✤ Traits de caractères  Ethel est une jeune femme d’une simplicité déconcertante. Elle est aussi facile à aimer qu’à détester, de ces jolies personnes généreuses et gentilles, qui, en plus, ont l’intelligence autant de l’esprit que du cœur. Evidemment, haters gonna hate. D’un caractère doux et docile, elle est forcément emprunte d’une grande naïveté qui lui porte souvent préjudice. Elle part du principe erroné qu’en foutant la paix aux gens, personne ne viendra la faire chier, et tombe de sa chaise chaque fois qu’elle se rend compte que certains n’ont pas besoin d’un prétexte ou d’une raison pour pourrir l’existence de quelqu’un dont le faciès ne leur revient pas. Débonnaire, elle donne sans compter. Tolérante, elle ne juge rien ni personne. Bien évidemment dénuée de superficialité, elle s’intéresse à tout et à tout le monde, tout en sachant se montrer discrète. Enjouée, elle l’est aussi, avec beaucoup d’humour. Elle est aussi toujours partante pour tout. Cependant, ses grandes qualités sociales ne la préservent absolument pas de la solitude, aussi il n’est pas rare de la voir rechercher l’isolement, ce qui rend son caractère très inconstant, très lunatique. Malheureusement pour elle très indépendante, elle a tendance à faire et à vouloir faire les choses de son côté, dans sa tête pour n’handicaper personne, alors qu’en réalité, elle ne laisse à personne le temps de faire les choses avec elle. Indifférente et blasée sur quelques points, il est parfois difficile de l’émouvoir ou de la toucher, ce qui peut laisser penser à certains qu’elle a des tendances psychopathes, mais c’est un chouilla exagéré si vous voulez tout savoir. A noter qu’elle n’a pas beaucoup de courage non plus, assez peu de volonté. Ethel recherche la paix du corps et de l’esprit, aussi, les sensations fortes, d’accord mais pas question d’aller courir et suer comme une vache rien que pour le plaisir. Précieuse et coquette, elle exhale la délicatesse et en la voyant, aucun doute n’est permis, c’est bien une fille.

Citation :

Il est à cinq cents mètres, mais il arrive. On peut voir ses phares qui illuminent l’obscurité, fascinants, aveuglant les voyants. Il tracte trente tonnes de marchandises en tous genres. La taille de son monteur est dantesque. Il n’en faut pas moins pour tirer un tel poids. Au sol, de l’humidité. Il a plu sur l’asphalte, de façon torrentielle, il y a juste cinq minutes, raison pour laquelle les rues ont été désertées. Les gens se sont abrités dans les cafés, dans les pubs, sous le linteau d’une porte, dans leur voiture… Mais pas Ethel. Elle, elle est restée sous la pluie, à genoux sur le trottoir près d’une bouche d’égout, les yeux mouillés de larmes. Mais ça, personne ne l’a vu. Pourquoi ? A cause de la pluie, qui a ruisselé sur son visage toujours juvénile, collant ses cheveux en bataille à ses joues pouponnes. Peu importe. Elle L’attend, Lui. Elle sait qu’Il emprunte ce chemin tous les jours, pour rentrer de son travail de nuit et retrouver sa femme et son fils, encore bébé. Elle le sait. Et c’est peu après l’averse qu’Il se montre et qu’avenant, comme à son habitude, Il arrête Son vélo à sa hauteur en voyant éperdue devant ce sombre gouffre miniature, cette fosse pestilentielle d’opérette, la jeune femme fragile qu’Ethel passe pour être. « Hé, salut. Ça va ? Tu es blessée ? » Elle ne Le regarde pas, fixant le vide, mais son profil ne lui est pas inconnu, et la canne qu’elle a à la main la trahit immédiatement. C’est la jeune femme aveugle qu’Il croise de temps à autres au super marché. Il comprend qu’elle n’a rien de cassé, mais qu’elle a pleuré. Pourquoi en revanche, Il l’ignore, jusqu’à ce qu’elle Lui fournisse la raison. « Mes clés sont tombées là-dedans, je les ai frôlées du bout des doigts mais je n’arrive pas à les récupérer… » Compatissant, le tout jeune père de famille se gratte la nuque, mais n’hésite pas une seconde avant de lui adresser un franc sourire. « Ce sont des choses qui arrivent, je vais t’aider, t’en fais pas. » Tandis qu’Il se couche sur le trottoir, Ethel reste immobile et tend l’oreille. Une voiture passe, puis une autre, pendant qu’Il ahane et se tend dans les immondices de la ville dans l’espoir de récupérer un objet qui ne lui appartient même pas. Un râle rauque Lui échappe quand Il l’effleure, sans parvenir à s’en saisir pourtant. Ses vêtements bruissent tandis qu’il change de position, se tourne, trouve un autre angle d’attaque, plus propice selon Lui, pour attraper ces fichues clés. Ethel, elle, reste encore et toujours immobile et a cessé d’écouter la rue, fixant celui venu l’aider sans discontinuer de son regard vide. Quand le pneu du trente-deux tonnes éclate, le conducteur perd le contrôle, et Il réagit trop tard. C’est à peine si Ethel entend Ses os craquer, écrasés par le mastodonte de ferraille. Elle ne se souviendra pas avoir fermé les yeux quand une gerbe de sang a éclaboussé son visage, ni du petit sourire satisfait et mauvais qu’elle arborait à cet instant précis. Tout ce dont elle se souviendra, c’est d’avoir bâillé pour la dixième fois en dix minutes, d’avoir scillé… Et de les avoir rouverts assourdie par le son répétitif et agressif d’une alarme, inconsciente de se trouver à un mètre du nez métallique fumant d’un trente-deux tonnes maculé de sang frais. La suite ? Cauchemardesque. Elle se souviendra d’avoir été secouée par un chauffeur en état de choc, des acouphènes qui l’ont empêchée d’entendre quoique ce soit de plus que des brouhahas étouffés incompréhensibles, des sirènes de l’ambulance, de la panique de ses parents et des questions inquisitrices de la police. Enfin, elle se souviendra du goût salé des nombreuses larmes qu’elle aura versées pour la mort de Jules Martins, arrière petit-fils du regretté Armand de Saint-Sauveur.

Erzulie est vindicative, mauvaise, sournoise… Les siècles, plutôt que de l’apaiser, ont décuplé sa hargne et sa colère. Toutefois, elle est d’une intelligence redoutable et sait se faire oublier. Elle se refuse à user à nouveau de démonstrations de force frontales, au risque de disparaître pour de bon, exorcisée. A présent, elle use de sa perversion sans limites, de son sens de la mise en scène pour poursuivre de son Kourou vengeur les membres de la famille Saint-Sauveur sans que jamais les parents d’Ethel, ou qui que ce soit, n’en vienne à supposer que la fragile aveugle soit encore possédée.
✤ Occupation diurne Même si ça n’est pas tous les jours évidents, Ethel essaie d’avoir une vie la plus normale possible. Entreprise déjà délicate quand les standards de la normalité sont tous les mois revus et bousculés… Chahutée au milieu des torrents de haine et des courants de destruction entre humains et CESS, elle tente de garder la tête hors de l’eau, de s’épargner l’inimitié des uns ou des autres, pataugeant difficilement entre les deux mondes. Comme beaucoup, elle tente de sauver les apparences en faisant du shopping, en allant au cinéma, en allant à l’école… Des activités quotidiennes dont la banalité en ferait chialer plus d’un, mais qui sont un luxe inestimable à Shreveport. La musique, enfin, est ce qui accapare le plus gros de son temps. Ethel est une violoniste d’un talent exceptionnel et une relativement bonne pianiste. Jouer l’apaise, fait taire pour un temps les démons qui l’assaillent, leurs murmures insidieux. Elle aimerait en faire son métier, et dans cette optique, a postulé à l’entrée d’une grande faculté.
✤ Manies, habitudes & goûts Listez vos manies, vos habitudes, ce que vous aimez faire, ce que vous n’aimez pas, bref une petite liste pour montrer votre personnage sous son vrai jour. Facultatif
✤ Capacité Le pouvoir de naissance d’Ethel est d’attribuer chance et malchance à certaines personnes, et d’être en mesure d'accuser, parfois, un trop plein de bonne fortune ou son contraire. Elle aurait dû être en mesure à l'heure actuelle de doser convenablement l'un comme l'autre, mais la possession d’Erzulie entrave totalement cette capacité, la rendant entièrement inaccessible, inexistante. Par ailleurs, la captivité ainsi que la faiblesse de leur consœur attire des Lwas dans le sillage de la medium comme le sucre attire les guêpes. Ils ne peuvent détruire le vaisseau d’Erzulie sans la condamner elle aussi, aussi agissent-ils comment des esprits vengeurs. Toute offense perpétrée à l’encontre du vaisseau se voit punie, tout honneur récompensé. Les châtiments comme les faveurs sont proportionnels à l’acte qui les justifie, et passent inaperçus. N’avez-vous jamais trouvé un billet de cinq dollars dans la rue ? Trébuché contre un rebord de trottoir et assommé contre une vitrine ? C’est le genre de surprises auxquelles votre comportement vis-à-vis d’Ethel vous expose. Évidemment, c’est une chose dont Ethel n’a pas la moindre conscience, donc encore moins de contrôle. Elle sent que quelque chose se passe, lié à des esprits, mais comme les lwas n’entrent pas ou très peu en contact avec elle, et que les lwas attendent généralement le moment adéquat pour payer ou faire payer leurs dettes, elle n’a aucun moyen en sa possession pour comprendre ce qui se passe réellement autour d’elle.
NB: le pouvoir lié à la chance est donné à titre purement informatif. Il sera potentiellement développé en jeu, si et seulement si Ethel venait à être entièrement exorcisée (sans Erzulie pour l’inhiber, rien ne l’empêcherait de se manifester), de sorte qu’il n’existe aucune possibilité pour que les deux se cumulent. De plus, les deux capacités sont volontairement très proches l'une de l'autre, afin de permettre une transition douce, le cas échéant.
- Parce qu’elle est aveugle, Ethel ne voit bien évidemment pas les auras. Néanmoins, ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas à même de savoir si elle se trouve en présence d’une personne néfaste ou pas. En l’occurrence, certes, limitée à ses seuls yeux, elle n’est capable de rien. Mais le corps humain a cette formidable capacité de compenser une tare par d’autres aptitudes. En l’occurrence, les sens du toucher, de l’ouïe et de la vue sont bien plus développés chez Ethel que chez un humain lambda, aussi l’expression « sentir  quelqu’un » prend, chez elle, tout son sens. En effet, capable de sentir les auras, elle est à présent à même de dire avec une quasi-certitude si la personne en face d’elle est plutôt bonne ou plutôt mauvaise. Pratique ? D’une certaine façon, oui. D’une autre, cette capacité est la plus inconfortable qui soit. Quand trop de personnes s’approchent de trop près, comme c’est souvent le cas dans la rue ou les transports en commun, la densité et la variété des effluves brouillent complètement ses sens, rendant toute lecture impossible, en plus de lui coller la nausée. Imaginez-vous autiste entrer dans un Sephora. C’est exactement la même chose. Pour remédier à cela, Ethel s’enduit tous les jours d’une dose de parfum généreuse, afin de baigner dans une bulle olfactive qu’elle apprécie et occultant toute fragrance intempestive. Et puis, l’odeur ne lui donne qu’un ordre d’idée du caractère de la personne. Pour plus de précision, pour de la certitude, elle est obligée de toucher, chose malaisée quand, comme elle, on n’est absolument pas tactile.
- L’hypnose et le charme des vampires passant par le regard… Au-delà du fait qu’elle soit médium, n’ont pas beaucoup d’effet sur elle, puisqu’elle ne voit rien. Inutile de lui faire des gros yeux ou du charme en remuant la chenille qui vous sert de sourcil avec elle donc, puisqu’elle ne captera pas un seul de vos messages corporels. En revanche, elle est beaucoup plus sensible aux intonations de voix et son tempérament fleur bleue aidant, Ethel est d’une aisance à séduire… Risible.
- Bien qu’aveugle, Ethel fait pourtant honneur à ses dons de médiums. Elle ne peut, certes, pas voir les esprits mais elle est à même de les entendre et, dans certains cas, de les toucher. A l’éveil de ses dons, il lui a été particulièrement difficile de faire la différence entre une voix humaine et une voix d’outre-tombe, ou encore entre un toucher humain et un toucher spectral. Cependant, les années et la pratique lui ont permis de noter quelques signes lui permettant de savoir avec certitude presque instantanément à qui elle a à faire. Bien sûr, il lui arrive encore de se tromper, ce qui peut être à la fois très cocasse, ou très inquiétant, voire les deux.
✤ Possession & Exorcisme Toute médaille possède son revers. Ethel, qui en soit n’avait rien demandé à personne, se mange celui d’appartenir à la famille Saint-Sauveur. Du temps de l’apogée de celle-ci, il est probable qu’elle n’ait rien trouvé à y redire. Cependant, cette époque de faste et de puissance étant révolue, elle n’a pas d’autre choix que de manger des cailloux, lapidée de tous les côtés. Elle serait née homme que ça n’aurait rien changé. Elle serait née difforme que ça n’aurait eu aucune conséquence. La vérité, c’est qu’Erzulie a attendu près de deux siècles sa naissance, l’une des dernières médiums de la famille qui s’était fait un devoir de chasser tous les siens d’un terrain sur lequel leurs contemporains les avaient eux-mêmes jetés, en même temps que les milliers d’esclaves déportés par les négriers. Les blancs devaient payer pour les souffrances qu’ils infligeaient aux noirs. Déchaînés par les esclaves, les lwas faisaient connaître aux maîtres, tous jugés sans procès, qu’ils sont bons ou mauvais, les affres de la perte d’enfants, de la maladie, de l’agonie… Ils ont longtemps tourmenté la Louisiane, jusqu’à ce que les Saint-Sauveur viennent bousculer leur dominance. Dotés d’une puissance considérable de par leur nombre et le soutien du Vatican dont ils étaient les émissaires, les médiums de la famille ont repoussé efficacement chacun des lwas auxquels ils ont eu affaire, jusqu’à pratiquement annihiler le Baron Samedi lui-même. Ces défaites en série ont laissé un goût amer aux entités vaincues, dont Erzulie, la plus vengeresse d’entre eux. C’est elle qui a conseillé le retrait à ses pairs. Elle encore qui a attendu le déclin et la quasi-disparition des lignées Saint-Sauveur. Elle enfin qui a à peine attendu qu’Ethel sache marcher et parler pour en prendre possession. Si elle avait pu, elle aurait indéfiniment tourmenté les parents et la famille de la gamine. Seulement, la grand-mère, relique de son état, s’éleva contre elle comme ses prédécesseurs s’étaient élevés contre ses pairs, à la différence que sa puissance et ses talents avaient été amoindris par des années de déclin, le manque de pratique via de véritables challenges… Du coup, l’exorcisme de mamie a été… Un tout petit peu foireux. Certes, elle a vachement amoché Erzulie, mais sa petite fille avec, la rendant aveugle. Qui plus est, Erzulie n’a pas été renvoyée dans l’Outre-monde, elle est toujours là, toujours en Ethel. Seulement, salement affaiblie, elle est incapable d’asseoir sa domination sur la medium à moins que celle-ci ne se mette elle-même en état de faiblesse, en buvant, se droguant ou… En oubliant de dormir. La fatigue, la peur et la colère sont les états les plus propices à l’apparition d’Erzulie, qui, cependant, compte-tenu du caractère de la medium, sont des évènements trop disparates pour que ses proches comprennent de quoi il est réellement question.
Être aveugle rend Erzulie encore plus teigneuse.
✤ Convictions « Ce que je pense de la Révélation ? Je ne sais pas trop, pour être honnête. Je trouve le tout assez chaotique. J’essaie de me mettre à la place des gens, de tous les côtés, et… A mon sens, ça a été difficile pour tout le monde. Les parents de disparus ont dû guetter toutes les nuits à la fenêtre dans l’espoir de voir revenir un fils, un frère, une mère ? Et j’imagine que ces gens-là ont dû passer par l’épreuve du deuil deux fois. Idem pour ceux qui ont eu la chance de retrouver les leurs, et qui les ont perdu peu après dans les émeutes et attentats haineux qui ont suivi… Je trouve ça injuste et cruel, quelque part, j’ai beaucoup de peine pour ces gens-là. Parfois, je suis aussi bien contente que les CESS se soient révélées. Après tout, puisqu’il existe des loups-garous, des vampires et autres, si d’aventure je devais avouer à quelqu’un que je vois des fantômes, il se montrerait peut-être moins sceptique qu’il ne l’aurait été sans ça. Et puis, d’un point de vue purement stratégique, je pense que ça a été une grosse erreur. Je parle sans savoir, donc ce que je dis est à prendre avec des pincettes, mais je pense que si j’avais été vampire depuis plusieurs siècles, j’aurai tenté d’inciter mon espèce à se révéler bien avant cela. Parce que, selon moi, les temps modernes sont la plus mauvaise période pour eux, pour faire leur coming-out. A l’heure à laquelle l’Homme n’a plus peur de rien ni de personne, ne croit plus en rien si ce n’est en la science et lui-même… C’était couru d’avance qu’on (je parle de l’humanité au sens large) ferait tout pour trouver comment les exterminer, tout simplement parce que l’humain n’aime qu’être au top de l’échelle alimentaire, et que la perspective de se faire bouffer par un mort ou un gros chien n’a rien de réjouissante… Je pense que la période de la Révolution Française, de la Guerre de Sécession etc était le moment parfait pour faire leur coming-out. Ils auraient renversé les dirigeants en place, qui tombaient comme des mouches à l’époque, pris leur place comme de simples humains et auraient pu chapoter beaucoup de choses, dont les forces armées, ou gangrener les infrastructures susceptibles de les handicaper, avant de se révéler, de sorte que même en essayant très fort, les humains n’auraient jamais pu représenter une réelle menace pour eux. Je sais pas, j’aurai pas trop joué ça comme eux en fait, en mode « on se reveal trop lolololol et on verra ce qui se passe ». Mais ma foi, c’est eux que ça regarde. En ce qui me concerne, je ne me sens jamais vraiment rassurée en présence d’un CESS, je me sens vulnérable. Mais vu que la vulnérabilité est mon lot quotidien, ça m’arrive de ne même plus y faire attention, et de compenser autrement. Avec des blagues. Pas drôles évidemment, les blagues. Sinon, ça serait trop beau. »
✤ Signes particuliers Ses parents l’ignorent mais récemment, elle s'est fait tatouer les ouïes d’un violon sur les reins, à l’image de cette célèbre photo de Man Ray, le Violon d’Ingres.

Thomas de Saint-Sauveur

Line de Saint-Sauveur