[terminée] Ace O'Rilley || I'm not what I've done, I'm what I've overcome

Traits de caractères Ce qui me caractérise ? La détermination. Je sais ce que je veux et par-dessus le marché, je sais comment l’obtenir. Je suis quelqu’un de perspicace et d’observateur. Mon intuition me trompe très rarement, je sais reconnaître une bonne opportunité et la saisir dans l’instant. On peut également me qualifier de tête brûlée pour ce fait. J’ai beau être vif d’esprit, je peux parfois tout miser sur mon instinct, même si toute logique me mène en sens contraire. Je suis très certainement immature par moment mais c’est comme ça, j’aime prendre des risques. L’inconnu ne m’a jamais effrayé. Le bon côté, c’est que je connais mes défauts et mes faiblesses suffisamment pour encaisser les retombées de mes actes – bien ça ne m’empêche pas de ne jamais apprendre de mes erreurs. Je ne suis pas vraiment le genre à regarder en arrière, à retenir de mes faux pas.  Je suis assez ingénieux pour palier à ça ou je tends à le croire du moins. Qui plus est, je m’adapte à tout ou presque grâce à mon excellente mémoire. Un brin prétentieux ? Je ne supporte pas d’être rabaissé tout simplement et encore moins pointé du doigt pour mes petits soucis de lecture et d’écriture. Ils appellent ça de la dyslexie. Dès que je suis plus fatigué, tous les mots s’inversent dans ma tête. Je ne suis pas très brillant au niveau grammatical et je ne supporte pas qu’on me le rappelle. Chacun ses complexes.

Occupation nocturne Je bosse à mi-temps comme ambulancier pour le moment et j’enchaine d’autres boulots moins stables, plus éphémère sur le côté. J’ai toujours été très éclectique dans le domaine professionnel, ce n’est donc pas un souci pour moi de passer d’un job à un autre sans transition. Quand je ne suis pas en train de bosser, je me plais à travailler sur mon handicap et tente de lire le plus possible pour l’enrailler. Je passe généralement mon temps libre à essayer de me cultiver d’une façon ou d’une autre de manière générale et quand ce n’est pas via la lecture – qui me frustre trop souvent, c’est via d’autres médias comme le cinéma ou la musique qui sont tout autant pour moi un apprentissage. J’ai soif d’apprendre, de comprendre et de contrecarrer mon parcours scolaire désastreux. Je ne rechigne pas non plus à passer du temps avec mes frères et sœurs de meute trouvant leur compagnie enrichissante et apaisante.

Manies, habitudes & goûts On pourrait me penser maniaque mais ce n'est pas tellement ça. Je ne supporte juste pas que les objets ne soient pas à leur place. Les choses doivent être dans un certain alignement, les portes fermées, le lit fait dans les règles de l'art. J'éprouve une sorte de sérénité à ce que tout soit rangé et disposé d'une certaine façon - à ma façon. Connie doit éprouver une joie sadique à détruire ce sentiment de plénitude en répandant sur son passage un bordel sans nom. Quand quelque chose me met hors de moi, je serre la mâchoire pour contenir ma rage d'une façon assez spécifique qui alerte généralement bien mon entourage.

Transformation Je me transforme en loup, en lupus pour être plus précis vu que je suis la descendance d'un autre loup mais je ne suis pas en paix avec ma part animale. Je n’accepte pas les transformations autant  pour la douleur que pour la partie bestiale. Je ne supporte pas non plus l’idée que cette partie de mon être soit liée aux gênes de notre père biologique qui n’a pas jugé bon de rester pour nous expliquer ce que nous étions. J’évite donc un maximum de me changer en loup. Il faut que je sois sous la contrainte ou en danger imminent pour me transformer. Mes transformations sont toujours plutôt longues, pénibles et atroces à endurer. Quand la bête prend le dessus, elle fait rarement les choses à moitié. Redevenir humain est toujours tout autant laborieux. Sous ma forme lupine, je perds facilement le contrôle de ce que je suis, j'ai peu d'emprise sur les événements et je suis généralement à peine relié à ma conscience. Je suis simplement animal et donc prompt à une sauvagerie extrême. Ça me rend extrêmement imprudent, je ne sais pas me ménager, je me mets en danger et c'est une faiblesse évidente. C'est un conflit permanent entre la bête et moi. Pour autant, je ne me vois pas prendre un vaccin pour me débarrasser. Je suis né comme ça et je compte le rester. Faire partie d’une meute et d’une famille est une opportunité que je ne pourrais pas manquer. C’est aussi un point commun qui me noue d’autant plus à Connie. L’aspect communauté est trop important pour moi pour que je gâche cette chance. La violence dont mon espèce fait preuve ne me ressemble pas pour autant. Je ne suis pas quelqu’un de bagarreur ou d’agressif, je n’ai pas le profil de dominant malgré mes antécédents. Je manie bien mieux les mots et la séduction que les poings.

Convictions Très sincèrement, la révélation des Vampires m’est complètement passé au-dessus de la tête. A l’époque, nous avions d’autres problèmes à gérer, Connie et moi. Je venais de tuer notre beau-père et nous n’avions plus de foyer. Ils étaient une menace supplémentaire, tapie dans l’ombre certes mais ce n’était pas le problème primordial. Nous étions, nous-même, censés être un mythe. De ce fait, leur apparition ne m’a pas plus choqué que ça. Je réalisais que ce qu’ils représentaient, était un danger imminent, nous devions en apprendre un maximum sur eux pour pouvoir nous protéger. Mais chaque chose en son temps. Quand les loups se sont révélés au Monde en 2009, j’eus confirmation de ce que je soupçonnais fortement et anticipais. Nous n’étions pas les seuls, c’était logique. J'étais plus réservé que Connie à ce sujet mais néanmoins aussi fortement intrigué à l'idée de pouvoir rencontrer des gens de notre espèce. Était-ce une bonne idée de se dévoiler ? Je n’ai pas vraiment d’avis sur ce point. Il y a des pour, il y a des contre. C’est à égalité. Et dans l’absolu, pour moi, ça ne change pas grand-chose.

Signes particuliers Des cicatrices de brûlures ornent ma nuque et mes épaules. Je dois ces marques à mon beau-père et plus particulièrement à sa cigarette.