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 Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]

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MessageSujet: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 00:28

L'âge n’apporte pas la sagesse, seulement la lassitude...
Andrew Saddler


© tumblr

Prélude

date et lieu de naissance. 1 Octrobre 1947, Belfast nationalité. Britannique, bien qu'il vaut mieux dire Irlandaise devant lui. nom du sire. Milena Sevrazevitch. date de l'étreinte. 12 Février 1972 statut. Novice discipline. Endurance nv2 camp. Malgré ses envies de liberté, il choisira toujours le camp qu'elle lui choisira, donc celui du Maître de la ville état civil. Enchainé est le terme le plus représentatif lieu d'habitation. Stoner Hill métier. Videur au Guilty Pleasure étiquette qui vous est collé. Un chien fou qui malgré son âge, ne semble pas décidé à se calmer. Faut-il s'en méfier? Difficile à dire vu qu'il ne laisse jamais transparaitre ce qu'il compte faire avant que cela n'arrive. Seul, il n'est donc qu'une possible source d'ennuis à cause de ses agissements un peu trop explosif. Mais avec elle... il devient bien plus réfléchi... Ce qui en fait un problème encore plus important.


I. I want know who you are

traits de caractère.
Il y a beaucoup de symboliques ou d'expressions qui parlent de blanc et de noir pour tenter de séparer la nature humaine en deux catégorie bien distinct. Pour eux, on se doit d'être dans l'un ou dans l'autre. Mais au final, on est libre d'aller ou on veut. Certain ne sont que gentillesses et d'autre que méchancetés. Que cela doit-être morne à la fin de ne pouvoir ressentir qu'une seule chose. De n'être qu'une seule personne. Andrew traverse donc la ligne dès qu'il le souhaite, dans des bonds fulgurants, n'ayant que faire des règles bien établis.
La placidité est le caractère qu'il revête le plus. Un manteau de calme qui recouvre une nature bien plus folle, mais qui n'en est pas moins un aspect de sa personnalité pour autant. Il aime ces deux parties de son monde qui le balance d'un extrême à un autre en un quart de seconde. Son tempérament à toujours été explosif, incontrôlable. Sauf par elle évidement. En sa compagnie, il contrôle encore moins les choses, mais elle le fait à sa place et d'une main de maitre. Ainsi, lorsqu'elle en a besoin, il peut rejeter son costume et laisser respirer la violence de sa nature. Une soif si ardente de férocité, un appel auquel il ne peut que répondre à la fureur de la vie. Et l'on ne peut vraiment se sentir en vie qu'en la mettant à rudes épreuves. Mais le mot violence est peut-être un peu trop catégorique, dans son cas, c'est surtout de l'impétuosité. Le désir brulant de gouter à toutes choses, d'éprouver la moindre sensation, de ressentir chaque parcelles de son être. Et de s'enivrer du plaisir sous toute ses formes. Par la création, comme la destruction.
Andrew n'est pourtant pas qu'une bombe à retardement. La plupart du temps, il en viendrait même à réussir à se contrôler. Mais il n'aime pas particulièrement cela. Il est joueur, très joueur même, et sa mise préférée sont ses barrières. Céderont-elles ou pas? Une question difficile dont la réponse lui convient toujours. Si il garde son calme, c'est une victoire en soi, la preuve qu'il sait se maitriser et un événement qu'il aime annoncer à Milena avec autant de fierté qu'un enfant annoncerait son exploit à sa tendre mère. Mais si il succombe, il sait que le moment qui suivra, douloureux ou non, sera une nouvelle marque , un symbole rougeoyant, de son existence.

Mais pour connaître véritablement son caractères, il faut aussi aborder ce qu'il est et devient lorsqu'elle est à ses côtés. Car elle est tout pour lui. Autant son ange que sa tortionnaire. Ne pouvant vivre sans elle mais regrettant parfois l'inconditionnel de leur relation. Elle est la tendresse qui vient l'apaiser mais aussi le feu qui le met à vif. Il ne peut se permettre d'être possessif, car elle lui ferait amèrement regretter. Mais cela ne peut l'empêcher une jalousie maladive à son égard, certainement la source la plus irrémédiable de sa violence. Son instinct protecteur sera toujours sa priorité en sa compagnie. Car il n'a d'yeux que pour elle, et seul son approbation compte pour lui. Une simple réprimande à son égard, et vous pourrez voir apparaître toute la misère du monde dans ses yeux.
Il ne faut pas y voir pour autant Andrew comme un toutou entièrement soumis à sa maitresse. Ils sont tout deux dépendant de l'autre. Et même si lui est prêt à dire oui à tout ses caprices, elle-même aiment à le rendre heureux. Leur relation est au-delà de celle d'amour. Ils sont frères et sœurs, amis et confidents, amants et âme-soeurs. Elle est sa petite soeur qu'il veut protéger, ou bien sa mère qui le rassure dans les moments difficile. Ils peuvent être tout l'un pour l'autre. Une famille au grand complet réuni dans leur couple déconcertant.
Mais il n'en est pas non plus à ne ressentir d'attachement que pour Milena, bien que personne n'arrivera à la supplanter dans son cœur. Et si il ne peut pas se montrer possessif envers elle, il ne retourne le plus souvent envers les rares personnes attachés à lui. Ou du moins, ceux envers lesquelles il peut se le permettre. Et en de rares moments, et le plus souvent lorsqu'elle est une nouvelle fois proche de lui, il laisse apparaître une intelligence fort surprenante venant de lui. Une réflexion et un soupçons de sagesse qui ne transparait pas dans sa philosophie de vie bien trop primaire.

De multiples facettes donc, qui au final ne reflète que la jeunesse et la soif qui l'accompagne...

occupation nocturne.
La nuit vient à peine de se faire belle pour l'instant, les vivants sont encore bien insouciants dans ces instants. Il ne prêtent pas attention en sortant du travail, flânant devant les vitrines encore éclairés des boutiques fermant à peine. La chaleur du soleil plane encore sur eux. Et lui qui est à peine éveillé, aime à commencer sa nuit en sillonnant les rues, du calme plat des ruelles désertiques en attente de ses loubards, poivrots ou amants qui vont en faire leur chez-soi jusqu'à premiers rayons du soleil. Ou bien même dans les rues bien plus lumineuses ou la vie simple et sans histoire trainent encore. Il n'attaque que rarement dans ces moments. Uniquement si la victime vient directement à lui et qu'elle arrive à aiguiser son appétit. Non, il préfère simplement marcher et ressentir. Toute ces sensations qui lui manquent tellement. Il s'en gorge des résidus s'évaporant des insouciants qu'il croise. Et dans ces moments, plus il arrive à glaner, plus il sera frais et dispo pour le reste de la nuit. C'est un peu sa façon de se lever du bon pieds.
Pour la suite, habituellement il pointera à son travail. Une nécessité qui le révulse, préférant de loin trainer dans la ville ou passer du temps avec Milena, bien qu'en faite il n'y ait en faite rien d'autre qui ne lui plait plus que d'être avec elle, plutôt que de devoir remplir des responsabilités. Mais son travail pas d'argent et sans argent, et il n'aime pas particulièrement vivre dans la rue. Chien fou oui, mais pas pour autant clebs de caniveau. Une minimum de confort s'impose surtout pour pouvoir complaire à sa ravisseuse, comme il aime à la désigner. Il se plie donc à la règle du travail, bien qu'il ne le fasse jamais avec zèle et attachement.
Pour le reste du temps, que ce soit juste avant que le soleil ne décide à réapparaitre et obliger le monde des ténèbres à se terrer, ou bien les rares jours ou son travail n'a pas besoin de ses services. Et bien il comble le tout par des activités de tout ordre. Mais rarement seul dans ces cas là. Il a déjà gouté à la solitude en début de soirée, son petit rituel quotidien suffit, pour le reste, il déteste être seul. Évidement, le mieux est quand Milena est avec lui. Dès lors, ils iront certainement sortir ensemble là ou leurs pas les mèneront. Pour elle ce sera surement des sorties plus mondaines ou des boites très selectes et acceptant leur «nature». Pour lui ce sera plus des bars sordides voir même des cercles de combats clandestins quand l'envie le gagne d'assurer sa virilité et ses capacités à la protéger à ses yeux. Dans chacun des cas, l'un comme l'autre apprécieront ces moments, et combleront avec délectation des nuits pleines de vies.

manie, habitudes & goût.
 
- C'est un passionné de Blues et de Jazz. Il n'achète que des vinyles et aime à se recréer un univers des années 20 chez ce qui lui sert d'appartement pour mieux coller à l'ambiance.
- Bien qu'il préfère de lui mordre dans un cou palpitant, il bois principalement du True Blood à présent. Non pas par acquis de conscience, mais bien pour se conformer aux règles et ne pas trop attirer l'attention. La condition de Milena le fait déjà un peu trop. Grâce à cela il peut du moins boire autant qu'il veut du B+, groupe sanguin rare à dénicher au delà d'une bouteille de sang synthétique.
- Manie déjà évoquée que celle de se promener en début de nuit pour ressentir le jours encore imprégner sur les mortels.
- Regarder Milena s'apprêter pour sortir. La voir virevolter alors qu'elle choisi sa toilette et se préparer soigneusement pour plaire aux autres mais surtout à lui, c'est une spectacle qui l'hypnotise et qu'il dévore du regard dès qu'il le peut.
- Il ne se battra jamais à demi-mesure. Chaque adversaire aura le droit au meilleur de lui-même, ce qui vaut d'ailleurs pas mal de soucis lorsque ceci sont des humains.
Malgré sa nouvelle condition et avoir quitté depuis longtemps l'Irlande. L'endoctrinement de l'IRA continu de le pousser à s'en prendre à quiconque remet en question la Cause.

régime alimentaire.
  Il a très peu de mal à se faire à l'idée de boire du sang humain. Chose qui semble souvent difficile pour les jeunes vampires pourtant. Mais il avait déjà une telle accoutumance à l'hémoglobine, avant même d'être transformé, que ce fut en faite plus difficile pour lui de ralentir la consommation.
Depuis la Révélation, Milena lui a bien fait comprendre qu'il devait encore moins se faire remarquer. Il a donc dû se mettre au True Blood de mauvaise grâce. Et pour palier ses envies, il en buvait en très grande quantité. Heureusement, les choses s'étant tassé à un moment, il a prit l'habitude à présent d'allier les deux. Même si boire du sang humain est un petit plaisir qu'il ne peut se permettre que de temps à autres.
disciplines.
Difficile de parler de «pouvoirs» dans le cas d'Andrew. C'est plus une particularité de sa personne qui s'est amplifié avec son passage chez les non-morts. L'Endurance a toujours été son meilleur allié dans sa course à la survie. Savoir encaisser est primordial dans la vie, ou du moins dans la sienne. C'est donc une capacité qui s'est développée à force des coups et des souffrances endurés.
Parler de contrôle est donc bien trop surfait dans son cas. Il subit et reste debout. Si c'est encore plus fort et qu'il tombe, cela l'aidera à se relever. C'est un réflexe, sa volonté de combattre est toujours plus forte et quand bien même son esprit ait fini par sombrer, si son corps en a les capacités, il se remettra debout. Cela force parfois le respect, ou énerve l'adversaire et pousse à continuer un combat pourtant bien terminé. Mais ne lui demandait jamais de baisser les bras, vous ne feriez que le rendre encore plus furieux.

conviction.
Avant la Révélation, les vampires aux esprits étriqués avaient les pleins pouvoirs. Ce qui était une très mauvaise en connaissance de la condition de Milena. Transformée en étant encore adolescente, cela semble très mal passé chez certains vampires. Et la fuite a souvent été leur meilleur moyen de survivre dans leur propre camp. La Révélation a permit à des vampires plus ouverts d'apparaitre et de prendre les décisions. Certain sont encore un peu trop attaché aux traditions, mais il arrive que d'autre accepte des entorses au règlement, principalement si cela leur apporte un profit particulier. La Révélation fut donc un bien qui leur a permit de sortir au «grand jour», même face aux autres vampires qui semblent tous un peu plus laxiste à leur égard. Mais cela a entrainé aussi beaucoup de changement, de nouvelles lois barbantes à souhaits vis à vis des humains. Cela assoit encore un peu plus l'autorité sur les vampires d'un certaine manière, ce qui donne une impression d'être enchainé toujours un peu plus. Andrew s'y plie donc pour le bien de son âme-soeur. Mais il n'est jamais bon vouloir trop brider un mordu de liberté.

signes particuliers.
  Traces de son passé houleux, le corps d'Andrew est bardé de cicatrices diverses et variées qui apparaissent souvent à la lueur faiblarde d'une bougie ou de la lune filtrant à travers la fenêtre. Il ne les cache pas, vu qu'elle sont un symbole de sa nature déjà violente, avant même d'être un vampire. Cela fait parfois réfléchir à deux fois un adversaire qui y voit là l'expérience marqué à même sa peau. De plus, Milena les aime et sentir ses doigts frêles courir le long de ses vieilles blessures lui donnent toujours des frissons. Une bonne raison pour les apprécier.
Il y une autre particularité chez lui, et encore et toujours lié à sa dulcinée. Leur Lien de Sang. Ils l'ont depuis maintenant fort longtemps et il ne le regrettera certainement jamais, malgré que l'âge de Milena lui donne la dominance, il lui concède de toute façon avec plaisir.


II. A true story


Option 2: la version anecdotique
Les rues sont étriqués au milieu de maisons de briques aux allures austères et uniformes propre aux quartiers ouvriers de la vieille Belfast. La ville est maintenant endormie depuis plusieurs heures déjà et le moindre bruit dans les rues qui en viendraient à réveiller les habitants accablés du dur labeur de la journée passée, risquent fort de se montrer retorses et suspects et d'appeler les autorités voir même de sortir soi-même vérifié ce qui vient troubler le peu de quiétude qu'il arrive à grappiller dans sa pénible vie emplie de corvées et de travail. Et malheureusement, si l'un d'eux venait en cet instant fourré son nez dans les affaires en cours, ce serait mauvais pour lui. Ce n'est jamais bon de s'en prendre à un fidèle travailleur de la nation. Son père le lui rappelait toujours « - même si certains désapprouvent, c'est pour eux que l'on saignent!». Alors le jeune garçon continuait sa route, tel une ombre silencieuse, aussi souple que les chats de gouttières qui se tenaient à l'écart en scrutant de leurs yeux étincelants l'avancée incertaine d'une silhouette bien frêle pour le poids de l'entreprise dont elle devait se charger.
Il pouvait la voir au bout de la rue. Plus que quelques mètre à parcourir et il sera face à sa chance de rendre son père fier de lui. Cela comptait tellement à ses yeux. Il se devait de réussir, de lui faire honneur. Et grâce à son action, la Cause frapperai un grand coup dans la face de ces chiens de loyalistes, du moins, c'est ce qu'on lui avait expliqué, mot pour mot. Et pour un enfant de 11ans, cela lui convenait amplement. Son propre géniteur le lui rassérénait avec tant de virulence, tant de certitude dans la voix, qu'il ne pouvait qu'y croire. C'est donc avec toute la certitude que ce combat était aussi le sien, sans compter l'adrénaline que pouvait contenir un enfant de cet âge à l'idée de dévaster par le feu un bâtiment, quel qu'il soit au final. Salle de réunion d'une communauté protestante qui pourrait tout aussi bien être une simple cabane délabrée, au final l'excitation resterait la même pour lui. Dans son cartable, aucun bouquin barbant qu'on le forçait à étudier soigneusement, mais un jerrycan rempli d'essence qui ne demande qu'à être versé. Il a bien demandé à son vieux un cocktail comme il l'a vu utilisé une ou deux fois, mais apparemment, ses petits bras n'avaient pas encore assez de force pour l'envoyer au loin sans risquer un retour de flamme. Il était comme sa son père, protecteur, prenant soin de lui. Alors pour sa première action en solo, il allait devoir se contenter d'un peu plus de finesse. Et puis, au final, le résultat sera le même. Un grand brasier qui éclairera la nuit noir de Belfast. Auparavant, il devait rester dans la camionnette, ou bien une ou deux rues plus loin pendant que son père vandalisé un bâtiment loyaliste. Mais le conseil lui avait fait comprendre que la Cause devait évolué à présent. Et qu'une action coup de poing était demandé. Encore une fois, par son âge, lui n'avait pas bien compris tout cela. Mais les coups de poing, il aimait bien ça.
Sur le trottoir d'en face,un grand bâtiment de pierre blanche, si criarde au milieu d'un quartier aussi grisâtre. Tant mieux, cela donné encore plus l'envie de modifier un peu le paysage. Tel un artiste de rue, il allait pouvoir laissé sa première empreinte dans la ville. Quelques voitures un peu trop clinquantes stationnaient dans un terrain vague adjacent. Mais la seule idée qui traversa son esprit infantile était de savoir si il pouvait aussi y mettre le feu.
Le temps filait et il ne devait pas trop tarder non plus. En hauteur, son père et quelques autres amis à lui attendaient de pied ferme les premières lueurs qui illumineront le quartier ouvrier. A ceci prêt que ce ne sera pas le levé de soleil cette fois-ci. Il devait donc se presser si il ne voulait pas que l'un d'eux, fatigué d'attendre, ne vienne prendre sa place, et lui retirer son plaisir par la même occasion.
Les derniers pas à faire finirent de gaver sa petite personne d'adrénaline. Il ne prêtait à présent même plus attention au bruit environnant. Que ce soit l'aboiement lointain d'un vieux corniaud réveillé certainement par un matou fouineur. Ou bien même des étranges sonorités résonnant sur les larges murs de son bâtiment cible. Plus rien pour lui ne comptait plus que l'accomplissement de sa mission, de terminer sa périlleuse aventure et de pouvoir ensuite en agrémenter ses camarades de cause autour d'une bière et à force de grande claque dans le dos en se remémorant les grands moments et leurs coups d'éclats, comme il épie souvent son père faire avec ses amis proches.
Le jerrycan faisait presque la taille de son torse, ce qui avait rendu bien difficile de le rentrer dans son pauvre cartable à présent tout défoncé. Mais qu'il était bon de ne plus avoir tout ce poids sur son dos, il se sentait tel un petit vieux en cet instant, à entendre sa colonne ainsi craquer. Avec un petit sourire sadique, le jeune garçon prit son sac d'école et le balança dans des fourrés proches, ayant hâte de le voir brûler. Un symbole si fort pour un garçon avide de liberté comme lui. Un moyen dans son esprit de rejeter l'éducation, son propre combat d'une certaine manière.
Se dirigeant d'un pas bancal sous le poids du liquide hautement inflammable qu'il transportait dans ses bras, jusqu'à la porte d'entrée du bâtiment, il fit rapidement sauter le bouchon, et regarda avec des yeux amusés la procession du l'essence coulant en cascade de la porte principale jusqu'au bas des marches de pierre. Son père lui avait bien expliqué ou il devait en mettre principalement. Il fit donc rapidement de même avec la porte de derrière. Il aurait voulu en asperger un peu plus dessus, mais il n'en avait pas la force et de peur de tout renverser dans un geste un peu trop malencontreux, préféra se contenter d'en répandre le plus possible sur une bonne surface au sol. Le reste était pour le rebord et le bas des fenêtres avant de laisser le jerrycan se déverser complétement à travers le grillage d'un soupirail donnant sur ce qui devait être la cave. Il ne manquait plus que le grand final, la touche du maitre d'une certaine manière. Revenant sur le devant de la rue, il sorti la boite d'allumette sur laquelle était dessiné une dame courte vêtue que lui avait confié un des collègues de son père et dans laquelle ne résidait plus que cinq maigres brindilles à la tête rouge.
Sortant la première du bout des doigts, il s'apprêtait à la craquer sur la tranche rugueuse de la boite quand une voix forte provenant de la maison le fit perdre ses moyens et écraser l'allumette un peu trop violemment et la brisa en deux. Les yeux exorbités, la pression battant ses tempes et l'empêchant de réfléchir, du haut de ses 11ans, il comprenait la gravité de la chose, principalement si on l'attrapait à un tel moment. Et son père serait si en colère... le ceinturon ne sera alors pas bien loin. Paniqué, le jeune garçon farfouilla imprudemment dans l'étui en carton qui céda sous la précipitation de ses doigts et laissa choir toute les autres allumettes. Roulant jusqu'au caniveau au s'écoule un maigre ruisseau du crachin de la veille, il arriva a en stopper une seule dans sa course folle, du bout du pied. L'erreur ne lui était plus permise, surtout que d'autres clameurs et bruits de pas lourds venaient faire échos au premier cri qui l'avait mit dans tout ses états. Tentant de reprendre le contrôle de sa respiration, ses yeux fixés avec intensité sur l'extrémité de ce mince bout de bois, dernière chance pour lui de s'en sortir à présent, comme si sa volonté de le voir s'embraser aller lui suffire. Il retint son souffle et fit de son petit corps une bien pauvre protection au moindre coup de vent malencontreux, et craqua sa dernière allumette. Les étincelles surgirent et la flamme naquit enfin. Il attendit un très court instant qu'elle se fasse à sa nouvelle vie mais au bruit de la poignée de la porte d'entrée pivotante dans un couinement qui lui parut presque assourdissant, il fini par la jeter au pied des escaliers de pierre alors que la porte commençait à s'entrouvrir. Un homme de forte stature, un col blanc au dessus d'une toge sombre, et ses yeux écarquillés le dévisageant en un instant, fut très vite soufflé par la puissance du brasier explosant à ses pieds et qui se répandaient avec une facilité déconcertante à travers cette porte grande ouverte, invitation à entrer pour mieux se propager à son grand avis. Suivant le tracé écrit à l'essence tout autour de la maison, les flammes cernèrent le bâtiment en un en peine un battement de cœur, pourtant bien rapide dans la poitrine du jeune garçon. Les expressions de surprises entendus auparavant firent place aux cris de frayeur. Une silhouette partiellement embrasée tenta de sortir de force en poussant des hurlements de douleur, et se dirigea d'un pas bancale droit sur le petit pyromane. Ce fut le déclic pour celui-ci, sentant de nouveau ses esprits ainsi que ses courtes jambes lui revenir, et sans plus attendre parti en toute hâte dans n'importe laquelle des directions qui s'offrait à lui, espérant simplement aller au plus loin de ses méfaits. Les rejetant en bloc à présent qu'il comprenait sa faute.
Les lumières allumées précipitamment dans les maisons autour de lui n'étaient que des distractions filantes alors qu'il courait comme jamais en espérant ne plus avoir à attendre le craquement de son feu derrière lui, comme si celui-ci le poursuivait sans relâche. Il ne savait même pas ou il était, et surtout ou il allait. Mais dès qu'il trouva son bonheur, il s'engouffra sous les planches délabré d'un chantier en cours, en endroit ou il pouvait être loin de tout, seul avec ses crimes.
L'endroit était sombre, seul la lumière de la rue qui arrivait à passer au dessus de la palissade et une lune bien timide au delà des grands nuages gris lui donnait un moyen de savoir ou il mettait les pieds. Se laissant choir sur le premier amas de terre à portée, il fini par rejeter sa capuche et regarder de son regard embuée ses mains sales. Difficile d'imaginer que ce petit blondinet bien chétif, au regard déjà alourdi de cernes et au lèvres rosées d'angelot, tremblotantes alors qu'il se les mordait à sang pour éviter de laisser couler sa peur. Difficile de voir en lui le meurtrier qu'il venait de devenir. Mais c'est certainement ce qu'avait escompter là son dominateur de père. Ses mains n'étaient couverte que de terre et de poussière, mais lui y voyait du sang et de la suie. Et il puait tellement l'essence qu'il en sentait son ventre prêt à se vider à tout instant. Immobile, ne laissant que le bruit de ses reniflements briser le silence environnant, c'est ce qui lui permit d'entendre le craquement provenant juste derrière lui.
Il voulu se retourner brusquement mais dans un éclair, il se retrouva au sol, sa respiration durement coupé par le choc alors qu'une main se refermée telle un étau sur sa gorge, lui coupant tout moyen de remplir un temps soit peu ses poumons. Alors que ses yeux tentaient de faire disparaître cet effet de kaléidoscope, ses doigts se refermèrent sur le bras de son agresseur en tentant de lui faire lâcher prise. Il fut surpris de ne pas sentir de muscles saillant sur une peau rugueuse et poilus, s'attendant presque à revoir le visage du massif pasteur juste devant lui, l'ayant retrouvé pour se venger. Mais là, il sentait un bras frêle, et une peau aussi douce que celle de sa tendre mère. À ceci prêt qu'il n'en ressentait pas la chaleur réconfortante qui devait s'en dégager. Et lorsque son regard pu enfin se faire plus à point sur son assaillant, il fut pendant un court instant interdit à la vision qui s'offrait à lui. Très vite dissipé évidement par la poigne qui oppressait sa gorge, mais pendant un court instant, quand leurs yeux se sont croisés. Il senti une plénitude le gagner.


« - Pourquoi as-tu fais cela? Tu as intérêt à me donner une bonne explication!»


sa voix était froide, tranchante, mais le jeune garçon ne pouvait s'empêcher aussi d'y déceler des sonorités bien plus séductrices et grisantes, ce qu'il expérimentait évidement pour la toute première fois.
Il voulait bien lui répondre, mais tout ce qui pu sortir en cette instant était un borborygme ridicule, seul chose qu'il pouvait émettre avec une telle pression sur son gosier. Elle sembla s'en rendre compte, comme si elle était elle-même surprise de le violenter au point qu'il ne puisse plus parler. Relâchant enfin sa prise de python affamé, sa pauvre victime qu'il était pu enfin emplir avec violence ses poumons, dans une goulée d'air interminable qui le fit ensuite tousser sous la douleur lancinante de la poigne qu'il pouvait encore ressentir sur son pauvre cou.
De ses yeux embués, cette fois-ci plus par la souffrance que par la peur, il fixa la jeune fille avec une ardeur qui semblait surprendre celle-ci. Bien qu'elle l'ait maitriser avec facilité, il n'avait pas peur d'elle. A vrai dire, prendre des coups, souffrir de sa chair meurtrie, ne lui faisait plus peur depuis longtemps. Et comme croire qu'elle pouvait lui faire tant de mal simplement en la dévisageant. Elle était plus âgé que lui mais n'en était pas une adulte pour autant. Il n'arrivait pas à lui trouver un âge correspondant pourtant. Comme si chacun d'entre eux pouvait lui convenir, et que aucun n'est le bon. Du moins, tant qu'elle ne l'avait pas décidé. Elle s'était assise gracieusement sur une pile de planches trainait non loin de son propre siège de terre. Elle avait repliée soigneusement le pan de sa jolie, et apparemment neuve, robe aux couleurs vives et aux motifs floraux, et avec ses cheveux agrémentés de nœuds assortis, elle avait tout l'air en cet instant d'une poupée qu'il entrapercevait par moment entre les mains des petites gosses de riches des beaux quartiers.


« - Qu'est ce que ça peux te faire pourquoi je l'ais fait? Et puis d'ailleurs, t'es qui toi?»

L'insolence caractéristique de sa voix étouffait un peu sous une gêne incontrôlable qu'il ressentait à lui parlait comme l'ignorant enfant qu'il était à propre des bons mots et des belles paroles. Il avait toujours trouvé une fierté à ses manières de charretier et ses connaissances développée en insultes qui font mouches. Mais face à elle, il trouvait cela tellement puérile et déplacé que les maigres paroles qu'il pu sortir et qui pourtant était le mieux dont il était capable, lui semblait bien pauvres.

« - Tu viens de tuer ma crédule famille d'adoption, alors cela me regarde je pense.»

Alors qu'il voulait remettre son séant sur le tas de terre, il se senti interdit alors qu'elle lui remettait en tête ses crimes, lui donnant en plus un visage, celui d'une pauvre famille et de cette orpheline. Pourtant d'eux deux, il semblait en être le plus affecté. Car malgré la gravité de ses paroles, sa voix était toujours une simple interrogation mêlé de curiosité. Mais aucune colère ni peine ne semblait en transparaitre. Le choc sans doute. Ou bien autre chose de plus compliqué. Peut-être trop pour l'esprit du jeune garçon qui ne demandait en cet instant qu'un peu de simplicité.

« - Je... Je suis désolé.... J'ai pas réfléchi. Je pensais pas à....»

Balbutiant de bien pauvres excuses qui sonnaient d'une façon tellement dérisoire face à la gravité de ses méfaits, il fut stoppé net alors qu'une sirène résonna dans les rues, se rapprochant inexorablement d'eux avec de passer en trombe devant le chantier, sans même faire attention au fait que le jeune pyromane et assassin de la nuit s'y cachait.
Pendant tout ce temps, il était resté justement calme et posé, bien que tout en lui voulait qu'il se bouche les oreilles et hurler de tout son être la douleur qu'il ressentait. Il s'attendait à ce que le sirène s'arrête dans un crissement juste devant la palissade qui aurait volée en éclat et qu'on l'emporte au loin, d'une certaine manière pour le sauver de ce bourbier dans lequel il était enfoncé jusqu'au cou. Mais pourtant, il réussi l'exploit d'avoir une maitrise de soi qui ne lui ressemblait pas. Lui l'enfant perturbateur qui agit toujours avant de réfléchir, comme ce fut le cas suprême ce soir.
Le silence retomba, mais aucun des deux enfants installés dans le noir à cet instant ne le brisa. La jeune fille continuait de dévisageait son interlocuteur, celui qui avait détruit les gens qu'elle aimait. Alors pourquoi était-elle si calme? Il ne le comprenait pas. C'est d'ailleurs ce qui devait tant l'attirer chez elle, l'envie de savoir. Sinon quoi d'autre?...


« - comment t'appelles-tu petit meurtrier?»

La question était si banale. La discussion en elle-même était d'un surréalisme qui effaré le jeune garçon au point d'en oublié parfois ce qui venait tout juste de se passer. Il y voyait presque simplement deux enfants, dans un parc un peu sordide certes, mais qui se rencontraient tout à fait banalement et faisaient connaissance autour de l'aire de jeu. Un univers qui ne lui correspond pas normalement, mais une image qui lui restait pourtant en tête. Celle d'une vie qu'il n'aura jamais mais qu'il a de temps à autre espéré. Une vie de simplicité et surtout d'innocence...

« - Andrew... Moi c'est Andrew...»

Que pouvait-il faire d'autre au final que de lui répondre. Il avait encore la présence d'esprit de ne pas évoquer son nom de famille, un bon moyen pour que ensuite, il se fasse encore plus facilement attraper. Sans compter que son nom est en lui-même déjà un peu trop connu de l'autorité, et il ne devait pas les amener à son père. Il le lui avait bien fait comprendre. La Cause avant tout! Mais au final, il lui devait bien au moins un prénom. Et si elle ne le connaissait pas, comment feraient-ils pour se revoir? L'idée était stupide, comment pourraient-ils se rencontrer de nouveaux après tout ça. Mais au fond de lui, il le désirait tellement.
Elle se releva d'un petit bond si gracieux qu'elle sembla presque flotter dans l'air pour se remettre sur pied avec douceur. Époussetant sa robe, elle le regarda comme jamais personne ne l'avait fait auparavant. Même pas sa propre mère. Il senti se regard non pas le traverser, mais prendre possession de tout son être. Entrer en lui pour s'y lover, en faire son chez-soi, et lui tenir chaud. Et avec ce petit sourire qu'elle lui offrit, il était fini d'être conquit.


« - Et bien Andrew, moi c'est Melina. Et tu me dois une famille!»

Belfast, 1958... .


Campagne alentour de Belfast, 1964

L'endroit qui était abasourdi de beuglements et de bruit de sabot dans la journée, était emplie d'exclamations et de la résonance de deux corps s'entrechoquant le soir. La grange de Redburn était le théâtre d'affrontement particulièrement violent sur lequel circulait les pari et les liasses, sur le deux de deux hommes s'envoyant poings et pieds l'un sur l'autre dans une débauche de cris de douleur et de sang giclant, parfois agrémenté d'une ou deux dents qui trainait sur le chemin.
C'était la le défouloir de bien des hommes qui après leur journée de travail, venait ici soit pour tenter de prouver leur virilité au yeux des autres mâles de l'assistance, soit de se faire un peu d'argent ou de perdre celui de la famille tout en esclaffant comme un poivrot devant deux guignols, voir plus parfois pour augmenter un peu la donne, et qui se tabasse dans la sueur et le sang, sur un sol couvert de terre rouge et de pailles finissant par avoir la même teinte en se gorgeant de toute cette offrande.
L'endroit était évidement le fief de l'IRA. Tout ce qui était en dehors de la loi lui appartenait au final. Et les recettes des combats finissaient principalement dans leur poches, pour financer la Cause. Achat d'armes, pots de vins, et le pécule de secours. Bref, tout le monde ici en était conscient, et l'approuvait. Bien que au final, ils ne faisaient que profiter du spectacle, en espérant qu'un partie de cet argent puisse finir dans les poches de leur blouse de travail. Peu d'entre eux donneraient de leur sang pour la Cause. Ce sont juste de couards que se sentent fort en regardant des combats auquel ils ne prennent jamais part. Préférant hurler à qui mieux sur son poulain pour lui donner du cœur à l'ouvrage et tenter de le faire gagner, ce qui voudrait dire empaqueter ses gain. Et lorsque le vaincu fini par baisser les bras, lui qui s'est pourtant battu comme un lion et n'a pas eu peur de se prendre des coups, tout ces lâches le huent sans état d'âme. Andrew leur cracherait bien tous à la face, mais la dernière fois qu'il s'en était prit à un spectateur, une sorte de porc tout droit sorti de ses champs et qui avait osé insulté sa mère pour soi-disant lui donné un peu plus de rage à la gagne, et bien son cher père lui avait bien fait comprendre que la prochaine serait la dernière fois qu'il lui autoriserait d'entrer dans le cercle en dissimulant son âge. En effet, le gros paysan d'une bonne quarantaine d'année à qui il lui avait briser le nez et fait sauter les chicos, avait eu du mal à avaler que son poulain avait à peine 17ans. Prêt à tout balancer au circuit des combats clandestins si il ne touchait pas de réparation, ce gros malin à fini par la bouclé en apprenant que ce «gamin» qui l'avait fait hurler comme le goret qu'il était, se trouvait aussi être le fils de Liam Saddler. Et le nom avait encore prit un peu plus d'importance avec les années. Le vieux était devenu un membre du conseil de l'IRA. De quoi imposé le respect à tout irlandais que se respect.
Andrew pouvait donc continuer à combattre parmi les adultes, comme il fait depuis maintenant déjà un an. Son nom lui ouvre bien des portes et il le sait. Cela attire parfois bien des ennuis à son père mais ça par contre, il en avait plus rien à faire. Fini le temps ou ses paroles était d'or pour lui. Terminé le ceinturon aussi. Le jeune garçon s'était peu à peu rebellé. Sa ragea fini par se dévoilé, et cela, il le doit en parti à son père d'ailleurs. Car c'est depuis les évènements de 58, que le jeune garçon a pu enfin se défaire de ses chaines. Et sans que personne ne le sache, c'est aussi et surtout à elle qui le devait... Elle lui avait offert la liberté, et la force de la vivre à fond...
Dans un box à chevaux, servant de vestiaires, tout autant que d'infirmerie de fortune au malheureux vaincu à en entendre les gémissements étouffés à quelques stalles plus loin, le jeune garçon devenu presque homme à présent, même l'est il déjà plus que certains adultes, tentait d'offrir un peu de repos à ses muscles fourbus, le lancinant de tout côté certainement en supplique de lui demander d'arrêter là ses folies. Il revenait déjà deux combats, deux victoires dont il n'était pas peu fier, et venait de décider l'organisateur de le laisser rempiler pour un troisième, grâce à son nom une nouvelle fois. Il faut dire que l'homme, bien que peu regardant sur le fait que Andrew soit encore adolescent, a eu tout de même la présence d'esprit de lui tenir tête du mieux qu'il pouvait, pour évité au garçon de finir sur un brancard comme ce fut déjà le cas par le passé.
Le jeune homme avait atteint une taille d'homme, ce qui lui permettait justement de faire illusion. Mais il paraissait parfois bien frêle face à des combattants auquel il n'arrive à la taille que de leur coup de taureau. Tout le monde s'accorde à dire que ce petit gars encaissait bien. Mais cela allait parfois à un niveau que l'on pourrait qualifier de suicidaire, et lorsque sa caboche se prend des coups de poings digne d'un maillet, c'est le semblant d'arbitre et surtout trésorier de l'évènement qui doit en appeler aux infirmiers de venir chercher Andrew avant que celui-ci ne puisse plus véritablement se relever. Grâce à cela il avait pourtant acquis le respect de ses adversaires, et les mises allaient bon train sur lui. Mais rare sont ceux qui osaient encore claquer son argent sur un mec quasiment crever par deux combats difficilement remporté. Heureusement, cela donne aussi l'espoir à beaucoup d'entre eux de se refaire en misant sur son prochain opposant, et tant qu'il y a des billets en jeu, les combats continuent.
Il attendait donc que l'on scande son prénom tel un gladiateur appelé à l'arène. La tête baissée, les yeux clos, il appelait à une certaine tranquillité d'esprit dans ces moments. Le calme avant la tempête, ce qui le caractérisait le mieux.
Un léger coup de vent vint caresser la peau de sa joue mise à vif par un crochet du droit trop bien placé lors du deuxième combat. L'une de ses oreilles sifflait encore un peu mais il entendit pourtant bien distinctement le léger couinement du battant de bois qui fermait le box. Et lorsqu'il releva la tête, elle était déjà adossé à la palissade en face de lui. Le sol était recouvert de paille, que ce soit autant dans les box que le couloir, portant, comme à son habitude, il n'y avait aucun bruit au delà de ceux qu'elle voulait bien lui laissé percevoir, qui trahissait ses arrivés extraordinaires. Étant enfant, il avait sursauté plus d'une fois quand elle apparaissait ainsi. Mais aujourd'hui, il s'y est tellement fait, qu'il en est presque plus surpris lorsqu'il en vient à la voir arriver.
Elle n'a pas changée... Elle porte une robe de coton blanc très épurée et un trenchcoat par dessus, la mode des années certainement. Ce n'était pas son truc à lui, il la trouve belle quoi qu'elle porte de toute manière. Mais elle, elle aime restait à jours vis à vis de tout ce petit monde de strass et paillettes. Alors ou, vestimentairement, elle a changé. Il y a peut-être aussi une forme de maturité qui a suivi son propre développement. Lorsqu'il étant encore enfant, elle même prenait soin de le paraître, certainement pour resserrer l'écart qu'il y avait entre eux en apparence. Mais au fur et à mesure qu'il vieillissait, elle a voulu le suivre, à sa manière. Car au delà de la mode, et peut-être aussi du comportement, elle-même ne prenait aucun âge en plus. Il se souvient encore de la crise qu'elle a pu lui faire lorsqu'il a fini par paraître plus vieux qu'elle. Son épaule en est encore douloureuse par moment. Une des marques physiques qui lui permet d'attester de la réalité de Milena. Car oui, pendant quelques temps, il en est venu à songer que peut-être, par une perturbation de son esprit enfantin face à la gravité des évènements, il s'était lui même créé ce curieux personnage qu'elle était. Sans compter le fait que personne d'autre que lui ne la voyait. Un point d'honneur auquel elle a fortement insisté. Il y avait des règles strictes dans leur relation. Il ne devait parler d'elle à personne, ils ne pouvaient se voir que la nuit, il ne devra jamais la mettre trop en colère,... Bien des choses qu'il n'arrivait pas à comprendre au départ. Mais six années se sont écoulées depuis. Six années folles ou elle l'a aidé à passe outre bien des règles que la vie lui imposait. Et il fallait bien se douter que pendant tout ce temps, alors que son intelligence de gamin s'affinait un peu plus, il a fini par comprendre l'essentiel. Elle a fini par lui en parler, une ou deux fois, de sa véritable nature. Mais ce n'est pas un sujet qu'elle aime abordée, et lui-même malgré sa curiosité, préfère découvrir le présent ou elle est avec lui, plutôt que son passé qui risquait fort de le bouleverser plus qu'il ne le voudrait.


« - Ne fais pas ça!»

Andrew haussa les sourcils et un petit sourire ne put s'empêcher de se dessiner sur le coup de sa bouche. Elle qui savait se montrer autoritaire quand il le fallait, en cet instant transparaissait surtout l'inquiétude. C'était ainsi entre eux. Ils comptaient l'un pour l'autre, un peu trop certainement. Chacun avait sa façon de le montrer, et chez Milena, c'était un peu plus difficile à le lui faire avouer. Alors il ne pouvait que profiter de ce moment ou elle baissait un peu sa garde. Il se releva de son tabouret et ne put réprimer une grimace en sentant du coup tout les muscles de son dos protester à ce geste. Ils étaient si bien à ne pas avoir à travailler quand il était assis. Elle le vit, évidement, elle voyait tout. Ce qui eut pour effet de durcir un peu plus ses expressions. Cela ne l'empêcha pas d'avancer vers elle, en essayant de mieux possible de ne pas claudiquer. Arrivé à sa hauteur, qu'elle paraissait chétive à présent face à lui. Il la dominait de sa taille, mais certainement pas autrement. Et lorsqu'elle posa une main sur son torse nu, il ne pu que stopper sa course. Car il savait que si il forçait un peu, ce sera fini pour lui avant même que son combat ne commence.

-tu pue la transpiration, éloigne-toi!
- Je pue aussi le sang.... »

Elle s'en mordit ses lèvres d'un geste si exquis, il se sentait fondre devant tant de pureté. Chacun de ses gestes, sur son visage encore enfantin malgré tout ces artifices pour tenter de le vieillir au mieux, était tout droit sorti de la vision qu'il se faisait d'un ange. Pourtant, lorsqu'elle vissa son regard dans le sien, il vit aussi la bestialité rôdait derrière ce masque. Et lorsqu'elle le repoussa du bout des doigts, ce qui lui suffit à renvoyer Andrew dans son tabouret, et se prendre les pieds dedans pour finir le cul sur la paille, tout au fond du box.
Se massant son séant, elle vint à lui dans le silence le plus absolu, remit le tabouret debout en face de lui, pour mieux attraper son visage délicatement et le poser sur ses genoux. C'est toujours tellement difficile de comprendre ses gestes. Surtout pour une personnage comme lui, dont l'empathie semble ne pas avoir voulu prendre la peine de s'offrir à ses sens. Elle lui caressait tendrement les cheveux et lui ferma les yeux pour apprécier cet instant qui avait le pouvoir de taire la douleur de son corps harassé par ses mauvais traitements. Apparemment,elle était sa mère en cet instant. Elle pouvait être tout ce qu'elle voulait pour lui, tout comme il avait choisi de l'être également pour elle.
C'était un accord passé entre eux, depuis qu'il avait tué sa famille dans l'incendie déclenché au nom de la Cause. Milena avait bien voulu lui pardonné, uniquement si il lui donnait une famille de remplacement. Du haut de ses 11ans, il n'avait pas pu lui offrir une vraie famille, mais en contrepartie, ils le devinrent l'un pour l'autre. Mère, père... petite sœur et grand frère... Au grès de leur envie, de leur besoin, ils avaient remplis leur rôle comme un jeu de rôle d'enfant jouant à être des adultes. Andrew en avait presque fait de sa propre famille des étrangers. Pour son père ce fut facile, mais pour sa mère... mais Milena était inconditionnelle et il avait fini par choisir. Toute les parts du contrat, il n'avait pu les remplir. Lui trouver un toit, lui offrir sécurité. Mais qu'importe, elle pouvait le faire elle-même bien que cela la contraignait de devoir s'en occuper apparemment. Andrew n'a jamais su ou elle vivait, ni comment elle se nourrissait. Du moins, pour la seconde partie, il se posa la question pendant de nombreuses années. Mais vint alors les âges de l'adolescence. Il avait grandi au point de lui ressembler. Et peu à peu, un nouveau personnage est venu se greffer à leur famille. Celui d'amoureux. Lui même aimerait plutôt dire amant, mais elle ne lui a jamais accordé une telle distinction. Elle le voulait, le lui a t-elle mainte fois répété alors qu'elle devait remettre à sa place ses pulsions d'ado. Mais lui même n'était pas prêt concluait-elle toujours. Des mots douloureux pour un amoureux transit, et un garçon en mal de connaître les choses de l'amour. Mais soit, il s'est fait violence et patience. Jusqu'au jour ou après une bagarre de rue entre gens de son âge, il arriva à défaire trois de ses adversaires. Ce soir là, il en prit pour son grade du point de vue de la mère, l'inquiétude du point de vue de la sœur. Mais l'amoureuse lui montra ensuite sa fierté, et fini par lui lâcher l'os qu'il attendait depuis longtemps. Si il arrivait à défaire comme ce soir, trois hommes véritables, si il lui prouvait qu'il avait atteint la force de l'adulte qu'il doit être, alors elle acceptera ce nouveau rôle pour lui. Celui d'amante. Car les stade de l'âge ne comptait pas, surtout pour elle qui en souffrait déjà assez comme ça. Il fallait qu'il fasse ses preuves. Pour l'instant, il n'était que l'enfant qu'elle a d'une certaine manière sauvée, recueillie et protégée. Principalement de lui-même mais aussi de l'extérieur, en lui apprenant à vivre comme il se doit de l'être. Il devait effacer cette image, et lui offrir celle de l'homme pour qu'elle puisse passer cette barrière.


« - Tu n'es pas encore prêt Andrew... Arrête cette folie et rentrons. Il reste encore un peu de nuit devant nous. »

Il faut connaître le dégout de soi quand on arrive pas à franchir un obstacle important dans la vie pour comprendre les sentiments du jeune homme en cet instant. Si elle n'avait été là à lui caresser les cheveux, il aurait certainement déjà tout saccager autour de lui. Expulser la rage qui s'accumulait en cet instant dans son cœur. Une colère qu'il dirigeait contre sa propre personne. Il n'y arrivait pas. Elle ne voyait pas encore en lui un homme digne d'elle. Et cela lui faisait toujours aussi mal.
Il entendit alors son prénom appelé, hurlé, scandé à tout va dans l'arène de bois et de paille qu'il avait déjà conquise par deux fois. Il était si proche du but...
Ses mains se refermèrent sur ses délicats poignets. Il se mit à genou et cette fois-ci, ce fut lui qui riva ses yeux dans les siens. Il tenta d'y transmettre toute sa force et sa détermination. Il ne perdra pas. Car c'est pour elle qu'il se battait!
Sans un mot, il se releva et ne fit pas attention à son regard de dégout lorsque plusieurs bruits de craquement peu ragoutant se firent entendre par ce simple geste. Il se peut bien que quelques-uns de ses hauts et déviés un peu de-ci de-là lors de ces combats précédents. Il n'en sorti pas moins du box, et c'est seulement lorsque le battant se referma qu'il se permit de desserrer les dents et laisser apparaître son froncement des yeux sous la douleur. D'un pas qu'il voulait certain, il se dirigea vers la lumière forte filtrant à travail le portail de bois et les clameurs gutturales et bestiales dont sont capables les hommes dans toute leur splendeur. Etait-il véritablement prêt? Dans sa philosophie de vie bien simpliste, il n'y avait qu'un moyen de le savoir. Pour cela, il devait se battre, et vérifier le résultat.

Deux jours plus tard, Andrew se réveillera dans un dispensaire de la banlieue de Belfast. L'hôpital était un peu trop clinquant et avide de question au goût de son père. Celui-ci ne lui fera aucun reproche pour une fois. En même temps, il ne viendra qu'un fois pour payer le médecin anonyme et si peu regardant. Pourtant, lorsqu'il posa ses yeux sur son fils, celui-ci pu y déceler un tant soit peu de fierté, mais surtout de la crainte. Le jeune Andrew Saddler avait réussi un exploit l'autre soir, cela valait bien ça. Et le soir même de son réveil, une silhouette viendra toquer à sa fenêtre...


III. That thing I want to tell you

pseudonyme. Igor âge. 23ans code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer avis général à propos du forum. Vu l'acceuil que j'ai reçu d'entrée de jeu, avec la rapidité de réponse à mes questions sans oublier la communauté qui me semble des plus sympathique. Ah oui, et sans oublier le contexte qui est pour une fois très bien travaillé pour un forum RP, et bien j'ai vraiment hâte de commencer à jouer parmi vous. avatar utilisé. Michael Pitt


Dernière édition par Andrew Saddler le 19/3/2012, 23:53, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 00:44

Roh un vieux... /SBAF/

N'écoute pas ce qu'elle dit, il est minuit passé elle déraille *Laureen On*

Bienvenu à toi Igor (Karkarof? /SBAF/)

:sort:
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 01:03

OH ! Michael Bite ! :shock: ... Pardon, vieux réflexe emprunté à un ami qui ne s'est jamais remis d'une photo de l'acteur nu devant un miroir. :83:
Encore une fois, bienvenue ! Un irlandais abrasif comme je les apprécie, ça fait plaisir ^^ (il semblerait que les compatriotes de mon gros loup aient la cote en ce moment côté création de personnages...) et j'espère que tu trouveras bien vite ta Milena. Bon courage pour la fin de ta rédaction et au plaisir de te voir validé !


Dernière édition par Duncan MacLochlainn le 18/3/2012, 02:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 01:15

II. A true story (suite)


Quelque chose se prépare. Quelque chose d'énorme. L'IRA est en effervescence dans le cercle très fermé des dirigeants. Sont-ils simplement des vautours qui sentent le sang approcher? Ou seront-ils eux même les prédateurs bondissant toutes griffes dehors sur il ne savait quelle cible? Andrew était tout juste assez proche du milieu grâce au poste d'importance de son père dans l'organisation, pour ressentir qu'un événement d'ampleur était en préparation. La vieille IRA et leur Cause ne lui parlait plus depuis déjà fort longtemps. Mais si il était en train de faire ses bagages dans la précipitation, c'est parce que depuis maintenant deux ans, il travailler pour l'IRA provisoire, surveillant pour eux les faits et gestes leurs anciens mentors. C'était un choix crucial dans sa vie. Trahir son père et rejoindre une génération plus vive, plus forte. Ou se sentir inutile du côté de son vieux et de ses amis du conseil. Ça n'a au final pas été particulièrement difficile à décider pour lui.
Son petit appartement de Belfast, décoré aux couleurs de la toute naissante mode des seventies, allait certainement lui manquer. Au final, on se fait rapidement à une vie de confort. Lorsque l'on est enfant, que l'on vie chez ses parents, il est difficile de comprendre la chance qu'est la nôtre de vivre de façon si douillette. Avec son appartement, être la maitre à bord, c'est une accomplissement si gratifiant. Mais bref, il allait bien pouvoir recréer tout cela lorsqu'il aura mit le plus de chemin possible entre lui et ses «compagnons».
Il y a déjà deux valises pleine à craquer poser sur la table basse. Il est en train de fourré un pauvre sac de toiles du peu de vêtements dont il avait besoin. En faite, il a déjà passé une bonne partie de l'après-midi à faire les deux premières, qui quant à elles, sont occupés par les affaires soigneusement rangées de Melina. Il préfère encore prendre son temps pour plier au mieux possible ses précieux vêtements, bien qu'elle y retrouvera certainement à redire, plutôt que de faire face à un danger imminent. Car au moins, celui-ci est d'origine humaine, et il sait qu'il pourra faire front. Mais pas avec elle retrouvant ses plus beaux atours chiffonnés, voir déchirés dans la brusquerie de ses mouvements. Chose qu'il n'hésite pas à faire avec ses propres affaires par contre. Il n'a jamais été quelqu'un de très matériel. Il ne prendra au final que le grand nécessaire.
Un bruit se fait entendre dans la pièce d'à côté. En jetant un coup d'œil, Andrew s'aperçoit enfin de l'heure qu'il est. La nuit est déjà tombée. Il sent son cœur palpiter encore un peu plus. Si il ne voulait pas avoir à faire face avec les plans de l'IRA, il devait filer, oserait-il dire, à l'anglaise. Il y a bien une chose pour laquelle ceux là sont bon, c'est bien la fuite.
La porte de la chambre s'ouvre et c'est une Melina aux allures encore endormie qui en sort, portant pour pyjama l'une de ses chemises, comme à son habitude. Le calme revient chez lui, mais n'en calme pas pour autant les palpitations. Il devait la jouer fine, car tout ceci s'étant décidé dans la journée même, la miss n'était pas encore au courant. Comme amener la chose, cela allait être plus difficile encore qu'il ne se l'imagine déjà, à n'en pas douter.
Ses yeux ne sont en rien embués par le sommeil et fixe déjà avec clarté toute la scène qui se dessine devant elle. Elle est bien trop perspicace pour lui accordé l'once d'un doute sur ses intentions, et droit et fier, il attendait déjà la sentence devant ses paquetages.


« - Y a t-il hier soir un épisode que j'aurais loupé? Celui ou tu me susurre sur l'oreiller de m'emmener dans un lointain voyage peut-être? Cela m'étonnerais car je n'aurais certainement pas acceptée. Surtout si l'idée est de partir aussi soudainement. Désolé Darling, mais j'ai des plans pour ce soir...»

Évidement, Andrew en doutait fortement, vu que les soirs qu'ils ne passaient pas ensemble étaient des plus rares. Mais il est vrai que dernièrement, elle était entrée dans une nouvelle phase de sa personnalité qui le laissait un peu songeur. Une sorte de «je t'aime, moi non plus!», le rejetant pour mieux revenir vers lui avec virulence. Non pas que cela lui déplaise dans ces moments, mais il est vrai qu'ils leurs étaient plus faciles ces derniers temps, d'être frère et sœur ou père et mère plutôt que les amants qu'ils sont maintenant depuis quelques années. Car comment faire lorsque l'on a des doutes sur sa relation, alors que cette même personne est aussi votre confident et unique famille. Heureusement que de son côté, rien n'avait changé. Ce qui rendait aussi les choses plus douloureuses lorsqu'il en venait à se poser de tel question. Voulait-elle encore de lui?
« - J'ai l'impression que je vais avoir de gros soucis avec l'IRA. Il faut qu'on partent, maintenant!»

Il savait se montrer catégoriques à présent avec elle. Peut-être était ça qui la dérangé au final. Il avait tellement apprit d'elle, et maintenant, le voilà devenu un homme fort, encore difficilement contrôlable certes, mais qui savait à présent ce qu'il voulait, et n'hésitait plus. Même lorsque cela voulait dire se confronter à elle, une chose qu'elle n'appréciait pas particulièrement.
Il décela bien un éclair de colère la traverser alors qu'elle se raidit à ses paroles, mais il eut ensuite bien du mal à comprendre ses gestes et ses expressions par la suite. De ce côté là aussi, quelque chose se tramait.
Elle s'approcha de lui, ses pieds nus faisant à peine crisser l'épaisse moquette du salon. Repoussant d'une main la plus volumineuse des valises qui n'opposa aucune résistance et retomba au sol, elle s'essaya sur le canapé et l'invita à en faire de même. Difficile encore une fois dans un moment pareil à ne pas penser que quelque chose se passait en cet instant. Quelque chose de décisif.
Ses mains reposé délicatement sur ses genoux, son regard fixait celui d'Andrew, et il pu y lire une tristesse qui fit chavirer son cœur. L'impétueux qu'il était ne pouvait attendre qu'elle parle, inquiet de déceler un telle sentiment chez celle qui représentait toute sa vie.


« - Qu'est ce que tu as? Pourquoi semble-tu si triste?»

Ses mains se posèrent sur les siennes et les étreignirent dans sa poigne. Il bien qu'il ne lui fera jamais de mal même si il y mettait toute sa force, mais il avait pourtant cette habitude d'être particulièrement doux avec elle. Le seul moment ou il l'était en faite.
Elle ferma les yeux et baissa la tête, encore une première chez elle. Pourtant si certaine, elle semblait soudain perdue. Et quand son propre port d'ancrage a du mal à trouver sa place, comment faire pour ne pas dériver? Il y avait là trop de questions, trop d'incertitudes. Andrew ne savait plus que faire, ni quoi penser. Et le mutisme de sa bien aimée achevé de faire bouillir en lui le désespoir mêlé de colère.


« - Cela fait maintenant des années que nous sommes tout l'un pour l'autre. Mais au final... je suis enchainée à un humain. Et c'est mauvais pour moi.» Prêt à protester contre de telles idées, un simple regard le fit pourtant taire. « - Lorsque je t'ai rencontré, j'avais en tête de te transformer. Mais j'ai toujours repoussé l'échéance. Je n'y arriverai jamais je pense. Et malheureusement, à cette idée, je m'aperçois que je ne peux pas non plus rester ainsi attachée à toi. J'ai besoin de liberté, et de choses que ma nature appel et que tu ne peux combler entièrement... Il y a bien un voyage en préparation. Mais nous n'irons pas au même endroit...»

Ces instants ou l'on s'y attend le moins, et qu'un malheur s'abat sur vous, son les pires moments d'un existence. Et l'on a beau être particulièrement bon pour encaisser les coups comme Andrew, lorsque cela attaque directement votre cœur, il est bien difficile de ne pas défaillir.
Il n'est pas vraiment un homme de paroles, mais d'actes. Il fait ressentir les choses aux autres, Milena la première arrivant à déceler ses désirs, ses pensées, rien qu'en le regardant. Alors dans un tournant pareil, la violence des émotions qui se déchainait en lui ne pu que le faire craquer de l'unique façon qu'il connaissait. Se relevant brusquement, il envoya dans un premier geste et un cri rageur la table basse sur laquelle reposait pourtant valises et affaires encore non empaqueter, contre le mur opposé de la pièce. L'appartement est petit, mais c'est bien la rage et la douleur qui lui avait donné une telle force. Elle, ne bougea pas alors qu'il commença a ravager tout ce qui se trouver sur son chemin. Cela lui prit de bonnes minutes, mais au final, pas un meuble ni un pan de mur fut épargné. La respiration saccadée, debout au milieu de la pièce, tournant le dos du canapé encore intact sur lequel était toujours sagement installé Milena, il ne put se contraindre à se retourner, de peur que la voir ne provoque encore une telle crise.


« - Qu'entends-tu par «des choses que je ne peux combler?
- j'ai besoin de sortir, de voir... d'autres personnes.... des gens comme moi. Sa voix était si calme. Comment pouvait-elle être si calme.
- Ils t'ont rejeter, c'est pour ça que tu es avec moi.
- Pas tous non... Certain comprennent de temps à autre.
- Et que t'apporteraient-ils plus que moi au final? C'était trop pour lui. Pivotant sur lui-même, Andrew voulu la regarder pour tenter de percevoir ses expressions, tenter d'y déceler là un mauvais, très mauvais, tour de sa part. Mais elle n'était plus sur le canapé, mais devant lui. Il pouvait tendre les bras et la serrer contre lui, mais c'est elle qui fit le premier geste en posant sa main sur sa poitrine, juste sur son corps en furie, tambourinant comme un damnés.
- Je suis un vampire Andrew! J'ai des besoins... bestiaux par moment. Et un humain ne peut tous les combler. Je pourrais te faire mal, te tuer pour les assouvir! Sa voix était cassé, presque plaintive. En cette soirée, il avait l'impression de ne plus la reconnaître. Elle était si possessive et jalouse à son égard, et en cet instant, il devait accepté qu'elle aille vers d'autres. Sans façon!
- Pourquoi ne pas tout simplement me transformer alors? Je te l'ais pourtant déjà proposé auparavant. Qu'est ce qui t'en empêche tant?»

Il faut comprend que Andrew a déjà eu peur de Melina étant enfant, peur de tant de puissance réuni en un si petit cœur. Peur du mal qu'elle pouvait faire. Mais jamais, il n'avait véritablement cru qu'elle en userait sur lui. Elle l'avait certes déjà maitriser, avec facilité d'ailleurs, car il devenait trop énervé et que cela la dérangeait. Il s'en était aussi retrouvé «charmé», quand il prenait trop de temps à se décider ou en lui refusant quelque chose, ce qui était rare il faut bien l'accorder. Mais à aucun instant, elle n'avait semblait en vouloir véritablement, à son intégrité physique. Jamais, jusqu'à cet instant précis.
Depuis son hystérie, il n'avait plus recroisé son regard, soi car il ne voulait le voir, soi parcequ'elle baissé les yeux. Mais alors qu'elle relevait son visage, il pouvoir voir en elle une férocité que lui-même n'a jamais eu. L'ange avait disparu et laissé place à une créature faite de rage et de violence. Ses crocs étaient sortis et de ses yeux plissés rivés sur lui coulaient des larmes de sang.


« - Je suis maudite, ne le comprendras-tu donc jamais! Le peu de vampires qui m'acceptent, je ne peux les voir car je suis avec toi. Toi un humain complétement taré qui risque fort de s'en prendre à l'un d'entre eux si je me laisse trop allé. Je suis un être fait d'émotion pure, j'ai besoin d'autre choses. Mais toi, tu ne le comprendras jamais et tu viendras sur des grands chevaux et tu te feras tuer!

Andrew reculait doucement devant tant de rage qui semblaient avoir été contenu depuis bien trop longtemps et explosaient en cet instant bien précis. Un très mauvais moment d'ailleurs.
Milena, ou qui qu'elle soit en cet instant, faisait les cents devant le mur auquel il était acculé et se tenait les cheveux, un geste qu'il connaissait bien et qui laissait transparaitre l'envie de frapper, de détruire, mais que l'on tentait au mieux de retenir.


« - Et si je te transforme, ce sera la même chose pour toi, voir pire... tu es l'humain le plus... impulsif et à vif que j'ai pu rencontrer. Tu te bats constamment et cherche le conflit car tu éprouve d'une façon démesuré, et tu veux le voiler en agissant de façon démesuré. Et si je fais de toi un vampire, tu voudras tout ce que moi je voudrais en cet instant, voir plus, car tu ne sauras pas y résister. Et même en étant ton créateur, j'ai peur de ne pas pouvoir te contrôler!»

Ses yeux étaient fous, emplis de tellement de sentiments qu'il ne pouvait tous les déchiffrer. Colère, peur, souffrance... Aucun d'entre eux n'étaient au final de bon sentiments, et celui lui faisait tellement mal de la voir ainsi en proie à ses pulsions. Il ne pouvait pour autant laisser passer cela. La voir partir, c'est voir sa propre volonté de vivre s'envoler. Il devait la calmer, la rassurer.
S'apprêtant à discourir comme jamais, bien loin de son domaine habituel, et avec la peur au ventre de ne pas trouver les bons mots, il fut couper dans sa course par le bruit de la sonnette d'entrée. Le monde revenait alors à la réalité autour de lui. L'appartement saccagé, les cris qui ont du très facilement traverser murs et plafond. Tout les voisins devaient être au courant de leur dispute en cet instant. Mais qu'ont-ils véritablement entendus? Son regard effarée faisait écho à celui de Milena. Que pouvait-il arriver de pire que tout un immeuble l'ayant entendu lui hurler être un vampire?
En un clin d'oeil, elle disparu et la porte de la chambre se referma, alors qu'un second coup de sonnette insista bien sur la gravité de la situation. Il devait régler ça, et de façon la plus civilisé possible. C'était bien trop important pour la jouer à sa manière, et aussi un moyen de lui montrer qu'il pouvait se contenir et gérer les choses.
Il se dirigea donc vers la porte en réfléchissant encore une fois à ce qu'il allait bien pouvoir raconter. Techniquement, il vie même seul dans cet appartement. Prêt à regarder par le judas, plusieurs explosions retentirent dans le couloir au même instant, ainsi que des douleurs vivent dans le ventre et la poitrine. Il se senti tomber à la renverse, le monde devenant flou autour de lui. La porte s'ouvrit à la volée et trois hommes armés entrèrent dans la pièce. Habillé de noir de pied en cape, ils n'avaient pourtant pas pris la peine de couvrir leur visage. Pourquoi ne fut-il même pas surpris de tomber sur le visage de son père parmi l'un de ses exécuteurs? En faite, il était seulement abasourdi de voir qu'il avait au moins tenu à venir lui même. Certainement un geste fort pour le conseil de sa part. Montrer qu'il ne recule devant rien pour la Cause.
Il se pencha sur Andrew et commença à lui parler à l'oreille. Un mélange d'excuses et d'accusations, il ne saura au final jamais sur quel pied danser avec lui, jusqu'à la fin. Le monde tournait au ralenti autour de lui. Et c'est comme un rêve qu'il entrevit la suite de la scène, mélange entre une représentation en ombre et un film sur mauvaise pellicule. Son père releva précipitamment la tête pour regarder quelque chose au fond de la pièce. Pointant son arme, il y eu de nouveau coup de feu, puis la frayeur sur leur visage. C'est la dernière expression qu'il verra sur le visage de son vieux. Ensuite, sa tête volera un peu plus loin alors que son corps retombait sur lui. Andrew ne pouvait voir ses deux complices mais il n'entendit plus aucun coup de feu. Le son était très mauvais aussi dans ce film. Au bout d'un moment, c'est le visage, ce visage qu'il voulait voir avant de disparaître, qui s'offrait à lui. Il la sentait en plein tiraillement. Elle se mordait encore les lèvres, mais d'une autre façon que celle qu'il aimait. Elle se les mordait à sang, ce qui était bien moins gracieux. Puis son regard se fixa sur le sien, et il y retrouva la Milena qu'il connaissait à travers ses yeux. Aimante, résolue, quoi que un peu de peur y résidait encore. Elle l'embrassa longuement. Elle avait donc prit sa décision, soit...
Il se senti choir dans les ténèbres. Une mort bien triste cela va sans dire. Mais quand on vie aussi dangereusement. Se battant constamment, jouant l'agent double dans une organisation terroriste, et vivant une relation passionnel avec une vampire... à quoi s'attendait-il au final?....

18 jours plus tard, le 30 Février 1972, éclatera le Bloody Sunday dans la ville de Derry. Cela aura des répercutions jusqu'à Belfast. Et l'on considérera que Andrew Saddler ainsi que son père, en furent de malencontreuses victimes...
Cela ne l'empêcha pas pourtant d'être au fin fond d'une cale sordide d'un navire tellement délabré que l'on pouvait tout à fait se demandé comment faisait-il pour encore naviguer. Quand bien même, il était bien en partance pour une nouvelle «vie», au-delà de l'Atlantique. Mais cela lui convenait au final parfaitement. Cela fait déjà bien des années que son pays natal, la Cause dans laquelle il fut entrainé dès son plus jeune âge, sa famille et ses amis tous aussi endoctrinés que lui, ne lui convenait plus. Il aura du couper les ponts depuis bien plus longtemps que cela, avec cette vie qui ne lui convenait pas. A présent, il a une nouvelle famille. Et avec elle, ce sera pour l'éternité.
Installé sur sa caisse de bois, ses mains encore tremblantes sous les assauts de frénésie qu'il tentait au mieux de contenir pour ne pas la froisser, il la regarder, installée contre la rambarde de l'escalier menant au pont, le regard froid et sévère. Il lui sourit, et elle lui rendit son sourire... Des sourires carnassiers....


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Les vieux volets de bois claqués avec le peu de fureur qui leur restait contre les vitres déjà brisé depuis bien années, poussé par la force d'une tempête rugissant au dehors comme pour défier quiconque de sortir des abris que les pauvres hères se sont trouvés en toute hâte, car le bougre n'avait donné aucun coup de semonce avant de se laisser aller à toute sa fureur.
La toiture laissé des trombes d'eau filtrer et tomber en cascade contre le parquet qui finissait par exhaler ce parfum si âpre du vieux bois humide. Une fragrance enivrante quand on y est peu habitué. Cela fait alors réveiller cet instant qui réside en chacun, la sauvagerie et l'appel de la liberté en imaginant un sous-bois dans lequel on s'élance sans se soucier d'où l'on va réellement. Mais lorsque l'on connait un peu trop cette odeur, à force de vivre dans ce genre de taudis qui semble vouloir vous étouffer de ses nuages de poussières et par ses craquements vous mettre toujours en garde que vous n'êtes pas le bienvenue, bref, quand vous avez l'habitude de vivre tel un clochard des grandes routes, vous connaissez déjà bien trop la liberté pour savoir qu'elle n'a pas cette senteur.
Pourtant, cette baraque si peu accueillante était le refuge de plus d'âme qu'elle n'avait été depuis des lustres. Trois personnes avaient fini par se réfugier dans cette masure de bord de route, toute réunie dans le salon, dans un silence de mort, ils se regardaient tous en chiens de faïence, chacun aurait certainement préféré vivre cette tempête dans la solitude. Car il est déjà bien inquiétant de ne pas savoir si le toit va finir par céder ou non à une telle violence, et rajouter à cela la peur d'étrangers des plus inquiétants fait des cette soirée l'un des pires qu'ils aient pu vivre pour certain d'entre eux.
La salon était assez grand pour leur laissé l'espace nécessaire à mettre entre chacun d'entre eux. L'un était apparemment un homme d'affaire voulant rentrer d'un diner d'affaire qui l'avait trainé hors de la ville et fut finalement surpris par la tempête alors qu'il était enfin en route pour rentrer tout en laisser un message sur le répondeur de la maison pour ne pas inquiéter sa femme. Il devait avoir bien fier allure dans la journée avec ses costumes parfaitement taillé et sa chevelure gominée impeccable. Mais avec le temps passé, l'agitation qui régnait au dehors, et l'alcool certainement ingurgité en bonne quantité lors de ce fameux «diner d'affaire», il avait perdu bien de sa superbe. En faite, il puait aussi l'eau de Cologne bon marché mélangé à un parfum féminin qui ne trompait aussi personne. Les affaires ont apparemment étaient des plus fructueuses pour lui ce soir là.
Une seconde personne avait finalement tenté de s'installer dans un vieux canapé défoncé et dont les ressorts avaient fini par en percer le velours pour encore mieux mettre en garde les fessiers qui auront l'audace de vouloir un peu de confort. Néanmoins, la personne en question était une jeune fille plutôt fine qui à force de contorsion, avait apparemment fini par trouver une position convenable sur ce vieux sofa qui devait être plus vieux qu'elle. Elle portait ce look si difficilement compréhensible pour bien des ainés de nos jours. Ces loligoth avaient le chic pour attirer le regard en tout cas. Franges et froufrous impeccable sur des tenus digne de poupée déjà en elles-même bien extravagantes, auquel on mêle un soupçon de noir et de tête de mort de-ci de-là. Il fallait aussi noter son col normalement haut mais qu'elle laissait relâcher pour dénuder son cou. Un détail peut-être anodin mais qui au final en dit long sur une tenue qui est impeccablement mise. C'était une réaction qui finissait par devenir plutôt banal depuis la grande révélation parmi ce genre de groupie. La demoiselle ne montrait par là qu'un envie, celle de se faire mordre par un beau et ténébreux
vampire.... petite sotte....
Le tableau est au complet en prenant en compte la troisième silhouette, avachie à même le parquet bouffé par les termites et recouvert d'une couverture qui semble au couleur de la maison elle-même. L'a t-il trouvé ici ou est-ce là un de ses effets personnel? La question devait certainement trotter dans la tête des deux autres infortunés qui devaient partager leur abri avec un être aussi inquiétant. Était-ce un simple clochard et ceci son logis? Mais en cette époque troublée il pouvait aussi bien être tout autre chose... Et ils le savaient très bien. Bien qu'ils ne réagissaient pas de la même manière. L'un était suspicieux et plutôt tendu. L'autre par contre avait le cœur qui battait la chamade, et ses coups d'œils étaient loin d'être subtil. Cela le fit soupirer sous sa pitoyable couverture, face à de tel clichés, il ne pouvait qu'être las. Quitte à avoir de la compagnie, si au moins elle pouvait être un peu plus original...
Au moindre bruit qu'il pouvait bien laisser échapper, l'homme d'affaire se raidissait un peu plus encore comme tendu et prêt à partir au moindre mouvement, et la jeune fille sursauté presque en s'attendant déjà à être attaquée. Elle avait les hormones en ébullition à n'en pas douter. Et avec cette tempête qui ne semblait pas vouloir se calmer.... la nuit allait être longue...

Cette pauvre masure était sur une route de campagne entre Caspiana et la ville de Shreveport, le genre de route que seul les habitués ou les paumés se permettaient de prendre. Surtout à la nuit tombée. Il était prêt à parié que personne d'autre ne viendra ici avant de nombreux jours, voir des semaines...
Cette pensée eut le chic de faire monter en lui une sensation qu'il connaissait maintenant depuis bien longtemps. Arrivait-il à la maitriser depuis? Plus ou moins oui. Même si dans son cas, il ne faisait pas trop d'efforts quand de tels occasions se présentaient à lui. Malheureusement pour lui, on lui avait bien fait comprendre qu'il devait faire encore plus profil bas. Une idée qui lui faisait horreur, mais le résultat en valait carrément la peine.
Cela faisait maintenant 40ans pile qu'il était un vampire. Il se souvenait encore de ses débuts fort difficile. Non pas pour lui qui était comme un gosse avec une arme à la main et la ferme intention de jouer avec malgré les protestations alentour. Mais bien pour sa créatrice et protectrice qui a eut autant de mal que sa propre mère à maitriser un enfant aussi turbulent. Sa soif, autant de découvrir ce nouveau monde à sa portée que sa véritable soif, était inétanchable. Ses nouvelles forces l'entraina dans des combats endiablés qui finissait souvent dans la fureur totale et des effusions de sang que Milena eut bien du mal à dissimuler. Il était l'être de folie qu'elle avait prédit. Mais au côté de ce chien fou, elle fini par elle aussi retrouver cette liberté qu'elle avait dû renfermer pour plus de sécurité. Cela leur apporta bien des plaisirs, comme des malheurs....


« - Et vous vivez à Shreveport?»
« - J'y travail effectivement, bien que je dois de temps à autre voyager...»

Perdu dans ses pensées, il n'avait plus prit attention à ses compagnons d'infortunes. Ceux-ci étaient plus détendus, vu que rien en se passait, ont certainement fini par croire qu'il était bien qu'un clodo un peu paumé qui devait certainement pioncer sous sa toile miteuse. La jeune fille devait à présent donc avoir à faire à un tout autre prédateur que celui qu'elle escomptait tant. Mais la candide ne semblait pas prendre gare et son assaillant s'était repeignait et avait dégainé son plus beau sourire avant de s'assoir nonchalamment sur l'un des bras du canapé et commencé à attaquer la conversation. Au moins il n'était plus le centre des attentions. Si l'atmosphère avait continué d'être aussi tendu, il n'aurait pas résisté bien longtemps. Car malgré son âge, il était par moment toujours aussi impulsif qu'au premier jour. Bien qu'il arrivait maintenant à évaluer plus la situation et ses chances de s'en sortir. Hors ici, il avait toute les chances de s'offrir un festin sans que personne ne viennent le déranger, ni n'en sache quelque chose au final. Mais non! Il devait se retenir.

« - La rumeur dit que Shreveport est un véritable repaire des vampires. C'est vrai?»

Son ton de émerveillé tout en disant une chose pareil finissait par confirmer les soupçons qu'il avait sur elle. Groupie, ignare...
L'homme quand à lui, était un peu plus subtil, à sa manière. Aux mots de la jeune fille, il eut un légère moue mais ne laissa pas plus transparaitre sa gêne d'en parler. Un autochtone certainement contre ce type communauté si présente dans sa ville. Pourtant, il se retint de tout commentaire sur l'instant, voyant bien que cela créerait un fossé entre lui et ce jolie minois. Il se contenta donc d'un léger sourire qui voulait tout dire, ou alors strictement rien.
Shreveport était à lui aussi sa destination. Il en avait bien entendu parler aussi de son côté, mais n'avait pas choisi d'y aller. Non, c'était son choix à elle... Comme ils arrivent fréquemment ces derniers temps, elle l'envoie dans une ville pour qu'il tâte le terrain, voit si le maitre des lieux et la communauté est prête à accueillir sans trop sourciller la petite différence de Melina, puis lorsque cela semble concluant, elle apparaît un peu plus tard après qu'il ait trouvé un travail et qu'elle puisse s'installer chez eux. Mais ces moments durent plus ou moins longtemps à chaque fois. Il arrive toujours un moment ou la jalousie de l'un fini par devenir trop grande et briser leur petite vie de liberté partagée. Il ne faut pas croire qu'ils passent le temps à se tromper, non, c'est même fort rare. Mais vu leur relation si fusionnel, il n'y a pas besoin que cela aille aussi loin pour que l'un ou l'autre se sente menacé. La dernière fois, cela venait d'elle, alors qu'il avait créé un lien plutôt amicale avec une autre vampire, jeune et un peu brutal. Rien n'était arrivé entre eux jusqu'à lors, mais Melina a fini par jouer tantôt la sœur possessive, tantôt la fiancée jalouse. Cela a duré des mois, jusqu'à ce qu'un clash retentissant, qui a couter les yeux de la tête en réparation dans leur appartement, finisse par éclater. Des fois ils se réconcilient, d'autre fois ils se séparent pour un temps et prennent des directions opposés jusqu'à ce que l'un d'eux refasse un pas vers l'autre. La dernière furent de celle-là. Elle était partie en trombe en disant ne plus jamais vouloir le voir, et lui a vécu une petite histoire avec cette même jeune vampire avec de disparaître à son tour sans laisser de trace. Et dès qu'elle n'est plus là, il erre à travers les états, sans but. Attendant un geste de sa part, ou le courage de le faire lui-même. Ce fut le cas il y a quelques jours, un simple message, plus une sensation en faite, que leur lien si fort leur permet de partager. Et de cet instant, il parti dans la direction indiqué, marqué en son esprit alors qu'elle ne lui en a jamais parlé. Un simple message laissé dans ses pensées, ainsi qu'un baiser...

Un cri étouffée le sort de nouveau de ses rêveries. Il avait cette capacité à sortir parfois totalement de la réalité quand il n'avait rien à faire. La scène en face de lui avait de nouveau évolué. A présent, la jeune fille était en train de se débattre alors que l'homme d'affaire en avait apparemment eu marre de jouer les séducteurs et avait préféré passer directement à la case «sauterie». Malgré le désaccord de sa partenaire, cela va de soi. A ce moment là, tout le monde s'attend à ce que le vampire, normalement le monstre, deviennent le chevalier et sauve cette pauvre enfant d'un bien triste sort. Mais il faudrait bien que ce genre de fille comprenne justement que la vie n'est pas un roman fantastique à l'eau de rose. Et que si ça n'avait pas été un viol de la part d'un humain encore bien imbibée d'alcool, cela aurait pu être la mort par un vampire ou un loup-garou particulièrement affamé. Lui-même a déjà fait bien des choses immoral par le passé. Non pas forcément des viols vu que les demoiselles étaient toute charmés par les soins de Milena, lui-même étant plus nul dans cette pratique. Mais des cadavres, ils ont en laissés derrière eux. Et l'on demande à un meurtrier en puissant de jouer les héros? Le monde ne tourne vraiment pas rond.

Andrew poussa un nouveau long soupir mais l'agresseur semble avoir fini par pensée qu'il devait être même crevé à ne pas bouger ainsi, et ne prenait donc plus aucune attention à lui. Il n'avait pas particulièrement envie de faire quoi que ce soit comme il se l'ait lui-même bien expliqué. Mais dans le dernier «message» de sa dulcinée, il y avait cette note qu'elle avait bien soulignée de ne faire strictement aucune vague. De se laissé apparaître sous son meilleur jours. Et à cela, une petite pointe d'ironie percée aussi cette pensée envoyée. Car le faire paraître sous son meilleur jour, lui, cela voulait dire aucune bagarre ou aucun mort avant qu'elle n'arrive. Il voulait arranger les choses, lui prouver qu'il était capable d'encore plus de contrôle et peut-être même, de se ranger définitivement de ses excès intempestifs. Et pour cela, il avait escomptait une arrivée des plus tranquille jusqu'à la ville, et peut-être même se faire le mieux voir possible. Est-ce que sauver une jeune fille l'aidera dans cette tâche? Peut-être!...
Sortant une bouteille de True Blood encore plein, il la déboucha tout en se relevant lentement, laissant encore au pauvre bougre un peu de plaisir de domination avant qu'il n'entre en action. Il bu une longue rasade de son petit pêché mignon, un bon groupe B+ mais malheureusement froid, ce qui gâcha un peu l'effet. Se nourrir à ce moment n'était pas qu'un effet de scène mais il se le devait car sinon, il était presque certain de ne pas arriver à se contrôler entièrement. Alors tout en se rassérénant en boucle dans sa tête de ne pas le tuer, il s'installa à son tour sur un bras défoncé sur canapé, en plaçant le plus négligemment possible la bouteille de sang juste sous le nez de ce pauvre violeur. Celui-ci mit un peu de temps à la voir, bien trop occupé à tenter de forcer une petite culotte en dentelle, tout en abaissant sa braguette et esquiver les coup de genoux bien placés de la jeune fille. Une entreprise difficile à n'en pas douter. La demoiselle profita d'ailleurs de le sentir se figer lorsque ses yeux tombèrent sur la bouteille pour lui en asséner un qui le fit tomber à la renverse. Des plus chamboulée, elle se recroquevilla en pleure sur ce honteux sofa, alors que l'homme continuait de se rouler au sol, les mains fermement coincer entre ses cuisses.
Il lui fallut encore quelques secondes pour se rappeler de ce qui l'avait véritablement dérangé dans sa tentative. Les yeux exorbités et embuées par la douleur vive d'un coup dans les noix, il regarda apeuré un Andrew triomphant qui dans un geste presque théâtrale laissa retomber sa misérable cape pour laisser apparaître son regard féroce et ses crocs n'attendant qu'à se planter dans sa gorge. La aussi on pourrait croire à un effet de style, mais c'est bien tout simplement qu'il voudrait plus que tout faire ce massacre qu'il désire ardemment en cet instant. Ne laissant rien transparaitre, à l'intérieur de lui, un brasier fait bouillir ses entrailles et le somme de se laisser aller à sa nature. Il en fit pourtant aucun geste lorsque l'homme se releva en toute hâte, préférant oublier le temps toujours aussi apocalyptique, et parti en courant jusqu'à en entendre les pneus de sa voiture crisser sur le sol boueux qui risque de lui servir de route pendant tout le trajet.
N'étant même plus à portée audible, Andrew se reprit une bonne gorgée de True Blood et la dégusta du mieux qu'il pu alors qu'il sentait encore son instinct tambouriner son esprit de mécontentement. Surtout que celui-ci n'en avait pas pour autant oublié qu'il n'était toujours pas complétement seul dans la maison.


« - Merci...» La petite voix était fluette et bien moins folâtre que tout à l'heure. Elle avait vite reprit contenance bien que l'on pouvait facilement lire la peur résidant encore dans son regard. Si il voulait, il pouvait toujours la réanimer cette peur.... non, il devait se contrôler!... « - Vous m'avez sauvé la vie...» Pourquoi fallait-il qu'ils en fasse toujours autant. C'était juste un viol... « - Comment puis-je vous remercier?»

Nous y étions. Elle en plein délire tout droit sorti de ses idées romantico-morbides sur les vampires, et lui qui avait justement besoin d'un peu d'aide de ce côté là pour qu'il puisse en user sur elle.
Il s'approcha d'elle à la vitesse que son espèce lui permet d'avoir, ce qui la fit sursauter lorsqu'il se retrouva en à peine un clin d'œil devant elle, attrapant son menton et plongeant son regard dans le sien. Mais comme il n'a jamais été doué pour ce qui était d'user de l'hypnose propre aux vampires, la gourgandine ferma les yeux et tendit plutôt ses lèvres. Une envie de meurtre refit rapidement surface ne lui.


« - Regarde-moi » La voix était dure, autoritaire, et dès qu'elle entrouvrit à peine les yeux, il ne la lâcha plus. Pas le temps pour ces idioties. Si elle continuait à jouer ainsi avec ses nerfs, il allait devoir en faire de nouveau une victime. Et ce sera bien plus mauvais pour elle que précédemment. « - Tu vas aller à Shreveport, et tu ne rechignera pas à dire à qui veut l'entendre qu'un vampire qui s'est présenté comme Andrew, t'a sauvé d'un viol. Et surtout n'oublie pas de le dire principalement dans les bars de vampire dans lesquels tu veux tant trainer...»

Il garda encore un léger contact pendant quelques minutes pour être bien certain que le message soit passé. Il valait mieux être sur avec lui. Satisfait, il relâcha lentement sa prise sur son esprit comme son menton. Et de nouveau en un claquement de doigts, il disparu...
Il ne lui restait plus qu'à espérer que la rumeur arrive jusqu'aux bonnes oreilles qu'il ciblait. Et que à Shreveport, les vampires soient ouverts à ceux qui semblent tenter de s'intégrer. Si il devait se payer une réputation de sauveur pour pouvoir s'y installer, et bien soit. Mais que cela ne devienne pas une habitude....



Dernière édition par Andrew Saddler le 19/3/2012, 23:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 01:28

Bienvenue parmi nous mister Wink
Bon courage pour ta fiche et tout et... et si jamais ce petit bar irlandais venait à naître, pourrais-je avoir l'adresse, histoire de le fuir ? What a Face

Joueur : Rooh, c'trop bien les perso irlandais, et l'accent est juste trop *___*
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 02:06

Je valide à fond l'idée du pub ! XD Surtout, SURTOUT si Julian met en pratique son projet de faire sauter ma librairie...
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 08:59

Bienvenue parmi nous, officiellement cette fois Razz
Bon courage pour ta fiche, et s'il te reste des questions, tu sais où frapper Wink Enfin, pas frapper frapper, mais demander quoi Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 11:26

Welcome par ici, & fais attention...un coup de pieu malencontreux est si vite arrivé ...hein. Rolling Eyes

Bon courage pour la fin de la fiche en tout cas, & n'hésite pas si tu as des questions! :041/:
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 11:33

*reviens sur la pointe des pieds*

:036/:
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 12:12

Bienvenue ici très cher monsieur vampire, lime bien tes canines XD
Bon courage pour cette fiche et futur bon jeu aussi :D
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 13:05

Merci à chacun d'entre vous pour cet accueil. Cela change des forums ou la communauté reste retranchée sur elle-même et regarde les nouveaux d'un œil suspicieux. Au moins ici, on se sent désiré. Razz

Laureen : :knuppel: .... Bon tu as de la chance, je ne vais pas me mettre à agresser une demoiselle dès le départ. *tapote doucement la tête de la petite écervelée"
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 13:56

Un bar irlandais *O* Je plussoie !!
Je jure d'être la meilleure cliente de tout Shreveport (si,si...demandez à Julian, on ne m'arrête plus quand je bois :))
En plus je forcerais mes deux anglais préférés à y mettre les pieds *rire diabolique*
XD

Sinon, bienvenue ! Wink
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 14:00

Bienvenue sale suceur de sang dégénéré O.O

Bonne rédaction pour ta fiche et au plaisir de te croiser en jeu Wink
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 16:11

BIENVENUE ! heart Je ne connais pas le monsieur moi mais ses yeux me font de l'effet xd
C'est un chanteur, un acteur ?
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 17:07

Les deux en faites. :D à la base c'est un acteur, dernièrement il est d'ailleurs l'un des acteurs principaux de la série Boardwalk Empire que je recommande chaudement. Sinon il a pas mal de films à son actif. Mais il a aussi un groupe, même si je n'ai encore jamais écouté sa musique.

Je viens de poster la première partie de mon histoire mais je vais peut-être avoir un petit soucis quant à la taille. En effet, j'ai encore trois parties à écrire dans le même style. :oops:

Je m'excuse d'avance, il y aura surement des fautes de-ci de-là. Je suis quelqu'un qui écrit sur le vif et qui n'aime pas se relire. Prévenez-moi si il y en a trop ou si ce n'est pas comme il faut, je me forcerais à le retravailler. Wink
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 18:07

Pour la taille, si tu dépasses, tu peux écrire dans ton post suivant, et nous supprimerons les posts des autres joueurs qui sont au milieu. ^^
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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 18:10

Bienvenue heart
Très joli début de fiche!
Bon courage pour la suite.
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 19:52



voici une musique du groupe en question ! pagoda =D
J'adore ce qu'il fait =) Un truc de dingue.
Rah mais raaaaaaaaaah XD je te hais OO JE TE HAIIIIS XD j'me retiens de faire ma fan girl O_O. pour pas encore trop te faire peur =O
XD
sérieux, mais michael pitt quoi... Ce mec... mais ce mec... et le pire c'est que je ne le vois JAMAIS pris. La dernière fois que je l'ai vu joué sur un fo rpg... c'était par moi --'.
Rah mais rah... Je résiste... je résiste de te sauter dessus telle une hystérique fan girl de merde O_O je résisterai... #BAM#

Bon sinon, préviens quand la fichette est terminée *-* je file de ce pas lire la suite, j'ai commencé tranquilou et pour le moment j'suis sous le charme...
mais jme dis que te faire mon blabla avant sera cool XD
Encore une fois bienvenue donc =) et vraiment hate de t'avoir en jeu Razz
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 19:54

Et il a joué dans Dawson!

ouais je sais, je casse le mythe! xD
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 20:03

Dis-moi, ma petite fée (ne nie pas, je sais que tu te reconnais), si tout tes personnages ont un grain...c'est une coïncidence tu crois ?... Rolling Eyes
XD
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 20:20

AAAAAAAAAAAAAAaah et en plus j'viens de voir playlist : Tom Waits — Dirt In The Ground / Dropkick Murphys - Shipping Up To Boston !
MON DIEU DU ROOOOOOOOOOCK *hurle et définivement se déchaine* EPOUSE MOIIIIIIII !!!
*lui saute dessus et l'étrangle sans faire exprès* #BAF#

Sinon p'tit mérou... je... je ne vois absolument pas de quoi tu parles... @_@
t'es allée lire mes aventures de la journée ? :D
j'ai posté dans la taverne. ça faisait longtemps avoue ! mais bon, la dernière fois j'tai textoté... mais là... sérieux là... meme toi t'aurai vraiment dégusté... XD
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 20:37

Encore une fois merci à ceux qui me souhaite la bienvenue! :D

Heuuu....* se retrouve avec une fan girl pendu au cou*... au secours... quelqu'un.... Je dois en faire quoi... Laughing
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 20:40

Ils oseront rien faire @_@ sinon... sinon je mords très fort ! ou je castre. =O
ouais ouais. on a déjà un eunuque sur le forum *-* l'un des lannister-loosers.
tandis qu'un autre, je l'ai forcé à assumer son côté féminin et il n'arrête pas de secouer sa cheveulure blonde en chantant gigi l'amoroso... triste hein ?
et le dernier, ne veut ps assumer son côté gay. ainsi il harcèle mon pauuuvre Lorenzo baby. Mais... une chose est sure, il aime le fouet ! et surtout le faire claquer =/
Tu veux d'autres dossiers ? =D

ok... c'est bon j'me tais OO
XD
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 20:58

*chope Nimue par les épaules et la balance de l'autre côté de la pièce* Làààààà...faut l'excuser, elle est dérangée :/
Moi...par contre, je suis très très très saine d'esprit *lui fait les yeux doux*

XD
Ouais...Les Lannister...y'a dossier XD
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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime18/3/2012, 21:06

...

Je vois pas du tout de quoi vous parlez, sérieux. En plus, venant d'un fangirl squelettique qui propose à un lupin d'aller chez lui (genre, drague pas du tout subtile) et d'une éponge qui couche à tout va (et la liste est longue, t'étonnes pas si elle vient fouiner sur ta fiche de liens), je suis pas sûre que vous soyez les mieux placées pour la ramener. :009/:

Andrew, ta fangirl, si tu fais du jardin, tu peux t'en servir comme compost. T'aurais vu, nos géraniums avec elle, ils étaient sublimes.
Avec son dc, Lorenzo baby, il n'y a rien à faire. Et ce, depuis longtemps. D'ailleurs, la fameuse éponge (Ariel) vit avec lui, ça veut tout dire.

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MessageSujet: Re: Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée]   Andrew Saddler - I waiting you.... [Terminée] Icon_minitime

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