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 Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)

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MessageSujet: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:23

"We must show our respect. And we must show it in blood"
Lohengrin Amadeus Schimmel


© Tumblr


Prélude

date et lieu de naissance. 5 juin 1865 à Munich nationalité. Allemande camp. Très, TRES mal XD. classification. Dangereux état civil.célibataire. lieu d'habitation. ... métier. dentiste. La version Sweeney Todd du genre ^^ (vous allez aimer Laurence Ollivier dans "Marathon Man" après....) [/url] étiquette qui vous est collé. Aahh... Dieu seul sait ce qui se cache derrière cet agréable et élégant dentiste et son cabinet, situé au coin d'un immeuble, dans le quartier des affaires. Pour le reste, autant dire que Lohengrin est un véritable mystère, cachant ses vices sous le vernis impeccable d'un homme au-dessus de tout soupçon. Cependant, grattez un peu, apprenez à le connaître et vous comprendrez très vite que vous vous êtes lors lourdement trompé. Mais dans ces cas-là, il est souvent bien trop tard. Disons d'ailleurs que sa réputation, dans le monde des créatures fantastiques, n'a pas beaucoup changé... Il est toujours un paria, un maudit, la branche pourrie des Schimmel dans toute sa cruelle splendeur, un monstre sans pitié, comme un loup dévoreur d'enfants...


I. I want to know who you are

traits de caractère.


De beaucoup pourrait le considérer comme fou, mais ça serait déjà incroyablement réducteur, et surtout terriblement facile de considérer ce personnage comme irresponsable. Lohengrin n'est PAS dément, il est même tout à fait conscient de ce qu'il fait - opérant avec minutie, patience, persévérance. Il est, de ce fait, d'une rare intelligence qui lui ouvre les portes de bien des domaines scientifiques, bien qu'il se soit arrêté au monde de la médecine. Bien entendu, celle qu'il préconise par-dessus tout, est celle du vaudou qu'il embrasse d'ailleurs avec réelle passion.
Lohengrin a donc mis son intelligence sciemment au service du Mal dans toute son excellence ; et c'est d'ailleurs un domaine dans lequel il est passé maître. S'il y a encore des sceptiques pour penser que les Nécromants ne font aucun pacte avec le diable, Lohengrin Schimmel peut en être l'exacte exception. Hormis que l'on arriverait presque à se demander si ce n'est pas lui, le diable.
En effet, il ne croit en rien d'autre qu'en lui-même. Son plaisir demeure dans la seule manipulation et la destruction de son prochain, sans aucun remord, et même avec un certain plaisir. Il ne fait cependant pas les choses au hasard, poursuivant un but précis qui le différencie donc du dégénéré et du débile mental. Lohengrin oeuvre pour lui-même, but secret qui le hante depuis des décennies et dont il peine à se défaire car il ne le veut pas et qu'il ne le peut pas.

Etre parfaitement immoral, ne suivant d'autre cause que la sienne, abjecte et malsain dans sa manière d'agir et de pratiquer la magie, il s'est imposé, au fil du temps, comme le maudit de la famille. Détruisant son frère, prenant sa place, épousant sa femme et cherchant à mener les Schimmel à leur perte, à leur propre auto-destruction... jusqu'à ce qu'il ne soit définitivement banni, et ce par l'intervention notamment de quelques membres hauts placés de la Blanche. "Lohengrin le Banni" est un surnom qui lui reste collé à la peau, malgré ce monde moderne dans lequel il évolue dès à présent.
Opportuniste, immonde arriviste, il vaut ainsi mieux être de son côté que sur son chemin. De ce fait, Lohengrin ne se complait jamais que dans des relations utilitaires, usant et abusant des personnes dont il s'entoure, les rejetant par la suite, et ce sans aucun égard. Rien n'a d'emprise sur lui, encore moins le temps. De ce fait, il est désormais incapable de s'attacher à quoi que ce soit, conscient qu'il finira par le perdre quoi qu'il arrive et qu'il est ainsi condamné à contempler son monde et ses contemporains se faner sous ses yeux. Impossible pour lui de se risquer à apprécier ou même à aimer encore...

Lohengrin est, cependant, un homme doué de passion. Il a conservé ce romantisme un peu chevaleresque dû à ses origines et qu'il emploie, parfois, pour passer pour un vieux beau et appâter les minettes... du sang frais, neuf, c'est toujours profitable ! Cette passion, ce feu qui le consumait étant plus jeune, a désormais été canalisé afin qu'il ne serve plus que ce pourquoi il a été consacré : le meurtre, le sacrifice et les rituels. Le jeune homme qu'il était cependant (et l'homme qu'il est aujourd'hui d'ailleurs...) ne peuvent se résoudre au fait que tuer lui procure une certaine satisfaction. Lohengrin se sent alors sale, abject, indigne de lui et de son intelligence, se considérant au-dessus des lois charnelles érigées par la nature et encore plus au-dessus de celles dictées par la folie humaine. Aussi considérera-t-il le plus simple de violeur comme l'être le plus méprisable qui soit... même s'il a fait bien pire.

Aimer ? Oui, il en a été capable. il a aimé jusqu'à vouloir en mourir, jusqu'à être prêt à se sacrifier pour elle... La mort l'a-t-elle enlevée ? Qu'est-il arrivé à cette belle jeune femme dont il était éperdument amoureux ? Puisqu'il est évident qu'avec elle il serait resté sur le "droit chemin"... Cette jeune femme s'en est tout simplement allé, trouvant en la personne d'un autre homme une plus charmante compagnie. Il faut dire que Lohengrin et ses penchants morbides ne devaient pas vraiment la rassurer...
Par vengeance, parce qu'il est homme de vengeance, le jeune Schimmel qu'il était, suite à son bannissement, a fait semblant de s'éprendre d'une cousine, membre vertueuse de la famille, devineresse avertie. Considérant (et comme la Blanche Confrérie le lui avait dit) que tout ce qu'il touchait serait maudit, c'est ce qu'il décida de faire, en poursuivant de ses avances cette jeune femme pourtant prometteuse. Elle lui donnera une fille, entrainant ainsi une partie de la lignée vers une jolie dérive...

occupation nocturne.


L'existence de Lohengrin aussi bien que sa personnalité sont tout aussi opposés que le jour et la nuit, la lune et le soleil. Dentiste serviable et attentif à ses patients durant la journée, c'est le soir que le Nécromant préfère se défaire de cette enveloppe dans laquelle son esprit machiavélique se trouve trop engoncé. Cela dépendra des nuits mais le bonhomme affectionne tout particulièrement quelques randonnées nocturnes, à la recherche d'innocentes (et belles, et jeunes si possible) victimes pour leur extraire quelques hectolitres de sang et peut-être, peut-être observer dans la discrétion (et la honte) les cambrures de leur corps ployant sous les tortures...
Lorsque Lohengrin ne se repait pas de la douleur des autres, et essentiellement des humains, et qu'il ne s'amuse pas à faire se relever quelques morts, il apprécie tout particulièrement de se retirer dans ses appartements, un verre de cherry à la main et d'écouter les informations ou alors de regarder un bon film. Ce sont là des petits divertissements bien simples, il est vrai...

Mais il est des nuits plus sombres où il se rend jusqu'aux tréfonds de sa bâtisse et jusqu'à la plus sombre et profonde des caves. Et alors, lorsqu'il ouvre la porte, ses quelques serviteurs pourrissants peuvent entendre le cri décharné de la créature qu'il garde captive. Un cri... à secouer leurs vieux os.

manie, habitudes & goût.


Manie.

- Se brosse les ongles continuellement, que ce soit à l'aide d'une brosse justement ou sur un vêtement.
- S'observe continuellement le dos de la main, le cou et certains aspects de son visage dans une glace. Comme s'il s'observait à la loupe.
- Vérifie toujours que ses manches s'arrêtent bien à la base de ses poignets, comme s'il cherchait à dissimuler la moindre parcelle de peau.

Habitudes.

- Est d'une ponctualité effrayante.
- A toujours le même rituel avant d'aller se coucher : verre de cherry, informations, films, se brosser les dents puis au lit.
- Une autre variante : bouteille de vodka, de rhum et/ou de gin, descente dans sa cave, torture de la dernière victime en date, films (pornos généralement), brossage des dents et au lit.
- Nettoie toujours ses victimes avant et après son passage.

Goûts.

- Préfère les brunes. Les blondes germaniques, il a donné...
- Se voit généralement dans des smokings sombres plutôt que des vêtements décontractés comme des jeans, t-shirts etc...
- Préfère une cuisine riche et recherchée. Ne se voit pas manger autre chose...
- ... mais après un bon petit rituel numéro 2 (torture, porno etc...) s'avale volontiers un bon chinois. N'y voyez pas d'affreux jeux de mots...
- Préférera volontiers un bon vin et un vrai whisky...
- ... mais ne dis pas non à deux ou trois bonnes bières lors de ses "randonnées" nocturnes.

nécromancie & vaudou.


Comme tout bon Nécromant qui se respecte, Lohengrin aura été pris en charge très tôt, ses parents craignant que ses "déviances", son attirance pour la mort, deviennent ainsi incontrôlable et que leur fils ne comprenne guère ce qui était en train de se produire en lui. Contrairement à son frère Siegfried, lui aussi médium, Lohengrin avait poussé la curiosité jusqu'à aller demander à un esprit de le tuer pour lui faire visiter le royaume des morts. Ses parents, arrivés de justesse, avaient empêcher l'esprit de poursuivre et avaient ainsi sauvé in extremis leur rejeton. Cette attirance pour la Nécromancie, étant néanmoins respectée, faisait frémir d'horreur les parents du petit garçon, espérant que jamais plus aucun membre de la famille n'ait à porter un tel fardeau... Ils "confièrent" (ou plutôt éloignèrent) Lohengrin à son oncle, spécialiste vaudou, qui le forma à cet art ancestral, bien vite rejeté par cette génération des Schimmel et la branche dont il était issu.

Les sacrifices, le traitement du sang puis son emploi fascinaient le jeune Lohengrin, si bien que son oncle commençait presque à se sentir mal à l'aise devant la soif d'apprentissage de son jeune neveu de neuf ans. Lohengrin embrassait cette voie mieux que quiconque, doué, définitivement doué...
Cependant, ce dernier aura toujours été un fonceur et un flambeur, quelqu'un conscient de son intelligence mais n'en usant pas avec parcimonie et cherchant à aller plus loin encore, quitte à se brûler les ailes. Il allait trop vite, n'utilisait guère le vaudou sagement, quitte à faire des erreurs et à perdre le contrôle. A 15 ans, il développait de réelles capacités. Oui, des capacités telles que, si elles avaient été canalisées et maîtrisées plus professionnellement, Lohengrin aurait été promis à un brillant avenir. Ce ne fut guère le cas...

Si le Nécromant peut désormais relever des morts sans aucun problème, il peut également en faire ses serviteurs - pour quelques jours semaines, voire plusieurs mois. Son pouvoir et son emprises se traduisent dans la durée et non dans la puissance - même s'il travaille à d'autres expérimentations visant à le rendre meilleur. Cette prise de pouvoir sur ses créatures est notamment due à l'étonnant charisme que dégage ce personnage qui sait se faire obéir de ses victimes devenues larbins, lesquelles le suivront fidèlement, jusque dans la mort. Lohengrin sait presque installer un véritable syndrome de Stockholm auprès de ceux qui le suivent et il se murmure même qu'il est en mesure de contrôler toute une armée de zombies.... ce dont il se défend entièrement et en riant haut et fort...
A cela, il est assez normal que tout un chacun lui obéisse ainsi. Il dispose d'un nectar que personne ne saurait refuser...

conviction.


Le chaos dans toute sa splendeur ! Lohengrin en rit encore beaucoup. C'est une magnifique claque prise dans la gueule de ce vieux monde pourrissant. Il trouve, cependant, que les événements qui ont suivi ont pris une ampleur assez ridicule, notamment dans cette "acceptation" humains/créatures surnaturelles. Enfin... la population est déjà plus consciente et, dès qu'il y a du grabuge, un meurtre ou une disparition quelconque, ce n'est pas à la porte du gentil dentiste que l'on vient frapper... mais bien à celle des vampires ou des loups-garous. Quoi de mieux que cette fantastique et inespérée couverture tandis que, sous fond de guerre civile, au milieu du carnage, il peut oeuvrer tout à son aise, sans jamais être seulement inquiété...

signes particuliers.


Lohengrin est, décidément, maudit. Lui qui prenait son immortalité comme une aubaine, le voilà à cacher des signes d'une faiblesse naissante. Il est en train de se désagréger. Comme un odieux faux Dorian Gray, il se décompose, se fane, pourrit sur place, à près de 150 années d'existence. Son destin est de vivre éternellement, suivant le même chemin que certaines créatures. Mais cette capacité a cependant un prix... et les marques, les stigmates qui recouvrent son corps ne peuvent être panser que si l'on lui permet de boire du sang de vampire, et d'ainsi retrouver un aspect à peu près "normal". Lohengrin est un monstre. Cadavre parmi les cadavres. Fantôme de lui-même. Et il ne trouvera la paix qu'en concluant ce qu'il a entrepris des années auparavant et ce à quoi il s'attèle toutes les nuits...

Autrement, il parle sur un léger accent allemand zézayant. Rien d'autres à signaler.


II. A true story


Option 2: la version anecdotique


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"Ils ont payé cher pour ta dépouille, mon frère ! Et je leur offre sur un plateau, non d'argent, bien sûr, mais un plateau tout court !
Pense bien à tout le mal que tu auras pu me faire, cher Siegfried, tandis qu'ils te dévoreront à petit feu..."

14 juillet 1885, demeure secondaire des Schimmel, Forêt Noire :

"TU ES DEMASQUE, LOHENGRIN AMADEUS SCHIMMEL !!".

L'homme d'une cinquantaine d'années, à la barbe blanche lui mangeant la moitié du visage, pointa un doigt furieux sur le jeune homme aux yeux d'un gris acier. Ce dernier se retourna, tout aussi estomaqué que la foule dont le regard unique venait de se braquer sur lui et son épouse. Le pauvre garçon, paniqué, chercha soutien de tout côté, avant de se tourner humblement vers son furieux accusateur. Il avança d'un pas, mains ouvertes, le visage perdu avant d'ajouter :

"Mais enfin, Maître Jensen, je... je suis bel et bien Siegfried Schimmel, principal chef de la lignée des Schimmel et protecteur de cette dernière, noble médium et devin de mon état. Je... que... qu'insinuez-v...".

"Silence, ignoble félon ! Ta langue projette dans cette salle tant de blasphèmes immondes qu'il est de mon devoir de te faire taire et celui de la Blanche Confrérie de mettre un terme à tes odieux agissements !".

Siegfried s'accorda un sourire. Manifestement, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Comment pouvait-il être ainsi confondu avec son frère ? Certes, certes... ils étaient jumeaux ! Mais l'art de la Nécromancie, inculqué de manière aussi odieuse à son autre, l'avait rendu malingre, presque squelettique, pompant ses forces vitales si bien qu'il n'était plus que l'ombre de lui-même... Ainsi ne pouvait-il pas, lui, médium, lui chasseur de créatures maléfiques et répugnantes, être confondu avec un tel personnage. Ca c'était du blasphème ! Oui, un véritable blasphème... Mais il devait sans doute admettre que la disparition brutale et soudaine de son double devait sans doute trop chagriner certaines autorités supérieures... qui s'étaient empressées de venir faire leur enquête en sa demeure.
Siegfried se tourna vers sa femme, Lorna, visiblement morte d'inquiétude. Elle voulut se rapprocher de lui pour lui porter secours comme soutien mais, d'un geste, il la retint à l'écart. Ce serait son combat ! Sa parole sainte contre leurs odieuses insinuations ! Il reprit :

"Permets-moi de parler, frère inquisiteur, et de te rappeler la chose suivante : mon frère jumeau, Lohengrin Amadeus Schimmel, est mort, dévoré par des vampires renégats, des vagabonds assoiffés de sang. Nous avons pleuré sa mort deux mois auparavant et nous remettons à peine ce choc. Ainsi...".

"Déshabille-toi, Schimmel !".

"Plaît-il ?".

L'homme fit un pas dans sa direction.

"Ote tes vêtements. Si tu es bien celui que tu prétends, les ravages de ta science n'auront guère opéré sur ton corps. Déshabille-toi et prouve aux tiens que tu es réellement leur frère !".

Siegfried porta à nouveau un regard vers l'assemblée, de plus en plus désorienté, cherchant un soutien, une main ami... auprès de ses compagnons et frères d'armes peut-être ? Il se tourna vers eux.

"Hans, mon brave et valeureux serviteur ! Tu ne vas tout de même pas...".

L'homme, regard dur, croisa les bras sur sa poitrine et ne cilla pas.

"Et toi, valeureux Aaron, ne me dis pas que tu crois les inepties de cet homme ?".

Aaron esquissa un pas en arrière, lèvres closes.

"Gunther ? Hermann ? Heinrich ?... Vous tous... mes amis, alliés...".

Et tandis qu'il se tournait de tout côté, les portes lui étaient fermées. Finalement, et alors qu'il s'apprêtait à faire un pas dans la direction de l'inquisiteur, ce dernier claqua des doigts et fit surgir quatre hommes qui se saisirent de lui. Siegfried se débattit, grogna, cria au complot, à l'injure, à la honte, avant de finalement se retrouver torse nu et de dévoiler à la face du monde, de son monde, les stigmates, arabesques cabalistiques, marques et cicatrices diverses et variées dus à de très nombreux et intenses sacrifices... L'homme resta figé, tête baissée, accablé aussi bien que l'assemblée était abasourdie. Le sorcier inquisiteur avait donc raison. Et ce dernier d'annoncer d'une voix calme et profonde :

"Lohengrin Amadeus Schimmel, au nom de la Blanche Confrérie, je t'arrête pour le meurtre de ton frère jumeau, protecteur des Schimmel, Siegfried Engel Schimmel. Tu seras condamné à...".

A cet instant, et au milieu de cette immense salle rendue muette, une plainte, puis une autre, puis une autre encore s'élevèrent au centre de la pièce. Des gémissements douloureux, soulevant une poitrine désormais plus qu'accablée. Les regards se tournèrent à nouveau vers lui, tous, faisant un cercle autour de Lohengrin Schimmel rendant soupirs sur soupirs... jusqu'à ce qu'il ne redresse la tête lentement, ses sanglots se muant en un rire terrifiant. Un instant, certains purent apercevoir la jovialité de son frère... mais ils se ressaisirent bientôt au regard d'oiseau de proie que le jeune homme leur rendit. Et sur un visage tordu par un rictus sinistre d'ajouter à la face de l'inquisiteur :

"Oui, c'est bien moi... Lohengrin Amadeus Schimmel. C'est bien moi, le Nécromant, frère jumeau de Siegfried Engel Schimmel, aujourd'hui décédé. Et c'est bien moi qui l'ai conduit à la mort pour usurper ce qui m'avait été odieusement arraché ! OUI, C'EST BIEN MOI, hurla-t-il en direction de la foule, QUI L'AI VENDU A CES MONSTRES POUR QU'ILS LE DEVORENT !!".

Ses yeux révulsés de folie s'arrêtèrent sur Lorna. Léger vacillement. Il prononça tout bas :

"C'est bien moi qui était dans votre lit tout ce temps, sans que vous vous en rendiez seulement compte... ma chérie".

"SAISISSEZ-VOUS DE LUI !!!".

Ce qu'ils firent, sans hésiter et avec même un certain plaisir. Des chaînes sortirent de terre, s’arrimant à ses jambes puis à ses bras comme des serpents, glissant jusqu'à son torse pour l'immobiliser, le faisant ployer, tomber à genoux tandis que l'inquisiteur venait à sa rencontre. Lohengrin sentit le parfum boisé d'un sort que l'on prépare et leva un regard horrifié vers le mage. Les dernières chaines remontèrent lentement jusqu'à sa gorge, baillonant sa mâchoire pour l'empêcher de riposter. Il était désormais à leur merci...

"Vile félon, cloporte de la pire espèce... Tu n'es pas digne de porter l'auguste nom de tes ancêtres... et encore moins, prononça-t-il à voix basse, son nez à quelques centimètres du sien, d'arborer le même visage que celui de ton défunt frère. Ton châtiment sera donc exemplaire, Lohengrin Amadeus ! Exemplaire... pour les générations à venir...".

Il plaqua sa main sur son front et commença à entonner un sort qu'il ne connaissait pas. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir passé sa vie le nez dans les grimoires de son vieux... La paume de l'inquisiteur se mit à briller et Lohengrin sentit comme des picotements, puis une brûlure, intense, fulgurante qui fit s'étirer sa bouche en un cri sans son tandis que la douleur, désormais intense, lui brûlait le cerveau. Les yeux révulsés, ces derniers basculèrent au fond de ses orbites tandis que le sang coulait désormais de son nez, de ses oreilles, de sa bouche, le corps tétanisé comme par des vagues d'électricité. le corps de Lohengrin changea, son visage aussi. Il se fit plus maigre qu'il ne l'était déjà tandis que sa peau commençait à se rider, ses traits se creusant au fur et à mesure. Il perdait ses cheveux, graduellement, tandis qu'il vieillissait à vue d'oeil, parcourant une vie qu'il avait pourtant devant lui... Son souffle se coupa. Un instant, la dernière pensée qui lui traversa l'esprit fut que son coeur venait de s'arrêter en une fulgurante crise cardiaque et qu'il venait de mourir. Mais ce ne fut que lorsque le mage relâcha la pression que l'air réinvestit ses poumons, lui fournissant comme un second souffle. Le sceau de sa malédiction venait d'être apposé. Le jeune homme, redevenu lui-même, s'écroula par terre dans son propre sang. Et l'inquisiteur de reprendre, froid comme la mort :

"Tu seras condamné à errer sur cette terre, changeant au gré des saisons mais ne vieillissant qu'à peine au gré de la laideur de ton âme. Tu seras condamné à voir les tiens, ta descendance mourir, impuissant que tu seras à leur rendre la vie qu'ils auront perdu en fin de parcours. Le temps n'a désormais plus d'emprise sur toi, Lohengrin Amadeus, rien d'autre que celui du pourrissement de ton corps d'ici quelques décennies.
Je maudis également les tiens et ceux que tu engendreras pour des siècles et des siècles".

Lohengrin n'entendit qu'à peine les mots de sentence qui étaient prononcés à son encontre. La force, la foi même lui manquaient. Il s'écroula, encore parcouru de douleur, tombant dans les bras d'un sommeil plus salvateur que réellement réparateur.
Lui-même venait d'ouvrir désormais une brèche sombre dans l'histoire de sa famille et, tandis qu'il était transporté en une demeure plus ténébreuse que celle qu'il avait occupé, Lohengrin le Banni songea qu'il serait profitable de perdurer, de grossir en nombre et d'enfanter encore et encore pour noyer un peu plus les Schimmel dans la débauche la plus noire. Il se promit ainsi, lorsqu'on le força à l'exil, de revenir et de marquer un peu plus de son sceau la génération à venir...

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"Mort, oui... ils sont tous morts ceux qui me pourchassaient ! Tous ! Jusqu'au dernier, et ce depuis des décennies !
Mais je suis toujours là, moi, mon frère. Et toi aussi ! Oui, pour l'éternité...".

13 Novembre 1943, Pologne, région de Podkarpackie :

La voiture allait bon train tandis que sur sa gauche, aussi bien que sur sa droite, des milliers d'arbres décharnés et recouverts de neige défilaient sous son regard gris acier. Lohengrin retira son képi, le déposa tout à côté de lui puis se prit à consulter les documents qui avaient été mis à sa disposition, lesquels il parcourut avec minutie, lettres lourdes de poids comme de mots, estampillés de l'aigle à croix gammée. Le tout finissait sur les plus sincères salutations de la part du Reichführer-SS Heinrich Himmler qui espérait, et ce en quelques mots calligraphiés d'une écriture courte et vive, que son voyage et ses découvertes lui fussent agréables. Lohengrin sourit puis replia les documents qu'il fourra dans la poche intérieure de son épais manteau gris. Ses yeux se levèrent sur les deux hommes qui l'accompagnaient : le Docteur Friedrich Harmann et l'architecte personnel du Reich Monsieur Herbert Stundel. Tous deux lui avaient été envoyés expressément quant à l'ouverture d'un nouveau camp à visée expérimentale. Et, aux dires d'Himmler lui-même "le Führer attendait cela avec impatience". Lui aussi.
Depuis que le nazisme était monté en puissance, conduit par un type aussi petit que nerveux, Lohengrin n'avait pas hésité et sauté sur l'occasion, allant et grimpant les échelons, se bâtissant une réputation exemplaire au sein du parti. Il était également très bien entouré : son secrétaire personnel n'était autre que son propre fils (ou plutôt petit fils) Wolf Schimmel tandis que sa fille (ou plutôt petite fille) Alexandra Schimmel et sa soeur Anna Schimmel gardaient un oeil sur toutes ses activités. Bien entendu, tous étaient Nécromants, sans la moindre exception. Le reste, ceux qui ne le souhaitaient pas, étaient tout simplement exécutés de sa propre main...
C'était ce qui était arrivé à l'un de ses fils. Ce dernier refusant de servir la Mort, refusant le don qui lui avait été transmis, avait fui la demeure familiale, vieille bâtisse d'exil trouvée par Lohengrin dans les hautes terres d'Autriche. Une traque sans merci s'était jouée entre le père et le fils, ce dernier retrouvé par le premier qui l'abattit sans scrupule aucun. Sa seconde épouse ne s'en était jamais remise...

Lohengrin cligna des yeux, tâchant de dissiper le souvenir de son fils mourant encore accroché à sa rétine, et se focalisa sur les deux personnages qui n'hésitèrent pas à lui sourire avec bonhommie... ce qu'il fit en retour. En effet, mieux valait s'attirer sa sympathie, lui qui avait fait en sorte que des bruits sinistres de vengeance et d'exécution courent sur lui et qui avait fait tous ses efforts pour qu'en tant que représentant de l'ordre et SS accompli ces rumeurs s'accompagnent bien vite de faits. Ainsi lui souriait-on avec hypocrisie et ne lui tournait-on jamais le dos.
La voiture s'arrêta à l'endroit précis qu'il avait indiqué sur la carte. Lohengrin descendit le premier et invita les hommes qui le suivaient à en faire de même. Bientôt, le bruit d'un autre moteur vint percer ce silence de glace et de neige tandis qu'un camion sillonnait désormais la même route qu'ils avaient empruntés, se dirigeant droit vers eux. L'architecte rehaussa un sourcil et le colonel Lohengrin Schimmel ajouta bien vite "le gros de la troupe, Messieurs". On ne fit aucune remarque et on le suivit à travers l'étendue blanche.
Quelques mètres plus loin et une immense carrière s'étendait sous leurs yeux. Un coin oublié des hommes et préservé de tout changement de leur part que tout un chacun parcourut du regard. Le docteur Harmann vint à la rencontre du colonel et demanda cependant :

"N'était-il pas plus simple que vous preniez des photos des lieux pour nous les envoyer ?".

Lohengrin allait répondre lorsque l'on entendit le foulement prompt de plusieurs pas d'hommes. Des soldats. Ils n'étaient pas plus de dix et tous, apparemment, portaient la même étiquette : déserteur. Des traitres à l'Allemagne. Deux autres soldats les encadraient, leurs visages étaient masqués tandis que leurs yeux étaient à peine visibles derrière leurs grosses lunettes de neige. Le médecin songea qu'ils les auraient bel et bien portées s'ils étaient venus à moto, mais ce n'était pas le cas...
Lui-même et l'architecte crurent comprendre et leurs yeux s'agrandirent d'effroi. On leur avait raconté que cet homme, Lohengrin Schimmel, était capable de réveiller les morts et de leur donner une "seconde vie" mais qu'ils étaient, à cela, ses serviteurs. Stundel comme Harmann avaient cru que cela n'était qu'une légende, une fantaisie de plus du régime.
Ce ne fut que lorsqu'ils virent les corps tomber les uns après les autres sous la mitraille des soldats ayant amené les déserteurs ici qu'ils comprirent que ceci pouvait être vrai...
Une fois cette horreur terminée, ils virent Schimmel s'ouvrir le bras et déverser son propre sang sur les cadavres avant de se baisser et d'accomplir le rituel. Une étrange lueur rouge s'éleva alors des dépouilles, bientôt joint par une vapeur blanchâtre qui s'échappa dans les airs, venant s'accrocher aux arbres. Ils entendirent Schimmel murmurer :

"Je n'y parviendrai pas seul...".

Les deux soldats le fixèrent puis l'un d'entre eux soupira, retira son écharpe, sa capuche et ses lunettes, découvrant ainsi une tête blonde et juvénile dont les yeux couleur gris acier se tournèrent vers eux. Et le jeune homme d'ajouter, pouce tourné dans leur direction :

"Et eux ?".

"Ils restent, ajouta Lohengrin sur un sourire, ils sont là pour ça...".

"Ah...".

Le dernier retira lui aussi ses atours et dévoila une tête aux cheveux sombres et grisonnants, une quarantaine d'années et les mêmes yeux gris...
Les deux autres entamèrent le même rituel tandis que, progressivement, l'horreur comme l'effroi s'installaient dans le coeur d'Harmann et de Stundel. Les cadavres des déserteurs ! Tous ! Jusqu'aux derniers ! Ils revenaient à la vie ! Mais sous quelle forme ? D'immondes créatures hagardes et perdues, le regard vide et le teint déjà blafard... Les deux humains firent un pas en arrière, puis un autre, avant que Schimmel ne se tourne vers eux et, sur un grand sourire, ne leur annonce fièrement :

"Gentlemen, comme diraient les anglais, ceci est MON oeuvre, ma création ! Dix zombies, cadavres ambulants prêts à se battre et à servir le Reich dans toute sa grandeur".

Avant de se décaler et de déployer son bras en direction des deux autres hommes qui semblaient, contrairement à lui, particulièrement épuisés et affaiblis.

"Entreprise qui n'aurait été possible sans l'intervention de mes alliés. Je vous présente mes enfants : Tristan et Wolf Schimmel. Tous deux oeuvrant de la même façon que moi...".

Les hommes osèrent à peine les saluer. Leurs regards étaient davantage rivés sur les créatures qui, grondantes et râlantes, rendaient des gémissements particulièrement insupportables. Lohengrin savait qu'il ne pourrait guère les tenir longtemps mais son pouvoir allié à la puissance de sa descendance ferait en sorte de maintenir le contrôle suffisamment jusqu'à ce qu'il le retrouve.
Car oui, outre ce projet de camp, Lohengrin avait bien autre chose en tête en se promenant au abords du domaine des Carpates...

***

"PERE !!".

"N'avance pas, Tristan !! Somma l'homme, pris au piège, pas d'un pouce !!".

"Père ? Murmura une voix familière à son oreille, alors, comme ça, tu t'es multiplié ? Quel genre de dégénéré es-tu ?".

Lohengrin sourit, malgré la très mauvaise posture dans laquelle il se trouvait, la gorge coincée sous le bras d'un vampire qui serrait, serrait et serrait encore. Il sentait son haleine putride tout contre sa joue tandis qu'il ne quittait pas du regard ses trois autres acolytes, vampires eux aussi. Ils n'étaient guère très puissants, mais l'étaient suffisamment pour les mettre tous trois en déroute. Il reprit :

"Imagine... j'ai eux trois enfants d'un premier mariage. Eux-mêmes ont eu chacun deux enfants. Je me suis marié une deuxième fois. Cette dernière a eu deux fils, dont celui que tu vois devant toi, Tristan. L'autre mort. Tristan est marié. Il a deux beaux enfants de dix et douze ans et sa femme en attend un troisième pour la gloire de l'Allemagne... Wolf, le petit blondinet un peu surexcité que tu vois là est l'un de mes petits fils.

Imagine Siegfried, imagine... bientôt dix petits enfants et six enfants. Autant de Nécromants pour réduire la race humaine à l'état de simple zombie...".

"Tu es... Hasgar !! Léonir !! Emparez-vous d'eux !!".

"Hhihihihihhhahahahahahaa !! C'est vraiment un truc à vous, les Schimmel !! (il l'imita) "emparez-vous d'eux !!".
Bataillon en formation !".

Et, d'un coup d'un seul, un grand bruit se fit entendre, comme un claquement jaillissant dans l'air, celui de bottes ramenées l'une contre l'autre à l'unisson. Les vampires levèrent le nez. Wolf gloussa, littéralement possédé par ce qui allait se produire. Et Lohengrin dont le sourire ne cessait de s'étendre, découvrant une rangée de petites dents carnassières. Il souffla :

"Et voici... la bataille ne fait que commencer...
A L'ATTAQUE !!".

Ce que firent les zombies, s'exécutant immédiatement et se jetant telles des harpies furieuses sur les deux compagnons de Siegfried qui commencèrent à hurler de douleur, se débattant comme des beaux diables, essayant d'échapper aux ombres dévorantes des soldats allemands récemment tués. Tristan et Wolf effectuèrent quelques pas en arrière et se placèrent à deux endroits distincts et stratégiques afin de contenir les créatures qu'ils venaient de lâcher. Tétanisé, Siegfried observait le spectacle, son visage étonnamment juvénile apposé à celui de son frère, double vieilli par la laideur de ses actes. L'un des deux jumeaux se courba alors de douleur et le sang jaillit de sa bouche, coulant le long de la nuque de celui qui était resté captif, entre ses bras. Plus sinistre et puissant que jamais, Lohengrin se retourna sur son autre, sourire cynique plaqué sur ses lèvres et enfonça la lame de son couteau d'argent une fois, deux fois, trois fois dans les viscères de son frère, la fumée montant jusqu'à ses narines, celle annonçant le début de l'Enfer pour l'un, la victoire pour l'autre. Lohengrin, au milieu de la bataille infernale qu'il venait de déclencher, se baissa à hauteur de Siegfried, prenant son visage entre ses mains, le rapprochant du sien avant de murmurer :

"Je t'ai cherché durant tant d'années, mon frère, car je savais que tu étais vivant. Ce sont les vieilles prêtresses de notre famille qui me l'ont affirmé...
Désormais, oublie ce que tu auras pu construire parmi les tiens... tu es à moi, mon double... à moi, mon autre...".

"Lohengrin...".

Le regard que déposa son frère sur lui, cette pitié mêlée de tendresse qu'il ne supportait pas et n'avait jamais supporté, ces traits plein de douceur et de candeur s'attardèrent sur lui, l'espace d'un bref instant. Un filet de sang coulait le long de la commissure de ses lèvres et ses yeux étaient à moitié clos. Il leva le doigt, lentement, un index pointant droit vers lui, une toute autre direction...

"Lohengrin, murmura le vampire, tu es... tu es...".

"Un monstre, oui, je sais...".

"Non... sourd au massacre des tiens...".

Et soudain, le reste du monde, l'éclat de la lune apparaissant derrière les nuages, le bruissement des feuilles dans le vent, le battement d'ailes d'oiseaux apeurés et les grognements des morts qu'il avait relevé lui revinrent soudain, lui explosant en pleine figure... s'ensuivirent des cris, hurlements même, particulièrement inhumains... et les supplications désespérés du plus âgé de ses enfants.

"Papa !! Papa, viens vite !! Fais quelque chose, je t'en prie !!! Viens vite !! VIENS VITE !!".

Le Nécromant se retourna et fit face à son fils se défendant du carnage dans lequel il était empêtré. Il relâcha Siegfried, courut à sa rencontre. Tristan luttait contre quatre zombies tandis que le reste achevait de dévorer les dépouilles des deux vampires et que deux autres s'acharnaient sur un malheureux cadavre. Schimmel empoigna un zombie, apposa sa main avant que, dans un brusque éclair, toute vie ne soit ôtée du mort-vivant, retombant inanimé sur le sol. Il en fit de même avec les trois autres puis s'occupa rapidement d'achever cette odieuse besogne. Les morts tombèrent comme des mouches, pantins de chiffon sur le sol, inertes... Tristan s'écarta quelques peu du charnier et observa son père. L'autre lui rendit son regard puis ne perdit plus une minute. Il fallait retourner vers Siegfried et... brusquement, au milieu du silence à nouveau restauré de la forêt, un sifflement pénible se fit entendre.
Les deux Nécromants tournèrent la tête en direction du bruit et, avant qu'il ne puisse lui-même réagir, son fils se précipita aux côtés du jeune homme.
Tristan, désemparé, repoussa les cadavres que son père avait éliminés et extirpa son neveu comme l'on extirpe un rescapé des décombres. Ce dernier, les yeux hagards, cherchant à s'accrocher au moindre repère tangible, toussait et écumait autant de sang qu'il le pouvait. Sa gorge n'était plus qu'une large plaie béante, mangée par ces créatures. Tristan soutint son visage, lui murmurant d'une voix tendue qu'il devait s'accrocher, qu'il le devait à tout prix. Lohengrin, pour sa part, s'approcha de son petit-fils, posant une main sur l'épaule de son fils.

"Occupe-toi de Siegfried".

"Mais...".

"S'il me file entre les doigts, le sacrifice de Wolf aura été vain".

Tristan planta sur lui un regard scandalisé et horrifié ; mais celui de son géniteur était bien clair, comme il l'avait toujours été... et comme il avait dû l'être au moment de tuer son petit frère. Tristan courba l'échine et se précipita vers le vampire, prêt à faire ce qui avait été programmé depuis si longtemps. Lohengrin se baissa vers Wolf, lequel commençait à sangloter de douleur.

"Je... j'ai mal... pitié... j'ai...".

"Je sais".

Avant de se redresser sous les yeux écarquillés de terreur de son petit fils et de sortir un luger dont l'éclat métallique brilla sous l'éclat de la lune. Son doigt caressa la détente.

"P-pitié... pitié non.... pit...".

La détonation emplit l'air comme jamais et fit s'envoler à nouveau une nuée d'oiseaux terrifiés dans les ténèbres d'une nuit qui n'en finissait plus. Froidement, il rangea son arme, le visage fatigué, exténué... Il se baissa une dernière fois sur son petit-fils et embrassa son front avant de fermer ses yeux. Puis il se redressa, tourna les talons et s'éloigna de lui. Il observa le travail de Tristan sur le vampire qu'il maintenait désormais dans un champ de force suffisamment solide pour résister jusqu'à ce qu'il en ait terminé. Tristan, quant à lui, pleurait mais s'évertuait tant bien que mal de le cacher, passant sa manche sur ses yeux comme il avait eu l'habitude de faire depuis tout petit. Son frère, quant à lui, était saucissonné dans des fers en argent, fabriqués spécialement pour l'occasion. Rapidement, son jumeau retrouva le sourire.

"Tu sais, c'est exactement comme ça qu'ils m'ont porté en exil, tes chers amis de la Confrérie".

Et de se tourner une dernière fois vers son fils et sur un ton d'une douceur que personne e lui avait jamais vu :

"Emmène-le jusqu'au camion et charge-le. Ne te laisse pas abattre par la perte de Wolf. Il a été exemplaire et ton frère, son père, pourra être fier de lui.
Courage, mon fils".

Et sur ces quelques mots il ouvrit la marche d'un pas prompt, oubliant à quel point il était douloureux de ne pas tenir à quiconque...

Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Tumblr_m5dvmaIwhh1qbt0pbo1_500

"Je ne saurai dire ce qui me déplait autant en Amérique... Leurs hamburgers ou leurs gros qui s'empiffrent de hamburgers...".

Le long du couloir qui menait aux cellules ténébreuses de sa cave, Lohengrin évoluait, raide saoul. Se cognant contre un mur, il en lâcha la bouteille de whisky qu'il trainait derrière lui. Il faut dire que c'est long l'éternité et que la dernière épouse qu'il avait eu datait tout de même de 1950. Elle était morte depuis... cancer... sans lui donner descendance. Quel foutu gachi... mais quelle sacrée actrice, promise à une grande carrière à Hollywood. Elle s'était suicidée, trop... dépressive.
Ecoeuré, désoeuvré, il déboutonna le haut de sa chemise, certains qu'il laisserait apparaître quelques traces qui ne passeraient bientôt pas inaperçu concernant un certain personnage qu'il connaissait bien...
Lohengrin tapa un dernier code et le sas se déverrouilla, laissant place à l'odeur putride des chambres d'isolement, dans lesquelles il conservait les personnes qu'il avait enlevées. Certaines seraient bientôt mûres pour ses rituels et il aurait ainsi besoin de les voir. Mais pas maintenant, non... il y avait plus urgent...

Les deux filles qu'il gardait captives gémirent sur son passage et tendirent les mains à travers leurs barreaux. Lohengrin le Banni ne leur tendit aucun regard, songeant qu'il viendrait se défouler plus tard... beaucoup plus tard...
En bout de couloir, un escalier, qu'il descendit promptement avant de tomber sur une porte ferrée et cadenassée par un mécanisme qui aurait fait pâlir n'importe quel cambrioleur ou magicien digne de ce nom. Le Nécromant ouvrit la paume de sa main et l'apposa sur la porte, psalmodiant quelques mots. Un déclic se produisit et les fers qui retenaient la porte glissèrent, se rétractèrent pour enfin lui livrer passage. Cette dernière s'ouvrit sur une odeur de mort qu'il ne connaissait que trop bien. Lohengrin pénétra dans la sale obscure et alluma la lumière : une ampoule rouge, accrochée au plafond et dont la lueur macabre s'abattait désormais sur lui-même comme sur le personnage maintenu dans des chaînes, les mêmes dont Tristan s'était servi en 1945. Lohengrin referma la porte lentement. Grincement sinistre. Puis plus rien. Le monstre décharné redressa la tête et, sur un sifflement rauque :

"Lohen... grin...".

Sa poitrine peinait à se soulever. Ses bras, écartés, maintenus ainsi par des fers montant jusqu'au plafond, étaient parcourus de veines bleues et saillantes. Le vampire était dans un piteux état... et ce depuis des années. Mais Lohengrin parvenait encore à le maintenir en vie en lui offrant les "restes" de ces derniers rituels. Il fit un pas en avant tout en observant ses mains, très pieux, trop pieux. Il annonça :

"J'ai enterré Tristan ce matin...".

Et l'autre, dans un ricanement, de renchérir :

"Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ?".

Son jumeau haussa les épaules sous le regard de dégénéré notoire que lui tendait son jumeau.

"Rien, je sais. Je te tiens juste au courant du monde extérieur...".

"Trop aimable".

Un temps, brève pause.

"Tu viens... te repaitre je suppose ?".

Lohengrin ne dit rien, aucun mot. Son frère reprit :

"Je peux sentir ton corps pourrir à des kilomètres, Lohengrin... la laideur de ton âme te dévore de jour en jour... tu ne peux pas t'en empêcher, c'est bien dommage...".

"Epargne-moi tes sarcasmes de grand connard et laisse-moi prendre ce que j'ai à prendre, compris ?".

Cette curieuse vision de lui-même jeune lui sourit de toutes ses dents... pourries. Bientôt, ses canines tomberaient et il ne serait plus bon qu'à jeter aux chiens. Il prononça, tout bas, détachant bien les mots :

"Vas-y, ivrogne, abreuve-toi".

Les trois vieilles sorcières protégeant sa famille, et lesquelles s'étaient ensuite ralliées à lui, s'étaient jointes à la malédiction prononcée par l'inquisiteur 150 ans plus tôt. Lohengrin finirait par pourrir. Cependant, il pourrait retarder ce "vieillissement" en s'abreuvant du sang d'une créature partageant la même immortalité. Lohengrin avait donc traqué son frère durant des décennies jusqu'à le retrouver en Pologne, bien des années après...
Il taillada son bras une nouvelle fois, faisant jaillir un long filet de sang qui glissa le long de sa peau morte. Lohengrin y appliqua ses lèvres pour ne laisser en échapper aucune goutte. Siegfried reprit :

"Pourquoi continues-tu de me faire ça ? Pourquoi ne mets-tu pas fin à mes jours ?".

Et son frère jumeau de relever la tête :

"Simplement parce que, Révélation ou pas, je veux m'amuser. Tu vois ? Je veux m'amuser, Siegfried. Je veux te rendre au centuple la monnaie de ta pièce. Et non, je ne te libérerai jamais, tout simplement jamais... J'aime trop... t'humilier, voilà le mot exact, t'humilier. Cela me fait trop plaisir, tu comprends ?
De plus, (il lécha une dernière goutte) prie plutôt (une autre) pour que (encore une autre) personne ne me tue (et encore une autre) parce que personne ne peut (une dernière...) te trouver ici...".

Avant de se pourlécher les lèvres et que, petit à petit, les stigmates blêmissant sa chair ne disparaissent aussi rapidement qu'elles étaient apparues. Et d'ajouter, magnanime :

"Mais, ne t'en fais pas, on a toute l'éternité devant nous. S'il faut, je t'installe la télé... Allez...".

Il se tourna vers la porte, déposa ses doigts souillés de sang sur l'interrupteur, avant que...

"Tu... tu pourrais l'obtenir l'é... l'éternité, mon frère... la vraie...".

"Oh non... pas encore...".

"Si tu me laissais te vider de ton sang... tu deviendrais... tu deviendrais quelqu'un... oui, quelqu'un...".

"Très aimable de ta part, Siegfried, fit-il en se retournant sur lui, mais tu me l'as déjà faite il y a six mois celle-là. Allez... (click ! Bruit de l'interrupteur qu'on coupe) fais un gros dodo et à dans quelques mois !".

Avant que la porte ne se referme et ce, à nouveau, pour une part d'éternité...



III. That thing I want to tell you

pseudonyme. Darknini âge. 24 ans code du règlement. eh bien,je crois qu'il ne manque plus que le thème Dracula prince des ténèbres et on pourra commencer. avis général à propos du forum. Si je suis revenue avec super Gringrin, c'est pas pour rien XD avatar utilisé. Christoph Waltz


Dernière édition par Lohengrin A. Schimmel le 18/6/2012, 22:29, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:26

YYAAAA YAAAAA ! DA ! * Eternue sur Gringrin* ( T'en a un grin aussi passage ! ) :030/:

niahahahhahaAHAHAHAH ! JE T'ES FAIT CRAQQQQQQQQQQUUUUUUUUUUUEERR !


*Tourne autour de Lohengrin en f'sant l'indien*

Christoph en plus. *-*

QUE TA VIE SOIT DUR ! SUBIT D'ATROCES SOUFFRANCES ! Et mange ta soupe Papy !
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:32

HAHAHAHAHAHAHAA *rire d'Allemand démoniaque* !!! Zi tu ne feux pas que za soit ton Requiem, tu ferais mieux de ne plus me dire que che zuis un papy, cheune homme !! HAHAHAHAHAHAHAHAAA !!

Sinon, MERCIIIIIIIIIIIIII de m'avoir fait craquer... je sais, je sais, je suis faible !! arff pardon... che sais, che zais, che zuis faible ! :D

Et merci pour le beau vava ^^
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:34

* Vomie un zombie dans sa soupe *

Cadeau d'la maison peuhtit péhpéh ! *BAFF*

Derien, derien, c'est un GRAND plaisir ! What a Face * Sautille partout *
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:35

Va y avoir un tas de familles sur ce fo !! xDD

Bienvenue
Re-Bienvenue !!!
:018/:
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:39

*Le voit faire et se plaque contre le mur genre "j'ai très peur"* ACH !! Mais quel est zetteuh puizante magie !! Peut-être puis-che t'employer pour créer ma magnifiqueuh armée du mal ? Mwwaahhahahahahhahahaaa !!!

Mon cheune ami, che zuis bien aize de t'avoir trouver zici ! Peut-être voudras-tu que ze zois ton anzêtre ? :D

A Graham : bonchour, le gateau :D et merzi de ton accueil chaleureux !! :D Tu feux être mon ami ?
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:42

T'as frappé Icare comme un sale type alors non !!
+ZBAFF+

Mais de rien très cher !!
Tu fais quoi dans ta vie, histoire que che zacheuh chi che feux être ton ami? xD
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:46

Il macheuh les peutits n'enfants ! Yaa !
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:47

Mais moi che ne fais plus dans le manchache de nenfants
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:49

Ach ja ! :D Et ch'ai auzi une fille zombie ! Das is gut ! :D

Mais che zuis zenzé être un méchant Nécromant, mais chuuut, il faut pas le dire ! :D

...
...
...

Er che n'ai pas tapé Icare comme un malpropre non mais...

....

...

Et ch'aime les zenfants mais zeulement afec des zauzisses de Frankfurten !!


Dernière édition par Lohengrin A. Schimmel le 17/6/2012, 15:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:49

Spoiler:


Dernière édition par Sevan I. Schimmel le 17/6/2012, 15:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:50

Z'est très, très méchant...
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:51

Alors ça, CA c'est NINIESQUE !
Spoiler:

N'EST-CE PAS !


Dernière édition par Sevan I. Schimmel le 17/6/2012, 15:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:52

Mais moi je suis un nécromant... pas méchant xD
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:55

A le Gâteau : ach ! Das is sehr embêtant car nous rizquons de ne pas êtreuh amis !

A Schimmel numéro 2 : FUUUUUUU-ZIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIOOOOOOOONNN-AAAAAAAAAAAAAA !!!!!!
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:57

Tu enverras donc ton zombie frapper mon zombie et on mangera des pop-corn Razz
Cool
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:57

Ça va être pire que les Lannister bientôt Rolling Eyes

Re-bienvenue x)
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 15:58

On la famille Schimmel, la famille Blake/Fray/Davalos, la famille Lannister...
ça commence à faire beaucoup ! xD
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 16:03

:030/: Ha un Schimmel, c'est marrant ça a un nom de gateau mais c'est moins mignon. Bonne chance Daddy S. sale petit vieux (a)
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 16:03

HAN un peu plus et les Lannister sont en minorité sur leurs propres terres O_O

Non mais bienvenue surtout avec Christoph Waltz ! =D Et puis bon courage pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 16:07

On va se faire envahir par des gateaux allemands. Diantre, fichtre :026/:
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 16:08

*Kommt herein.*

Sie sind alle degenerierten Menschen.

Willkommen !

Auf wiedersehen

*geht*
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 16:11

Merciiii, les gens !!!! Vous êtes trop adorables !!! ET OUI !!! Les Schimmel vont faire comme en 40 :twisted: attention !!!

Non mais Lohengrin il va envoyer une ARMEE de zombies :D

To Darius : ach, mein Freund! Du bist sehr willkommen :D danke! (oui, 7 ans d'allemand, niveau d'un gamin de 3 ans Xd)

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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 16:13

Bitte bitte !

(Sept ans d'allemand aussi et, euh, la même XD)
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime17/6/2012, 16:16

Non mais dites donc, soyez polis hein, on dit pas de gros mot Darius ! Surtout en public *sbaf*

Ausgang in der zwieten etage. Voilà ça sert à rien mais osef, je sais aussi dire bonne visite mais je sais pas comme l'écrire u.u
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MessageSujet: Re: Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée)   Lohengrin A. Schimmel - "Vous z'afez dit tyran ?" :D (terminée) Icon_minitime

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