histoire.


Imaginez une ville sous la neige 6 mois sur 12, capitale de la province du Manitoba et huitième ville plus peuplée du Canada. C’est dans cette ville que naquit Gaspard l’année 1992, le jour d’Halloween plus exactement. À cette période de l’année, il fait déjà près de – 6 degrés dehors et il est difficile pour une femme enceinte de se déplacer jusqu’à l’hôpital sans chopper un rhume encore en plus. Gaspard naquit au bout de 8 mois tout juste, à 21 heures 33 précisément. Sa mère, une styliste de renom au Canada, fondatrice de sa propre boîte de vêtements de luxe pour homme « Bogh & Man’s », est seule à la maternité. À vrai dire, Gaspard ne connaîtra jamais son père, ce dernier ayant préféré s’enfuir à l’annonce de la grossesse de la jeune femme. Inutile donc de préciser qu’il n’était pas le petit garçon le plus désiré de la planète. Un détail qui n’empêcha pas sa mère de verser plusieurs larmes lorsqu’on lui posa l’enfant sur le ventre. Sous l’effort, elle avait épuisé toutes ses forces. Elody – de son nom – était une jolie femme mais de petite constitution. 1 mètre 55 à tout casser, de longs cheveux blonds décolorés et des yeux d’un bleu si pâle qu’on eu pu le confondre à la nacre d’une perle. Deux merveilles que la génétique offrit à son fils, lui aussi pourvut d’un regard presque transparent. La maison dans laquelle l’héritier Boghemans grandit est située dans les quartiers chics de Winnipeg. Une grande maison a l’aspect chalet, peu différente de toutes les autres du quartier, composée d’un jardin couvert de plus d’un mètre de neige en hiver et d’une balançoire en été.

Gaspard apprend à marcher à 1 an à peine, mais il parlera encore bien plus tardivement, au point que sa mère l’emmènera à plusieurs reprises chez un médecin, de peur qu’elle n’ait fait quelque chose de travers. En effet, quelques-unes de ses amis ont accouché la même année et leurs bébés gazouillent déjà de jolies petites phrases tandis que Gaspard reste muet comme une carpe, à observer le monde de ses yeux tellement immenses qu’on l’eut confondu avec une poupée plus d’une fois. Dans les magasins, les clientes étaient souvent totalement absorbées par ce regard candide et effroyable à la fois. Certaines le trouvaient adorable, d’autres le disaient moche comme un poux. Des réflexions qu’Elody se prenait en pleine figure en feignant de ne rien entendre. « À chacun son rythme » l’informe le médecin. « Votre bébé n’a rien d’anormal. Il répond bien à tous les examens. Certains sont simplement plus lents à se mettre en route. Il n’y a aucune inquiétude à avoir. » Mouais, il n’empêche qu’il faudra attendre son 4ème anniversaire pour que monsieur commence à parler. Et à partir de ce moment, il apprit à une vitesse ahurissante toutes les informations qu’on lui donnait, comme s’il absorbait un jus de fruit… Faisant rapidement de lui un bébé prodige.

Gaspard n’ira jamais à la crèche mais débutera la première année d’école à 5 ans, soit un an avant les autres. Ses résultats sont excellents et les professeurs proposent même de le faire passer une classe encore au-dessus. À 6 ans, Gaspard travaille avec des enfants de 8 à 9 ans. Son niveau et correcte et on préfère ne pas le bouger plus, de peur qu’il perde le fil. Cette même année, sa mère tombe à nouveau enceinte. De qui ? Bonne question. Encore une histoire sans lendemain dont elle avait le secret, et qui avait mal tourné. Gaspard accepte assez mal cette grossesse et se rebelle. Il n’a pas une vison correcte des choses, et sa mère n’a rien à voir avec celles de ses amies. Où était son père à lui ? Et celui de ce bébé qui grandissait dans son ventre ? Etai-ce le même homme ? Tant de questions auxquelles il ne parvenait pas à avoir de réponse. Si bien qu’un jour, Elody est convoquée à l’école par la maîtresse de son fils, cette dernière lui expliquant que les élèves devaient parler de leur famille dans un petit devoir oral, et que Gaspard avait répondu « Ma maman à moi, elle m’a fait avec un inconnu, et là elle a demandé à un autre inconnu de lui donner un deuxième bébé. ». Un peu sceptique, la femme demande à la jeune mère si l’environnement familial est correct et si elle ne ramène pas n’importe qui sous le regard de son fils. Indignée par cette question, Elody tente de répondre calmement puis se retire. La claque que se reçu Gaspard ce soir-là, il s’en souvient encore.

Quelques mois plus tard, Anna voit le jour et c’est le coup de foudre entre le frère et sa petite sœur. La jalousie s’estompa d’un coup et il s’empressa même d’aller voir sa mère pour lui murmurer à l’oreille :

« Tu sais maman, si tu veux, je peux être son papa moi. »

Et c’est plus ou moins ce qui se déroula… Elody, obsédée par son travail et la réussite avait – selon elle – fait son devoir en donnant naissance à deux enfants. Maintenant, elle avait autre chose à faire que de rester à la maison pour s’en occuper tous les jours. Elle les aimait, c’était un fait dont personne n’avait le droit de douter, mais elle les aimait à sa façon. D’une façon très maladroite et égoïste, si bien que c’est leur grand-mère qui vint s’installer à la maison pour s’occuper des deux petits. Gaspard était encore trop naïf pour se rendre compte de l’égoïsme de sa mère et lui portait toujours autant d’admiration. Chaque soir, il attendait simplement qu’elle rentre pour pouvoir l’embrasser. Mais le milieu de la mode est cruel, et elle ne rentrait pas autant de fois qu’il l’aurait voulut. Quant à sa vie amoureuse, un fiasco complet dont elle ne parlait jamais, préférant oublier qu’elle était aigrie et névrosée. Les seuls moments où elle accordait réellement d’attention à son fils et à sa fille étaient les jours où ils devaient l’accompagner à son travail pour servir de mannequin à la collection « junior » de son magazine.
En parallèle, la vie scolaire de l’adolescent n’a rien de très sympathique. Il a 12 ans et possède toujours le physique d’un enfant de 9 ans. Petit, très mince, le visage très efféminé et ses yeux toujours immenses font de lui la proie idéale pour les moqueries de ses camarades de classe de deux ans plus âgé que lui. Pourtant, il reste le meilleur de sa promotion, toujours premier et excellent élève, préféré de ses professeurs et promu à un avenir brillant. La jalousie pousse les autres à découper son uniforme, lui laisser toutes les corvées, lui renverser son plateau-repas ou encore l’enfermer dans son casier, le pousser dans les escaliers ou lui faire quelques croches pieds dans les couloirs. Bref, rien de bien réjouissant pour un petit bonhomme qui ne sait pas se battre et n’a – hélas – développé aucun sens de la répartie. Du moins, à cette époque… Le soir, il rentre et parfois sa peau blanche est couverte de bleus. Sa grand-mère s’inquiète mais sa mère semble faire semblant de ne rien voir. Toujours très attaché à Elody dans l’espoir qu’elle le regarde un jour et lié à elle par un oedipe inévitable, Gaspard ne sait plus où donner de la tête et se perd dans ses propres désirs, le conduisant à découvrir son corps de lui-même. Le sentiment d’abandon est puissant, et chaque noël qu’ils passent sans leur mère est une blessure… Le jeune garçon passe le plus clair de son temps avec sa petite sœur. Physiquement, ils ne se ressemblent pas du tout. Elle est déjà grande pour son âge, peau plus mâte et yeux noirs. Lui ressemble trait pour trait à sa mère.


Janvier 2007 – La famille Boghemans rentre de la soirée du nouvel an organisée par Bogh & Man’s. Au volant, Elody, sobre et concentrée sur la route sur laquelle la neige ne veut pas arrêter de tomber. Il ne doit pas être bien loin de 3 heures du matin et on n’y voit pas plus que dans le trou du cul d’un babouin. Pestant contre toute cette poudre blanche, Gaspard lui se concentre sur son livre de Photographie et essaye de passer outre cette mauvaise humeur ambiante. Il est fatigué mais c’est Anna qui dort, bien confortablement assise sur son siège enfant.

« Gaspard, mets la radio s’il-te-plaît » Lui demande sa mère d’une voix autoritaire qui signifie en vérité : « et si ça te plaît pas, bah c’est pareil. »

Levant les yeux au ciel et affichant une mimique de soumission involontaire, le jeune homme de 15 ans obéit et se met à bouger le bouton de la vieille BMW sans succès.

« Y’a trop de neige, on capte rien. »

« Essaye encore. J’vais m’endormir si ça continue. Rah, et comment fait-on pour monter le chauffage dans cette maudite bagnole ?? »

Toujours animé par une patience d’ange, Gaspard tourne le chauffage au maximum et continue de chercher une station, laissant son livre tomber pour le moment.

« Tiens, tu as oublié d’attacher ta petite sœur ? C’est pas vrai ça… Attends je m’arrête et tu le fais. Tu te rends compte si on avait un accident ?? »

« Désolé, je pensais l’avoir fait, pas la peine de me parler comme ça maman, tu pouvais le faire toi aussi. »

« On ne répond pas à sa mère. »

Abandonnant l’échange, l’adolescent attendit que sa mère stoppe la voiture au milieu de nulle part et détacha sa propre ceinture pour se glisser entre les deux sièges et tenter d’attraper les deux bouts de la minuscule ceinture. Ces machins-là, ça a l’air toujours super simple sur la boîte quand on l’achète, mais quand il s’agit de le refaire… C’est une vraie galère. Le bout des doigts gelés de Gaspard n’arrangeaient rien à la situation et Elody commençait déjà à s’impatienter. À partir de cet instant, plus rien n’était vraiment clair dans l’esprit du jeune homme. Il se souvenait ne pas avoir réussi à mettre la ceinture à Anna et avoir tenté de se retourner pour allumer la lumière au-devant de la voiture lorsque son regard eu tout juste le temps de croiser deux énormes ronds jaunes éblouissants. Il y eut un énorme bruit de klaxon mélangé à un écrasement de métal et de verre. Gaspard tentait de s’accrocher à tout ce qu’il pouvait tandis que la voiture faisait des tonneaux dans la neige, lui infligeant de terribles douleurs un peu partout. Cet instant qui en vérité n’avait dû ne durer que 5 ou 6 secondes, lui sembla une éternité. Sa tête cogna contre quelque chose et il perdit connaissance très peu de temps.
En rouvrant les yeux, Gaspard pu constater d’abord… Qu’il était allongé sur le toit de la voiture, indiquant que celle-ci était sur le dos, au milieu de débris innombrables. Il y avait une abominable odeur de brûlé et il s’obligea de toutes ses forces à bouger pour sortir de cette carcasse. Cherchant sa sœur du regard, il tomba nez à nez avec sa mère, toujours attachée à son siège mais la nuque brisée et du sang s’écoulant de ses oreilles. La respiration haletante, il poussa un cri de douleur lorsqu’il voulut se dégager par une portière arrachée. Ses jambes lui répondaient mal et il n’arrivait même plus à définir où la douleur était la plus forte tant son corps était souffrant.

« Anna… ? » Gémit-il une fois dehors, rampant comme un animal. « Anna où tu es… ? »

Il y avait deux corps dans la neige : celui du conducteur du 4X4 qui les avait heurté, et un plus petit un peu plus loin… Gaspard grimaça en reconnaissant la doudoune de sa petite sœur. Sous l’impulsion d’un instinct de survie hors du commun, il retourna vers la voiture, la mâchoire engourdie par le froid. Tendant le bras, il tenta de fouiller sa mère voir où elle avait rangé son téléphone portable… Mais lorsqu’il le trouva, ce fut pour constater qu’il était en miettes. Serrant les dents, il retourna vers l’inconnu mort lui aussi et fouilla sa veste. Par chance – ou pas – son téléphone était intact. De ses pouces aussi brisés que le reste de ses doigts, Gaspard composa le numéro des urgences et leur indiqua approximativement sa position avant de perdre à nouveau connaissance… Pour 7 jours cette fois.

Rouvrant péniblement les yeux, Gaspard était allongé au beau milieu d’une pièce toute blanche et bien chauffée. Son crâne était entouré d’une épaisse bande blanche, et une autre encore plus épaisse entourait l’intégralité de son torse. Ses mains étaient plâtrées ainsi que sa jambe gauche. Ne comprenant pas tout de suite ce qu’il faisait ici et dans cet état de lego à construire, il tenta – vainement de se relever – lorsqu’une infirmière vint à son chevet. Elle avait beau être jolie et souriante à souhait, Gaspard ne parvenait pas à lui rendre cette douceur, trop embourbé dans un nuage opaque de souvenirs flous. Okay, il y avait eu un accident… Mais où ? Avec qui ? À cause de qui ? Et où était Anna ?? L’infirmière prénommée Molly-Ann commença par vérifier sa tension avant même de lui adresser réellement la parole. Elle lui sourit à nouveau et glissa doucement son index sur le bandage autour de son crâne. Elle lui fit faire une série de deux ou trois tests histoire de vérifier si son cerveau n’avait subit aucun dommage avant d’arrêter tout mouvement et de le regarder droit dans les yeux.

« Comment vous sentez-vous exactement ? Quel est votre nom ? Vous vous souvenez ? » Lui demanda-t-elle le plus sérieusement du monde.

« Euh… Je m’appelle Gaspard Gabriel Boghemans et j’ai simplement l’impression d’être passé trois fois à la machine à laver… »

L’infirmière sourit mais très vite, ce sourire disparu. Elle reprit :

« Et… Vous souvenez-vous de l’accident ? C’est vous qui avez appelé du secours. Vous avez réussi à sortir de la voiture car le froid a anesthésié un peu la douleur, sans ça vous n’auriez même pas pu lever le petit doigt. Ensuite vous avez appelé du secours puis vous vous êtes endormis et êtes tombé en hypothermie. Si vous n’aviez pas trouvé de téléphone, vous seriez certainement mort à l’heure qu’il est. »

« Où est ma s… »

Il n’eut pas le temps de terminé sa phrase que sa grand-mère venait de pénétrer la chambre et se jeta presque sur lui, des larmes de bonheur aux coins des yeux.

« Oh mon chéri tu es réveillé ! Tu es là ! Oh merci mon Dieu !! »

« Mamie… Où est Anna ? »

Ce silence voulait tout dire… Gaspard ressentit un vide soudain qui manqua de lui filer le hoquet. Des larmes roulèrent toutes seules le long de ses joues, des larmes à la dimension de ses yeux immenses. Une colère intense envers cet homme mort lui aussi, cet homme qui leur avait foncé dessus lui étreignit le cœur. La machine chargée de contrôler ses pulsations cardiaques s’affola d’un coup et la température de Gaspard monta à plus de 45 degrés. Ne parvenant pas à respirer, il tenta d’exploser les plâtres qu’il avait autour des mains… La perfusion à côté de lui, se mit à bouillir et l’électrocardiogramme sauta carrément. C’était tout bonnement invraisemblable. Personne n’avait vu ça auparavant dans cet hôpital. Molly-Ann due lui injecter une double dose de calmant pour qu’il s’endorme, et les paupières de Gaspard se fermèrent… Il s’endormit en même temps que toute activité cessa… Laissant l’intégralité du personnel hospitalier perplexe.


Ce pouvoir, c’est la Pyrokinésie. Nan parce qu’en plus de ne pas avoir de père, d’avoir perdu sa mère et sa sœur, il fallait qu’il se tape un pouvoir incontrôlable, en particulier quand on s’appelle Gaspard et qu’on a un caractère limpide comme de l’eau claire… Et non pas flamboyant comme je ne sais quel feu d’artifice. Heureusement que sa grand-mère était renseignée sur le sujet, sans quoi le jeune homme aurait pu rester encore des années sans savoir ce qu’il s’était passé à l’hôpital… Il y resta d’ailleurs presque un an. 2 mois dans une chambre d’hôpital, et plus de 9 mois de rééducation : doigts, jambes, genou et mémoire. Il se lia d’amitié avec cette infirmière : Molly-Ann, qui – comme lui – se montrait d’une patience angélique. Par contre, une fois en dehors de son travail, elle devait une jeune femme impulsive et difficile à suivre. Mais c’était assez amusant. Elle l’aida à surmonter sa peine en lui offrant de nombreuses heures de son temps. Elle est la seule femme à qui Gaspard accepte de se confier. La seule personne au monde même…
Néanmoins, la peine ne pouvait pas disparaître complètement, et il ressentirait toujours un manque en lui. Sa mère, il l’aimait vraiment, et elle lui manquait. Se dire que leurs derniers mots furent concernant une maudite ceinture le tuait. Et Anna… C’était son petit trésor, sa petite sœur, son amour qui venait de s’en aller. Les médecins lui dirent qu’elles étaient mortes sur le coup et qu’elles n’avaient rien sentit… Mais ce n’était qu’une piètre consolation à vrai dire.
16 ans, Gaspard passa son permis de conduire et déménagea à Austin, au Texas, après que sa grand-mère lui ait donné son ancienne voiture. C’est vrai, il n’était pas à l’aise dans une voiture, mais uniquement lorsqu’il n’était pas seul à l’intérieur. Comme si la responsabilité de tuer quelqu’un l’embêtait mais pas celle de mourir seul. Il s’inscrivit à l’Université Générale d’Austin et y passa un an durant lequel il bossa aussi dans un restaurant pour payer son loyer. Il répondit par la suite à une annonce en photographie concernant la boîte de Victorian’s création. Le fait que sa mère ait travaillé dans la mode l’aida beaucoup, et il fut accepté sans attendre.

Aujourd’hui, le jeune homme entame sa quatrième année à l’Université de Shreveport. Installé là-bas pour Victorian’s Creation, il suit des cours spécialisés en Philosophie avec option Littérature. En vérité, il n’a aucune idée de ce qu’il veut faire plus tard. La photographie a toujours été son truc, et le journalisme aussi… Mais entre rêve et réalité, il y a parfois un fossé. Déterminé à devenir quelqu’un néanmoins, il accumule les jobs et devient aussi animateur de nuit pour la radio Étudiante du Campus Universitaire. Il bosse de 23h00 à 3 heures du matin et c’est encore une activité qui lui convient bien. Le seul hic ? Ses potes de la faculté lui reprochent de trop travailler et de ne pas se laisser aller assez souvent. S’amuser ? ça, il sait faire… Mais pas plus d’une fois par semaine. Ils font aussi tout pour le caser avec des nanas trouvées n’importe où, une chose qui exaspère l’étudiant au plus haut point. Très franchement ? Il pense ne pas avoir le temps de tomber amoureux. Il reste inaccessible pour bon nombre de demoiselles, alors qu’au fond, il a un succès certain : sa gueule d’amour, ses yeux bleus, son côté faussement naïf… Y’en a pourtant pas mal que ça ferait craquer... Non?

RE- Bienvenue
Oh il est choupinou sur ta signature, on a envie de le croquer tout cru...
ou de lui vider ses magnifiques veines...
miam
Bon courage pour la fiche.

Graouuu, Merci Aless
oh oui mange-moiiii *ZBAF* approche et je te fais griller comme une mergez :035/:
Merci à toi <3 (oh, j'me répète --')

Bienvenue (ou rebienvenue :D ?)
Courage pour la fiche en tou cas et quelle magnifique sign et surtout la pyrokinésie! Ca n'éveille que des idées malsaines en moi XD

bah oui rebienvenue boulette, c'est Kilian, youhouuuu XDD
J'avoue, chez moi aussi la pyro n'évoque que... Des trucs pas propres *out*

Je t'ai reconnu ma biche mais je ne voulais pas trop m'avancer XD
Rahh espèce de cochonne, tu m'étonnes qu'on s'entende bien MDR

PTDRRR bah ouais attends XD cochonne dans l'âme hein
Je sens que je vais aimer jouer un ingénu qu'on a envie de plaquer contre le mur en lui hurlant de se laisser aller bordel :93:

Quand on est cochonne c'est pour la vie MDRR
Oulala ce personnage promet :D Hâte de voir ça XD

Ah non pas les flammes! (fait peur tout d'un coup) je peux te croquer sans te tuer mon cher, et même te donner beaucoup de plaisir, réfléchis-y! :twisted:

Mahala - comme tous mes personnages chérie *ZBAF* nan j'me lance pas des fleurs, NAN NAN =O

Alessandro - Hmmm... Gaspard ne connaît pas encore le plaisir charnel Si ça t'intéresse toujours, RDV dans ma fiche de liens :twisted:

Comment elle se la pète MON DIEU MON DIEUUUUU XDD

OHMAGAD ton avatar O______O je sais avec qui j'vais dépuceler Gaspard c'est bon :93: XD

re bienvenue Kilian ^^

Merci ^

de rien ^^
joli avatar soit dit en passant

re merci alors XD c'est gentil

y a pas de quoi :-)

Je crois que j'ai terminé ma fiche :89:

ma paquerette a un nouveau personnage :046/: :046/:
et en plus un personnage trop choupinou, pyrokynésiste, sex à mort, et puceau .. :93: j'adore, j'adhère !

moi j'aimerais bien un lien quand tu seras validé :-)

Gaspard Boghemans a écrit:

OHMAGAD ton avatar O______O je sais avec qui j'vais dépuceler Gaspard c'est bon :93: XD

MDR elle risquerait de le tuer :D Pauvre de lui

Sasha j. Nephtys a écrit:

ma paquerette a un nouveau personnage :046/: :046/:
et en plus un personnage trop choupinou, pyrokynésiste, sex à mort, et puceau .. :93: j'adore, j'adhère !

Han tu as bien cerné le personnage ma douce :045/:

Camille - pas de problème, je bosse justement sur ma fiche de lien

Mahala - mais nooon, ça va lui apprendre la vie PTDRRRR

Tu sais que moi je suis toujours partante mais il est tellement "fresh", il fait si innocent, ce serait presque un blasphème que d'altérer cette pureté :D

Mouahaha, ça veut dire que j'ai réussis mon personnage si c'est ce qu'il te fait penser (aa) Mais ouais, mais c'est excitant une telle pureté non? (et puis je ne l'ai pas créé pour qu'il reste puceau et devienne moine non plus XDDD)