I. I want know who you are
traits de caractère.
Eleonor est une jeune fille "étrange" selon certains et "intéressante" selon d'autres. Étrange, pourquoi ? Car elle est méfiante, froide et quelque peu sombre. Elle a toujours été une pudique des sentiments. On la qualifie d'incompréhensible et de rêveuse. Elle a beaucoup de rêves qu'elle n'a jamais su réaliser. En bref, une part de la communauté la trouve mystérieuse. L'autre part, la trouve douce et effacée semblable à un vaisseau. Car si dès le début on la prend pour un monstre sanguinaire, au fur et à mesure on s'y attache et on apprend à l'aimer telle qu'elle est. On dit même que lorsqu'elle s'éloigne trop de vous, vous avez envie de la retenir près de vous, comme si elle apportait l'air dont vous aviez besoin. C'est une jeune fille généreuse et compréhensive qui est toujours présente lorsque vous en avez le plus besoin, tel un ange gardien.
occupation diurne.
Eleonor est une Lycéenne étudiant la Science ce qui lui permet de s'éloigner de ce monde rempli de magie si compliqué à saisir. A part étudier, la jeune Blodwyn aime lire, écouter de la musique, chanter et se promener. Telle une simple humaine !
manie, habitudes & goût.
La jeune médium n'est pas du genre à faire la fête, non qu'elle n'aime pas, mais elle a peur de causer des ennuis. C'est pour ceci qu'elle s'enferme le plus clair de son temps chez elle et lit des romans ou son Livre des Ombres. Elle déteste tenir éloigner ce dernier d'elle, tout comme son pentacle qui lui est précieux et d'un grand service.
capacité.
Le don d'Eleonor est celui de voler l'énergie vitale d'un être, l’affaiblissant ainsi d'un seul coup. Étant médium, elle aussi les capacités de bases comme voir les auras des personnes, résister au charme d'un vampire et communiquer avec les esprits. Néanmoins, ayant du sang de sorcier dans les veines, elle est capable d'user de ses "pouvoirs" contre les "intrus".
conviction.
Depuis cette maudite révélation, Eleonor n'a plus les esprits tranquilles, elle a peur qu'on la pourchasse pour la sorcellerie qu'elle utilise. C'est pour ceci qu'elle préfère rester éloignée de la communauté magique et humaine.
signes particuliers.
Comme il est dit précédemment, Eleonor détient le pentacle familial et peut donc jouer au mauvaise sorcière, bluffant grâce à ses connaissances assez particulières en Magie Noire.
II. A true story
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Sorcière ! Tu l'as tué !Titubant sur place, le regard caressant la foule qui la fixait, l'enfant ne savait quoi répondre devant ces accusations bien portées. Sa lèvre inférieure tremblait tellement qu'elle voulait se justifier. Mais sa gorge, sèche, n'en fit rien. Seul sa respiration émanée de son petit être.
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Je...mais...Cette voix, si douce, si innocente, qui aurait désarmé un démon sur place, retentit de l'ombre que formait les toits des maisons. En effet, le corps inerte à la lumière et la jeune enfant dans l'ombre, personne ne la croirait !
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Menteuse ! Tu mérite de mourir !Les genoux à terre à côté du mort, la femme avait l'air de cracher du venin sur la petite blonde qu'elle détenait pour coupable de la mort de son camarade. Chaque mot était comme un coup de poignard dans le cœur de la jeune fille. Qu'avait-elle fait ? Elle avait juste grondé auprès du garçon qui lui avait volé son ballon...Et puis...il était tombé, là soudainement, son visage devenant de plus en plus pâle, ses pommettes rentrant dans sa bouche au fur et à mesure et ses yeux devenant blancs...Qu'avait-elle fait ?
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Je ne suis pas une menteuse...Ses yeux étaient à présent humides et des larmes s’emboitaient les unes aux autres, les dernières prêtes à faire tomber les premières. Ses poings se fermèrent, enfonçant presque ses ongles dans ses paumes, et l'enfant se retira des lieux du crime, du résultat infernale de sa bien sombre œuvre.*
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Toc Toc Eleonor rouvrit subitement les yeux, il était l'heure. Se levant de son lit, alors qu'il faisait encore nuit, elle s'habilla de la première chose qui lui vint à la main et attrapa son sac à dos qu'elle balança sur son dos. Le couvre-feu était bien dépassé de deux heures et personne ne devait se trouver dans les couloirs, mais pourtant, c'était l'heure, l'heure où les colombes pouvaient être lâchés, l'heure où la jeune fille hurlerait des cris de joies.
Allumant sa lampe de poche, elle traversa le dortoir, n'oubliant pas en chemin de fouiller dans les tiroirs de ses amies afin de récolter un peu d'argent pour son long voyage vers la liberté. Vivre dans ce pensionnat était devenue une lutte incessante. Tout le monde ici vous critiquez, vous criez et vous découragez de votre but précis. On l'avait incarcéré ici à cause de plusieurs affaires et problèmes qu'elle avait causé, notamment la mort de plusieurs personnes. Du moins, c'étaient les mœurs du village détenant ses origines et ses parents qui l'avaient renié après ces stupides rumeurs.
Ouvrant la porte avec quelque difficulté puisqu'elle était fermé à clef, elle découvrit avec joie que son ami était posté devant elle, les mains dans les poches et son sac sur le dos tout comme elle.
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T'as récolté combien ?Regardant ses mains, elle compta le nombre de billets qu'elle avait dérobé à ses fameuses camarades. Ces filles qui prenaient un réel plaisir à l'inférioriser et à lui marcher sur les pieds.
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100 et toi ?Le jeune homme eut un sourire amusé avant de déclarer d'un ton joueur qu'il en avait 20 de plus qu'elle.
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C'est ça avoir la classe, incline toi devant ton maitre.Un soupire, un simple soupire d'agacement parvint à sortir de la bouche de la jeune fille. Elle haussa les sourcils avant de lever son menton vers le sombre couloir qui s'offrait à eux.
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Avance sinon demain on y est encore.Ils n'étaient plus des enfants et pourtant, ils se charriaient toujours autant. Peter et elle s'étaient connus dans ce pensionnat. Dès le début, ils forgèrent une amitié solide fondé sur le but de retrouver un jour leur liberté commune.
Ils traversèrent le long couloir qui les séparaient du hall. Marchant sur la pointe des pieds, ils essayaient de faire le moins de bruit possible car si par malheur quelqu'un les entendraient, ils se feraient tout de suite renvoyés avec en prime une gifle ou deux. Pourtant, alors que d'autres auraient abandonnés de peur d'être enfermé dans la cave, eux ils continuaient animés par la même volonté de sentir de l'air pur et frais remplir leurs poumons. Nombre de fois avaient-ils regardaient l'horizon s'offrirent à eux, et nombre de fois avaient-ils échoués. Pourtant ils n'en finissaient pas d'alimenter leur espoir commun.
Alors qu'ils étaient si bien partis, la lumière laissa place à l'ombre en un claquement de doigt. Prise de frénésie, le jeune fille blonde s'empressa de fouiller dans son sac peu discrètement et d'en sortir une bougie qu'elle passa à son compagnon de voyage.
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Tiens.Elle le regarda, inspirant profondément pour ne pas stresser et gâcher tout le plan. Car chose que personne ne savait, c'est que la blonde avait peur du noir, une panique horrible l'arrachait à la raison lorsqu'elle était encerclé d'ombres. Elle n'avait pas une très grande phobie, mais assez pour que son ventre se noue et que son cœur batte la chamade.
Peter attrapa la bougie dans sa main, la serra fort rentrant presque en trans et ferma les yeux. Il avait l'air concentré, si sûr de lui. Son visage était sombre mais, soudain il s'illumina grâce à la flamme qui brûlait à présent la chandelle.
Un sourire rassuré se dessina sur les lèvres de la jeune fille avant qu'ils ne continuent leur route. Qui était ce fameux Peter ? Un Sorcier, de sang pur. Lui aussi avait était envoyé ici car ses parents l'avaient décrit comme profanateur de Dieu et adorateur du Diable.
Apercevant enfin la lumière de la pleine lune qui s'infiltrait par les espaces entre les rideaux, ils sortirent du couloir prêt à sortir dehors. Éteignant la flamme entre son pouce et son index, le sorcier ouvrit la porte, s'assurant que personne ne trainait dans la cour, avant que la jeune fille ne sorte. Ils étaient enfin libres, il ne manquait plus qu'une seule étape et ils pourraient partir d'ici et vivre leur vie tranquillement : franchir le gigantesque portail qui bloquait l'accès à qui que ce soi. Ils pressèrent le pas, attirés par le chemin qui menait à la ville. Dans leur imprudence, ils ne se rendirent pas compte qu'un surveillant les avaient suivis jusqu'à ce qu'ils les interpellent.
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Hé !Se retournant tous les deux, ils aperçurent au loin le gardien qui courrait derrière eux.
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Ouvre le portail, je m'occupe du lui !Avait-elle peur ? Oui, mais c'était le jeu, il fallait se sacrifier pour faire vivre son prochain. Ils étaient liés par le pacte de sang qu'ils avaient élaborés.
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T'es sûre ? Non parce-que je peux le retenir.Hochant de la tête, la jeune fille poussa son ami vers l'imposant portail. Sentant une main se poser sur son épaule, elle fit volte-face.
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Retournez dans les dortoirs avant que je me fâche.Un sourire occupa le visage de la blonde.
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Vraiment ? Cela fait des années qu'on se fait martyriser par vous et vos collègues, croyez-vous qu'on est vraiment obligé de se prendre des gifles pour comprendre ? Non. Alors laissez nous tranquille une fois pour toute, la liberté ne s'achète pas, elle se gagne et nous, on a assez donné pour ça !L'homme serra la mâchoire avant de lever la main et de frapper violemment l'adolescente sur la joue. C'est ainsi que les enfants se faisaient éduquer ici.
Les yeux glacés de la jeune fille fusilla le gardien qui avait osé lever la main sur elle. Non qu'elle n'avait pas l'habitude, mais elle était sûre que ses mots l'auraient fait réfléchir. Mais non. Il avait juste fait comme tous ces robots, il n'avait rien trouvé de mieux à faire que de la gifler. Comme tous les autres, aussi pathétique qu'eux, aussi stupide qu'eux. Elle n'essaya même plus de refouler sa haine, au contraire, elle divulguait tant de hargne qu'elle avait accumulée au fil des mois et des années. Plongeant son regard dans celui de l'homme, elle se concentra sur son cœur, sur sa vie, sur son existence qu'elle allait réduire...à Néant. Sentant la colère bouillir en elle, elle se laissa prendre par ce sentiment. Entrouvrant la bouche légèrement, elle fixa l'homme. L'heure en dépendait à présent, bientôt les autres personnes allaient sortir et les arrêtaient. Bientôt.
Tic Tac Le pouvoir s'accumulait en elle et prit possession de son corps. La lumière de la pleine lune faisant ressortir ses traits fins, elle avait l'air d'une poupée, d'une angélique poupée. Penchant légèrement sa tête sur le côté, elle regarda l'homme tomber à genoux devant elle, le visage crispé par la douleur.
Tic Tac Aucun son ne pouvait sortir de sa gorge, aucun, seule une expiration pénible qui virait aux aiguë, parfois, résonnait dans le noir. Ses yeux, presque suppliants, étaient dirigés vers la jeune fille. Cette dernière eut un rictus, ressemblant à un sourire en voyant sa victime souffrir et agripper sa poitrine de sa main.
Tic Tac Les veines ressortaient déjà sur le visage de l'homme qui agonisait. Il se retint de tomber en posant violemment sa main sur le sol. Malgré sa tête baissé, on pouvait voir un flot de sang sortir de sa bouche. Un liquide rouge remontant jusqu'aux pieds de la jeune blonde.
Tic Tac Il tomba, raide, tendant une main vers celle qui le faisait si souffrir. Ses lèvres recouvertes de sang bougeaient. Un simple "je t'en pris" sortit de sa bouche, et encore, ce fut un chuchotement. La jeune fille posa un pied en direction de sa victime, un "boum" si froid, sir cruel.
Tic Tac Tic Tac Tic Tac....Boum La main du souffrant toucha enfin le sol, fermement. Il était mort. C'était à présent fini. Il n'avait plus d'aura.
Une main agrippa celle de la jeune fille et l'entraina à sortir de son monde.
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Eleonor, cours...Reposant une dernière fois son regard sur le cadavre, elle se laissa emporter par le jeune homme, entendant au loin les cris et les pleurs des sœurs.
III. That thing I want to tell you