sauter d'une humeur à l'autre sur un simple mot qui me reste en travers de la gorge, encore plus quand la pleine lune approche. J'ai aussi un peu perdu ma bonne humeur et mon insouciance depuis le décès de mon époux. Une certaine mélancolie et tristesse teinte mes journées et mes actions aussi, rendant parfois ma compagnie pesante aux autres. Je suis devenue par nécessité une solitaire, même si ce mode de vie ne me convient point. Têtue, je ne lâche jamais l'affaire quand j'estime avoir raison et tiens tête jusqu'au moment où on abdique en ma faveur. J'aime avoir le dernier mot. Je suis un peu (voire beaucoup) capricieuse, aimant avoir ce que je désire rapidement et peut-être un peu égoïste depuis que je n'ai plus de meute. Je vis pour moi et par moi. Mes colères, bien que rares, peuvent se montrer impressionnantes et violentes. Cependant je suis généralement calme et paisible, tel le Mont Olympe, inébranlable d'après mes employés, ceci dit cela peut aussi n'être qu'une façade car je me maitrise assez bien. Anticonformiste, je respecte rarement les codes vestimentaires. Pourquoi ne devrais-je que porter des tailleurs stricte pour aller travailler? Je surprends par mon style vestimentaire, qui bien que peu conforme reste très sage et correcte. J'aime l'extravagance pas le vulgaire!

occupation diurne.

"Car il faut bien meubler le temps que l'on nous a donné entre notre naissance et notre mort ..."

Je suis directrice générale de la Banque de Shreveport. Étonnant, n'est-ce pas vu mon âge (même pas la trentaine) et mon sexe (une femme) ! Et pourtant, quand il a fallu remplacer l'ancien directeur un peu trop magouilleur et qui avait pris sa pension, je me suis battue toutes griffes dehors, mon instinct de prédatrice naturelle me poussant à combattre pour ce poste. Avoir enfin un travail sure et rentable et ne plus changer de ville, un rêve ! Bref après moult péripéties administratives et examens, ayant prouvé ma capacité de gestion et de femme d'affaire, j'ai obtenu le poste convoité. Je passe donc mes journées, entre 9 heure et 19 heure du lundi au vendredi et de 9 heure à 14 heure le samedi, à la banque pour gérer, rencontrer les clients, vérifier les comptes. Je calcule et manipule des millions par semaines, accordant prêt ou non, faisant des proposions de placement, des transferts.. J'ai aussi une petite vie sociale obligatoire : sortant à certaine soirées car il le faut bien quand on gère l'argent de tous les hauts dignitaires et autre riches d'une ville.

Le reste de mon temps libre se passe en promenades solitaires, en sport, en shopping (je reste malgré tout une femme qui aime la mode), quelques sorties dépendant de l'humeur et du cycle lunaires, cinéma, théâtre, musée... Je suis de nature cultivée et j'aime l'art, j'aime aussi me perdre dans la foule et déambuler sans but à travers les rues de la ville.

En bref, je suis toujours occupée, j'ai toujours quelques choses à faire ; si ce n'est dehors c'est au moins à l'intérieure de mon vaste chez moi. Et je peux dire que je m'ennuies rarement, car je trouve toujours une occupation agréable pour meubler le temps.


manie, habitudes & goût.

"Ces petits détails qui nous définissent si bien ..."

J'aime :

 les arts : peintures, sculptures, cinéma, théâtre, romans ... peu importe, j'ai reçu une éducation vaste et j'ai toujours cultivé l'amour de l'art. J'aime ce qui est beau, qu'y puis-je ?
 Les mythes et légendes, et surtout cette légende de ma région natale avec laquelle j'ai grandi : la Bête du Gévaudan.
 La mode, le maquillage, les bijoux... Je suis une femme qui aime être belle et a hérité de ce petit côté de coquette et séductrice des anciennes dames de la noblesse.
 Les saveurs sucrées : chocolat, pâtisseries, bonbon, liqueur sucrée... ce qui contient du sucre est un régal, du moins quand la pleine lune est loin.
 La nature: faune et flore
 l'économie, aussi étrange que cela puisse paraitre j'aime les chiffres et jouer avec ... ce qui explique mes études et mon travail actuel
 les bons repas, qui se doivent d'être bons et beaux
 les sorties en groupe
 ma petite vie bien rangée et tranquille
 mon chien
 mon travail
 être séduite par un homme même si cela ne va jamais plus loin que le plaisir d'une conversation
 ma famille, mes ancêtres dont je suis extrêmement fière, mon ancienne meute
 mon frère ainé, qui reste de mon sang
 le français, ma langue maternelle étant la plus belle au monde c'est de notoriété publique
 jouer au ingénue et innocente
 les compliments s'ils sont sincères
 les grands espaces, j'ai besoin d'une grande maison pour vivre, me sentir libre et non en cage
 les matières douces, agréables à la peau
 certains sports, le shopping
 les longues promenades solitaires ou non

Je n'aime pas :

 les sexistes qui pensent que certaines choses ne peuvent être faite que par des hommes, et qui dénigrent les femmes.
 L'intolérance
 être ridiculisée
 les chats
 la violence gratuite
 mon frère ainé pour ce qu'il m'a fait autrefois
 la solitude
 la révélation
 être considérée comme une « poupée » juste belle a regarder, qu'on ne tienne pas compte de mes autres capacités
 les fumeurs
 les odeurs trop fortes qui m'agressent
 ne pas être écoutée
 être collée, les remarques sur mon physique, être siffler en rue comme un chien.
 Le bruit, c'est toujours désagréable de se sentir agressée de manière sonore
 les légumes et les fruits ne sont pas forcément mes aliments de prédilections, même si j'en mange
 l'alcool, sauf en très petite quantité pour le goût, sinon c'est quelque chose que je ne supporte pas
 devoir raconter les raisons de mon départ de France, je suis toujours embarrassée quand je dois raconter mon histoire familiale et les raisons de mon veuvage
 qu'on se montre instant et pose des questions trop personnelles, je préfère me livrer moi-même peu à peu qu'avoir l'impression d'être un suspect qu'on interroge.

transformation.

"En chaque homme vit un animal qu'il doit dompter"

Comme mes ancêtres et ma famille, je prends les nuits de pleines lune l'apparence d'une jolie louve grise, appelé communément loup gris commun d'Europe; sans doute, l'espèce la plus répandue dans ma région natale. Pourquoi cet animal et point un autre ? Finalement, je n'ai jamais vraiment choisi quel forme j'aurais lors de mes métamorphoses. D'aussi loin que je me souvienne, il y a toujours été question de loup gris ou blanc, voire noir comme mon frère ainé. Je me suis longtemps demandée quelle couleur arborerait mon pelage, quand enfant j'admirais les miens sous leur forme lupine. J'ai attendu ce moment avec impatience et quelques craintes. J'étais pressée de rejoindre réellement la meute, de chasser avec elle les nuits de pleine lune et de parcourir les forêts environnantes librement. Et je n'ai pas été déçue quand devenue pubère j'ai aussi connu ma première transformations nocturne. Je garde un souvenir mi-figue mi-raisin de cette nuit-là, me rappelant d'abord la souffrance qu'on ressent mais je préfère garder en mémoire ce qui a suivi, le sentiment de liberté qui au fil des mois m'a un peu habité. Mais bien sur, quand on appartient à une meute on ne fait pas ce qu'on veut, et très jeune on m'avait inculquée les bases de la vie sociale des lycanthrope... le reste de l'éducation étant venue avec la métamorphose.
Je suis donc une louve au pelage soyeux et gris perle, parsemé de blanc les nuits de pleines lune. Et j'ai la faiblesse de trouver ma forme lupine jolie.
Si ma première transformation fut une épreuve tant physique que psychologique, j'ai appris au fil des années à accepter cette part d'animalité qui en moi s'éveille à l'approche de la pleine lune. Je ne vais pas dire que mes métamorphoses sont les choses les plus agréables et jouissives que je vis au quotidien, loin de là. Cela reste un passage délicat et douloureux à chaque fois. Mais avec le temps j'ai appris à accepter cette souffrance et à la canaliser. Je n'appréhende plus l'approche de ce cycle de la même manière que quand j'étais adolescente, j'en suis même venue à maitriser et utiliser les impulsions et instincts que les variations du cycle font naitre en moi. Je crois pouvoir dire que j'ai accepté cet héritage familiale aussi bien que celui qui fut plus matériel. Je suis fière d'être issue d'une région où longtemps on a craint les loups, où il y a un mythe s'y rapportant, et je suis extrêmement fière d'être une lycanthrope... Sauf que bien sur, c'est mon petit secret que je ne vais pas crié sur tous les toits... Je ne suis pas suicidaire, juste j'ai appris à m'accepter telle que j'étais et à utiliser chaque atouts que j'avais en ma possession.
Autrefois j'avais une meute, j'étais une louve de nature alpha comme tous les miens, fille de l'Ulfric et de la Lupa... J'ai été aussi une Lupa quand mon père est mort... Avant que la vengeance ne détruise ma meute bien sur. Ces 4 dernières années, je les ai passée en voyageant d'un état à l'autre en fonction de mon travail. Je n'ai donc pas eu l'occasion de nouer des liens et de m'intégrer réellement à une meute. Pour appartenir à un clan, il faut rester sur un territoire défini. Je suis donc une louve solitaire, qui voyage en quelque sorte... Mais depuis que je suis sure de rester à Shreveport, d'y vivre plusieurs années, l'envie de rejoindre une meute m'étreint à nouveau les entrailles. Les loups sont des animaux sociables, ayant besoin de vivre en communauté. Je n'échappe pas à la règle et j'envisage de rejoindre bientôt une meute ...

conviction.

"Les convictions forgent plus l'Humain que ses actes."

La révélation ? La pire bêtise dont été capable un suceur de sang !
Comprenez bien, la vie avant n'était certes pas facile pour les êtres à part comme les Vampires, les Lycanthrope et autres Créatures. Cependant, comme pour les Humains dits normaux, du moins eux se qualifient ainsi, ignoraient notre existence et nous imaginaient comme des êtres de fictions, nous passions plus facilement inaperçus. C'était logique en fait. Les morts suspectes et étranges étaient juste le fait de tueurs désorientés ou trop sadiques, ou des accidents. Mais jamais, on n'attaquait une meute de lycanthropes sous prétexte que cela ne pouvait être qu'eux... Nous avions l'anonymat et n'étions connus que de nos semblables. Certes cela demandait qu'on soit très vigilant, et une bonne organisation mais c'était vivable. Personne ne vous aurez imaginé vous transformer en loup les nuit de pleine lune et aurez crié à l'abomination... Ceci dit dans leur naïveté les paysans d'autrefois étaient peut-être plus clairvoyants, mais ils nous ont causé bien peu de tords. Après que les Vampires eurent la bonne idée de faire leur coming out, les choses ont déparés . Eux, mort-vivants et séducteurs de nature, ne furent guère ennuyé par l'aveu publique. Ils ont eu le beau rôles. Mais pour ce qui est des lycanthropes ce fut pire. Si avant je devais faire attention quand un mot un peu étrange m'échapper, j'avais juste assurer que je plaisanter. Aujourd'hui je sais que je me dois de me tenir à carreau encore plus. Nous ne sommes guère accepté, nous par rapport au Canaïtes. Et proutant, nous avons moins de mort dans l'histoire à notre actif qu'eux... Sauf exception faite comme au 18ème siècle dans la région du Guévaudan. Nous sommes plus humains, vivant parmi eux avec le désir d'être comme eux, ne tuons jamais de Mortels, ou par accident ; et c'est nous qu'on déteste, qu'on bannit et classe de malade incurable !
Non la Révélation n'est pas une bonne chose, loin de là. Elle nous pourrit encore plus la vie et nous force à toujours être sur le qui vive... Je me demande encore aujourd'hui pourquoi les Vampires sont vénérés et nous haïs ? Peut-être parce que nous représentons involontairement la partie animal en chaque homme, et que cela effraie le bipède sur de sa supériorité, mais qui parfois se montre plus cruel et bestial qu'un loup...
Bref, je suis définitivement contre !

signes particuliers.

"L'apparence qu'on se donne est le maquillage que l'on met sur soi pour protéger son moi intérieur"

Je suis une élégante, qui par sa manière de s'habiller et de se mouvoir fait plus penser aux mannequins qu'à une femme d'affaire. J'aime les vêtements beaux, qui me mettent en valeur. Je suis rarement les conventions vestimentaires imposées, et ne me vête que comme je le souhaite.
J'aime les colliers et autre colifichets, même quand ils sont en toc ; et le maquillage et parfum.
J'ai gardé de mon éducation française, le plaisir du beau langage et des bons repas. Mais surtout dans ma manière de bouger, de parler, de regarder on peut deviner que je suis une « noble » et une européenne. Je ne fais rien pour le cacher, je suis extrêmement fière de ma lignée.
Je porte, bien cachée sous mes vêtements, au bout d'une chaine en or l'alliance de mon défunt époux, pour ne jamais oublier ma souffrance.
J'ai quelques cicatrices, fines lignes blanches zébrant ma peu, rappelant mes chasses avec mon ancienne meute, mais rien de très visible et j'ai toujours une bonne explication à fournir si on m'interroge ....
je laisse souvent s'échapper des expressions françaises dans mes conversations.

histoire.

"Les souvenirs sont comme des perles multicolores que l'on enfile pour créer un magnifique collier"

Si on réfléchit j'ai déjà un beau collier, fait de jolies perles de diverses couleurs, passant du blanc innocence au noir de deuil en défilant les autres couleurs de l'arc-en-ciel ... Quand je pense ainsi je me sens vieille ! Qu'importe, toute histoire commence un jour par une naissance, et un temps d'insouciance.

Je suis donc née dans une famille qui avant 1789 était aristocrate, de bonne noblesse bien que n'allant à la Cour que rarement. De ce que j'ai appris de l'histoire familiale, je puis dire que nous étions plus des nobles terriens que des courtisans de Cour, mais cela peut se justifier au vue de notre vraie nature. La région, le Gévaudan, où je suis née possède encore quelques belles forêts, et il y en a une sur le domaine parentale. Parlant de ma région natale, il faut avouer qu'elle est marqué par sa légende locale : la Bête du Gévaudan. Si les livres d'Histoire cherchent encore une explication et la solution de ce mystère, ma famille avait sa propre version qui a bercé mon enfance et fait office d'éducation en partie. J'ignore si nous détenons la vérité, à savoir qu'ils s'agissait d'un Lycanthrope solitaire ayant causer pendant 3 ans des morts et que nos ancêtres auraient fini par chasser ou tuer, c'était selon le conteur pour la chute de l'histoire. Aujourd'hui, je doute un peu de ce conte, j'y vois une manière de nous inculquer qu'on ne vit bien qu'en meute car elle limite les débordements. Une pédagogie par les histoires et les mythes locaux en somme, mais tout aussi efficace que l'étude pure, voire plus car cette légende je suis persuadée de l'avoir entendu bien avant de pouvoir comprendre le sens des mots, c'est vous dire !

Je suis donc née, cadette de 5 ans de mon frère ainé, du couple alpha de notre meute. Car au titre de noblesse, n'ayant plus court mais faisant la fierté des miens j'en ai hérité quelque chose, on ajoutait la dominance naturelle de la meute. En toute logique, à cette époque-là, mon père, Henri de Sainte Hermine, le titre de comte étant mort avec la Révolution, voyait son fils Alexis lui succéder un jour. Et vraiment au cas où le destin se montrerait très cruel, il m'avait moi, alpha comme eux. Mais cela s'était vraiment si il ne restait que cette option. Je suis née en hiver, au mois de février et d'aussi loin que je me souvienne j'ai reçu une éducation désuette d'aristocrate, on m'a appris à aimer ma lignée et à en être fière. Peut-être un peu de trop, mais qu'importe, pour mon père c'était la basse de l'éducation : d'abord savoir d'où on venait, en être fière et désirer être à la hauteur de nos ancêtres ! Tout un programme, dont mon cher Alexis a sauté quelques étapes, j'ignore encore lesquelles. J'étais une fillette, qui a défaut d'avoir une mère, avait des tantes et une ou deux autres femmes. Très jeune j'ai appris à vivre avec la meute, qui logeait chez nous, vaste demeure seigneuriale ou château style renaissance, retirée sur ses terres. Nous étions entre nous et cela nous convenait. Je n'ai jamais osé parlé de ma mère, défunte j'ignore bien quand : à ma naissance ? Lors d'une chasse quand j'étais bébé ? Je l'ignore, mais je sais que mon père vantait facilement ses qualités de mère et de Lupa. Elle a surement été idéalisée, mais devait me servir de modèle. Un modèle trop parfait pour être réaliste, mais que petite j'ai aimé et auquel j'ai voulu ressembler un maximum. Y suis-je arrivée ? Je l'ignore, en tout cas je n'ai surement pas rempli les exigences de mon père. De ces années d'innocence pure je retiens peu de chose finalement : ma complicité avec mon héros d'alors : Alexis; les contes qu'on m'a raconté; l'éducation noble (quand on marche on donne l'impression de glisser, se tenir bien droite, savoir se taire face aux autres, les tournures de phrases, la politesse dans n'importe quelles situations, se maitriser quelque soit les sentiments, manger correctement...) et les premiers jalons de mon éducation de future louve. Peu à peu, mais surtout sous formes de maximes et de jeux, on m'inculquait les règles strictes et nobles de notre meute.

Les bases de mon collier de vie sont donc d'un blanc nacré, couleur de pureté, à laquelle j'ajoute une grise pour la tristesse de n'avoir connu Diane de Sainte Hermine, ma chère mère ; et quelques perles rosées pour la tendresse et l'amour filial qui m'entourait alors.

Les années qui suivirent furent encore belles et innocentes, bien que moins comblées par les jeux et légendes locales. Arrivée à l'âge de 6 ans, et parce que savoir se tenir comme une noble ne suffit point dans notre monde actuel, mon Père m'envoya à l'école de la ville la plus proche. Je pense avoir été bonne élève : le jour j'apprenais à lire, calculer, l'histoire générale de France et la géographie saupoudrée d'un peu de sciences ; le soir et le weekend on m'inculquait les bases de la vie en meute, nos lois, notre histoire personnelle et à être une petite princesse. Avec le recul, j'ai l'impression de n'avoir fait qu'apprendre pendant ces années-là, surtout si on ajoute la danse, le dessin, un peu de solfège et de cours de maintiens et de conversation. Décidément, je dois reconnaitre que mon cher paternel cultivait un peu trop l'amour de notre ancienne noblesse et désirait faire de nous de parfait aristocrates, dans un pays qui est une république ! Mais je ne regrette rien, et lui rends justice : à cette éducation dépassée je dois mon maintiens et une partie de ce que je suis aujourd'hui et surtout où je suis arrivée. Bref, ce furent des années simples et faciles à vivre où j'avais des amis à l'extérieure et mon frère à l'intérieure. C'est surement durant cette période-là que j'ai commencé à désirer moi aussi me métamorphoser, surtout quand Alexis, âgé de 12 ans, connut sa première nuit en tant que loup. Son récit de liberté et son impression d'appartenir encore plus à la meute m'ont insufflée l'envie de moi aussi être louve. Mais j'avais encore quelques années de patiente avant de pouvoir me joindre à eux les nuits de pleines lunes. C'est aussi après cela que je me suis retrouvée un peu éloignée de mon frère et de mon père. Ce dernier passait plus de temps à former mon ainé qui un jour le remplacerait, et m'abandonnait aux mains aimantes de sa nouvelle compagne. Le temps s'est égrainé lentement, sans accroc.... Si ce n'est que plus il prenait de l'âge plus mon frère était insolent avec notre père et les autres de la meute. Le châtiment était toujours à la hauteur de la colère de notre géniteur. Pour ma part, j'étais son petit ange, sa petite princesse, il me gavait d'histoire, de récit de leur chasse et jouait encore avec moi au grand dam de Père. J'étais encore une fillette que les crocs et l'acide du venin de mon ainé protégé par amour. Mais les choses finiraient par changer, lentement....

J'enfilais donc sur des perles vertes espoir du futur et rose tendresse, et autres couleurs joyeuses.

Le changement le plus important de ma vie est survenue que je suis devenue une jeune fille, j'avais alors 11 ans. Aux transformations naturelles que subissait mon corps, j'ai dû ajouté celle beaucoup plus attendue due à ma lycanthropie. Ce que certains aujourd'hui qualifie de maladie incurable faisait ma fierté d'alors et me permettait d'être vraiment un membre de notre meute à part entière, selon les convictions des miens. Ce ne fut cependant pas évident de supporter ma première pleine lune et la métamorphose qui allait avec. Car si on m'avait préparé à être membre de cette communauté et appris ses lois, on avait omis quelques détails tels que la souffrance que l'on ressent dans ces moments-là. J'en ai un peu voulu à mon frère de m'avoir caché cela, même s'il avait affirmé ne pas vouloir m'effrayer. Cependant, une fois la douleur estompait et remise du choc, j'avais naïvement cru pouvoir gambader comme je le souhaitais les nuits de pleine lune. La déception fut d'autant plus forte qu'enfant j'avais toujours imaginé la liberté totale, omettant volontairement ce qu'on m'inculquait de nos us et coutumes ! Ce fut donc à coup de croc et de pattes que j'appris où étais ma place dans notre meute, et à vrai dire à l'époque elle était bien basse puisque je n'étais pas louve, mais louveteau adolescent. Cependant, moins rebelle que mon ainé et peut-être plus respectueuse des anciens, je me suis pliée de bonne grâce à l'autorité. J'ai profité au maximum de l'enseignement qui me fut prodiguer pendant mon adolescence, appris à respecter notre hiérarchie et à ne plus être la petite princesse chérie quand nous avions tous nos formes lupines, j'ai aussi appris à chasser en meute... J'avais toujours avec moi d'autres louveteaux, mon frère ou un loup jeune adulte. Car bien qu'évitant les Humains et ne cantonnant à notre territoire, nous n'étions jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre, surtout en période de chasse. Je pense que c'est pendant ces années-là que j'ai vraiment appris comment vivre ne meute et à m'y intégrer. Autre souvenir marquant de cette courte période fut les affrontement quasi mensuelle de mon Père et d'Alexis. Ce dernier semblait de plus en plus se rebeller et essayer de prouver qu'il pouvait être notre Ulfric. Mais aucun autre loup ne semblait se préoccuper de cela, prenant leur combat pour un entrainement ou une éducation nécessaire. Pour ma part, je détestait cela, souffrant de voir ma famille proche que j'aimais tendrement se déchirer à coups de crocs. Je ne compte plus le nombre de fois, ou les lendemains de nos nuits lupines j'ai soigné mon frère, faisant de mon mieux pour que les cicatrices soient invisibles sur sa peau blanche. Quant à notre père, il semblait mieux s'en tirer, à force d'expérience et semblait fier que son successeur soit si acharné à le détrôner. Pendant ces années là, il nous a aussi forcé à maitriser notre lycanthropie pour en profiter la veille et le lendemain de lunes pleines. Ce ne fut pas l'enseignement le plus évident, et je pense avoir mis 8 bonnes années pour y parvenir aussi bien qu'il le souhaitait.

Parallèlement, le jour j'étais une collégienne puis une lycéenne sage et attentive en classe. J'avais quelques amies avec qui je sortais quand mon Père le permettait. Je vivais comme une adolescente plus ou moins normale, mais j'avais déjà le maintient noble et fier qui allait devenir la marque la plus flagrante de mes origines. J'étais devenue fière de la noblesse passée de mes ancêtres et je m'étais à profit naturellement mon éducation aristocratique. À part cela qui faisait certains copains de classe me surnommait « Princesse », j'étais une adolescente normale, jolie et simple, un peu enfermé mais ayant du répondant. Il était de notoriété publique qu'il fallait mieux ne pas m'ennuyer. Habillement, sans m'en rendre compte, je préparais lentement mais surement la femme d'affaire que je suis devenue. La vie s'écoulait paisiblement et de manière constante, sans grand changement. À l'époque je croyait qu'il en serait toujours ainsi.

Mes perles de vie étaient donc rosée de douceur et tendresse, jaune d'amusement, peut-être une blanche d'innocence encore contenue en moi mais surtout vert espoir de mon avenir et bleu, couleur neutre des jours paisibles. Pourtant il restait peu de temps avant que je n'enfile des perles bien plus sombres et ternes.

À 18 ans, fraichement diplômée du lycée avec de très bonnes notes, j'ai opté pour l'étude d'économie et de gestion d'entreprise. Il y avait divers avantages, dont le plus importants pour mon père, l'université était dans une ville proche, je pouvais revenir chaque nuit dans ma meute. Alors que j'avais réussi mes premiers partiels de janvier, Alexis nous ramena un nouveau membre : Loïc Momtfort. Il était originaire de Bretagne, fier de son origine soit disant celte autant que nous étions imbus de notre aristocratie passée. Je n'ai jamais bien su comment ces deux-là, du même âge plus ou moins, s'étaient rencontrés. D'après le récit de mon ainé, ils s'étaient battus et comme Loïc s'était laissé dominé et avait quémandé d'intégrer une nouvelle meute, il l'avait ramené pour le soumettre au jugement des anciens. À cette époque-là, mon cher frère s'éloignait déjà de nous et devenait de plus en plus violent dans ses altercations avec notre Père, qui bien que vieillissant gardait toujours l'avantage. Aussi étrange que cela put me paraitre, Loïc fut accepter vu qu'il faisait preuve de soumission et après tout c'était un sang pure. Mais il était un alpha tout comme Alexis ou moi... Car ma nature de dominante se réveillait, et si en bonne femelle je ne défiait pas notre Ulfric, en petit groupe, sans présence de mon frère, je prenais d'instinct et avec facilité les rennes. Même dans mes travaux de groupe à l'université, je devenais le leader incontesté du groupe. C'était dans ma nature, ou plutôt dans mon sang. Aussi sure que j'étais une Noble et une lycanthrope, je pouvais affirmé être une alpha. Cependant, je savais, et je sais toujours, m'abaisser face à l'autorité. Loïc avait l'intelligence de plier l'échine aussi, Alexis trop fier n'admettait pas de se soumettre, même pas à notre Père. Et c'est ce côté imbu de lui, créé et nourri par mon Père, qui allait faire voler en éclat notre tranquillité de toujours. Avec Loïc j'ai connu, du moins sous forme humaine, les premiers émois amoureux. Mais cela n'a jamais été plus loin, à l'époque, que quelques rêveries. Je n'étais pas encore une séductrice, même si je progressais dans cette voie ayant remarquer le pouvoir que pouvait avoir une femme jeune et belle, et pour sa part il gardait encore ses distance avec la fille du chef de meute.

Pour Alexis, je le voyait de jour en jour s'éloigner de nous et parfois disparaitre sans explications plusieurs jours en suivant voire une semaine. Mais fidèle à sa nature, il revenait toujours pour la pleine lune. C'est inné en nous, nous sentons monter la lune autant que nous la sentons décroitre, elle influence notre vie, notre façon d'être et de réagir. Cependant ce que moi je prenais pour un besoin de solitude ou bien un futur départ de la meute, ne pouvant avoir 2 alphas mâles n'était pas perçu de la même manière par notre Père. Est-ce pour cela qu'il l'a fait surveiller et espionner ? Peut-être avait-il un doute. Mais il fut assez fin pour demander cela à Loïc, dernier venu de la meute et qui devait encore faire ses preuves de fidélité à la communauté. J'ai un peu grincer des crocs, car Loïc et Alexis semblaient être amis, mais je comprenais aussi qu'étant tous deux alphas, mon Père préférait les séparer que les laisser s'allier contre lui. Cela devait venir de l'historie familiale, car au niveau d'une meute je trouvais cela improbable. Quoiqu'il en soit, moi, je continuais mes études universitaire tranquillement, réussissant assez bien ma première année. Cet été-là, mon Père commis peut-être sa plus grande erreur de chef. J'avais alors fêté pendant l'hiver mes 19 ans et Alexis accusait depuis le printemps 23 ans, diplôme en philosophie et lettres, il se voyait déjà professeur de l'université. Sauf qu'entre temps son secret avait été découvert par notre Père, qui furieux, allait l'acculé. Mon ainé s'était amouraché d'une Humaine, jolie blonde au teint de nacre et sourire ravageur, aux yeux vert brillants qui était totalement éprise de mon ainé. Sauf qu'il était un lycanthrope ! Et qui plus est un Noble ! De par nos lois, il était inimaginable qu'il s'accouple avec une simple humaine, et la pureté du sang qu'en faisait-il ? En plus une roturière, qui n'avait aucun ancêtres nobles ! (et oui, il avait poussé la curiosité jusqu'à vérifier ce détail, mon cher Père). Le double affront inimaginable que lui faisait son unique fils, finit en bannissement. Ceci dit, avant cela nous eûmes droit à un des affrontements les plus violent entre l'Ulfric et son ex successeur. Alexis refusait de quitter sa petite humaine, Éloïse, refusait par là même d'obéir à nos lois. Et après l'avoir bien amoché, mon Père et les autres anciens le chassèrent de la meute... Mon frère n'a pas rétorqué et à cette nuit-là disparu. Il ne restait que moi comme successeur de mon père, mais il m'imaginait mal diriger notre meute, je n'étais qu'une femelle après tout même alpha je restait faible. Son regard se porta donc naturellement sur Loïc, qui eut le bon goût de ne pas abuser de l'idée ni de provoquer notre chef directement, non il allait encore attendre un peu, le temps d'être vraiment intégré et toléré par tous.

Cette nuit-là, j'accumulais les perles grises de la tristesse et rouge de la colère, j'avais perdu celui dont j'avais toujours été la plus proche : mon frère ainé.

Les deux années qui suivirent furent plus clame. Je n'oubliais pas que mon frère vivait quelque part, loin de moi. Il me manquait. Mais la tranquillité était revenue dans la meute. Loïc s'imposait de plus en plus et en était venu à défier lui aussi notre Ulfric. Cependant je suivais de manière beaucoup plus distraite ses affrontements-là, moins inquiète que quand il avait été question d'Alexis. Et comme mon père vieillissait alors que Loïc lui devenait de plus en plus fort, un jour ce fut le petit dernier qui l'emporta et cela finit dans le sang. Avait-il profité d'une chasse difficile qui avait couté quelques blessures à mon père ? J'aurais peut-être dû lui en vouloir, mais il avait respecté nos coutumes alors j'ai comme les autres accepté son autorité et je me suis soumise. Mais n'étant pas originaire de la meute sa place d'Ulfric était moins stable que si Alexis ou moi en avait hérité... Est-ce pour cela qu'il m'a choisie comme Lupa ? Je pense qu'il m'a réellement aimée, tout comme je l'ai aimé. Ce ne fut certes pas une grande romance comme cela indestructible qui avait unie mes parents, c'était plutôt comme ce qu'avait vécu mon père et sa dernière compagne. Nous avions une tendresse partagé, un réel amour l'un pour l'autre mais dépourvu de grande passion. Et je savais aussi qu'il faisait un coup « politique » en me choisissant, moi. J'étais la fille de l'ancien Ulfric, descendante d'une lignée d'alpha et reconnue par toute la communauté. Néanmoins nous nous sommes aimés et avons dirigé notre meute correctement, selon nos vieilles lois. Cette année-là, j'obtiens mon diplôme universitaire avec grande distinction. J'étais comblée et fière de moi, l'avenir me semblait tout tracé et sans encombres... c'était oublié que mon père aurait dû tuer Alexis plutôt que de le chasser, car s'il l'avait fait, les choses auraient été différentes.

Mon collier s'ornait maintenant de perles rouges et roses couleur amour, et doré couleur réussite.

Je suis devenue veuve l'été de mes 23 ans, il y a 4 ans de cela. La douleur s'est estompait, le souvenir reste vivace.

Cet été-là, après un peu plus d'un an de mariage heureux, j'ai vu mon époux se faire égorgé. J'avoue ne pas avoir compris pourquoi malgré la mort de notre Père, Alexis s'en ai pris à la meute. Mais il n'avait pas pardonné d'être banni, ni d'avoir perdu son amour. Cela je ne l'ai appris qu'après, j'ignorais que mon Père avait tué Éloïse, alors enceinte de 3 mois. Cependant, il avait attendu d'être sure d'arriver à ses fins et d'avoir des alliés. Il a plutôt attaqué notre Ulfric par surprise, mais rien ne l'en empêchait et en vertu de nos us, nous les avons laissé se battre. Alexis avait toujours aimé le goût du sang et était assez violent comparé à Loïc qui savait se modérer. Il n'a pas fallu une heure au loup noir pour égorgé le loup gris, sous mes yeux choqués. Je perdais mon époux, et la meute son chef... Sauf que loin de s'arrêter à cela, Alexis a suais attaqué les anciens encore en vie de notre communauté, semant le trouble et la panique dans une meute désorganisée qui l'aurait reconnu comme son chef. La vengeance a un goût amer, je doute que mon ainé ait trouvé le repos de l'âme en faisant cela. Mon instinct de survie m'a fait décamper plutôt que de me battre contre un mâle hargneux et en pleine possession de ses forces. Au matin, j'ai regagné la maison familiale, espérant y retrouver le reste de la meute qui s'était éparpillée dans les bois. Ce fut mon frère qui m'y attendait et qui d'une seule phrase me conseilla de partir d'ici. Par lâcheté, par douleur et par instinct de survie j'ai hachement fuie. Il me chassait de ce qui était devenu son territoire, sa meute, car oui il y avait des survivants et ils s'étaient rallié à lui. Il avait aussi ramené des lycanthropes externes. À ses yeux, sur le moment même j'étais une traitresse, et encore la Lupa de la meute. Je ne me suis pas battue pour mon titre, ni ma place, trop affaiblie moralement.

Cette fois-là, j'ai enfilé des perles noires de deuil rouges sang et gris déprime à mon collier.

Fuir mais où ? Je voulais allez assez loin pour être sure de ne jamais revoir aucun de mes ancien compagnons. Quand m'est venue l'idée des USA et pourquoi ? Je ne sais plus... En tout cas, après avoir réuni mes affaires et la part d'héritage qui me revenait, j'ai quitté l'Europe pour l'Amérique et j'ai débarqué moins déboussolée à New York. Puisque je n'avais plus ma place dans ma meute, il me fallait en trouver une autre, du moins quand mon deuil serait fait. Forte du fait que je maitrisais l'anglais, de mon diplôme en économie et gestion d'entreprise et de ma volonté de survie, j'avais une chance. En tout cas, je pouvais choisir un futur moins noire que celui que j'avais entrevu la nuit de la mort de Loïc. Pour ne pas oublier que la trahison d'un proche fait mal, et qu'on ne peut jamais être sure des siens, j'ai attaché autour de mon cou une chaine en or avec mon alliance. Ensuite, après avoir déniché un logement et un emploie temporaire, je me suis lancée à l'attaque, avec mon instinct de prédatrice, du système de neutralisation américaine. Je désirais la nationalité américaine, je voulais repartir à zéro. Il m' a fallu une année pour fournir toutes les données administratives et passer tous les examens nécessaires. Mais j'avais vaincu et j'étais devenue une citoyenne de ce pays ! J'étais fière. C'est pendant cette année-là, que la femme d'affaire charmante, séductrice et fine prédatrice est réellement née. J'ajoutais à mon intelligence et mes capacités mon charme naturelle et mes manière de Comtesse de film. Finalement, j'ai obtenu un emploie de banquière à la banque générale. D'abord à New York, puis forte de ma nouvelle nationalité, j'ai passé les examens dans la société, montant peu à peu. De la prédatrice lupines de nuit de pleine lune j'avais fait une prédatrice dans les affaires, sauf qu'on voyait rarement le coup venir trop persuader que je n'étais qu'une belle face. La chasse est toujours un plaisir, même si ce n'est qu'une question de contrat à arracher ! Je vivais en périphérie de la ville, chassant les chiens ou le chats errants les nuits de pleine lune et me réfugiant seule dans les coins de verdures, essayant au mieux d'éviter les humains. Peu à peu, la banque m'a envoyé au quatre coins du pays pour des remplacements. J'étais devenue conseiller financier et je me débrouillais très bien, accumulant les bons points lentement mais surement. Javais peu à peu fait mon deuil, compris les motivation d 'Alexis et pardonné. Je le lui avais d'ailleurs écrit et sa réponse fut touchante, emplie de regret et d'amour fraternel. Mais je refusais de rentrer. Cependant le fait de toujours voyagé m'empêchait d'intégrer une meute.

Et finalement, il y a 6 mois, le directeur général de la banque de Shreveport est parti à la pension (ou a été remercié vu les bruits qui courre sur sa gestion qui laisse à désirer...) . On cherchait un remplaçant. Bien que n'étant qu'une femme de même pas 30 ans, j'ai postulé. Il faut reconnaitre que mes concurrents ont bien ri, tous des hommes et qu'aucun ne m'a vu comme une adversaire sérieuse. Et pourtant, j'avais de meilleurs chiffres d'affaire qu'eux, un diplôme qui convenait, j'étais américaine et je n'avais aucune attache pouvant freiner un déménagement et un changement d'état. À penser que j'étais juste une jolie femme, de taille mannequin aimant s'habiller de manière originale (les tailleurs ce n'est définitivement pas pour moi!), il n'ont pas vu la prédatrice qui les guettait. Oh parce qu'ils furent mes « proies » et je les ai abattu un par un, sans même qu'ils ne comprennent réellement. Finalement, j'avais prouvé aux actionnaires et dirigeants qu'une femme pouvait être aussi bonne voire meilleure qu'un homme, et j'ai obtenu mon poste de directrice générale. Encore une victoire à mon actif ! Je me suis installée à Shreveport, il y a 3 mois et j'ai commencé mon travail après m'être déniché une jolie maison spacieuse où je vis seule. Je sais qu'il y a une voire deux meutes en ville, et je compte bien en intégrer une, maintenant que mon deuil est fait et que je suis sure de vivre à un endroit précis, sans déménager régulièrement.

Je m'imagine donc ajouter des perles vertes espoir et bleu clame à mon joli collier déjà bien coloré....

test rp.

Je suis assisse à mo bureau entrain d’examiner et d’étudier les comptes de certains clients et les résultats de la banque de Shreveport. Plus je m’enfonce dans mon analyse, plus je me dis qu’on a dû remercier mon prédécesseur ou alors son personnel laissait vraiment à désirer ! Rien n’est jamais complet ou totalement correct, il y a beaucoup de zone d’ombre et des informations manquantes. Pourtant je n’ai pas changé les employés, mais on sent déjà un mieux dans la gestion et le profit. Cependant j’ai conscience qu’il me faudra plus que 3 mois pour redresser et redorer le blason de la banque locale. Tout à mon analyse de chiffres, je zappe involontairement l’entrée de ma secrétaire, qui polie et sachant combien je suis à cheval sur certains principes, attend patiemment que je la remarque debout face au bureau. Me sentant épiée, je dépose mon dossier sur mon bureau et relève la tête sur elle. La jeune femme, guère plus jeune que moi, se tient bien droite, dans son tailleur impeccable, alors que moi je porte une robe d’été, à fine bretelle et jupe ample, les bords étant souligné de dentelles blanches. Quel contraste ! Je lui adresse un sourire engageant et rapidement elle me déclare qu’un client désire me rencontrer personnellement pour un conseil fiscale ; comprenez : placer de l’argent à origine trouble de manière légale. Il y a longtemps que je ne suis plus dupe à ce jeu-là. Un petit sourire gratuit à la demoiselle stressée face à moi, et alors qu’elle sort je range ma farde dans un tiroir. Rapidement, je glisse mes doigts dans mes cheveux pour me recoiffer et me laisse aller en arrière, m’appuyant totalement sur le dossier du fauteuil, jambes croisées, et sourire charmeur et poli peint sur les lèvres rosées. Je sais que je passe pour être une jolie femme, et cela reste un avantage pour moi. Finalement, le client entre dans mon bureau et se fige à l’entrée, surpris de voir une femme là où il attendait un homme. Poliment, je décroise lentement me jambes et me lève pour l’accueillir. Contrairement à ce que j’imaginais, c’est plutôt quelqu’un de simple, portant juste un pantalon classique et une chemise vermeille, point de cravate. Je décèle le client commun en lui. Je lui tends ma fine main et il l’a serre délicatement, comme s’il craignait de me briser un os. Ensuite, avant que je l’invite il s’installe sur la chaise face à mon bureau. Je retiens une grimace d’étonnement et me réinstalle convenablement sur mon siège.

« C’est vous le directeur de la banque ? » Me questionne-t-il surpris. Je retiens un rire amusé de passer mes lèvres. Pourquoi est-on toujours surpris de voir une femme à un poste qu’on imagine bêtement destiné à un homme ?

« Et bien, oui c’est moi Monsieur... » Je rétorque laissant en suspend ma phrase et attendant qu’il me donne un nom.

« Anderson, Monsieur Anderson. » Répond-il d’une voix un peu intimidé. Le sentant mal à l’aise, je reviens à une expression plus neutre moins souriante. Parfois certains homme se sentent perdu face à une femme sure d’elle et de ses charmes. Dans ces cas-là mieux vaut ne pas utiliser la séduction, et rester professionnelle.

« Monsieur Anderson. Que puis-je pour vous ? » Du tact au tact, devinant qu’il peine un peu dans un milieu et une conversation qui ne doit pas être commune chez lui, je me dirige sans détours vers la source de sa venue. Et je le vois m’offrir un sourire de remerciement, avant qu’il ne sorte quelques papiers qu’il relit vite fait.

« Voyez-vous, j’ai hérité de mon grand-père une certaines somme. Et je me demandais quoi en faire, ce serait bête de laisser cet argent dormir sur un compte non ? Mais j’aimerais bien l’employer pas le gaspiller. Je me disais que peut-être vous pourriez me conseiller un placement ou autre. »Explique-t-il calmement. À sa manière de dire les choses, je devine qu’il n’est pas un habitué de la finance et que son héritage lui pèse un peu. Il attend de moi une solution pratique et qui ne lui demandera pas de trop jongler avec les chiffres. Ce qui exclue donc la bourse.

« Ma foi (je lâche en français avant de me reprendre et de poursuivre en anglais)[/b] Donc je pense que vous devriez investir dans l’immobilier, acheter un bien. Bien sur il y a aussi les actions, mais c’est plus risqués et cela demande une certaine connaissance. Tandis qu’un bien matériel que vous pourriez louer vous rapporterait plus et serait plus facilement gérable. Ensuite tout dépend de la somme héritée ou du bien. »[/b]Mon explication simple semble le satisfaire car il me tend le papier et je peux constater qu’il a de quoi acheté une belle petite maison. « Cependant si vous achetez, je vous conseille de quand même faire un prêt, ce qui sera déduisible de vos impôts. »

Il hoche la tête, avant de se lever et de me déclarer : «J’en parlerais à mon épouse et nous reviendrons. »

« Bien, prenez rendez-vous auprès de ma secrétaire en sortant, Monsieur Anderson et bonne fin de journée. » Je me lève à mon tour et lui serre la main avant qu’il ne sorte de la pièce. Avec un léger soupir je me laisse tomber et ressors ce dossier épineux que je lisais avant son arrivée.


famille.

"Ceux que tu aimes sont ta plus grande richesse"

Descendante d'une famille qui fut autrefois de la noblesse française, bien en Cour et qui a dominé longtemps sa région natale, je suis comme les miens fière de cette lignée qui remonte à si loin et de mon sang bleu. Cependant j'en resterais à mes plus proches parents, sinon je risque d'en avoir pour des jours

Fille cadette de Monsieur Henri de Sainte Hermine et de son épouse Diane. Je n'ai aucun souvenir de ma défunte mère, par contre je connais très bien l'histoire du décès de mon père qui a propulsé mon époux comme Ulfric de notre meute et moi comme Lupa... du moins pour 2 petites années. À mes parents je dois mon éducation aristocratique et l'héritage familiale, ainsi que la fortune qui m'a permise de fuir la France.
Sœur cadette d'Alexis de Sainte Hermine, mon ainé de 5 ans. Celui qui aurait dû devenir Ulfric à la mort de notre père, mais qui a commis une entorse telle, que ce dernier lui a retiré ce droit en le chassant. C'est lui, qui soit par vengeance, soit pour récupérer ce qui lui était dû, à en partie détruite notre meute, égorgé mon époux . Ce frère que j'adore et que je haïe avec une force égale.
Épouse de Loïc Momtfort, qui m'a aimée certes, à qui j'ai voué un certain amour et une grande tendresse. J'étais au départ celle qui lui permettait d'asseoir correctement son pouvoir sur la meute. Aujourd'hui j'en suis sa veuve, guère plus éplorée après 4 longues années d'errance.

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modéré pour la validation.

J'ai beaucoup aimé ta fiche. D'abord tu écris très bien, c'est agréable de te lire, on ne s'ennuie pas. Ton histoire ma plu, avec l'histoire du collier, c'est très original, bravo ^^ Le seul hic pour moi reste le choix de l'avatar *aime pas Alessandra Ambrosio >.< *, mais bon, c'est ton choix et ça n'empêche abslument pas ta validation, bien entendu ^^ Félicitation donc !

J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!