✤ Traits de caractères Je suis un emmerdeur. Vraiment, un emmerdeur de première. Je le sais et je me soigne... en fait non j'ai aucune envie de me soigner. J'adore ça. Peut-être est-ce dû à ma condition de noble. Car oui, même si je suis censé être mort - enfin techniquement je le suis, mais bref vous avez comprit - il y a de cela un peu plus de cent ans. Je me considère toujours comme noble et gare à celui qui tentera de me retirer ou même de contester mon titre. Il faut bien dire ce qui est, je suis particulièrement prompt à utiliser mon statut afin de manipuler mon entourage. Et si on me laisse faire c'est bien parce que je n'hésite pas à m'en servir pour la cause que je défends. En parlant de ça. Je suis certes fidèle à celui ou celle que je décide de servir, mais demandez-moi de faire un choix entre mon maître et mon bien-être personnel... je me choisirais probablement moi. Violent de part ma nature et les évènements que j'ai traversé, ce que j'aime plus que tout c'est de faire souffrir. Et comme je suis très rancunier... il vaut mieux éviter de me mettre à dos un sadique sanguinaire comme moi.
✤ Occupation nocturne Lorsque que je ne travaille pas, je passe la plupart du temps à gérer mon domaine en France. Le téléphone et internet que de belles inventions. Il m'arrive aussi de participer, ou d'organiser au choix, quelques soirées, disons, sans aucun tabous. Et vous ne pouvez concevoir le nombre de personnes y participant. Quelques soir par mois je fais des extras comme videur ou gardien de nuit dans divers locaux en ville. Notamment au Scarlet Rose. Il parait que ma présence intimidante est appréciée des employées. Sinon le reste du temps, je prend mon poste de garde au Conseil ou alors je reste chez moi. Ah si, il m'arrive aussi, de temps à autre, d'assister à une ou deux ventes aux enchères pour tenter de dénicher des meubles ou des décorations pour embellir mon intérieur à la mode de mon époque, comprendre fin 1700. En fait quand on regarde bien les nuits que je passe tranquille, chez moi, à lire un bon livre, sont assez rares.
✤ Manies, habitudes & goûts Listez vos manies, vos habitudes, ce que vous aimez faire, ce que vous n’aimez pas, bref une petite liste pour montrer votre personnage sous son vrai jour. Facultatif
✤ Discipline Tout le monde sait que les vampires sont rapides, forts et assez difficile à tuer. Et bien qu'il ne viendrait pas à l'esprit de contredire cette vérité, il me faut la nuancer. Les vampires sont rapides et difficile à tuer. Je suis rapides, difficile à tuer et fort. Je m'explique. Chacun d'entre nous à une discipline dans lequel il brille particulièrement, une sorte de don, et blablabla et blablabla... Bref on va pas s'attarder sur le pourquoi du comment. Moi mon don, ma capacité, appelait cela comme vous voulez, c'est la Puissance. La vrai puissance, la force physique. Alors imaginez. Déjà que de base les vampires sont plutôt costauds, bon d'accord les lycans....sont plus fort - oh, ça fait mal de dire ça - mais moi... je suis presque aussi fort. Depuis que je suis devenu, ce que je suis, j'ai développer ma force physique. C'est ma Sire qui m'a poussé à le faire. Selon elle, est elle avait raison sur ce point, lorsque l'on vit une Révolution et une Terreur, il vaut mieux être apte à se défendre. Et puis je dois dire que cela m'a bien servit. Notamment lorsque je suis entré au service du Gardien de l'Elysium à Paris. J'y ai développé encore d'avantage mon don. Et je compte bien continuer sur cette voie.
✤ Convictions La Révélation. La plus grosse erreur de notre part. Jamais nous n'aurions du nous dévoiler. Et pas simplement parce que cela nous mets en danger. Parce que ce regard, cette expression de terreur viscérale que les humains avaient lorsqu'ils comprenaient au dernier instant que nous sommes réels. Ces regards-là, c'est ce que je préférais. Mais la Révélation ne me fera pas changer pour autant. Je suis un vampire je me nourris de sang humain et certainement de leur poison qu'ils nomment sang synthétique. Hors de question que j'en avale à moins d'en recevoir l'ordre directe, du Gardien de l'Elysium, de l'un des Conseillers ou du Maître en personne. Selon les lois, en public, nous n'avons pas le droit de boire du sang à la source. Alors c'est simple, je ne me nourris plus qu'en privé. Pour faire simple si je pouvais remonter dans le temps et empêcher la Révélation je le ferais sans hésitation.
✤ Signes particuliers Vous avez un tatouage ? Une cicatrice ? Peut-être qu’il n’y a pas que votre don qui vous rend différent, dites-nous donc ce que c’est. Facultatif.

Je ne me souviens que peu de mon enfance. J'ai bien quelque bribe de souvenirs qui me reviennes de temps en temps. Mais rien de bien probant. Mais en même temps, lorsque l'on a deux cent quatre-vingt cinq années, il n'est pas étonnant d'oublier les premières de sa vie. Pour ma part je ne me soucis guère de ce qu'il s'est produit lors des vingt-huit hivers qui ont suivit ma naissance. Mais si vous voulez tout savoir, je peux vous faire un résumé. Je suis né en 1730, dans le Centre du Royaume de France, au sein d'une famille noble. J'ai eu l'enfance de n'importe quel garçon de mon statut. J'ai appris bien des choses dont je n'ai plus guère l'utilité de nos jours. A l'âge de dix-sept ans j'ai rejoint la cour du Roi à Versailles. Là, j'y ai fait mes premiers véritables pas dans la noblesse et surtout j'y ai fait la connaissance d'un groupe de libertins. Ils m'ont alors initié à ce qu'ils nommaient, leur art. Il ne me suffit que de quelques semaines pour me décider à résider à Paris. Ma vie n'était dés lors que bal, soirée et amusement. J'étais un homme insouciant et je me vantais à qui voulais l'entendre que mon nombre de conquêtes était le plus élever à la Cour. En fait le record était détenu par le Roi, mais ce ne sont pas des choses qui ce disent.

Malheureusement toute bonne chose à une fin. De ce fait en 1756 mon père me renia, en raison de ma réputation et de mon mode de vie pour le moins particulier. Privé de mon titre je dû quitté la Cour. C'est l'un de mes compagnons de débauches qui me permit de loger dans la dépendance de son domaine. Cela dura jusqu'en 1758. C'est la que je fis sa connaissance. Altéméra de Saballe, celle qui deviendra ma Sire. Les années qui ont suivies nous avons voyager au grès de nos envies. C'est en France et dans le Nord de l'Italie qu'elle m'a formée. Altéméra m'a enseigné tout ce que je devais savoir sur ma nouvelle condition. Mais surtout elle m'a enseigné absolument tout ce qu'elle sait sur n'importe quelle forme de torture, physique ou mentale, ainsi à la manipulation.

Ce n'est qu'en 1785 que nous sommes revenus à Paris. Mais avant de ce faire, nous avons fait un petit détour par le centre du pays. Nous sommes aller à mon domaine et j'y ai massacré tout le monde. C'est aussi simple que ça. Cela à détruit le reste d'humanité, de faiblesse que j'avais en moi. Je suis alors devenu une machine à tuer, un être sanguinaire et sadique, la caricature même du vampire. Puis il y a eu cette époque bénie. La Révolution, la Terreur, nos massacres. On peut dire que l'on s'amusait bien. Nous avons vécu ainsi durant un temps, puis les choses ce sont calmer. Alors on a reprit nos voyages. Mais cette fois nous sommes aller bien plus loin. L'Europe entière était notre jardin. Jusqu'en 1815 nous étions deux, puis j'ai ressenti le besoin de voler de mes propres ailes. Elle m'a accordé la liberté que je lui ai demandé. Nous nous sommes alors séparé, repartant chacun de son côté. Je lui serais toujours fidèle et je pourrais, presque, tout faire pour elle. Je ne reviens en France qu'en 1879 et là j'essaye de ne pas trop me faire remarquer. Sauf que mes chasses passent rarement inaperçue. Surtout quand j'enlève mes victimes que je les torturent durant plusieurs jours avant de me nourrir. Cela aurait pu continuer sans fin, si je n'étais pas retourné sur Paris. Là un Conseiller, qui connaissait ma réputation me proposa un poste. Il avait besoin de vampires forts pour assurer la défense des lieux, et quelques interrogatoires de temps en temps. Le seul problème c'est qu'en contre partie, j'ai dû jurer de stopper mes jeux sadiques. Vous savez quoi ? J'ai tenu jusqu'en 1919. Au sortir de la première guerre mondial, j'ai tué une jeune femme. Et le problème c'est que je l'ai pas vraiment fait discrètement. Alors comme punition j'ai été affecté à la surveillance de l'archiviste. Au final, on s'est liés d'amitié et il fut donc normal pour moi de l'aider à fuir Paris en 2005. Moi j'y suis resté soutenant le Conseiller qui m'avait recruté du mieux que je pouvais avant de prendre la route à mon tour, en 2010. Et un peu par hasard je débarque à Shreverport où je reprend un poste de garde pour le Conseil, sous les ordres du Gardien de l'Elysium...