A journey of a thousand miles....

Tête posée sur la table, le menton entre ses mains, un air de passable ennui sur le visage, une jeune fille rousse regardait les clients du bar aller et venir, et entre temps commandait une consommation, pour ne pas se faire houspiller par le patron qui était dorénavant assez habitué au petit manège de la jeune fille. Il pleuvait à verses dehors et les personnes entraient rapidement, trouvant dans la bâtisse de bois peint quelque réconfort, du moins c’était le cas du patron qui voyait ses bénéfices augmenter au fur et à mesure que l’après-midi avançait. Difficile de dire quelle heure il était si la bruyante horloge vantant quelque marque d’alcool ne fut présente (sans doute un des généreux sponsors du pub) annonçait 6 heures tapantes. Elle rejeta sa tête en arrière et posa légèrement et gracieusement ses docs boueuses sur la table. Quelques minutes plus tard, le patron qui s’affairait lança quelques exclamations dans sa direction. Elle se contenta de faire la moue. Son frère devait être à Londres, ou dans le train et elle devait soigneusement patienter à Cardiff, si revoir la terre natale de son père, éveillait quelques sentiments chez elle….

Pardon chez moi car c’est bien de cela dont il est question ma présence en ces lieux, et le regard furibond du propriétaire du bar ne me quittait, sa femme, une dame rousse à l’air sympathique et maternelle avait posé une main pour le rassurer et l’homme parti en arrière boutique grommelant quelques paroles obscurs. Mikhael avait un peu grommelé. Me laisser ici, seule, je lui avait rétorqué que j’étais assez grande pour me débrouiller et sans doute un tant soi peu futé pour ne pas m’attirer d’ennui. Il m’avait juste regardé avec cet air spécial, celui de grand frère des grand jours doutant, admirant mon manque de jugeote. J’avais uniquement répliqué que je voulais voir un match de rugby et que le temps serait sans doute….
Pluvieux, la demoiselle météo avait été sans verdict. Match annulé et je me retrouvais dans un petit pub.
« Je peut m’asseoir ? »
Pourquoi pas ?
« Bien sur » répondit avec un grand sourire, le miroir au bar me renvoyait l’image d’une jeune femme, les cheveux trempés, la malice se reflétant dans l’œil avec autre chose peut-être un sentiment de crainte, qui ne s'efface jamais avec le temps on finit par vivre avec se croire plus fort, intouchable mais en repensant à ce qui est arriver à des êtres qui nous sont chers on ne peut s'empêcher de trembler pour ceux qui reste. Cardiff était magnifique et malgré la pluie j'avais pu profiter d'un jour à vadrouiller dans les rues de la ville. Le Pays de Galles.

J'avais toujours voulu m'y rendre, et on avait eu si peu d'occasions. La fuite toujours la fuite à regarder en arrière, à se dérober aux regards des autres. Posant mon regard sur certains endroits, nouveaux lieux, j'entendais la voix rauque de mon père, et des souvenirs limpides émergeaient doucement; le rire de ma mère clamant que son époux radotait et que son bon vieux pays lui manquait, celui la même auquel il avait tourné le dos, par nécessité par crainte et d'une certaine façon par tradition de leur lignée. Fuir pour survivre, usant de ruse, de malice, de mensonge pour arracher aux autres la sécurité de sa famille. Cela n'avait pas suffit en fin de compte.

Je suis née à Boston, alors que mes parents et mes frères et sœurs étaient en transit, pour une meilleure vie finalement. Depuis quelques années déjà les Kaine avaient foulé le territoire américain. Après la perte du jeune frère de Gregory Kaine, désormais le patriarche, mon père avaient donner le signal et ils avaient fuit l'Europe, le Pays de Galles, emmenant à peine quelques affaires laissant la majorité de leurs vies derrières eux. Mon père était archéologue, de métier et par passion, quand le regard brillant de mon père avait croisé celui de ma mère ça avait été le coup de foudre. Jeune restauratrice travaillant au British Museum, métamorphe, et dernière de sa lignée, ils tombèrent rapidement sous le charme. Ils se marièrent à Dublin, ville natale de Natalia et elle lui donna quelques temps plus tard son premier enfant, le premier pur sang, descendant de la lignée des Kaine. Tout cela mon père nous le raconta il tenait à ce que nous connaissions notre histoire, nous rappelions les souffrances et les joies.

Le sourire de ma mère valait tout les joyaux du monde pour mon père. Le monde quand à lui était notre ennemi nous ne pouvions compter que sur nous même. Les lycans cherchaient à nous tuer, et ainsi une menace constante pesait sur les épaules de chacun de nous. Plus un seul d'entre nous ne devait survivre. Très jeunes, nous apprîmes notre nature. Et à vrai dire je crois toujours l'avoir su... d'une façon ou d'une autre. On nous disait vils et perfides, nous ne faisions que nous servir des faiblesses des autres pour survivre. Toutefois en paralléle de notre fuite, et régulièrement jusqu'à ce qu'il n'en reste plus, mon père apprenait la disparition des membres des Kaine répartit en Europe, au Moyen Orient, en Égypte. Malgré ces pertes, j’eus une enfance heureuse, j'étais comblée, par de petites attentions. Selon mon frère, j'étais la préférée de notre père. Il me regardait (selon lui) avait une étincelle de fierté, je savais qu'il avait un regard différent avec moi mais je le voyait plus comme un homme inflexible. Très jeune, je fut l'arbitre, la négociatrice dans les querelles familiales, entre frères et sœurs, la plus sage de la fratrie. Ma mère était fière de moi selon ses dires, j'avais hérité de sa douceur, et de son écoute, selon mon père. Mes frères et sœurs étaient durs envers moi, je compris qu'un caractère fort était une nécessité pour notre famille.

Tout ce qui concernait les reptiles n'était inconnu pour mon père. Les anciennes légendes, Apophis, le dévoreur du soleil chez les Égyptiens, Python chez les grecs, tout les serpents de légendes, sa passion pour l'histoire se ressentait dans chacune de ses paroles et par la possession des nombreuses antiquités qu'il possédait. Seul fantaisie qu'il s'autorisait, comme des piles de manuscrits présentés de façon assez chaotique dans son petit bureau. Nul besoin de soigner la présentation, uniquement leur présence avait quelque chose d'assez... occulte.

Parfois, même assez fréquemment , nous déménagions de nuit, et de plus nous ne restions jamais en un même endroit plus d'une année, ce faisait pester mes sœurs ainées ou mes cousines qui se voyaient ainsi quitter leur compagnons du moment, cela déclencher hilarité chez mes oncles et tantes qui ne voyait là que caprices et coups de cœur de gamine. Je n'y prêtait que peu attention, faisant partie des plus jeunes parmi la famille, je ne préoccupais que de mon enfance. Mes plus beaux souvenirs viennent de la bâtisse, une demeure en bois que mon père avait acheté, notre chez nous véritablement, entouré d'arbres, une petite forêt où nous allions jouer et nous dégourdir les jambes. Pieds nus, je courait à travers les couloirs les petites pièces habité de meubles enveloppés de plastiques. Depuis mon enfance, j'étais assez proche de mon frère ainé, Mikhael qui faisait lui aussi la fierté de mon père, destiné un jour à prendre sa suite et à devenir le roi des serpents garous. "Un roi comme dans les contes ?" Avais-je demandé de façon candide et innocente à mon père qui avait éclaté de rire avant de reprendre un air sérieux. Ma mère m'avait expliqué qu'il guiderait notre lignée à son tour, et serait aussi soucieux comme mon père. Il essayait de ne rien montrer mais pourtant. Nous changions de ville, d’État, et de patries fréquemment, on entendait malgré notre jeune age, les murmures des adultes qui parlaient de l'arrivée de meutes. Très jeune, nous étions au courant de ceux qui désiraient mettre un terme à la lignée des Kaine, des lycanthropes, détestant la perfidie proclamée qu’ils nous disaient avoir. Au fur et à mesure je grandis, et eut peu de contact avec mon frère, il s’intéressa à d'autres choses, sortait avec des filles de la ville où nous étions, ce que mon père jugeait peu prudent. habitué de meubles encore enveloppés dans du plastique protecteur, je courais sous le regard réprobateur de ma mère, dans les couloirs, trébuchant, elle me bordait la nuit, avec le même regard passionné que mon père, me racontant légendes antiques.

Le cri se bloqua dans ma gorge, et réflexe inutile, mais mon frère tentait de me tirer en arrière, sans doute par crainte que les lycans se retournent et remarquent notre présence. Nous étions dissimulés sous le couvert des arbres, observant le mouvement des lycanthropes. Nous étions trop loin pour qu'ils repèrent notre présence heureusement occultée par les senteurs de la forêt et par notre sang froid. Mon frère serrait contre lui, les bagages de secours que mon père avait préparé en cas d'urgence, soigneusement dissimulés sous une latte de plancher, et comme je l'appris plus tard remplies de coupures de 50 dollars. J'avais moi aussi pris mon sac de secours.

Allongée dans mon lit, j''étais endormie, ma chambre se trouvant à l’arrière et prêt, il était revenu pour me tirer de mon sommeil et m'ordonna de sortir, un des lycanthropes avait tenter de nous barrer la route, il en avait pris pour son grade. Je brulais d'en découdre, mais il se trouvait que sur le moment j'étais plutôt hagarde. Les larmes ne voulant perler aux coins de mes yeux, ils me brulaient. Je voulais me débattre mais je suivais comme une somnambule mon frère jusqu'à la sortie, nous déguerpisâmes, j'eût à peine le temps de jeter un coup d’œil aux silhouettes de mes proches, étrangement inertes. Mon frère eut le bon sens de me couvrir les yeux, un geste si... normal et naturel. Bien loin du jeune homme détaché qu'il était depuis mon enfance. Nous courions dans la forêt, je suivais mon frère, ma main recroquevillée dans la sienne. Nous devions arrivé à la gare de la ville la plus proche où il prit deux billets. S’engouffrant dans le train nous nous posâmes dans un wagon. Assise, je me laissa aller à mon chagrin, de la jeune gamine que j'étais. J'avais 14 ans.

*

"Eh bien !"

Dans le pub, l'ambiance était au rendez vous. Désormais bondé, peuplé en majorité d'hommes, et de quelques couples, pas beaucoup de touristes. Génial. J'éclatai de rire en commandant une autre boisson, je parla avec l'homme qui s'était assis en face de moi. Plutôt bel homme d'ailleurs, un peu plus âgé que moi, presque la trentaine sans doute, les cheveux bruns, un sourire au visage. Je profitais de ma présence en ce pub pour faire connaissance avec des inconnus de passage, des gens de la ville, tous avec des histoires à raconter. Aussi fascinante que la précédente. Celui qui se trouvait en face de moi était irlandais, un autre russe, la plupart gallois, qui s'exclamaient quand je leur dit vouloir renouer des liens avec la terre natale de mon père, souriant et approuvant en prenant connaissance de ma double nationalité. Les jeux de boissons, les paris commencèrent. Le match fut reprogrammé et les supporters acclamèrent à haute voix leur équipe, pestant à chaque essai marqué contre leur camp, mais beaux joueurs, gratifiant d'accolades chaleureuses les supporter de l'équipe adverses les félicitant. Vers minuit, je décidai de prendre congé, à peine éméché malgré les pichets de bière que j'avais engloutis. Certains avaient roulé sur la table, j'avais gagné mes paris empochant quelques unes des belles sommes qui me permettrait de sans doute payer le taxi, ainsi que le billet de retour le lendemain. Je me vêtit de mon blouson, doublé et fait de tissu de tartan, et pris congé de mes camarades, plaquant par jeu un baiser sur la joue de mon camarade, tirant la langue par pure gaminerie à un autre, riant à grands éclats de voix, et puis quittant l'atmosphére chaleureuse qui régnait poussant la porte du pub. Il pleuvait toujours, je rentra les épaules, prévoyant d'être surement trempée, bien minuit. Je devais me reposer pendant quelques heures avant de reprendre mon train direction Londres, mon frère grommellerait sans doute mais, j'étais assez âgée pour prendre soin de ma personne.. Glissant une mèche de cheveux derrière mon oreille, j’attendis patiemment le taxi censé venir me chercher. Je rabattit la capuche de mon blouson sur mon visage, et repartit dans mes pensées.

*

On avait dû fuir. En Europe, la terre que notre famille avait quitté des années auparavant. En Angleterre. Désormais, nous ne ferions confiance qu'à nous même, mutuellement. Mon frère était l'unique personne qui me restait au monde, et je voyais bien malgré l'expression impassible qui prenait les traits de son visage, qu'il était sincèrement anxieux. Avec l'aide des économies que mon frère avait prit soin d'emporter et quelques anciennes relations de mon père, nous réussîmes à quitter les États Unis sans aucun problème apparent.
C'est à Londres que nous trouvâmes notre salut en fin de compte. Grâce à mon frère nous arrivions à subvenir à nos besoin, les économies sciemment mises de coté par nos parents. Nous croisâmes la route de celui qui devait nous offrir notre "liberté", plus besoin de fuir, nous n'étions plus dans l'urgence, dans le besoin de nous cacher constamment. Godric Ligheton. Et la gamine que j'étais tomba très rapidement sous le charme, et ce n'était pas pour plaire particulièrement à mon frère. A force de petites allusions lors de nos discussions, puis de rencontres, ils se rapprochèrent pour finalement devenir amis. J'étais arrivé à mes fins, après tout j'étais une Kaine. Désormais, Mikhael et moi portons des objets (un collier pour moi et un anneau pour mon frère) nous protégeant de la morsure des loups-garous, plus de danger immédiat, finalement alors que n'importe qu'elle personne au courant de notre situation aurait pu évaluer nos chances de survies à environ un ou deux ans, finalement un avenir se dessinait devant nos yeux. Ces présents m'avaient fascinés. J'avais croisé son regard et avais eu le visage doucement empourpré. J'étais tombé sous le charme et... enfin aucune importance. Mon frère vint à le considérer comme un ami, aujourd'hui encore, si je ne suis plus une adolescente, j'ai tendance à croire qu'il ne me voit que comme une gamine. Mon caractère capricieux dit mon frère en riant.

Nous repartîmes aux États-Unis peu après mon 19 éme anniversaire. Un peu plus serein d'une certaine façon, il y a quelques temps, quelques années après la grande révélation qui ébranla le monde, nous nous installèrent à Shreveport. Ce ne fut pas la première étape de notre nouvelle vie. Nous avions passé quelques temps à New York, puis à la Nouvelle Orléans et en cette ville nous avons finalement trouvé un foyer, Mikhael vaque à ses occupations et moi aux miennes, toutefois nous sommes toujours aussi inséparables qu'avant ! Il me voit toujours comme une petite fille, et c'en est ainsi de Godric, mais après tout, rien n'est ce qu'il parait et il en faut pour me décourager ! Shreveport est une petite ville pleine de charme, et désormais, la vie nous est plus facile, plus besoin de fuir ou de s'occulter aux yeux des lycanthropes. Je regarde toutefois avec tristesse les échecs, et la colère muette de mon frère face à eux. Créer de nouveaux serpents garous, mais à chaque morsure qu'il inflige, l'échec prend pas sur une potentielle réussite.

***

« Touchant réellement touchant » Je suffoquais, subitement sentant le goût métallique du sang dans ma bouche.
« Cette petiote.. ? C’en est une ? » Je me plia en deux, envahit par un sentiment indescriptible, peur, crainte, j'avais été imprudente et...
« Bien sur, on nous a assez tuyauter tu doute encore regarder. » Il faisait sombre et il s’était arrêter de pleuvoir. Des lycanthropes lui susurra une petite voix à mon oreille, tu aurais mieux fait de rejoindre ton frère à Londres. Tout mon corps tremblait, ma main s'agrippa à mon collier en signe de protection, je….
Des images défilaient devant mes yeux, la même crainte qui m'avait envahie le jour fatidique où ma famille me fut brutalement arrachée. La même odeur pesante de sang, la même impression de brutalité et de sauvagerie...

Tout se passa très vite, et je me souviens que de quelques bribes, mes yeux embués par la pluie et ma joue traverser par la balafre résultant d'un coup, mais les hommes s'affalèrent sur le pavé, surement un qui avait décidé de prendre les devants ou de m’affliger le coup de grâce tout mon corps tremblait et je ne pensais qu’à survivre, rien d’autre, un bras m'agrippa et je commença à ruer, criant alors qu’une main malhabile tentait de se plaquer sur ma bouche sans doute pour me faire taire, grossière erreurs, je plantai mes canine dans la chair tremblante injectant une forte dose de venin. L’individu se rejeta en arrière hurlant, et je tâtonnait maladroitement avant de me retrouver nez à nez avec mon agresseur ? Trois corps étendus par terre, respirant ou non, mais un quatrième. Je me rendis compte que le nouveau venu les avaient étaler et que la demoiselle en détresse venait sans doute d’agresser son sauveur. Ironique.

Je m’étais coupé, pour lui faire boire mon sang, l’antidote avant qui ne soit trop tard et appelé une ambulance, je tremblotais, un venin assez fort pour terrasser une bête et je ne devrais sa survie qu’à sa ténacité, un loup garou qui me sauterait sans doute à la gorge quand il se réveillerait de sa torpeur. Je l'avais bien vu. Son regard, le regard d'un métamorphe et... je tapa du pied. Ridicule, désormais j'étais assis dans le petite couloir d'un hôpital et train de culpabiliser (étrangement) et de me demander pourquoi je ne prenais actuellement pas mes jambes à mon cou, surement le regard de cette infirmière qui approchait. Depuis la révélation, les métamorphes pouvaient se présenter pour les soins, bien que cela était rare, dû à leur forte constitution. Elle m'adressa quelques mots, et maintenant ce que je lui répondit ou bafouilla comme excuses me semblent aujourd'hui encore flous. Surement l'un des souvenirs les plus incongrus que j'ai comment et puis... illogique... pourquoi ?

Mais je me rappelle un flash aux infos sur une fuite de serpents, surement un particulier étourdis qui n'avaient pas veillé sur une de ses précieuses possessions exotiques. Et aujourd’hui encore cette histoire me fait bien rire.
Sur le moment, j'étais décomposée autant mettre les choses bien à plat ou mon bon samaritain me poursuivrait pendant surement un bon bout de temps quoique la fuite et la disparition dans la nature était justement devenu comme une...seconde nature. Toutefois, j'étais en sécurité, ces hommes, comment ils avaient pu se fournir l'information, ne risquait pas de partir à ma recherche.

***

Parce qu'il faut obligatoirement une fin ? A vrai dire, cela n'est que le début. Disons que finalement sans soucis aucun, la petite Serpent garou repartit de la terre natale de ses parents, avait finalement retrouvé Londres et son frère, ils étaient repartit aux États Unis etc.... Rien de bien palpitant.

Et comme le dit le proverbe, un voyage d'un mille commence avec un seul pas.