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 MEALLAN. love will tear us apart, again.

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MessageSujet: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 02:34

meallán pégase drysdale
( á = Alt + 160 )
âge. 906 ans. Physiquement 17 ans.
date et lieu de naissance. Le 12 Aout 1104, dans un village perdu sur la lande Irlandaise.
nationalité. Irlandaise.
nom du sire. (il n'a jamais connu le nom exact de cette dame aujourd'hui décédée)
date de l'étreinte. Le 6 février 1122.
statut. Vampire Ancien. Il a pensé à essayer de devenir Maître Vampire, mais ce n'est pas dans son caractère de diriger un clan, de diriger les autres.
discipline. Augure.
état civil. Il vit avec Nastia, sa fille, son amante, son tout, sa barbapapa, sa fée clochette, sa clé à mollette... ah je divague.
lieu d'habitation. ...
métier. gérant de l'entreprise de pompe funèbres Drysdale & Daughter, il s'occupe de la relation client et tout et tout, puis partage le sale boulot avec sa fille. Mais ce métier est en quelque sorte une couverture à son activité de nettoyeur pour vampires, c'est à dire de faire le ménage derrière les vampires un peu trop sanglants. Il lui arrive aussi à l'occasion de vendre son corps, ça l'amuse vous savez.
étiquette qui vous est collé. Pendant très longtemps, Meallán a préféré vivre loin des mondanités, à errer tout seul le long de sa vie, et préférant tenter de se mêler aux humains, à leurs mode, à l'air du temps. Aujourd'hui, après la révélation, avec son entreprise de croque mort et sa chère amie, il se sent pousser des ailes, et tout deux se lancent à l'assaut du gratin branché. « death has never been so sexy, and so hype » Ca les amuse, même si on peut leur reprocher de compromettre l'honneur de la race vampirique. Oh toutes ces choses vous savez, il ne s'en ai jamais soucié, il ne s'en souciera jamais. Au diable l'honneur, il vaut mieux s'amuser!
MEALLAN. love will tear us apart, again. 2mdml4l

Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


traits de caractère. Me décrire? Bordel, j'ai jamais aimé faire ça. Ca a un coté définitif de dire qu'on est ça ça ça et ça et surtout pas ça. On peut bien être qui on veut merde! Moi je suis tout et n'importe quoi. J'aime beaucoup jouer. Le théâtre tout ça, les masques les rôles, c'est quand même beaucoup plus drôle comme vie. On peut oublier un peu tout son passé, toutes ses blessures, toute cette merde qui nous est tombée dessus, et se croire plus grand qu'on ne l'est. Il suffit d'y croire un peu quand on joue, ne pas même craindre de perdre qui on est vraiment. On finira peut-être par oublier, par entrer complètement dans la peau du personnage. Peut-être que ça m'est arrivé, peut-être que les souvenirs que j'ai je me les suis inventé. Je ne sais pas. C'est plus drôle que ce que ça devait être peut-être. Mais bon il y a quand même des choses avec lesquelles je rigole pas, ou si beaucoup, parce que c'est pas drôle de rester des siècles et des siècles le même. J'ai eu des périodes de gros sanguinaire sans cervelle, d'autres de pacifiste à danser dans le monde des lapinous gentils. Mais bon voila, quand même, on touche pas à mes Enfants, Infants, Progénitures, Bidons d'Essence où tout ce que tu veux. Je peux vite montrer les dents. Je veux les protéger c'est tout, vu à quel point j'ai dû les faire souffrir. Je ne veux pas qu'il leur arrive de mal, ou en tout cas, par personne d'autre que moi. Allez, qu'ils avouent, ils aime bien ça quand on joue au gentil et au méchant vampire (a) Mais je ne suis pas un sadique qui aime regarder souffrir les autres, humains ou vampires ou quoi que ce soit. Je suis un rêveur, vous savez, un poète sans poèmes, un acteur sans théâtre, un vagabond sans rien... Oui bon faut pas pousser non plus, j'peux être un beau salaud quand ça me prend, un Jack L'Eventreur aussi. Mais j'ai toujours beaucoup aimer m'allonger dans l'herbe et réfléchir à tant de choses, à cette vie cette mort qui n'a pas de sens, et... ça n'amène jamais à rien mais tant pis. Je finis toujours par reprendre le masque du méchant, ou du mec branché et hype qui est teeeeelllement mieux que vous, et qui faut pas l'embêter sinon il vous arrache la tête.
occupation nocturne. On peut faire beaucoup de choses en une nuit, vous savez. On peut enterrer des gens, déjà. Les cimetières, c'est bien plus beau la nuit, il faut l'avouer! Apparemment c'est la nouvelle mode des humains de vouloir se faire enterrer la nuit, pour se la jouer vampire. En tout cas ça fait que notre petite affaire tourne pas mal, pour les humains et les vampires. Au début il est clair que ça les dérange d'imaginer le cadavre de leurs êtres chers se faire dépiauter et embaumer par des suceurs de sang, mais vraiment il n'y a pas de quoi s'inquiéter. C'est juste que c'est le seul métier que Nastia pouvait supporter de faire, au milieu des morts, sans avoir à parler aux vivants, ça c'est ma partie. Et puis quand on a fini de pleurer, de porter les cercueils et tout, on passe à l'autre job, un peu plus fun quand même, qui est de nettoyer derrière les vampires trop salissants, de faire le ménage là où il faut. Faut croire que ça nous éclate. On va nous prendre pour des psychopathes étrangement fascinés par la mort, mais tant pis. J'aime bien la vie aussi. Quand le boulot et fini et le fric mis dans la caisse, on peut passer aux réjouissances. Sortir, s'amuser, faire du shopping, baiser, toutes ces choses que les humains adorent faire et moi aussi. C'est futile, mais c'est diablement amusant de jouer à être quelqu'un d'autre. De sauter tout ce qui bouge aussi.
manie, habitudes & goût. J'aime beaucoup de choses et cela dépend des jours. Je peux aimer quelque chose un jour et en vomir le lendemain. Ces sentiments sont tellement fugaces. Je ne sais jamais lesquels vont rester. Alors je me contente des plaisirs simples. La vie voila. Les gens, tout simplement. Il y a plus beau qu'un bain de sang, il y a une âme à découvrir, à effeuiller lentement comme un oignon pour voir ce qu'elle renferme, des histoires à lire à entendre, des choses à voir, le monde à voir. Il n'y a pas de quoi s'ennuyer dans le monde. Il y a tant de choses nouvelles chaque jour. Et j'ai l'insatiable soif de toutes les découvrir. L'art me bouleverse, me tue et m'émerveille chaque jour. Musique, Cinéma, Photographie, Littérature, et tellement d'autres. Je me suis pris moi-même de passion pour la Photographie. Je ne quitte plus un petit appareil des années 60. Je fais des photos, j'essaie de capter sur la pellicule ces choses que mes yeux ne garderont pas en mémoire, mais je sais que le papier lui aussi finira par s'effacer. Je ne dirais pas que je fais de l'art, je fais juste des photos pour moi, et je ne veux pas forcément qu'on les voit. Je les garde pour moi, en moi. Mais il faut avouer que sans la lumière du soleil, il est souvent dur de s'adonner à l'art de faire entrer la lumière sur la pellicule, alors souvent cela me fait un peu tenter le démon, en restant regarder les tous premiers rayons de l'aube. Un jour je sais, je voudrais en voir un autre, et encore un autre, et je finirais par brûler, et il ne restera de moi qu'un appareil photo et des souvenirs sur papier glacé. Je cherche à capter des choses, à en faire mes souvenirs, mais je sais que jamais non plus je n'arriverais à mettre la nature en boite. Elle est bien trop belle pour mériter ce crime. J'aime la contempler, des heures durant, avec les étoiles, le vent, l'eau, oublier le temps des hommes d'aujourd'hui, me laisser aller au romantisme de cet autre siècle... Et j'aime bien être un vieux hippie, au fond.
régime alimentaire. Je mange de tout, vraiment de tout, car pourquoi se limiter à une seule chose? Avec le temps je suis parvenu à maitriser ma faim, même si ces choses là ça vous rattrape et vous vous retrouver en deux secondes à la gorge de la première fille qui passe à vous souvenir qu'il faudra ne pas la tuer et faire du ménage dans sa tête. En public, au travail, dans les mondanités, je fais bonne figure bien sûr, un verre de True Blood ou une Blood Tablet, que demande le peuple pour pouvoir nous faire confiance! Mais le gout en est affreux, bien sûr, sauf quelque fois quand je dois être un peu fou, je trouve ça presque bon. Rien ne vaut le sang humain bien sûr. Pourtant il m'arrive d'en être dégouté, de même que d'un verre de True Blood. Je ne sais pas, je dois avoir des problèmes dans mes papilles, ou des problèmes de conscience, ouais ce truc chiant là au milieu du cerveau.
conviction. Bof. Ca m'est grosso-modo égal. C'était sympa avant, de jouer à quelqu'un d'autre, de séduire discrétement, de ne pas faire de vagues, de ne pas laisser de traces. Tout semble plus facile maintenant à ce sujet, mais en fait c'est presque plus embêtant que tout le monde sache, maintenant les fans de vampires viennent te voir pour que tu leur arrache la peau et tout. Aucune classe, aucune beauté, mais elles font presque pitié. Mais bon on y peut rien maintenant, ce qui a été révélé a été fait. Je préfère voir tout ça se passer, voir ce qui va arriver, et essayer d'en vivre, de m'en amuser. It could be fun yeah. Ne plus avoir à se cacher, pouvoir jouer aux humains, avec les humains, plus ouvertement. Oh, on s'y fera.
signes particuliers. La plupart des gens aiment crier sur tous les toits qu'ils sont différents, qu'ils ont cette petite chose qui fera qu'on s'attarde sur eux, qu'ils nous fascineront d'un seul regard. SI je fais ça, c'est juste à cause de mon espèce. Je n'ai jamais spécialement aimé qu'on me remarque. Je suis qu'un gars parmi mille autres. Qu'est-ce que je pourrais avoir de spécial? Tout le monde voudrait être différent. Et nous sommes tous différents, toujours. Alors suffirait-il de vouloir être comme tout le monde? Non car c'est vouloir être différent de tout ce monde qui veut être différent. Je m'emmêle. Mais au fond je m'en fous. Je me fous d'à peu près tout, au final, j'avoue.

Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


histoire. racontez l'histoire de votre personnage jusqu'à la grande révélation. Entre 20 et 30 lignes, vous pouvez faire un résumé ou choisir une forme de rp, ou encore des extraits de journaux intimes, vous avez carte blanche. Essayez d'agrémenter votre récit d'images, et d'aéré. (post suivant)
test rp. Faites nous un rp de 15lignes minimum, vous pouvez choisir la situation que vous désirez mais vous avez une contrainte, ce rp doit se situer après la grande révélation afin que nous en sachions plus sur la situation actuelle de votre personnage. [i](post suivant)[i]
famille. Je n'ai plus vraiment de famille de sang, ils sont tous morts depuis longtemps, il en reste peut-être des descendants, mais tellement lointain, à qui je ferais peur si je m'en approchais. C'était de simples paysans, avec trop d'enfants pour pouvoir les nourrir, mais trop d'amour pour pouvoir les jeter par dessus une falaise. Ils m'ont donné beaucoup d'amour, jusqu'à un certain point où ils ont fini par me vendre quand même, mais juste assez pour m'apprendre que dans la famille, ce n'est pas les liens du sang qui comptent, qui sont établis dès le départ mais bien les liens que l'on crée. C'est pour ça que je considère que ma véritable famille, ce sont les gens avec qui je me suis lié avec le temps. Certains sont morts, certains ne mourront plus. Ce sont mes enfants, ou ceux que je considère comme mes frères. C'est ma fille Nastassja surtout aujourd'hui, que je ne peux pas me résoudre à abandonner seule dans cette nature affreuse.

pseudonyme. the squirrel.
âge. 17 ans.
code du règlement. Et bien il ne manque plus que la bande son de Dracula, prince des ténèbres, et j'espère que l'on pourra commencer!
avis général à propos du forum. Merlin que c'est Bôôôôôôôôôô!! *O* Puis bien fouillé, bien détaillé, bien fait woaaaah!
avatar utilisé. nicolas bemberg :3


Dernière édition par Meallán P. Drysdale le 8/8/2010, 19:53, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 02:34

histoire.


Neuf siècles, c'est sacrément long. Ca pourrait tenir dans des volumes et des volumes d'une autobiographie très longue et très ennuyeuse où je raconterais chaque jour, chaque heure, chaque personne que j'ai croisé. Des milliers de souvenirs, que le temps commence lentement à effriter, que l'esprit transforme et enjolive. Les gens ont toujours pensé que la vie éternelle, c'était le pied. Mais finalement, c'est plus un cauchemar qu'autre chose. Certes on ne vieillit plus et l'on peut rester sur terre à l'infini, mais tant d'autres choses peuvent nous tuer quand même. Déjà vivre la nuit. C'est une torture. Rien que d'imaginer qu'on ne pourra plus jamais voir un seul lever de soleil, plus un seul lever de soleil. J'ai déjà oublié les couleurs de l'aube au matin, les rouges, les oranges, les roses... Il faut apprendre à se contenter des étoiles et de la lune. Mais au fond, je suis même trop lâche pour aller regarder le soleil en face, et en finir de me terrer dans la nuit. La lumière c'est tellement plus beau.
Mais on ne peut pas mettre de la lumière sur tout. Un monde trop lumineux, c'est ennuyeux à mourir. Il faut un peu de silence, quelques zones d'ombres, un peu de mystère, pardi! Ça donne un peu envie de tourner la page, même si le livre continue de nous mener en bateau pendant des chapitres et des chapitres. Je ne vais pas me prétendre écrivain, je n'ai pas leur talent. Je préfère les admirer et gouter quelques vers de poésie avec ce bon goût de nature, de fleurs et de fruits frais, ce qui donne aux poètes entre tous le meilleur des goûts.

Je ne saurais pas dire quels sont mes souvenirs les plus importants. Pourquoi celui-là et pas un autre? Tous ont le droit d'être racontés, après ce n'est qu'un effet de style. Certains semblent des passages obligés, la naissance, la famille, les amours... Et pourquoi pas les souris? C'est vrai que c'est bien les souris. Quand j'étais petit dans la maison de mes parents, j'aimais beaucoup chasser les souris, mieux qu'un chat et les étrangler puis en faire un ragout que ma mère s'empressait alors de jeter dehors. Maintenant que j'y pense, j'étais une vraie brute sanguinaire quand j'avais dix ans. Oui bon tout compte fait, ce n'est peut-être pas le meilleur souvenir pour débuter. Ça donne une mauvaise image de moi. Mais j'étais comme ça, j'avais dix ans... Ça a bien commencé comme ça de toute façon.
Autant pas se voiler la face, autant y aller direct. Pas de palais flamboyant pour commencer, pas de draps de soies, pas de parents couverts de bijoux dorés et de pierres précieuses. Non, je suis né dans une ferme miteuse perdue dans la lande d'Irlande, là où il n'y a que les champs, les falaises et la mer à perte de vue. Pas de parfums de fleurs, mais la puanteur des animaux dans la grange, pas de carrosses pour aller et venir dans mon pays, à peine un vieil âne qui ne voulait jamais faire plus d'un kilomètre par semaine. C'était pas la joie, c'était affreux, se dirait-on maintenant. Mais je ne connaissais rien d'autre, c'était la vie d'autrefois, la famille d'autrefois. Mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs. L'église tous les dimanches. Labourer les champs, traire les vaches, accoucher les veaux, récolter le blé, vendre le lait, tuer les veaux... Toujours les même choses d'années en année. Toujours un nouveau petit frère ou une nouvelle petite sœur d'année en année. J'étais le deuxième, et j'allais toujours avec ma sœur Fiona me promener sur la lande et la falaise, courir de tout coté, descendre nous jeter dans l'eau, nous asperger pendant des heures, avant de rentrer à la maison aider à préparer le repas. J'aurais pu m'en contenter peut-être. Du sourire de ma sœur, puis de la petite beauté d'une autre fille du village qui serait devenue ma femme, avec qui nous aurions repris la ferme de mes parents. Ou je serais peut-être mort, écrasé par une vache, ou d'une quelconque maladie qui fait aujourd'hui rire les médecins, et j'aurais su que j'aurais été aussi heureux qu'il m'était possible. Ma vie n'aurait jamais dû être autre chose que ça. C'est un mauvais coup du destin, qui a voulu qu'on m'y arrache à cette vie simple, dure mais naturelle.
Je ne sais pas si aujourd'hui je regrette ce qui c'est passé, ce qui a fait que je ne suis pas mort le jour où j'aurais dû, que je me sois éternisé ici. Je ne sais même plus si j'ai eu peur, si j'ai senti, quand on m'a donné l'opportunité d'aller au-delà de la vie qui m'était promise, celle d'un petit paysan irlandais. J'ai pris ce qu'on m'a donné. J'ai été pris car on m'a donné. Toute l'histoire a en réalité véritablement commencé le jour où sur la lande où ma sœur et moi nous étions resté très tard et d'où le soleil s'était déjà retiré, deux voyageurs à cheval nous ont approchés. Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais quelques instants plus tard ils annonçaient à la table de mes parents qu'ils leur offriraient une belle somme d'argent en échange d'un de leurs enfants. Ils avaient jeté leur dévolu sur moi qui ne comprenait rien à ce qui allait m'arriver mais ne m'en souciait pas. Mes parents auraient préféré qu'on ne leur enlève pas leur premier fils, mais un peu d'argent n'aurait pourtant pas fait de mal à la famille. Qu'ils étaient grands, qu'ils étaient nobles ces étrangers au visage si charmant. La femme ne me quittait pas du regard, tandis que l'homme ne croisait jamais le mien. La femme était belle, sublime, me disais-je, et je ne me posais plus de questions. Je fus vendu. Comme si j'étais un esclave, mais je ne parvenais pas à en blâmer ma famille. Je ne pouvais pas m'y opposer.
Et c'est ainsi que dans la nuit, je quittai mon Irlande, ma terre, ma lande, ma famille, ma sœur, ma vie, pour des contrées que je ne connaissais pas, mais qui m'attiraient. Je voulais explorer le monde, c'est du moins la seule raison que je me suis trouvé pour ne pas pleurer de ne plus jamais voir le visage rayonnant de ma sœur me sourire alors qu'elle me jetait de l'eau en pleine figure.


La première partie de ma vie, qui n'a somme toute duré que douze ou treize ans, avait presque l'air bucolique et parfaite, lieu d'un bonheur sans surprise mais pur et simple. Mais bon le bonheur, c'est quelque chose qu'on regarde de loin, comme une perfection perdue, comme le bon vieux temps qui plus jamais ne sera. Pourtant on n'était pas si heureux. J'avais par exemple constamment la peur de mourir d'une infection, ou de me faire écraser par une vache (et ouais, j'avais peur des vaches...). Et c'est cet étrange regard apaisé qui fait que parfois je trouve un peu de douceur, un peu de bonheur dans les années qui ont suivi ma vente aux deux voyageurs - des vampires, n'y allons pas par quatre chemins -, et les affreuses années d'esclavages qui ont suivi.
Oh après tout, il n'y avait pas une éternité de choses à penser, il y avait encore la mort pour me sauver. Il n'y avait pas tant de choses à s'occuper, de la nourriture, du jour, des souvenirs. Je vivais encore, je devrais m'en estimer heureux. Mais il n'y avais en fait pas vraiment de quoi être heureux quand à tout bout de champ on pouvait me faire pencher la tête et me vider de mon sang. Je n'étais qu'un fantôme, qu'une ombre, n'existant que pour donner un peu de vie et un peu de plaisir à ces morts qui voulaient faire semblant d'être heureux. Je n'étais même pas leur seul esclave, ils en avaient une dizaine d'autres, aux gouts tous différents, suivant leur humeur. Non franchement, être vampire, si c'était pour devenir un monstre bourgeois et raffiné pareil, ça ne me disait pas à l'époque. Ça ne me dit d'ailleurs toujours pas. Le faste, la richesse, je n'y arrive pas. Il faut croire que c'est le petit paysans puant irlandais qui remonte.
Je ne les enviait pas ces maitres vampires. Ils ne me fascinaient pas, comme le font aujourd'hui la plupart d'entre eux sur de pauvres âmes en manque de sensations fortes. Non, jamais je n'ai voulu devenir aussi affreux qu'eux, jamais en les voyant même si beau et si riche je n'ai un instant voulu devenir aussi affreux de l'intérieur qu'eux. Mais alors pourquoi aujourd'hui je ne me tue pas en voyant le monstre que je suis devenu? Je ne vais pas dire que j'essaie particulièrement d'être un agneau, non car je sais que la bête en moi je ne peux pas l'apprivoiser comme saurait le faire le Petit Prince. Mais j'aurais pu, un matin oublier que la beauté d'un lever de soleil me serait fatale... Je ne l'ai pas fait, et pourtant l'envie m'en tiraille. Je suis trop lâche, il faut croire, pour avoir le panache et la grandeur des héros tragiques qui préfèrent se suicider pour sauver leur honneur et éviter les pires souffrances auxquelles ils ne peuvent échapper. Mais moi je ne suis pas si exceptionnel de coeur, et j'ai peur d'en finir. Peut-être parce que je crois qu'il y a toujours un espoir de s'améliorer, de m'améliorer, de faire autre chose de ce qu'on m'a donné. Je devrais haïr tous les vampires, mais je ne le fais pas, parce que j'ai encore l'espoir que tous ne soient pas aussi bêtes et aveuglés par le sang, l'argent, la richesse, alors qu'il y a tant de plus belles choses à faire sur la terre.
Il y a les regards. Une des plus belles choses qu'il m'est été donné de recevoir. Un regard, on le remarque, on l'admire, puis on le garde dans sa mémoire, comme une photographie qu'on a jamais prise, et on espère au plus profond de son coeur qu'on ne l'oubliera jamais. Il y a les regards d'amour, les regards de haine, les regards tristes, les regards de désespoir. Je les garde en trace des gens qui ne sont plus, dernier souvenir des temps anciens. Il y avait son regard à elle, celui qui me bouleverse toujours quand j'y repense, et que je ne comprends toujours pas. Il débordait de sentiment, de l'amour peut-être, et de choses qu'elle ne pouvait donner que par les yeux, que je suis peut-être le seul à avoir jamais attrapé. Ce regard de la femme qui m'a enlevé, qui m'a bercée de ses yeux, toujours m'a apaisé, entouré d'une couverture d'un velours soyeux, comme on protège un bébé. Ce regard était magnifique, toujours attendri sur moi, moi qui ne savait le supporter, qui n'en valait pas la peine, alors que le regard de l'homme jamais je ne l'ai vu, jamais il n'a daigné me croiser. Je n'en valait pas la peine. Il n'y a eu qu'elle qui a vu quelque chose dans mes yeux, au coin de mes yeux, dans l'ombre de mon regard. Peut-être l'a t'elle imaginé ce joyau qu'elle me trouvait à moi qui jamais n'avait vu d'or briller. C'est ce regard qui m'a sauvé, ou qui m'a tué, je ne sais pas. Mais il m'a rendu fou, fou d'amour pour elle. Pas d'un amour passionné qui voudrait engendrer des lignées, mais d'un amour qui ne se voit que dans les yeux, que dans le coeur au fond des yeux. « L'essentiel est invisible pour les yeux. On ne voit bien qu'avec le coeur. » Et c'est au coeur, au sang qu'elle est allée.
C'est à elle, cette femme dont je connais à peine le nom, mais dont les yeux m'ont tout appris que je dois l'étreinte. C'est la seule fois ou, comme un enfant qu'elle n'aurait jamais, elle m'a pris dans ses bras, et m'a donné la vie. Je n'ai pas eu mal, je ne m'en souviens pas. C'est elle qui a du avoir mal au fond du coeur, comme une mère qui accouche. J'ai surement crié, mais son doux regard une fois de plus a dû m'apaiser. Je crie encore, fou de ses yeux que plus jamais je n'ai pu revoir. Car pour m'avoir donné son amour et la vie, on a retiré la sienne. Des rêgles qu'elle n'a pas respecté. Balivernes. Injustice. Meurtre. Crime que de priver un enfant de l'amour d'une mère. Par la faute de cet homme, de ce monstre qui ne connaissait pas l'amour. Il s'est occupé de moi, comme on s'occupe d'un chien, quoiqu'on donne souvent de l'amour à un chien, quand il s'attache à notre vie. Il aurait préféré que je ne vive pas, qu'elle ne m'ait pas donné son amour. Mais je l'ai eu. Un temps, trop peu de temps. Et j'implore encore les étoiles de me la rendre. Mais rien y fait, les étoiles sont muettes comme des tombes. La nuit n'est qu'un gigantesque cimetière. La nuit est ma tombe. Nous nous mentons, nous vampires, enfants de la nuit, prédateurs suprêmes et tout ce que vous voulez, nous sommes des morts, des zombies errant dans le cimetière.


Joyeux souvenir n'est-ce pas? Tout dépend de comment on regarde ses souvenirs, mais irrémédiablement nous revient en pleine face une vague de nostalgie, une petite musique qui résonne en écho dans notre tête des jours passés, un petit vent qui nous ramène les sentiments oubliés, disparus, glacés par le temps. Les souvenirs sont morts, mais les regrets restent. On peut bien se dire qu'on ne peut rien y faire, qu'il faut aller de l'avant, mais que faire quand l'âge d'or semble être passé? Je n'ai pas de réponse, je ne suis pas si optimiste que j'en ai l'air en fait.
Mais il n'y a pas que des mauvais souvenirs, ceux-là qui font frissonner, mais qu'on finit par croire heureux, il y a les meilleurs, les plus beaux, qui font plus mal encore d'être passés. Ils sont pourtant, comme un album photo heureux qu'on peut se repasser à tout moment, qui ramène si facilement toute la joie et le bonheur de ces moments, un instant, un instant de nous rappeler que c'est bel et bien le passé, et qu'il ne se reproduira plus.
Il faut vraiment que j'arrête de me morfondre, ça ne sert vraiment à rien. Je vais essayer enfin d'évoquer ces derniers souvenirs, parmi les plus beaux surement, mais que je n'ai pas à regretter, car ils sont là près de moi, vivants. Nastassja est bien plus qu'un souvenir, c'est un présent, un bijou que le temps ne peut ternir. Non ce n'est pas un bijou, pas un objet, c'est une étoile, c'est la lune accrochée sur la voute céleste, le soleil même, brillant enfin au milieu de la nuit. J'ai rêvé de ce soleil, j'en rêve encore. Je me fait peut-être des montagnes, j'exagère peut-être un peu, déformation du poète, déformation de celui qui aime. J'avais de l'amour en moi, qui ne savait comment s'exprimer, comment sortir et qui s'enfermait au plus profond de mes yeux, c'est elle qui me les a réouverts, c'est à elle que j'ai pu le donner. Maintenant je ne suis qu'une rivière d'amour, un hippie rescapé de woodstock qui jette des fleurs et des peace & love à tous ceux qu'ils croisent. Oui, bon là c'est peut-être un peu cliché. Qu'importe, j'ai perdu la raison, depuis longtemps, à cause d'elle. Ouh la méchante.
Je ne sais pas pourquoi ça a été elle, petite enfant croisée par hasard au fond de la Russie tsariste, petite enfant qui n'avait rien que son corps, que ses yeux, que son âme. Peut-être que c'est seulement parce qu'elle me ressemblait tant? J'espère ne pas avoir été si égoïste en m'attachant à elle, en la prenant dans mes bras, en l'étouffant d'amour et de baisers. Mais l'amour c'est de ces choses qu'on ne comprend pas, qui se font si fort dès lors qu'on a croisé, par hasard un regard, et qui grandissent et grandissent jusqu'à devenir une rivière, un torrent puissant qu'on ne croyait pas pouvoir couler ainsi en nous, et qui détruit tout sur son passage.
Et ça rend fou. Fou de voir cette petite fille innocente maltraitée par les siens, punie par les siens par ma faute, et réduite en esclavage par le seigneur. Seigneur qui s'avéra – quelle coïncidence, vous me direz – être le pire des vampires, celui que je connaissais et détestais le plus au monde pour m'avoir pris ma vie et ma mère. Toutes ses choses qui par hasard se passaient là ont fait que j'ai voulu sauver et protéger cet enfant que je ne savais pas encore aimer. Pourquoi, pourquoi faire subir tant d'horreur à une jeune fille si fragile, qu'un coup de vent pourrait briser en mille morceaux? Pourquoi tant de mal et d'injustice sur elle? Ma raison s'est perdue devant ma colère. J'ai fait de très mauvaises choses. Peut-on les pardonner si l'on dit que c'est l'amour qui les a engendrées? Une cour de justice ne me pardonnerait surement pas. Je ne devrais pas le dire.
Vous voyez, jusqu'à pas si longtemps -et surement encore maintenant-, les vampires, se considérant surement supérieurs au petit peuple des humains, ne faisaient que peu de cas de leur vie, il fallait juste savoir faire le ménage, alors que tuer l'un des siens, de nous les êtres si élevés, si grands, si supérieurs, c'étaient le pire des crimes. Mais je trouve que dans le fait de réduire en esclavage une petite fille – ou même un petit garçon – qui n'a rien demandé et n'a pas à souffrir autant, il n'y a vraiment rien de grand, de supérieur et qui justifie d'être acclamé. Après on dira que je suis aveuglé par ma propre histoire et bla et bla et bla. N'empêche que c'est moche. N'empêche que je n'ai aucune culpabilité d'avoir tué ce monstre. J'ai enfin pu me libérer de la colère qui criait vengeance. Un mal pour un bien? Oui mais j'ai retiré la vie et bla et bla, il aurait pu se racheter, et bla et bla. J'avoue que je me suis laissé emporter, mais bon maintenant qu'il est mort, hein, on va quand même pas aller le sortir de sa tombe pour lui demander.
De toute façon, je ne me suis même pas sali les mains. Parce que je ne pouvais laisser l'enfant aux mains de ses concitoyens, qui avaient décidé de la haïr, et qu'égoïstement, je voulais m'attacher à elle, l'enfermer dans l'amour, dans la couverture de velours d'un regard échangé. J'ai fait une chose que je déteste faire, le plus souvent, qui est aussi salissante que du sang : la manipulation. Oui je trouve ça affeux de manipuler les esprits des gens. Mais bon... ils n'allaient pas non plus faire quelque chose de si mal que ça, dans leur esprit. Je n'ai fait que leur révéler la vérité : que leur seigneur était un monstre. Après ils se sont chargés de lui jeter de la haine, du bois et d'allumer le bucher.
Et je suis partie avec Nastia, la petite fille sur laquelle le hasard m'a fait poser les yeux. J'aimerais sauver tous les enfants du monde, mais elle m'a ébloui, elle m'a détourné de ma tâche. Je ne lui en veux pas trop, elle le vaut bien. Elle illumine un monde qui m'était trop noir, trop sombre, trop affreux. Je la couvre de mes bras, je la protège de tout ce qui pourrait lui arriver, des gens qui lui veulent du mal. Je la surprotège, je me rends compte. Elle est maintenant terrorisée par le contact des autres, mais je n'arrive pas à la guérir de cette peur, et j'en suis surement responsable. Je suis responsable de lui avoir donné l'étreinte le jour de ses dix-huit ans, de lui avoir donné la vie, la mort l'amour, tout ce que je pouvais avoir, pour espérer la garder pour moi éternellement. Il faut que j'arrête d'être aussi égoïste, mais quand on aime, on n'est pas si gentil avec les gens qu'on aime.


Dernière édition par Meallán P. Drysdale le 8/8/2010, 18:36, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 02:34

test rp.


Les bas-fonds de Shreveport n'ont jamais senti aussi bon, se dit Meallán. Non pas qu'on y ait jeté le dernier parfum d'une grande marque française, ni même qu'on les ai entièrement vidés de tous les miasmes, de toutes les odeurs pestilentielles dûe au manque d'entretien, à l'abandon par les services publics de ces endroits, mais pour quelqu'un qui a connu les pires odeurs des villes du moyen-âge à nos jours, cela pourrait presque sentir la rose.
Les hommes ont au moins su s'améliorer en quelque chose, pendant tous ces siècles, se dit le cynique vampire arpentant ces rues, en pleine nuit, cigarette en bouche, comme un fantôme les hantant d'une gerbe de fumée et d'un regard planant comme un aigle. Oh, c'est tout de même encore un vrai coupe-gorge, et on ne doit pas s'y promener seul passé minuit avec le dernier sac de luxe. Mais lui, il ne craint rien. Oh si il craint bien des choses. Mais pas ceux qu'on traite de voyous qui habitent ici, qui trafiquent ici, mais qui doivent aussi y vivre. Les gens ont fini même par le connaître, par sentir cet esprit rodant le long des ruelles sales, qui n'apparait qu'à la nuit tombée, dans l'ombre des portes, et disparaît au petit matin, chassé par la lumière du jour. Ils ont presque même fini par penser que c'était un esprit bienveillant, car rien ne leur prouvait le contraire. Mais il ne devrait peut-être pas trop s'y fier que ça.
Meallán s'est arrêté au fond d'une rue, caché dans l'ombre, accoudé au mur, ne faisant que regarder fixement les volutes de la fumée qu'il fait sortir de sa bouche. Les hommes se brûlent avec ça, mais lui cela ne peut rien lui faire. Il apprécie un peu le goût, et surtout l'odeur. Une odeur de brulé, qui consume les hommes de l'intérieur et leur donne aujourd'hui à tous l'odeur du feu, du bucher. Les hommes ont toujours une odeur affreuse quand ils meurent et que leurs corps se décomposent, ça par contre ça n'a pas changé. Même le plus riche propriétaire du monde qui se parfume en Chanel tous les jours depuis sa naissance puera la mort quand il aura été jeté dans son cercueil. Il ne sera rien plus rien que de la poussière, la même que celle dont il considérait les habitants des bas-fonds qu'il évitait comme la peste.
Les odeurs se mêlent toutes entre elles au final : le vrombissement des relents de nourriture pourrie, d'ordures, d'égouts, le bruissement de la cigarette et maintenant le hurlement de ce corps qui agonise, de plus en plus fort. C'est une symphonie presque que ce déploiement d'odeur qu'on pourrait qualifier de dégoutantes, mais qu'il faut savoir déceler, déterminer et connaître, car un monde ne saurait s'en passer, comme un monde ne sait se passer de mal au fond de lui. Oh et puis le bien et le mal c'est surfait. On meurt tous à la fin de toute façon. Et bien pas tous justement. Mais même pour les vampires, ce n'est qu'un sursis, car un jour on se fera planter un pieu dans le cœur, ou un jour on en aura marre. Rien n'est éternel.
Sa cigarette finie, puis écrasée sur le sol, Meallán s'intéresse enfin à la scène de crime sous ses yeux. Il prend toujours le temps avant de commencer son travail. Le temps de prendre la température de l'endroit, de s'imprégner de cet environnement, des images, des sons, des odeurs. Le temps de sentir aussi les personnes qui se trouvent autour et que tout le monde retrouve son calme. « Bon alors vous allez vous occuper de ça maintenant?! » « Chut, du calme. Chaque chose en son temps. » Un jeune vampire. Un de ces chiens fous qui ne font qu'éclabousser de sang chaque endroit où ils passent et laisser des cadavres qu'il faut bien que quelqu'un ramasse. Il voudrait bien se jeter sur cet autre vampire qu'on lui a envoyé pour réparer ses bêtises et qui n'est pas foutu de faire son boulot, mais l'âge et la présence naturellement apaisante de Meallán l'en empêche. Meallán n'a pas toujours été calme, mais les longues années à parcourir silencieusement les paysages en marchant, puis les longues années à préparer les morts pour leur dernier voyage, dans le plus grand calme et le plus grand respect, lui ont appris à se poser. Oh posé, il ne l'est pas tout le temps non plus, quand même. Mais c'est le moment de l'être.
Nastia sera là dans quelques instants, pour s'occuper du mort – c'est son rayon, les cadavres, sans nécrophilie morbide -, quand Meallán aura réussi à virer tous les autres vivants de l'endroit. Toujours faire place nette avant qu'elle arrive, c'est l'habitude. Elle s'est tellement bien faite à la mort qu'elle ne supporte plus les vivants. Et pendant ce temps, Meallán s'occupera de faire le ménage dans les esprits alentours qui auraient vu ou entendu quelque chose, avant qu'ils n'appellent la police, et si jamais c'est trop tard, se débarrasser de la police.
Mais heureusement notre client de ce soir n'a pas fait beaucoup de bruit en mourant, il n'a pas eu un dernier coup d'éclat, un dernier hurlement quand on lui a arraché la carotide. Non il est mort bravement. Il a voulu regarder la mort en face et n'a pas cillé. Peut-être l'avait-il déjà vu, peut-être la connaissait-il déjà. Peut-être lui tournait elle autour depuis un moment. Le destin, peut-être. Si jamais ça existe le destin.
Le travail de ce soir ne devrait pas être trop dur, pense Meallán alors qu'il se penche sur le cadavre pour constater les dégâts. C'est une jeune femme, assez belle, même si ses revenus semblaient ne pas pouvoir lui permettre de mettre sa beauté en valeur. C'était peut-être une perle, une adorable jeune fille, ou une femme forte déjà marquée par la vie, et maintenant déchirée par la mort. Pauvre enfant. La mort l'a fauchée de ses crocs si injustement. Mais c'est la jeunesse, voyons, on ne peut pas tous les contrôler. Le mal se cache partout, on ne peut y échapper.
« J'espère que tu ne tueras plus inutilement à l'avenir. La mort ce n'est pas drôle quand même. » Et pourtant, quand on travaille à plein temps dans des pompes funèbres et qu'on vient nettoyer les morts, il faut bien trouver quelque chose pour ne pas déprimer. La mort fait partie de la vie, autant s'y habituer.


Dernière édition par Meallán P. Drysdale le 8/8/2010, 18:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 02:39

Bienvenue à toi parmi nous

En te souhaitant une agréable rédaction et énormément d'amusement en notre compagnie ^^ . Sache que j'ai réservé ton avatar (pour une durée de deux semaines), et que lorsque tu auras terminé ta fiche, tu pourras me le signaler par MP pour que je vienne y jeter un premier coup d'oeil (ouais, ouais, les pré-validations, c'est Tatie Leen qui va s'en charger What a Face . Mais promis, je mords pas (a) ).

Enfin soit. *chut* Si je peux t'aider en quoi que ce soit, ou répondre à une quelconque de tes questions, n'hésite pas à m'envoyer un mp également, je me ferais un plaisir de t'y répondre =)


A très vite et bonne continuation ^^



Lx.
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 02:47

NICOLAS BEMBERG !!!!!
Il est beauuuuuuu !!!!!
Bienvenue mon cher :010/:
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 02:49

Bienvenue par ici !
Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 03:27

    Merci Merci pour l'acceuil, les jolies demoiselles :loved:
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 08:33

Bienvenue parmi nouuuuuuus !
Han cet avatar me rappelle un de mes amis *-* XD
Bon courage pour ta fiche en tout cas :)
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 09:02

welcome here séduisant vampire ^^
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 11:22

bienvenue :018/:
nicolas + ton lien avec nastia, j'ai hâte de voir ce que ça va donner (:
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 13:35

Bienvenue sur DMTH toi :035/:
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime26/7/2010, 20:45

Il est beau comme tout ce vampire :shock: :004/:
Bienvenue à toi !
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime27/7/2010, 01:11

Bienvenue et bon courage pour la fiche =}
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime28/7/2010, 23:13

Merci pour cet accueil *O*

Malheureusement, je vais prendre du retard T_T Je suis en train de déménager, alors je suis dans les cartons, et ça s'accélère de plus en plus. Je n'aurais Internet que plus difficilement à partir du 4 Aout, donc je vais essayer de finir avant (je suis plutôt lancée maintenant :D ).
Sans compter qu'avec la prépa de l'année prochaine, j'ai une vingtaine de bouquins à lire et que là j'en suis à... 1 et demi XD
Mais j'y arriveraaaaaaaaaaiiiiis! :028/:
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime29/7/2010, 00:20

Meallán P. Drysdale a écrit:
Merci pour cet accueil *O*

Malheureusement, je vais prendre du retard T_T Je suis en train de déménager, alors je suis dans les cartons, et ça s'accélère de plus en plus. Je n'aurais Internet que plus difficilement à partir du 4 Aout, donc je vais essayer de finir avant (je suis plutôt lancée maintenant :D ).
Sans compter qu'avec la prépa de l'année prochaine, j'ai une vingtaine de bouquins à lire et que là j'en suis à... 1 et demi XD
Mais j'y arriveraaaaaaaaaaiiiiis! :028/:

Je me considère comme prévenue =D . Si nécessaire, poste en section absence aussi (pour le cas où d'autres modos/admins se demandent quoi)

Bon courage pour tout ça, puce ^^ :040/:
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime30/7/2010, 00:32

:005/: Nicolas Bemberg !
Au plaisir de te voir parmi nous ! Et bon courage pour la fiche. ^^
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime3/8/2010, 23:40

Bienvenue à toi ^^
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime8/8/2010, 19:52

Merci encore <3

Voila j'ai enfin fini! (Nastia aussi se dépêche de finir)
Je vous préviens par contre que je n'ai qu'un accès ponctuel et réduit à internet ces jours-ci T_T ...en attendant qu'Orange bouge ses fesses! but i'm gonna make it! :028/:
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime8/8/2010, 20:06

Bien bien bien ^^ Je vois la fiche de Miss Brennan et je m'attaque à la tienne Wink
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime8/8/2010, 21:50

Welcome
JE SUIS LA POUR TE GUIDER

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modéré pour la validation.


Je n'ai rien à redire. Franchement, rien du tout. La seule chose que je pourrais dire est : J'A-DO-RE !! Oui, vraiment, j'adore ta fiche ! Du début à la fin... mais surtout l'histoire. Je dois avouer que j'ai eu un peu peur face à la quantité mais ... J'ai ri, j'ai été triste, tu es un vrai poète *-* N'adore... Si d'insouciance, de désinvolture, d'innocence, d'amour *-* mais aussi d'humour et d'auto-dérision... C'est parfait !

MEALLAN. love will tear us apart, again. 20j09sn
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé!
Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell.
Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
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MessageSujet: Re: MEALLAN. love will tear us apart, again.   MEALLAN. love will tear us apart, again. Icon_minitime

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