Prénom(s) Nom âge. 33 ans date et lieu de naissance. Elle est née un 12 juin dans une maison située à la périphérie de la Nouvelle Orléans, mais elle n'a pas grandit dans cette maison, elle a été enlevée à sa mère quelques minutes après sa naissance et a été adoptée quelques jours après par des amis de la famille Mayfair. nationalité. Elle est américaine mais comme beaucoup de personnes issues de vieilles familles de Louisiane, elle possède des origines françaises qui explique son teint si clair, ses cheveux blonds et ses prunelles d'un bleu si clair. camp. Bien. type de magie. Médium de naissance, le don qu'elle possède lui permet de voir les cellule, le sang, les veines, et tout ce qui constitue un corps humain, et permet son bon fonctionnement. Son don lui permet de provoquer une crise cardiaque par exemple. Elle peut voir si quelqu'un est malade, mourant ce qui lui facilite beaucoup son travail et lui permet de réussir chaque opération. Son don peut vous tuer en quelques secondes d'une mort "naturelle" aux yeux des médecins légistes comme il peut vous sauver la vie quand vous êtes sur sa table d'opération. statut occupé. Membre de la Blanche Confrérie. classification. Potentiellement dangereuse. Son don lui permet de donner ou d'ôter la vie à loisir. De plus que son passé n'est pas blanc comme neige. état civil. En couple, elle vit avec un homme courageux, elle l'appelle son héros. Il faut dire qu'elle a toujours eut un faible pour les héros, les pompiers, les policiers, ceux qui sauvent des vies sans rien demander en échange. lieu d'habitation. Elle possède un appartement assez grand à Coven Garden. métier. Elle est neurochirurgien à l'hôpital de Shreveport, et pas n'importe quel neurochirurgien, elle est reconnu dans le monde entier pour ses talents. On raconte qu'elle n'a jamais raté la moindre opération, qu'elle a toujours réussit même les opérations les plus délicates. On lui a proposé des postes dans la recherche, la direction d'un hôpital à Baton Rouge, mais elle préfère les opérations. Toute cette adrénaline qui coule dans ses veines, savoir qu'elle détient une vie entre ses mains, c'est l'une de ces choses qui la font se lever le matin. Difficile pour la neurochirurgienne de trouver du temps pour son autre boulot, mais elle travaille au Médium & Cie. Son travail d'exorciste lui plait, c'est tout nouveau pour elle mais elle adore ça. Et puis aider les gens qui sont hantés, guider les esprits vers la lumière blanche, ça lui plait, même si du coup, ça ne lui laisse plus beaucoup de temps pour dormir. étiquette qui vous est collé. Beaucoup la considèrent comme quelqu'un de gentil, une femme sur qui ont peu compter. Elle n'a jamais refuser de faire une garde à l'hôpital, elle n'a jamais refuser une opération même risqué, et lorsque ses amis l'appelle pour un déménagement, elle réussit toujours à leur trouver un moment. Pourtant, les gens qui ne la connaissent pas très bien sente quelque chose en elle, quelque chose qui les pousse à se montrer aimable mais distant. Elle a beau être très gentille, certains l'ont vu soudainement basculer et devenir froide, glaciale même, repousser tout le monde, comme si tout lui était insupportable.

traits de caractère.

« La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. » ALFRED DE MUSSET Un peu franc pour début, navrée. Mais j'ai toujours été quelqu'un de très terre à terre. Rationnelle. Les trucs foireux qui n'ont aucun sens et ne tiennent pas la route, très peu pour moi. Je me plais à subir la routine comme une vulgaire mortelle. Vous n'étiez pas au courant? Grand bien vous fasse, se révéler trop curieux peut se révéler fatal. D'un point de vue extérieur, on me définit comme quelqu'un d'autoritaire. Dure. Exigeante. Obstinée. Perspicace et j'en passe. Je dois avouer que cette vision des choses me va. Je reconnais que j'exige beaucoup des autres, autant qu'ils en exigent de moi en fait. Je ne demande rien en retour, seulement que la balance soit équilibrée. Croyez-moi, elle l'est. Je peux paraître sans cœur, insensible ou démon. C'est simplement que fortifier l'âme est l'étape la plus importante. Pourriez-vous faire plus de deux pas au-dehors sans protection? J'en doute. Les temps changent, les gens également. Plus rien n'est entièrement sécurisé, tout se joue à l'improviste. C'est la faute à pas d'chance comme on dit par chez moi. C'est pourquoi il est essentiel de subir des phases de plongeon. De hurler de douleur, de souhaiter mourir. De regarder avec envie ces croix qui ornent les tombes du cimetières. De ne désirer qu'une chose: les rejoindre. Lugubre, moi? Réaliste, comme je vous le disais. Toutefois, il n'y a pas qu'entre les autres et ma personne que s'établit un équilibre. Mes réactions, mes jugements et sentiments sont modérés. Compensés en cas de faiblesse ou de froideur. Je sais être dure, agressive et indifférente tout comme douce, délicate, compréhensive. Je fais la part des choses entre ce qui mérite d'être aimé, et ce qui doit être délaissé. D'après Nolan, je suis frigide et ennuyeuse au possible. Probablement que ses propos contiennent du bon sens, probablement que non. Pour ma défense, je répond que je ne désire plus aucunes souffrances. Mon corps et mon cœur ont en trop vu en trente-trois ans de vie. Que la routine est un programme simple et rassurant. Qu'au moindre changement, je suis prévenue que quelque chose ne va pas. Ce qui peut expliquer cette solitude que je semble tant affectée... Mais qu'au fond je suis condamnée à supporter.

occupation diurne.

Je vous arrête tout de suite: les sorties cinéma entre supers copains sont à bannir de mon quotidien. Je n'ai jamais été friande de ces moments intimes, bien au contraire. Plus je suis seule, mieux je me porte. Moins il y a de monde autour de moi, mieux je me sens. Ce qui vaut pour tout le monde. Car si j'ai arrêté mes massacres à la chaîne, une petite complication cardiaque ne devrait pas être très difficile à vous communiquer. Pour résumer, mes journées se résument au travail. Je suis neurochirurgien à l'hôpital de Shreveport. Et pas n'importe quel neurochirurgien! je suis reconnue dans le monde entier pour mes talents. La classe, n'est-ce pas? On raconte que je n'ai jamais raté la moindre opération, que j'ai toujours réussit même les opérations les plus délicates. Ce qui est exacte. Je ne dois rien à ma science à proprement dit, mais énormément à mon don. Par le passé, je me suis pensée être destinée à ne causer que la souffrance et la mort autour de moi. J'exagère légèrement, mais heureusement que la Blanche Confrérie a retrouvé ma trace. C'est grâce à elle que je suis devenue ce que je suis de nos jours. Quelqu'un de respecté, renommé, recherché. On m'a d'ailleurs proposé des postes dans la recherche - la direction d'un hôpital à Baton Rouge - mais je préfère les opérations. Toute cette adrénaline qui coule dans mes veines, savoir que je détiens une vie entre mes mains, c'est l'une de ces choses qui me font se lever le matin. Toutefois, ce métier n'occupe pas mes vingt-quatre heures. C'est pourquoi j'ai décidé de travailler au Médium & Cie. Même si je dois avouer que boucler mes heures de travail quotidiennes est assez olympe, mon travail d'exorciste me plait. C'est tout nouveau pour moi mais j' adore ça. Et puis aider les gens qui sont hantés, guider les esprits vers la lumière blanche... Terriblement excitant!

manie, habitudes & goût.

Pardon? Heu.... Cela va m'être assez complexe de pouvoir répondre à cette question. Pourquoi? Tout simplement parce que je n'ai pas d'habitudes particulières si ce n'est de me lever le matin pour aller au travail et de revenir le soir, exténuée. Oui, c'est ainsi dix-neuf sur vingt-quatre, six jours sur sept. Parfois sept sur sept. Bref. Vous insistez, bon. Disons que j'ai pour habitude d'observer avec attention le visage d'une personne qui m'est inconnue. Ca me permet de réussir à la cerner, autrement que par le battement de son cœur ou les pulsations de son sang qui circule dans son corps. Plus agréable, pour tout vous avouer. De plus que je n'aime pas être dérangée lorsque j'ai quelque chose entre les mains, quoique ce soit. Avoir les mains prises signifient que je me suis investie dans une affaire. Et comme à chaque nouvelle tâche, je m'obstine pour la terminer en temps et en qualité. Ce qui m'a toujours réussi jusqu'à aujourd'hui. Qui vivra verra, comme dirait l'autre.

magie utilisée.

Mes antécédents peuvent être trompeur. Mais je n'ai toujours servie que la magie blanche. Croix de bras croix de fer, si je mens je vais en enfer! Je suis médium de naissance comme toutes les femmes de ma famille paraît-il. Je suis également une sorcière qui pendant longtemps ignorait ce qu'elle était. Se trouver lorsque l'on ignore soi même qui l'on est peut se révéler... Difficile. Perturbant. Sans personne pour m'apprendre ce que j'étais, quel mal ou étrange m'habitait, j'ai dû faire face seule à mes dons. De plus, on m'a dit que j'avais eu une chance incroyable de ne pas avoir sombrer dans la folie. Car dans la famille Mayfair, la mienne, les dons sont de plus en plus puissants au fur et à mesure des générations. Ce qui doit donc signifier que je ne suis pas trop mauvaise en la matière. Quelle question, c'est normal. Héhé.

conviction.

Je ne sais pas trop qu'en penser. D'un côté, ce n'est pas plus rien que nous soyons révélé aux yeux du monde entier. Plus besoin aucun de se cacher, de faire semblant. Nous sommes crains, mais nous avons notre part dans la société actuelle. Que demander de plus? Bien évidemment, il y a des hauts et des bas. Comme partout. Toutefois, je ne sais pas si cet moitié équilibre durera bien longtemps. Regardez les choses en face! La nature ne nous a pas créé afin de faire du copinage avec les humains. Les mortels. Nous sommes ses prédateurs, en haut de la chaîne alimentaire si je puis dire. Notre fonction première est de faire du mal, de marquer les esprits à vif et à vie. Malgré mon espoir à croire en un changement, je ne pense pas que nous en resterons là. La suite viendra. En son temps, mais elle viendra.

signes particuliers.

Justement, si: il n'y a que mon don qui me rend différente des autres femmes d'âge mûres. Je n'ai rien de particulier en moi ou sur moi qui m'attire le regard des autres. Sauf mes pupilles d'un bleu limpide, ou ma peau d'une blancheur nacrée. Je ne sais pas. On m'a souvent dit que j'étais séduisante. Belle. Mystérieuse et excitante. Le dernier adjectif me convient un peu moins, soudainement.

test rp.

« L'irrationalité d'une chose n'est pas un argument contre son existence, plutôt une condition d'être » FRIEDRICH NIETZCHE Voilà. J'estimais que cette réplique de Friedrich me collait à la peau comme un mourant à ses derniers souffles. Ma vie est irrationnelle, mon existence l'est également. J'ai l'impression de vivre dans un monde parallèle. Que je me réveillerais le lendemain matin, autant Eliane que je le suis. Ou l'était. J'en viens à perdre le fil du temps, à ne plus voir passer les années. Mais je me rappelle. C'était il y a peu, et pourtant j'ai l'impression d'avoir vécut cent ans. Quelle ironie du sort... Que de rêver à un monde fantastique dans son enfance, et de se trouver les pieds plongés dedans depuis sa naissance. Hasard ou coïncidence? Je ne pense pas que les choses nous arrivent quand bon leur semble. Elles se manifestent à un point donné, à un moment précis. C'est du moins ce qui s'est passé pour moi. Ciel que cette sensation d'être différente, étrangère par rapport à ses camarades peut être aveuglant. On épouse la solitude dès son plus jeune âge, et supporte l'étrange sans se rebeller. Que pouvais-je faire, à douze ans? L'occasion ne m'était pas donnée de prendre ma revanche. Je devais attendre. La Révélation est arrivée au moment où j'en ressentais le plus le besoin. Je ne pouvais souffrir plus longtemps d'être rejetée, de ne pouvoir aligner plus de deux mots avec quelqu'un sans que celui-ci se mette à me repousser, me craindre ou s'enfuir. « Tu n'es pas comme les autres, Mayfair. Je... Je n'peux pas. » C'était l'unique phrase de convenable que j'avais entendue en dix-sept ans. Malgré la douleur d'être mis sur le bas côté une fois de plus, j'en avais éprouvé une certaine satisfaction. Tous les humains ne sont pas pourris jusqu'à la moelle. De plus qu'un événement pour le moins inattendu était venu fragiliser les âmes les plus fortes. J'en éprouvais une immense satisfaction, bien que n'ayant aucun lien avec le sadisme. Je jubilais de les voir si faibles, si vulnérables. De les voir prendre ma place, en fait. La Révélation ne m'avait permis que de m'affirmer dans ce monde d'abord étranger pour moi. Je commençais à m'y faire une place, un nom. Surtout depuis que je travaille à l'hôpital. Depuis que j'ai tué trois personnes, en fait. Un délic s'est produit, une illumination s'est faites sur mon existence. Je me suis réconciliée avec moi-même grâce à la Blanche Confrérie. Je me suis découvert un but à atteindre, une passion: secourir des vies.

famille.

Je n'ai aucune information sur ma famille, car ayant été retirée à ma mère dès ma naissance. Je sais seulement que le don dont j'ai hérité - celui des Mayfair - se transmet et se fortifie de génération en génération. Je descendrais d'une longue lignée de sorcières de la Nouvelle Orléans. Toutefois, je considère les Grahams comme ma famille également, mon second foyer. Ce sont eux qui m'ont recueillie alors que je n'étais qu'un nourrisson.

pseudonyme. coraly
âge. 18 ans
code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer.
avis général à propos du forum. tout est terriblement jouissif (a)
avatar utilisé. diane goddess kruger

J'OBSERVAI LE MONDE. IL AVAIT L'AIR NORMAL.

La vie peut prendre parfois des tournures étranges. Les gens ont des rêves, les gens ont de l'espoir. Puis tout s'évapore et la réalité vous rattrape. Cette réalité qui vous tord les tripes à en vomir, un cauchemar éveillé pour ceux qui ne sont pas nés au bon endroit au bon moment. Pour ceux qui n'ont simplement pas de chance. Pour Eliane Dreidre Mayfair, la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Ce n'est pas un conte de fée, même si l'histoire commence également par « il était une fois ». Mais il ne faut pas vous attendre à y rencontrer des princes et des farfadets. Sauf peut-être dans vos rêves les plus fous...

Je n'en peux plus. Une fois n'est pas coutume, je n'avais pas échappé aux sarcasmes et provocations de mes camarades. Ou des autres enfants devrais-je dire, je n'avais rien en commun avec ces brutes. Je supportais - une fois de plus - tout ce mal sans un mot, sans me trahir. Ne jamais montrer à son ennemi que l'on est faible, atteint par ses propos. Ce serait comme se révéler à champs découvert en pleine guerre. La mort assurée. Ou du moins l'humiliation, le déshonneur, la honte. Une risée, rien de plus. Quelqu'un qui n'a pas su se préserver et prouver à l'autre ô combien sa force d'âme est plus forte. Je m'efforçais de me répéter inlassablement ce discours dans ma tête chaque fois que j'étais victime. Ce qui est simple à comprendre: je l'étais à chaque fois. Jamais je n'avais ne serait-ce qu'élever la voix ou la main sur quelqu'un d'autre que moi. Jamais. Peut-être est-ce une preuve de faiblesse. Ou une marque de force d'esprit. Qui ne répond pas à la provocation est plus sage. Paraît-il. Je me plaisais à le croire, ne serait-ce que pour me rassurer, apaiser l'enfant que j'étais. Je ne comprenais d'où venait cette haine, cet acharnement sur ma personne. J'étais semblable à eux. Peut-être un peu plus petite, et plus effacée. Mais identique. Je possédais des cheveux blonds, libres et sauvages. Bouclés à leurs heures perdues. Des pupilles d'un bleu limpide qui étaient capable de désarmer totalement quiconque me regardait avec trop d'instance. Un nez droit, comparable aux grecs lorsque je me mettais de profil. Peut-être était-ce ma peau blanche comme neige qui gênait? Sa pureté,, sa douceur, son éclat? Je me balbutiais quelques bribes de mots, attendant un effet. Peu importe lequel. Rien ne venait. Seulement cette soumission permanente, cette crainte que leur rancœur aille au de-là de la violence verbale. Qui peut prévoir ce dont demain sera fait? Certainement pas moi. Je demeurais prisonnière de mon incompréhension, de mon silence. Un peu plus chaque jour je m'enfonçais dans un trou béant, qui m'avalait sans regret. Comme s'il n'avait rien à se reprocher. Comme je le comprenais... Je n'étais d'aucune utilité sur cette terre. Ma place n'était pas ici, et encore moins parmi mes semblables. Pourquoi avais-je mérité un tel châtiment? Est-ce ma seule naissance qui m'avait conférée cette malédiction? Des nuits entières j'en pleurais de rage et de douleur. Je vidais sur l'oreiller ce flot de tourments que je retenais dans mon cœur, à longueur de journée. « Un jour viendra... Je leur montrerais. » Ce jour là devait arriver plus tôt que je ne le pensais. Et devait même se répéter trois fois. Trois fois durant lesquelles j'allais me prouver que j'avais ma place en ce monde, que ma vie n'était vaine. J'allais le prouver, le démontrer. Malgré moi.

« Non je t'en supplie, arrêtes! » L'étreinte de ses mains blanchissait mes poignets, de cette marque cuisante et blessante. Je me sentais étouffée sous le poids de son corps qui me recouvrait toute entière. Je crus mourir à chaque instant. Je me sentais défaillir et bercer par l'effluve douce de l'abandon. Ne plus lutter. Se laisser aller. Fermer les yeux et subir, le temps qu'il faudra mais ne plus ressentir cette violence du combat. De l'acharnement. Toutefois, la situation ne me permettait pas le laisser-aller, je ne pouvais permettre qu'une telle chose se produise. Je me débattais comme une bête en furie, mordais et griffais la moindre surface de peau qui se présentait à ma portée. A cet instant je libérais le côté bestial en moi, que j'avais trop longtemps tenté de dissimuler. Je ne me souvenais que vaguement de l'endroit où j'étais. Où nous étions. Je jetais un regard effaré à ma robe blanche en lambeau. Le bal du lycée. Ce garçon qui m'avait glacée de son regard durant toute la soirée. Puis son attaque soudaine, d'une brutalité inouïe. Ses mains s'agrippant à mon corps comme un noyé à sa bouée. Ses doigts caressant la peau blanche qui était mienne. A maintes reprises je me forçais à retenir le flot de bile qui m'irritait la gorge. Tant de dégoût pour son être et pour mon corps. Je ne pouvais supporter qu'une personne étrangère établisse le contact entre son corps et le mien. J'étais d'une telle pudeur que j'avais du mal à accepter le regard des hommes sur mes formes. Je me sentais mise à nue, violée du regard et de la pensée. D'ailleurs, je ne désirais même pas connaître leurs ressentis. A coup sûr, j'en défaillirais de honte et d'horreur. Je ne connaissais même pas le prénom de celui qui m'agressait. J'ignorais tout de lui, sauf de l'ardeur qu'il témoignait à mon égard. Comment ne pas le voir, ne pas le sentir? La tentation de crier pour attirer l'attention des responsables me chatouilla les sens. Mais qui répondrait à mon appel? Moi, jeune adolescente délaissée et ignorée. Considérée comme une bête de foire, un spectacle permanent. Rien de plus. Je n'étais pas même reconnue en tant qu'humaine. La belle affaire. Je sentis les muscles de mes cuisses se débattre sous la pression qu'ils subissaient. Je résistais. Mais sa force n'était pas mienne, je ne pus que succomber au poids. A l'insistance. J'eus le souffle coupé, un court instant. Haletante, terrifiée par cette proximité plus qu'intime de nos deux corps, je cherchais ma respiration. Ignorant les battements affolés de mon pauvre cœur soumit à rude épreuve. Ce fut à cet instant qu'une vague me submergea. Cette même chaleur, même sensation de libération. D'apaisement. Je l'avais déjà ressentie il y a trois ans. Envers une fille du collège qui avait décidé de me désigner souffre douleur attitré. Je n'avais pu supporter cette insulte de trop. Ce fut l'explosion. Cette impression de vider un sac rempli au maximum, de laisser libre court à sa vraie personnalité. Jamais encore je ne m'étais sentie aussi bien. Ce fut... Une révélation, oui. J'étais à la fois éberluée, fascinée et craintive. Puis mortifiée à la vue de ce corps sans vie, comme plongé dans un sommeil éternel. J'avais fuie la scène, courant à m'en détruire les poumons. Je n'avais pas réussi à m'en remettre. Je revoyais sans cesse le corps de la jeune fille la nuit, dans mon sommeil. Je pressentais que la même catastrophe allait se produire, mais le processus était enclenché. Je ne pouvais contrôler cette lumière qui m'aveuglait et prenait possession de mon être. Je me détendais. Ce fut la décharge. Brève mais puissante. J'haletais comme un chien creuvé, reprenais mes esprits. Et fis face au corps inerte. La douleur fut-elle que je tombais dans les pommes. Je sombrais dans un néant abyssal, dépourvu d'images, de sons. Je ne sais combien de temps je restais inanimée. A mon réveil, je me trouvais dans une chambre d'hôpital, entourée d'infirmières. Prise de panique, j'avais tenté de fuir. Une piqûre meurtrie mon avant bras droit, et je sombrais à nouveau.

Allongée au milieu de drap blanc. J'étais calme, sereine. Plus rien désormais ne pourrait venir troubler mon équilibre psychologique. J'étais à l'abri de tous les maux, équipée pour faire face aux contre-temps. Que de choses qui se sont déroulées depuis ce fameux bel de fin d'année... Une impression de passé lointain alors que seulement quelques années s'étaient déroulées. Je pouvais à loisir afficher ma véritable personnalité. Et pour la première fois j'avais goûté au plaisir d'être écoutée, regardée avec bienveillance et appréciée. Je m'étais même fait des connaissances positives. Amis? Je ne me sentais pas le courage de les appeler ainsi. Ou peut-être ignorais-je que c'était ainsi que s'appeler ces personnes prêtes à tout pour vous. La Blanche Confrérie s'était montrée d'un intérêt vif à mon sujet. Si j'avais bien compris, je devais cette curiosité de par mes origines Mayfair. Et cette perpétuelle impression de n'être qu'une bête de foire... Désagréable. Je désirais conserver ma tranquillité, mon espace intime. Une distance de sécurité en quelque sorte. Je pensais l'avoir trouvée en devenant membre de la Blanche Confrérie. Je m'apercevais que peu de gens bénéficiaient de cet honneur, et n'en ressentais qu'une fierté dissimulée. Ce qui était déjà un énorme pas en avant dans mes retrouvailles avec les sentiments. Toutefois, je gardais cette place à l'hôpital de Shreveport, en neurochirurgie, dans l'espoir de me repentir des trois meurtres dont j'avais été coupable. Je mettais mon don nouvellement appris et renforcé aux services de la vie. Je choisissais le Bien, rejetais à mon tour le Mal et toutes ses perfidies. Je prenais le chemin de la lumière, laissant l'ombre à mes pieds. Je renaissais.

mercii
j'ai pas pu résister en voyant la célébrité, les liens et ce qu'elle est. *o*

merci Kseniya. :010/:
magnifique prénom en passant ♥

respect.
et merci

thank you darling.

avec plaisir pour le lien. :028/:
et mercii

Eliane D. Mayfair a écrit:

respect.
et merci

j'ai terminé ma fiche.
c'est absolument minable, du début à la fin, mais je ferais mieux en rp...

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modéré pour la validation.

Très bien, j'avoue que tu m'as complètement envoûté avec ta manière d'écrire. C'est superbement bien écrit. Seule petite déception, j'aurais aimé en avoir plus dans l'histoire, mais bon après ça ferait sans doute beaucoup à raconter. Ta manière d'écrire est juste géniale, mais tu as aussi très bien perçu le personnage. Je suppose que tu as lu le Lien Maléfique toi aussi... (j'ai pas pu m'empêcher de prendre ce personnage même si j'ai changé pas mal d'éléments) En tout cas c'est une très belle fiche que voilà. Je passe donc à la suite.

J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

j'ai voulu en raconter plus, j'avais plus de choses à dire, mais je t'avoue que je n'ai pas eu le courage de tout mettre en forme... j'en aurais eu pour des mois si je m'étais lancée! je m'arrête plus après. (a)
quoiqu'il en soit, merci pour tous ces compliments c'est terriblement plaisant.

j'file faire tout ça.