➽ date et lieu de naissance. Officieusement ou officiellement ? Eh bien officieusement le 03 Septembre 1980 à Vancouver. Mais officiellement mes papiers indiquent que je suis née le 03 septembre 1987 à Tijuana, Mexique. Retenez la deuxième avec la première je me sens un peu vieux...➽ nationalité. Tout dépend de si vous préferez la vérité ou non, mais pour l'heure je vais dire Hispano-Américaine. ➽ votre forme animale. Léopard des neiges, oui je sais de quoi être jaloux. ➽ date de la trasformation. // ➽ type de métamorphe. pur sang enfin je crois. ➽ camp. Le miens et celui de mes amis koalas, tigres et chimpanzés.➽ état civil. Célibataire évidemment. ➽ lieu d'habitation. Un F2 à Southampton ➽ métier. Journaliste au Daily Comet depuis peu, ma rubrique ? Nature et environnement. ➽ étiquette qui vous est collé. Souriant et chaleureux sont les deux premières choses qui viennent à l'esprit quand on rencontre et connaît Yaël. Rares sont ceux qui n'aiment pas sa compagnie, rares sont ceux qui se méfie de lui, après tout comment ne pas appréçier tant de chaleur amicale, de sourire charmeur ? Et ce malgré sa discrétion personnelle, le mystère qui peut flotter autour de lui, car après tout c'est vrai qu'il ne parle jamais de lui. Attirant, une personnalité entière, à la fois étrange, sauvage et magnétique. Le croisement de l'homme et du félin dans toute sa splendeur. Et ça on ne peut pas le nier, il dégage dans son être et sa façon de se mouvoir dans l'espace quelque chose de profondément félin.
I. I want know who you are
traits de caractère.
Contradictoire. Contradiction, un mot si doux, si improbable, si impossible, si réel. Contradiction, confusion. Confusion des genres, confusion de valeurs, confusion des sexes, confusion de nature... Confusion morale. Il n'est pas amorale, il n'est pas immorale, il n'est pas morale.
Confusion de valeurs : bien, mal. Et si le mal était le bien ? Le bien le mal ? Et si vous agissiez en pensant agir au mieux, agir pour le bien, agir pour une cause au plus profond de vous. ? Nature. La Nature ou notre nature ? Une nature comme valeur. La nature comme une valeur en soit. Et si le bien était de la protéger, la protéger à tout prix ? Alors déchiqueter, tuer ceux qui lui font outrage, ceux qui braconnent, ceux qui vous traquent n'est-ce pas agir pour le bien ? Agir dans l''intérêt général ?
Confusion de nature. Homme ou bête ? Raison ou passion ? Les tripes, la hargne. Passionnel, fusionnel. Homme et bête en un être, si anormal pour tous, si naturel au final. L'humain n'est-il pas le seul animal qui n'est plus naturel ?
Confusion des genres. Quel genre ? Qui aimer ? Qui être ? Le plaisir. Seconde valeur en sois. La recherche du plaisir, la satisfaction des instincts comme une élévation de l'âme et du corps. S'élever n'est-ce pas retrouver notre animalité ? Et qu'importe la race, le sexe, l'origine. Egalité, égalité dans le droit, égalité dans la loi, égalité dans la mort... Ou pas. Si la nature est une valeur, que l'animalité est une chose à préserver à tout prix alors qu'importe la race. Ses ennemis sont nos ennemis. Ceux qui traquent et tuent. Ceux ayant la chance de s'être élevé vers elle, ceux qui ont cette chance et sont indignes d'elle, ceux qui s'en prennent à elle par cupidité, par appât du gain, pour la richesse, pour le pouvoir et la détruise. Ceux qui la spolient de sa grandeur. Alors rien de plus simple, il faut les détruire.
Bien ou mal ?
Bien. Être prêt à tout pour défendre ses convictions et ses valeurs. Determiné, sans pitié. Bête sauvage assoiffée de justice et de sang. Le bien.
Le mal ? La faiblesse. Faiblesse de caractère, de conviction et de croyance. Faiblesse de mettre sa race, son sexe, son profit au delà de toutes autres choses, quitte à se perdre sois-même. Quitte à perdre ses valeurs. Non il n'est pas faible. Force.
Sauvage et animal : félin. Profondément félin, prédateur et pourtant sans haine, sans désir de tuer. Se protéger et protéger ce pourquoi l'on a dédié sa vie. Prédation, attraction. Attraction, séduction. Séduction, soumission.
Jeu, jouer. Jouer pour gagner, jouer pour perdre. Jouer à séduire et être séduit. Jeux du sexe et de l'amour. Séduction. Jouer par plaisir, pour le plaisir. Dominant ? Dominé ? Qui sait ? Savoir dominer et aimer l'être. Rapport de force, rapport des corps, alors qui séduit l'autre ? Dans quel but ? Attraper ou être attrapé. Danger. Jeux dangereux. Amour du danger, amour du risque. Risquer sa vie, gagner ou tout perdre. Pile ou face ?
Excitation. Excitation, amour ? Amour. Amour de la vie. Vie et respect. Respect. Tuer ceux qui atteignent à la vie sans la respecter. Tuer pour manger, toujours avec respect. Respect d'une condition, respect de l'animalité, respect de la Nature simplement. Tuer fait partie de la vie. Le tout dans l'acte de tuer est comment ? Et pourquoi ? Respecter tout simplement...
Franchise. En accord avec sois-même, accord de la pensée et de la parole. Exception. L'exception de la défense d'une valeur. Mentir pour le bien. Toute vérité n'est pas bonne à dire, le tout est le pourquoi du mensonge, son but.
Instinct. Instinct de survie, instinct de préservation. Intuition. Ecouter son coeur, oublier la raison, la balancer et la piétiner. Instinct animal. Animalité.
Et qui dit vie dit ironie. Ironique, humoristique. Drôle et incisif. Course et folie. Liberté. Libre et sauvage. Être indépendant, indépendance à tout prix. Indépendance par la dépendance aux pulsions qui nous régissent. Les satisfaire à tout prix. Elles et seulement elles. Ne dépendre de personne. Liberté primaire. Liberté. Dernière valeur en sois.
Peur. Peur d'échouer, peur d'être trahit, de se trahir sois-même. Peur. Peur de tout perdre, perdre sa hargne, perdre sa bête, perdre sa liberté. Phobie. Tout perdre, perdre ce qui fait de nous quelqu'un d'unique, ce qui fait de l'individu un être propre. Peur de tout perdre, d'être pris, attraper. Attrapé... Être attrapé c'est finir la lutte, perdre le combat. Peur de perdre tout court. Mort. Plutôt la mort que de renoncer à ce qui fait qu'il est lui et non vous. Phobie. La phobie d'une cage d'or et d'acier.
Drôle et ironique. Yaël aime faire rire et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a parfois un sens de l'humour très hum... Particulier. Le genre d'humour à mourir, pas de rire évidemment... Il ne le veut pas, mais un humour douteux paraît toujours drôle à son détenteur. En même temps quoi de plus hilarant qu'un homme à moitié soul à trois heures du matin se retrouvant nez à nez avec un fauve de deux mètres de long, grondant et feulant. Quoi de plus drôle que de surprendre la vieille dame qui a trop tardée à rentrer après la tombée de la nuit ? Quoi de plus drôle que de frôler la crise cardiaque ? Evidemment l'intention n'est pas la mort, simplement l'adrénaline, la libération exquise d'une nature bestiale toujours présente, la peur d'un humain face à sa médiocrité. Tuer ? Non, s'amuser tout simplement.
Nature. Un don, le don de s'élever. Être homme et bête, profondément animal depuis toujours. Un cadeau que vous avez reçu contre toute attente, une chose qui fait partie de vous et que vous acceptez profondément, une chose qui vous rend si proche de la liberté dont tous les humains rêves en secret. Un don qu'il faut alors apprendre à maîtriser à la perfection. Encore, malgré toutes ces années, l'entraînement à la transformation fait partie du quotidien. Heures qui ont fait naître l'addiction à la transformation, mais aussi une maîtrise quasi parfaite. En effet s'il n'a réussi à se transformer qu'une poignée de fois en journée Yaël ne dépend plus le moins du monde de la lune et de sa place dans le calendrier. Choisir quand et où. Se libérer d'une prison de chaire, courses effrénées dans la nuit. Libération totale des instincts.
Instinct. Instinct et pulsions. Les satisfaire car c'est une des choses les plus naturelles, recherche du plaisir, plaisir surtout sexuelle qui ponctue nuit et jour. Homme et femme qu'importe, il faut se libérer, s'émanciper par la satisfaction des besoins bestiaux : chasse et sexe. Jeu de séduction. Dominant, dominé, être l'un ou l'autre. Fréquenter les lieux propices à ces jeux et charmer encore et toujours. Puis fuir, fuir la possibilité de dépasser l'attirance du corps, la naissance de sentiments amoureux. L'amour n'est pas naturel. Non jamais !
Nature. La Nature, belle et glorieuse malgré son agonie. Militant. Militantisme exacerbée pour ce qui est le plus important à ses yeux. Une valeur, une cause à défendre quitte à y perdre la vie. Militantisme cause de son changement d'identité, qui a guidé sa vie entière. De sa profession, à sa confusion entre bien et mal. Journalisme : la valeur la plus sûre pour militer en légalité pour la nature et sa protection. Mais on n'obtient jamais rien sans violence ! Toute grande lutte ne peut avancer en se restreignant à un cadre légale. Attentats ? Et pourquoi pas. Membre actif de l'ALF, l'Animal Liberation Front depuis des années. Organisation considérée comme terroriste par le gouvernement et dont les membres sont suspectés d'un nombre incalculable d'actions contre des laboratoires, grandes firmes et autres... Son jeu préféré ? User de ce don si spéciale comme engagement. Quand le félin des neiges se faufile dans un zoo avant d'y ouvrir toutes les cages provoquant le chaos. Qu'un groupe de braconniers se trouve attaquer par un félin et s'en tire amputé d'une jambe ou d'un bras. Pour vaincre toute arme n'est-elle pas envisageable ? Quel mal à se battre à armes égales ? Un fusil ne vaut-il pas une gueule de crocs acérés ?
Rire, Transformation, Plaisir et Nature. Quoi de plus important au fond ? Et quand, qui plus est on est chaleureux, sociable et souriant comment vous suspecter ?
manie, habitudes & goût.
¤ Il ne mange que du bio. Il a essayé d'être végétarien un temps, mais c'était tout simplement impossible pour le prédateur qu'il reste malgré tout. Alors en respect de la vie, il ne mange aucune viande qu'il n'a pas chassé selon le cycle naturelle des choses. Sans fusil, ni arme, seulement le flair, les griffes et les crocs. Et que le plus rapide et méritant mange ou s'échappe. ¤ Fumeur depuis ses 15 ans malgré une centaine de tentatives pour arrêter. ¤ Yaël à la fâcheuse tendance à sourire tout le temps, pour à peu près tout et surtout quand vous l'agacez. ¤ On peut ajouter à ses addictions le thé et le café. ¤ N'aime pas dormir car il trouve que c'est une perte de temps considérable. ¤ Toqué. Il prend en moyenne trois douches par jour, sinon il se sent sale. ¤ Courir, pour rien juste comme ça, sous forme humaine, mais surtout animale. ¤ Légérement naturiste sur les bords, il préfère être nu qu'habillé, le tissu c'est assez désagréable. ¤ Accroc à la transformation. ¤ A été un gros fumeur de mari jeanne à une époque, mais maintenant c'est seulement de temps en temps. ¤ A la fâcheuse tendance à finir nue et courir quand il a trop de "choses" dans le sang. ¤ Trouve très amusant d'effrayer les passants sous sa forme animale. ¤ Aime faire craquer sa nuque. ¤ Détourne toujours les questions concernant son passé par une autre question, ou par une blague souvent un peu lourde. ¤ Adore s'en prendre à ceux qui ne rit jamais surtout en les tournant en dérisions. Il ne supporte pas les "je tire la gueule h24" et les coincés alors autant les transformer en attraction. ¤ Adore utiliser l'ironie et le sarcasme, une des plus belles inventions de l'Homme selon lui. ¤ A du mal à rester en place. ¤ N'a absolument pas honte de ce qu'il est et s'il ne le cri pas sur tous les toits, il ne s'en cache pas spécialement non plus. Surtout qu'il adore s'amuser avec ceux qui ont peur de la "contamination". ¤ Au niveau de la séduction malgré le prédateur qu'il reste Yaël aime au temps chasser qu'être la proie, cela renforce l'excitation. ¤ Amoureux du risque et du danger, malgré sa méfiance envers les vampires, il ne peut s'empêcher de fréquenter des lieux qui leur sont destinés, ou même de tenter de les charmer. On a une case en moins ou on en pas que voulez-vous que je vous dise... ¤ Il ne supporte pas qu'on compare vampires et félins et peut si jamais vous osez effectuer cette comparaison partir sur un discours de plusieurs heures pour vous montrer qu'il n'en est rien. J'espère que vous avez du temps à perdre...
transformation.
Exquise douleur qui nous transcende. Jouissance. Bonheur dans la souffrance. Addiction. Se transformer, sentir ses os se tordent et se disloquer dans un craquement sinistre, sentir la bête prendre totalement ses droits est devenu avec le temps une drogue. Une drogue qui déchire les entrailles dans le but ultime de se libérer d'une cage de peau humaine. Douleur nécessaire, douleur qui rappelle la vie et sa puissance. La puissance de la Nature, force sauvage et inarétable. Celle du corps qui s'allonge et s'étire en une silhouette gracieuse. Grace féline. La panthère des neiges qui se révèle depuis son plus jeune âge, celle qui fait partie de lui, elle est lui. Il est elle. Confusion de nature, union du fauve et de l'homme dans un mélange exquis. Totalement accepté, totalement vénéré et rêvé. Totale dépendance à la métamorphose qui le fait s'entraîner chaque nuit depuis de longues années et ces heures finissent par payer, car si se transformer en journée est une chose qu'il n'a réussie que de très rares fois, la nuit il est par contre capable de revêtir sa forme animale et ce peut importe la proximité de la pleine lune dans le calendrier.
La panthère des neiges, en voie d'extinction, créature rare et de toute beauté. Traquée et protégée, reine des sommets de neige éternelle. Découverte au début du siècle dernier et aujourd'hui l'un des félins les plus menacés au monde pour sa fourrure et ses os. Beau et redoutable. Prédateur des glaces au sommet de la chaîne jusqu'à l'arriver des hommes. Animal dit secret, mystérieux, aux yeux perçant, dont les organes auraient des propriétés médicinales. Symbole de force, fierté et noblesse que l'on pourrait transmettre aux hommes par ses entrailles. Félin dit insaisissable et redoutable, tel est la forme que Yaël revêt lors de ses transformations. Pourquoi et comment ? Il n'y a pas de raison, on dit que c'est l'animal qui vous choisit, celui qui vous correspond le plus. Ses yeux sont d'un vert perçant, virant au jaune et son épais pelage gris, blanc et beige parsemé de tâches noires. De plus de deux mètres de longs dont une queue de 90 centimètres, il peut effectuer des bonds spectaculaires. Félin qui marque son humanité de part sa démarche, sa façon de se mouvoir, sauvage et gracieuse, féline. Forme aiguisant ses sens humains, mais aussi sa capacité de résistance au froid, sa souplesse et son agilité.
Spoiler:
conviction.
Un mal pour un bien. Ou un bien pour un mal, je ne sais pas vraiment. Objectivement je ne peux pas nier que je préfère savoir que des trucs avec de longs crocs videurs de sang existent. Même si au fond vue mon existence et celle de mes semblables dont j'étais conscient je me doutais que d'autres choses pouvaient exister. Ne me dites pas le contraire, vous aussi ces trucs ni vivant, ni mort vous fouttes plus ou moins la trouille non ? En même temps je ne veux pas dire mais, ils sont quoi exactement ? Naturels ou pas ? Je veux dire la mort fait partie du cycle naturel des choses, on vit puis on meurt, les saisons, l'humain, tout fonctionne sur ce principe. Mais eux ils sont quoi exactement ? Vivant ? Mort ? Une mort est censée signifier la fin d'une vie, un renouveau meilleur or on croirait qu'ils ne "vivent" que pour aspirer la vie, de véritables sangsues. Ils ne peuvent pas être naturels, impossible. Je veux dire toute chose, chaque animale, se nourrit pour survivre, sans haine particulière même si j'ai quelque doute concernant l'humain enfin ça c'est une autre histoire. Mais eux... On dirait qu'il ne se nourissent que de la souffrance qu'ils infligent, le plaisir à voir leurs proies se vider alors qu'ils sont déjà rassasiés de la vie des précédentes... Et ce qui m'échappe par dessus tout c'est la fascination qui les entoure, les humains qui se tortillent devant eux alors qu'ils nous considèrent nous, les métamorphes comme malade et dangereux. Ca me dépasse... Même si ça peut donner lieu à des choses assez drôles. Je n'ai pas honte de ce que je suis et je sais plutôt bien m'amuser de ça et l'utiliser de manière utile. En cela la révélation ne me gêne pas vraiment, même si elle s'est faite un peu trop brutalement. Elle fait plutôt naître premièrement la méfiance et la connaissance face aux suceurs de vie et humains pseudo-magiciens. Deuxièmement une ressource inépuisable de blagues pour les humains peureux. Pour finir une incompréhension de la fascination macabre que certains éprouvent envers ces morts. Jusque là rien de bien méchant.
Alors pourquoi un mal pour un bien ? A cause de toute cette horreur humaine qu'elle fait ressortir chez certains, qui se mettent à chasser, traquer, vouloir nous exterminer à tout prix. Les vampires ne sont peut-être au final que les ténèbres humains ayant chassés le bon, une véritable nature humaine révélée, une aberration de la Nature... Tout comme ces lycans et métamorphes devenue des bêtes avides de carnages haïssant l'humanité. Je ne suis pas un défenseur de la race, je suis un défenseur de la vie et face à la monstruosité dès que l'humain y est mêlé chaque race peut faire le pire comme le meilleur je pense. A l'exception des vampires vous l'aurez compris. Bah quoi ? Désolé je ne peux pas faire confiance à un truc qui vit en étant mort, c'est pas normal même si je dois avouer que ça peut-être excitant... Enfin je m'égare là. Bref tout cela pour dire qu'au final la révélation apporte simplement la connaissance et la véritable révélation de la nature de chacun, intolérant ou juste, cruel ou bon, enfin vous voyez ce que je veux dire. Une révélation quoi. Bon je dois vous confier un secret quand même...
Grosse réserve pour les nécromanciens à mon sens pire encore que les vampires, car ce qu'ils font est à l'encontre de la Nature elle-même, de ces principes ! Et ça je ne peux pas, désolé. Et puis je n'ai pas encore abordé le sujet qui fâche : les lycans. Pfff bandes de néandertaliens attardés, on se croirait face aux nazis surnaturels, plus fort que tout, machin suprême, race supérieur aux métamorphes et aux humains et blablabla et blablabli. Alors qu'ils fonctionnent dans un système de hierarchie des plus archaïques, on aura tout entendu je vous le dis. Enfin la bêtise n'est pas un crime capitale, en même temps on serait tous mort depuis longtemps sinon. Je suis un peu dur vous trouvez ? Bah que voulez-vous les chats ne font pas des chiens.
Et voilà je pense avoir fait le tour. Bah quoi ? Fallait pas me demander mon avis et encore j'ai essayé de faire simple et concis.
signes particuliers.
Excepter la panthère tatouée dans le creux de son dos et son regard pas tout à fait humain de par la grande place qu'il a toujours accordé à sa part animale, rien au niveau physique ne le différencie vraiment des autres. Pour ce qui est du reste c'est une tout autre histoire... Mais vous vous en rendrez compte bien assez tôt, si ce n'est pas déjà fait...
L'homme en imperméable s'avance vers la paroi de verre opaque. Il fixe le petit garçon se trouvant derrière, depuis qu'il s'est enfermé dans le mutisme il ne fait qu'une chose, fixer cette image avec laquelle on l'a trouvé. Une page de magazine représentant un grand félin. Et l'homme se dit que l'on se raccroche toujours à ce que l'on peut devant la triste réalité. Surtout à cet âge.
"- Qu'est-ce qu'on a ? - Les voisins nous ont prévenu qu'il était seul depuis plusieurs jours maintenant, aucune nouvelle de sa mère. Sûrement encore une sale hippie droguée. Pauvre gosse... - Qu'est-ce que vous avez sur les parents ? - Le père s'appelle Gregory Hampton. En prison depuis deux ans, pour trafic de drogues et attentat envers une grande chaîne de magasins spécialisé dans la fourrure. - Et la mère ? - Une certaine Faye Danae, une réfugiée grecque, toujours introuvable pour le moment. Mais vue ce qu'on a trouvé chez elle on a lancé une recherche parmi les corps non identifiés morts d'overdoses."
Le téléphone sonne dans la petite pièce feutré du commissariat principale de Vancouver. L'homme au visage impassible décroche sans lâcher du regard l'enfant de l'autre côté de la vitre. L'assistante sociale est avec lui depuis plus d'une heure maintenant, mais il ne dit rien, effrayé, paniqué et pourtant comme résigné. Il a arrêté de réclamer sa mère depuis un moment maintenant, s'enfermant dans un mutisme si caractéristique de l'enfance. Comment une mère peut-elle partir des jours en laissant son enfant seul ? Tous ces hippies, drogués, irresponsable ! Ils ont des enfants comme ils ont des animaux ! L'inspecteur ne comprend pas. On devrait leur interdire de se reproduire ! Et un enfant de plus dans le système social se dit-il en décrochant son téléphone qui retentit depuis de longues minutes maintenant.
"On a un corps dans la forêt qui correspond à la description de la mère. Je veux que tu y ailles. Maintenant !"
***
L'officier s'approche du cadavre, elle devait être belle avant que la mort ne la frappe. Non même morte elle était sublime. Nue comme un vers au milieu des feuilles mortes avec ce qui semble être un impact de balle dans la poitrine. Peut-être s'était-il trompé après tout ?
"- La mort remonte à quand ? - Je dirais trois jours, quatre grand maximum, on en saura plus après l'autopsie."
La lune décroissante brille dans la nuit, éclairant la scène de crime et la peau livide de la morte alors que dans le commissariat central de Vancouver son enfant semble pris d'une frénésie bestiale. Criant, pleurant et se débâtant comme un animal. On vient de lui apprendre qu'il ne reverra jamais sa maman et qu'il doit suivre les deux monsieur. Il ne veut pas ! Et il se débat avec la force du désespoir, celle d'un enfant tout sauf ordinaire. Celle d'un félin apeuré alors que deux hommes essayent de l'emmener. Il fait désormais parti du système. Son futur ne peut plus se résumer qu'aux foyers et à l'espoir d'une adoption.
***
Les yeux noisettes fixent le vide, les cernes semblent les agrandirent en immondes disques devoreurs de lumière. Ils fixent le vide, encore, toujours. Il attend. Où est sa maman ? Il veut voir sa maman ! Pourquoi il est là ? Il n'a rien fait de mal... Il ne comprend pas... Pourquoi cette dame le regarde d'un air si triste, il n'est pas malheureux ! Il veut juste sa maman... Sa maman ! Alors il fixe la seule chose qui la lui rappelle, cette image qu'elle lui avait montrée quelques semaines plus tôt. Il était comme elle, il était comme le chat de l'image. Il est "spécial", elle lui a dit. Mais il ne doit le dire à personne... Pourquoi il ne peut le dire à personne ? Il est pourtant si beau... Où est sa maman ??? il veut voir sa maman ! Il se referme davantage. Refuse de parler pendant un temps qui semble interminable... Il ne peut dire combien de temps... La porte de la pièce s'ouvre enfin, il saute croyant retrouver sa mère... C'est le monsieur qu'il l'a emmener ici... Il ne l'aime pas. Il voudrait le mordre et le griffer jusqu'à ce qu'il tombe ! Il parle à la femme, il chuchote... Qu'est-ce qu'ils veulent lui faire ? Il a peur, il veut partir, il veut voir sa maman... S'il vous plait laissez le voir sa maman... Elle s'approche de lui, elle lui parle doucement... NON !! Il se jette sur elle, il la griffe de ses petites mains et hurle autant qu'il le peut, on le saisit par les bras et la taille, il se débat davantage. Véritable hystérique scindé de pleurs malgré ses six ans... Le frêle enfant n'est déjà plus tout à fait humain...
***
Il fixe le fusil d'un regard satisfait avant que son visage ne se torde en un rictus de douleur. Son bras le lance et le brûle. Quelle saleté ! Mais l'idée du devoir accomplit le remplis de fierté et de bonheur. Il a débarassé le monde d'une de ces abhérations. La seule chose qu'il regrette ? Ne pas avoir pu le faire avant, avant que cette chose ne puisse donner la vie à une autre. Il aurait voulu finir le travail, mais une dernière barrière l'en a empêché. Une barrière qu'il n'avait pas prévu. Il aurait voulu... Mais il n'a pas pu. La barrière de l'enfance... Il n'était pas un tueur d'enfants aussi anormals et monstrueux soient-ils. Tant pis, il terminerait le travail plus tard, cet enfant grandirait bien et il le recroiserait un jour et ce jour là il l'abattrait comme il aurait dû le faire. Mais pour l'heure il était temps de reprendre la chasse. Il ouvre la bouteille de whisky avant d'en verser sur la griffure sanguinolente qui lui a presque démenbré le bras, il sert les dents malgré lui. Il devait poursuivre sa mission sacré. Le monde devait être dépollué de ces monstres !
III. That thing I want to tell you
➽ pseudonyme. Alex ➽ âge. 20 ans ➽ code du règlement. " Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer " ➽ avis général à propos du forum. *-* ➽ avatar utilisé. Marlon Teixeira
Dernière édition par Yaël Nicholae le 3/6/2012, 01:08, édité 30 fois
Les gouttes de sang tombent sur la neige en une chute brutale et saccadée. Folles. Folles comme l'adolescent paniqué qui court dans la nuit, il court et court encore et toujours les images se heurtent dans sa tête. Images saccadées de l'abus, images confuses de l'horreur, des horreurs... Damian court, où ? Il n'en sait rien, simplement courir, fuir la vie, fuir cet acte qu'il vient de commettre, fuir tout simplement. Que lui arrive-t-il ? Il n'a rien contrôlé, rien du tout... La rage a jaillis. L'instinct. Instinct de survie, la bête qui ne peut plus tolérer l'intolérable, ses actes qu'elle subissait avec lui depuis trop longtemps maintenant. Damian court, ses pieds nus commencent à sentir la langueur du froid qui les agrippent, il chute. Ses yeux prennent une lueur bestiale. Panique. Perte du contrôle totale... La douleur recommence. Pourquoi ? Comment ? Cela ne devrait pas arriver, ce n'est pas la pleine lune... Pas encore. Les yeux se fendent laissant place au jaune du fauve, ses os craquent les uns après les autres dans un bruit sinistre alors que l'adolescent s'écroule dans le blanc immaculé. Il fait nuit, il fait froid, il est terrifié, mais elle est là. Elle prend le contrôle, elle prend sa place, il ne lutte pas malgré tout, il la laisse faire alors que la peau se déchire dans un hurlement inhumain, qu'elle devient poils immaculés. Ca y est ! La silhouette féline bondit à travers une clôture, elle court vers le parc. Sa gueule sent encore le gout du sang de son père d'adoption, ses pattes marquant la neige de sa couleur écarlate...
***
Il git là. Plongé dans son propre sang, le regard horrifié, sexe mutilé à l'air, la mort l'a emporté d'une manière horrible et tragique. Le pervers est mort. Il faut croire que le destin finit toujours par abattre ses cartes. Cette nuit était celle de trop, un viol de trop qui a liberé la bête sans état d'âme. Quelle surprise, quelle terreur quand sa proie, son "enfant" s'est changé en monstre de crocs alors qu'il allait commettre encore l'un des actes les plus ignobles du monde. S'en est fini de la vie maintenant, finit de l'enfant adoptif, de la douce apparence du père aimant recueillant un orphelin. James Hansson est mort et tout le monde serait, tout le monde serait quel monstre il était !
Ironie du sort, il aurait pu adopter n'importe lequel. Et n'importe lequel de ses enfants aurait dû subir ses sévisses durant des années, mais il a choisi l'orphelin capable de lui briser la nuque d'un coup de crocs. Il aurait eu un fils durant quatre ans, il aurait abusé de lui pendant deux... Et il lui aurait donné son nom à vie... Damian Hansson, enfant que l'on retrouva paniqué et traumatisé dans la forêt couvert du sang de son "père" avant d'être envoyé dans une cellule psychiatrique pour les enfants abusés. Puis il allait finir comme tant d'autres à attendre dans un foyer le jour béni de ses dix-huit ans. Comment une nuit peut-elle changer toute une vie se demanda-t-il souvent... Comment son don avait-il pu le sauver ? Des remords ? Pas le moins du monde, une prise de conscience plutôt, celle que ce qu'il été pouvait le sauver, que sans elle il serait peut-être mort à l'heure qu'il est, une coquille vide et fragile. Jamais, la vie allait continuer et rien ne vaudrait désormais l'amour de la vie.
« Vivre sans but, c'est naviguer sans boussole. » Jon Ruskin.
La lumière... La douce lumière du soleil... Jamais elle ne lui est parue aussi douce, aussi belle. Enfin ! Il est libre, il peut partir, faire ce que bon lui semble. Et c'est avec un sourire sur le visage qu'il commence à marcher, déambuler dans les rues. Finit le foyer miteux, certains vont lui manquer c'est certain, mais rien ne peut entacher ce jour. Emancipation. Libération. Et c'est avec son sac à l'épaule qu'il passe la journée à déambuler dans les rues de Los Angeles. Où va-t-il ? Que fait-il ? Il n'en sait rien. Il marche simplement. Peu à peu le sourire disparait, l'ombre au tableau... Elle se manifeste. Il aurait dû s'y attendre... Que va-t-il faire maintenant ? Il y a beaucoup réfléchit, mais ce n'était jamais devenu tangible, cela semblait à chaque fois si loin et surtout si... Comment dire... Abstrait ? Et pourtant il est là, il marche sans la moindre idée de quoi faire, sans la moindre idée de but. Alors il n'a qu'une envie : courir. Courir et ne pas réfléchir, ne penser à rien, voir demain, voir de quoi demain sera fait. Rien ne peut gâcher ce jour et alors devant les yeux tantôt interloqués, tantôt indifférent des passants il entame sa course. Course vers la liberté. Le soleil lui chauffe la peau, la sueur coule le long de son front, il s'arrête par moment, essoufflé ou émerveiller devant des choses si simples... Oh oui qu'est-ce qu'il aime la vie : sa beauté... La nature, il sent le félin s'exciter avec lui. Depuis le temps ils ont appris à se côtoyer, à se laisser une grande place à chacun, à chaque instant. Ils ne sont qu'un, que dire d'autre... Ils sont uniques ! Liés pour la vie. Sentir l'instinct animal, les sens aiguisés. Oh oui il aime ça, il aime ça autant qu'il détestait le centre où se transformer, rien que d'essayer relevait du parcours du combattant et pourtant il voulait... D'ailleurs il le faisait, l'adrénaline est un sentiment si vivifiant, la preuve qu'on est vivant. Et sur cette pensée il court à nouveau.
Depuis combien de temps déambule-t-il ? Il n'en sait rien. Il s'en moque à vrai dire. La lueur de la lune commence à chatouiller sa peau, il feule s'en même s'en rendre compte avant d'éclater de rire face au regard interloqué et effrayé d'une vieille bique promenant son chien. Alors il la fixe comme un dément, puis il grogne mettant le chiwawa dans tous ses états alors que sa maîtresse part en courant. Ses yeux noisettes balayent l'horizon, ses yeux s'adaptent à l'obscurité, il hume l'air, il se laisse guider par la bête avant d'arriver devant une bâtisse de bois, un petit bar au détour de deux rues. Il a envie de s'amuser, après tout il a sa majorité à fêter ! Il entre, scrute, les gens sont jeunes, assez jeunes, à peu près son âge, peut-être un peu plus vieux... Un bar étudiant ? Mieux encore une soirée étudiante ? Cette idée lui tire un sourire teinté d'un léger couinement euphorique. Il analyse, il scrute, certains corps, certaines odeurs l'attirent, mais il n'est pas vraiment en état... La sueur ce n'est pas très "glamour"... Mais rien n'empêche de parler, juste parler, il se dirige vers le bar avant de s'y asseoir, il tente de commander un verre d'alcool avec un de ses plus grands sourires, sans grand succès...
"Un sourire ne vaut pas toutes les fausses cartes d'identité du monde mon grand. T'es nouveau toi non ?"
La voix féminine lui tire un léger sourire embarrassé. Devenant très vite un grand sourire alors qu'il se frotte la tête maladroitement.
"Ca se voit tant que ça ?" "Pire que ça même. Ania. T'étudies ici ?"
Etudes... Une chose à laquelle il n'avait pas vraiment pensé... Pas le moins du monde à vrai dire... Et pourtant... Une chance de devenir quelqu'un, de pouvoir être n'importe qui, une manière de prouver que tout est possible ? Après tout en mourant son "cher" père avait fait de lui son héritier et maintenant il devait avoir accès à cet argent... Maigre consolation, mais mieux que rien surtout vu comment il était radin. Et il sourit de nouveau, bêta. La discussion continue, elle s'enchaîne de fil en aiguille, des points communs, des sujets intéressants sur la vie en général, les études, la Nature, l'Homme... De quoi réfléchir et nourrir un jeune esprit sans but précis. Mais le plus intéressant restait à venir, les animaux, le respect, les abus, l'environnement, tout ce qui peut pervertir ce monde et les numéros qui finissent échangés dans la soirée. Puis être mis à la porte du bar après de longues heures de discutions... Il est emballé, enflammé, tout se dessine si précisément, si... Soudainement ! Et elle ? Elle ne pouvait qu'être ravie, contente d'elle. Souvent on la prenait pour une marginale aux tendances toxicomane, pauvre hippie déconnectée obsédée par les baleines. La plupart ne comprenez rien à rien... Lui il avait du potentiel et ce qu'elle tenait là, elle comptait bien s'en servir...
« Quel ravage un être peut causer par la seule force de sa séduction. » Sasha Guitry
La silhouette masculine entre dans le club. Son regard primaire fixe l'assemblée endiablée, il cherche. Son regard se pose sur ces tas d'hormones, de testostérones et d'ivres qui se déhanchent au rythme des sons électroniques et saccadés, des corps en ébullitions dans ce lieu de débauche et de plaisir. Il sourit, mais il n'est pas ici pour s'amuser, non il a quelque chose de bien plus important à faire. Il avance, souple, déhanché fluide, gracieux. Félin en quête de sa proie. Il sourit toujours, un sourire indéchiffrable entre ironie et excitation. Il sent certains regards prédateurs qui se posent sur lui alors qu'il se mouve et se faufile entre les corps dansant. Il s'excite et s'agite, la bête est là, elle aime cet endroit. Un sourire pernicieux, il est le prédateur. Chaque mouvement suit son regard qui cherche, il a sa proie. Il s'assoit au comptoir d'un mouvement à la fois doux et brutal. Sa chemise noire laisse entrevoir son torse musclé et sa peau basanée, chaire fraiche alors qu'il chuchote au serveur d'une voix suave son souhait. Touché, coulé. Ils jubilent. Il refixe son attention. Il est là un peu plus loin. Bien. Il le regarde avec insistance jusqu'à ce que leurs regards se croisent, bien. Ils échangent un sourire avant que Damian ne se retrouve invité d'un simple geste à rejoindre le vieux pervers. Le barman était définitivement plus à son goût, mais il n'est pas là pour ça. Que le jeu commence !
Il est si seul... Si pathétique... Lui un brillant scientifique ! Relayé au rang de subalterne, marié depuis vingt ans à une femme qui lui donne la nausée ! Ses enfants le haïssent et il passe le plus clair de son temps à draguer des jeunots dans des boîtes à pd... Pathétique... Et à cette pensée il se déteste davantage... Alors il boit pour oublier. Il scrute les chaires se déhanchant. Une sensation désagréable qu'on l'épie, il tourne la tête. Il croise son regard, il se retourne d'abord pour voir qui cet homme transpirant la sensualité peut fixer... Il reste interdit un instant, c'est lui. Il sent ce vieil engin entre ses jambes s'exciter davantage, c'est son jour de chance et s'il doit payer il le fera. Un simple signe de la main et l'inconnu le rejoint, il transpire le sexe et la bestialité ! Beau et sauvage. Il le fascine, l'inquiète et l'attire. Et ce sourire... L'inquiétude devient désir profond, la peur devient envie, envie de lui.
Ils jubilent, homme et fauve. Le jeu. L'amour du jeu, le jeu de l'amour et de la haine. Il ne le connaît pas, mais le déteste ! Et pourtant il veut le séduire à tout prix, bien au-delà du simple nécessaire. Il en a besoin, ils en ont besoin. Il sourit alors qu'il ne veut que le mordre et griffer. Séduction et haine. Jeu. Jouer, il faut commencer, le jeu. Jouer pour la cause. Sa main se pose sur le visage ridé et tiré. Laid, il est laid et vieux ! Il sourit, il approche son visage, murmure, lui caresse la joue, l'embrasse. Il veut l'égorger. Il sourit toujours. Provocant, bestiale. Une lueur animale qui brille dans ses yeux. Ils ne parlent pas, les choses se dont naturellement, le vieux se lève et l'emmène comme il emmènerait une prostituée. Il s'en moque, il veut rire, il jubile. Il le dégoûte et pourtant il brûle intérieurement, sa chaleur corporelle est à son apogée, il brûle de désir, brûle de haine, brûle de bestialité. Ils quittent le club sans un mot, ils quittent l'effervescence des corps, l'humain revient peu à peu, la chaleur baisse sensiblement.
La lune brille dans le ciel, presque pleine. Il descend du taxi derrière l'homme qui l'écoeure au plus haut point. Hôtel miteux... Il mérite mieux que ça non ? Eh bien soit... Va pour l'hôtel miteux ! Le vieux le regarde, il lui sourit toujours. Sourit en voulant lui arracher la tête. Patience. Hôtel miteux, chambre miteuse, il déboutonne sa chemise lentement, il sent le regard vorace sur lui, il sent les baisés. Il veut l'étriper, ils veulent l'étriper. Puis il s'écroule enfin. Heureusement... Quelques minutes de plus et il l'aurait éviscéré. Il aurait dû en mettre plus dans son verre... Tant pis. Il lui enlève tout ses vêtements, l'allonge sur le lit. Il se déshabille à son tour, installe l'appareil, prend la pause sur lui avant d'éclater de rire. Parfait ! De quoi briser sa petite vie entière s'il venait à parler. Il fouille ses affaires, veste, poches, sac, avant qu'il ne trouve enfin. Le badge. Il est encore plus moche en photo qu'en vrai... Parfait. Il se rhabille, laisse un petit mot "Si tu parles." accompagné d'un joli mms photo. 04h du matin... Il est en retard, son téléphone vibre, il décroche.
"Je l'ai. J'arrive."
***
"- Enfin !' - Oui bah ça a mis plus de temps que prévut. - Epargnes-moi les détails merci. - Bon on peut y aller les deux là, on est déjà en retard !"
Les trois silhouettes s'avancent dans l'ombre de la nuit, l'endroit est à donner la chaire de poule... Il n'aime pas les zones industrielles, si laides, si haïssables... Il ne peut s'empêcher de penser à toute la vie détruite ici pour construire ces immondes entrepôts et laboratoires... Un léger "bip" alors que la porte d'entrée du bâtiment s'ouvre devant le badge. Ils se faufilent comme des ombres dans le couloir. Pauvre tâche. Le vigile s'est endormit un beignet à la bouche, tant mieux, un de moins à s'occuper.
"-Les vigiles devraient passer ici dans environ cinq minutes. Chacun sait ce qu'il a à faire !"
Un sourire qui se dessine alors que Damian confie le badge à Leïla pour qu'ils partent devant. Ses os commencent à craquer, en un bruit glauque, un grognement qui s'élève avant une complainte plaintive suivie d'une sorte d'orgasme. Le garde sursaute pour se retrouver face à l'invraisemblable, sa plus grande peur depuis la révélation. Il tombe de sa chaise dans un mouvement de panique cherchant à tout prix son arme. Il voit le corps se torde et s'allonger, alors que la peau cède la place aux poils blanc maculés de tâches, les dents deviennent crocs, alors que les oreilles s'allongent. Panique. Panique totale, son coeur s'accélère alors qu'il saisit son arme. Trop tard. Le félin bondit et l'assomme d'un seul mouvement de patte puissante, sa tête se fracasse dans l'écran de surveillance. Il feule avant de saccager le bureau de surveillance et de ruiner les cassettes des caméras. Il s'arrête un instant, il entend les pas qui s'approchent. Parfait. Il se tapit dans le local. Deux, un... Il bondit dans le couloir entraînant l'homme dans un rouler boulet brutale avant de l'assommer à son tour. Merde ! Trop de bruit ! Il entend les pas précipités qui accourt, il ne réfléchit pas. Excitation du danger, excitation de la bête. Il bondit toutes griffes dehors alors qu'une balle lui heurte la patte droite. Puissante douleur, instinct de survie, la gueule se referme sur la jambe du pauvre homme éclaboussant le sol d'écarlate. Il va encore tirer, il le vise, la patte part sans aucune retenue, les griffes lacèrent le visage dans la folie du moment. Le félin court affolé, blessé perdant son sang. Dérapage...
Une violente détonation alors que l'aile l'est du bâtiment se retrouve engloutit par le souffle de la bombe. Déflagration. Le feu se propage. Le fauve observe le feu du terrain vague. Fasciné. Il voit ses alliés arriver, Leïla empeste le sang... Il y 'a eu un gros problème... La vérité est parfois encore plus ignoble qu'on ne l'a pensé... Ils croyaient découvrir des expérimentations animales... Il faut croire qu'avec la révélation les métamorphes pouvaient devenir des sujets d'expériences à leur tour... Les vampires... Comment osent-ils ? Et pourtant ils ne sont pas inquiétés, ils ont eu le temps de tout nettoyer et on recherche les terroristes... Ceux responsables de l'explosion et de la mort d'un des gardes... Des métamorphes vue la nature de l'acte. Encore et toujours, ils sont les aberrations... Il ne voulait pas tuer... Mais c'était ça ou mourir soit-même... Et maintenant ils ont son nom et sa nature... Le sang est un vrai traître pour l'individu... Eh bien puisque son identité est perdue, il ne reste qu'une chose à faire, en changer.
« Comme des bibliothèques aux multiples rayons que l'on classe, déplace, aménage, lentement nos identités se recomposent. » Viviane Chocas
Shreveport... Ville intéressante que Shreveport, qui viendrait le chercher ici ? Qui se soucierait de lui ici vue tout ce qu'il s'y est déjà déroulé ? Et surtout le nombre de vampires... Beaucoup de vampires, une affaire d'éco-terrorisme et le cadet de leur soucis avec toutes ces vendettas de morts et non morts qui règnent ici. Et puis l'adrénaline... Quoi de mieux que l'adrénaline ? Quelle ville meilleure qu'ici pour ça ? Surtout vue sa part de surnaturelle. Il sourit alors qu'il entre dans le bureau du rédacteur du Daily Cosmopolitan pour son entretien. " Bonjour. Yaël Nicholae on s'est eut au téléphone. "Ah oui... Asseyez-vous." Il sourit de nouveau. Yaël Nicholae, joli nom, plutôt sympathique et très loin du Canada. Ce faussaire bien que très étrange avait fait des merveilles... Faux papiers, faux certificats d'études, même si les études étaient bien réelles. En plus il l'avait rajeunit, juste parfait... A part qu'il devait tout reprendre de zéro, il avait travaillé pour divers journaux et finit pour le Times à New-York et le voilà ne pouvant pas y faire mention... Tant pis il ferait autrement, la nouveauté et l'insécurité sont excitantes après tout. "Vous avez fait des études dans le domaine ?". Il rit légèrement avant de fixer le rédacteur. "Je suis diplômé en lettres et sociologie de l'université de Los Angeles, c'est assez récent, j'ai été un peu pigiste avant n'ayant pas pu faire des études à la sortie du lycée, puis quand j'ai eu l'argent suffisant j'ai décidé de m'y lancer, après tout il n'est jamais trop tard pour apprendre non ? " "Je vois, sans expérience réelle donc... Et pourquoi je devrais vous prendre ?" "Parce que mon sujet de prédilection concerne un domaine que peu maîtrisent, la nature et l'environnement élargit aux métamorphes en général, j'ai appris pas mal de choses grâces à quelques fréquentations dirons-nous. Mais surtout car l'écriture me passionne, je vous ai même apporté un petit avant-goût, une broutille sur cette histoire de lycans anti-vampires. Il faut dire qu'ils sont un peu spéciaux et à l'égo sur-dimensionné, mais pas méchant, tout acte à des raisons sociales et naturelles non ?" Il sort de sa sacoche un morceaux de papier suivi de son certificat. "Je pense que ça peut vous intéresser, je vous demande simplement de me laisser une chance en temps que journaliste et si je ne conviens pas et bien virez-moi." Il sourit à nouveau en se rapprochant, sûre de lui et charmeur. "En effet cela m'a l'air intéressant, mais pas vraiment suffisant pour vous faire confiance." "Prenez le risque et si je ne conviens pas je partirai sans demander mon reste, mais j'en doute, vous découvrirez vite qu'en plus d'être une fouine j'ai un vrai don avec les gens et je pense que pour un journaliste ce sont des qualités essentielles non ?" L'homme se frotte la moustache avec un léger sourire. "Bien je veux un papier sur les meurtres récents de lycans dans deux jours, s'il me satisfait vous êtes engagé. Fin de l'entretien." Il sourit à nouveau, comme il sourit deux jours plus tard en rencontrant ses nouveaux collègues. Il sentait qu'il allait se plaire ici.
Dernière édition par Yaël Nicholae le 3/6/2012, 01:19, édité 18 fois
T'as mis trop de temps à sortir :twisted: *Colle un énorme coup de papatte*
T'as oublié greenpeace pfff ><
Mais de toute c'pas mon truc ils servent à rien, une petite bombe dans un labo c'est plus efficace =D Ou un ragout de braconniers *Se lèche les babines*
Beca chérie
Tu peux regarder, toucher, tripotter *baf* mais adopter ça va pas être possible =D
Désolé, ce doit être le gif qui me met plein de sales idées dans la tête.
Mais tout à fait, selon le Gigi actuel, t'es qu'une sale bestiole. Mais tout n'est pas perdu, quand Gigi perdra la mémoire hein, qui sait ce qui peut arriver. Je me réserve une nuit! SBAF
Au moment où tu vas perdre la mémoire, comme par hasard, Juju va faire une crasse à Yael, et hop, il ne va plus l'aimer, et le Juju amnésique va pas comprendre pourquoi Yael (mais qui c'est d'ailleurs ? ) lui fait la gueule XD
Gigi, et si tu arrêtais de draguer? Tu vas bientôt perdre ta virginité si tu continues, j'aime bien marquer mon territoire (a) *en profite que Lorenzo est pas la pour dire ce genre de trucs*
Ah ah rebienvenue parmi nous en tout cas beau jeune homme! Bon choix de transformation on manque de léopard ^^ On manque de métamorphes/garou tout court en fait... Bonne chance pour ta fiche! :003/:
On dirait que Julian tient sa seconde occasion de compromettre ses grands principes anti-CESS. Après la sangsue, il s'en va caresser un minou jeuniste... Je tiens à signaler que les chats, petits ou grands, on aussi des puces. Et qu'eux se lavent avec leur bave quand leurs voisins canins vont volontiers barboter dans les rivières. *la joueuse préfère les félins mais ce détail est à taire*
Re-bienvenue parmi nous, j'attendrai ta validation pour te pourchasser armée de vermifuge. :030/: Mais que ça ne te rebute pas surtout ! Bon courage pour la rédaction. ^^
Aleks, que veux-tu, tu te refuses à moi pour convoler en noces fidèles avec ton looser là, et moi y'a que Ariel qui s'offre à moi. Mais bon, elle, y'a que le train qui lui est pas passé dessus quoi (elle est pas là, faut en profiter)...Alors tout ça pour dire que bref, taisez-vous, médisants, et laissez moi draguer tranquille, pour une fois que y'a un mec accessible.
Un mec accessible ? Non mais regardez-moi ça qu'il est présomptueux XD laisse-le au moins finir sa fiche lol Si ça s'trouve t'auras des surprises... Quoique, Greenpeace, c'est pas quand même un peu des hippies sur les bords ? Et, toi aussi tu penses que les bois sont un endroit propice aux orgies ? Rha, tu fréquentes trop Duncan.
Aaah Gigi je ne me rendais pas compte du vide que tu ressentais. J'ai été égoïste vis à vis de toi, je t'ai négligé au profit d'un autre mais je te le promets, cette fois c'est fini! Tu auras autant d'attention que Lorenzo, on va d'ailleurs commencer tout de suite! *attrape Gigi par le col et le tire dans un coin sombre*
Faut rattraper le temps perdu et t'entraîner pour devenir un bon amant avec le petit Yaël :030/:
Pourquoi j'ai pas sortit mon DC!!! Bienvenu!! sous Laureen j'ai pas le droit de te faire du rentre dedans, parce que... 17 ans, vierge et amoureuse d'un vampire! Mais saches qu'Autumn a hâte de te rencontrer!!
*attrape Thaliana et Laureen avec, après tout on ne vit qu'une fois* Notez mon immortalité vient de se raccourcir d'un coup!
Bon je vais arrêter de lui voler ses futures conquêtes Mais pense que Gigi a du sang de vampire dans les veines depuis.. Depuis...Depuis dimanche prochain =D
Ah, je préfère entendre ça. *suit Aleks à petite foulées* De toute façon, rentrer dans le vie d'Aleks, c'est rentrer dans son cercle...intime, faut apprendre à partager.
Ouais ouais, du sang de vampire, je t'ai dans la peau mon ruskov.
M'enfin, ça m'empêchera pas de me rincer l'oeil au boulot avec m'sieur le Léopard. :030/:
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