Scotland Hope McQuinn âge. 26 ans date et lieu de naissance. 23 septembre 1984, juste au moment où l’automne s’éveille, à Glasgow, en Écosse. nationalité. Écossaise et Américaine. état civil. Célibataire lieu d'habitation. Midtown, dans la rue d’Olive St. métier. Photographe professionnelle travaillant également pour le Daily Comet, quand l’envie lui prend. étiquette qui vous est collé. Scotland ? C'est, par excellence, la fille souriante et solitaire qui ne se mêle pratiquement jamais aux autres. Ce comportement fait que, souvent, on la prend pour plus snobe et méprisante qu'elle ne l'est, si seulement il lui arrive de l'être. Si on lui donne l'excuse de la timidité, c'est qu'au fond on ne la connaît pas. En effet, ses quelques "amis" - car il est difficile qu'elle vous considère comme tel - pourront vous affirmer que Scotty est une fille plutôt sympa et marrante malgré son côté franche et plutôt « space ». Scotland ? Elle fait parti de ceux qu'on aime ou qu’on n’aime pas.

traits de caractère. Scotland ? C’est d’abord une fille naturelle, qui ne se prend pas la tête. Prenant les choses comme elles viennent, elle évite de se poser trop de questions inutiles. Ainsi, il est plutôt aisé de lui demander un service. Vous pourrez parfaitement l’appeler à 3 heures du matin et lui demander de vous rejoindre dans le quartier malfamé de la ville qu’elle le ferait sans vous poser de questions ! Confiante ? Pas vraiment. Certes, elle est toujours là quand on a besoin d’elle, mais elle n’ira pas chercher plus loin étant donné que ça ne la regarde pas. Cacher un cadavre ? Ok ! Si ça peut vous rendre service, pas de problème ! Rassurez-vous, elle ne va pas vous demander qui vous avez tué ni pour quel motif, elle ne demande rien en échange ! Si c’est pas beau l’amitié qu’est ce que c’est ?! Pour ce point là, certains pensent qu’elle est naïve et facile à manipuler, prenez garde bande d’inconscients, cette jeune femme est bien plus intelligente et maligne qu’elle ne veut bien laisser croire.

C’est également une fille spontanée, vivant au jour le jour. Franche et honnête, il ne faut pas attendre de sa part qu’elle vous dise ce que vous avez besoin d’entendre dans un moment difficile. Disant toujours ce qu’elle pense, elle se fiche pas mal de savoir si ce qu’elle vous dit vous fait de la peine ou non, pour elle, c’est la stricte vérité et c’est à vous d’assumer ses propos. N’a-t-elle donc jamais tord ? Non. Voyez-vous, Scotty ne parle que lorsqu’elle juge que cela est nécessaire, lorsque le sujet l’intéresse ou qu’elle est sûre d’avoir raison. Elle est plutôt susceptible et supporte difficilement avoir tord. Fierté ? Si on veut. Disons qu’elle garde en elle une certaine peur de l’erreur et elle ne supporte pas le doute, voilà pourquoi elle préfère se taire que de dire des âneries. Scotty parle également très peu d’elle, si ce n’est jamais. Les rares fois où elle commence une phrase ayant son passé pour sujet, soit elle change de sujet soit elle installe un long silence et devient encore plus muette qu’une pierre. Elle ne sait pas se confier aux autres. Ayant grandit en gardant tous ses secrets et problèmes pour elle, Scotty se pense tout à fait capable de gérer sa vie toute seule sans avoir besoin de l’aide de personnes déjà assez torturées par leurs propres malheurs. La rouquine se montre donc peu bavarde, ne prenant la parole qu’en cas de désaccord ou installant des silences dans les conversations en signe d’approbation, et si cela en gène beaucoup, c’est tout au bonheur de Scot. Elle n’aime, pour ainsi dire, pas parler pour ne rien dire. Se contentant du silence, l’accueillant à bras ouverts contrairement à d’autres. Mais malgré ses silences, n’oubliez pas qu’elle a des oreilles et qu’elle est toujours à l’écoute, et ne vous fiez pas à son air ailleurs, elle est bien plus attentive que ce que l’on croit !

Scotland se montre également solitaire, préférant rester à l’écart. Non pas qu’elle se trouve supérieur ou une de ces débilités là, non. C’est juste qu’elle fait partie de ceux qui aiment rester sur la touche, observant les autres. Elle se complait dans cette solitude, ce n’est point un fardeau, alors quittez ce regard de pitié, elle n’en a que faire. Scot est devenue une femme indépendante et une grande débrouillarde grâce à la solitude, après tout, quand on est seul il faut apprendre à se débrouiller. Et puis, on devine qu’elle est heureuse, il n’y a qu’à regarder ce drôle de sourire imprimé sur ses lèvres, un sourire amusé qui se joue de toutes les futilités que les gens s’inventent, un sourire qui montre que la vie, il ne faut pas plus la compliquée qu’elle ne l’est déjà, et que pour dire que l’on vit vraiment, il faut le faire comme si aujourd’hui était le dernier jour. Elle se moque donc des interdits et de la mort, non pas qu’elle soit une délinquante mais plutôt une rebelle dans l’âme. Elle se montre plutôt casse-cou et révoltée, passant toujours la première quand les autres n’osent pas. Elle s’amuse beaucoup de ceux qui ont peur d’enfreindre les règles. Réveillez-vous ! La vie est trop courte pour la gâcher à faire attention à ce qu’on peut ou ne peut pas faire.

Comme dit plus tôt, Scotland, c’est une fille qui se mêle de ses affaires. Pas vraiment curieuse, elle a compris avec le temps qu’il est préférable de laisser les autres avec leurs problèmes, car si généralement, on pense bien faire en les « aidant », ça finit toujours par une catastrophe. Elle ne va donc jamais faire le premier pas, faisant seulement ce qui la regarde et rien d’autre. Triste ? Besoin d’un câlin ? Et bien ouvrez grands les bras et dites le mot « câlin » et vous aurez un gentil calinoux de Scotland ! Idiot ? Peut-être, mais c’est comme ça qu’elle fonctionne. Tant qu’on ne lui demande rien, elle ne fait rien qui ne la concerne. Pourtant, veuillez à faire attention à ce que vous pourrez lui demander, car voyez-vous, jamais, au grand jamais elle ne fera une chose qui ne lui correspond pas.

Dans le fond, Scotland s'assume parfaitement. Elle sait qu'elle a des défauts et des qualités et n’a aucunement peur du regard des autres. Pourtant elle garde une partie d’elle-même profondément enfouie. Un cœur tourmenté, se disant qu’elle fait plus de mal que de bien, une des raisons pour laquelle elle se mêle de ce qui la regarde. Le fait qu’elle ne parle jamais d’elle aux autres fait de Scotland une personne qui accumule ses problèmes, ses doutes, sans savoir pendant combien de temps elle tiendra encore, espérant ne pas craquer devant quelqu’un. Ce n’est pas de la pudeur ou quoi que ce soit d’apparent, c’est juste qu’elle ne veut pas attirer d’ennui comme elle pense l’avoir fait auparavant, comme elle l’a déjà fait, avant.

Tout cela réuni, voilà donc une bien singulière et surprenante personne. Comme disait son père : « Si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer ! ».

occupation diurne. Comme annoncé plus haut, Scotland est photographe professionnelle. Elle passe donc ses journées entières – et parfois même ses nuits – à vadrouiller dans les rues, les parcs et autres lieux bondés ou déserts. Ce qu’elle prend en photo ? Tout et n’importe quoi. Enfin, façon de parler. En effet, Scotty capture dans son objectif autant des personnes qu’elle croise que des arbres ou des pigeons. Bon d’accord, dit comme ça, ça n’a pas l’air super palpitant. Ce qu’aime photographier la rouquine, ce sont des instants inédits, des instants rares et précieux. Elle aime les belles images et sachez que son œil traîne un peu partout afin de ne pas en louper. Sinon, en tant que passionnée d’art, elle passe également beaucoup de temps dans les musées, les expositions, les librairies et les cinémas. S’intéressant à tout elle se montre cultivée à force de traînée des heures entières dans ces endroits. Que dire d’autre ? Scotland vit sa vie comme elle l’entend et fait ce qu’elle veut de ses journées et de ses nuits. Elle est en quelque sort une vagabonde en version moderne.

manie, habitudes & goût.
☼ prend toujours un petit-déjeuner copieux ☼ si ce n’est pas le cas c’est qu’elle ne va vraiment pas bien ☼ est limite accro au café ☼ n’oublions sa grande manie de toujours avoir des bonbons sur elle ☼ écoute quasiment constamment de la musique ☼ fait toujours son sourire en coin lorsqu’elle est amusée ☼ se mord toujours légèrement la lèvre inférieure lorsqu’elle est en pleine réflexion ☼ siffle lorsqu’elle est toute seule ☼ fait peur aux chiens sans le vouloir ☼ attire donc les chats par millions ☼ a toujours les mains glacées ☼ ne traverse jamais sur les passages cloutés ☼ a toujours trois appareils photographiques sur elle : le premier étant un appareil à photos instantanées, le deuxième un appareil à pellicules et le troisième un appareil numérique ☼ elle joue également du piano, si on peut vraiment dire ça comme ça, en fait elle ne fait que retrouver et reproduire les notes qu’elle entend, on fond elle n’a jamais appris à en jouer ☼ craint pas le froid ☼ supporte très bien l’alcool ☼

Ce qu’elle apprécie : ☼ son métier ☼ la vie, aussi dure et simple qu’elle soit ☼ les bonbons, une vraie gamine là-dessus ☼ les arts en tous genres ☼ le silence ☼ les grasses matinées du dimanche ☼ les petits déjeuner avec des centaines de viennoiseries, elle serait capable d’avaler une boulangerie entière ☼ voyager, même si ces derniers temps, elle n’en a pas vraiment eu l’occasion ☼ la pluie, la neige, le verglas, le vent, tous les caprices du temps que peu apprécient ☼ se taper des pots de glaces entiers accompagnés de pots de nutella devant un bon film avec Charlie ☼ Charlie donc, un chat de gouttière roux qu’elle a recueilli ☼ observer les étoiles ☼

Ce qui l’insupporte : ☼ l’incompréhension ☼ les jugements trop hâtifs ☼ parler d’elle ☼ parler pour ne rien dire ☼ être à cours de bonbons ☼ ne pas avoir sa dose que caféine quotidienne ☼ ceux qui n’osent pas vivre leur vie sous prétexte d’interdits idiots ☼ lorsqu’elle voit que ses photos sont ratées ☼ les études ☼ ne pas pouvoir prendre son petit déjeuner tranquillement ☼ le thé ☼ ceux qui se prennent au sérieux ☼ les dépressifs chroniques qui la font déprimer ☼ le doute ☼ avoir tord ☼

conviction. La Révélation ? Ça n’a en rien changé la vie de Scotland. En effet, cette dernière n’a pas vraiment été affectée par la nouvelle, on aurait pu lui annoncer la fin des grèves que ça lui aurait fait le même effet. En réalité, Scotty est plutôt ouverte d’esprit et croit en ce qui concerne le surnaturel et tout ce qui y touche, alors lui dire que les Vampires & Co existent, c’est lui dire que la pluie ça mouille. Il est clair que cela peut étonner, après tout, croire à ce genre de "mythes" c'est un peu comme croire au père Noël. Mais pour Scotty, c'est différent. Vous savez, ces gens qui croient très fort en une chose, même s'ils ne l'ont jamais vue ? Et bien, Scotland en fait parti. Comme elle aime le dire "Il y a bien des gens qui croient en Dieu sans jamais l'avoir vu ? Ils savent qu'il existe parce qu'ils veulent y croire, parce que pour eux c'est évident. Pourtant on ne se pose pas de questions sur l'origine de cette croyance, alors pourquoi ce serait différent pour ceux qui croient à l'existence des Vampires, des Lycanthropes ou bien des Sorcières ?". C'est aussi simple que ça. Scotland croit à l'existence de ces êtres, parce que pour elle, c'est tout naturel.
Son avis sur la question ? Elle n’en a pas vraiment, elle est plus à l’écart que concernée. Elle n’est pas du genre non plus à être effrayée à l’idée de croiser des Sorcières ou quoi que ce soit d’autre. Elle ne les déteste pas non plus. Pourquoi voudrait-elle que l’on « extermine » des êtres qui ne lui ont rien fait ? Et puis, franchement, elle aurait plus de chose à craindre d’un humain pervers et psychopathe que d’un Métamorphe qui traîne dans les rues. Pour elle ils ont le droit de vivre sur Terre comme tout le monde. Après tout, si une chose existe, c’est bien qu’elle a une utilité ?

signes particuliers. Ce qui fait la particularité de Scot ? Sa grande peur des voitures. Enfin, en cas d’extrême nécessité, elle pourrait monter dans l’un de ces engins, mais plus jamais elle ne conduira. Déjà qu’elle devient malade à la place du mort, alors derrière le volant, n’y pensez même pas ! D’où vient cette peur ? Et bien, si les deux accidents de voitures qu’elle a eu et dont elle a miraculeusement réchappé ne lui ont laissé aucune grosse cicatrice physique, en revanche, le côté moral n’en est pas sorti indemne.

histoire.

L’histoire que je vais vous conter est unique, comme toutes histoires en ce monde. Et même si elle peut vous paraître tragique en certain point, il ne faut point prendre en pitié son héroïne. Le passé de chacun, aussi sombre ou lumineux qu’il soit, fait de chacun ce qu’il est aujourd’hui.

La vie de Scotland débute en Écosse, à Glasgow. Seconde fille de David et Jayne McQuinn, elle fut nommée par sa mère. Bien que cette dernière voulait l’appeler comme sa première fille, David refusa. Jayne ne trouva donc rien de mieux que de donner en premier prénom le pays de naissance de la petite fille, quant à son deuxième prénom il fut celui de sa sœur aînée, soit Hope. Ayant perdue cette dernière à la naissance, Jayne fit une grave dépression avant de retomber enceinte. Et durant l’enfance de Scotland, sa propre mère la prit pour Hope. Parfois, lorsque son père rentrait – étant reporter il est normal qu’il voyage constamment – le couple se disputait. Si David tentait vainement de raisonner son épouse et de la convaincre que Hope était morte, Jayne jouait les sourdes et ignorait ce dernier. Lors de leur dispute Scotty se rendait toujours dans sa chambre afin de regarder la pluie tomber, espérant que le son de l’eau contre la fenêtre ferait disparaître les voix de ses parents.

Bien entendu, Jayne suivit une thérapie, mais vous vous en douter, cela ne la « guérit » jamais vraiment. Et puis un jour, alors que Scotland n’avait que 14 ans, sa mère vint la récupérer à la sortie de ses cours. Se faisant un monologue non voulu avec sa fille, la balade en voiture s’avérait banale. Mais voilà, Scotty fut appelée Hope par sa mère pour la énième fois. Lui rappelant quel était son vrai prénom, la jeune fille ouvrit, sans le vouloir, les yeux de sa mère. Cette dernière regarda sa fille comme si elle la voyait pour la première fois. Elle aurait mieux fait de garder son regard sur la route, elle aurait sûrement vu et évité le camion qui se trouvait en face d’elles.

Si Scotland s’en était tirée sans de réelles blessures graves, on ne pouvait pas en dire autant pour sa mère. Dans un état critique, il était plus que probable qu’elle succombe à ses blessures. Quant à son père, bien qu’il ai été prévenu il était coincé par un de ses reportages. Jayne dormait, sa fille à son chevet. Lorsqu’elle se réveilla, elle demanda sa fille. Scotland lui fit remarquer qu’elle était là. Mais sa mère ne la reconnu pas. Elle voulait Hope. Pour elle Scot n’était pas son enfant. Ce fut plus qu’un choc pour cette dernière. Reniée par sa mère, elle observa, impuissante, sa mère rejoindre avec le sourire sa défunte sœur. C’est à partir de ce moment là que Scotland commença à se renfermer sur elle-même, à ne plus avoir peur de la mort, pensant qu’elle était responsable de celle de sa mère et de sa sœur.

Après cet épisode tragique, Scotland rejoignit son père à Shreveport, en Louisiane. Là-bas elle eut un suivi psychologique durant deux mois, puis on lui ficha la paix. Vivant avec un père un peu plus présent qu’avant, mais toujours trop absent pour remplir son rôle de père. Scotland ne lui e voulait pas, c’était son travail de voyager, il faisait ce qu’il aimait. Au contraire, elle voulait être comme lui, et faire ce qu’elle voulait plus tard. Pourtant, côté études ce n’était pas vraiment ça. Loupant deux cours sur trois, Scotty préférait largement prendre des photos que d’apprendre des choses qui ne lui serviront pas. David pouvait la réprimander vous me direz ! Essayer de remettre votre enfant sur le chemin des études quand vous êtes à des centaines de kilomètres de lui, et on en reparlera. Les messages sur le répondeur de la maison ? C’était Scotland qui les prenait et qui les effaçait. Elle était devenue autonome du fait de devoir vivre seule. Et comme vous vous en doutez, elle loupa son bac. Mais à vrai dire, elle s’en moquait royalement et envoya même balader ceux qui lui disaient de le repasser, ou plutôt le « passer ». Et oui, elle ne s’était même pas présenter. Pour tout vous avouer, elle n’allait en cours que pour son amie, Jessica, je pourrais même dire sa seule amie.

Seule amie qui la convainquit de prendre le volant, une après-midi de brouillard. En effet, depuis son accident de voiture avec sa mère, vous vous doutez bien que Scotty n’avait pas prit le volant depuis le passage de son permis de conduire. Et pourtant, Jess’ avait réussit à la mettre au volant. A la base elles voulaient simplement se faire une balade, mais vous le devinez, tout ne se passa pas comme prévu. Discutant tranquillement, Scot ne remarqua pas la camionnette blanche qui grillait la priorité. Ce fut le second drame de sa vie. Le résultat fut un mort et deux blessés. Si le chauffeur saoul avait survécu, Scotland trouva injuste de perdre sa meilleure amie. A la suite de cet accident, la jeune femme de parla pas pendant des jours et des jours, s’en suivit alors un déclic et Scotland se ferma à jamais aux autres, croyant une nouvelle fois que tout était de sa faute. Pensant qu’elle « tuait » les gens auxquels elle tenait, elle décida de ne plus parler d’elle, de ne plus s’immiscer dans la vie des gens autour d’elle et qu’il fallait qu’elle s’habitue à être seule.

Et étrangement, elle prit goût à cette solitude. Se consacrant uniquement à sa passion, soit la photographie, Scotty passa le plus clair de son temps à faire traîner dehors, photographiant tout ce qui tombait sous son objectif. Et de fils en aiguilles, elle finit par ouvrir sa propre galerie. Bien entendu, ce n’est pas quelque chose d’immense et d’incroyable, mais c’est sa galerie. Et bien qu’elle se doute de la provenance de la généreuse donation afin d’ouvrir cette dernière – on dit merci papa quand on est polie – cette exposition reste son monde, la dernière chose qui la lie aux autres sans qu’elle s’attache à eux, sans qu’elle les mettent en danger. Ainsi elle est plus proche des gens qu’elle ne l’a jamais été, et vous savez quoi ? Cela lui fait un bien fou.

Puis il y a eu la Révélation. Pour Scotland, c’était ouvrir les yeux à un aveugle. Elle estimait qu’il était idiot de se penser les rois du monde, qu’il y a toujours plus fort que soit. Parce que le monde est un cercle fermé d’équilibre, et qu’ainsi, toute chose à son contraire, son « supérieur » et son « subordonné » comme elle aime le dire. Alors oui, la Révélation a peut-être bouleversé l’ordre des choses, mais cela prouve qu’il en existe un, d’ordre …

test rp.

Une odeur de café planait dans l’air de l’appartement. Il était près de quatre heures du matin, et Scotland ne dormait pas. Depuis quelques temps c’était toujours le même manège. Ces mêmes cauchemars qui la hantent depuis son dernier accident, suivis de ses insomnies. Si le temps à passer depuis la Révélation, il y a très peu de choses qui ont changé dans la vie de Scotland. Sa galerie marche plutôt bien, tout du moins elle arrive à payer son loyer sans trop de problème, ce qui est déjà pas mal. Elle est restée indépendante et libre. Elle est restée la même. Pourquoi voulez-vous que quelque chose change ?
Plantée devant sa fenêtre, la rouquine observe la pluie tomber, comme autrefois. Sauf que ses parents ne sont pas là, ils ne se disputent plus, ils ne peuvent plus se disputer parce que sa mère est partie. Mais elle continue de soupirer comme avant. On l’observant boire son café, on aurait pu croire qu’elle puisait la force qui l’animait dans ce précieux nectar de caféine. En temps normal, même avec cette pluie diluvienne, Scotty serait sortie prendre des clichés « humides ». Mais cette nuit, elle n’en avait pas le cœur. Non. Elle préférait largement rester au chaud, boire son café et écouter de la musique pour bien déprimer. Pourtant n’aller pas croire qu’elle est d’humeur à se laisser aller, loin de là. C’est juste que la nuit, il est préférable d’écouter de la musique lente et « déprimante » comme disent certains que du pop rock, au risque de s’attirer les foudres des voisins.
Soupirant de nouveau, Scotland finit d’un trait le fond de tasse de café, posa la tasse sur le rebord de la fenêtre et s’en alla sous sa couette, fermant les yeux, visualisant sa journée prochaine, bercée par le son des gouttes de pluie contre la fenêtre.

famille. Il y a d’abord David McQuinn, son père. Un reporter connu et reconnu parcourant toujours le monde pour ses reportages. Malgré les apparences il garde un lien fort avec sa fille, s’inquiétant toujours pour elle du fait de ses deux accidents. Puis il y a Jayne McQuinn, Clyde de son nom de jeune fille. Une mère au foyer qui fut détruite par la perte de son premier enfant. Elle devint en quelque sorte une folle qui se cachait aux yeux de tous sauf à ceux de Scotland, cette dernière pense toujours que c’est elle qui a tué sa mère. Et enfin, Hope McQuinn. Théoriquement sa sœur aînée, elle est morte née. Scotty aurait adoré avoir une grande sœur. Jayne prenant Scotland pour Hope, Scotty se dit encore que c’est Hope qui devrait être à sa place et que c’est encore de sa faute si elle ne fait pas parti de ce monde.

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.

J'aime beaucoup ce personnage. Son histoire est un peu sanglante à mon avis, mais au moins ça justifie pleinement sa peur en voiture. Après y'a juste un truc qui me chiffone c'est que je ne comprend pas comment elle sait que les créatures (vampires, lycans etc...) existait avant la révélation. C'est vrai, c'est une humaine. Certes, certains pensent que les fantômes existent vraiment, mais si tu les interroges, ils sont tous persuadés d'en avoir vu un jour. Donc faudrait justifier un peu cette certitude. Tu peux le faire dans la conviction si tu veux. Sinon le reste me convient parfaitement. J'attends donc ta réponse pour te valider.

Scotland H. McQuinn a écrit:

Il est clair que cela peut étonner, après tout, croire à ce genre de "mythes" c'est un peu comme croire au père Noël. Mais pour Scotty, c'est différent. Vous savez, ces gens qui croient très fort en une chose, même s'ils ne l'ont jamais vue ? Et bien, Scotland en fait parti. Comme elle aime le dire "Il y a bien des gens qui croient en Dieu sans jamais l'avoir vu ? Ils savent qu'il existe parce qu'ils veulent y croire, parce que pour eux c'est évident. Pourtant on ne se pose pas de questions sur l'origine de cette croyance, alors pourquoi ce serait différent pour ceux qui croient à l'existence des Vampires, des Lycanthropes ou bien des Sorcières ?". C'est aussi simple que ça. Scotland croit à l'existence de ces êtres, parce que pour elle, c'est tout naturel.

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.

Si si c'est assez clair, étonnant, mais assez clair. Donc comme je le disais ta fiche est parfaite. J'avoue être septique quant à qu'on puisse croire en ce genre de choses sans avoir été influencé par qui que ce soit sur cette piste mais il y a des gens surprenant dans ce monde, donc pourquoi pas? Voilà le reste étant absolument parfait j'ai hâte de voir ce que ça va donner en rp.

J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challenges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell.
Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.