Identité
✤ Traits de caractères Il y a dans son esprit cette douce mélancolie qui règne en mélodie sur son être entier. Il ne sait pas d'où elle vient ni ce qu'elle représente, ce n'est pas le regret d'avoir été autre chose qu'un vampire un jour. Sa vie d'avant il l'a effacé de sa mémoire, il a tout oublié, sauf quelques flashs qui s'obstinent à résister au temps. Un brin cynique, il aime le langage du sarcasme quand bien même il ne parle que peu. Tout passe par le regard de gosse qu'il traine depuis des décennies. Il n'a jamais compris ceux qui ouvrent trop souvent leurs gueules. Ceux qui parlent pour ne rien dire. Ne gaspille pas ta salive mon ami que son regard exprime. Il s'en fout de ce que les autres pensent, il s'en fout de devoir faire face à la nuit dans la plus grande solitude. Dans sa tête parfois ça ne tourne pas rond, il a l'horloge qui tourne à l'envers. Il interprète les ombres, les reflets de la lune sur l'eau qui se perdent sur les vagues et le courant. Sa réalité diffère surement du commun des immortels et tous les jeux de manipulations et de pouvoirs ne l'intéressent pas spécialement. Il veut simplement être. Juste exister. Etre. Anton il est violent aussi. Un peu comme un gosse qui défonce ses jouets le lendemain de Noël, parce que le sang c'est amusant, ça le rend plus vivant, plus fort et ça tâche les fringues. Parce que l'horreur de la douleur sur le visage des autres est stimulant. Les cris d'effroi sont stimulants, mais la bienséance d'aujourd'hui le fatigue profondément. Punk dans l'âme qui a pris son pied dans l'Angleterre de Tatcher. Anton il préfère fermer sa gueule et vivre à sa manière sans emmerder les grandes instances.
✤ Occupations, manies, habitudes & goûts
→ La technologie c'est pas vraiment son truc. Il sait s'en servir, pas trop con l'oiseau, mais y'a comme un manque d'alchimie entre ces machins et lui. Il a cessé de compter le nombre de téléphones qui ont rendu l'âme sans raison entre ses mains. Il a cessé de compter les ordinateurs qui ont décidé d'afficher un putain d'écran bleu au lieu de fonctionner parfaitement. Non vraiment c'est pas son truc et il y a une certaine frustration à devoir en être à ce point dépendant.
→ La délectation particulière qu'il trouve à torturer des esprits est malsaine, aussi malsaine que le don qu'on lui a offert à la renaissance. Oui il aime ça et non il ne s'en cache pas. Anton connaît sa folie, ses limites aussi. Un monstre dans ses entrailles chante sa libération. Il n'est pas effrayé, il n'y a pas de meilleure satisfaction que de voir un esprit partir en vrille entre ses mains. Il devait être bourreau dans une autre vie.
→ Il a cette habitude un peu folle de se sentir à l'aise à peu près  n'importe où. Il n'est pas des vampires prudents lorsqu'il s'agit de se trouver une cave sombre pour passer le jour, il pourrait dormir contre une porte s'il n'était pas étrangement allergique aux UV.
→ C'est souvent qu'on le retrouve affalé sur deux chaises ou n'importe quel support pouvant ressembler à un lit, écouteurs fixés dans les oreilles une vieille musique punk dégueulasse qui hurle. Son attitude désinvolte et parfois insultante agace souvent, au moins autant que ce regard accusateur lorsqu'on le dérange, mais on le laisse dans son délire de petit con à la sanité mentale douteuse. Il a le mérite d'être horriblement calme ce qui le rend relativement gérable suivant les périodes.
→ Pour être tout à fait honnête les armes à feu c'est pas trop son truc. Contrairement aux armes blanches (qu'il collectionne, adore profondément, utilise avec un peu trop d'aisance) il trouve ça sans intérêt. Dénaturer la violence c'est comme violer une toile de maître à peine commencée. Il a malgré tout des connaissances avancées dans le domaine et une certaine maîtrise de chaque ustensile à sa disposition ce qui n'est guère étonnant lorsqu'on connaît son adoration malsaine pour la torture et les exécutions. L'armurerie est cependant froide et paisible. Elle transpire la mort et les faucheuses semblent habiter l'endroit, attendant les âmes à prendre avec elles. S'il est efficace à sa tâche et qu'il a une connaissance affûtée des armes c'est surtout pour qu'on le laisse errer dans son monde un peu bizarre dans l'énorme réservoir à machine à tuer.
✤ Discipline Il y a dans ce don quelque chose de profondément reposant. C'est presque rassurant de défoncer les couches d'un esprit en apparence sain et découvrir toute la folie qui s'y cache. Les névroses, les peurs. C'est malsain, c'est brutal. C'est dégueulasse aussi souvent, mais Anton voit l'âme des gens et ce n'est pas vraiment reluisant. C'est sale, ça pue une odeur de mort. Il n'est pas tout seul alors. Tout le monde ? Surement. Cet univers roule à l'envers. Les esprits explosent, évoluent, se renforcent. La folie elle est intangible. Ne change jamais. La folie est folie. Et l'admettre n'est qu'un pas de plus en sa direction. Car nul ne peut être saint, quand les névroses vous entoure. Anton il trouve ça reposant la folie. C'est foutrement rassurant. Il a un don extraordinaire pour percer les cervelles embuées. On se méfie, on sait qu'il aime ça, surement un peu trop. Il s'enfonce dans ce don, l'embrasse de tout son être. Plus parfait pour lui n'aurait pas été possible. La folie est la mère sombre et voluptueuse qui entoure ses pensées et celles des autres. Le monde est fou et il en est surement l'un des princes. Alors n'est-il pas le plus sain des esprits ?
✤ Convictions Avant ou après. Il ne comprend pas tout à fait l'importance de donner une telle réponse. Avant ou après, est-ce que son avis change tout ? Rien n'a vraiment changé et retourner dans l'ombre est semble-t'il impossible. Il n'a pas à se cacher, il affronte toujours les mêmes problèmes, les chasseurs, les illuminés, les fascinés aussi. Quel comble d'être célèbre par sa condition. Il n'aime pas ça, non il préfère rester dans son coin et errer, il préfère ne pas se mêler à des masses de chairs mortes ou vivantes. Avant ou après ça n'a pas vraiment d'importance pour lui, l'un dans l'autre les temps changent, mais pas sa condition.
✤ Signes particuliers Beaucoup de tatouages, surement trop. Douloureux à recevoir, il déteste ça et pourtant ne peut s'empêcher, c'est compulsif, il veut inscrire des choses sur son corps, marquer sa peau d'une histoire qui ne connaitra surement sa fin que lorsque l'univers aura implosé. De l'encre ici et là et une aiguille en argent pour le brûler et pénétrer la chair. Plus jamais. Surement encore souvent.