traits de caractère.
Malgré le fait que ce sont les informations de bases, ma vie se résume à beaucoup plus que cela. Je ne suis pas qu'une feuille de route où l'on peut voir des tonnes d'informations. Je suis un être complexe qui mérite d'être pris en compte et qui doit raconter son histoire pour être compris. Non pas que j'ai eu une vie terrible au contraire. Simplement, je crois que chaque personne n'est que réellement comprise quand elle joue réellement les cartes sur table...et toutes ses cartes. Ce fait n'arrive que rarement alors comment peut-on réellement dire que nous connaissons quelqu'un.... Mais bon, puisqu'il le faut, il est clair que j'ai un caractère complexe. Certains me trouvent chiantes et d'autres me trouvent des plus agréables. Ça dépend de vous, je peux être les deux en fait. Je vous aime = je ne suis pas chiante. Je ne vous aime pas = je suis chiante. Vous voyez le tableau. Mais bon, je suis un peu plus complexe et nuancer que la fonction chiante et la fonction pas chiante. Je suis une humaine, du moins une sorte d'humaine, toute en nuance. Ma grand-mère m'a toujours appris que la détermination et se battre pour faire connaître ses valeurs et les faire respecter peut nous emmener n'importe où. Alors, j'applique toujours cela pour qu'elle soit fière de moi et que je puisse faire ce dont j'ai envie.

Ainsi donc, pour commencer, comme je l'ai dit plus tôt, je suis du genre orgueilleuse, têtue ou bornée. Comme vous voulez. J'aime bien faire les choses moi-même et quand je ne suis pas capable, j'essaie de me trouver des excuses. Orgueil. Pour le côté têtue, disons que j'aime bien me prendre la tête à défendre mon point de vue. Je ferais n'importe quoi pour que mes points de vues entre dans la tête des autres. Non pas que je ne respecte pas ce que pense les autres. Disons plutôt que j'aime me faire dire que j'ai raison. Comme n'importe qui après tout. Cependant, si je me fais clouer le bec, je suis capable de reconnaître que j'ai tort. Je dois sérieusement piler sur mon orgueil pour ça, mais j'en suis capable. Je suis humaine et l'erreur est humaine après tout. Sinon, je dois dire que je suis une personne plutôt franche. S'il y a quelque chose qui ne me plaît pas dans une situation, il est clair et net que je vais le dire. Je ne vais pas attaquer la personne, loin de là. Disons plutôt que j'essaierais de comprendre le souci. Je suis quelqu'un d'observateur. Je peux paraître tête brûlée, mais j'analyse ce qui se passe autour avant d'agir. Je veux choisir les bons moments. Exemple, disons qu'il y a une situation qui ne me plaît pas et là je veux en parler au mec, admettons que c'en soit un. Cependant, si sa copine vient de le plaquer, je n'irais donc pas lui dire que je n'aime pas trop ce qui se passe. Vous voyez le tableau ? Je manque un peu de clarté je sais.

Dû à mon ancien métier, je suis très méfiante envers les gens autour de moi. Je me le suis souvent fait reprocher, mais je n'y peux absolument rien. Je suis très protectrice avec les gens que j'aime et ça me rend méfiante envers les gens que je ne connais pas. Ce n'est pas vraiment difficile à comprendre comme habitude n'est-ce pas ? Je veux seulement les protéger. Je ne veux pas qu'ils souffrent. Il y a tellement de gens à qui je tenais qui sont disparus ou ont réellement souffert que je ne veux pas que ça arrive encore. Il y a tellement de choses pouvant blesser, tellement de créatures pouvant faire mal. Je tiens à protéger les miens, ce n'est pas mal. Je peux m'y prendre de la mauvaise manière parfois. Seulement, ce n'est pas avec de mauvaises intentions. Disons seulement que je ne suis pas du tout à l'aise avec ce qui s'appelle partager ses émotions. J'ai été élevé pour être quelqu'un de terre-à-terre et concise. Pour moi, une émotion quelconque peut tout défaire mes efforts. Il y a seulement Devon qui a réussi à réellement détruire ma carapace. Je parle souvent par réplique cinglante, avec sarcasme et cynisme, mais ce n'est qu'un mécanisme de défense.

Malgré ces défauts, je sais me faire apprécier pour ce que je suis. Je suis toujours prête à donner mon aide s'il le faut et je vais même au devant des gens qui semblent avoir besoin d'un coup de pouce. Je sais, cela peut paraître étrange, mais ma méfiance envers les gens ne m'a pas complètement fermé tout de même. Il faut savoir faire la part des choses et je sais quand se situent les bons ou les mauvais moments pour faire certaines actions. Je crois que c'est l'important. Charmant tableau n'est-ce pas ? C'est un bref résumé de la personne que je suis. Cependant, malgré le fait que ce sont les informations de bases, ma vie se résume à beaucoup plus que cela. Je ne suis pas qu'une feuille de route où l'on peut voir des tonnes d'informations. Je suis un être complexe qui mérite d'être pris en compte et qui doit raconter son histoire pour être compris. Non pas que j'ai eu une vie terrible au contraire. Simplement, je crois que chaque personne n'est que réellement comprise quand elle joue réellement les cartes sur table...et toutes ses cartes. Ce fait n'arrive que rarement alors comment peut-on réellement dire que nous connaissons quelqu'un....

occupation diurne.
Eh bien, disons que je travaille à gauche et à droite. Pour commencer, je suis l'exécutrice officielle de la ville. Alors, disons qu'un vampire refuse de respecter les règles mises en place pour eux, il y a de fortes chances qu'il finisse par passer entre mes mains un jour ou l'autre. Ensuite, je suis aussi réanimatrice dans une boîte pas trop loin. Par exemple, disons qu'il y a eu un meurtre et que les policiers ne savent pas qui est le meurtrier, je n'ai qu'à réveiller le corps quelques temps pour qu'il nous révèle ce qui s'est passé. Il va de soit que je rendors le corps pour l'éternité par la suite. La vie que ces créatures mortes, mais vivantes, vivent est cruelle. Ainsi donc, je suis consultante pour le B.I.A.S., et j'exécute les vampires désobéissants. Je gagne plutôt bien ma vie maintenant que j'y pense. Mais bon, j'ai une vie plutôt bien remplie aussi en dehors du travail.

Je sors avec mon petit copain Devon et nous faisons des activités simples comme jamais. C'est aussi ça qui m'a charmée chez lui. Il est tellement simple, ça me change de ma vie d'avant. Disons que je me creusais la tête pour pouvoir mettre à la vie de créature non désirables. Ce n'est pas ce que j'appelle une vie simple. Balade en forêt, film dans mon appartement, un petit sou^pé au restaurant...je relaxe et je profite du temps que j'ai. Je sais parfaitement qu'une vie peu partir en un claquement de doigt alors je prends le temps qu'on me donne en j'en profite. Je n'ai pas envie d'avoir perdu une occasion pour une raison qui n'est pas valable. Je sors avec mes copines, mon copain et mes amis aussitôt que je le peux et je prends du temps pour moi, pour prendre soin de moi. Normal non ! Pile tu vis, face tu meurs, il faut prendre le temps que nous avons et ne pas le gaspiller en se compliquant la vie, voilà tout !

manie, habitudes & goût.
J'ai une manie que j'ai depuis je ne sais plus quand, mais bon, je me passe toujours la main dans les cheveux. C'est constant, quand je réfléchie ou que je suis nerveuse, j'ai beau ne pas vouloir le montrer expressivement parlant, les esprits les plus attentifs et les gens les plus près de moi peuvent le voir ainsi.
Avant chaque exécution ou rituel de réanimation, je dois toujours faire une session de méditation, ou de relaxation appelez ça comme vous le voulez. Ça me détend avant de me mettre au boulot. Disons que c'est un peu stressant à chaque fois, pour moi, même si je ne le laisse pas vraiment paraître.
J'aime mettre du fromage cottage dans ma sauce à lasagne, manger Italien, les fruits de mer, le fromage, les fondues parmesan, la fondu chinoise, les sucreries et surtout les jujubes. J'aime les balades en forêts, écouter des films chez moi, faire un peu la lecture, aller courir le matin pour m'entraîner et faire le ménage.
Je n'aime pas les asperges, les têtes de violon et les oignons. Je n'aime pas la musique ou les chanteurs qui crient au lieu de chanter. Je n'aime pas les gens qui ne respectent pas les gens que j'aime, les hypocrites, ceux qui abusent de la confiance des gens et les gens fermés d'esprit.

nécromancie & vaudou.
Pour moi, mes limites sont celles que m'a apprises ma grand-mère. Je suis allée jusqu'à la limite du bien avant d'embarquer dans le mal, mais je n'y suis jamais allée et je n'irai jamais sur ce territoire. Je sais faire la nuance entre ce qui est bon et ce qui est mauvais et avec les histoires que m'a racontées Karen, je ne tiens pas à expérimenter le mal. Surtout pour ce que ça apporte, ça n'en vaut pas la peine. Surtout maintenant que j'ai ma vie à moi. Pour moi, pouvoir réanimer les morts est un privilège et je ne dois pas en abuser. La vie que mène ces pauvres créatures qui ne demandent qu'à rester en paix est des plus déprimantes. Ce ne sont que des enveloppes de chaire, vides de toute âme et émotion. Elles sont là, mais n'ont conscience de rien. Je ne veux afliger ce sort à n'importe qui. Je me fais donc payer par une boîte pour aider des enquêtes criminelles qui piétinent et pour aider des familles qui ont besoin de savoir certaines choses. Cependant, je dois dire que mes services sont légèrement dispendieux. Ce n'est pas comme si je n'avais qu'à claquer des doigts pour réanimer un corps. Nous devons l'exhumer s'il est enterré, je dois préparer mon rituel, je dois préparer la famille à ce qu'ils doivent voir...et cet acte n'est pas sans influence. C'est pour ça que mes services sont si chers. Je veux que les gens réfléchissent un peu avant de prendre contact avec moi.

conviction.
Pour moi, la révélation a tout simplement renversé la vie que je menais à l'époque. Pour moi, c'était fini les chasses, fini le travail que ma grand-mère m'avait demandée d'accomplir avant de mourir. Cependant, je continue tout de même, d'une certaine manière, à punir les créatures qui franchissent les frontières qui leur ont été présentées. Bien que j'appréciais ma vie bohème de cette époque, qui n'est pas si lointaine tout de même, je dois avouer que je préfère la vie que je mène présentement. Tout est tellement plus calme pour moi, je n'ai plus à rester sur mes gardes tout le temps, de peur que le vampire que je pourchasse me trouve avant que je fasse de même avec lui. Vous voyez le tableau ? J'ai une vie tranquille, je suis payée pour mes services et je peux me détendre. Je fais ce que je sais faire le mieux et je vis bien, que demander de plus.

signes particuliers.
Pour commencer, j'ai un tatouage sur une cheville. En fait, le tatouage est composé de quelques petits tatouages. Bref, autant expliquer. J'ai trois étoiles de tatouer sur le pied droit. Je vous dis pas la douleur, la peau est plutôt mince sur le pied à ce que j'ai pu remarquer. Mais bon, j'étais en dans une petite bourgade perdue, comme toujours, quand je me suis fait tatouer et c'est sur un coup de tête que je me suis fait ça. Je trouvais ça beau. Je le trouve toujours beau d'ailleurs, mais je vous le jure, durant le processus de création du mec du salon de tatoueur, je me demandais ce que je foutais là. Cependant, maintenant que c'est fait, j'en suis plutôt contente. Ensuite, j'en ai un autre situé juste derrière l'oreille en forme de nuage avec un éclair qui en descend. Je me voyais comme la foudre qui allait frapper les créatures, disons, moins désirables dans les alentours.

histoire.

Souvent, les histoires commencent par il était une fois et se terminent par ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Toutes les petites filles et femme de ce monde rêvent un jour de rencontrer un prince charmant, épée à la hanche sur un cheval blanc venant à leur rescousse. Les princesses n'existent malheureusement pas. La vie n'est faite que de chance et de malchance. Pile tu vis, face tu meurs. C'est la loi de la jungle. Toutes les histoires finissent de la même manière, on finit tous par tomber. Cela peut paraître un brin pessimiste, mais quand on vit ce que j'ai vécu c'est facile de comprendre ma philosophie. Cependant, pour que vous puissiez réellement saisir tout ce dont je vais parler, je vous dois quelques explications relatant mon parcours...c'est la moindre des choses je crois.

Ainsi donc, je suis née il y a de ça 22 ans, un 6 décembre à St-Louis. D'un côté il y avait ma mère, Milicent Rickman. De l'autre côté il y avait mon père, dans le coin bleu, Craig Starling. Du moins, c'est ce que ma mère m'a dit et c'est ce qui est écrit sur mon certificat de naissance. Bon, vous savez comment fonctionnent les jeunes. Ils font la fête, boivent jusqu'à pas d'heure (jusqu'à plus de conscience aussi, mais on va faire comme si je n'avais rien dit ) et de temps en temps, ils ramènent de la visite à la maison. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin n'est-ce pas ? Cependant, vous devez penser que le comportement que j'ai décrit est celui d'un jeune d'aujourd'hui, le mien peut-être, mais ce n'est pas le cas. C'est celui de mes parents. Vous commencez à me voir venir n'est-ce pas. Je suis une enfant sortant directement d'un « One Night Stand ». En tout cas, mes parents voulaient que ce le soit, mais, à cause de moi, ça a duré un peu plus longtemps. Disons que mon cher père n'a pas du tout été heureux de la nouvelle de ma venue. J'ai eu de la chance dès ma naissance. Mais bon, le vent tourne à ce qu'on dit. Si c'est vrai, je peux pas vraiment le certifier.

Bref, mes parents ont vécu ensemble durant deux ans, il se sont endurés en fait je dois le préciser. Je ne me souviens plus vraiment de ces deux années-là, mais j'en ai retenu une chose. Ma mère m'a dit et je cite: « Ton salaud de père est parti en me laissant les factures à payer et j'ai plus un rond.» Bref, nous avons quitté notre petit appartement pour un appartement petit, miteux et mal isolé. Je dis ça parce qu'on pouvait entendre les voisins un peu trop facilement selon moi. Je vous passe les détails, à vous d'utiliser votre imagination. Mais bon, ma très chère et dévoués mère travaillait dans un petit resto au salaire minimum. Généralement elle travaillait durant la journée. Elle me faisait garder par une de ses amies quand elle allait travailler. J'écoutais la télévision toute la journée et je mangeais des céréales. Très lucratif pour une enfant de 3-4 ans. Mais bon, tout ça a changé de manière très radical pour moi. J'aimais ma mère, sincèrement. Quel enfant de cet âge là n'aime pas sa mère. Sérieusement, aucun gamin de 4 ans n'aime pas ses parents.

Un jour, alors que j'avais 4 ans, ma mère m'avait emmenée au parc comme à chaque semaine et là-bas, j'y ai vu un homme étrange. Il était tellement pâle, il y avait quelque chose de différent chez lui. Il est rapidement disparu en me laissant pensive sur ce qu'il était. Cependant, mon esprit d'enfant a rapidement chassé cette image de mon esprit et je me suis amusée comme d'habitude. Cependant, le soir venu, je l'ai vu dans le jardin, face à ma fenêtre et dans ma naïveté, je l'ai invité à entrer. Toute la semaine nous avons eu la même routine et il a fini par me mordre et j'ai bu son sang moi aussi. Étrangement, je n'avais pas du tout peur de lui. Je devais être folle...comme je le suis aujourd'hui. Il m'a promis qu'il m'emmènerait dans son monde un jour. Comme si ça me parlait de quoi il parlait. Après ce soir-là, je ne l'ai plus jamais revu...ma mère aussi je ne l'ai plus revu.

Mais bon, je parlais comme une enfant normale, j'étais juste un peu maigrichonne, mais ce n'était pas trop grave. Je passais mes journées chez Karen, la mère de ma mère...ma grand-mère quoi. Je m'entendais bien avec elle et elle s'occupait de moi comme ses moyens le lui permettaient. Elle savait mieux que ma mère comment s'occuper de moi et c'était plutôt pratique que je passe le plus clair de mon temps chez elle. Je voyais très peu ma mère à cette époque-là. Cependant, je l'aimais quand même. Et je ne l'ai jamais vraiment vue beaucoup quand j'y pense bien. Le soir, elle sortait je ne sais pas où et me laissait seule à la maison. Elle prenait seulement soin de verrouiller la porte en sortant pour être certaine que je ne sorte pas ou que personne n'entre. Il y a un soir où elle-même n'est pas rentrée et elle n'est plus jamais rentrée à la maison. Puisque je passais le plus clair de mon temps chez ma grand-mère, c'est elle qui a eu ma garde. Depuis que j'étais toute jeune, je faisais souvent des cauchemars, du moins, je voyais des choses relativement désagréables et que je n'étais pas censée voir. J'ai fini par parler de ça à ma grand-mère et elle m'a expliquée ce que c'était. Elle a eu une révélation sur mon cas comme elle aimait si bien le dire. Ma grand-mère était une sorcière vaudou et m'a appris les rudiments de son art aussitôt que j'avais l'âge.

Il est clair que ça ne s'est pas passé comme ça le lendemain de la mort de ma mère. Remontons un peu dans le temps. Une nuit, ma mère n'est pas rentrée. Ma grand-mère est passée me prendre le lendemain matin en me disant que j'allais devoir rester avec elle dorénavent. Je ne l'ai pas su tout de suite, mais ma mère était morte d'une overdose de cocaïne dans les toilettes d'un pub miteux. Charmant tableau n'est-ce pas. Je ne l'ai su que récemment. Karen ne voulait pas me le dire tout de suite. Normal quoi j'avais 4 ans après tout. Je dois avouer que ça m'a assez traumatisée. Quoi de plus normal. Imaginez le tableau un peu. J'ai 4 ans, je suis une gamine heureuse, je mange relativement, je suis une gamine relativement normal, je le croyais seulement, et là Boum ! Ma vie bascule. Je vais habiter dans une nouvelle maison, je ne vois plus ma mère du tout et mes habitudes changent du tout au tout. J'ai eu de la chance dans ma malchance. Ma grand-mère a tout fait pour me mettre à l'aise et ne pas trop choquer la gamine que j'étais à l'époque. J'ai gardé la même image de ma mère depuis cette époque qui me paraît si lointaine. Je la vois, grande, mince, parfaite, ses cheveux bruns attachés en queue de cheval avec son habit du restaurant en me disant à plus tard en m'embrassant sur le front. On voit toujours ses parents comme des êtree parfaits quand on est jeune et c'est ainsi que je la vois...parfaite.

Bref, revenons à nos moutons. Je ne tiens pas plus que ça de retrouver les anciennes images de ma mère. Bref, après quelques temps à me remettre de mes émotions, j'ai fini par parler à ma grand-mère des gens que je voyais; des gens pâles que les autres ne voyaient pas. Difficile à croire n'est-ce pas ? À l'époque ça l'était, mais pas pour ma grand-mère Karen. Elle a fait une partie de mon éducation elle-même. J'allais à l'école, mais elle a pris une grande part de mon éducation sur le monde dans lequel j'allais grandir. J'ai appris la sorcellerie vaudou avec elle. Cependant, elle m'a aussi appris à doser et à faire la distinction entre le bien et le mal. Karen m'a racontée des histoires de sorcières vaudous qui ont mal tournée qui m'ont glacée le sang. Je ne tiens pas plus que ça à vous les raconter, je tiens à épargner vos jeunes oreilles sensibles.

Bref, ma grand-mère m'a apprise comment communiquer avec les esprits qui nous entouraient, comment les comprendre...comment m'accepter avec ce don. Elle m'a aussi apprise beaucoup d'incantations vaudous pour m'aider à comprendre le monde qui m'entourait, pour aider les gens autour de moi. Non pas pour faire le mal comme dans les histoires de ma grand-mère. Je ne voulais pas devenir maléfique. Je n'étais pas quelqu'un de mauvais après tout. J'étais différente, certes, mais qu'est-ce que ça changeait ? J'ai toujours une gamine plus à l'écart, mais je n'étais pas méchante pour autant. Je crois que le fait que j'étais la seule, selon moi, à voir des revenants me mettait mal à l'aise face aux autres. À l'école primaire je n'étais pas vraiment de ses gamines populaires et c'était encore pire à l'école secondaire. Je vous dis pas le calvaire. Toutes ces filles qui se trouvent cool et branchées, plus que vous du moins, à la tête d'une horde de fille qui glousse devant le moindre morceau de mec qui passe...je trouvais ça déprimant. Je n'étais pas du tout ce genre de fille et je ne l'ai jamais été d'ailleurs maintenant que j'y pense. J'étais clairement différente des autres et je crois que c'est pour ça que j'ai toujours été de ses filles solitaires que le silence ne dérange pas du tout.

Tout au long de mon enfance et adolescence, ma grand-mère a fait mon éducation pour que je devienne celle que je suis aujourd'hui. Si je m'étais doutée que la révélation arriverait un jour je ne l'aurais pas cru moi-même. Comment aurais-je pu un jour croire que tout cela pourrait être révélé alors que je ne devais dire à personne que je faisais du vaudou avec ma grand-mère, que j'avais appris des incantations pour réveiller les morts et que je pouvais voir des esprits. C'était digne d'un film M. Night Shyamalan. J'étais clairement différente des autres. Si quelqu'un avait découvert ce que nous faisions moi et ma tante...si quelqu'un avait découvert que je pouvais faire relever les morts, les faire parler, on m'aurait soit cru dingue et bonne à enfermer ou bien que j'étais une sale psychopathe toute aussi bonne en enfermer.

Mais bon, l'évènement qui a marqué un tournant dans ma vie s'est produit en hiver, quelques jours après mon dix-septième anniversaire. Cet évènement a été le plus important et le plus influant de ma vie. Bref, peu importe selon moi. Karen avait beau dire ce qu'elle voulait, je me rendais bien compte qu'elle se faisait de plus en plus vieille et, malgré les nombreuses incantations qu'elle connaissait, elle ne pouvait pas vaincre la mort. Du moins, d'une certaine manière. Nous pouvions réveiller les morts, mais à quoi bon. Elle s'est donc éteinte dans son sommeil durant une nuit de janvier. Elle savait très bien que c'était son dernier jour, son dernier moment de vie et elle m'a préparée pour son départ. M'a clairement indiquée de ne pas la ramener. Elle qui était si paisible, si sage...je n'étais pas à sa hauteur. Comment aurais-je pu l'être de toute manière. J'étais si jeune et insignifiante à ses côtés. Je savais qu'elle n'en avait plus pour longtemps vu sa manière d'agir avec moi et sa manière d'être. Grand-mère....elle avait encore tant à m'apprendre selon moi.

Cependant, ce n'était pas son avis. Elle m'a dit qu'elle était maintenant prête à partir maintenant que j'étais prête. Prête à quoi ? Je ne l'ai jamais su de manière précise, mais je m'en suis toujours doutée. Je ne serais jamais professeure d'histoire ou un truc du genre. Je faisais partie du monde surnaturel et je resterais prisonnière de ce monde pour le reste de mes jours. Je ne pourrais jamais nier ce que je vois, ce que je peux faire. C'est une partie intégrante de ma personne et je ne pouvais absolument pas m'en défaire. Bref, ce soir-là, je me suis assise et je me suis remémorée tout ce que ma grand-mère m'avait enseignée, elle était bien la seule à avoir réussie à me faire entrer quelque chose dans le crâne sans l'y forcer à y entrer. Elle m'avait parlée de ces innombrables créatures qui peuplaient la terre que le commun des mortels aimait croire sécuritaire. Elle m'avait parlée des nombreuses disparitions inexplicables à leurs yeux, mais explicables à nos yeux.

Je me doutais que c'était ce que je voulais que je fasse était de remédier à la situation. Grand-mère m'avait racontée une histoire qui, au départ, me paraisait anodine, mais qui, maintenant que j'y pensais, me semblait pleine de sens. C'était alors que Karen n'avait que 15 ans. Son père, mon arrière-grand-père, était parti couper du bois dans la forêt puisqu'ils chauffaient leur maison au bois et que c'était comme ça qu'ils fonctionnaient puisque le bois de chauffage se vendait très peu à l'époque. Bref, il était parti couper le bois et ils ne l'ont revu que 4 jours plus tard, le cou en charpie, victime d'une attaque de loups selon les autorités locales. Bien sûr, personne n'avait rien dit contre se verdict des plus logiques. Qu'est-ce qui aurait pu faire ce carnage mis à part des animaux sauvages ? Rien du tout bien entendu ! Quoi de plus évident pour un humain rationnel. Cependant, aux yeux de ma grand-mère et sa mère, ce n'était pas le cas. Elles étaient tout à fait au courant des secrets du monde dans lequel nous vivions. Du moins, quelques secrets de ce monde pour tout le moins.

Il était clair pour elles que ce n'était pas l'oeuvre de loups, mais bien d'un vampire qui s'était rempli l'estomac avec le nectar qui circulait dans les veines de mon arrière-grand-père. Ce n'était pas la seule histoire de meurtres causés par des loups alors que ça n'arrive jamais dans ces dites régions, bien qu'il y ait des loups qui fréquentaient la région. C'était ce que je devais faire. Je devais décimer ces créatures nuisibles. Je devais trouver les meurtriers comme celui qui avait tué de père de ma grand-mère. Personne ne méritait de se faire arracher un membre de sa famille de manière aussi violente. Toutes les morts sont violentes, causent un choc à l'entourage. C'est clair et net dans mon esprit. Cependant, il est aussi clair que les gens méritent de se faire venger pour ce mensonge. Il serait plus juste qu'il sache la vérité. Mais ce n'était pas possible. Je devais donc les venger. Ces créatures malfaisantes qui tuaient pour se nourrir tuaient sans respect. Du moins, celui qui avait tué mon arrière-grand-père n'avait eu aucune considération pour son corps qui était mutilé et qui avait gelé sous la force du froid glacial de janvier.

Le jour de la mort de ma grand-mère, j'ai ramassé mes affaires et je me suis préparée. Préparée à quoi me direz-vous ? Je me suis préparée à accomplir ce que ma grand-mère attendait de moi. J'ai fait comme elle me l'avait dit. Je l'avais laissé mourir en paix et ensuite j'avais appelé une ambulance pour qu'on l'emmène à la morgue le temps que les funérailles se passent. J'ai assisté à la cérémonie et après que tout fut terminé, je suis partie sans un regard en arrière. Bien sûr, j'étais plus que tristes par la mort de ma grand-mère, elle qui m'avait élevée depuis que j'étais gamine. Elle avait joué le rôle que ma mère n'avait pu jouer elle-même...elle était aussi ma mère d'une certaine manière. Cependant, ma grand-mère m'avait préparée à ses adieux qui ne l'étaient pas vraiment, dans un sens. Non pas que je voulais faire revenir elle. J'avais trop de respect pour elle pour redonner vie à sa chair qui n'avait plus d'âme. Non. J'irais la rejoindre un jour voilà tout.

Je n'avais que très peu expérimenté la nécromancie à l'époque, mais je savais ce que cela impliquait même si la mise en pratique était plus rare chez moi. J'avais lu dans les vieux livres de ma grand-mère comment ces «morts-vivants» continuent de pourrir jusqu'au jour où la magie entrée en eux s'en va....comment ils sont dépossédés de leur âme d'avant. Ce ne sont que des enveloppes vides seulement constituées de chaire. Ma grand-mère m'avait aussi parlé de légende racontant que certains maîtres vaudous avaient réussis à ramener l'âme du défunt et à la faire rester en lui de manière définitive. Selon moi, ce sort était aussi triste, même pire. La personne aurait conscience que son corps a commencé à pourrir....mais qu'il ne le sera jamais complètement. C'est de la torture et ça, je ne suis pas comme ça du tout. Tout au long de mon évolution à ses côtés, ma grand-mère m'a donnée des valeurs que je tenais à respecter à la lettre pour elle. Je ne voulais pas la décevoir. Elle ne méritait pas ça après tous ses efforts.

Ainsi donc, je suis partie sur la route par moi-même. J'avais 17 ans, mon permis de conduite, quelques cartes pratiques, de l'argent liquide que ma grand-mère avait amassé avec les années et des armes dans un sac dans mon coffre de voiture. Je faisais des recherches dans les journaux pour trouver des évènements inexpliqués qui pourraient s'expliquer avec mon implication. Des meurtres irrésolus, des disparitions, des attaques de loups dans un milieu où il n'y a normalement aucun loup...vous voyez le tableau j'imagine. J'ai trouvé plusieurs manifestations du genre et la plupart je ne me trompais pas avec les signes que je percevais. Je savais comment faire mon boulot malgré mes 17 ans. J'étais jeune, mais j'en savais déjà plus que la plupart des adultes de cette fichue planète. La plupart des gens que je rencontrais durant mon périple aux États-Unis ou bien les gens que j'avais connus jadis me prenaient pour une petite un peu cinglé, élevé par une vieille folle et fille d'une junkie. Si seulement ils savaient, peut-être qu'ils me donneraient un peu de reconnaissance. Ils ne savaient pas ce que je pouvais faire et ce que je faisais. Quand ils me demandaient pourquoi je posais des questions sur ci ou sur ça, je leur donnais des raisons bidons, mais quand même.

J'ai mené ce train de vie là jusqu'à mes vingt ans. J'avais tué de nombreux vampires et autres créatures plus ou moins sympathiques envers les humains. J'avais croisé la route de quelques loups-garous qui aimaient jouer au loup avec les humains. Certains aimaient beaucoup trop dévorer des humains et j'avais dû intervenir. Bref, j'ai chassé des créatures surnaturelles durant trois longues années. Je ne m'étais jamais accroché quelque part. L'amour n'était pas pour moi. J'étais beaucoup trop méfiante pour accorder ma confiance à quelqu'un comme ça. Avec mon boulot, non rémunéré, je ne pouvais pas vraiment dire que j'avais de l'argent plein les poches, mais je ne vivais pas mal non plus. Je vivais ma vie de bohème d'une ville à l'autre, d'une chambre de motel à l'autre. Cependant, du jour au lendemain, ma vie a pris une tournure bien différente et de manière aussi subite qu'imprévisible.

Cependant, pas aussi facilement qu'on pourrait le croire. Je me souviens encore de ce jour-là. J'écoutais le journal télévisé dans la chambre d'un motel où j'étais de passage en même temps que je faisais un peu de recherche sur un vampire que je soupçonnais d'être passé dans cette ville quelques temps plus tôt. Je me souviens encore que j'étais restée figée sur place en entendant la nouvelle. Un vampire était traîné en procès. Je n'en revenais tout simplement pas. Était-ce possible que nous puissions nous révéler nous aussi un jour. Il y avait un pas de fait dans la bonne direction. Peut-être que la bizarre que j'étais, connu de tout le monde, pourrait devenir autre chose qu'une bizarre. Pourrais-je seulement révéler moi-même, à mon tour, ce que je pouvais faire. Peu après, la lycanthropie a été apprise par les humains. Les loups-garous existaient finalement à leurs yeux, mais malheureusement, ils avaient de la difficulté à se faire accepter. Comme chaque personne qui est différente de la masse au final.

Certains lycanthrope avaient essayé de se montrer au grand jour. Du moins, de révéler qu'ils avaient cette «maladie». Malheureusement pour eux, ils finirent par ne plus avoir de boulot. C'est à se demander pourquoi maintenant ils vivent entre eux la plupart du temps et ne révèlent à personne leur différence. Il y a aussi les sorcières qui ont emboîté le mouvement sans réellement montrer qui elles étaient, qui nous étions en fait. La plupart restent très discrètes. Cependant, il y en a comme moi qui se montrent plus facilement. Dans mon cas, je n'ai pas eu vraiment le choix. Vous allez voir.

Le fameux motel où je m'étais trouvée le jour de la révélation se trouvait à Jersey Village, dans le compté de Harris, au Texas. Cependant, après cette révélation, je ne suis pas restée là bien longtemps. Je suis tout de suite partie pour la Louisiane. J'avais entendu parler de quelques disparitions au cours des ans. La Louisiane était réputée pour ses histoires de chasse aux sorcières, ses légendes les impliquant et il y avait même quelques légendes sur les vampires. En fait, la Louisiane était pour moi un berceau de surnaturel. Je ne sais pas si c'est le décors ou le passé de l'État qui ont inspirés ces innombrables histoires, mais pour moi il était certain qu'avec la révélation, des tas de vampire se dirigeraient là-bas. Cependant, les vampires avaient réussis à avoir un statut au sein des communautés et ce devenait complexe à partir de là. Comment tuer quelqu'un qui a le même statut que les humains aux yeux de l'État. Je pouvais être accusée de meurtre et me faire inculper...ce qui serait plus que regrettable.

Bref, je suis partie plein cap vers la Louisiane et après quelques recherches sur ma route, j'ai décidé de m'arrêter dans la petite ville de Shreveport. Il y avait, depuis peu, une certaine concentration de vampire dans le coin. J'avais entendu parler d'une maison qui avait brûlé durant l'hiver avec, étrangement, six vampires enfermés à l'intérieur. Il y avait à croire qu'il pourrait y avoir une idée de vengeance dans l'esprit de certains vampires. C'est donc ainsi que je suis allée voir le maire de la ville pour lui proposer mes services. Je lui ai parlé des risques, des possibilités d'attaque des vampires pour se venger. Ça ne m'aurait pas vraiment surprise je dois le dire. Avec toutes les créatures que j'ai rencontrées, je me suis bien rendu compte que les vampires étaient des plus futées et subtiles. Ces vengeances que je soupçonnais auraient pu arriver de manière qu'aucun humain n'aurait pu se rendre compte que c'était l'oeuvre de membres de cette communauté. Je ne sais pas trop si j'y suis pour quelque chose, mais il n'y a pas vraiment eu de récidive, ce qui aurait pu arriver. Il faut dire que je suis allée voir plusieurs personnes pour que ça se passe ainsi...je vous en parlerai plus tard,

C'est donc grâce à cet évènement, maintenant devenu un fait divers, que je me suis installée à Shreveport. Le maire, ayant connaissance de mes dons puisque je lui en avais parlé lors de mon arrivée, m'a tout de suite proposé un poste pour que je devienne l'exécutrice officielle. Charmant métier avouez le. Disons seulement que, puisque je ne peux plus faire le métier que je faisais amant sur le pouce, chasser les créatures qui n'avaient pas leur place ici, selon moi, je peux encore tuer les créatures qui le méritent. Cerise sur le gâteau, je suis payée pour ça en plus. C'est pas beau la vie ! Personnellement, ça me convient assez. Le seule truc, c'est qu'il n'y a pas vraiment de condamnation tous les jours. Je suis donc aussi réanimatrice dans une boîte, tout en étant consultant pour le B.I.A.S. Maintenant, j'ai ma petite vie à moi. J'ai même...un petit copain. Je vous jure, si je m''étais doutée que ça m'arriverait à moi aussi, je ne vous aurais pas cru. Le plus étrange dans tout ça, c'est sa nature. Ma grand-mère n'en croirait pas ses oreilles, j'en suis convaincue...

Je suis en couple avec un loup-garou. J'ai déjà tué des gens de sa race, disons que je culpabilise légèrement maintenant qu'il est dans ma vie. Cependant, il y a une différence entre les créatures que j'ai tuées et Devon. Ce dernier ne tue pas d'humain pour le plaisir, contrairement aux représentants de sa race que j'ai éliminés. Ainsi donc, je vis une vie relativement tranquille à Shreveport avec mon copain et le maître de la ville que je trouve un peu trop collant à mon goût...on ne peut pas tout avoir non. Je prends ce que la vie m'a donnée et je fais avec. J'ai beaucoup de chances d'être encore en vie car, comme je le dis toujours, pile tu vis, face tu meurs.

test rp.
Je m'étais réveillée ce matin-là en sachant très bien ce que je m'en allais faire. Je m'en allais réveiller un mort et comme à chaque fois, je devais me réveiller aux aurores pour me préparer. Je dois dire que je n'en avais pas vraiment envie, surtout quand je voyais le visage apaisé de Devon à côté de moi qui dormait à poings fermés. Je suis restée allongée à ses côtés quelques temps pour l'observer sans me faire prendre. Je ne comprenais toujours pas ce qu'un homme dans son genre m'avait trouvée. Je n'avais jamais été quelqu'un de très ouvert. Au contraire, j'étais tellement méfiante avec tout le monde en général. Il avait bien été le seul à voir que ce n'était de la protection face au monde extérieur. Il avait aussi été le seul qui avait pu réellement fendre ma carapace pour me montrer la vie d'un autre oeil. Il était tellement simple. Ça doit être ça qui m'a charmée chez lui...même si j'étais plutôt réticente au début. Il a eu la main pour me calmer.

Mais bon, je devais me lever, je devais aller bosser. C'est donc doucement que je me suis glissée hors des draps en caressant la tête de mon chéri. Je ne portais qu'une culotte et une camisole bleue clair avant d'entrer dans la douche pour me rafraîchir les idées. Je me suis fait sécher les cheveux et je me suis habillée pour l'occasion. Je n'avais pas vraiment d'habit obligatoire pour ce que j'allais faire, j'étais ma propre employeuse. J'ai donc enfilé un simple jean et un chandail bleu clair avant de mettre des chaussures confortables. Je suis retournée dans ma chambre pour aller chercher mon sac à main et mon sac avec le matériel que j'avais besoin. Dernier regard sur la chambre, je suis allée embrasser doucement Devon qui a ouvert les yeux en souriant en me disant bonjour et bonne journée. Dernier baiser avant de partie rejoindre ma voiture pour me diriger vers mon lieu de travail pour la journée.

J'étais donc sur la route en train de méditer sur le virage à 180 degrés que ma vie avait pris lors de la Grande Révélation. Je courrais le pays à bord de ma voiture et je tuais des créatures surnaturelles qui abusaient de la naïveté humaine. Je vivais une vie de bohème et je suivais le chemin que j'avais envie de suivre, rien de plus. Maintenant, j'avais mon appartement, mon petit copain, un métier et une paie au bout du compte. Ma vie avait changé du tout au tout, mais à la fin je faisais la même chose...la seule différence c'est que je le fais maintenant de manière plus légale et de manière reconnue. Par exemple, ce matin-là, je me dirigeais vers Bâton-Rouge. Une femme avait été retrouvée morte poignardée dans un canal et les policiers ne trouvaient rien pour faire avancer l'enquête. Ils voulaient donc mes services pour qu'ils puissent finalement trouver qui avait mis fin aussi brutalement aux jours de cette femme, Megan McInnon si je me fiais au dossier.

Je roulais tranquillement, une musique quelconque comme bruit de fond et j'observais le ciel rougeâtre commencé à donner sa place au soleil. Ma grand-mère était morte depuis maintenant 5 ans et j'aimais me dire quMelle avais sa place dans ce ciel qui valait la peine d'être réellement observé au moins une fois un matin comme celui-là. Avec tout ce que ma grand-mère Karen m'avait montrée tout le long de mon enfance, je n'avais pas de difficulté à croire en une deuxième vie, aux anges et aux démons. Il était tellement facile de tomber dans les stéréotypes des bonshommes blancs à plumes ou aux bonshommes rouges à cornes, mais je ne voyais pas ça ainsi. Je voyais en cela une sorte de réincarnation paisible ou non.

Mais bon, peu importait les croyances que j'avais. J'arrivais finalement à Bâton-rouge après quelques temps passés dans ma voiture à réfléchir tranquillement à des sujets paisibles qui me détendent. Je ne voulais pas arriver crinquée comme un jouet à ressort et tout faire planter le rituel parce que je suis stressée ou quoi que ce soit du genre. Je connais parfaitement le travail que je fais et malgré ma réticence à faire revenir les gens, je le faisais pour la bonne cause et je ne cachais pas mes limites. Généralement, je ne me faisais pas demander pour des causes qui n'en valent pas la peine, comme des chicanes de ménage à propos d'un héritage par exemple. Je refuse toujours les demandes du genre...je n'apprécie pas les demandeurs. Ils manquent tellement de respect pour le défunt qui ne demande qu'à reposer en paix. Ils sont seulement motivés par l'appât du gain. Les dernières volontés de mort ne doivent pas être négociés. Ce que voulait le défunt doit être accompli et c'est tout. Je suis catégorique sur ce point.

Encore une fois, ce jour-là, la raison était des plus valables. La police voulait résoudre un crime et c'était la seule manière d'empêcher le criminel de s'en tirer et d'empêcher l'enquête de fermer. Je n'étais généralement utilisée qu'en dernier recours, mais malgré mes réticences j'appréciais ce travail. J'avais la reconnaissance des familles et des policiers de les avoir aider. C'était la seule chose qu'il me fallait. Je suis finalement arrivée face à la morgue de Bâton-Rouge et j'ai arrêté le moteur après m'être stationnée. J'ai pris mes sacs et je suis entrée avec mon badge de consultante pour aller me mettre au boulot. Je suis arrivée à la salle que nous devions utiliser et je voyais déjà les enquêteurs habituels à côté de la table où reposait le corps caché par un drap blanc. J'ai pris une grande inspiration et j'ai ouvert la porte pour aller me mettre au boulot.

famille.
Il n'y a pas grand chose à savoir su ma famille. Mais bon, mes parents ont été plus qu'absent dans ma vie. Comme expliqué plus haut, mon père nous a laissées ma mère et moi alors que je n'avais que deux ans. Ma mère avait finit par le détester à la fin alors c'était mieux comme ça. Je dois dire que c'est d'elle que je tiens mon sale caractère. Sinon, ma mère est morte alors que j'avais 4 ans et je suis allée habiter avec ma grand-mère. Une grande sage selon moi, le meilleur modèle que j'aurais pu avoir. Je suis assez fière d'être sa petite fille. Elle est morte alors que je venais d'avoir 17 ans. Maintenant, je vis pour lui faire honneur. Je ne tiens pas à la décevoir, je suis à la lettre ce qu'elle m'a montrée durant ma jeunesse. Elle tenait à ce que je reste du côté du bien et voulait que j'utilise mes capacités pour faire le bien et c'est ce que je veux faire, jusqu'à ma mort. Je ne sais pas trop si je dois le considérer comme faisant partie de ma famille, mais mon petit copain Devon est le seul à avoir pu conquérir mon coeur, je ne sais toujours pas comment il fait pour m'endurer, mais il paraît que je suis une soie quand je suis seule avec lui. Disons que je suis beaucoup moins méfiante qu'en temps normal avec lui.

J'espère juste que je ne me suis pas mélangée avec les heures du décalage horaire là...j'ai le droit d'être là ? :014/:

Le tritredelamortquitue était très cool aussi mon pigeon voyageur !
Le chantage...mouerf xD
J'apprécie l'attention disons ça comme ça

Je t'adore ma tartiflette en sucre !!!
Laisse moi faire ma fiche en paix...et me faire chicaner si je suis pas sensée être là :011/:

Alejandra I. Starling* a écrit:

Mon poussin d'amour peut te le dire mon chou ^^

Spoiler: