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 JJL Ϟ [Terminée]

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MessageSujet: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 03:42

You know the story: vampire meets girl, vampire wants to eat girl, man kills vampire, man saves girl's life, man has sex with girl, girl falls in love with man, man dumps girl. Same old, same old.
Julian Jérémy Lannister



© tumblr

Prélude

date et lieu de naissance. 1er mai 1977, à Shreveport nationalité. américaine camp. Neutre et chasseur, sans doute voué à rejoindre le clan des derniers défenseurs de l'humanité. capacités. celles d'un médium de base, son pouvoir particulier étant la télékinésie, ou l'art de faire voler tout ce qui n'est pas enraciné au sol. classification. agressif état civil. célibataire lieu d'habitation. la demeure familiale dans le quartier nord métier. officiellement, journaliste au Daily Comet, tatoueur de formation, chasseur de CESS dans ses moments libres étiquette qui vous est collé. Il vient de réaménager à Shreveport après plus de vingt ans d'absence en trainant son frère et sa sœur dans ses bagages. Ceux qui étaient là à l'époque et qui ont assez de mémoire pour s'en souvenir trouveront sans doute son retour étrange et y verront sans aucun doute de quoi commérer. Pour les autres, rien à signaler encore, l'homme garde ses activités secrètes...secrètes justement. A noter que la blanche confrérie le tient tout de même à l’œil, ou du moins elle tente. Pour ceux qui ne le connaissent pas, l'homme parait sympathique et abordable, mais il pose pas mal de questions...Rien de bien étonnant pour un journaliste, cela dit.


I. I want know who you are

traits de caractère.
Ne vous attendez pas à trouver chez Julian le prince charmant, beau, droit et défenseur des opprimés, il n'en est rien. D'ailleurs, tant qu'on parle de prince, sachez qu'il n'a jamais fait tourner la tête de la princesse, pas plus qu'il ne l'a ramenée dans son château. Ou alors c'était au motel, complètement beurrée ou bien lucide mais avec l'unique intention d'assouvir des besoins charnels immédiats, ou dit plus vulgairement, de s'envoyer sauvagement en l'air et sans sentiments. Si vous y voyez là un manque flagrant de romantisme et un vide intersidéral question histoires sérieuses, alors bingo, vous commencez à cerner Julian à propos de ses relations amoureuses. Pour l'instant, cela lui convient. Il n'est pas spécialement réfractaire à un engagement sur la durée mais sans doute cette histoire n'aura rien d'un conte de fée. De toute façon, le jeune homme a déjà suffisamment de soucis avec sa propre famille, et les circonstances actuelles sont loin d'être idéales, alors, d'ici à ce qu'il fonde la sienne...

Maintenant, s'il existe un adjectif pour le décrire, le plus approprié serait sans doute: paradoxal. L'homme est dur à cerner, et bourré de contradictions. Sa haine des CESS alors qu'il n'est pas lui même un être humain tout à faire normal est sans doute le meilleur des exemple. L'amour pour sa famille aussi et son côté protecteur envers ses cadets, alors qu'au contact des autres, l'homme se montre plutôt réticent et solitaire. Enfin, en bon journaliste, il aime fouiner tout ce qui l'entoure et dans la vie des autres mais bien entendu, n'espérez pas entrer dans la sienne sans y être invité, vous y seriez plutôt mal reçu. Énervant n'est-ce pas? Julian s'en soucie peu et pire, il le ferait même consciemment la plupart du temps. Au début, il était juste un gosse les yeux grands ouverts sur la vie, aujourd'hui, il est devenu un petit malin vicelard. Oui, quitte à faire le mal, autant le faire consciemment...Entre être l'imbécile ou le soulard de service, et la crevure qui vous trompe pour parvenir à ses fins, Julian a depuis longtemps fait son choix.

Pour en revenir à sa famille, sachez qu'elle est extrêmement importante aux yeux du brun. Et même s'il lui arrive de les maudire jusqu'à la sixième génération quand ils font n'importe quoi, même s'il ne partage pas le lien spécial qui unit les jumeaux Kiara et Lyle, même s'il ne peut s'empêcher de se montrer trop exigeant et protecteur envers eux, le medium n'hésitera pas à faire n'importe quoi pour eux, même à donner sa vie si besoin. Ce sens du sacrifice pourtant très noble s'arrête là, Julian n'étant pas du genre à aider autrui, surtout pas quand il s'agit d'un illustre inconnu ou quand il a plus à perdre qu'à gagner... L'homme est du genre égoïste, et pas vraiment altruiste. Quand il rend un service, c'est souvent le style intéressé, vous voyez le genre...? Pourtant, quand on le rencontre, Julian ne donne pas forcément une impression de crevure achevée. Mieux, il offre même son plus beau visage. Bel homme, avec un certain charme et un sourire séduisant, un brin moqueur, il est tout à fait capable de jouer le jeu pour berner les autres, que ce soit pour son travail ou pour ses activités de chasseur. La fin justifie les moyens, comme on dit, et l'hypocrisie ne le rebute pas.

Pourtant, s'il fait des efforts, que vous lui semblez digne d'intérêt et qu'il daigne vous aider, l'homme peut être un bon allié. Inventif et débrouillard, il est également habile. Dans la chasse, comme dans son métier, il donne le meilleur de lui même. Attention pourtant, son côté chasseur montre son côté le plus noir: impulsif, vengeur, violent et rancunier. Des CESS ont fait du tort à sa famille, c'est donc une haine terrible qu'il ressent envers eux. Et même s'il peut parfois épargner les plus faibles, ne vous méprenez pas...C'est juste pour se rapprocher plus vite des puissants. Un brin extrémiste? Oui sans doute, et il y entraine son frère et sa sœur sans aucune retenue. Après l'attaque qui a plongé sa mère en dépression et qui a blessé son père, il a vu basculé sa vie et d'une certaine façon, il a dû s'élever tout seul, avant de devoir prendre soin de ses frangins. Mature très jeune, il a été obligé de grandir trop vite, pour finalement apprendre récemment certains secrets familiaux qu'il aurait préféré ne pas découvrir...Il les cache encore à son frère et sa sœur pour les protéger, mais sans aucun doute, en souffre. L'homme est du genre à encaisser, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus tenir et laisse sa colère éclater. Sa famille en a parfois fait les frais...

Un dernier point. Au milieu du chaos actuel, certains se réfugient dans le réconfort spirituel qu'offre l'Eglise. Pendant un temps, Julian y a cru aussi, mais aujourd'hui, il est désabusé. Si Dieu il y a, alors cela fait longtemps qu'il a mis les voiles et si Enfer il existe, alors nous y sommes déjà. Un avenir un peu noir, non? Peut-être, mais comment entrevoir la moindre lueur d'espoir par les temps qui courent? Pourtant, il continue de se battre. Tout, plutôt que de se rendre.

occupation diurne.
Julian a vécu la majeure partie de sa vie à New York où il y a fait des études de journalisme. Il a ensuite travaillé dans divers journaux comme pigiste et même comme chargé du courrier du cœur dans un magasine féminin (il signait Samantha) avant de décrocher une vraie place et devenir journaliste d'investigation dans un journal d'envergure de la Grande Pomme. Son déménagement récent l'a obligé à se chercher un nouveau poste. Poste qu'il a trouvé au Daily Comet où les quelques écrits qu'il a envoyés ont réussi à persuader son patron de l'engager. Il est actuellement en période d'essai mais se débrouille plutôt bien. Avant de se lancer dans le monde des médias, Julian a également suivi une formation de tatoueur et a exercé pendant plusieurs années. Aujourd'hui, il lui arrive de tatouer ses frangins ou des proches mais cela reste très occasionnel.

Parallèlement à ses activités professionnelles officielles, il continue avec ses activités de chasseur, ce qui lui enlève une grande partie de son temps libre. Si vous faites le calcul, quand il a fini de gratter le papier, de chercher des scoops, d'enfoncer des pieux dans les vilaines créatures, de s'occuper de ses frangins, de dessiner sur les corps, de remettre la vieille maison familiale en état et de dormir, les vingt-quatre heures de la journée sont largement écoulées. Oubliez tout type de divertissement ou autre, il n'a pas vraiment le temps. Même pas pour le sport mais ça, il s'en fiche, il est naturellement musclé. Et toc.

manie, habitudes & goût.
Ϟ Lorsqu'il sort, Julian porte toujours son appareil photo sur lui, ou à défaut son portable relativement moderne qui lui permet de faire des clichés de bonne qualité. Parce qu'il aime la photo en tant qu'art, certes, mais aussi et surtout pour son travail.
Ϟ Julian est un bon dessinateur et il a reçu une formation de tatoueur. Aujourd'hui, même s'il n'exerce plus, il continue à tatouer son frère et sa sœur, notamment lorsqu'il doit leur rajouter des chevrons (l’explication est fournie à continuation dans les signes particuliers). Et il se tatoue lui même, la télékinésie, c'est tellement pratique.
Ϟ L'homme pose beaucoup de questions et il sait comment obtenir des réponses. Mais s'il est curieux, cela ne veut pas dire qu'il l'est pour tout. C'est toujours intéressé et avec une idée derrière la tête...Commérer ne l'intéresse pas, savoir si. Et même si en général il laisse sa famille tranquille, cela ne veut pas dire qu'elle y échappe forcément. Sans être considéré dictateur (ou mère de famille), Julian aime en général savoir que tout le monde va bien et ne fait pas n'importe quoi.
Ϟ Il téléphone régulièrement à ses parents, pratiquement tous les deux jours, pour s'entretenir avec son père. Il demande également à parler à sa mère de temps à autre, ou plutôt à tenter de communiquer avec son esprit quelque peu défaillant, et quand cela arrive, le jeune homme ne peut s'empêcher de pleurer en silence quand il raccroche. Il est facile de deviner lorsqu'il a échangé quelques mots avec elle: il ressort silencieux, les yeux rougis et attrape immédiatement sa veste pour aller faire un tour. Les jumeaux savent qu'il ne faut pas lui parler à ce moment là et qu'il y a une chance pour qu'il aille faire passer sa colère sur un zombie ou en moindre mesure, à aller se terrer dans un bar pour le reste de la soirée.
Ϟ Il n'a pas de souci particulier pour dormir, mais bien souvent il rêve. Des fois, ce sont des cauchemars qui le réveillent, d'autres fois de simples rêves un peu dérangeants. Quelques fois, sa mère en fait partie...c'est là le genre de rêve qu'il déteste par dessus tout, et ce malgré le fait qu'il la voit quand elle était encore saine d'esprit et lui petit garçon. Dans ces moments, son subconscient est heureux mais au réveil, la chute et le retour à la réalité sont d'autant plus douloureux.
Ϟ Il n'est pas un grand sportif mais de temps en temps il accompagne son frère Lyle lors de ses footings matinaux et quotidiens. La chasse est suffisante pour maintenir sa forme physique.
Ϟ Quand il est chez lui, Julian utilise sa télékinésie dans sa vie quotidienne. C'est tellement plus facile de faire voler la télécommande jusqu'à ses mains, plutôt que de se lever pour l'attraper. A l'extérieur, en revanche, il fait comme Monsieur Tout le Monde, histoire de ne pas se faire griller.
Ϟ Julian n'a pas beaucoup de vices. Il ne fume pas, boit du café en quantité raisonnable. Il lui arrive de boire pour se vider la tête, surtout après une chasse, mais cela reste occasionnel. Cependant, lorsque cela va mal, il lui arrive de craquer. A force d'encaisser les coups durs de la vie, l'homme peut soudain péter les plombs lors d'une soirée et se prendre la cuite du siècle. Il est alors capable de revenir à la maison complètement saoul et sachez qu'il a l'alcool violent. Les jumeaux ont déjà été témoins de ses entrées fracassantes, le visage en sang après une bagarre dans un quelconque bar, et à ses crises de violence et de rage, pendant lesquelles il a fait voler tous les objets de la maison entre deux hurlements. Avant de s'écrouler et de se réveiller le lendemain, une migraine de cheval dans la gueule, et un "je suis désolé" collé à ses lèvres. Heureusement, cela n'arrive que très rarement.
Ϟ Comme n'importe quel chasseur, Julian manie les gadgets divers, pistolets à balles en argent et autres armes modernes. Mais il possède un petit côté old school, préférant les armes blanches, pieux, couteaux et poignards divers, qu'il peut facilement manipuler avec sa télékinésie. Grâce à son pouvoir, Julian manque rarement une cible, prenez-en de la graine. Il possède une large collections de ces lames mais sa préférée reste la dague qu'il a héritée de son père et de son grand-père, marquée au sceau des Lannister (oui, la famille est très branchée traditions et héritage). Véritable pièce d'orfèvrerie, mélange subtil d'argent et d'acier, il ne s'en sépare quasiment jamais.
Ϟ Son passe-temps préféré est la lecture. Malgré les tentatives de son frère pour le faire jouer aux échecs, il passe souvent pour se plonger dans un bouquin. C'est avec plaisir qu'il a récupéré la bibliothèque de ses parents, pratiquement intacte comme dans ses souvenirs (à l'exception de la couche de poussière de plusieurs centimètres par dessus).
Ϟ Il affectionne également le billard et perd rarement, télékinésie oblige...
Ϟ Il a choisi de devenir journaliste parce qu'il aime écrire (en plus d’être curieux).
Ϟ Grâce à son père, il a des notions d'informatique assez poussées, suffisantes pour pour prétendre être un pirate du net d'un niveau moyen.
Ϟ Réaménager à Shreveport lui a donné l'occasion de renouer avec un passe-temps agréable à ses yeux: le bricolage. En effet, bien que la demeure familiale ait tenu le coup pendant toutes ces années, elle n'en est pas pour autant testée intacte. Entre pots de peinture et clous, Julian s'est replongé avec plaisir dans ses magasines castorama. Un détail à relever est qu'au partage des chambres avec ses cadets, il a repris directement la grande chambre de ses parents, qu'il aimait beaucoup monopoliser quand il était petit. Tout en prétextant que c'était pour la vue et l'orientation du soleil le matin...Personne n'y a cru mais on a fait comme si. Oui, sous ses airs de méchant, l'homme garde un petit côté nostalgique.
Ϟ Comme son cadet, Julian est bisexuel. Cependant, rien n'est trop sûr, puisque sa vie sentimentale est à peu près aussi vide que le désert de Gobi. Au grand désespoir de ses frangins mais que voulez vous, il n'a pas encore trouvé celui ou celle qui parviendra à le supporter la perle rare. Ses frangins ont déjà tenté de la lui dénicher mais Julian n'a pas réussi à tenir plus d'un repas ou de quelques jours...Inconsciemment, il n'est sans doute pas prêt à abandonner son rôle de leader de famille pour se consacrer à la sienne.
Ϟ Julian préfère le chaud au froid. L'homme est du genre frileux, ce qui évidemment n'est pas très agréable pendant les parties de chasse des nuits froides, et en général il se couvre de plusieurs épaisseurs, sans doute plus que nécessaire. Et quand il rentre, il fonce direction la douche brûlante pour y rester un bon moment, comme s'il allait s'y noyer. C'est important, pour le physique comme pour le mental.
Ϟ Il n'a pas de manies spéciales, du genre se toucher les cheveux ou faire craquer ses doigts. Il est plutôt du genre calme, propre sur lui et sans tic nerveux stupide. Il est cependant assez expressif et bouge les mains quand il parle (sans pour autant ressembler à une mégère surexcitée).
Ϟ Quand les jumeaux se disputent, il ne s'en mêle pas et en général lève les yeux au ciel ou se marre un bon coup. Jusqu'à ce qu'il en ait marre et y mette un terme. Avant c'était facile. Maintenant, ils ont grandi et développé leur caractère, ce n'est plus vraiment évidemment.
Ϟ Julian cultive son jardin secret, et visiblement, cela attire indéniablement la curiosité de ses cadets. Il sait qu'il doit redoubler de vigilance et de ruse face à eux, mais encore une fois, la partie est loin d'être gagnée.
Ϟ Il fait plus jeune que son âge mais cela ne le dérange pas. Au contraire, il en joue.

capacité.
En plus des capacités propres aux médiums, Julian peut manipuler à distance les objets et les individus, et contrôler ainsi leurs trajectoires pour les amener jusqu'à lui ou les balancer autre part. Évidemment, plus l'objet est gros, plus cela lui demande d'efforts et moins il pourra le manipuler à sa guise. Si l'objet est malléable, il pourra également le tordre (avec la force d'un simple humain). Il n'est pas nécessaire pour lui d'avoir un contrôle visuel sur ses cibles pour les faire valdinguer mais la distance influe. Si ledit objet est trop loin, il ne pourra pas (ou alors difficilement et sans grande précision) le faire bouger. Avec de la concentration, il peut même se soulever lui même et même si cela n'a rien d'un vol à proprement parler, il arrive tout de même à faire quelques acrobaties dans les airs.

conviction.
Julian n'a jamais vraiment porté les CESS dans son cœur et il les a toujours chassées. C'est assez paradoxal quand on considère qu'il est lui même différent à cause de ses pouvoirs, qu'il n'a jamais eu aucun souci avec les différentes ethnies humaines et qu'il est bisexuel mais voilà, question vampires et autres joyeuses créatures, la tolérance est loin d'être au rendez-vous. Les voir soudain au grand jour (ou nuit) à se pavaner devant tout le monde, à imposer leur présence, leurs commerces et leurs sociétés ridicules...pourquoi pas des réductions pour le ciné, tant qu'on y est? Bref, la révélation a été un sacré coup à encaisser, surtout quand on pense que ce sont justement des CESS qui ont détruit sa famille, et finalement il y voit un seul petit avantage: certaines de ses proies sont désormais sur les pages jaunes, c'est nettement plus pratique. L'illégalité de la chasse est en soi gênante à présent et est devenue un obstacle certain, mais sans être un frein pour autant. Julian n'a pas l'intention de renoncer à traquer et les événements récents lui ont donné raison: la terre n'est pas suffisante pour tout le monde.

signes particuliers.
Des cicatrices, Julian en a un peu partout sur le corps, héritage des divers combats qu'il a menés. Les plus grandes et impressionnantes sont sans doute celles qui balafrent partie de son dos et de son flanc dans un dessin hasardeux, récoltées après une chute infernale dans une bataille qui a mal tourné.

Comme le reste de sa famille, et plus particulièrement des chasseurs, Julian arbore fièrement les tatouages représentants ses victoires sur les monde des CESS et sur son appartenance au clan Lannister. Ainsi, chez lui, la lettre L se trouve sur le haut de l'épaule droite. Les différents Cercles (représentés par des Ouroboros, symboles de protection, mais aussi de destruction et d'anéantissement) sont chez lui présents sur le bras, chacun comme un bracelet autour du biceps gravé à même la peau. A chaque nouvel Ourobouros, seule la tête est tatouée, les segments du serpent mythologique sont ensuite ajoutés en fonction des victoires en chasse et à quelques détails près, indiquent le type de proie dont il a été question. Lorsqu'un nouveau cercle est complété, on en attaque un suivant, et ainsi de suite. Actuellement, Julian en est à son dixième cercle, commencé il y a peu de temps puisqu'il comporte à peine six chevrons. Évidemment, il ne s'agit pas là d'un signe très discret mais les Lannister font passer cela pour une simple lubie familiale. Jusqu'à présent, ça marche. (pour plus de détails, voir la fiche de Lyle Lannister qui a admirablement décrit la tradition).

JJL Ϟ [Terminée] 280734Lannister002
Spoiler:

Rien à voir avec cette tradition familiale, mais il possède également d'autres tatouages dont un sur le flanc gauche. Une inscription en latin "Omnes vulnerant, ultima necat" qui se traduit par « Toutes blessent, la dernière tue. » et juste en dessous la date de sa toute première chasse en chiffres et lettres romains. Julian est conscient du fait qu'il n'est pas immortel et que peu de chasseurs meurent de vieillesse dans leur lit. Cela dit, il préférerait nettement l'option d'une mort violente plutôt que de finir comme ses parents, cloué à un fauteuil ou aliéné. Ou pire, esclave d'un vampire ou transformé par l'un des monstres qu'il chasse...


Dernière édition par Julian J. Lannister le 7/10/2012, 02:09, édité 97 fois
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 11:32

II. A true story

Et lorsque la toute dernière goutte de sang aura touché le sol, lorsque l'Enfer aura quitté la Terre et que j'aurai rendu justice, alors, seulement alors, je pourrais enfin dormir.



Un Lannister ne manque jamais sa cible. Sinon, c’est un Lannister mort.

Je ne sais pas vraiment lequel de mes ancêtres a pu débiter une connerie pareille mais c’était bien le genre de réplique qui aurait eu sa place dans un film de Star Wars. Ce genre de phrases toutes faites et soi-disant lourdes de sens, ma famille en avait accumulées depuis le temps, et elles véhiculaient toutes des idées de violence, d’orgueil et de vengeance. Quand j’étais jeune, je me disais que c’était juste des histoires pour m’impressionner…Aujourd’hui enfin, j’ai fini par en comprendre le véritable sens. Derrière le côté ridicule d’une quelconque prophétie ou d’une vérité oh combien profonde, il s’agissait en réalité de vraies valeurs.

Il s’agissait de nous.

Je suis né ici, à Shreveport, là où règne aujourd’hui un chaos sans nom. A l’époque, les choses étaient bien distinctes, du moins en surface. J’ai le souvenir d’une enfance paisible, à courir partout et à faire toutes les bêtises possibles et inimaginables. Le genre de choses que si tu ne les as pas faites avant tes dix ans, eh bien c’est mort, tu ne les referas plus jamais. Blague à part, j’étais le genre de gamin turbulent mais avec un bon fond, et j’aimais bien enchainer les âneries. Les normales et puis quelques autres…Mes parents ne m’ont jamais caché ce qu’ils étaient et quel était mon héritage, et puisqu’on en parle, sachez que mes pouvoirs se sont manifestés très tôt. Comme mon père et comme ma mère, et une grande partie de ma famille, j’ai découvert très vite ce qui me rendait si spécial.

La chasse. Le pouvoir. Les Lannister ont une longue tradition derrière eux, ancrée aux terres humides de la Louisiane. Mediums dans nos gènes, chasseurs dans notre sang, j'avais toutes les cartes en main pour marcher sur les traces de mes aïeux. Mon don, c’était celui de bouger tout ce qui se trouvait autour de moi. C’était bien pratique, et ça l’est toujours, mais cela n'a pas été forcément facile à maitriser. Il m'a fallu plusieurs années d'entrainement pour y parvenir et au début, mes émotions prenaient souvent le dessus sur mes pouvoirs, jusqu'à me faire faire n'importe quoi. Pour vous donner une idée de la chose, imaginez un gosse faisant un caprice par terre, hurlant à plein poumons et la quasi-totalité des objets de la pièce plaqués contre le mur du salon, la loi de la gravité visiblement aux abonnées absentes. Après trois crises et remises en état de la pièce, ainsi que de bonnes baffes de la part de mon père, ma mère a décidé de prendre les choses en main.



Dance me to your beauty with a burning violin. Dance me through the panic 'til I'm gathered safely in. Lift me like an olive branch and be my homeward dove. Dance me to the end...of love.

Allez-y, traitez moi de nostalgique et de sentimental, traitez moi de ce que vous voulez. Ma mère me chantait souvent cette chanson de Leonard Cohen pour me calmer. Et ça marchait, presque mieux que les gifles paternelles en fait. Puis ensuite, elle prenait le temps de rester avec moi, d'imaginer toutes sortes d'exercices pour que je puisse avoir le dessus sur mes pouvoirs. Surtout, n'allez pas croire que ma mère était la gentille et mon père le type autoritaire, chacun avait son caractère et sa façon de faire, et chacun m’aimait à sa manière. Ils étaient Marie et Stannis Lannister, jeune couple heureux sans histoires, elle mère au foyer et couturière, lui cuisinier dans un restaurant de la ville. Pour moi, ils étaient simplement papa et maman.

Aujourd’hui, tout cela appartient définitivement au passé. Désormais, mes parents ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils ont pu être. Les valeureux guerriers sont partis, pour laisser place à deux être sans vie, ou presque…Aujourd’hui, l'invalidité de mon père, son impuissance et ses larmes face aux malheurs qui l'entourent me donnent envie de hurler. Aujourd'hui, je ne supporte plus le regard vide de ma mère, autrefois si pétillant et aimant, ni ses lèvres sèches qui laissent échapper des paroles affranchies de tout sens alors qu’autrefois, sa belle voix et son rire cristallin illuminaient les visages. Des fois, je me demande ce qui me retient de coller le canon de mon arme entre ses deux yeux, de fermer les miens et de presser tout simplement la détente.

En réalité, je ne suis même pas sûr que cela puisse apaiser la souffrance. Des fois, j'aimerais juste pouvoir oublier.

Mais l’on n’oublie pas facilement ce qu'on est. Alors, quand la vie vous offre un carrefour et le choix de décider de votre existence, entre celle que l'on a tracé pour vous et celle qui pourrait vous convenir, si l'on sait ce qu'on veut, l'hésitation n'est jamais bien longue. J'aurais pu opter pour une vie tranquille et fade, mais j'ai choisi l'autre voie. La bonne, et l’unique, parce que logique, malgré tout ce que mon père a pu en dire. Parce qu'avant que tout cela n'arrive et que notre vie ne bascule dans un torrent de douleur et de haine, nous étions des chasseurs. Reprendre le flambeau, pour moi, c'était normal.

Pendant des années, pour suivre la tradition familiale, mes parents ont fait de Shreveport et de ses alentours leur terrain de chasse. A l'époque, je n'étais qu'un gosse et je restais bien évidemment à la maison lorsque les adultes sortaient. Pour moi, pas de chasse prévue avant l'adolescence mais il m'arrivait d'aider mes parents à préparer leurs armes. Après tout, pourquoi attendre? Voilà pourquoi je me suis retrouvé à l'âge de six ans une arme dans la main, à la démonter et remonter, et à tirer sur des cibles factices dans le sous-sol aménagé. A lancer des couteaux dans des mannequins mobiles et au passage, commencer à affiner ma technique avec la télékinésie. Autant dire que je n'attendais qu'une seule chose, pouvoir sortir enfin à mon tour pour bouffer de la charogne comme disait mon père, et obtenir mes premiers chevrons. Je savais déjà où je voulais les placer, sur mon bras droit, parce que...En réalité, je ne me souviens même plus de mes motivations mais à l'époque, cela m'avait paru la chose la plus naturelle du monde. Et en attendant je rongeais mon frein, m'abreuvant simplement des récits de mes parents, avec l'espoir de pouvoir un jour, faire enfin comme eux.

Le reste du temps, en attendant d'être sacré roi des chasseurs et de parcourir les endroits sombres un pieu à la main, je passais mon temps à courir et à fouiller notre demeure et les terres aux alentours. Dès que j'ai pu, je crapahutais à droite à gauche, à la recherche de quoi occuper mes journées. Je n'avais pas vraiment d'amis, même à l'école, tout juste quelques connaissances, et je préférais jouer seul. C'est dans l'une de ces expéditions que j'ai rencontré Zora. Ce jour-là reste assez flou dans ma mémoire mais je me souviens avoir trébuché alors que je jouais dans l'une des chambres inoccupées de la maison. Résultat des courses, un genou écorché et quelques larmes sans importance, et soudain un rire qui a retenti dans l'air. Un rire féminin et enfantin que je n'avais jamais entendu et j'avais beau regardé dans tous les coins, je ne voyais personne. Et puis après quelques minutes, elle s'est matérialisée devant moi. Une petite fille à la peau noire et aux cheveux crépus, vêtue d’une robe blanche un peu vieillotte et élimée. Normal. Pour moi, c’était normal. Et nous avons parlé, comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde…Rien de spécial dans notre conversation, des trucs de gosse, avant qu’elle ne disparaisse dans un murmure après m’avoir dit qu’elle s’appelait Zora. Les semaines suivantes, j’ai l’ai revue, encore à encore, et à chaque nouvelle apparition, Zora restait un peu plus longtemps. Elle m'expliquait qu’elle avait vécu sur nos terres comme esclave avant de mourir sous les coups de fouet d'un maitre trop haineux l’année de ses douze ans. Je me souviens de rires, de jeux avec elle, je me souviens aussi d’avoir eu l’impression d’être comme tombé amoureux d’elle, comme un gamin qui s’entiche gentiment de sa petite voisine. Je n’avais pas l’impression de faire quelque chose de mal, et ce même si elle m’avait convaincu de ne révéler son existence à personne. Ce n’est que bien plus tard, alors que nous avions déjà quitté Shreveport et que j’ai parlé d’elle à mon père, que j’ai su ce qu’était exactement Zora. Avec le recul, c’est sans doute une bonne chose que de l’avoir quittée…Sur le moment, je me souviens seulement d’un grand chagrin d’enfant, celui d'un gosse qui venait de perdre sa meilleure amie.

A noter que Zora n’était pas le seul esprit qui rôdait dans la demeure, mais elle était sans doute la moins connue. Nombreux étaient les esclaves morts sur nos terres et la plus illustre était sans doute Fabala. L'esprit de cette femme était également coincé parmi nous mais au lieu de s’amuser à posséder tout le monde, comme voulait le faire Zora avec moi, cette ancienne esclave avait passé un accord avec notre famille : elle protégeait nos terres et nous la laissions tranquille, libre d’errer à sa guise sur notre domaine. Pour ma part, je ne la croisais que rarement, mes parents m’interdisant de rester avec elle...

Bien entendu, ces manifestations du surnaturel se limitaient aux murs de notre maison et aux limites de notre propriété. De toute façon, il ne m’était pas permis de parler de notre vie cachée aux autres enfants et à n’importe qui en général. C’était un secret et je le respectais. De temps à autre, j’allais rendre visite aux autres membres de la famille, cousins et oncles divers, qui habitaient comme nous à Shreveport, ou ailleurs dans la région. Nous étions proches, les adultes chassaient souvent ensemble et nous partagions régulièrement des moments intimes, repas de famille ou autres. Pour moi, ces rencontres étaient le must, l’occasion de se régaler de plus d’histoires.

Et puis un jour, tout a basculé…



Everybody knows that the dice are loaded. Everybody rolls with their fingers crossed. Everybody knows that the war is over. Everybody knows the good guys lost. Everybody knows the fight was fixed. The poor stay poor, the rich get rich. That's how it goes. Everybody knows.

Ce jour-là semblait être destiné à être comme tous les autres, ou presque, puisqu’une grande partie de notre famille se trouvait à la maison. Quelques semaines auparavant, mon père avait mené une expédition familiale particulièrement féroce contre une meute de loups...Nous nous attendions évidemment à une revanche, mais je crois que personne n’avait prévu une telle vague de haine et de puissance. Arrivés en surnombre, crocs en avant, ils nous ont fait payer le surcroit de témérité et l'excès de zèle dont les nôtres avaient fait preuve en s’attaquant à eux. Cette erreur de taille fut la dernière des Lannister qui, submergés par la puissance de l’attaque qui s’abattit sur leur toit, ne purent rien faire d’autres que subir. Mon père eut juste le temps de me cacher dans un coin en me hurlant de ne pas sortir et en me collant un revolver entre les mains, avant de retourner affronter les bêtes aux côtés des siens.

Ensemble pour la vie, ensemble pour la fin, même si celle-ci ne devait pas ressembler à celle qu’ils avaient prévu.

Même si avec les années, je suis parvenu à aller de l’avant, jamais je n’ai pu effacer de ma mémoire les cris d’agonie des miens, les hurlements de mon père et ceux de ma mère. A l’époque, j’étais trop petit pour comprendre…Ce n’est que bien plus tard que j’ai pris conscience de tout ce qui s’était réellement passé cette nuit-là. Mais cette nuit-là, je ne voyais que les corps lacérés des membres de ma famille, baignant dans une mare de sang, le sang des Lannister, et au milieu, mes parents, seuls survivants au milieu de ce massacre sans nom. Mon père encore conscient mais incapable de se lever, les yeux remplis de larmes, d'impuissance et de haine. Ma mère, le corps couvert de sang et de blessures, le regard hagard et exténué, privé de cette flamme qui le caractérisait tant. Pour ma part, je dois uniquement ma survie à l’intervention de Zora. Si elle n’était pas intervenue de façon à brouiller les pistes de ces lycans, avides de laisser la mort et le désespoir sur leur passage, ces derniers m’auraient sans doute trouvé et m’auraient probablement achevé sous les yeux de mes parents. Mort, ou pire. Enlevé. Transformé.

Je n’ose même pas penser à l’une de ces possibilités.

Pour nous, c’était la débâcle. La fin. Les jours suivants, les policiers ont défilé chez nous, les uns après les autres. Ils m’interrogeaient mais j’étais incapable de répondre. Heureusement pour nous, l’un d’entre eux était un cousin éloigné de mon père qui savait ce que nous faisions et qui nous étions. Pour nous protéger, il a agité les ficelles de façon à ce que l’attaque passe pour la folie meurtrière d’un groupe d’inconnus, jamais retrouvés, classant ainsi l’affaire comme non résolue. Quelques jours plus tard, ma mère pourtant rudement touchée a pu rassembler suffisamment de forces pour prendre la décision de nous éloigner de la demeure. Mon père, cloué désormais dans une chaise roulante, la moelle épinière violemment sectionnée, n’a même pas protesté. Nous avons ainsi quitté Shreveport pour nous réfugier pendant quelques temps chez des parents à nous, à la Nouvelle Orléans. Au début, nous n'étions censés rester que quelques semaines, le temps de se remettre à flot, mais un évènement inattendu nous a retenus dans la capitale plus longtemps que prévu. Terré dans ma chambre, j'entendais mes parents se disputer pour je ne sais quelle obscure raison. Encore une fois, j'étais trop petit pour comprendre ce qui se passait...Tout ce que je voyais, c'était le ventre de ma mère qui s'arrondissait avec le temps. Et neuf mois plus tard, Kiara et Lyle venaient au monde. Je n'étais plus fils unique, j'avais deux frères et sœurs.

L'arrivée de deux enfants, n'est-ce pas un moment de joie au sein d'une famille? Oui ça l'est, sans doute aucun, mais pas toujours. Du haut de mes presque huit ans, j'étais heureux de ne plus être enfant unique mais je devais être le seul à me réjouir. Malgré les efforts de ma famille pour retrouver un semblant de vie normale, pour nous, c'était trop tard.



A long time ago, in the underground realm, where there are no lies or pain, there lived a Princess who dreamed of the human world. She dreamed of blue skies, soft breeze, and sunshine. One day, eluding her keepers, the Princess escaped. Once outside, the brightness blinded her and erased every trace of the past from her memory. She forgot who she was and where she came from. Her body suffered cold, sickness, and pain. Eventually, she died. However, her father, the King, always knew that the Princess' soul would return, perhaps in another body, in another place, at another time. And he would wait for her, until he drew his last breath, until the world stopped turning...

Déménager à New York. Oublier sa vie d'antan, comme si elle n'avait jamais existé. Repartir de zéro. La chasse, c'était du passé. Mon père, malgré son infirmité, a fini par retrouver du travail. Reconverti dans l'informatique à force de patience et de hargne, il a réussi à se refaire une place dans la société. Mais il avait changé, il n'était plus le père que j'avais connu et s'était converti en un gars dur et aigri. A l'époque, j'en ignorais encore toutes les raisons...Ma mère avait changé également et cette métamorphose n'était que le début d'une longue descente au enfer pour elle. Ni notre présence à ses côtés et notre amour, ni les premiers pas des jumeaux sur cette terre, ni même les cachets refilés par paquets par des docteurs peu concernés...Rien ne parvint à rallumer jamais la moindre lueur dans ses yeux. Happée dans la spirale infernale de la dépression puis sans doute de la folie, elle se laissait aller, refusant désormais tout combat face à la vie, elle qui avait été si forte. Plongée dans son monde à elle où nous n'avions pas notre place, ses instants de lucidité se faisaient chaque fois plus rares. Chaque fois plus précieux mais chaque fois plus douloureux.

Nous étions à New York, la capitale du monde, la ville qui ne dort jamais. Et moi j'avais perdu ma mère.

Les années passaient, le règne des Lannister sur le monde des ténèbres semblait avoir désormais pris fin, et mon père n'en parlait plus. Après avoir nourri mon enfance de récits sanglants contre des bêtes féroces, ses mots devenus rares ne parlaient plus que de pages web et de langage informatique. Cruelle désillusion. Où était le futur qui m'avait été promis et que l'on m'avait fait miroité? Pire, qu'avait-on fait de mes parents et de mes proches? Je n'étais qu'un gosse à cette époque, avec un père rempli d'amertume, une mère damnée et deux frangins trop jeunes, nécessiteux de parents. Très tôt, j'ai pris l'habitude d'aider ma mère à la maison, avant et après l'école, chaque année un peu plus alors qu'elle était de moins en moins disponible. Changer les couches, donner les biberons, et j'en passe...Mon père lui paraissait se contenter de ramener sa paye à la maison et vivre sa nouvelle et tranquille, mais ennuyeuse, vie. De l'argent, heureusement, nous en avions pour nous permettre une existence décente. Ne nous manquait plus que le bonheur.

Je rentrais dans l'adolescence et je ne pensais qu'à une unique chose. La colère, la vengeance. Je cherchais à fouiller le passé, en vain. Et puis un week-end, alors que j'étais seul à la maison avec les jumeaux sous ma garde, j'ai profité qu'ils soient endormis pour me mettre à fouiner dans la chambre de mes parents. Avec le recul, c'était sans doute mal, mais nécessaire. Et finalement fructueux, puisque j'ai découvert au fin fond d'une armoire, dans une simple boite en carton, les derniers "secrets" de mon père. L'arsenal du parfait chasseur dont il n'avait visiblement pas réussi à se défaire...Pistolets, balles et chaines en argent, dagues diverses, pieux, matériel ésotérique et j'en passe...Un collier de canines de lupins en prime. Il ne m'en fallait pas plus pour que le soir même, j'entraine mon père à part pour lui faire part de ma décision.

A mon tour, je voulais devenir chasseur.

Évidemment, le convaincre ne fut pas aisé, mais à force de supplications et d'arguments, il finit par craquer. Les mois suivants, je repris ma formation sous sa tutelle. Évidemment, coincé dans son fauteuil, son aide restait limitée mais il ne mit pas longtemps à entrer en contact avec des chasseurs de New York qu'il connaissait d'avant, notamment le dénommé Rodrigo Saavedra. Rodrigo, en plus d'avoir des origines latinos et le sang chaud qui allait avec, était un original, véritable spécialiste et un excellent mentor. Mes premières armes dans la chasse et mes premières sorties se passèrent sous sa surveillance. Avec le temps, l'homme est devenu un ami, une personne de confiance et ses enseignements complétaient à merveille ceux de mon père. Il était là, à mes côtés et ceux de mon père, lorsque à l'aube de mes seize ans, je reçus mon premier chevron, gravé à même ma peau, tout près du sceau des Lannister. Assis sur cette chaise dans ce talon de tatouage, je me revois encore la bouche entrouverte comme le dernier des cons, les yeux remplis d'étoiles et de fierté, mais également de rage, sous le regard désabusé du tatoueur, visiblement à cent mille lieues de comprendre ce qui pouvait ainsi me fasciner dans ce dessin banal et inachevé. Moi je m'en moquais, j'avais atteint mon objectif. Pour la toute première fois, j'avais senti le frisson de la vengeance quand la balle de mon arme avait transpercé le cœur de ce monstre. La première chasse n'avait pas été une partie de plaisir, loin de là, mais quand il avait fallu, ma main n'avait pas tremblé.

Enfin, j'étais devenu un chasseur.



What makes a man, is it the power in his hands? Is it his quest for glory? Give it all you've got, to fight to the top so we can know your story. Now you're a man.

Les années suivantes, je les ai consacrées à jongler avec un emploi du temps de malade. J’avais le lycée à terminer et je dois avouer que je n’étais pas le plus assidu des élèves. Mes notes, sans être totalement catastrophiques, se maintenaient tout juste au-delà de la moyenne, et mes absences, souvent peu ou pas justifiées, s’accumulaient sur le bureau du directeur. L’homme me convoquait souvent et je peinais à lui expliquer le pourquoi du comment de mon absentéisme. Je jouais le gamin paumé et désolé, je lui accordais mille et une promesses sur le fait que j’allais me reprendre en main. Il finissait par y croire, ou faisait semblant, et me laissait tranquille. Après tout, mis à part le fait que je séchais les cours, je n’apportais pas vraiment de problèmes. J’étais loin d’être populaire mais je n’étais pas non plus un paria sur lequel on s’acharnait…Disons que je devais être le gars bizarre aux yeux de mes camarades. Je n’en savais rien, je ne m’en souciais pas. Je ratais la plupart des fêtes, je ne rêvais pas du bal de fin d’année, je ne parlais pas des filles comme s'il s'agissait du Saint Graal et je m'isolais souvent. La plupart du temps pour lire, écrire et dessiner, les rares passe-temps qui m'apportaient un peu de calme. La seule chose qui m’avait rapproché des gens était le baseball, où j’étais assez doué. Traduisez : j’étais bon et la télékinésie me fournissait le petit coup de pouce idéal pour réussir. L’entraineur commençait même à loucher sur mon cas, sans doute avec la douce illusion de faire de moi l’un de ces joueurs vedette.

Mais ce futur de sportif professionnel ne m’intéressait pas. Déjà parce que je trichais -bon d’accord, c’était un point qui ne m’enlevait pas particulièrement le sommeil- mais aussi et surtout parce que j’avais d’autres chats à fouetter. La chasse me prenait du temps et j’y prenais de plus en plus de plaisir. J’avais l’impression d’être une toute autre personne quand je sortais. New York n’avait plus de secrets pour moi et chaque nouvelle proie sur mon tableau de chasse était une source de satisfaction sans bornes. Chasser était comme une soupape de sécurité, par laquelle je laissais échapper ma colère et ma frustration…Celle de devoir revenir à la maison et de voir ma mère tellement perdue, ma mère dont l'esprit nous quittait chaque jour un peu plus. De voir mon père, vivant et allant de l'avant, mais privé de l'usage de ses jambes. De devoir m'occuper de Kiara et Lyle qui grandissaient. En soi, ce n'était pas gênant mais plus le temps passait, plus il fallait faire attention à ce que je disais pour ne pas me trahir. Mon père avait refusé catégoriquement que je leur parle de mes activités et à vrai dire, je ne savais pas vraiment pourquoi. J'imaginais que c'était pour les protéger, pour éviter de ressasser la tragédie qui s'était produite quelques années plus tôt. Alors j'enchainais les excuses...J'étais parti voir un ami, une petite amie imaginaire, j'avais bossé chez un pote ou trainé dans un centre commercial. Si j’étais blessé, je racontais que je m’étais battu, que je bossais dans un quartier dangereux. N'importe quoi, pourvu que cela marche.

Au début, les tromper était aisé mais en grandissant, les jumeaux devenaient de plus en plus curieux, et surtout de plus en plus turbulents. Chacun, comme on pouvait s'y attendre, avait développé des pouvoirs, et je me retrouvais en train de devoir m'occuper de deux gosses totalement imprévisibles. C'était contraignant, parfois épuisant, et je mentirais en disant que cette période avait été la plus belle de ma vie. Non, très certainement, si j'avais eu le courage de partir, j'aurais plié bagages et je serais parti sans me retourner pour me consacrer à la chasse. Tout simplement. Mais même si l'idée m'a traversée plusieurs fois l'esprit, je ne l'ai jamais concrétisée. Pourquoi? Réellement, je ne savais pas, juste...je ne pouvais pas les abandonner.

Parallèlement, je terminais enfin mes études. Ma scolarité avait été laborieuse mais elle était enfin achevée, et il était donc temps pour moi de chercher du travail. Faire des études ? Ce n’était même pas dans mes plans futurs. Heureusement pour moi, je m'étais lié d'amitié avec mon tatoueur attitré et celui-ci cherchait justement de l'aide...Coup de pouce du destin, hasard heureux, peu importait. Il ignorait tout de mes activités, m'ajoutait chevron après chevron sans vraiment trop comprendre et sans chercher à savoir...Après tout, je n'étais pas le seul à me présenter chez lui avec une idée de tatouage improbable. Pour ma part, je n'ai pas hésité et saisi l'opportunité qui s'offrait à moi. Ce fut lui qui me forma sur le tas, me donnant les bases. Pour le reste, je maitrisais suffisamment le dessin et j'avais la poigne solide, sans compter que je résistais facilement à la vue du sang...Avec la chasse, le contraire aurait été malheureux. Manier un pistolet? La bonne blague.

C'était un métier tranquille et plaisant, et cela me donnait de quoi vivre. L'occasion de rentrer dans la vie active et de découvrir un peu plus que mon quotidien. A cette époque, je fréquentais déjà des filles, de temps à autre, mais je commençais aussi à loucher sur les hommes...Peu à peu, je me suis rendu compte qu'ils m'attiraient tout autant et que j'étais en réalité bisexuel. Sorti du placard alors? Sans plus. Je ne rejetais pas cette nouveauté mais je ne la criais pas non plus sur tous les toits.

Et puis personne ne cherchait à savoir. Sauf les frangins qui devenaient de plus en plus fouineurs. Évidemment.


Hunting is going on. We are a part of the wilderness. Hunting is going on. Only the fast will survive.

Je ne sais pas trop comment j’ai pu penser que j’allais parvenir à leur mentir indéfiniment. Après tout, c’était des Lannister et du haut de leurs douze ans, ils avaient certainement plus de jugeote que la plupart des gosses. Ou alors ils étaient trop curieux. Quoi qu’il en soit, ils posaient de plus en plus de questions, et mes excuses devenaient trop répétitives et pas assez persuasives. Et plus ils cherchaient, plus ils trouvaient. Ils fouillaient ma chambre et ils trouvaient mes pornos. Ils fouillaient ma vie et comprenaient que je leur cachais quelque chose d’important. J’avais tenté de repousser l’échéance au maximum mais je me rendais compte que c’était peine perdue. Alors j’ai fini par avouer, par leur dévoiler leur héritage, par leur parler de ces monstres qui étaient bien réels. Une perspective qui aurait pu les effrayer, les freiner dans leur enthousiasme…C’était mal les connaitre. Et quelques temps plus tard, quand j'ai jugé qu'ils étaient assez grands pour comprendre, je leur ai également avoué que certains de ces monstres étaient responsables de ce qui était arrivé à notre famille. Notre mère malade. Notre père infirme.

En fait, c’était bien mieux comme ça.

Les années suivantes, je les ai passées à les former. Étonnamment, mon père semblait montrer quelques réticences à m’aider et à leur prodiguer des conseils. Pourtant, il avait été et était toujours présent pour moi, et j’avais un peu de mal à comprendre pourquoi il refusait soudain de transmettre son savoir. Lui me disait que j’en savais suffisamment, qu’il ne leur apprendrait rien de plus…D’accord. Plus de travail pour moi en somme. Heureusement, les horaires du salon de tatouage n’étaient pas de plus contraignants mais d’une façon ou d’une autre, je devais mettre moins de temps dans ce que je faisais d'habitude. Je prenais du temps pour les former, et par conséquent je chassais moins. Quant à ma vie personnelle, n’en parlons pas, elle était tout simplement inexistante.

Les jumeaux se révélaient doués et très vite, j'ai décidé de passer aux choses sérieuses. Sans compter qu'ils venaient d'avoir seize ans et que, comme tout adolescent digne de ce nom, ils commençaient à faire un peu n'importe quoi, niveau fréquentations et comportement. Autant dire que j'avais de plus en plus de mal à les retenir sous mon autorité, et je criais de plus en plus. Il était donc temps de les confronter enfin aux réalités et d'arrêter leurs blagues stupides en se poursuivant mutuellement. Finies les cibles factices, il était temps pour eux de se mesurer à de vraies proies. La première chasse était sans doute la plus impressionnante, la plus marquante… arrivés sûrs d’eux, gonflés à bloc, ils ont vite déchanté face à l’épreuve. Et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire dans mon coin, alors que les souvenirs de ma première fois refaisaient surface. Au fond, nous n’étions pas si différents…Pour ma part, je me tenais à l’écart, je me contentais d’observer. Oh bien sûr, je ne les aurais pas laissés se faire tuer s’ils avaient échoué, j’aurais usé de mes pouvoirs mais, juste en tout dernier recours. Il n’était pas question de les aider, pas dans un tel moment. Ça faisait un peu vieux con de dire ça, mais je n’allais pas être toujours derrière eux pour leur tenir la main, alors il valait mieux pour eux qu’ils sachent se débrouiller.

Heureusement, ils s’en sont sortis comme des chefs. Et le soir même, je tatouais enfin à chacun leur tout premier chevron. Bon Lyle a un peu couiné quand l’aiguille a perforé sa peau mais peu importait, j’étais quand même fier de lui. A présent, nous étions trois dans l’histoire, trois à nous mesurer aux forces de l’ombre. Très vite, les jumeaux ont pris de l’assurance, ont appris à faire face, et bien vite, ils sont passés d’élèves à partenaires. Désormais, nous formions une équipe. De nouveau, le nom des Lannister retrouvait ses galons perdus et ses titres de noblesse. J’étais tout à fait conscient que l’on risquait gros, je savais que je mettais mes frangins dans une situation périlleuse, à faire continuellement face aux démons et compagnie, mais je n’en avais cure. Personne ne leur avait forcé la main après tout. Comme moi, ils avaient choisi d’embrasser leur destin et ils étaient libres à tout moment d’arrêter. Personnellement, cette option n’était même pas envisageable. A chaque fois que l’idée d’être pris ou la peur d’être tué, vaincu ou transformé me traversait l’esprit, mon regard se posait sur mes parents. Sur mon père, dans son fauteuil. Sur ma mère, dans ses yeux vides. Je l’avais vue sombrer doucement dans la folie, jour après jour...il lui arrivait même de ne pas me reconnaitre. Quand je rentrais du travail ou de la chasse, je m’installais à ses côtés et je lui prenais juste la main, sans rien dire. Puis je lui caressais doucement la joue et je fredonnais un vieil air connu dans l’espoir d’attirer, ne serait que quelques instants, son attention. Et son sourire.

Lift me like an olive branch and be my homeward dove. Dance me to the end...of love.



Wherever you roam and admit that the waters around you have grown. And accept it that soon you'll be drenched to the bone. If your time to you is worth savin', then you better start swimmin’ or you'll sink like a stone for the times they are a-changin'.

Quelques années plus tard, les jumeaux rentraient à l’université. Encore jeunes mais désormais autonomes et suffisamment matures pour que je n’ai plus besoin d’être derrière eux à chaque seconde. Après toutes ces années, c’était comme un bol d’air pur. J’avais enfin l’impression d’avoir du temps à moi, je pouvais penser à ma vie. Le tatouage me plaisait mais je n’avais pas vraiment envie d’y consacrer tout mon existence. D’autant plus que Kiara et Lyle se lançaient dans des études supérieures et je n’avais pas vraiment envie de me sentir à la traine. Voyons, que savais-je faire à part chasser ? Dessiner, très bien et puis ? J’aurais pu faire informaticien comme mon père, il m’avait appris pas mal de choses mais honnêtement, j'étais loin d'y voir un intérêt quelconque. Et puis j’aimais lire, écrire…

Je ne sais plus très bien comment m’est venue cette idée de journalisme mais c’était sans doute l’une des meilleures…Je me voyais mal devenir flic, je traquais suffisamment de monstres pour me mettre à traquer les humains. Je ne voulais pas devenir fonctionnaire, cela ne m’attirait tout simplement pas. Bref, j’avais passé en revue toutes les possibilités possibles et imaginables pour finalement découvrir quelque chose qui m’intéressait vraiment. Lorsque j’entrais dans la modeste école de journalisme qui m’avait acceptée, j'allais sur mes vingt-huit ans. Mon dossier scolaire n’était pas des plus brillants et remontait à quelques années, mais les écrits que je leur avais envoyés semblaient les avoir convaincus. A partir de ce moment-là, plus de marche en arrière possible, mais pas l’envie non plus.

Les cours me plaisaient, j’étais sur un petit nuage. Je me sentais limite comme Superman avec sa double vie. Le jour, j’étais Clark Kent, la nuit je devenais le justicier. Oui, à vingt-sept ans, il était encore possible de rêver.

La vie, sans être devenue un chemin de roses, semblait pourtant nous sourire. C’était sans compter sur le Destin. Un jour, vous vous sentez maitres de votre vie, le lendemain une nouvelle accablante vous met plus bas que terre. Et la tuile qui cette fois-ci s’abattit sur nous ressemblait plus à un bloc de béton qu'autre chose. La Révélation, sérieux ? Le moins qu’on puisse dire, c’était qu’on n’avait pas prévu cela, de près ou de loin. C’était comme prendre le coup de poing du siècle dans la gueule, et sans la moindre anesthésie. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, « ils » se baladaient dans la rue comme si tout était normal. On leur avait même donné des petits noms, les CESS.

Sérieux ? Sérieux. A présent, c’était nous les mauvais de l’histoire. Voilà qu’eux avaient tous un travail, un compte en banque et des amis. Ces mêmes monstres que nous chassions, maintenant ils avaient des droits. La plupart d’entre eux n’étaient même pas vivants, le sang ne coulait pas dans leurs veines et pourtant, ils nous imposaient leurs présences et leurs stupides sociétés qui avaient des siècles entiers de retard. Et nous, nous étions de plus en plus surveillés, le moindre de nos gestes analysé comme jamais par ces trouble-fête de la Confrérie Blanche. C’était tout bonnement impossible.

Mais malgré tout, le terrible coup à encaisser ne nous a pas vraiment freinés. Les jumeaux paraissaient prêts à continuer l’aventure, et pour ma part, l’idée ne m’avait même pas traversé l’esprit. La Révélation avait rendu les CESS encore plus fiers et encore plus sûrs d’eux. Et New York, en bonne mégalopole et terre d’opportunités, les attiraient comme un aimant. Je ne comptais plus les dangers traversés, les blessures infligées et les proies abattues. Ou plutôt si, ces dernières, je les ai comptées, encore et toujours, avant de les graver dans ma propre chair. De les graver dans celles de Kiara et de Lyle. Mais qu’importe leur nombre, ils étaient synonyme de fierté et de victoire. De danger aussi. Souvent, nous sommes passés à côté de la mort, moi le premier. Voyez-vous ces larges balafres inégales qui défigurent mon dos et se prolongent sur une partie de mon flanc ? Une chute, impressionnante. Cette ordure de lupin qui m'a poussé trône à présent sur mon septième cercle, au quatorzième chevron, facilement reconnaissable grâce aux marques blanches qui traversent le chevron de part en part. L'un des vampires qui a torturé Lyle ? Huitième cercle, sixième chevron. La liste est encore longue.

Quelques mois après la Révélation, je décrochais enfin mon diplôme. J’ai commencé à travailler comme tout le monde, comme simple pigiste et le fait d’être un chasseur était une aide précieuse. Je connaissais suffisamment le monde des CESS et j'étais aux premières loges pour pouvoir pondre des articles complets et intéressants sur le sujet. La Révélation étant toute récente, c’était le genre de scoops qui attirait les foules et qui plaisait aux rédacteurs en chef que je rencontrais. Et puis un jour, j’ai trouvé un poste fixe…Dans un magazine féminin. Alors oui évidemment, ce n’était pas le poste du siècle, à des années lumières de ce qui me correspondait, et c’était même assez ridicule, mais il fallait bien gagner de l’argent. Et puis, au fond, on me payait juste pour écrire des bêtises en réponse à des inquiétudes de bonnes femmes. Leur mari, leurs gosses, leurs vies sociales, professionnelles ou intimes…Je répondais des trucs bateau et pas trop compliqués, je me basais sur le bon sens commun surtout. Des fois même, j’inventais les réponses, comme je pouvais inventer les questions, et finalement, je signais Samantha. Finalement, c’était plutôt marrant et sans prise de tête.

Et puis le vent a fini par tourner. Mes écrits commençaient à avoir quelques succès et j’ai fini par décrocher une place fixe comme journaliste d’investigation dans un journal de bonne renommée. Chance de dingue…Comme d’habitude, je ne l’ai pas laissé filer.



Hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping, and the vision that was planted in my brain, still remains…Within the sound…of silence.

C’est généralement quand on pense qu’on ne peut rien vivre et apprendre de pire que ce qu’on a vu et vécu que cette chienne de vie s’empresse de nous prouver le contraire. La loi de Murphy, le Destin, ou une quelconque connerie du genre. Ou Dieu peut-être, allez savoir…Encore faudrait-il qu’il existe vraiment celui-là. En réalité, ça fait longtemps que j’ai arrêté d’y croire et quand je regarde en arrière, que je vois tout ce qui a frappé ma famille et le mal qui ronge la terre, la réponse s’impose d’elle-même : non, Dieu n’existe pas. Le Paradis n’est qu’une foutue illusion que l’on fait miroiter aux pauvres bougres pour qu’ils se taisent. Et l’Enfer ? Eh bien, si l’Enfer existe réellement, ouvrez les yeux : pas la peine de le craindre, nous y sommes déjà.

Je revois encore les yeux de mon père, son regard chargé d’un mélange de culpabilité, de haine et de désespoir...Pourquoi m’avoir avoué cette terrible vérité seulement maintenant ? Parce que j’étais assez grand pour comprendre ? A trente-quatre ans, merci. Parce qu’il n’arrivait plus à porter ce secret tout seul ? Probablement. Parce qu’il avait décidé après toutes ces années que le temps de la vengeance était venu, que lui ne pouvait plus rien faire mais que moi, j’en étais parfaitement capable ? Aucun doute, il savait parfaitement que savoir toute la vérité me rendrait fou de rage et m’obligerait à partir pour retrouver ce monstre.

Il n’ignorait pas que j’étais capable des pires colères lorsque je craquais…quand je revenais parfois complètement saoul et que je hurlais sur tout le monde pour des raisons qui n’en étaient même pas. Juste des excuses foireuses pour laisser éclater ma colère.

Alors, savoir que cette fameuse nuit à Shreveport, ma mère n’avait pas seulement été tabassée mais également violée, et que par conséquent, Kiara et Lyle étaient seulement ma demi-sœur et mon demi-frère, c’était comme me donner un baril d’alcool pur directement par intraveineuse. M’avouer qu’eux, Marie et Stannis Lannister, avaient volontairement semé le trouble dans mon esprit en mentant sur les dates pour que je ne puisse pas avoir le moindre doute…Ce jour-là, les jumeaux n’étaient pas à la maison quand mon père m’a avoué la vérité et ils ne devaient rentrer que quelques jours plus tard. Tant mieux, puisque que cela m’avait donné le temps de nettoyer et réparer les dégâts que j’avais causés ensuite.

A aucun moment pourtant, malgré la colère, je n’ai songé que Kiara et Lyle ne puissent être de la famille. A aucun moment, je n’ai songé à les renier. Peu importe notre réel degré de parenté, ils étaient mon frère et ma sœur, ils faisaient partie intégrante de ma vie et ils étaient des Lannister.

Avec mon père, nous avons longuement parlé après cet aveu. Calmement. J’avais réussi à prendre sur moi. Quelques semaines plus tard, j’annonçais tout simplement aux jumeaux que je comptais revenir à Shreveport, soi-disant parce que New York m’opprimait quelque peu et que j’avais envie de revenir aux sources. Et surtout parce que ma ville natale était devenue un vrai nid à CESS et l’un des principaux théâtres du chaos qui s’était installé depuis peu. Il était donc logique que nous, chasseurs, trouverions notre bonheur dans un tel endroit. Non, je ne leur ai pas avoué la vérité. Ce qu’avait dit mon père restait entre lui et moi. Le coup était déjà dur à encaisser, je n’avais donc pas envie d’installer plus de soucis pour l’instant. Et puis, si je retrouvais ce monstre, ce sac à puces indigne de vivre, je voulais m’assurer d’être celui qui collerait une balle d’argent dans son cœur. A lui et au reste de sa meute. Je devais bien ça à mes parents, et surtout à ma mère.

Kiara et Lyle ont fini par accepter, après quelques hésitations. A vrai dire, peu m’importait leurs motivations ou leur avis sur le sujet. Ils avaient décidé de me suivre, c’était le plus important.

Aujourd’hui, nous voilà à Shreveport. Me revoilà à la maison.

Et la chasse est de nouveau ouverte.


And I heard a voice in the midst of the four beasts. And I looked and behold, a pale horse. And it's name it said on him was Death. And Hell followed with him.


The END



III. That thing I want to tell you

pseudonyme. appelez moi Marmotte âge. 27 code du règlement. Eh bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, Prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. avis général à propos du forum. il a pas l'air mal (sauf le rose). Mais je connais du monde donc je ferai abstraction SBAF avatar utilisé. Henry Cavill


Dernière édition par Julian J. Lannister le 7/10/2012, 02:17, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 11:48

Tu pues.
Ton frère arrive bientôt ?
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 11:55

Parce que je suis rentré dans ta niche.

Il est déjà inscrit, et la frangine aussi, mais je me dois de montrer l''exemple. Cool

Edit: ton top te va si bien... :030/:
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 12:05

Moi j'aime déjà le frérot :036/:
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 15:21

    Julian J. Lannister a écrit:
    Edit: ton top te va si bien... :030/:

Je sais que tu vas trouver ça incroyable, mais je ne comprends pas de quoi tu parles.

/reste près d'Amélia parce qu'il va falloir se méfier du bellâtre.
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 15:45

Il est si dangereux que ça ? Razz
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 15:58

Non, il est pire. Tout le monde a peur de la Marmotte, je suis la seule personne qui ait osé la défier jusqu'à maintenant. Pour se venger, la Marmotte a contré par un rapprochement douteux entre moi et un certain personnage de Twilight... C'est dire à quel point cette chose est bourrée de méchanceté.

Désolé, Twilight et moi... hum.
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 16:08

Mon pauvre petit loup :97:
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 16:10

Duncan MacLochlainn a écrit:
    Julian J. Lannister a écrit:
    Edit: ton top te va si bien... :030/:

Je sais que tu vas trouver ça incroyable, mais je ne comprends pas de quoi tu parles.

/reste près d'Amélia parce qu'il va falloir se méfier du bellâtre.

Amélia a-t-elle vu le top (remarque, c'est peut-être une robe aussi) que tu portes dans le gif de ta sign et que tu mets en spoiler? La virilité que tu dégages, tout ça...

Amelia, n'écoute pas cet énergumène. Ou plutôt si, mais à ta place, je me méfierais aussi de lui. Je le connais et il fait des trucs pas nets (du genre, fréquenter des vampires végétariens si si).
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 16:19

Tu sais même pas reconnaître une robe. Tu sais même pas reconnaître une femme, j'suis sûr.
...

/pose sa tête sur les genoux d'Amélia pour se faire plaindre et réconforter.
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 17:03

J'ai vu, j'ai vu Julian, ne t'en fais pas !! Mais il faut être un homme suffisamment sûr de sa virilité pour oser s'habiller en femme Razz

*caresse distraitement les cheveux de Dunn*
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 17:44

Disons qu'elles restent pas longtemps habillées avec moi, je connais pas les dernières tendances. M'enfin, on va pas s'attarder sur ça.

Et sinon, j'voudrais pas avoir l'air rude, vous êtes très meugnons tout ça, mais vous êtes obligés de faire des mamours sur ma fiche? :96: (tiens, allez les faire sur la fiche du frangin quand il l'aura postée!)
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 17:48

C'est pas des mamours (sinon Lorena va me tuer) c'est juste des gestes de réconfort ûu Les métamorphes et lycanthropes sont très tactiles, tu sais ? xDDD *out*

*arrête de flooder*
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 18:34

Ca me rassure, je suis pas la seule accro aux Lannister *BAM* Fin sauf Cerseï.
Bienvenue parmi nous! Ceci dis c'est un crime de porter ce nom de famille en étant brun, mais je ferais abstraction (a)

Bonne chance pour ta fiche, si tu as le moindre soucis n'hésite pas ^^
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 19:09

Amélia: oui mais ça laisse des poils partout tout ça. x_x Lorena hein? AHAHAHAHAH *s'étouffe* pardooon

Aleksandr: disons que Stark était déjà pris, puis les Lannister hein, c'est quand même du lourd. Disons qu'on est aussi sympas qu'eux, ça rattrape la couleur des cheveux. 'fin, si ca gène vraiment, je me fous une perruque blonde hein et on en parle plus. :89:

Merci, et je n'hésiterai pas. ^^
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 19:33

En fait t'es juste un gros frustré. À cause de tes cheveux, sans doute.
J'irai rendre visite à ta soeur, surtout...
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 19:57

Julian J. Lannister a écrit:
Amélia: oui mais ça laisse des poils partout tout ça. x_x Lorena hein? AHAHAHAHAH *s'étouffe* pardooon
Avec trois chats à la maison, on s'y fait ûu
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 20:00

Petrelli émoooooo

/va poster sa fiche xD
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 20:05

Vui, va poster ta fiche joli coeur, au lieu de flooder dans celle de ton frère :019/:
Nan mais j'vous jure ces Lannister :suspect:
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 20:15

Tous les mêmes, hein... hum.
(Je comprends pas pourquoi il a mis sa tête du matin dans sa signature...)
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 20:18

Duncan MacLochlainn a écrit:
En fait t'es juste un gros frustré. À cause de tes cheveux, sans doute.
J'irai rendre visite à ta soeur, surtout...

...Je te préviens, si on t'invite à dîner à Noël, tu rentres pas sans le collier anti-puces.

Amélia Andrews a écrit:
Avec trois chats à la maison, on s'y fait ûu

ATCHOUM. Moi je suis allergique. x_x (et le frangin aussi, il devient tout rouge, c'est marrant)

Lyle T. Lannister a écrit:
Petrelli émoooooo

/va poster sa fiche xD

Ton premier message en flood sur ma fiche...J'ai pas honte, j'ai pas honte.

Amélia Andrews a écrit:
Vui, va poster ta fiche joli coeur, au lieu de flooder dans celle de ton frère :019/:
Nan mais j'vous jure ces Lannister :suspect:

J'ai pourtant essayé de l'élever du mieux possible, mais vous savez, ces gosses d'aujourd'hui, plus aucun respect pour rien.

Duncan MacLochlainn a écrit:
Tous les mêmes, hein... hum.
(Je comprends pas pourquoi il a mis sa tête du matin dans sa signature...)

C'est ça, fais le membre exemplaire et le mec mature et sérieux toi. Tu penses tromper qui au juste? Sinon, t'arrêtes d'être jaloux de nos têtes de bg?
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 20:20

Uhm... Personnellement, entre Ventimiglia, Dornan ou Fassbender, mon choix est très vite fait xD Même si Dornan est pas mal quand même Razz

+ZBAAF+

*out*
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 21:08


Game of Thrones :70:
*connait la sortie*

Bienvenue sur le fo' heart
Et bon courage pour ta fiche ~ 
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime20/12/2011, 21:19

mais ... mais... MAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !!! *hurle et casse tout* c'est quoi cette bande de floodeurs de mes deux de... aaaaah *hurle et casse ce qui reste*

Bon humf. ceci étant dit, j'étais en mode flem ce soir, et votre petit floodage m'a bien fait sourire Rolling Eyes
brefouille la citrouille. Hâte de voir la famille au complet >< je sens que ça va pas être de tout repos. Et... *frape alek* CERSEI DECHIRE !
Aucun gout, non mais j'vous jure èé

Sur ces belles paroles, bah euh.
ah ouais bienvenue j'allais oublier ><
Que la force soit avec toi tout ça tout ça. Et euh... *va mettre le chien à la niche* Cool ahah.
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MessageSujet: Re: JJL Ϟ [Terminée]   JJL Ϟ [Terminée] Icon_minitime

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