Sujet: « I learned a long time ago to cope with strange. » 28/5/2010, 23:56
ETHAN RAVEN PARKER
21 ans. 11 septembre 1989 à New York, ÉUA. américaines & allemande. bien. télékinésie. inoffensif. célibataire. appartement dans Southampton, le quartier métamorphe. C'est que, sans avoir les moyens pour Coven Garden, j'ai la nausée à simplement penser habiter dans un endroit comme Stoner Hill. Et, entre des vampires qui vont me sentir à plusieurs mètres à la ronde et des métamorphes à qui je n'ai jamais rien fais et qui, d'ailleurs, m'ignorent... le choix n'est pas trop difficile, sachant que je tiens à ma vie. employé chez MEDIUMS & CIE Je suis le plus ancien employé de la boîte. Je sais que je pourrais obtenir un poste plus haut placé mais, à cause de mon jeune âge, le gérant hésite à se lancer. C'est très frustrant, compte tenu du fait que je suis plus mature que certains de ses employés plus âgés. étiquette qui vous est collé. « Je crois qu'il est un peu dingue sur les bords. Il voit des trucs que personne d'autre ne voit et il parle avec les morts. Vous trouvez ça franchement normal, vous ? Évidemment, plus rien n'est normal dans ce monde, mais... En tout cas, je doute qu'il soit vraiment sain d'esprit. »
Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT
traits de caractère. Je me considère comme une personne directe et franche, qui pense librement. Je n'ai pas peur d'affirmer mes opinions, ou de faire valoir mon point de vue sur une situation, quelle qu'elle soit. On peut donc supposer (et à juste titre) que je n'ai pas la langue dans ma poche. D'ailleurs, durant mes années scolaires, je me suis souvent retrouvé au bureau du directeur parce que j'avais prétendument fait preuve d'insolence envers des gens plus haut placés que moi, comme mes professeurs. Quoiqu'ils en pensent, ce n'est pas le cas. À chaque fois, j'avais seulement fait valoir mon opinion, dénoncé une vérité déplaisante ou dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, chacune de ces situations n'étant pas particulièrement appréciée du personnel enseignant. À l'école, surtout au secondaire, il faut marcher droit sans dire un mot plus haut que l'autre pour se faire apprécier. Essentiellement, il faut effacer toute trace de personnalité pour devenir terne et inintéressant. Déjà que l'esprit de sacrifice me fait cruellement défaut... c'est vraiment plus exiger de ma part que ce que je peux donner ! Puisque je suis plutôt impulsif, je ne prends pas le temps de penser à ce que je dis, ce qui cause parfois des malentendus puisque je m'exprime plus crûment que je ne l'avais voulu au départ. Cette caractéristique de ma personne peut d'ailleurs me faire paraître hautain ou snob, même si ce n'est absolument pas le cas. En fait, je suis une personne ouverte et chaleureuse lorsqu'on apprend à me connaître.
Je suis à la fois rêveur et terre-à-terre. Il m'arrive souvent d'avoir la tête dans les nuages, sûrement une conséquence du fait que je traite avec le paranormal depuis ma plus tendre enfance. Lorsque j'étais adolescent – jusqu'à la révélation en fait – je me permettais de rêver à un monde meilleur, toutefois le mélange du surnaturel et de réel avait réduit mes espoirs en ruines. L'être humain commençait juste à accepter que certaines personnes pouvaient voir des gens décédés sans être mûrs pour l'asile... Ils n'étaient définitivement pas prêts pour les vampires, les lycans et les autres races tenant de la légende qui hantent notre monde. L'être humain a encore de la difficulté à s'accepter lui-même, comment peut-il cohabiter avec d'autres peuplades aux idéaux radicalement différents ? Disons que cet évènement a détruit mes espoirs d'une paix durable. Le monde aura malheureusement besoin d'un changement incroyable dont je ne vois même pas le début pour que tout le monde s'accepte. Ce n'est donc pas demain la veille...
Parlant de changements, je suis une personne qui recherche toujours les nouveaux défis. Rien ne me fait peur et j'essaierai avant de m'avouer vaincu. Les situations instables ont tout pour me plaire, ce qui explique sans doute que j'aime autant mon emploi. Jamais une journée n'est la même: de nouveaux esprits et de nouvelles péripéties à s'occuper de à chaque jour. Quoique mon apparence laisse supposer, je suis plutôt du genre introverti. En fait, il serait plus juste de dire que je suis un extroverti prudent. Avec les gens que je ne connais pas ou peu, je ne desserrai pas les lèvres plus que nécessaire. Cependant, dès que je suis en présence de quelqu'un avec qui je m'entends bien, je deviens volubile et ai grande misère à me taire. Dans ce sens, deux autres côtés de ma personnalité sont fondamentalement opposés: lorsqu'on me met en colère, je ne deviens plus vivable, que ce soit envers la personne qui m'a offensée ou n'importe qui d'autre. Je dirais même que je suis un tantinet rancunier (en fait, je le suis beaucoup), voire susceptible et rares sont les personnes qui ont un pouvoir calmant suffisant pour que je redevienne la personne chaleureuse que je suis la plupart du temps.
Normalement, je suis optimiste. Je crois sincèrement que la vie est plus belle si l'on essaie de voir le verre à moitié plein. Évidemment, dans les coups durs, je veux dire les vraiment durs, ceux qui te mettent au plancher et qui t'enlèvent le goût de te relever, il est presque impossible de le faire. Et, quoiqu'il arrive, je persévère. La vie aura vraiment beaucoup à faire pour me mettre complètement hors-jeu. occupation diurne. Je travaille, comme tout humain. Lors de mes jours de congés, je n'ai pas d'horaire spécifique. Ou bien je déambule dans la ville sans but précis, je fais un peu de shopping, je vais voir un film ou encore, je vais me balader dans les parcs naturels et je me trouve une jolie clairière où je m'installe pour lire. manies, habitudes & goûts.
Lorsque je suis nerveux, je replace une mèche de cheveux, toujours la même, me mords les lèvres ou fais craquer mes jointures.
J'aime beaucoup la nature et son calme.
J'apprécie la lecture et tous les styles, du roman d'aventure aux amours passionnées en passant par les crimes sordides et l'horreur.
Je n'ai aucune patience pour les menteurs et les gens hypocrites, manipulateurs, insensibles, cupides et égocentriques, pessimistes, traîtres, malhonnêtes, etc...
En revanche, j'apprécie les gens francs et sincères, honnêtes, loyaux, amicaux, optimistes, intelligents, passionnés, allumés, bref ceux qui ont une belle personnalité.
J'aime le chocolat, les chips, les boissons gazeuses, le fast-food et tout ce qui est mauvais pour moi.
J'aime manger, surtout des plats italiens et asiatiques.
Je n'aime pas les champignons, le poisson et les crustacés.
Je fais souvent de l'insomnie et, lorsque cela m'arrive, j'écris.
J'aime l'odeur qu'exhale l'extérieur après une bonne ondée.
J'aime les orages violents et le déchaînement de la nature.
J'ai une phobie des araignées et des insectes en général. Même un inoffensif papillon me fait crever de peur.
Je fume, et je l'assume.
Lorsque je m'ennuie, c'est un automatisme, je me mets à faire cliqueter mes ongles sur une surface, n'importe laquelle: une table, un mur, la couverture d'un livre, vraiment n'importe quoi.
J'ai horreur de l'inactivité, il faut vraiment que je fasse quelque chose sinon je deviens fou.
Je ne suis pas difficile côté musique; seulement le rap me tape royalement sur les nerfs. Il m'en faut beaucoup pour qu'une chanson de ce style me plaise.
Je suis extrêmement désorganisé. Mon bureau est dans un bordel indescriptible, digne des plus grands champs de bataille.
J'aime que les choses soient bien faites et, surtout, faites à ma manière. Je suis d'ailleurs d'un perfectionnisme quasi-maladif.
Je crois en Dieu, Yahvé, Allah, Bouddha, quelque soit son appellation. Je crois aussi au Paradis et à l'Enfer. C'est beaucoup trop déprimant d'imaginer que les méchants ne seront pas punis et que l'endroit où l'on passe « après » est pire que la Terre, vous ne pensez pas ?
don. Depuis mon plus jeune âge, j'ai les même dons que tous les autres mediums: j'arrive à voir l'aura des personnes qui m'entourent, et ainsi à deviner de quelle race ils sont. Je vois aussi les esprits de gens décédés et je communique avec eux pour essayer de leur apporter un peu de paix, ou de désamorcer des catastrophes en devenir. Mais, surtout, je peux faire faire de la télékinésie. C'est-à-dire que je peux déplacer des objets sans les toucher, même les plus lourds. Curieusement, je n'ai jamais refusé mes dons, malgré le rejet que je subissais de toutes parts. conviction. Personnellement, révélation ou pas, les gens me prennent encore pour un fou furieux. J'admets que je ne fais pas rien pour les convaincre du contraire: je parle à des esprits dans la rue et en public. Pour la pluprt des gens, autant dire que je parle dans le vide. Un point positif, cependant: si j'approche quelqu'un pour lui expliquer que je communique avec l'esprit d'une de leur connaissance décédée, la personne est plus encline à écouter ce que je dis. C'est déjà ça... signes particuliers. Pour dire simplement, j'avouerai qu'on me reconnaît de loin. Déjà, ma coupe de cheveux est faite pour attirer l'attention. Ensuite, je porte des vêtements plutôt tape-à-l'oeil, généralement noirs ou très foncés. Je me maquille, je me vernis les ongles et je ne m'en cache pas. J'ai deux tatous, un sur l'avant-bras gauche et un sur le côté droit. Finalement, j'ai une étoile sur le bas ventre. J'ai aussi la langue et le sourcil droit percés.
Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS
test rp. La pluie frappait répétitivement la fenêtre de mon bureau. Ce n'était pas surprenant: depuis trois jours le ciel était couvert de lourds nuages gris qui roulaient dans le ciel. Le bruit incessant et violent m'empêchait de concentrer, ce qui m'énervait au plus haut point considérant que j'avais amplement de travail à abattre. Faute de mieux, je m'allouai une courte pause. Me reculant dans ma chaise, je laissai mon regard vagabonder par la fenêtre. Il y avait plusieurs personnes qui marchaient sur Lafayette Street, malgré la pluie battante. Et puis il y avait aussi les esprits, reconnaissables à leur silhouette translucide, ou à leur manque de volume. Évidemment, pas tous les fantômes ne se manifestaient de la même manière. Certains apparaissaient tel qu'ils avaient toujours été dans leur vie; d'autres encore, généralement ceux qui avaient été assassinés violemment, montraient leur cadavre à qui peut les voir. C'était ce type de fantômes que j'aimais le moins. Ce n'était pas tellement qu'ils étaient plus agressifs que les autres, seulement que leur apparence était plus pénible à voir lorsqu'on je me réveillais au milieu de la nuit et qu'un esprit se trouvait au pied de son lit. Enfin, ce sont les désagréments du métier et j'y suis habitué, depuis le temps que je les vis.
Je me levai et m'étirai un long moment. Cela faisait quand même trois heures que j'étais assis à ce bureau. Je ne m'étais levé que deux ou trois fois pour aller faire un tour dans la « salle des conférences outre-tombe » comme je l'appelais, où rien d'assez graves pour m'impliquer ne s'était produit. C'est sûr qu'il y avait toujours un ou deux petits dérapages par jour. Les esprits étaient des forces indépendantes et, plus souvent qu'autrement, emplies d'une colère et d'une haine féroces dirigées vers le monde entier. Et il arrivait parfois qu'un en particulier pique une crise et se mette dans l'idée de détruire le bâtiment. C'est alors que j'intervenais. Sinon, je passais ma journée dans mon bureau et, lorsque j'étais vraiment écœuré de regarder les même quatre murs, je donnais une pause à un de mes employés et je prenais sa place. Cela me permettait d'observer ce qui se passait dans la pièce et de côtoyer des gens.
En sortant de mon petit bureau, je me dirigeai vers la porte d'entrée, avec la ferme intention d'aller m'acheter une délicieuse pâtisserie et quelque chose à boire au café d'à côté quand un cri guttural retentit dans la pièce. S'en suivit un silence mortel, jusqu'à ce j'entende un bruit de vase cassé. Je fis volte-face, juste à temps d'ailleurs. Une table fonçait sur moi à la vitesse de l'éclair. J'eus l'heureux réflexe de la faire dévier vers un coin de la salle où personne ne risquait d'être blessé par les éclats de bois qui s'envolèrent dans tous les sens lorsque le meuble heurta le mur avec violence. « Oh génial... » marmonnai-je tout bas. Voyant l'insuccès de sa tentative, l'esprit – qui était celui d'une femme au teint blafard – s'éleva dans les airs. D'autres objets se mirent à s'élever. Je jetai un rapide coup d'oeil autour de moi: à voir le visage terrifiés des clients, je compris que l'imprudente morte s'était matérialisée. Je n'avais qu'à la laisser s'épuiser, tout en protégeant les mediums et les humains. « Tous derrière moi ! Ceux qui ont un pouvoir défensif et peuvent empêcher les objets de frapper un client, aidez-moi ! Les autres, ne bougez pas, » ordonnai-je d'une voix calme. Une de mes employées, capable elle aussi de télékinésie, se plaça à mes côtés. À deux, nous parvinrent à repousser tous les objets.
De son côté, la dame fantôme s'épuisait. Les machins qu'elle nous lançait atterrissaient de plus en plus loin de nous, ses tirs se faisaient de moins en moins précis. Quand tout à coup, tout cessa. J'entendis des murmures, provenant de clients: « Est-elle partie ? » Je fis un petit signe de négation, qu'ils ne semblèrent pas voir. J'ajoutai: « Non, elle s'est juste épuisée. Arrêtez de parler. » Je fis prudemment un pas en avant et, voyant qu'elle n'avait même plus la force de réagir, je m'approchai d'elle jusqu'à être à un mètre environ. « Madame, vous devez passer de l'autre côté. Vous ne pouvez pas rester ici éternellement. » Elle franchit la distance restant entre nous, flottant faiblement. Elle leva la main et la tendit vers moi. Incertain de ce qu'elle voulait, j'imitai son geste jusqu'à ce nos doigts s'effleurent. Je frissonnai à ce contact: toucher un esprit était comme plonger sa main dans de l'eau glacée. « Je sais, » murmura-t-elle doucement. Puis elle disparut. Non, en fait, elle s'effaça doucement, comme si une main géante l'avait balayée de l'atmosphère et je sus qu'elle était partie. Définitivement. Je restai un court moment dans la même position, un bras levé là où elle était quelques secondes encore. Puis je laissai ma main retomber. famille. Mon père est mort alors que j'étais très jeune. Je ne me rappelle pas très bien ses traits; ils ne forment plus qu'un cafouillis imprécis dans mon esprit. Tout ce dont je me souviens, c'est qu'il était grand, le teint pâle et les cheveux blonds-châtains. Je suis enfant unique, les esprits étaient mes compagnons de jeu lorsque j'étais petit. Ils m'ont servi à la fois de confidents et d'amis et j'étais certain que mes secrets étaient bien gardés. Fausse conviction, si j'en a jamais eue une. Quant à ma mère... Ma mère m'a reniée il y a quelques années. J'ai appris tout récemment qu'elle était décédée d'un cancer. Je ne me suis pas présenté à ses funérailles.
winnie. 14 ans. code du règlement.
Spoiler:
Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer.
avis général à propos du forum. Il est magnifique et très complet, quoique le design soit un peu sombre à mon goût. Bill Kaulitz. (pas de commentaire s'il-vous-plaît... :96: )
Dernière édition par Ethan R. Parker le 23/6/2010, 15:24, édité 25 fois
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 28/5/2010, 23:57
Manhattan, New York le début de toute l'histoire
Les lumières de New York City, la grosse pomme des États-Unis d'Amérique, brillent de mille feux, éclairant la pénombre des rues avec brio. Bleus, jaunes, rouges et orangés se côtoient dans un rayonnement agressif pour l'œil inhabitué des touristes. La puissance de l'éclairage rend le paysage flou, brouille les lignes précises et nettes des immeubles qui s'élèvent haut dans le ciel et semblent s'étirer jusqu'à l'infini. Comme on peut se sentir minuscule lorsqu'on se tient au cœur de l'industrialisation, entouré par tant de gens mais en se sentant si seul. Car ces milliers de personnes qui nous effleurent à chaque jour, lorsqu'on traverse une des grandes artères de la ville ou que l'on marche simplement sans but dans les rues, chacune de ces personnes est comme nous, au fond. Elles ont le même rêve fondamental, celui d'un jour rencontre LA personne, de se frapper à l'amour qui viendra finalement étancher la soif douloureuse de leur cœur asséché. Seulement, c'est un rêve impossible à atteindre, inutilement poursuivi par tellement d'entre nous que la vie a oubliés. On en vient à perdre espoir de jamais recevoir ce que l'on demande. C'est dans cet état d'esprit que cette histoire commence. Cette histoire qui se trouve à être la mienne. Je la raconterai à l'envers. Ou à l'endroit. Tout est une question de point de vue. Je la dépeindrai du mieux que je le pourrai, dans l'ordre où tout me viendra. Que ce fait en soit un bon ou non... bienvenue dans ma vie.
joie
« Regarde-le, comme il est mignon. » « Je sais, ma chérie. Et c'est notre enfant, tu te rends compte ? »
Oui, elle s'en rend compte. En me tenant dans ses bras, elle ne peut s'empêcher de répéter tout ce que mon père sait déjà. Que je suis magnifique, que je souris déjà aux anges, que je ne pleure jamais... Oui, vraiment, elle ne manque pas de lui remettre sous le nez encore et encore quelle magnifique création je suis. Son cœur se gonfle d'amour pour moi alors qu'elle me regarde. Même mon père, peu doué pour les choses sentimentales de la vie, est ému par le sourire édenté que j'arbore fièrement. Dans un élan d'amour qui est loin de lui ressembler, il tend la main vers ma joue, où il fait doucement glisser un doigt timide. Pour toute réponse, je laisse échapper un bâillement. Mon poing vient automatiquement se placer près de ma tête, dans ce geste commun à tous les nouveaux-nés. Mes yeux se posent sur ma mère, que je regarde d'un air totalement conquis, puis sur mon père qui a finalement l'air de céder à mon charme. Il me sourit à son tour. Je prends autoritairement possession de son doigt, l'enfermant dans ma petite main et le serre doucement. « Regarde, Nic, » souffle doucement ma mère. « Il t'adopte complètement. » Par ces paroles, elle rappelle l'attitude boudeuse avec laquelle j'accueillais ce père toujours trop occupé à courir ailleurs pour vraiment m'avoir pris dans ses bras. Mais, aujourd'hui, je lui pardonne, enfin si un bébé peut faire une telle chose.
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Ce souvenir n'en est pas, à proprement parler un, puisqu'il ne provient pas des tréfonds de ma mémoire. Non, au contraire, cette histoire m'a été racontée par ma mère, maintes et maintes fois. Je crois sincèrement que c'était sa manière de le maintenir en vie, même après que toute vie l'ait quitté. Elle a voulu que ce sourire unique en son genre survive à la mort, revienne encore et encore dans le temps. Elle a voulu raviver cet amour si peu démonstratif qu'il avait, malgré tout, eu envers moi. Il m'arrive souvent de revivre les heures catastrophiques qui représentent les seuls moments avec ma famille que je peux décrire avec précision. Tous les autres sont effacés, comme détruits par mon esprit. Comme si quelqu'un avait appuyé sut la touche "DELETE" pour que rien ne subsiste d'avant, de mon bonheur. Voici maintenant l'évènement qui a tout fait basculer dans ma vie.
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mort
J'ai quatre ans. J'habite dans un vaste manoir un peu en bordure de New York. Disons que c'est à quelques minutes de voitures du centre-ville. Ma mère ne travaille pas, elle s'occupe de moi. Nous faisons plein de choses ensemble: aller jouer au parc, visiter des amies - qui ont eux aussi des enfants - magasiner, manger au restaurant, aller au cinéma. Bref, je vis la belle vie et je ne manque de rien. Même, j'ai plus que bien des enfants de mon âge ont. J'en suis d'ailleurs conscient. Je suis très mature pour mon âge, et je suis plutôt avancé. Je m'exprime avec un vocabulaire surprenant pour un enfant de 4 ans et j'écris quelques mots. Cette intelligence étonne toute mon entourage, mais je n'ai aucun mérite. Tous ces mots avancés, je ne les apprends pas seul. Ce sont des esprits qui me les disent dans nos discussions et, lorsque je ne comprends pas quelque chose, je leur demande de m'expliquer. Cependant, même si je l'ai dit à ma mère, elle ne me croit pas. Elle pense simplement que je suis dans la phase des amis imaginaires, comme tous les jeunes de mon âge. Elle ne me croit pas non plus lorsque je parle de la jolie lumière grise-blanche - bien évidemment son aura mais, à l'époque j'ignorais de ce dont il s'agissait - qui entoure sa tête. Elle dit que je m'imagine des choses et que c'est bien d'avoir une bonne imagination. Je la laisse faire et dire parce que ça la rassure mais, en mon for intérieur, je sais pertinemment que ce ne sont pas des inventions de mon esprit.
Il n'y a pas beaucoup d'esprits qui viennent me voir; seulement un ou deux sont assidus, une petite fille un peu plus vieille que moi et ma grand-mère, la mère de mon père. La petite fille a une grosse blessure sur le côté de la tête et on voit clairement le sang qui a coagulé après avoir coulé de la plaie. Au début, j'avais peur lorsqu'elle venait mais, lorsque j'ai compris qu'elle ne pouvait absolument rien me faire - parce qu'elle n'avait pas assez de puissance - je me suis mis à l'apprécier. Elle était une partenaire de jeu incroyable, à part du fait que je ne parvenais jamais à la trouver lorsque nous jouions à cache-cache (évidemment, elle pouvait disparaître à volonté, ce qui explique mes difficultés...) Quant à ma grand-mère, je l'avais tout de suite reconnue à cause des photos que mon père me montrait d'elle de temps en temps. Et, puisqu'elle était morte dans son sommeil, elle n'arborait aucune plaie béante, aussi avait-elle gagné ma confiance très rapidement. La seule chose qui me répugnait était cette habitude qu'elle avait de me serrer dans ses bras. Je n'aimais, et n'aime toujours pas, le contact avec les morts. C'est froid et on ressent de plein fouet le fait que la personne est morte. C'est plutôt déprimant en fait.
Un soir, alors que j'étais endormi depuis longtemps dans mon lit, j'ai entendu une voix qui m'a murmuré de me réveiller. Il devait être entre o1h00 et o3h00 du mat' aussi j'étais quelque peu dans les vapes lorsque j'ai ouvert les yeux. J'ai aperçu une silhouette opalescente et translucide au pied de mon lit. Pas effrayé le moins du monde - ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait - je m'assis dans mon lit et me frotte les yeux. Croyant d'abord à une visite particulièrement tardive de ma grand-mère, ou bien de Lilith (la petite fille), quelle n'est pas ma surprise de voir mon père ! J'ouvre la bouche, la referme puis me décide finalement à dire quelque chose: « Papa ? Tu es mort toi aussi ? » Il a un sourire triste avant de faire un signe affirmatif de la tête. Posant mon poing sur ma joue, je me mets à considérer le problème, la bouche tordue vers la droite dans la moue que j'affiche lorsque je réfléchis profondément. « Maman va avoir de la peine, hein ? Évidement que oui... » Je viens de répondre à ma question. Pour moi, cependant, la mort ne m'a jamais paru comme une fin. Je sais que, s'ils ne restent pas dans notre monde, les fantômes des gens décédés quittent simplement notre dimension pour une autre. Malheureusement, je ne peux pas décrire cet endroit, ne l'ayant évidemment jamais vu. Dans ma petite tête d'enfant, je l'associais au Paradis dont le prêtre parlait à la messe. Et donc, ce ne pouvait pas être trop mauvais.
« Tu sais quoi ? » demandai-je d'une toute petite voix. « Ce n'est pas grave. Ce n'est pas que tu ne vas pas me manquer, juste que tu vas être bien. Je le sais. » « Oui, tu as raison, coco. » « Oh, tu sais quoi d'autre ? Tu devrais demander à Mamie de venir avec toi. » « Mamie ? » répéta-t-il surpris. « Mais elle est morte il y a près de vingt ans. » « Faut croire qu'elle a décidé de ne pas partir. Ça fait presque deux ans qu'elle me rend visite. » « Ah ben... Ça alors ! Tu aurais pu me le dire quand même. » « Je l'ai dit à Maman mais elle ne me croit pas. Elle pense que j'ai des amis imaginaires. » « Je ne t'aurais probablement pas cru, moi non plus. » soupira-t-il pour toute réponse.
J'entends sonner en bas, puis des pas dans l'escalier alors que ma mère descend lourdement les marches. Papa me regarde tendrement, un sourire triste aux lèvres. J'entends le verrou que ma mère soulève, au même moment où la personne sonne de nouveau. Papa murmure: « Tu vas me manquer, coco. » Une voix grave demande à Maman si c'est bien d'elle qu'il s'agit. Papa ajoute: « Je t'aimerai toujours. Toi et ta mère resterez toujours là, » termine-t-il en pointant son coeur. La voix s'indentifie: Sgt Conair, de la Police Municipale de New York. « Moi aussi je t'aime, papa. » La voix continue, tendue: « Il y a eu un accident de la route à la hauteur de Broadway Avenue, ce soir... » « Prends soin de ta mère, d'accord ? » « ...La voiture de votre mari a été percutée de plein fouet, a fait quelques tonneaux et a été emboutie contre un pilier de ciment... » « Croix de bois, croix de fer; si je mens, je vais en enfer. » « Les ambulanciers n'ont rien pu faire. Votre mari a été... » « Je dois y aller. Au revoir, coco. Fais attention à toi. Je t'aime. » « ...déclaré mort sur place. Je suis désolé. » « Moi aussi je t'aime papa. Adieu. » « Non, non c'est impossible. C'est un cauchemar... je vais me réveiller... » Il disparaît lentement, semble se fondre dans la nuit qui entoure mon lit. Un gémissement de bête blessée se fait entendre. Je me recouche et me rendors...
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solitude
Ma mère ne s'est jamais vraiment remise de la mort de son mari, quoiqu'elle en dise. Même si les réactions violentes des premières semaines se sont peu à peu résorbées, elle est quand même passablement déprimée. Elle a dû se trouver un emploi, quoique la prime d'assurance-vie était un montant assez substantiel. En surface elle guérit mais, à l'intérieur, elle souffre toujours autant. Moi, pour ma part, une fois que j'ai cessé de vouloir lui parler, je suis passé par dessus cet évènement tragique. Peut-être que le fait qu'il m'avait assuré qu'il m'aimerait toujours, quoiqu'il arrive, m'a convaincu qu'il valait mieux le laisser aller. J'ai donc continué à grandir comme avant. J'entre à l'école environ un an plus tard. Je me fais plusieurs amis avec lesquels je joue. Bref, je vis une vie normale. Il n'y a qu'à la maison que quelque chose cloche. Tellement absorbée dans sa peine, Maman s'occupe de moi du mieux qu'elle le peut, seulement elle n'est plus la même. Nous ne faisons plus rien ensemble. Elle se contente de répondre à mes besoins primaires sans se concentrer sur autre chose. Mais je ne lui en veux pas. Je sais qu'elle a de la peine et que c'est ça qui l'empêche de m'aimer convenablement. La seule chose qui me hérisse, c'est lorsqu'elle me rabroue violemment parce que je discute avec un esprit. C'est une part de moi-même qu'elle devra apprendre à accepter. Mon primaire se déroule plutôt bien, même si le cercle d'amis que je m'étais fait en maternelle rapetisse de plus en plus. Je n'ai plus que quelques vrais amis, un ou deux qui m'apprécient vraiment. Les autres se sont éloignés; je crois que j'étais trop bizarre pour eux. Cependant, je ne subis pas encore les moqueries qui vont parsemer mon secondaire. En effet, dès le début du lycée, je suis mis au ban de la communauté scolaire. Ces quatre ans, je les ai passées seul dans mon coin. Ça m'a dérangé sans me déranger. Même si je suis quelqu'un de sociable à la base, je ne déteste pas la solitude. Et puis c'est mieux de manger assis dans un couloir désert que de se faire insulter à tour de bras à la cafétéria, non ?
§ § §
J'ai 16 ans. Jusque là, rien de bien grave. Je veux dire, tout le monde passe par là un jour ou l'autre et atteindre son sweet sixteen n'a rien de vraiment extraordinaire en soi. Ce qui fait toute la différence pour moi, c'est que je suis sans-abri. Eh ouai, je n'ai plus de maison. Depuis cinq minutes exactement. Réjouissant comme constatation, non ? Je vois d'ici les points d'interrogations dans vos jolis yeux. Je m'explique: depuis quelque temps, j'ai réalisé que j'étais capable de bouger des objets sans les toucher. Ce qui est génial, c'est que ce n'est même pas fatiguant, même avec les gros objets. C'est sûre que je ne pourrais pas maintenir un camion, par exemple, à 50m dans les airs indéfiniment, mais les petits déplacements sont simples. Cette découverte est un accident. Pendant le cours de gym, la bande de garçons « populaires » du lycée - vous savez les athlètes, beaux gosses mais trous de c*l sur lesquels toutes les filles fantasment ? - avaient encore décidé de me prendre comme cible. Leur but était de me lancer des objets pour voir si je pouvais les attraper... ce qui était évidemment impossible, non pas parce que je suis quiche en sport mais parce qu'ils était sept à me lancer deux ou trois choses en même temps. Après quelques secondes d'essais plutôt pathétiques, je me suis fâché et j'ai décidé d'abandonner. C'est à cet instant que mon pouvoir s'est déclenché. J'ai ressenti une vague d'énergie quitter mon corps. Je voyais presque physiquement les ondes évoluer autour de moi en cercles concentriques toujours plus gros et frapper de plein fouet les objets qui revolèrent avec force à l'autre bout du gymnase. J'ai remarqué les regards exorbités de tous les élèves et j'ai tourné les talons. Quoique l'idée de devenir une bête de cirque dans l'école ne me plaise pas tellement, je suis extrêmement excité par mes nouvelles capacités. Le soir, je m'entraîne dans ma chambre à faire « voler » de petits objets. Le plus difficile est de contrôler où ils vont. Ma mère entre dans ma chambre juste au moment où un crayon vient se déposer sans délicatesse dans mon coffre. Elle reste figée un bon moment devant moi, secoue la tête, sort de la pièce. Elle revient quelques secondes plus tard, une valise à la main. Elle se dirige vers mon garde-robe. Je la regarde faire alors qu'elle empile tout mon linge dans la valise, incapable d'esquisser un geste tellement la scène me semble irréelle. Lorsqu'elle a terminé sa besogne, elle se tourne vers moi.
« Je ne peux pas. Je suis désolée... J'ai supporté que tu parles à des gens que je ne vois pas. J'ai accepté que je ne pouvais pas te protéger contre tout et que, finalement, c'était peut-être un don que tu avais. J'ai même réussi à surmonter le fait que tu veuilles ressembler à... ça. Mais je ne peux pas supporter autant de paranormal. Je ne pourrais pas agir comme si de rien n'était. Tu dois partir. Je suis tellement désolée, Ethan, tu ne peux même pas savoir. » « Je ne veux même pas le savoir. »
Je me levai et m'approchai d'elle. Je savais que j'allais lui briser le coeur mais c'était elle qui avait fait le choix.
« Ça ne changera pas grand chose. Je n'avais plus tellement l'impression d'exister pour toi de toute façon. Depuis la mort de papa, tu ne m'as plus regardé. Tu as seulement pris soin de moi parce que c'est ce que ta conscience te disais de faire. Rien à voir avec un quelconque amour maternel. J'espère que tu réalises que tu ne me reverras plus. Tu veux que je partes ? Très bien, c'est ce que je vais faire. »
Sur ce, je prends ma valise et un autre sac, dans lequel j'enfouis tout ce qui me tombe sous la main. Lorsqu'il est plein, je le hisse sur mon épaule et je m'empare de la valise.
« Lorsque je me serai trouvé un endroit où vivre, je t'enverrai mes coordonnées, pour ravoir le restant de mes choses. Tu les détruiras après. Je ne veux plus jamais te revoir, ou réentendre parler de toi. »
Shreveport, Louisiane la suite de l'histoire
L'air froid de la nuit cingle mon visage. Je suis rendu au bord de l'autoroute. Les automobiles roulent à toute vitesse et me dépassent en un coup de vent. Maintenant que je suis loin de ma mère, je laisse les larmes couler librement sur mes joues. C'est dur de se faire dire par celle qui nous a mis au monde qu'on est plus voulu sous son toit. C'est pour cela qu'il est hors de question que je reste à New York. D'abord, je n'ai jamais vraiment aimé cette ville. Ensuite, si je reste à proximité de ce qui était ma maison, je risque de revenir vers elle, ce que je ne veux pas faire. Comme je suis sans le sous, il ne me reste plus qu'à risquer ma vie avec tous les sadiques qu'on trouve sur la route en embarquant avec un parfait inconnu. À ce point-ci de ma vie, je suis dans un cul-de-sac de toute façon. C'est donc pourquoi je reste là, debout dans la brume de la nuit, un petit vent frisquet jouant dans mes cheveux.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté planté là à espérer que quelqu'un arrête sa voiture. Sans doute plusieurs heures parce que je suis transi. Il s'est mis à pleuvoir, une simple bruine mais qui, à la longue, m'a mouillé jusqu'aux os. Ce n'était pas tellement difficile à faire de toute façon. Je ne porte qu'un t-shirt et un jean. Ce sont les vêtements que j'avais lorsque ma mère m'a jeté dehors. Je n'ai pas pris le temps de me changer, évidemment. Et elle n'a mis aucune veste dans ma valise, j'ai déjà regardé. Mes larmes se sont taries, peu à peu, et maintenant je reste simplement là, le coeur meurtri. Je me surprend à parler à mon père pour la première fois depuis plus de dix ans: « Papa, aide-moi. J'ai tellement de peine, si tu savais. Envoie-moi quelqu'un, qui que ce soit. S'il-te-plaît... » Suite à ma supplication murmurée, je ferme les yeux. Les larmes menacent de couler de nouveau lorsque j'entends le crissement de pneus qui roulent sur du gravier, ainsi que le klaxon d'un autre chauffeur mécontent. Surpris, j'ouvre les yeux et me retrouve nez à nez avec un homme. Je sais aussitôt qu'il n'est pas humain. Il est autre chose, d'infiniment plus puissant. Et plus dangereux aussi. Son aura est différente de celle des gens que j'avais rencontrés avant. Plus foncée, comme teintée de rouge, et plus embrouillée aussi. La lumière diffuse semble effacer ce qu'il y a en arrière. Vampire, me souffle mon intuition. Je ne combats pas l'idée. Il y a quelque chose de carnassier dans le regard chocolat de mon vis-à-vis qui confirme les dires de ma petite voix intérieure (qui ne m'a d'ailleurs jamais trompé). Mais, de toute façon, je n'en ai rien à foutre.
« Est-ce que je peux t'emmener quelque part ? » « N'importe où. Loin d'ici. Où tu vas. Je m'en fous. »
Il m'ouvre la portière et je monte dans la voiture, un modèle de luxe. Contrairement à ce que j'espérais, il n'y a pas de chauffage dans la cabine. Je m'assois sur le siège de cuir beige, attache ma ceinture de sécurité et croise mes bras frêles contre ma poitrine en tentant de réprimer un frisson. L'inconnu revient s'asseoir à mes côtés après avoir chargé mes maigres effets dans le coffre de la voiture.
« Ma parole, tu es gelé ! Combien de temps as-tu passé sur le bord de l'autoroute ? » Il y a une telle autorité dans sa voix que je ne peux lui mentir: « Je ne sais pas. Plusieurs heures au moins. » « Tsss... » murmure-t-il comme seule réponse en allumant le chauffage. Je lui lance un regard reconnaissant. À mesure que l'air tiède sèche mon linge et me réchauffe, je sens le sommeil m'envahir.
§ § §
Une main me secoue doucement. Une main à la peau glacée et dure comme du marbre. J'ai l'impression de rêver, pourtant mon esprit embrumé de sommeil sait que c'est la réalité. Ma réalité.
« Réveille-toi. » « Mmmm, pas tout de suite... » « Aller, réveille-toi si tu veux manger un truc. » « J'ai pas faim. » « C'est ça. Tu m'la fais pas à moi. Ça fait quoi ? entre 12 et 24 heures que t'as pas mangé ? » « Peut-être... Mais j'ai rien pour payer. » « Pas grave, viens. »
Après m'être régalé d'un petit-déjeuner copieux composé entre autre d'un muffin, de fruits à volonté, de toasts, d'oeufs et de plein d'autres trucs, nous reprenons la route. Mon mystérieux chauffeur n'a rien mangé, ce qui confirme la théorie de mon intuition. J'ai appris que nous allons Shreveport, une ville de Louisiane dont je n'avais jamais entendu parlé avant aujourd'hui. Mais là ou ailleurs, ça ne change pas grand chose. Après plusieurs heures de route, nous arrivons finalement. Il me débarque là et je le remercie. Lorsqu'il s'éloigne, je réalise que je ne connais pas son nom...
§ § §
Cela fait maintenant plusieurs années que j'habite ici, à Shreveport. Depuis la révélation, nombre de commerce employant des gens comme moi ont ouvert leurs portes et je suis devenu gérant de l'un deux, Mediums et cie. Ça me plaît comme endroit. J'ai appris que ma mère était décédée. Ça ne m'a fait ni chaud ni froid. En fait si, peut-être un pincement au coeur. Mais je suis passé au dessus. On peut donc dire que tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes (enfin, ça c'est si on évite de prendre en compte toute les mini guerres qui règnent entre les peuple). Oui, mais quelque chose ne va pas. Il m'obsède. Oui, vous l'avez compris, ce vampire qui m'a sauvé m'obsède. Je repense à lui de plus en plus souvent ces temps-ci. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Dernière édition par Ethan R. Parker le 23/6/2010, 00:13, édité 35 fois
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 29/5/2010, 00:10
Bienvenue Bon courage pour ta fiche. Oh un médium! je vais te réclamer un lien, j'ai besoin d'un médium^^. Si tu as la moindre question, il ne faut pas hésiter à contacter un membre du staff ou bien à se rendre dans la section question!
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 29/5/2010, 00:14
Jared ! :042/: Avec grand plaisir pour le lien.
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 29/5/2010, 10:49
Waaaaa! * Non, je ne dirais rien du tout même si j'en meurs d'envie * Bienvenue parmi nous :93: * Non, mais il faut que je le dise quand même * Bill ? Et Tom ? Il est où ? Toujours pas d'inceste dans le groupe xDDDD * Rassure-toi, j'ai rien contre eux (Y) * Bon courage pour ta fiche de présentation en tout cas. Et n'hésite pas à poser des questions au staff si besoin.
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 29/5/2010, 11:12
Bienvenue =)
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 29/5/2010, 14:08
bienvenue (:
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 29/5/2010, 15:26
Prise de risques, prise de risques =D Bienvenue parmi nous ^-^ T'en fais pas, on sait qu'il y a un être humain derrière l'avatar ^^
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 29/5/2010, 19:29
Mdrrrrrrr, bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche.
Mouarf dès que je vois un vava de Tokyo hotel je pense à mon autre fo xD, ca me rend nostalgique.
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 12:42
Sevastian Kovalevski a écrit:
Waaaaa! * Non, je ne dirais rien du tout même si j'en meurs d'envie * Bienvenue parmi nous :93: * Non, mais il faut que je le dise quand même * Bill ? Et Tom ? Il est où ? Toujours pas d'inceste dans le groupe xDDDD * Rassure-toi, j'ai rien contre eux (Y) * Bon courage pour ta fiche de présentation en tout cas. Et n'hésite pas à poser des questions au staff si besoin.
L'est caché quelque part... :74:
Merci tout le monde. x)
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:18
Ethan R. Parker a écrit:
Sevastian Kovalevski a écrit:
Waaaaa! * Non, je ne dirais rien du tout même si j'en meurs d'envie * Bienvenue parmi nous :93: * Non, mais il faut que je le dise quand même * Bill ? Et Tom ? Il est où ? Toujours pas d'inceste dans le groupe xDDDD * Rassure-toi, j'ai rien contre eux (Y) * Bon courage pour ta fiche de présentation en tout cas. Et n'hésite pas à poser des questions au staff si besoin.
L'est caché quelque part... :74:
Merci tout le monde. x)
Caché ? Et ou ça ? Au passage, je veux un lien avec toi! T'as pas le choix de toute façon :twisted:
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:24
Dans mon imagination. J'vais créer un scénario j'pense... x)
J'admets, pas le choix d'un lien. Ian quoi... :025/:
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:26
Très bonne idée. Tu vas pas en faire ton frère quand même O.o Quoi que, de l'inceste sur le forum serait ... marrant! J'ai bien couché avec ma propre fille MAIS! Je ne le savais pas donc, je suis excusé pour la peine!
Je sais (H)
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:29
Je ne sais pas... J'pourrais faire un truc comme des jumeaux séparés à la naissance et qui se retrouvent sans savoir qu'ils sont frères... :twisted: Mais m'semble que c'est cliché. Va falloir que j'y pense. xD
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:30
Oui, c'est clair que c'est hyper cliché comme truc =/ * Genre, je suis connaisseur (Y) *
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:34
Connaisseur, hein ? :huh:
(Tu peux m'rendre un service ? Combien de lignes est-ce que tu vois dans la section test RP ?)
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:35
Pas du tout. Je suis juste ... bien renseigné x)
( Environ 19 lignes pourquoi ? )
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:38
J'admets qu'il semblerait que tu l'es. x) (j'devrais peut-être pas parler... :sort: )
(Parce que la résolution de mon écran est beaucoup plus large que le forum. Je vois à peine une dizaine de lignes. -_-")
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:40
Il fut un temps ... Un temps lointain ... Très lointain .... Extrêmement lointain ... Ou j'écoute le groupe ... Bon je vais me suicider maintenant... xDDD
( Ah d'accord Mdr )
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:42
Si lointain que ça ? :020/: Non tu ne va pas te tuer ! Et notre lien ? :64:
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:43
Pas vraiment. J'écoute encore d'ailleurs... Non, mais je vais finir par me pendre :OOO Quand tu avoues ce genre de chose : tu n'as plus de raison de vivre xDDD
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:47
C'est vrai. xD En tout cas, je déteste comment certaines personnes te placent tout de suite dans la catégorie "groupies" dès que tu mentionnes TH. Ils ne sont pas pire que les Jonas Brothers. -_________-"
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:48
Moi, je pense que Th comme Jonas Brother, comme Justin Bieber à la con = Populaire quelques années pour finir dans les oubliettes comme les boys band (Y)
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:55
Probablement. Il n'y a pas assez de substance pour qu'on s'en rappelle dans vingt ans. La plupart des nouveaux groupes et artistes d'aujourd'hui sont comme ça. Il n'y a plus de John Lennon ou de Freddie Mercury, malheureusement. C'est mon opinion en tout cas. x)
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Sujet: Re: « I learned a long time ago to cope with strange. » 30/5/2010, 13:56
C'est triste quand même.
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