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 Flowers for your grave

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MessageSujet: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:44

Aoibheal Danaan
se prononce "Ah-veel Dana"
âge. 1 400 ans (37 ans physiquement)
date et lieu de naissance. 31 octobre 1973 à Dublin, pour les humains et ces derniers siècles
nationalité. irlandais, si on prend en compte que c'est là qu'il s'est échoué après son exil
camp. neutre
type. sidhe en exil
appartenance. cour d'hiver
affiliation. déesse des souffrances
état civil. marié
lieu d'habitation. north.
métier. détective privé
étiquette qui vous est collé. Aoibheal passe pour un homme très mystérieux qui ne parle pas forcément beaucoup, ou au contraire, beaucoup trop. Il a cependant un air triste qui laisse présager un lourd passé. Néanmoins, il est reconnu pour être doué, très doué dans son métier et l’on fait souvent appel à lui.
Flowers for your grave 26xzo


pseudonyme. Azraël
âge. 20 ans
code du règlement. Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres et je pense qu'on va pouvoir commencer
avis général à propos du forum. ûu
avatar utilisé. Michael Fassbender


Dernière édition par Aoibheal Danaan le 19/8/2010, 20:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:44

Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


traits de caractère.
Aoibheal est tout ce que peut être un fey de la cour d’Hiver. Il est mesquin, menteur (du moins autant qu’il le peut), sadique, cruel, sarcastique et même cynique. Cependant, il ne faut pas croire qu’il n’est que ça. Il sait se montrer fidèle, drôle, exubérant, je-m’en-foutiste, susceptible, calme et discret. Une discrétion et une intelligence qu’il a travaillé au fil du temps — et dire de très nombreuses années — en faisant le métier qu’il exerce. Après tout, il est ce qu’on appelle un détective privé et un avocat dans le monde d’où il vient. Il est un fey également très observateur et malin. Il sait toujours se défaire d’un mauvais pas. Comme les siens, il est un séducteur né et n’hésite pas à s’amuser un peu avec les humains pour les pousser à sceller des pactes dont ils ne devinent même pas le prix. Malgré tout cela, il n’ira jamais jusqu’au bout avec une femme car il reste fidèle à la femme et à l’enfant qu’il a en Faerie. Jamais il n’ira la tromper avec une autre femme, jamais. Dites que ça le rend faible ou naïf, stupide et idiot, mais il a un honneur que même un diamant ne pourrait pas couper.
Les souvenirs qu’il a de la femme qu’il a aimée et de l’enfant qu’elle portait le hantent encore les nuits, sans cesse, sans répit. Il pleure, crie. S’il ne peut ressentir la douleur physique, rien ne l’empêche d’avoir le coeur brisé. Cette femme qui l’a trahie. Elle l’a trahie d’une pire manière qui puisse être. Il en ressent les effets à chaque instant. Il s’enferme dans sa solitude, avec un livre ou une bouteille de bourbon lorsqu’il ne travaille pas. Une solitude qui ne cesse, en fait, de croître depuis qu’il a découvert son affiliation. Elle avait été brièvement rompue par la présence de Katharine dans sa vie, avant ce stupide accident. Juste une racine, une petite racine. Son talon d’Achille. C’était le cas de le dire.
occupation diurne.
Aoibheal est détective privé. Les gens viennent le voir lorsqu’ils ont des affaires à régler. Bien souvent des histoires d’adultère — qui lui brisent le coeur à chaque fois — ou se renseigner sur une personne disparue. Sinon, il se contente de rester chez lui à lire, regarder la télévision en sirotant un bourbon. Quelques fois, il part se promener pour se retrouver au plus près de la nature, espérant à chaque fois, vainement qu’il retrouvera une faille pour retourner en Faerie. Il apprécie aussi de se rendre au cinéma, là dans cette salle noire, avec un écran si immense qu’il vous abrutie la cervelle...
manie, habitudes & goût.
 Au réveil, il se sert toujours un café noir, bien fort.
 Il prend des douches froides, jamais bouillante.
 Il peut attendre plus d’une semaine pour enfin se raser.
 Il aime chanter, même s’il ne chante pas forcément très bien.
 Il a pour habitude de se poser à une table dans un café et de se “câbler” sur la douleur des gens.
 Il aime les chats et les chiens.
 Il a un immense aquarium dans son salon, le séparant de sa chambre.
 Il aime les enfants, même s’ils le rendent nostalgique et triste.
 Il est digne d’un petit garçon devant ses cadeaux de Noël lorsqu’il y a un tremblement de terre, ça lui rappelle ses parents qui se disputaient.
 Il aime la musiques classiques mais a horreur de la musique barbare des jeunes d’aujourd’hui.
 Il n’aime pas qu’on le dérange pour rien, surtout lorsqu’il est en train de faire quelque chose de particulièrement intéressant.
 Il aime la nourriture indienne, japonaise et chinoise.
 Il a pour habitude de décider du prix de ses services après qu’il les ait rendu afin d’être au plus juste.
raison de votre exil.
L’exil d’Aoibheal n’a pas vraiment été décidé. La Reine le portait dans son coeur et prévoyait de grandes choses pour lui. Il allait être espion… Le 007 de la cour d’Hiver. Mais avant qu’il ne puisse vraiment décider quoi que ce soit, il s’est retrouvé catapulté dans le monde des humains pour une raison très stupide : il a buté contre une racine et est tombé — malheureusement — dans une faille entre ce monde-ci et la Faerie. Mais, malgré tout, ceux qui avaient voulu le tuer n’en sont que mieux. Il n’est plus dans leurs pattes.
conviction.
Qu’est-ce que ça peut lui faire que les vampires, les métamorphes et les sorciers — entre autres — se soient révélés au grand jour ? Il en connaissait l’existence depuis longtemps, très longtemps avant même cette ère dite moderne. Depuis des millénaires, ces mêmes créatures surnaturelles vivaient déjà parmi les hommes et à certaines époques dites primitives, ils les connaissaient déjà. Mais avec les siècles, l’homme est devenu aveugle et stupide. Maintenant, ils appellent ça une Révélation. Pour Aoibheal, ça n’a rien de nouveau. Il est juste “heureux” de savoir que si un vampire ne peut résister à l’appel de son sang, mais qu’il s’en sort, il pourra porter plainte contre un vampire empoisonné. BLAH ! Ça lui fait une belle jambe.
signes particuliers.
Quelques cicatrices ici ou là. Quand on vient juste de quitter le monde féerique, on est un peu maladroit, il faut bien l’avouer.


Dernière édition par Aoibheal Danaan le 19/8/2010, 20:23, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:45

Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


histoire.
En Faerie, la dimension temporelle ne s’écoule pas de la même façon que dans le monde des humains. Le temps a moins d’emprise sur vous. Ainsi, lorsque vous vivez en Faerie, il passe plus rapidement. Alors que vous pouvez avoir plusieurs siècles en étant fey, il ne vous restera qu’une pauvre petite vingtaine d’années humaines. Cependant, si vous êtes humain et que vous passez dans ce monde de chant et de beauté, ne serait-ce que pour quelques heures, lorsque vous rentrerez chez vous, des mois seront passés. Le temps n’est pas figé. Il passe, s’écoule, s’arrête, ralentit et accélère. Rien n’est si immobile comme dans le monde des humains. C’est pourquoi, je pense, que les feys ont une vision des choses, de la vie, bien différente de celle des humains. Ou même que des vampires ou autres créatures se disant immortelles. Nous ne pensons pas comme vous, n’attendons pas les mêmes choses que vous. Nous ne sommes pas comme vous.

Ma mère me racontait, il y a si longtemps de cela, que je n’étais pas un enfant désiré. Bien plus encore que dans la cour d’Eté, la luxure était maîtresse courante dans nos maisons. Chacun s’échangeait ses partenaires. C’était normal. Voilà encore un point que la plupart des humains ne comprennent pas. Nous pouvions avoir des centaines d’amants dans notre vie sans que ça ne soit mal perçu. Néanmoins, le sexe revêtait quand même un symbole sacré car il donnait la vie et nous liait par un lien incassable. Malheureusement, il arrive que les choses ne se passent pas comme prévu. Ma mère et mon père s’étaient rencontrés. Ils s’étaient aimés, chamaillés, mentis (comme savent le faire si bien les nôtres), trahis. C’était là la signification de Amour pour nous, membres de la cour d’Hiver. Puis ils avaient été voir ailleurs, papillonnant d’un partenaire à l’autre sans jamais ne s’arrêter plus que quelques décennies avec la même personne. Je l’ai dit, le temps n’a pas la même longueur, la même durée pour nous. Le compter avec vos années, votre système ne parviendra jamais à le retracer exactement comme il est en Faerie car il n’a pas de limite, pas de barrière, d’impossibilité. Mes parents s’étaient aimés pendant quatorze ans. Cela reviendrait à un mois ou deux dans votre monde, sûrement. Puis ils s’étaient quittés pour tester d’autres corps, d’autres saveurs et senteurs.
Pourtant, alors que chacun d’eux semblait avoir trouvé la personne avec qui ils voulaient passer le restant de leur vie — ou du moins les cents prochaines années — ils se revirent. Quelle erreur se fut pour eux. Oh oui, ma mère me le disait bien souvent lorsque j’étais en âge de le comprendre sans pour autant le prendre trop mal, quelle erreur ça avait été. Cette nuit, cette journée ou même encore cette semaine qu’ils passèrent ensemble avait été formidable, contre toute attente. Le frisson d’aller voir ailleurs, de se faire prendre par ceux que l’on considérait comme des conjoints à venir si la relation se soldait par un enfant. Malheureusement pour eux deux, je ne fus pas conçu avec la personne qu’ils espéraient. Alors, lorsque ma mère vint annoncer à mon père qu’elle était enceinte, et de lui, leur monde à tous les deux s’écroula. Pas vraiment comme les humains qui ont le coeur brisé car ça n’existe pas vraiment, non. Leurs plans changèrent. Ils durent s’adapter. Ils étaient liés par moi à présent, ils ne pouvaient plus reculer jusqu’à ce que j’ai atteint ma majorité. Encore un point de différence avec vous autres, pauvres larves : nous étions tenus, par notre honneur et tout notre être de nous occuper de nos enfants jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de se débrouiller par eux-mêmes. Nous ne les abandonnions pas à leur sort sans nous en faire plus que pour une paire de chaussettes perdue. Les enfants sont sacrés. Ils sont la vie, le fruit d’un amour peut-être frivole à vos yeux mais bel et bien réel.

Mon père me raconta, plus tard, qu’ils se brisèrent autant qu’ils pouvaient s’aimer jusqu’à ma naissance. La naissance d’un enfant a toujours quelque chose de magique, même si notre monde en était déjà rempli. C’était pourtant la magie de la vie qui avait rayonné, ici en cour d’Hiver. Elle semblait être la seule source lumineuse de tout notre monde, la seule que nous aimions, que nous tolérions. Lorsque j’étais né, le monde changea à nouveau pour mes parents. Déjà liés par mon embryon, mon foetus, ils l’avaient été encore plus quand j’avais poussé mon premier cri. Là, en cette journée et pour quelques dizaines d’années après, ils avaient laissé de côté la vie qu’ils s’étaient imaginés. Oh, ne croyez pas qu’ils avaient arrêté de se tirer dans les pattes, ça non ! C’était leur manière de se montrer leur amour. Je grandis donc dans une atmosphère de verre qui se brise, de sorts vibrants à travers la maison, la faisant trembler sur ses colonnes. Mais je ne m’en inquiétais pas. Je vivais heureux et choyé par mes deux parents sans distinction. Il s’avéra que si ma mère était affiliée à la déesse de l’air, mon père lui l’était à celle du feu. Je vous laisse imaginer un peu l’état de la maison quand Père s’oubliait un peu. Et je me doutais que ma mère eut utilisé une paire de fois son don d’oubli sur mon père lorsqu’il se faisait trop pressant, trop insultant ou entreprenant. Ils étaient tous deux des guerriers et des nobles, des Sidhes. Cela étant, j’en étais un aussi. Je voyais d’autres enfants sidhes, jouais avec eux et apprenais à reconnaître ma propre déesse. Il s’avéra que j’étais affilié à celle des souffrances. Je n’en ressentais aucune. La première fois que je m’étais échoué sur le sol, j’avais crié, pleuré par réflexe. On avait accouru, m’avait demandé si j’allais bien, si j’avais mal. C’est là que je me suis arrêté de geindre. Non. En fait, non, je n’avais pas mal. Je ressentais ce gros caillou glacé enfoncé dans mon genou mais je n’avais pas mal. Je sentais le vide entre mes muscles lorsqu’on le retira mais non, je n’avais pas mal.
A partir de là, de nombreux feys ont eu peur de moi. Plus tard, je serais capable d’infliger, d’augmenter la douleur des autres sans même y penser. On ne venait plus si souvent jouer avec moi, on refusait mes invitations. Seuls les adultes consentaient à me voir, en particulier les guerriers et les plus puissants d’entre nous. Ils voyaient déjà ce qu’ils pourraient tirer de moi. Ce que je pourrais leur apporter sur un champ de bataille ou dans un conflit interne. Je n’avais même pas atteint mes cents ans, je ne parvenais pas à comprendre tout ce qu’il se disait dans mon dos. On m’entraînait afin que je maîtrise parfaitement mes dons, que je les puisse les utiliser tous au plus tôt. Et, pendant ce temps-là, mes parents se chamaillaient de moins en moins. Je m’en rendais compte lorsque je rentrais de mes leçons. La maison ne tremblait plus, il n’y avait plus de flammes s’échappant des fenêtres sans vitre. Une nuit, j’avais même surpris Mère pleurer. J’avais essayé de la consoler comme je le pouvais, atténuant la douleur de son coeur. Ça n’allait plus.

Je ne pouvais pas supporter de ne pas voir mes parents se déchirer. Ça paraît peut-être étrange à dire ainsi, mais comme je l’ai dit, ils s’aimaient autant qu’ils pouvaient se chamailler et faire trembler les murs de la maison. Alors revenir après une journée à étudier et à apprendre dans une maison calme, sans bruit, sans hausse de ton, ça me faisait bizarre. Si bizarre, si étrange, si dérangeant que je préférais rester à l’école. Je n’avais que très peu de professeurs et j’étudiais toujours seul avec eux. Après tout, rares étaient ceux qui acceptaient de leur plein gré de souffrir pour me permettre de m’améliorer. Il était dur de subir mes assauts et de me dire que ce n’était pas encore ça, que ce n’était pas assez puissant. Il fallait assurément une grande dose de courage et d’endurance. Et je respectais mes professeurs. Car même si j’avais appris avec mes parents qu’on pouvait s’aimer en se faisant du mal, je savais également que l’on n’aimait pas souffrir pour rien. Mais ils aimaient à penser, et moi aussi, qu’ils ne se sacrifiaient pas pour rien. Ils sacrifiaient une partie de leur être pour l’abandonner à la douleur que je leur envoyais pour avoir un atout clé dans leur manche. Pour le bien de la cour d’Hiver. Il n’était pas rare que les gens s’écartent sur mon passage alors que je ne maîtrisais pas encore mon pouvoir. Il s’échappait de mes pores pour vicier l’air ambiant de douleur, superficielle certes mais désagréable. C’était ainsi que ma solitude naquit. J’évitais mes parents, les seuls qui m’aimaient foncièrement, parce qu’ils me rendaient nostalgiques de leurs disputes, et les gens m’évitaient pour ne pas avoir à souffrir plus que de nécessaire. Je passais mes soirées à lire, à écrire et à m’exercer à l’art de parler. Il s’avéra qu’au fil des années, je devenais un parfait orateur qui écrivait ses propres discours et qui savait convaincre les foules sans même leur faire endurer la douleur.
Jusqu’au jour où j’atteignis enfin mes cents cinquante ans et des poussières. Je pouvais me débrouiller seul, sans parents. Alors Père et Mère firent ce qu’ils attendaient depuis des années : ils se séparèrent. Moi-même, je comprenais maintenant que c’était la meilleure chose à faire. Le lien que j’étais et qui les liait ensemble avait commencé à s’effriter depuis un moment déjà et c’était une véritable libération de ne plus les entendre… en fait, c’était une libération de ne plus affronter un silence morbide en rentrant tous les soirs à la maison. Mère changea de demeure, prenant un appartement dans la cour royale. Père déménagea également mais dans un logis plus modeste, cependant toujours assez luxueux pour correspondre à son rang. Ils m’avaient laissé le petit palais qu’ils possédaient, dans lequel j’avais grandi. J’étais devenu ce que l’on pouvait appeler un avocat, du moins c’était le terme qui s’en rapprochait le plus dans le monde des humains, et un détective privé. Il y avait beaucoup de complots à la cour d’Hiver et même si les gens se débrouillaient généralement assez bien pour les résoudre tous seuls, on faisait parfois appel à moi. Je défendais les gens, cherchais les preuves de la culpabilité d’autres. Je n’avais pour maître que celui qui avait le plus à m’offrir et je n’étais pas donné. Les gens craignaient de faire appel à moi car ils ne savaient jamais ce qu’il leur en coûterait, jamais ce que je leur demanderais en retour. Cependant, je me fis rapidement un nom. Si on voulait abattre ses cartes, dénoncer quelqu’un tout en gardant l’anonymat, implorer une requête à la cour, on faisait appel à moi. J’étais discret et efficace. Fidèle à mes valeurs autant que je pouvais l’être à ma patrie.

Comme nombre de miens, j’allais de femmes en femmes. Il n’était pas rare que j’en eus deux ou trois par semaine, même si celles-ci rechignaient la plupart du temps à me suivre. J’étais connu et reconnu. On savait que je manipulais la douleur et on me craignait. Les femmes avaient peur que je ne me maîtrise pas suffisamment et perdre le contrôle lors de nos ébats. Pour ma part, je savais que ce ne serait pas le cas. J’avais travaillé, on m’avait fait travailler, sans relâche depuis qu’on avait découvert à quelle déesse j’étais affilié. Mes professeurs étaient fiers de moi. L’un encore plus que les autres car il avait subit ma main de douleur. J’avais atteint le but ultime des serviteurs de la déesse. Il n’était pas mort, évidemment. D’autres membres de l’Académie l’avaient tout de suite pris en charge pour le soigner… mais on avait d’autant plus peur de moi maintenant. Et si je ne pouvais ressentir la douleur physique, je ressentais bel et bien la mentale. Je souffrais parfois de cette solitude tout en m’y habituant. Elle était comme une compagne qui enroulait ses bras autour de moi, m’étreignant douloureusement dans son sein… mais c’en était que meilleur encore. Lorsqu’elle se faisait trop présente, je m’égarais dans les rues et séduisais les plus frivoles des femmes.
Jusqu’au jour ce fut l’une d’entre elles qui me trouva. J’étais installé à ce qu’on pouvait appeler un bar, à siroter un hydromel qui vous ferez si facilement perdre la tête, pauvres humains. Je venais de boucler une enquête qui s’était soldée par l’exil d’un fey peu ragoûtant. Il s’était retrouvé dans un désert d’une région — ou était-ce un pays ? Je n’en avais cure — appelée Australie. Dans un désert. Bref. J’avais fait mon travail et on m’avait accordé ce que je voulais en retour. Ce n’était pas grand chose. Juste un peu plus de recommandations auprès des plus grands. Un peu plus de renommée pour atteindre des sphères plus hautes, quitter définitivement ce statut de serviteur pour les autres. J’avais ce sang noble dans les veines et même si j’appréciais ce que je faisais, j’aspirais à tellement plus. L’ambition. Ça nous tuera tous, mais au moins nous ne mourrons pas déçus de notre vie. J’étais donc dans cette taverne illuminée de lueurs dansantes lorsqu’une paire de jolies fesses bien rondes se posèrent sur le tabouret à côté de moi. De longues jambes se croisèrent et un pied m’effleura. Je levai les yeux le long de cette silhouette pour découvrir une superbe chevelure rousse flamboyante et des pupilles à la fois bleues et vertes. Ça variait sans que je ne puisse fixer la couleur. Sa peau était blafarde, même dans l’obscurité de la cahute. Une sidhe, tout comme moi. Bien plus ravissante que moi, à vrai dire. Peut-être était-ce l’influence de ma déesse qui me rendait ainsi. Ou que je me percevais ainsi. Je lui offrais un verre. Elle m’offrit un sourire et amorça la conversation. Elle était une fille de la déesse de la terre ce qui l’entourait d’un aura d’assurance et de bien être mais on la savait également dévastatrice. Dans ses yeux, je ne lisais aucune peur, aucun reproche sur ma propre affiliation. C’était un moment agréable qui en entraîna un autre.

Elle s’appelait Katharine. Et comme il y a longtemps, cette nuit-là et celles d’après, les murs de mon petit palais vibrèrent. Son corps vibra également. Dans ces torrides échanges, nous laissions échapper des vagues de pouvoir sans que ça n’affecte l’autre. La terre la protégeait et je ne ressentais pas la douleur. Je pouvais parfois me connecter à son esprit pour en ressentir toute la profondeur mais sans jamais la sentir réellement. Elle était la première à m’accepter tel que j’étais. Et, mieux encore, elle en redemandait. Je n’étais pas spécialement un homme — un fey — porté sur ce genre de pratique, même si mes ébats contenaient toujours une certaine violence. C’était comme si je recherchais une douleur dans le plaisir qu’on m’offrait si rarement. Katharine m’en faisait cadeau bien volontiers. Elle était d’ailleurs si enjouée à cette perspective qu’une fois, elle fit s’écrouler le plafond du patio sur nos deux corps emmêlés. Elle ne l’avait pas fait exprès, évidemment. Mais nous avions éclaté de rire, un rire joyeux qui s’était sûrement fait entendre à l’autre bout de la Faerie. Les murs de la maison tremblait à nouveau et j’étais heureux. Et cet amour que je ressentais me donnait envie de donner le meilleur que j’avais à la Faerie toute entière. Enfin, du moins à la cour d’Hiver. Je n’irais jamais offrir mes services aux seelies. Je m’occupais de plus en plus d’affaires, de plus en plus de cas tous plus compliqués les uns des autres. Je m’enrichissais, et je gagnais en popularité. Mon nom remontait jusqu’aux oreilles de la cour royale. Je le savais car on le chuchotait sur mon passage lorsque j’allais réclamer au nom d’un autre une faveur auprès de la Reine.
J’avais tout mon art pour la séduire à ma façon. Des sourires à peine esquisser pour ne pas paraître trop hypocrite. Des révérences assez basses, juste ce qu’il fallait. Je faisais toujours dans la demie mesure lorsque je me présentais à elle. Et la plupart du temps, j’arrivais à mes fins. J’avais un don pour tourner mes phrases, faire passer mon client pour celui à défendre, ou parfois même à condamner mais je jouais sur l’ironie — elle ne pouvait éprouver de la pitié, alors autant retourner les choses à ma façon — afin que la punition qu’elle pensait lui infliger n’était en fait que la récompense qu’il souhaitait. Ce n’était pas des mensonges. Comme beaucoup des miens, je parlais à tord et à travers pour embrouiller mon interlocuteur et ça fonctionnait si bien. La Reine aurait pu en prendre ombrage mais non, elle ne semblait que m’en apprécier plus par mon côté fourbe et déterminé. La jalousie et l’envie se sont montrées. De plus en plus de membres de la cour royale sont venus me demander des petits services, voyant à quel point mes discours portaient leurs frais. J’étais celui qu’il fallait appeler lorsqu’on avait un soucis à régler. Les gens avaient toujours peur de moi, après tout, je demandais mon paiement après avoir fait ce que je devais faire et en fonction de ce que j’avais du faire. Pas de prix fixé à l’avance. On se faisait toujours rouler par cette méthode, surtout quand le travail à fournir était plus important que la maigre compensation que l’on pouvait acquérir. Et les feys savaient que s’ils ne payaient pas, je me chargerais d’eux personnellement.

Pourtant, il fallait s’en douter, ma popularité croissante et mon ambition ne pouvaient plaire à tout le monde. D’autant plus lorsqu’un proche conseiller de la Reine vint me demander mes services. Beaucoup pensèrent que c’était pour une affaire d’espionnage. Peut-être un double-jeu de la Reine qui voulait guetter les moindres faits et gestes de mes clients et de ses autres sujets. A vrai dire, ce n’était qu’une affaire de coeur. Il voulait juste retrouver une demoiselle qu’il avait croisé un soir sans jamais réussir à la revoir. Mais pour tout dire, l’espionnage pour le compte de la Reine avait déjà été abordé. Plus tôt. Les termes étaient encore à discuter. Elle ne voulait évidemment n’avoir aucun compte à rendre mais je venais à lui tenir tête. Je ne voulais travailler sans avoir une contrepartie pour ce travail. Téméraire, je l’étais mais notre Reine aimait cette ténacité et cet honneur dont je faisais preuve. Toujours était-il que ce conseiller m’avait attiré pas mal d’ennuis, même si je ne m’en rendis pas compte tout de suite.
Je fréquentais toujours Katharine bien que nous nous voyions moins souvent. Pas par lassitude, mais chacun de nous — surtout elle — avait d’autres amants à combler. Cependant, elle était venue me voir récemment. Elle avait une grande nouvelle à m’annoncer. Et quelle nouvelle ! Elle était enceinte et me disait que j’étais le père. J’allais avoir un enfant. Je l’avais enlacée dans un élan d’amour fou de joie. J’allais être père. Le père de l’enfant de la femme que j’avais toujours désiré le plus. Celle qui me donnait satisfaction sans que je ne sois obligé de refouler ma déesse derrière des portes closes. Je l’avais fait tourbillonner dans les airs et son rire cristallin éclaira le ciel sombre d’une soirée d’automne. Nous nous aimions à en faire trembler les murs mais la chance nous avait souri. Un enfant nous avait lié corps et âme. Il n’y avait décidément pas de plus beaux cadeaux que l’on pouvait me faire. J’ai chouchouté celle qui serait ma femme. D’ailleurs, les préparatifs de mariage faisaient vibrer toute la cour d’Hiver. La Reine nous avait offert de le célébrer dans son parc, près de son endroit préféré ou poussaient maintes roses à la fois blanches et rouges. C’était un honneur, un véritable honneur. Un présent qui faisait encore jaser et qui renflouait les rumeurs comme quoi j’étais à son service, mais peu m’importait. J’étais le plus heureux des sidhes à cet instant. Le mariage fut célébré en grande pompe. Il y avait des statues de glace qui s’éparpillaient dans tout le parc. Mes parents étaient venus, accompagnés chacun de la personne qu’ils avaient quittée lorsque ma mère était tombée enceinte. Ils semblaient eux aussi rayonner de bonheur. D’autant plus que je me mariais avec la personne que j’aimais.

Des semaines passèrent sans encombre. Je prenais soin de Katharine tout en continuant de rendre des services un peu à tout le monde. Jusqu’au jour où je me trouvais dans mon bureau. Ce n’était pas exceptionnel, j’y passais le plus gros de mes journées quand je n’étais pas sur le terrain ou en train de faire à manger pour Kath’. Mais ce jour-là, alors que ma femme enceinte était en train de dormir dans son lit — l’accouchement ne devrait plus tarder à arriver, encore quelques semaines —, un homme vint me voir. Je pensais tout d’abord qu’il songeait à me demander de travailler pour lui. Je me détrompai bien vite lorsque je sentis la magie négative s’échapper de lui. Lorsque je levai les yeux vers un visage empreint d’une haine viscérale. Qu’avais-je donc bien pu faire ? Un grognement de rage ronfla dans sa gorge. Je lui avais répondu d’un ton calme que nous ferions mieux d’aller régler ça ailleurs — et si possible plus tard — ne voulant pas réveiller ma femme. Une lueur de fureur était passée dans son regard avant qu’il n’accepte ce marché. Je ne savais pas ce qu’il me voulait mais j’étais bien décidé à m’expliquer avec lui. Et si je l’avais blessé d’une quelque manière que ce soit, mon honneur me forçait à réparation.
Notre rencontre eut lieu quelques jours plus tard. Par mesure de sécurité, une épée en bronze battait mon flan alors que je me dirigeais vers le lieu de rendez-vous. Il était déjà là, sa propre épée au fourreau. Bien. Ses intentions avaient été celles que j’avais devinées. Il voulait réparation pour une quelconque raison et me défiait pour régler notre différent. Ce n’était pas vraiment rare dans notre contrée. De nombreux feys se battaient à l’épée chaque jour pour régler un conflit. Il avait expliqué les termes du contrat. Pas de magie. J’avais haussé les épaules. Je n’en avais pas besoin. On m’avait appris l’escrime en même temps que la maîtrise de mes dons. Et puis, je ne pouvais contrôler mon absence de douleur, alors il devrait faire avec. Une fois que chacun d’entre nous avait apposer sa marque pour sceller le pacte, j’avais relevé le menton, lui demandant enfin pourquoi tout ceci. La réponse qu’il m’avait fourni me fit aussi mal qu’un poignard en plein coeur — si je pouvais sentir la douleur physique, évidemment. « Tu m’as volé ma femme et mon enfant. » avait-il dit, rugissant et abattant sa lame. Je reculais d’un pas pour éviter son coup et parais comme je le pouvais en subissant l’assaut de ses paroles. Je déviais aisément ses coups d’estoc alors qu’il faisait de même avec les miens. Nous tournions en rond, sans jamais prendre l’avantage sur l’autre. Jusqu’au moment je trouvais une faille dans son jeu. Je l’avais fait tomber à terre, la pointe de mon épée sur sa pomme d’Adam. Le combat était terminé. J’enfonçais ma lame dans sa chair pour faire perler le sang quand des pas précipités s’étaient fait entendre. Je levais les yeux, quittant mon adversaire du regard. Ma femme, ma merveilleuse femme accourait. Elle s’était laissée tomber à genoux, soutenant son ventre rond pour entourer les épaules de l’homme que je venais de battre. Dans son regard, j’avais lu toute la peur qu’elle avait éprouvée pour lui, pas pour moi. Mes doigts blanchirent sur la garde de mon épée. J’avais pensé défendre mon honneur. Mais j’avais bel et bien volé la femme et l’enfant d’un autre, à en croire tout ceci.
Tout s’était passé très vite ensuite. J’avais laissé tomber mon arme dans l’herbe fraîche. Il s’était relevé à demi, levant sa propre lame pour me l’enfoncer dans la cuisse. J’avais ressenti la douleur dans mon esprit. Atroce. La première fois que j’avais mal. Une douleur presque autant physique que mentale. J’avais titubé en arrière, dévoilant une peinture de bronze sur une arme en fer. J’avais écarquillé les yeux. Il avait osé amener du fer dans notre monde. Ma blessure avait guéri pourtant rapidement alors que je me prenais le talon dans une racine apparente. Je pouvais déjà imaginé mes fesses tombant dans l’herbe douce. Mais non. Je tombais, tombais, encore. Jusque je m’échoue sur un sol dur et âpre. L’air m’avait manqué. J’avais perdu une partie de moi-même et le paysage était d’un terne atroce. Où était passée toute la magie ? Regardant autour de moi, j’avais enfin compris. Je n’étais plus en Faerie.


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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:46

Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


test rp.
Cela faisait maintenant des années, des siècles humains, que j’étais arrivé sur Terre. Enfin, dans la partie mortelle de cette petite planète. A mon arrivée, j’étais resté longtemps sur ce morceau de sol dur qui me meurtrissait les fesses sans que, pourtant, je n’en éprouve la douleur. La seule douleur que je ressentais était celle qui régnait dans mon coeur et qui est encore présente aujourd’hui. J’avais regardé autour de moi, incapable de faire le moindre geste, oppressé par cette absence de magie dans l’air. Je n’avais jamais fait partie de ceux qui s’aventuraient ici pour tromper et manipuler les humains. Je n’étais jamais descendu sur cette terre avare de magie alors m’y être confronté maintenant, sans avertissement préalable, sans raison apparente, c’était atroce. Puis j’avais entendu des bruits de bottes sur le sol. Comment pouvait-on ne serait-ce qu’avoir imaginé recouvrir l’herbe et les ruisseaux de ces dalles de pierre ? De ces petits pavés aux bords arrondis, grossièrement déposés là comme un enfant qui jette des pierres. J’avais hoqueté en me relevant, ne m’habituant décidément pas à cet air vicié. Un homme se découpa dans la lumière que projetait la lune. Elle était si pâle, si faible dans cet univers inconnu. Elle qui resplendissait de milles feux, presque autant que le soleil, en Faerie. Je m’accrochai au mur. L’homme devait penser que je n’étais qu’un saoul ou un blessé. Je titubai vers lui, comme s’il pourrait m’aider à m’en sortir, à m’échapper de ce trou à rat pour retrouver ma femme enceinte et anéantir le véritable rongeur qui m’avait dérobé ma vie. Je perçus un léger mouvement de recul chez l’humain qui pourtant ne fuit pas. Je passai dans la lumière à mon tour. Ses yeux s’écarquillait comme s’il venait de voir un fantôme. Ou une créature sortie des contes de fées, oui, des contes de fées. Il porte un haut chapeau, un long manteau qui le protège du froid. Pourtant il ne s’enfuit pas. Et il me rattrape même lorsque je m’effondre dans ses bras.

Je secoue la tête, émergeant de ce demi-rêve éveillé. Mon regard se pose sur le journal que j’étais en train de lire quelques minutes plus tôt. Voilà pourquoi ce souvenir m’avait sauté à la figure : un article barrait toute la première page des informations internationales. Le journaliste annonçait qu’un célèbre homme politique de Dublin avait été retrouvé mort d’une balle en argent dans le coeur. La Révélation n’avait pas été favorable à tout le monde. Et voyant cet homme qui m’avait recueilli photographié dans la plus horrible position qu’il était donné, j’avais l’estomac noué. Je tends le bras, attrape ma tasse de café pour en boire quelques gorgés, faisant passer le goût acide dans ma bouche. On avait vraisemblablement appris qu’il était un métamorphe. Ou peut-être que sa confiance en l’espèce humaine lui avait fait croire qu’elle l’accepterait. Oui, il en était bien capable. Je replie le journal, le pose près de la tasse blanche. Il était vieux de plusieurs siècles. Je l’avais rencontré alors qu’il n’avait que cinquante ans. Il était déjà l’Ulfric de sa meute. Et quel chef ! Il pouvait tout aussi bien se montrer serviable, courtois, juste et cruel et sans pitié. Il commençait alors déjà à baigner dans la politique, se contentant de ne s’occuper de menues besognes. Il avait bien évolué depuis. C’était pourtant pour cette raison qu’on l’avait tué. Son assassin, bien vite retrouvé, avait avoué que cet homme n’était qu’un tyran qui avait abusé de sa longévité pour manipuler le gouvernement irlandais. Qu’est-ce que l’humanité pouvait être stupide. Sans lui, Dublin aurait été aisément peuplée de crétins dans ce genre-là. Au lieu de ça, il avait depuis toujours envoyé ses loups affronter les criminels pour les livrer à la police — aux Gardaí — quand ils n’en faisaient pas déjà partie.

Je me laisse glisser sur mon siège, croisant mes longues jambes sous la table ronde. Je cligne des yeux dans le soleil humide de la Louisiane. Non, vraiment, la Révélation n’a pas été bonne pour tout le monde. Les feys n’avaient pas à en être inquiétés car nous restions des êtres de contes pour les humains. Mais cet ami que j’avais, qui avait tant fait pour moi, reconnaissant en moi les origines de son espèce, était mort pour l’ouverture des yeux de ce peuple. Une perte collatérale me dira-t-on. Je soupire. C’était grâce à lui que j’avais pu m’habituer à ce monde. Et que j’avais goûté au bourbon. Il m’en avait même offert une bouteille quand j’avais décidé de quitter sa demeure. Je ferme les yeux et profite du soleil tout en ouvrant mon esprit pour capter la douleur des humains. Beaucoup d’entre eux ne sont perturbés que par une petite dose de souffrance. Et ils sont ceux qui s’en plaignent le plus. Ceux qui souffrent réellement le fond en silence. Je cherche alors une personne qui aurait vraiment mal. Je farfouille l’esprit des gens à la cherche de cette douleur que je connais si bien, qui hante ma vie comme une compagne plus ou moins désirée. J’étends mes bras psychiques pour toucher l’âme. Là. Je tâte une douleur plus vive que les autres. Ce n’est pas un chagrin passager ou une écorchure au genou. Non. Son coeur palpite bien trop vite. Il se crispe, se fige. Il fait mal. J’ouvre les yeux. Un peu plus loin dans la rue, une jeune femme se plie en deux. En un clignement d’yeux, je fais disparaître la douleur. Je ne peux pas faire repartir ce coeur, mais au moins, elle ne souffrira plus. Je supprime le mal. Un sourire fleurit sur son visage alors qu’elle s’effondre quand même au sol. J’étais d’humeur clémente aujourd’hui, comme pour contrebalancer la méchanceté amère et stupide qui avait tué mon meilleur ami.


famille.
• Parents sidhes : Il ne les a jamais revu depuis son mariage avec Katharine. Il se prend encore à penser à eux, le soir, avec un verre de bourbon, se rappelant avec un sourire les murs qui tremblaient, lorsque ses parents s’aimaient encore.
• Katharine : Son épouse et la mère de son enfant. Il ne le sait pas encore mais c’était bel et bien son enfant qu’elle portait et non celui d’un autre. Tout n’était qu’un coup monté, une bonne excuse pour le mettre hors d’état de nuire.


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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:51

cinq comptes. :53:
(re)bienvenue ♥️ ( y a encore besoin d'le dire ? ) et puis bonne chance avec ce personnage au nom imprononçable Razz un fey, en plus What a Face et qui à l'air terrible. j'ai survolé l'histoire, ça promet :93: ( il nous faudra un lien, si tu veux bien ♥️ )
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:53

re bienvenue Miss XD
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:53

Oui, cinq comptes, je sais, je suis folle xD
Merci quand même ^^ Et ravie que le personnage ne te plaise, du moins pour ce que tu en as saisi :D En plus, il fallait bien un mâle, nian ? Ya que des filles chez les feys pour l'instant ûu

Merci Joy
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:53

zut, invasion de fey *baf*

re-re-re-rebienvenue à toi :93:
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:55

Merci Kilian xDDD
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:59

re-bienvenue à toi !! :015/:
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 15:59

Merci xDDDD
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 18:40

TU ES LE MAL !!! PTDRRR
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 18:47

Je sais ûu
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 18:50

<3<3 Je te congratule quand même XD
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 18:51

xDDD Merci <3
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 19:01

Bijour
Et bon, hein, ben, bienvenue, même si je sais depuis que t'as été trop tentée par l'idée, hein? XD

Courage pour la suite, puce... EUUUUH, je voulais dire "mon grand" (ouais, si je tente de masculiniser "puce", ça va pas te plaire comme result *out*)
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime19/8/2010, 20:14

Merci ma belle ^^

Il ne me reste plus que le test RP et la partie famille à rédiger et ce sera bon Wink mais pas ce soir :) Ce soir, c'est GW et Castle :006/:
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime20/8/2010, 10:41

Fini :036/:
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime20/8/2010, 23:22

Welcome
JE SUIS LA POUR TE GUIDER

Tout d'abord, je te souhaites la (re-re-re-re-)bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modéré pour la validation.


Bon alors le bleu*

Bon, comme je te l'ai dit, j'adore la vision qu'offre la perspective de voir valser Aoibheal sur une souche et débarquer par ici. MOUAHAHAHA *se souvient qu'elle est d'Eté et que la moquerie, même gentil, c'pas supposé être son rayon --runs out-- *

Sinon, ça y est, tu m'énerves, encore et toujours!!! Tu abuses et franchement ça ne peut pas continuer comme ça >< . Quand est-ce que tu vas écrire avec médiocrité, hein? Ne fut-ce qu'une fois, histoire de prouver à tout le monde disant que tu as une plume de génie qu'ils ont un petit peu tort? Non? On va les laisser dire alors, hein? Razz .

Non, mais j'adore vraiment ton texte. A certains passages, cela me rappelle soit Liam, soit d'autres allusions presqu'effacée par le temps, mais dans tout les cas on peut sentir ton texte vibrer de la vie que tu lui insuffles. Sérieusement, tu es douée, j'en suis jalouse et en même temps totalement ravie, puisque j'adore avoir des camarades de jeu aussi talentueux. Bon, tu sais que la chute me fait toujours aussi rire, même si maintenant que j'ai un contexte, ça passe plus d'un sourire contrit plutôt que du fou rire général que j'ai eu en lisant tes premiers mots. On ressent la lourdeur du personnage, les 1400 ans d'existence largement justifié dans un texte qui est loin d'être lourdingue et qui au contraire est tout particulièrement judicieux. Tu es affilié à la déesse des souffrances et tu es parvenue à mettre tout ça en mots qui donnent un sens à ce qu'il est, à ce qu'il a vécu. On s'imaginerait presque voir Aoibheal (yeaah, j'ai su l'écrire sans repartir voir *s'aime* -zbaf-) débarquer de la pièce d'à côté, tant tu as su donner une consistance à ce que ton esprit si fertile a imaginé.

Au final, je ne dirais qu'une chose: damn, toi quand tu imagines un 5e personnage, tu ne fais pas dans la dentelle et franchement, on ne peut qu'adorer et puis ensuite saluer le génie artistique. Celui qui vient dire que tu n'es pas douée aura affaire à moi... ><





* ~> je me permet, t'es 1) Fey; 2) de la Cour d'Hiver... Et puis, JUST BECAUSE ><
PS: et LOL général à l'utilisation du titre pour cette fiche... Y'a que toi pour faire ça et franchement.... j't'adore xDDDD

Flowers for your grave 20j09sn
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé!
Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell.
Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime20/8/2010, 23:30

Mici :oops: :002:
Ne ferais mes diverses fiches demain ^^
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime21/8/2010, 13:11

Aoibheal Danaan a écrit:
Mici :oops: :002:
Ne ferais mes diverses fiches demain ^^

Arrête de rougir, ou j'en rajoute Razz
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MessageSujet: Re: Flowers for your grave   Flowers for your grave Icon_minitime

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