Lileia Anatolievna Sviatoslava âge. 27 ans. date et lieu de naissance. o3 Aout 1982 à St Petersburg nationalité. Russe votre forme animale. Louve blanche au poitrail virant sur le gris. date de la transformation. /// type de métamorphe. Sang pur état civil. Célibataire lieu d'habitation. Coven Garden métier. Médecin urgentiste étiquette qui vous est collé. En Russie, Lileia a toujours été considérée comme une jeune femme vraie, enthousiaste et agréable, sérieuse dans son travail et digne de confiance. En vérité, la majeure partie des gens l'ayant rencontrée lui auraient facilement donné le bon dieu sans confession... Et sans même qu'elle le demande ! Au sein de la meute de St Petersburg, elle faisait partie des jeunes les plus prometteurs, de où sa carrière de médecin, l'une des plus importantes permettant bien souvent d'éviter à certains loups de finir en hamsters de laboratoire.

traits de caractère.

« Franchement... une FILLE quoi ! »
Ca, c'est bien d'Anton de dire des évidences. Sérieusement, ce n'est pas comme si ça ne se voyait pas. Alors oui, je suis une femme et oui, je suis féminine. Il faut dire que j'ai eu la mère pour aussi. Mais bref. Je suis féminine, j'aime me pomponner. Que je sache, ce n'est pas un défaut. Je dirais même que c'est un avantage quand on voit la tête des garçons, hein ! Moi ? Les faire courir ? Rien qu'un peu. C'est bon pour la forme ! Un peu manipulatrice sur les bords, il paraît. En même temps, un sourire et pouf ! Ca me tombe trop frais, tout chaud sur le museau alors je ne vais pas me priver. Si les gens ne veulent pas se faire avoir par mes airs de gentille fille sage, ils n'ont qu'à pas m'encourager en me donnant ce que je veux aussi. Oui, tout à fait, c'est de leur faute. Même si, en réalité, un Non me pousserait simplement à insister ou à biaiser pour obtenir quand même ce que je veux. On ne se fait pas une place dans une meute seulement avec un joli sourire, croyez-moi.

Bon, en fait, si vous demandiez aux gens...

« La petite Lileia ? C'est un ange ! Elle a un sourire... de quoi vous illuminer la journée ! »
Voilà, ça, c'est déjà plus la réaction à laquelle j'ai droit. De l'avis de tous, j'ai toujours été une jeune fille aimable, sympathique et chaleureuse. C'est vrai que j'aime prendre soin des autres - des membres de ma meute surtout -, que je suis attentionnée et que je suis souvent de bons conseils. Mais ça m'a toujours fait un peu rire. Je ne suis pas certaine qu'ils feraient autant mon éloge - oh Sainte Lileia xD - s'ils savaient que je suis une lycane. Ce qui ne risque pas d'arriver... Mon caractère tranquille et entraînant - ok, je l'avoue, je suis aussi comédienne sur les bords Uu - me donne des airs très humains aux yeux des gens. Et comme je suis une personne de caractère agréable - ah non, je n'ai pas dit " caractère facile " -, on a facilement tendance à m'apprécier.

Pour autant, ça ne signifie pas que je sois niaise et exubérante. Enfin, si vous pensez que je ne suis qu'une tête de linotte, ce n'est pas moi qui vais vous contredire. Ca veut dire que je suis douée pour brouiller les pistes. Les membres de mon ancienne meute savent que derrière mon sourire et mes manières spontanées, j'ai tendance à observer tout et tout le monde, à peser quarante ans le pour et le contre et à étudier toutes les possibilités. Etre posée et réfléchie, ça peut être autant un défaut qu'une qualité mais c'est comme ça.

Et à part ça ?

« C'est une vraie louve de sang pur. Qu'est-ce qu'il y aurait de plus à dire ? »
Voilà. Ecoutez Snejan. Il ne dit pas toujours n'importe quoi.

occupation diurne. Oubliez tout de suite l'image de louve sauvage qui passe son temps à gambader dans la forêt avec des cheveux limite crasseux et pas une once d'éducation. Ce n'est pas dans les habitudes de ma meute. Ni dans celles de mes parents. J'ai été à l'école, au collège et puis au lycée. J'ai fait des études supérieures. Ce n'est pas moi qui ait décidé de devenir médecin mais au final, il est très possible que je choisisse cette carrière quand même si on m'en laissait le choix. Alors c'est tout aussi bien. Je suis donc devenue médecin urgentiste. Les problèmes cardiaques, les trucs qui prennent du temps ne sont pas les choses les plus urgentes... en général, on vient me voir pour des choses moins jolies dans la meute alors c'était une évidence de prendre cette spécialisation là.

Je disais donc que j'étais loin de me négliger. Je suis féminine, j'aime bien faire les magasins - normal, il faut bien s'équiper pour faire courir les garçons -. Pas forcément pour acheter, et souvent juste pour m'amuser. Généralement, je passe du temps avec Snejan et avec Anton. Plus avec Anton maintenant, vu que Snejan n'est plus là - celui-là, quand je remettrais la main dessus... >.< Je lui ferais un gros câlin. >.> -. Bref, quand j'ai le temps en dehors de mon travail - qui me prend beaucoup de temps - et en dehors des chasses, je vis ma vie ?

manie, habitudes & goût.
. Ecouter Snejan râler.
. Ecouter Anton parler - ou au moins faire semblant de suivre ce qu'il raconte -.
. Rafistoler ces deux-là.
. Rafistoler tout le monde en fait. xD
. Boire de l'alcool alors que je sais que je ne le tiens pas. Je deviens rouge après à peine un verre - mais j'y arriverai un jour ! -.
. Il paraît que je raconte les pires blagues de la création et souvent, c'est vrai que ça ne fait rien que moi... Mais c'est parce que les autres n'ont pas d'humour !
. Je n'aime pas le sucré. Je préfère le salé ou ce qui est épicé.
. Je déteste me transformer quand il pleut : le pelage trempé, ce n'est vraiment pas agréable. Uù
. J'aime manger ma viande saignante. Avec une salade verte - pour garder la ligne.
. Je ne porte aucun parfum. Ce serait trop violent pour mon odorat. Ou seulement Eau de Pamplemousse Rose de Hermès. Mais la plupart du temps, j'ai seulement l'odeur du savon de Marseille et d'agrumes de mon shampooing.
. Je cuisine, je n'aime pas manger des plats tout préparés ou des sandwichs. Par contre, il vaut mieux éviter de me demander de préparer un dessert. Immanquablement, ça brûle. Et pourtant, je suis SCRUPULEUSEMENT la recette. >.>

transformation. Je suis une lycane donc, grande surprise, je me transforme en ... ? Louve ! Tadam ! Bravo ! Vous avez gagné un voyage tous frais payés jusqu'au coin de la rue. BREF. Je suis une louve et sincèrement, d'aussi loin que je me souvienne, ce n'est pas super agréable comme transformation. Oh, je ne parle du fait d'être une louve mais de le devenir. C'est douloureux et j'en ai souvent pleuré quand j'étais toute petite. Puis, en grandissant, ce n'est pas que c'est moins douloureux, c'est juste qu'on finit par se dire qu'on a rien sans rien. Etre une louve et avec la meute, c'est Waw. On se sent puissant, fort et rapide. Libre. Beaucoup plus qu'en tant qu'humain. C'est bête à dire mais par exemple, je n'ai jamais été pressée de grandir, contrairement aux enfants humains que je connaissais. Eux parlaient de liberté. Alors que moi, j'ai ma louve si je veux être libre maintenant puisque j'arrive à me transformer sans la Lune.

conviction. Il y a une question que je me pose quand même... Comment est-ce qu'une proie peut idolâtrer et aimer son prédateur naturel ? Encore plus quand on considère le fait que l'humain s'est cru en haut de la chaîne alimentaire et qu'il dégringole de pas mal d'étages d'un coup, d'un seul. Personnellement, ça me dépasse. Et ce n'est sûrement pas moi qui irait faire comme eux. Faut être un peu fou pour adorer des cadavres, non ? Ces machins puent quand même. UU Pareil, je ne comprends pas cette manie qu'ont les métamorphes - lycans inclus - de vouloir se dévoiler. Ce n'est pas assez que les humains cherchent à faire de nous des lépreux, il faudrait en plus qu'on leur donne le bâton pour se faire battre ? Sérieux... Vous êtes fous ou quoi ? Uû Ah non, je suis loin d'être folle et de me dire que " puisque les humains ont accepté les sangsues, ils nous accepteront un jour ". Ils adulent les sangsues, c'est assez en dire sur ce qui en découlerait pour nous.

signes particuliers. « Ses blagues pourries ! » Wowow ! C'est MA fiche donc tu vas traîner tes sales pattes ailleurs, Anton ! >.> Sinon, je n'ai pas de signes distinctifs particuliers. A part mes grands yeux bleus peut-être ? Bof, hein ? De toute façon, je ne cherche pas tellement à me distinguer non plus. UU

histoire.

« Fly me to the Moon. »

Je suis la première née de la dernière génération des Sviatoslav, lycans sang pur depuis cinq générations et membres de la meute de Saint Petersburg. Comme tous ceux de la meute, nous avons toujours été loin du cliché du loup crasseux et illettré. Bien au contraire, mes parents m'ont toujours poussée à être la meilleure. Autrefois, ma famille faisait partie de la bourgeoisie, possédant une banque qui fit faillite avec l'arrivée du communisme en Russie. Pour autant, même si notre train de vie était plus modeste que celui de mes ancêtres, mon père, comme mon grand-père et son père avant lui, travaillait dans une grande banque de Saint Petersbourg. Mon frère qui arriva bien plus tard était destiné à suivre ses traces. Moi ? Ma voie serait celle que l'Ulfric me choisirait. C'était ainsi que fonctionnait la meute et cela ne me dérangeait nullement.

Fille aînée d'Anatoli Sviatoslav, j'étais l'une des très rares femelles de ma génération. Elevée dans l'esprit le plus pur de la Litanie, j'avais néanmoins le privilège infini d'être la petite chérie de la meute. J'étais été très choyée et j'ai pris l'habitude de jouer de mon sourire et de ma bouille pour obtenir ce que je voulais. Puisque j'étais la fille, j'étais le plus souvent la personne raisonnable. A côté de Snejan et d'Anton, ce n'était pas très difficile, je dois dire. Vous ne me croyez pas pour Snejan ? Sérieusement, il fallait le voir à l'époque. Je jouais aussi avec les autres garçons mais très rapidement, le trio se forma pour ne jamais se séparer. Nous passions tout notre temps ensemble et nous faisions toutes nos bêtises ensemble aussi d'ailleurs. Les autres n'étaient pas aussi marrants que Snejan et Anton.

C'était d'ailleurs en leur compagnie que j'ai rencontré Vladislav. A l'époque, c'était à mes yeux un loup imposant, impressionnant. Un mâle, un vrai. Bon, d'accord, il ne savait pas parler, il était un peu frustre. Mais comme je l'ai dit à Snejan quand il m'a demandé ce que les louves pouvaient lui trouver d'attirant, les femmes sont toujours attirées par le méchant garçon. Uu Je n'ai jamais dit que c'était une raison intelligente hein. Juste que c'était une raison. Et puis bon, Vladislav, c'était l'homme dans toute sa splendeur et les lycans de ma âge avaient la voix qui jouait au yoyo. Fatalement... >.>

Par contre, c'était marrant de les voir s'acharner à deux louveteaux sur lui. Autant vous dire que ça n'a pas été un franc succès et ils ont fini par se lasser des coups de crocs qu'ils se prenaient pendant les chasses. Ou alors ils en avaient assez de m'entendre râler parce que je devais les rafistoler. Je râle toujours quand je dois recoller les morceaux. Avant, pendant et après. Mais je le fais toujours. Ce doit être parce que je passais mon temps à réparer les deux pires casses-cous des jeunes de la meute que l'Ulfric a décidé que je deviendrais médecin après le lycée. Ce n'était pas mon choix mais je pense que j'aurais choisi ça de toute façon.

« Oulala ! Le sol, il est bizarre, tu ne trouves pas ? »

C'était VRAIMENT bizarre. Le sol n'arrêtait pas de bouger, la Terre tournait probablement de travers et le paysage avait l'air de danser la polonaise. Et puis d'abord, qu'est-ce qu'elle avait cette route à zigzaguer dans tous les sens ? Elle ne pouvait pas rester toute droite ? Oh la la... j'avais le tournis. @_@ Purée, mais en plus, ils étaient vachement hauts mes talons !

Quelque part sur ma droite ? Ou peut-être que c'était ma gauche plutôt ? Je ne savais plus. En tous cas, je reconnus le rire d'Anton. Par mimétisme, je me mis à rire avec lui. C'était drôle, il riait ! J'étais bourrée, disait-il ? Meuh naaaan ! Même pas vrai. UU J'avais juste bu un peu de vodka. Après, promis, j'avais bu que de l'eau. Foi de lupine ! Quand je lui fis remarquer - après avoir mis une bonne minute à rassembler les mots en une jolie phrase bien construite " J'ai pas bu " -, il se mit à rire plus fort. De l'autre côté - celui où il n'y avait pas Anton où qu'il se trouve -, j'entendis Snejan soupirer en replaçant mon bras correctement autour de ses épaules pour me soutenir. Comment ils faisaient pour réussir à marcher sur ce bitume traître qui n'était même pas droit ? Oo

▬ Roh, mais je vous dis que... que... ▬ Protestai-je, indignée. ▬ Ah mince... j'ai le mot sur le bout de la langue ! ▬ Tu n'es pas bourrée ? ▬ Fronçant les sourcils, j'essayais de faire la mise au point sur Anton qui riait comme une baleine. Bon, une balaine qui aboyait mais une baleine quand même ! ▬ De toute façon ! C'est tout de ta faute ! C'est toi qui m'a fait boire de l'eau. ▬ C'était de la vodka, Lil'. Et ce n'était pas moi qui remplissait ton verre. Hm, Snejan ? ▬ Si, c'était toi. ▬ Lâcheur. ▬ Sourit Anton, fier de son coup. Posant mon regard sur lui, je souris en retour, sans trop savoir pourquoi. C'était une bonne soirée. Nous avions fêté ma réussite au concours de médecine et moi qui ne buvais jamais, je m'étais laissée convaincre par les garçons de trinquer avec eux. Plusieurs fois. Uù

Nous approchions de l'appartement que j'occupais le temps de l'année scolaire lorsque soudain... j'eus une illumination. C'était encore plus révolutionnaire que... je ne sais pas moi, au moins le vaccin contre le VIH. ▬ Dîtes ! ▬ M'exclamais-je soudain alors que Snejan s'évertuait à trouver mes clés dans mon sac et qu'Anton me soutenait. Haha ! S'il espérait les trouver dans un sac de femme, il pouvait toujours courir, hein. Il faudrait qu'il se lève plus tôt que ça. Même si, au demeurant, nous venions de faire nuit blanche. Si si, je me trouvais drôle. BREF. Avec difficulté, j'essayais de rassembler deux neurones sobres pour faire part de mon importante découverte à mes deux meilleurs amis. ▬ Le tropocollagène est l'unité fondamentale du collagène, et correspond à une molécule asymétrique de 280nm de long et de 1,5nm de diamètre ! ▬ Récitais-je, fière de moi. ▬ Sinon, vous ne trouvez pas que Vladislav a un museau tout bizarre quand il se transforme ? ▬ Ah si si, pour moi, il y avait un lien tout à fait logique dans ce que je venais de dire. Je ne savais pas lequel mais il y en avait un. Caché trèèèèèèèèèèèès très loin.

Mes clés tintèrent leur reddition lorsque Snejan parvint à les introduire dans la serrure. Waw... il était trop fort ! *o* Je m'abstins cependant de le lui faire remarquer. Il avait assez la grosse tête sans que j'en rajoute tout de même. Ce qui serait absolument pas esthétique. J'étais généreuse, pas vrai ? Je me gargarisais de tant de sollicitude pour l'équilibre mental et physique de mon meilleur ami lorsque nous entrâmes dans mon petit appartement. Enfin, j'étais à moitié dans les bras d'Anton qui ne me croyait pas capable de faire deux pas à la suite. Bien sûr que si je marchais droit. >.> C'étaient simplement les lignes qui n'étaient pas droites !

Avec un soupir, il me largua littéralement dans le canapé. ▬ Bah vas-y ! Dis que je suis lourde ! ▬ Grognais-je en manquant de rouler par terre dans la manœuvre. Je m'agrippais à Snejan pour me redresser et je n'avais pas encore réussi à me mettre en position assise qu'Anton s'installait sur mon canapé avec la grâce d'une moule handicapée. ▬ Woh, hey ! Viens coucher avec nous ! ▬ Dis-je à Snejan en tirant sur la manche. Ce qu'il répondit... euh... bonne question. Non mais je ne pouvais pas écouter sa réponse et tirer sur la manche en même temps !

« J'ai vraiment dit ça ? »

Généralement, c'est comme ça que ça finit le lendemain. Quand je me réveille, souvent dans le canapé parce que les garçons n'ont pas eu le courage de subir mes élucubrations jusqu'à ma chambre, la migraine que j'ai ne signifie qu'une seule chose : je me suis fait avoir par les garçons. Hrm. >.> J'ouvre un œil, puis les deux et je râle un coup contre le Soleil qui vient de me réveiller. Oh la la, ma tête. @_@ Anton et Snejan sont déjà dans la cuisine en train de siroter un café comme s'ils n'avaient jamais bu de leur vie et moi, je me paie une gueule de bois monumentale. Par dessus le marché, la soirée n'est plus qu'une sorte de stroboscope d'images totalement décousues et exercice très désagréable quand on a trop bu la veille, je dois forcer mes neurones à reconnecter tous les morceaux de souvenirs que j'ai.

Après m'être assise devant ma tasse de café, le plus souvent, je ne dis rien. J'attends tranquillement que les garçons m'annoncent jusqu'à quel point ils ont réussi à m'embobiner. Et ils se font toujours un plaisir de me raconter en détails à quel point j'ai pu dérailler. Pour finir, je promets de ne plus jamais leur faire confiance... mais ce n'est jamais que la vingtième fois que je dis ça. Uù Pas grave, je trouverai un moyen pour qu'ils me rendent la pareille. >.>

test rp.

« Vous, vous n'avez qu'à le demander directement à Snejan Antonevitch. »

Ma main s'était serrée sur le morceau de papier que cette inconnue m'avait donné. Elle disait s'appeler Siana. Siana comment ? Juste-Siana, avait-elle répondu. Ce n'était qu'une humaine. Une femme qui était venue me voir et m'avait fourré un papier dans la main. Incrédule, je l'avais fixé et je m'étais demandé si elle n'était pas l'échappée du département psychiatrique de l'hôpital. Jusqu'à ce qu'elle finisse par me demander si je comptais lire le papier.

Snejan Svarowsky. Shreveport. USA.

Derrière mon sourire, la méfiance était montée en flèche. Qui était cette femme ? Où est-ce qu'elle avait eu ça ? Mais je n'ai eu que son prénom pour réponse. Comme si ça m'avançait. Uù

Dans ce couloir désert de l'hôpital, j'aurais facilement pu la plaquer contre un mur pour lui arracher les réponses que je voulais. La louve le voulait. Mais à la place, je me suis contentée de serrer le poing à en faire blanchir mes articulations, ma louve grognant en moi. La mort de l'ancien Ulfric, de nombre de membres de la meute et la défaite de Snejan... Avec Anton, nous faisions profil bas parce que les règles de la Litanie étaient ainsi faites. Parce que nous étions trop jeunes, nous n'étions pas des alphas, nous nous étions soumis à Vladislav. Je ne me voyais pas devenir une louve solitaire par simple esprit de rébellion, je n'étais pas une vulgaire adolescente humaine. J'avais besoin de la meute parce que la meute, ce n'était pas seulement Vladislav. C'était surtout Anton. Mais il était clair que ma louve autant que moi, nous ne trouvions pas cela régulier. Tout mon être me hurlait que la meute était à Snejan. Qu'elle DEVAIT lui revenir. Que c'était dans l'ordre des choses. Et quelle alliance contre nature que celle que Vladislav avait contracté avec les humains qui avaient taillé à franches coudées dans les rangs de la meute ! Seul le fait de savoir que le nouvel Ulfric était nettement plus puissant que moi parvenait à me retenir de montrer les crocs, à me faire enfiler le masque de la lycane obéissante. Mais il était clair que la pilule ne passait pas. On ne trahissait pas la meute ainsi, bon sang !

Alors non. Si ce papier était une blague, ce n'était pas drôle. Et si c'était un piège, je ne comptais pas non plus tomber dedans. ▬ Qu'est-ce que ça signifie ? ▬ Vous, vous n'avez qu'à le demander directement à Snejan Antonevitch. ▬ Et l'humaine était partie, me tournant le dos. Et ça m'énervait de ne pas avoir les réponses à mes questions. Ses dernières paroles tourbillonnaient dans ma tête. Snejan avait survécu à ses blessures alors ? Est-ce un message qu'il m'envoyait ? Je filais vers les vestiaires, me faisant violence pour ne pas laisser ma louve détaler, ventre à terre, dans les couloirs de l'hôpital.

Il fallait que j'en parle à Anton.
Oui. Voilà. J'allais en parler à Anton.

famille.
▬ Anatoli Vassilievitch Sviatoslav. Père. Lycan Sang Pur.
▬ Slava Adrianovna Volkova. Mère. Lycane Sang Pur.
▬ Ievgeni Anatolievitch Sviatoslav. Frère cadet. Lycan Sang Pur. Décédé lors de l'attaque.