Date et lieu de naissance ☞ 14/02/1618 quelque part dans le nord de l'Egypte; AGE ☞  25 ans d'apparence, 398 en réalité (vu avec Eden pour l'âge) ; ORIGINE ☞ Morte d'amour ; CAMP ☞  Suivre le maître est essentiel ; NOM DU SIRE ☞ Rahina Mel Rebesh; DATE DE L'ETREINTE ☞ 25 avril 1640 ;  STATUT ☞ Primogène DISCIPLINE ☞ Main de la destruction ; UN MARQUE ? ☞ souhaite un marqué  ;  ETAT CIVIL ☞ célibataire METIER ☞ Membre de l'essaim / banquier.  ETIQUETTE ☞ On se méfie de la main du malin. On se méfie de celui qui glisse dans la nuit et vous sourit. On se méfie du vent du désert, qui vous gifle et vous irrite. On se méfie de Zaki. On a peur de Zaki. On ne fréquente pas Zaki. Certains ont essayé, voulant tirer avantage...d'autres sont obligés et ils préféreraient éviter. Pourtant, il défend une belle cause, est toujours souriant et prêt à vous aider. Mais ceux qui savent se méfient. Les autres qui marchent sous le soleil sont hésitants. Certains s'en méfient car c'est un vampire. D'autres le trouvent charmant et verraient même un espoir à leur humanité en peine. Vous l'aurez compris, son influence ne laisse pas indifférent, elle tracasse, malmène...mais il n'y a pas de preuve. En ça il est dangereux. Puis sans doute fou...il est de la lignée de Morte d'amour...

1623 – rencontre avec Moktar et le « Temple de Seth »


Peut-on naître de rien ? Cela ne reviendrait-il pas à n'être rien ? Quand mes souvenirs farceurs me reviennent en mémoire, j'ai la sensation qu'il ne s'agissait pas de moi. Je parle de cet enfant, âgé de sept ans qui tend la main aux passants en attente d'une pièce ou deux. Mais qui n'obtenait bien souvent qu'une injure, parfois même plusieurs pour les plus généreux. Non, ça ressemble à un mauvais film quand j'y repense. Un film à petit budget tourné dans les rues d'At Tur, une ville – autrefois un village de pêcheur – proche du golfe de Suez. Nous étions plusieurs à traîner par là. Il y avait ceux qui mendient, comme moi, et ceux qui volent...Je n'étais pas de ces derniers. Pas encore. J'avais encore l'idée folle que l'innocence achetait tout. Que mes grands yeux sombres et mon air décharné m'aiderait. Je n'avais pas totalement tort. Je réussis à me faire remarquer.

Ce n'était pas très brillant quand j'y repense. J'avais décidé de me baigner dans le Golfe à la nuit tombée. Je riais comme un fou face au murmure de l'eau et à sa fraîcheur. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu dans la rue. Il devait bien y avoir une personne qui s'est occupé de moi quand je n'étais qu'un bambin aux joues creuses, mais je n'en avais aucun souvenir. Au début, les passants m'avaient nourris, certains prenant pitié et me faisant dormir chez eux. Mais dès que je fus en âge de quémander, plus personne ne voulut de moi. J'étais pourtant débrouillard, et intègre à m'évertuer à ne pas voler...Et c'est cette qualité, dont je n'ai plus qu'un goût de cendre dans la bouche, qui m'a amené Moktar. Tandis que je jouais dans l'eau, il m'observait. Je ne savais pas qui il était, tout ce que je voyais c'était un homme fort, bien habillé. Un de ces hommes qui n'a rien à faire sur ce type de plage.

Plusieurs enfants disparaissaient des rues chaque jour. Quand je sortais de l'eau, j'eus cette pensée fugace que mon existence, qui ne rimait à rien, allait s'éteindre maintenant. Dire que j'étais prêt à mourir serait faux. J'étais un gamin, je n'avais aucune raison de vouloir la mort malgré ma vie miséreuse. « Comment t'appelles-tu ? ». Étonné, je me rhabillais de mes haillons tout en répondant : « Zaki monsieur. ». D'où me venait ma politesse ? A l'époque je n'en avais aucune idée. Mais Moktar savait tout, sur tout le monde...mais je ne le sus que bien plus tard. « Tu vas venir avec moi Zaki. Il ne fait pas bon dans les rues la nuit. ». Je n'avais aucune idée de ce qu'il se produisait. J'obéissais sans poser plus de questions. J'appris par la suite qu'il usait de domination sur moi. Tellement facile. Tellement docile j'étais. Tellement mignon. Cela me dégoûte presque d'y repenser.

Après plusieurs nuits de route, nous arrivâmes à un temple. Le temps de Seth. C'est ainsi que me le présenta Moktar qui avait prit l'habitude de porter une main sur mon épaule droite, comme un ange qui veillait désormais sur moi. Je me souviens de ce côté sécurisant, de savoir que je n'avais plus à mendier pour obtenir à manger. On me nourrissait, Moktar et ses serviteurs. Car l'homme, du moins croyais-je qu'il en était un, était riche, ne semblait manquer de rien. « Ton unique fonction sera de servir le dieu Seth. » A dire vrai, servir le dieu Seth revêtait plusieurs visages. Au début, pour gagner mon pain, je devais nettoyer le moindre recoin de ce temps qui m'apparut comme immense. Je dormais avec d'autres enfants, et le silence nous était ordonné. Cela dura plusieurs années, où nous avions le droit de parler que lorsqu'on nous enseignait l'écriture, mais également l'histoire du dieu. Les mathématiques nous furent également enseigner, car, je ne le savais pas encore, compter les pièces d'or ou tout ce qui a de la valeur deviendrait à plusieurs d'entre nous notre destinée.

A cette époque, je ne sortais du temps qu'en de rares occasions. Seulement pour aller faire des courses ou pour voler. Cela me fut difficile de suivre les autres enfants. Je n'avais jamais volé auparavant, et je dus aller contre ma volonté, si je voulais continuer à faire partie de ce qui ressemblait le plus à une famille pour moi. La peur de me faire prendre était si grande, que je déployais une habileté que je n'avais pu imaginer, et devins rapidement un des meilleurs éléments. Pourquoi volait-on, vu que nous ne manquions de rien ? Je n'appris que bien plus tard, que c'était simplement pour nous pervertir, nous amener au delà de nos limites. Car par la suite, cela sera plus aisé d'agir de même envers d'autres personnes.

Je passais ainsi mon enfance et mon adolescence entre des enseignements intellectuels et sacrés, et le vol dans les rues. Je ne voyais Moktar que le soir venu. Il prenait du temps avec moi, mais également avec les autres enfants. Quand j'eus 16 ans, il m'amena dans une pièce qui m'avait été interdite jusqu'à maintenant. J'avais le droit à une nouvelle fonction : celle de trier les pierres précieuses. Je m'y employai avec tact et honneur. Tous ceux qui avaient cet honneur, avaient également le droit de parler, mais à l'extérieur du temple. L'endroit avait vraiment ce goût du sacré que j'ai eu du mal à trouvé ailleurs, à travers d'autres époques. S'il devait y avoir une chose que je regrette, c'était bien cela. Cette période, était un peu celle des révélations, et c'est là que je sus que je venais de parents dont les ancêtres avaient été pharaon. Je comprenais mieux ma facilité à assimiler et à vénérer le dieu Seth.

C'est à la même période que je sus que Moktar était un être de la nuit, un éternel, semblable aux dieux. J'appris que d'autres personnes que je croisais et envers qui on m'avait demandé le respect, étaient également des vampires. Mais je ne me doutais pas encore du sort qui allait être le mien.

1636 – un autre monde

Je reçu la marque. J'étais un élu parmi la plèvre. Je ressentis une telle fierté que mon humilité, encore présente par moment, me donna la sensation de fondre au soleil. Ce soleil que Moktar et les autres redoutaient. Mais moi, je possédais une nouvelle force tout en gardant cette aptitude de m'exposer au soleil, même si dans le temple l'obscurité était maîtresse des lieux. Cet état de grâce où je me nourrissais au poignet de Moktar dura quatre années. Pendant ces dernières, je fus intégrer à des soirées mondaines ou plus scientifiques, je fus amener à observer Moktar et les autres à converser parmi les mortels. Je devais me taire, être simplement poli, et comprendre comment le serpent se glisse autours de chaque personne pour comprendre sa faiblesse et son intérêt.

Ce fut également pendant cette période qu'on m'initia à une sexualité plus bestiale, comme si nos vies en dépendait. Le manque de sang m'aidait à adopter un comportement plus extrême qu'à mon habitude, et pour tout vous dire je comprenais qu'ils le faisaient exprès, que quelque part, il voulait que je ressente le manque, qui s'apparente à une forme d'agonie...mais je compris rapidement, qu'il y avait pire que le manque. Il y avait la mort, le passage de vivant à immortel.

1640 – la transformation, c'est changer de forme, mourir à l'ancienne

Et cela fait affreusement souffrir. Pourtant tout avait bien commencé, comme les cérémonies où l'on sacrifiait à Seth, les enfants des rues qui ne jouaient pas le jeu. Tout le monde était habillé de fabuleux atours. Je n'étais pas le seul qui allait être transformé. Nous étions cinq, un chiffre sacré parmi tous les autres. Nous nous plaçâmes aux pointes d'un pentagramme. Nous allions enfin incarner le divin dans un corps d'homme. Au début, je tentais de comprendre les paroles des lamentations qui se faisaient entendre autours de nous. Mais elles visaient à nous faire tourner la tête au point que chacun, comme dans une chorégraphie, nous mîmes un genou à terre, prêts à nous effondrer. C'est là, alors que mon regard se perdait sur le tracé au sol, que je sentis une morsure à ma jugulaire. Je ne savais pas qui me mordais, mais je ne reconnaissais pas l'odeur de Moktar.

Quand je sombrai dans l'inconscience quelques secondes, c'était pour renaître avec le goût du sang, fluide sacré parmi tous. Quand mes yeux s'ouvrir c'était pour découvrir une femme : Rahina Mel Rebesh. Je continuais de boire même si son sang avait le goût de trahison. Celle de Moktar. Je ne compris que bien plus tard que cela était pour nous pervertir encore un peu plus, que nous ressentions aucune addiction envers notre sire, mais que ce soit Seth qui compte et rien d'autre.

Tandis que j'en voulais encore, elle s'éclipsa. Nous n'étions plus que cinq. Les nouveaux nés, les nouveaux dieux. Dans notre naïveté, nous pensions que c'était ça devenir un dieu. Seulement ça. Nous partîmes à rire jusqu'à ce que je sente une dent bouger dans ma bouche. Mon sourire resta figé, tandis que je portais ma main pour la toucher...et qu'elle se déboîta. Pendant que je découvrais mes premiers vestiges, les autres faisaient de même...Je ne sais pas combien de temps cela dura. Tout ce que je sentais, c'était l'odeur de putréfaction de chacun de nos corps. Tout ce que je sentais c'était la souffrance de la peau qui s'effrite, se décolle par lambeaux. Tout ce que j'entendais, c'était les hurlements de ceux ayant vécu le même sort...mais parfois je me demandais si ce n'était pas mon hurlement, guttural avant d'être absent car mes cordes vocales se détendaient, devenaient flasques comme mes intestins...Mes idées de grandeur se voyaient réduites à néant...on s'était bien moqué de nous fut mon ultime pensée.

Quand je me réveillais, je mordis violemment dans le coup d'une femme qui se trouvait au dessus de moi à éponger mon front. Son sang fut une révélation. J'étais en vie, j'avais à nouveau des dents. Mon palais se ravissait de ce goût suave. Quand le corps retomba inerte au pied de mon lit, je me rendis compte que j'étais dans une chambre...Et Rihana était présente elle aussi.

La trahison me revint en pleine face. Je demandais à voir Moktar sur le champs, mais c'était impossible. Mon dieu, Seth, demandait à ce que nous partions conquérir le monde. Ma foi était tellement inébranlable, que je laissais mon coeur saigner tandis que nous sortions d'Egypte pour voyager à travers le monde. J'appris de nombreuses langues, de nombreuses cultures, mais Rihana m'apprit surtout à ne compter que sur moi et à manipuler les autres avec finesse. Je ne comptais plus les soirées passées à séduire pour mieux détruire. Je ne comptais plus les «connaissances» que nous faisions chanter avec une touche de cruauté en arrière bouche. C'est elle, ma sire, qui me fit apprécier quand une relation comporte son lot de risques, mais surtout son lot de souffrance. Peut-être est-ce pour cela que je m'amusais à fréquenter une femme et à tout mettre en place pour que le malheur frappe à sa porte. Peut-être était-ce pour cela, que je poussais un amant à se dévoiler pour mieux l'abandonner sans plus aucun héritage ou de quoi vivre...Dans le fond, à chaque fois je touchais à ma propre souffrance, putréfaction, vomissement, et la souffrance des autres me la rendait plus douce dans mes souvenirs.

Ces années là tout était permis pour moi. Tout, sauf faire preuve de compassion, tout, sauf cesser d'oeuvrer pour Seth. Loin du temple, nous prenions le temps de sacrifier aux Equinoxes des âmes bafouées, car rien est plus beau qu'un esprit morcelé qu'on écartèle toujours un peu plus.

Quand nous nous installâmes à Munich, où ma sire devint membre du conseil, j'appris à donner une image impeccable de moi, tout en continuant à me renseigner sur tout le monde. Je devais être les yeux et oreilles de ma sire. A la même époque, l'univers de la Trapeza se dévoila à moi. Je n'avais pas le droit de regard sur les milliards de tous les vampires que la fondation gérait, mais j'étais un membre à part entière. Ainsi, on s'appliqua à m'enseigner l'économie, tout ce qui touchait aux placements, à la technicité, mais ma sire insistait que ma capacité à sonder les personnes m'entourant serait mon plus grand atout.

C'est aussi au service de la Trapeza et de ma sire, que j'usais de mon don de putréfaction. Sans connaître les détails, j'étais devenu un homme à tout faire. On m'envoyait faire une course, pourrir une jambe, espionner dans un bar...tout était bon pour mon esprit en quête de nouvelles expériences.
Mon implication dans les cérémonies des disciples de Seth était également de plus en plus conséquentes

Les années aidant, je faisais mes preuves au point que je devins secrétaire pour la Trapeza. Cela signifiait avoir plus de responsabilités. Je gérais les flux d'argent à travers l'europe et je commençai même à faire preuve d'autorité en envoyant la branche armée de la Banque pour menacer ceux qui ne voulaient pas payer ou obliger certains à investir dans des entreprises plus que d'autres. Je découvrais le pouvoir qui se trouvait dans cette organisation qui existait depuis bien des siècles. Je recevais des ordres de plus haut que moi pour transférer l'argent vers une zone plus qu'une autre afin de monter un empire financier ou en détruire un.

Je n'étais plus obligé de me déplacer pour rendre des comptes, mais je continuais de le faire, à l'occasion, car je prenais plaisir d'user de mon pouvoir. Ma sire me disait que j'étais devenu dangereux...imprévisible pour ceux ne faisant pas partie de mon clan, mais toujours assez intelligent pour ne pas réagir sous le coup d'une émotion. Et elle avait raison. J'étais posé dans ma folie, sauf les nuits où je laissais exploser mon génie apportant souffrance à ceux qui partageaient ma nuit...je faisais toujours en sorte qu'il n'y ai pas de trace du carnage, afin de garder mon image publique impeccable. Et cela paya…

Je dus envoyé en 1885 à Genève pour assurer la même fonction que ma sire à Munich. Membre du conseil restreint du maitre de la ville. Représentant de la Trapeza et non plus simplement un secrétaire. Je savais qu'on me craignait en raison de mon implication dans l'argent de chaque vampire présent. Je sais également qu'on me prenait de haut car je semblais bien jeune de part mon apparence et mes façon parfois distinguée, parfois tout l'inverse. J'adorai me jouer de l'illusion de l'apparence. J'entendais des bruits de couloir concernant mon appartenance à Morte d'amour...la folie était une tare pour de nombreux immortels...croire en Seth est une preuve de la folie. Mais ce qu'ils ne comprenaient pas, c'est que lorsqu'on se fait épouser par la folie, on perd la raison...et l'amour dont on me dit dépourvu est pourtant le sentiment le plus fort et le plus noble...et je l'offre à ma cause, à ceux qui m'ont élevé, m'ont vu naître, m'ont – presque – tout appris…

Et il y eu la guerre. En Suisse, nous étions bien terrés, mais il en allait autrement pour d'autres conseils vampiriques à travers l'Europe. Ma sire notamment se retira en Amérique, mais la secte m'intimait de rester. Ce que je fis. Il y eu énormément de vampires tués pendant cette période, ce qui valut à la Trapeza une belle somme d'argent à investir dans le reconstruction de l'Europe. J'avais toujours un visuel de ce qu'il se passait, mais ma place au conseil de Genève était ma priorité. Il y eu un changement de dirigeants, des règles à maintenir...Quand la situation se posa, je fus rappelé par la Trapeza à temps complet dès 1970.

Je maîtrisais toujours davantage la gestion du flux d'argent. J'étais devenu l'un des membres influents dans l'organisation. Ma sire se trouvant à New York, je la rejoints et nous continuons à organiser des cérémonies pour Seth. Je deviens l'un des prêtres sacrificiels, mais cela est uniquement connu des disciples de Morte d'amour.

J'étais devenu très actif au sein de la Trapeza. Grâce à la révélation, il était plus facile de se mêler à la foule, même si des actes de racisme anti vampire voyait le jour tous les jours. Me sachant davantage surveillé qu'auparavant je prenais garde à mon péché mignon d'user de mon pouvoir pour le plaisir, quand cela me prenait. Toutefois, tirer les ficelles était toujours ma spécialité, acquise longuement au cours de toutes ces années.

C'est en 2013 qu'on m'enjoignit à rejoindre le conseil de l'Essaim de Shreveport. La ville avait connu de nombreux déboires, mais le calme semblait prendre à nouveau sa place. C'était sans compter sur la haine des lycans envers les vampires. A peine en place, je dus faire appel à la vigilance de la Trapeza. Le maître de la ville était froid et impartial, il ne voulait pas sincèrement la paix et avait du mal à tenir ses sbires. En tant que membre de la Trapeza, il me respectait, tentait d'avoir les faveurs de la fondation afin de l'aider dans ses plans pour la ville. Mais la catastrophe naturelle qui amena tout Shreveport à se cantonner dans un gymnase marqua une nouvelle fissure, une de trop.

Je soutins l'arrivée en tant que maître de la ville de Mikail. Ce dernier semblait être porté par la Trapeza et vu son désir de mettre en avant les vampires dans les médias etc, je compris pourquoi. Tous les événements du passé, en rapport à Cinead semblait désormais oublié. La politique vampirique prenait un chemin qui me plaisait car cela m'amusait. J'avais déjà l'habitude des soirées privées, entre personnes, CESS ou pas, influentes dans les affaires.

Mais désormais, je me sentais encore plus légitime de parler de ma fondation (ensemble contre le sida) pour lutter contre le sida tous ensemble. Vampires et mortels. Bien entendu, je n'étais que l'image de la fondation...je payais grassement des scientifiques pour leurs recherches sur le sujet. Redorer le blason des vampires pour mieux cacher nos déboires...voilà ce que je faisais.

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