✤ Traits de caractères Ossian a de la personnalité à revendre, aux premiers abords simple à comprendre, mais en réalité complexe à connaitre. Il possède un certain charisme qu’il use avec minutie pour vous faire aller là où le désire. Charme, séduction et sociabilité sont ses principaux atouts. Sa faculté d’écoute aussi et la douceur dont il peut faire preuve le rend irrémédiablement attachant. La patience est son maître mot, malgré qu’il possède une propension au jeu qui a tendance à faire briller ses yeux la plupart du temps.

Avec le temps, il parvient à canaliser ses excentricités en réparties pertinentes, fracassantes, n’arrivant néanmoins pas à le débarrasser de ses airs d’illuminés. Ossian est un passionné, pour tout ce qu’il entreprend. Et encore plus dans son mariage. Par amour, il est souvent possédé, pour le sourire de sa femme il essuiera les tempêtes et les colères qu’elle provoque. Il la protège, la jalouse effrontément. Il ne supporte pas qu’on la charme, qu’on l’éloigne de lui et les accès de colères qui suivent de près la jalousie sont monstrueuses et violentes.

Ou sinon, Ossian est connu pour être un hôte accueillant, chaleureux, avec un goût inconsidéré pour les réunions festives où se rassemblent les hommes et les femmes de tous coins de rues, en grand passionné, il adore regarder les hommes s’aimer et se haïr même si c’est sous son toit. Il lui reste néanmoins des traces de sa modestie et de son respect pour la nature, pas seulement humaine, tout ne s’est pas perdu dans la luxure. Il veille à l’équilibre des deux, profitant de la vie et la chérissant respectueusement en même temps.

✤ Occupation diurne Ossian passe peu de temps dans sa boutique d’antiquité, n’ouvrant qu’à des heures qui l’arrange, soit de treize heures à dix-sept heures et c’est déjà bien assez long comme ça. Du reste, il passe la majeure partie de son temps dehors, été comme hiver, déambulant dans les rues, ou profitant du calme et de la sérénité de la forêt. Un mélange entre l’homme de la ville et l’homme de la nature. Ainsi il se lève tôt, bien avant son épouse pour aller courir, avant de rentrer se doucher et se recoucher aux côtés de sa femme qui s’éveille à peine.

Mais une de ses passions premières, ce sont les gens. Les hommes, les femmes et leurs interactions. Ainsi Ossian organise fréquemment d’énormes soirées chez lui, où toutes les personnes de la ville sont invitées, sans distinction d’ethnie, de religion, de couleur… et à présent de race, depuis la révélation. Que sa maison fourmille de gens l’apaise et le submerge d’émotions toutes plus fortes les unes que les autres, absorbant celles de ses invités au passage et s’en nourrissant. Et la plupart du temps, lui-même ne participe même pas à ces fêtes, il se contente de l’organiser, puis observe le tout en spectateur, le regard brillant. Ou passe tenir compagnie à sa femme, bien isolée dans leurs appartements.

✤ Manies, habitudes & goûts Ossian a quelques manies, celle de questionner beaucoup les gens sur le pourquoi du comment, s’intéressant à leur vie sans réellement parler de la sienne. Il aime l’histoire des gens. Il a tendance aussi à surprotéger sa femme, à la garder trop pour lui, il ne veut que son bonheur tout en ignorant ce dont elle a besoin. Il a toujours eu le goût des choses simples, puis Phèdre est arrivée dans sa vie et lui a enseigné la luxure, qu’il pratique néanmoins avec modération. Il a l’habitude de recevoir beaucoup de monde d’un coup, il en a besoin en fait, c’est viscéral. Sans doute à cause de la perte de son clan, laissé en Angleterre.

✤ Magie utilisée Ossian descend d’une longue lignée de sorciers, la famille Lafourche pour être exact. Ils se sont manifestés sans qu’il ne s’en rende compte réellement, depuis qu’il a dix ans, il pouvait provoquer ou calmer une dispute bénigne. Mais il ne s’est jamais rendu compte que c’était lui qui avait provoqué cela. Ce n’est qu’à ses quatorze ans qu’il apprit qui il était, quand Antechrista – son mentor – est venue le prendre à l’orphelinat de Glasgow pour lui apprendre les secrets de la Magie Rouge. Elle se présenta à lui comme une femme sensuel, au charisme entêtant, elle maîtrisait les énergies sexuelles, tout son être respirait l’érotisme et l’exotisme de par sa peau ambrée.

Il se découvrit sorcier, perdit la face un moment avant de comprendre et de suivre cette femme qu’il considérait comme une déesse – et comme tout fantasme masculin d’un adolescent de quatorze ans. Elle le forma, et l’aida à maitriser son don sur le contrôle des émotions. Ossian aujourd’hui, jongle avec les émotions des gens, s’en nourrissant au passage, un don également très utile pour gérer les humeurs volcaniques de sa femme. Par contre, il n’est pas très doué pour les potions et les charmes, ne se contentant que des petits ‘tours’ simpliste et des potions basiques. Il met beaucoup plus de corps et d’énergie dans ses rituels et dans son don, même s’il se force à présent d’élargir son champ d’action.

Le problème avec ce don concernant les émotions, c’est qu’il agit comme une drogue pour Ossian, il en a besoin, réellement. Il en veut toujours plus, il adore se laisser submerger par les émotions des autres – allez comprendre – à tel point que ce trop-plein finit souvent par l’étourdir et lui faire perdre ses moyens et sa concentration. Son empathie en souffre également, car comment se protéger de temps de peines lors d’un enterrement ? De la détresse des gens quand ils ont peur ? De leur haine ? Se laisser submerger n’est pas toujours une bonne idée, pourtant il le fait, parfois volontairement, parfois non. Parfois, se protéger ne sert à rien, et il doit user de beaucoup de concentration et donc, de beaucoup d’énergie pour se protéger quand il est pris au dépourvu.

Sa faiblesse ? Phèdre, celle vers qui il dirige toute son attention et toute son énergie pour calmer ses tempêtes, le laissant parfois très faible après avoir réussir à éteindre les flammes dans ses yeux.

✤ Convictions Il est certain qu’Ossian a une petite préférence pour l’avant. Il était tellement plus drôle d’organiser des soirées dantesques avec des humains totalement inconscients de la magie de leur hôte, avec Phèdre aussi s’amusait-il à user d’artifices simples mais si étonnants pour le commun des mortels. Mais il n’y perd pourtant pas son plaisir aujourd’hui. Si ce n’est que les gens savent quelques peu les talents d’Ossian, et cela ne semble pas faire désemplir sa demeure. Mieux, les métamorphes, lycans et parfois les vampires pointent le bout de leur nez, rendant les choses encore plus passionnantes pour Ossian qui, sans oublier de se méfier, continue à regarder ses convives avec la même curiosité dévorante qu’avant. Et comment vous êtes-vous transformé ? Était-ce douloureux ? Que pensez-vous de cette fête ? Ossian continue de vivre comme avant, cachant peut-être moins son identité, tout en gardant pour lui ses rituels de Mage Rouge, pour la paix et la sérénité que cela lui procure.

✤ Signes particuliers Ossian n’a de particulier que son sourire et son optimisme à toute épreuve, ainsi que son amour incommensurable pour son épouse.  

Mars 1990, Glasgow. Ossian, petit garçon de huit ans, distingue des choses chez les gens. Il voit des ombres, des lumières autour d’eux, sans savoir comment les interpréter. Mais il s’en servait pour se défendre, une répartie qui faisait mouche, mais qui ne finissait pas vraiment bien pour autant. L’autre enfant se taisait, tentait de comprendre ce que « De toute façon, t’es qu’une tâche noire qui brille même pas » voulait dire, puis décidait qu’il était plus facile de traiter l’enfant de cinglé pour continuer à le railler et ne pas perdre la face devant les copains. On ne savait pas ce que ça voulait dire, Ossian sans doute pas non plus, mais cela devenait une insulte. Ou un compliment. Quand cette fille à l’école « … a cette lueur bleue qui danse autour d’elle, c’est beau ». Ça ne voulait rien dire non plus, mais cela venait de son cœur. Mais la fille en question ne comprenait pas, et le traitait de timbré. A l’orphelinat, il dût rendre visite à un psychiatre pour ces couleurs qu’il voyait autour des gens. Mais les taches que l’homme bedonnant lui montrait ne lui parlaient pas tant que la couleur bleue de son aura. Généralement, cet homme finissait par s’endormir. Energique au début de la séance, il finissait apathique dans les dix minutes qui suivaient. On ne comprenait pas bien. Si ce n’est qu’en réalité, Ossian ne faisait que transmettre son ennui profond de ces rendez-vous. Mais à cet âge, il n’en avait aucunement conscience. Avec le temps, Ossian va comprendre qu’il y a plusieurs catégories de personne suivant les couleurs qui brillent autour d’eux, et que certaines couleurs étaient plus dignes de confiance que d’autres. Il découvrit aussi qu’il était un excellent médiateur au sein d’une bagarre, comme il pouvait en provoquer d’autres facilement. Mais tout ça restait infime, cacher au fond de lui. Il se sentait spécial sans s’en rendre compte. Sans se douter de la réalité.

Octobre 1996, Glasgow. Une jeune femme s’assit en face de lui. Elle était belle, délicieuse même. Son aura était belle, d'un rouge passion, intriguant. Un peu... un peu comme la sienne. Derrière son dos, il voyait un de ses copains faire des gestes obscènes en son encore, cette femme était trop sublime pour qu’on s’abaisse à ce genre de chose et Ossian foudroya Alex du regard. Alors qu’elle se penchait pour poser ses coudes sur la table, il ne pouvait s’empêcher d’admettre que son décolleté plongeant avait de quoi attirer l’œil. Il fut quelques secondes accaparé par cette vue, et quand il releva les yeux vers elle, elle l’observait. Elle avait remarqué, l’adolescent rougit, mais ne se démonte pas. Que venait-elle faire ici ? Dans cet orphelinat ? N’était-elle pas trop jeune pour s’intéresser à un adolescent tel que lui ? Ne devrait-elle pas regarder chez les nourrissons ? Ces questions, il les lui posa, d’un ton faussement désintéressé. « Mais c’est toi que je suis venue chercher Ossian. » Il n’en croyait pas ses oreilles, ses chances étaient pourtant passées depuis longtemps. « Je ne vous crois pas. » Il se méfiait d’elle, il ne voulait pas se faire de faux espoirs. Pourtant elle non plus ne se démonta pas, elle sourit et même ce sourire avait quelque chose de très sensuel. « Pourtant il le faut, à partir d’aujourd’hui, tu viendras vivre chez moi » Il est comme hypnotisé. Il n’y croyait pas et pourtant, il finit par se lever et la suivre. Il était trop heureux en réalité, mais n’osait pas le montrer, de peur de voir le rêve s’écrouler. Il allait enfin quitter cette prison. « Au fait, appelle-moi Antechrista, inutile de m’appeler Maman, j’ai autre chose à te montrer que mes talents de mère. » Ce soir-là, il se découvrit sorcier.

Antechrista lui raconta l’histoire de sa famille, elle lui raconta qu’elle le cherchait depuis longtemps. Un des fils de la lignée de Lafourche. Au début, à ces histoires non plus il n’y croyait pas. Ça n’avait aucun sens. Puis il a rencontré les autres. Oh ils n’étaient pas nombreux, cinq membres au total, Ossian compris, trois femmes et deux hommes, Antechrista était une sorte de meneuse pour eux, elle dirigeait les rituels et les réunions du clan. Au début, Ossian prit peur, de cette absence de pudeur entre les gens, de cette langue étrange que chacun d’eux parlait couramment, des herbes et des odeurs étranges et puis surtout le sang. Les sacrifices étaient impressionnants, voir Antechrista se taillader le bras pour une divinité dont il ignorait alors l’existence fut un supplice. Puis vint son tour, et l’épreuve fut encore plus effrayant. Nonobstant, le pouvoir qu’il se mit à sentir autour de lui le renversa et chassa sa peur. Curieux de nature, à la longue, la peur le déserta, l’intérêt s’installa. Alors seulement Ossian découvrit la Magie Rouge.

Avril 2005, dans une forêt d'Ecosse. Ossian avait terminé depuis un an déjà son initiation auprès d’Antechrista et depuis, il voyageait. Seul.  Oh il rentrait fréquemment au bercail, parce qu’elle lui manquait. La belle avait beau avoir dix ans de plus que lui, il en était bleu. Mais elle était aussi légalement sa mère. Ce qui l’avait déjà frustré plus d’une fois. Il ne la considérait pas comme sa mère, elle ne l’était pas. Il la désirait et fantasmait. Le lien entre eux deux était ambigu, exempt de pudeur et bien loin des normes que la société imposait. Mais la société ne comprenait pas, elle ne pouvait comprendre ce qui les liait. Le pouvoir d’attraction d’Antechrista était tel qu’il avait touché au plus profond de son âme le jeune homme, depuis les premiers instants de leur rencontre. Elle était de ces sorcières succubes, qui se nourrissaient des énergies sexuelles d’autrui, et son pouvoir avait découlé sur lui.  Pourtant, rien ne s’est jamais rien passé entre eux, c’était une limite à ne pas franchir. Il en était malade. Et pour se défaire de cette emprise, il n’avait rien trouvé de mieux que les grands voyages, l’Australie, la Russie, l’Espagne et à présent, l’Ecosse.

Jeune inexpérimenté, il ne se sentit pas suivi une nuit de rituel. Il plaçait tous les éléments, au cœur d’une forêt noire, pour effectuer les rites habituels, commençait à se déshabiller quand une voix finit par l’arrêter, il avait déjà tout enlevé. Pourtant, quand la jeune femme se montra enfin, il ne paniqua pas. Elle n’avait pas peur de ce qu’il faisait, elle était embarrassée, il le sentait à travers les émotions qui émanaient d’elle. Elle lui demandait ce qu’il faisait, et sans savoir pourquoi : « Tu n’as qu’à te joindre à moi, et tu sauras. »  La jeune femme ria aux éclats, finissant de détendre l’atmosphère. Aussi étrangement que cela puisse paraitre, la belle décida d’assister au rituel. Sorcière elle aussi, elle ignorait tout de la Magie Rouge. Et comme il n’était pas dans les habitudes d’Ossian de se rendre nerveux pour cela, il veilla toute la nuit à effectuer convenablement le rituel des anciens. Il faisait presque jour quand il eut terminé. Ossian et Phèdre – tel était son prénom – venaient de passer leur première nuit ensemble, dans une sorte de rendez-vous plutôt insolite. Et celui-ci le devint encore plus quand Phèdre l’invita à prendre un café ensemble le matin même. Cet épisode marque le début de leur histoire.

Printemps 2008, Glasgow. Cette période marqua un passage décisif de la vie d’Ossian : son mariage avec Phèdre. Ils se dirent oui à Glasgow, où vivait Ossian, Antechrista et son clan. Son mentor prit la nouvelle de façon curieuse, elle était intriguée par cette jeune femme à double facette, profondément noire et pourtant déterminée à aller dans la lumière. Au début, le mentor d’Ossian observa cette histoire de loin. Mais une fois que son apprenti eu dit oui, elle continua à se l’accaparer, et lui, ensorcelé comme toujours par cette femme, ne disait rien. Sa relation avec Antechrista avait toujours été très importante pour lui, il n’avait presque pas changé d’attitude pour Phèdre. Et la jeune femme ne disait rien… au début. Parce que bien vite, les humeurs de son aimée ont fini par se désaccorder, de plus en plus violentes, de plus en plus viscéral, à l’encontre du lien entre le mentor et son protégé, puis en réaction à ses propres démons qui lui brouillaient les sens et la raison. Phèdre sombrait de plus en plus et Ossian ne le remarqua pas. Jusqu’au moment où elle disparut.

Ce fut quelques temps plus tard, après une année partagé entre Phèdre et son mentor, qu’Ossian se réveilla sans Phèdre à ses côtés. Il sentit aussitôt que cela n’avait rien de normal. Et il eut raison. Phèdre disparut deux mois. Deux mois entier où il n’eut aucun signe d’elle, où il fut inconsolable. Il se réfugia chez son mentor, déversant malgré lui sa magie autour de lui, partageant sa dépression avec tous ceux qui l’entouraient. Deux très longs mois pour tout le monde. Quand elle réapparu enfin, ce fut pour ne pas le découvrir à la maison, elle le trouva chez Antechrista, avachi dans le fauteuil, la tête posée sur les genoux de son mentor qui lui caressait tendrement les cheveux. Ce fut un premier déclencheur. La jalousie de Phèdre lui fit perdre quelque peu son contrôle d’elle-même, mais Ossian ne le remarqua pas, tout ce qu’il vit, c’est son amour retrouvé. Et quand tout le soulagement se déversa à travers son épouse, cela retarda l’inévitable. La véritable goutte d’eau qui fit déborder le vase, ce fut ce jour-là, alors qu’Ossian était dans la cuisine, Antechrista décida d’inciter Phèdre à choisir la Magie Rouge. Il ne sut jamais vraiment ce qui fut dit entre les deux femmes, il n’était pas là. Il sentit juste subitement la colère de Phèdre, mais quand il se précipita vers elle, il fut soufflé par son pouvoir d’une telle force qu’elle le blessa par les éclats de vitre et de verres brisés qui fusèrent sur lui. Antechrista eut moins de chances, elle ne se releva pas tout de suite et eu besoin d’une guérisseuse pour se remettre. Cette vague de pouvoir lui était destinée, elle l’avait anéantie. Ainsi, quand Ossian déclara qu’ils mettaient les voiles, son mentor ne chercha pas à les retenir.

Novembre 2015, Shreveport. Six ans se sont écoulés depuis cette mésaventure qui renforça les liens au sein du couple autant qu’elle les mit à mal. Phèdre sombre, et ne tient bon que parce qu’Ossian prend soin d’elle et la soutient. Il l’entoure de tout ce qui pourrait être bon pour elle, mais la belle se renferme de plus en plus, comme écartelée par deux côtés de sa vie qui ne peuvent aller l’un avec l’autre. Ossian s’inquiète pour elle, pour son avenir, leur avenir. Parce qu’il la suivra dans les ténèbres si elle finit par flancher, se refusant de la laisser tomber. Mais, voudra-t-elle encore de lui si cela arrive ? L’incertitude mets à mal son don, la peur également. Mais elle vaincra, n’est-ce pas ? Sa force de caractère est plus tenace que ça. Il l’espère sincèrement en tout cas. En attendant, Ossian s’occupe, ne cesse jamais d’être en activité, ayant besoin de mouvement pour ne pas réfléchir et s’inquiéter. Tout ça pour éviter le problème. Mais que peut-il faire de plus à part la soutenir ? Il n’a pas la magie qu’elle cherche, il n’a pas le don pour résoudre son problème. En attendant, lui-même lutte contre de plus petits démons, s’il influence Phèdre grâce à son don, il y a une chose dont sa belle l’a habitué et dont il s’était privé avant leur mariage : le faste et le luxe. Lui autre fois Robin des Bois, avait fini par se laisser conquérir par les goûts riches de son épouse et dans le faste des fêtes et des réceptions de haut rang. Ainsi Ossian était devenu ce riche aristocrate qui organisait ces fameuses soirées tous les jeudis soirs, parce que même si on doit travailler le lendemain, le jeudi a plus de classe que le vendredi ou le samedi. L’homme semble s’être dédoublé, à la fois homme de la ville et homme de la terre, comme le témoignent ses habitudes et ses pratiques rituelles. Homme fasciné par les relations humaines autant que de sa propre relation avec la Terre Mère.