traits de caractère. Moi je suis une fille plutôt simple. Enfin, je crois. J'en sais rien en fait, c'est peut être pas à moi de le déterminer.
J'ai probablement plus de défauts que de qualités. Ou pas, ça dépend du point de vue je suppose. Savoir survivre, vivre, dans les rues malfamées et grouillantes de créatures de Shreveport, c'est pas une qualité, c'est un exploit diront certains. Moi j'ai toujours vécu là, je connais pas d'autre vie. Que dire d'autre, je trouve ça normal. Mais en même temps, à l'heure qu'il est, je fais peur à la plupart de la population de mon quartier malfamé, alors c'est peut être moi qui lui doit cet adjectif. Sait-on jamais. Je m'en fiche, on peut bien dire ce que l'on veut de moi, du moment que l'on m'emmerde pas, je vais pas faire la fine bouche.
Petite, j'avais rien à perdre, tout à gagner. J'ai gagné un maître spirituel qui a grandement contribué à faire de moi ce que je suis aujourd'hui. Je me suis plongé au plus profond – plus profond même que lui – dans le vaudou et la magie noire et j'en ressors telle que je suis aujourd'hui, plus puissante que mon maître, surement plus puissante que les autres nécromanciens de la ville. J'ai peur de rien, encore moins des ténèbres. On raconte que mon âme est damnée, et alors? Ma vie ici n'en est pas autrement.
Je ne me lie à personne, peut être parce que j'ai peur qu'on m'abandonne. Je ne sais pas, je n'ai jamais vraiment été abandonnée. Souvenir de la mort de mes parents? J'en sais rien, je ne suis pas psy. J'aime pas les psy qui prétendent tout savoir sur ce que les gens pensent.
Moi je suis impulsive, on dit que ça me rend encore plus dangereuse, pourquoi pas.
Dans tout ça, beaucoup trouveront une montagne de défauts, moi je trouve beaucoup de qualités. Mais vous et moi, on est pas pareils. Je me sens plus proche du coyote qui fouille une poubelle qu'un être humain basique. Et j'en suis fière. Au moins le coyote, lui, il sait se débrouiller tout seul.
J'ai eu des moments super durs dans ma vie, mais ça risque pas de recommencer, croyez-moi personne n'osera plus me faire ce qu'on m'a fait à cette époque.
Bref, voilà quoi, je suis impulsive – je sais, je l'ai déjà dit –, méfiante, insoumise, joyeuse, tout ça.
Peut être qu'on vous dira que je suis une gamine dans un corps de femme, c'est pas si faux, mais c'est pas ma faute si j'ai un niveau d'anglais pas terrible parfois. Moi j'suis pas Américaine.


occupation diurne. Moi, je travaille pas, j'ai même pas de papiers d'identité alors bon... Un travail? Encore moins. Enfin, pas un travail dans le sens où vous l'entendez. Moi j'accepte de travailler pour quelqu'un si il rempli mes poches de billets verts avec ces portraits de vieux présidents dessus. Vous voyez ce que je veux dire? Je suis un peu un mercenaire de la nécromancie/réanimation/vaudou. Au choix, et suivant l'argent que vous avez à dépenser. On vient me voir quand on veut pas que les choses qu'on veut laissent de traces. Pas de virement bancaire, pas de papiers à remplir. Et surtout, on vient me voir si les petits réanimateurs de la ville ont pas réussi ce que vous voulez. Voilà ce que je fais. Oui, mon occupation diurne est la même que la nocturne (sauf quand certains rituels nécessitent la lumière lunaire ou d'autres choses précises like that).
Sinon? Et bien je me promène, je dépense l'argent que je gagne, je pique des trucs quand je veux pas les payer, ou j'envoie un zombie le faire pour moi.
Voilà.


manie, habitudes & goût.  Moi j'aime ma liberté. Voilà, c'est dit. Oui, j'aime vivre comme je vis, si ça vous dérange, je ne vois rien pour y remédier. Je vis dans la rue, ça me plait, c'est fun, on est libre et on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
Moi j'aime bien passer pour une gentille fille pauvre aussi des fois. Quand les gens ne me connaissent pas, c'est fun, on me regarde différemment. Et puis vient le jour où ils ont besoin de mes services, et là, c'est encore plus drôle!! Aaaah... C'est la belle vie. J'aime me moquer des gens, je le peux et je le fais autant que je veux. Je vais aux toilettes dans les bars, je m'habille au secours populaire, je cours après les chiens dans la rue. Des fois je tue des rats à coups de pelle, bref, la grande vie!
Ce que j'aime pas... À vrai-dire, j'en sais rien. J'ai jamais réfléchit à ça. Je prends la vie comme elle vient, le mauvais, le bon, au final c'est pas si grave. La seule chose que j'ai en horreur c'est quand un vieux SDF pervers me pique mes sous-vêtements, mais souvent, ce n'est pas deux fois le même, ou alors il est maso... parce que souvent je lui fiche la trouille de sa vie pour qu'il recommence pas.
Bref, c'est ma petite vie, elle est pas ordinaire, et c'est tout ce qui compte.
Par contre, j'adore la glace à la pistache.


nécromancie & vaudou. La réanimation et moi, ça fait un mes petits choux, alors vous embêtez pas à chercher plus loin. Je suis la maitresse suprême de la réanimation. Non, l'ego mis à part, je suis vraiment, vraiment, vraiment, vrai-..., très douée quoi. En même temps, je joue avec le vaudou depuis plus de vingt ans mes chéris alors je vois pas ce que je pourrais dire de plus. Je suis entrée dans le côté obscur des forces magiques en priant pour ne jamais en revenir. Je me suis noyée dans les flammes de l'Enfer si on veut. Et puis c'est devenu ma vie. Pas de retour en arrière possible. Pas de retour en arrière souhaité. JE SUIS l'allégorie de la nécromancie et du vaudou.
Et l'élève surpassa le maître.


conviction. La révélation? Ça n'a pas changé grand-chose pour moi, à part le fait que j'ai un peu plus de gens qui vienne me voir pour mes habilités chères payées. En gros, ça me va, j'm'en fout. Après tout, en tant que nécromancienne je savais déjà que les vampires et tout ça existait alors pour ce que ça change. L'histoire d'avoir d'avantage de « clients », c'est juste que avant, il n'y avait que de rares personnes – comme ceux qui me ressemblent – qui connaissaient la raison pour laquelle je fais peur à pas mal de gens, et qui donc venaient me demander mes services. Maintenant, je me retrouve parfois avec un mère de famille toute apeurée qui vient me voir pour diverses choses pas trop légales...
Voilà ce que ça a changé pour moi la révélation. Je me fais plus de pognon.


signes particuliers. Une cicatrice sur la main droite, une vieille blessure qui s'était infectée, je sais plus comment je m'étais fait mal. Ça me démange encore de temps en temps. Et puis bien sûr, comme je vis dans la rue j'ai souvent des égratignures ou ce genre de choses...

histoire.  Mon histoire... Je suis née à l'hôpital de Shreveport, et ce doit être la seule fois où j'y ai mis les pieds. Et c'est pas plus mal à mon avis. D'après le peu que je me souviens de ce qu'on m'a dit, j'étais un tout petit bébé, pas bien épaisse mais avec une pèche d'enfer! Mes yeux sont restés bleus et mes cheveux ce sont un peu foncés depuis. Enfin voilà quoi. Une petite photo?

Bah après, j'ai grandi dans l'espèce d'appartement désaffecté que mes parents avaient réussi à trouver dans un vieil entrepôt en ville. Vous allez dire que c'était pas l'idéal pour un bébé, mais moi je m'y plaisait. On avait des voisins un peu spaces, y en avait que je voyais qu'une seule fois et qui disparaissait ensuite à tout jamais, mais bon, petite, j'y faisais pas tellement attention. Mes parents étaient adorables et trouvaient toujours de quoi me satisfaire quand je faisais un caprice. Et j'en faisais souvent!
Et puis vers cinq ans, quand je vagabondais déjà dans notre entrepôt, j'ai rencontré un voisin que j'ai fini par appeler Tonton Jim parce que j'ai jamais réussi à prononcer son vrai prénom. Ce type était super : super gentil, super fort, super magique. Bref, c'était mon héros. J'étais heureuse et ça se voyais. Mais il n'y avait qu'à lui que je parlais des choses que je voyais. Je voyais des gens qu'étaient pas vraiment là. Je savais pas trop comment lui expliquer ça en anglais. Comprenez, j'avais cinq-six ans, je parlais bien ukrainien, mais anglais, fallait pas trop m'en demander. Mais par chance ce monsieur savait, je ne sais par quel miracle, parler russe, alors ça allait. Il me disait que lui aussi, il y avait longtemps, il voyait aussi des gens comme ça. Alors Tonton Jim m'a aidé. Il m'a aidé à démêler tout ça dans ma petite tête et à aller plus loin, toujours un peu plus loin petit à petit.
J'avais une belle bouille aussi à cette époque là.

J'ai pas eu les cheveux longs très longtemps, mais ça me rendait trop mignonne. Mais c'était trop embêtant. Et puis Papa et Maman sont mort. Un chauffard, je crois. J'ai pas vraiment envie d'en parler non plus. Jim m'a pris sous son aile et m'a protégée. Il continuait à m'apprendre sa magie à lui. Il savait faire un tas de trucs cools. Je me suis accrochée à cette bouée de sauvetage avec la hargne d'une désespérée, et je me suis mise à fond dans l'apprentissage de cette magie. C'était ma seule façon de ne pas sombrer. J'ai souvent hurlé la nuit. Pour un tas de raison. Je fuyais parfois le petit logis de Jim, je courais à m'écrouler de fatigue dans la rue, la nuit, souvent sous la pluie. J'ai gouté à la cigarette. Mais je ne fume plus trop maintenant, ces saloperies sont trop chères.
J'ai grandi, je suis devenue de plus en plus douée en vaudou, jusqu'à me perdre complètement dans le vaudou. Encore aujourd'hui, cette magie me possède autant que je la possède, c'est comme si c'était devenu un nouvel organe vital de mon organisme. C'était un peu ma drogue perso de ma crise d'adolescence.
It's time for photograph!

Je suis devenue petit à petit de plus en plus puissante au fur et à mesure que je vieillissais. Un jour, j'ai fait peur à Jim en essayant de ramener à la vie ma mère. J'ai presque réussi, si seulement j'avais fait un sacrifice plus grand. Mes parents étaient morts il y avait trop longtemps. J'ai eu beaucoup de mal à me remettre de cette expérience, ma santé en étant revenue diminuée pendant un moment.
Je continuais à sortir pour me changer les idées. Je rencontrais des gens pas forcément bien intentionnés et si ils décidaient de m'embêter, pendant cette période, je n'étais pas vraiment en mesure de me défendre... C'est pendant cette époque là que je me suis faite agressée par une bandes de sales jeunes qui ont essayé d'abuser de moi. Mais Jim est intervenu. Je me souviens, en pleurs, terrorisée comme je l'ai jamais été... Quelques temps après, je me suis vengé, j'ai réveillé mes premiers zombies, sans prévenir Jim. Je n'ai même pas cherché à savoir ce qu'il était advenu des jeunes. Ils n'avaient pas à me faire ça. Ils le méritaient et tout le monde allait savoir qu'il ne fallait pas m'embêter.
Naturellement, ça vint aux oreilles de Jim. Jim qui fut surpris de voir à quel point j'avais progressé tout d'un coup, à quel point ma colère et mes sentiments m'apportaient une nouvelle puissance.
Depuis, il n'eut plus grand chose à m'enseigner. Je développais mes forces seule à mesure que je grandissais, me forgeant un nouveau moi. Je devenais une jolie jeune femme sûre d'elle.

Vous allez me dire, comment qu'on fait pour devenir tout le temps plus puissante? Je vous répondrais, je sais pas vraiment. J'ai découvert au plus profond de moi cet antre du vaudou et de la nécromancie. J'y ai installé la plus grande partie de mon esprit, j'ai entretenu cet endroit comme un jardin secret. J'ai développé mes dons, je n'ai jamais reculé devant la moindre épreuve, le moindre sacrifice. Qui serait près à faire et à donner tout ce que j'ai fait ou donné pour en arriver là? Si vous n'en êtes pas capable, vous n'êtes pas capable de devenir aussi puissant(e) que moi. Voilà, c'est juste ça. Mon secret qui n'est pas un secret. Tout le monde sait que les nécromanciens et les maîtres vaudou tirent leur puissance des ténèbres qui les enveloppent et qu'ils savent cultiver.
Oui, je suis nécromancienne et maître vaudou, je fais peur de part ma puissance et ma drôle de façon de mener mon existence, mais voilà, tout ça, c'est moi.
Même si je sais me faire jolie et profiter de la vie comme le doit une jeune femme plus ou moins normale, moi je préfère cette vie que vous trouvez bizarre ou répugnante.

test rp. 

Encore maintenant, je hurle dans la nuit. Des fois les ténèbres m'étouffent et me mettent à l'épreuve, comme le ferait Dieu avec son croyant. Mes ténèbres m'enveloppent et je sais que si je ne m'en sors pas je n'aurais plus aucun contrôle. Elles n'ont jamais gagné, et croyez-moi, chaque épreuve me rend plus forte et les met un peu plus sous mon contrôle. Que mon âme soit damnée et que je devienne un chasseur d'âmes une fois morte, j'y crois pas et même si c'est vrai de toute façon je suis condamnée depuis longtemps. Ma vie est ainsi, je ne vois pas pourquoi mon existence après la mort en serait autrement. De toute façon, je ne crois pas plus qu'il y ait un paradis pour les petits humains sages. Il faut se réveiller, le Père Noël n'a jamais existé.Finalement, il faudrait que je me lève. Je mâchouille une mèche de cheveux depuis une demi-heure déjà en regardant les rayons du soleil se déplacer doucement et changer de couleur sur les tâches d'humidité du plafond. Il y a du bruit quelque part dans l'entrepôt, un sans-abris se bat contre un chien pour un emballage de McDo dont le contenu a été à moitié mangé par ceux qui l'ont payé.
J'ai presque rien sur moi quand je dors, dans mon sommeil j'ai toujours chaud. Mais je m'endors sur mes vêtements, et en dessous d'un drap en plutôt bon état qu'on m'a donné dans je ne sais plus quel centre. Oui, je dors sur mes vêtements, qui sont eux-mêmes sur un vieux matelas. Si je ne le fais pas, les autres ont tendance à entrer en douce pour me les voler. C'est pas agréable de se réveiller et de découvrir qu'on va être obligée d'arpenter les rues enroulée dans son draps pour aller punir les voleurs...

Enfin bref, je m'habille en dessous du drap puis me lève enfin, m'étirant de tout mon long, ou de toute ma hauteur si vous préférez. Ce sont des vêtements que j'ai eu la veille. La vieille aussi, par je ne sais quel miracle, j'ai réussi à troquer un lavage au lavabo pour un bon bain chaud. C'était magique. Et j'ai pas utilisé de sorts ni rien pour ça. Sauf peut être pour garder l'eau chaude un peu plus longtemps.
Je n'utilise jamais le vaudou ou la nécromancie pour avoir des avantages qui reviendraient à d'autres si je n'avais pas de pouvoir. Je vis au milieu de gens qui vivent comme moi dans la rue, on est tous dans le même bazar alors non, j'en profite pas. Oui, oui, j'envoie des zombies trouver les voleurs de mes vêtements, mais ces vêtements je les ai acquis sans embrouille alors j'estime que les autres peuvent faire pareil.Enfin bref, il est temps de sortir maintenant. Aller faire un tour. La journée s'annonce sans rien de spécial, mais qui sait, on sait jamais. Ça fait un moment déjà que je vends de temps à autre mon habilité à réveiller les morts pour les plus offrants et les moins froussards. Et surtout les gens qui veulent faire des choses sans laisser de traces et aussi en dehors de portée des flics. Mais maintenant, je me retrouve avec des gens tout ce qu'il y a de plus normal, complètement terrorisés à l'idée de venir me voir mais qui viennent quand même parce qu'ils n'ont peut être pas le choix, enfin, c'est ce qu'ils croient. Moi je m'en fiche, du moment qu'ils paient.
Je suis connu dans le métier, enfin, dans le côté sombre du métier, juste par mon prénom et souvent les gens ne savent pas à quoi je ressemble sauf si ils sont déjà venu me demander mes services. J'aime bien voir des gens proprets sur eux demander à des gens des rues où ils peuvent me trouver. La plupart du temps, ils doivent marchander l'information plus ou moins fiable avec une petite liasse de billets. Ce qui est étrange, c'est qu'on ne m'a toujours pas demandé, à moi, où on pouvait trouver Eve. Ce n'est jamais arrivé même une seule petite fois.

En parlant de ça, y a mon ami Bob – qui arrive toujours à me dégotter des pistaches, à défaut d'avoir de la glace à la pistache, parce qu'il sait que j'adore ça – qui est en train de se faire interroger par une femme dans un long manteau prune sombre et un grand parapluie – ah oui, je vous ai pas dit, il pleut, mais bon, c'est pas important – la femme a quelques billets à la main. Bon, des fois c'est pour autre chose que me voir, mais bon, je vois pas pourquoi une femme de la haute classe donnerait autant de billet à un SDF juste pour un petit service. Bob jeta un regard dans ma direction, il avait du capter un mouvement du coin de l'œil, et eu un léger sourire en me reconnaissant, je le saluais dans petit geste de la main joyeux et continuais mon chemin tout en essayant d'écouter ce qu'i' se disait.

« S'il vous plait, j'ai vraiment besoin de trouver Eve..
- Bon... (bruit de papier froissé – un billet peut-être) rattrapez la jeune femme là-bas et demandez lui. »

Je souris toute seule, entendant des pas précipités se rapprocher.

« S'il vous plait! Attendez!! »

Les gens ne se doutent presque jamais que c'est moi qu'ils cherchent... mais bon.
Finalement j'allais peut être gagner une bonne poignée de dollars aujourd'hui.


famille. Son père et sa mère sont d'origine ukrainienne et son immigrés clandestins aux Etats-Unis. Ils n'ont jamais vraiment eu de vrai chez-eux depuis leur arrivée en Amérique mais ils préféraient ça au régime politique de leur pays d'origine. Eve est donc Ukrainienne de part la nationalité de ses parents et Américaine de part l'endroit où elle est née. Dans sa famille, il y a aussi un pseudo-tonton, sans aucun lien du sang, qui appris à la Eve à devenir plus que médium et plus que fille à la rue : nécromancie et vol à la tire, rien de mieux pour l'éducation d'une jolie jeune fille n'est-ce pas? Il s'est occupé d'elle lorsque ses parents sont morts alors qu'elle n'avait que sept ans.

{re} Bienvenue ? :suspect:
C'est quiiiiiiiiiii ?

Freyja I. Mandrake a écrit:

Tu connais le refrain xD Si tu as une question, tu demandes, si tu veux te faire fesser par Leen et moi, aussi ûu xD

Spoiler:

Roshan A. Blake a écrit:

Freyja I. Mandrake a écrit:

Tu connais le refrain xD Si tu as une question, tu demandes, si tu veux te faire fesser par Leen et moi, aussi ûu xD

OWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
:93:

Spoiler:

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Eve Janko a écrit:

grrrr :009/:

Spoiler: