➽ Née le 3 octobre 1985 à Bâton Rouge, Louisiane ◘ ➽ nationalité. Américaine origines Irlandaises de par son paternel ➽ camp. neutre➽ type de magie. Sorcière de naissance, ne faisant pas partie de la confrérie, utilise la magie blanche bien que certain dans sa famille semble s'être orientés vers la magie noire. ➽ statut occupé. Aucun ➽ classification. Innofensive mais pas insignifiante. ➽ état civil. célibataire ➽ lieu d'habitation. → Olive St. basée à Midtown, un grand appart qu'elle partage en colocation. ➽ métier. Agent à la BRIS ➽ étiquette qui vous est collé. Sio' est considérée comme une agente digne de confiance, dévouée qu'on ne peut pas détourner de son but final. Elle est très impliquée au sein de la BRIS.

◘ Je suis une jeune femme qui ne doute que très rarement, je sais ce que je veux et je suis prête à tous les sacrifices pour arriver à mes fins. Je suis d'une assurance assez naturelle qui peut parfois insupporter certain. Mais ce n'est pas parce que je me surestime, loin de là, mais uniquement parce que je suis obstinée, travailleuse et pointilleuse. J'aime me fixer des défis et dépasser mes limites. Je suis une femme active, je n'aime pas la routine et c'est surement entre autre pour cette raison que j'ai choisie d'entrer dans cette brigade d'investigation surnaturelle.

◘ J'aime que les choses soient bien faites et que tout sois réglé comme du papier à musique. Par contre, j'avoue que je suis assez bordélique chez moi contrairement au boulot. Plus par manque de temps que par manque de savoir vivre. Je suis une personne assez impulsive, qui agit souvent par coup de sang sans prendre le temps de réfléchir ou de parler. Action - réaction c'est presque un mot d'ordre.
Ca ne me porte pas toujours bonheur croyez-moi, car trop d'impulsivité peut vous mettre en face d'imprévus. Je suis une vraie petite pile électrique avec un besoin constant de bouger, d'évoluer, j'ai besoin de perspectives attrayantes. Mais je suis assez lunatique, têtue et mes paroles peuvent parfois paraître acérées pour bon nombre de personnes. On ne sait jamais trop quand je suis en train de plaisanter ou quand je suis réellement sérieuse. J'ai aussi tendance à vouloir tenter le diable.

◘ Je suis sociable mais jusqu'ici je n'ai jamais réellement privilégié ce côté de ma vie. Manque de temps, mais surtout il était primordial pour moi de réussir dans la vie...professionnellement parlant. Je suis encore jeune, j'ai le temps de voir venir pour le côté sentimental et tout ce qui s'y rapporte. Ce qui m'a beaucoup aidée dans mes études c'est que j'ai une mémoire en or, je retiens énormément de choses en très peu de temps. Des petites choses qui peuvent vous paraître franchement anodines, je suis capable de m'en souvenir des années plus tard. A part cela je suis plutôt une personne avenante, droite et foncièrement bonne, je ne souhaite que rarement du mal à autrui sauf dans quelques cas où je peux vraiment rester très rancunière. Mais tout est une question de relativité aussi. De prime abord, on me trouve parfois froide, blasée et difficile d'accès, il n'en est rien c'est une sorte d'armure, mais je suis du genre à prendre beaucoup de précautions. Je ne me livre pas facilement.

◘ Avant de rejoindre la BRIS, je me disais cartésienne, mais depuis j'avoue que j'ai appris à douter, douter de tout ce que je pensais savoir. Le surnaturel existe, ma position envers les diverses créatures que j'ai pu rencontrer est assez mitigée. J'avoue avoir plus de facilité avec les lycanthropes? à les accepter plus facilement que les vampires que je trouve assez contre "nature" mais je suis du genre à ne pas juger trop vite et à me forger une idée définitive qu'après avoir pu obtenir des tenants et des aboutissants moi-même.


Il y a encore quelques temps, la majeure partie de mes habitudes diurnes ne se cantonnaient qu'à finir mes études à Quantico. Suivre mes cours, mon apprentissage, m'entraÏner au tir, et analyser les comportements des criminels et tueurs en séries. Je n'avais pas vraiment de temps à consacrer à la bagatelle ou à me socialiser plus que cela.
A mon désavantage très certainement, je me suis un peu trop isolée du monde très certainement.
Oh mais rassurez-vous tout ceci est du passé, j'étais juste un peu trop assidue pour me consacrer à d'autres choses. Fraichement sortie de l'école de police, j'ai décidé d'intégrer la B.R.I.S de mon plein gré. Vous en connaîtrez les tenants et aboutissants plus tard.

Tantôt de service de jour, tantôt de service de nuit mes activités dépendent de mon boulot. Quand je ne bosse pas j'aime assez aller rendre visite à mon cousin qui vit à St-Louis. Aller boire un café ou encore voir quelques amis. J'essaie en fait de me socialiser un peu plus et de ne pas rester tout bonnement entre mes quatre murs. Puis quand on fait le métier que je fais, se changer les idées devient assez impératif sous peine de perdre la raison...
Mes journées sont finalement assez banales. J'essaie tout de même de taire ma véritable nature aux plus de gens possible donc je suis assez prudente. Bien que le surnaturel ne soit plus vraiment un secret pour personne de nos jours. J'accorde aussi pas mal de temps au sport, je vais fréquemment en salle du moins quand la BRIS m'en laisse le temps.

○ Première chose à savoir et la plus importante. Ne jamais adresser la parole à Sio' quand elle n'a pas avalé son café du matin (voir deux ou trois) car vous risqueriez de tomber sur un os. Elle a fâcheuse tendance à partir au quart de tour sans sa dose journalière. Il y en a qui sont accrocs au jus de vampire, d'autre au café tout simplement!
○ Elle aime bien contrôler les évènements qui lui arrivent, elle n'aime pas beaucoup être prise au dépourvu. Les surprises aussi, ça peut la déstabiliser.
○ Elle se mord fréquemment la lèvre inférieure quand elle est stressée ou en proie au doute. Ou alors qu'elle se retient de dire quelque chose, mais finalement elle n'arrive jamais à ne pas dire ce qu'elle pense ou moment où elle le pense.
○ Elle garde pratiquement toujours une arme sur elle.
○ Sio' est une véritable instable du look, tantôt brune, une fois blonde, elle n'arrive jamais à opter pour une seule apparence définitive. En fait on pourrait traduire cette manie du changement par une recherche personnelle de soi.

Sio' a appris que bon nombre de sorciers dans sa famille s'étaient tournés vers la magie noire, soit par vengeance ou encore par immense peine, colère, rancune diverse. Mais son père lui est toujours resté bénéfique. Même si elle ne le connait que depuis peu de temps, elle a beaucoup tiré de son enseignement. Elle utilise la magie blanche, car elle est foncièrement bénéfique, elle ne se laisse que rarement dominer par ses émotions. Elle possède le savoir des potions diverses,philtres, talismans et se sert du grimoire ancestral de sa famille. Elle est capable de par sa volonté de lancer des sorts variés. Depuis petite, elle possède un don propre à elle et lié à la déité de fertilité, qui liait autrefois sa famille, il y a des siècles. Petite, elle ne comprenait pas du tout ce pouvoir, c'est même à peine si elle avait réalisé qu'elle en avait un... Celui-ci consiste en la possibilité d'accroître ou d'annuler le désir sexuel d'autrui. Pouvoir qu'elle n'a appris que récemment à utiliser, mais dont elle se sert peu souvent puisqu'il n'est pas réellement offensif, mais plus à peine défensif. A note en dehors de sa cousine Kathleen peu de gens connaissent les capacités de la jeune femme. A part quelques rares amis très proches.
J'avoue que même si je doute plus qu'avant, la révélation pour moi fut positive. Dans le sens où maintenant, chacun à connaissance de ce qu'il pourra retrouver sur son chemin. Faire plus attention. Je préfère savoir que de faire face à l'ignorance des dangers potentiels. Métamorphes et lycanthropes bien je les crains légèrement, après tout ce sont des "monstres" potentiellement dangereux, je considère qu'ils sont plus affublés d'une sorte de "malédiction" dont ils ne sont pas forcément responsables. Je suis très méfiante envers les vampires, je ne leur fais pas du tout confiance, pour moi ils ont perdu une partie importante de leur humanité. Pour ce qui est des feys, je ne comprend pas ce qu'ils sont exactement et je préfère rester prudente envers eux.
En dehors de mes nombreux changements de look, je n'ai aucun signes distinctifs particuliers, ni tatouages ni piercings.

Bâton Rouge, Louisiane Octobre 1985.

Je ne vous parlerais que très peu de cette période de ma vie. L'enfance est surement la plus belle de toutes, mais à raconter, elle est beaucoup moins intéressante qu'à vivre. Si je vous fais partager cette date c'est uniquement pour approfondir mes origines. Malgré que je sois une citoyenne américaine confirmée, je suis née en Louisiane, après tout. Vous n'êtes donc pas sans savoir que cette partie de l'Amérique compte d'autres cultures. Tout d'abord Amérindiennes, mais aussi créoles française. Pour ma part je n'appartiens à aucune des deux ou seulement dans une très faible proportion du côté maternel qui s'est estompé de génération en génération au fil du temps. Une légère nuance Amérindienne mais à me voir il est clairement exposé que je tiens de mon père. Je ne l'ai pas vraiment connu, j'étais encore toute petite quand il est parti. Les aléas de la vie. Irlandais de pure souches, mon père était un sorcier. Je ne sais que très peu de choses à son sujet.

Une grande partie de ma famille vit en Louisiane, mais pour une raison qui me fut longtemps tenu secrète nous n'étions pas de ces familles unies. J'allais voir ma grand-mère en cachette, ma tante pareil. Je devais jouer avec ma cousine pendant que ma mère bossait pour ne pas qu'elle ne le sache. Une dispute de famille me disait-on souvent, mais sans me raconter le pourquoi du comment. Un conflit autour de ma seconde nature que je ne soupçonnais pas encore.

Flashback 1998

C'était une belle journée ensoleillée, ma mère bossait toujours jusqu'à 19heures et quelque. Mon père ayant mis les voiles à ma naissance, j'ai passé le plus clair de mon enfance aux côtés d'une nourrice enfin une nounou comme on les appelles maintenant. Sans doute suis-je plus proche de cette femme que de ma propre mère. J'avais réussi à resquiller et à fausser compagnie à Mary, c'était le prénom de cette dernière. Oui, j'avais décidé de prendre le car pour rejoindre Shreveport et rendre visite à ma grand-mère. Puis j'avais besoin de voir ma cousine Kathleen. N'ayant ni frère ni soeur, c'est vers elle que je me tournais pour me confier. Comment aurais-je pu penser un seul instant que la raison qui poussait ma mère à me tenir éloignée d'eux, n'avait que pour but que de me garder dans l'ignorance de la magie?

Ce jour-là fut celui de la toute première révélation. La matriarche Sullivan, n'a jamais compris pourquoi sa fille refusait d'accepter l'inévitable. Elle se décida de rompre le silence. Mais...comment la croire. Tout ça me paraissait complètement surréaliste, voir impensable. Pourtant, jamais Maggie Sullivan n'avait pas proféré de mensonges. J'étais encore si jeune à l'époque...En rentrant, je ne puis éviter une discussion avec ma mère. Une violente dispute éclata. Têtue comme une mule, j'appelais ma tante pour qu'elle vienne me chercher. Je ne voulais plus rester une seule seconde dans la même pièce que celle qui me dissimulait tant de choses.

— J'y crois pas maman! Pourquoi??? m'écriais-je à bout de nerfs.
— Sio' chérie calmes-toi... Je voulais te tenir éloignée de cette...cette enfin tu vois. dit-elle dépitée. Elle voulait me protéger mais de quoi? De moi-même, de ce que j'étais. En proie à un immense doute, est-ce que cette partie de moi la répugnait ou quoi?
— Non justement je ne vois pas...je comprends pas. Je me mis à faire les cents pas. Je tournais comme une lionne en cage. Et dire qu'elle m'avait toujours dit que mon père était mort quand j'étais toute gamine!
— Sio' ne te mets pas dans cet état...
Je la regardais alors avec une profonde tristesse dans le regard. Je me sentais trahie par la personne la plus proche de moi.

Pendant près de quatre mois, je vis chez ma grand-mère. Celle-ci m'aida à faire quelque recherche sur ce qu'impliquait ce côté magique. Sur l'Irlande, le pays et la ville d'où venait mon père. Sur la famille de celui-ci, mais surtout et le plus important à connaître la magie et tout ce qui s'y rapportait.

La légende de la descendance des Mac Lir.


La famille Mac Lir, semblerait selon la mythologie celtique, descendre tout droit de Aine.
Fille de Manannan, elle était reine et fée. Elle réside en Knockainy (en gaélique Cnoc Aine signifie Colline d'Aine). La tradition veut que l'on brûle des poignées de paille en son honneur, la nuit du Solstice d'été. On l'invoque pour la guérison des maladies. La plante qui lui est associée est la reine des près. La légende raconte qu'elle a été enlevée par le premier roi du Munster et qu'elle est donc à l'origine de la lignée de rois de cette province. Elle fût la mère du Comte Gérald, célèbre sorcier. Déesse de la Fertilité. Elle avait le pouvoir d'apporter l'amour des hommes, mais était aussi protectrice des récoltes et des animaux.

Adrian Mac Lir est un descendant direct de Comte Gérald. Tous les enfants depuis sont des sorciers de longue génération. Ce fut accompagnée de sa grand-mère que Sio' entreprit un voyage initiatique pour renouer avec ses origines profondes venues d'Irlande. Elle entreprit des recherches pour trouver son père. C'est lui qui lui conta et combla les méandres qui restaient encore dans l'ombre. Il lui confia aussi le grimoire familial. Elle resta une année entière auprès de lui pour apprendre la magie et aussi la maîtrise de son pouvoir, sa capacité spéciale. Elle reste en contact avec lui et sait qu'elle peut l'appeler à tout moments si besoin se fait sentir encore aujourd'hui.



Bâton Rouge, Louisiane 2005.

Ce fut une année marquante pour toute la Louisiane, mais aussi pour l'Amérique tout entière. Un évènement qui secoua les habitants et qui les marqua profondément. Katrina était son prénom, un bien doux prénom, mais nous n'avions pas affaire à une jolie jeune femme douce et compatissante. Non c'était une furie de la nature, une tempête du siècle... Un Ouragan monstrueux qui fit plus de ravage que n'importe quel être surnaturel sur terre. Seule ma mère et moi vivions encore en Louisiane, le reste de la famille est partie vivre à Shreveport. Dans un certain sens, je fut heureuse qu'ils ne se soient pas trouvé là quand cet ouragan a frappé la ville. Même si nous avons été moins touché que la Nouvelle-Orléans, Bâton rouge à subit des pertes humaines et matérielles considérables. J'avais très exactement 20 ans à cette période.

Flashback

Tout s'est passé alors que je m'apprêtais à partir de chez moi pour rejoindre la Virginie pour ma première année à Quantico. Mes bagages étaient déjà prêts, j'allais enfin réaliser ce pourquoi j'avais autant bataillé jusqu'ici. J'étais partie faire un tour avec des amis quand nous avons été surpris par l'état d'alerte. Obligés de nous regrouper dans un endroit sécurisé par les forces de l'ordre. J'étais anxieuse, non plus que ça, complètement paniquée parce que je pensais à ma mère restée à la maison. Avait-elle eu le temps de rejoindre la cave? Ou un autre endroit, mais de s'être seulement mise à l'abri. J'aurais tout donné pour être déjà un agent du F.B.I et prendre part aux mesures diverses pour lutter contre ce fléau de la nature. Ce fut un véritable calvaire qui ébranla mes amis et moi, mais qui me fit réaliser que finalement...J'avais beau lui en vouloir, je tenais à elle. J'aimais ma mère. Quand ce terrible drame fut apaisé et que je rejoignais enfin la maison. Ce fut pour n'en retrouver que des ruines et aucunes traces de ma mère. Les services d'urgences, les volontaires se mirent à la recherche des corps ou d'éventuel survivants. C'est avec une vive tristesse que je disais au revoir à celle qui m'avait mise au monde. Katrina en avait fait l'une de ses victimes. Après l'enterrement, je quittais la Lousianne et n'y remit pas les pieds avant longtemps.
Quantico, Virginie 2006.

Marine Corps Base Quantico, où est située l'académie du FBI c'est dans cet endroit que j'ai fini mes études. J'avais toujours visé plus haut que la simple école de police. Totalement passionnée par les criminels en séries et le comportemental, j'avais choisi le profilage pour matière principale. C'est là que j'ai fini ma formation, je suis sortie diplômée et j'avais le choix pour mon intégration. Ayant découvert ma véritable nature quelques années plus tôt et ayant entendu parler de cette fameuse brigade d'investigation du surnaturel c'est tout naturellement que j'ai choisi moi-même d'y demander mon intégration. Mais la tâche ne me fut pas facile, je n'ai pas été acceptée directement. La chef de la BRIS était réticente d'y voir entrer un membre de sa famille, de plus j'étais fraichement diplômée et je n'avais jamais enquêté sur ce genre d'affaires. Lors de mon entretien avec elle, je lui ai expliqué que ma véritable nature serais plus utile et plus motivée dans une brigade comme la sienne. Je n'avais rien de vraiment spécial à lui apporter en dehors de mes pouvoirs qui pouvaient s'avérer utiles. C'est elle qui décida de me donner ma chance mais, qui décida aussi de me faire suivre une formation intégrée et encadrée par l'un de ses agents déjà en activité. Je devais faire mes preuves, cette formation dura près de quatre mois durant lesquels je pus apprendre tout ce qu'il fallait savoir. Armements spécifiques, méthodes d'investigation, approfondissement sur les vampires et les lycanthropes et autres créatures.
Flashback

Je me souviendrais toujours de tout ce que j'ai pu apprendre à l'académie. Entre autres les exercices de tirs mais aussi les mises en conditions physiques et les divers sports de combat. Les analyses diverses de profilage auxquelles j'ai pu prendre part, mais ce qui me restera toujours le plus vivement en mémoire, c'est la mise en "situation" que j'ai subie lors de mon apprentissage. Ne croyez pas que parce que mous sommes agents nous sommes à l'abri de renversement de situation, nous sommes peut-être les "chasseurs" mais aucun chasseur n'est à l'abri de devenir elle-même une proie...

Une sensation de froid me réveilla, sensation hostile et désagréable. J'étais nauséeuse et ma tête me lançait effroyablement mais j'arrivais finalement à m’asseoir sur ce qui s’avéra finalement être la banquette d’une caravane miteuse. Les fenêtres avaient été repeintes en noir et une vielle ampoule vacillante éclairait faiblement l’endroit Une rapide inspection de ce qui semblait ma prison m'appris qu’il n’y avait rien dans les placards, ni sous la banquette rien du tout à l’exception d’un vieux téléphone dont les touches avaient été recouvertes par une plaque l'empêchant de formuler le moindre numéro. A peine l'avais-je remarqué que l’appareil sonna me faisant sursauter. Je ne le quittais pas des yeux, hésitanten mais je fini enfin par le décrocher.

— Enfin, je croyais que vous n'alliez jamais vous décider, fit une voix masculine rauque et grave. Cela aurait été dommage nous avons une grande aventure à vivre ensemble.
— Vous êtes qui bordel ?
— Tst tst voyons, doucement je sais que cela va être très dur pour vous, agent Sullivan mais, vous n'êtes pas en mesure de poser les questions.
— Espèce de malade!Jouez pas au con avec moi... m'écriais-je en proie à une vive colère impulsive.
— Vous n’avez pas changé à ce que je peux voir, Siobhán. Je peux vous appeler Siobhán n'est-ce pas?
— Même pas en rêve connard!!!
— Vous n'allez pas verser dans la vulgarité ça ne vous va pas!!! s'écriat'-il.
— Vous ne me connaissez pas, fermer là sinon…
— Je vous ferais remarquer que vous n’êtes pas du tout en position de me menacer ? railla mon interlocuteur amusé en lâchant un petit rire de malade.
— Quand je sortirais d'ici vous allez…
— Non, la phrase correcte est SI vous sortez d’ici, Siobhán. SI…tout dépendra de la manière dont vos collègues vont réagir. Vous pensez qu’ils tiennent beaucoup à vous ? Suffisamment pour payer une rançon de quelques millions de dollars ? puis il raccrocha.
— Vous ne l’emporterez pas au paradis, espèce d'enfoiré ! hurlais-je avant de me rendre compte que je parlais dans le vent. Merde ! dis-je abruptement avant de raccrocher violemment le combiné.

Alors que je tentais de retrouver un semblant de calme, j'entendis un bip régulier provenant d’un placard en hauteur. Intriguée, je cherchais vainement sans trouver rien jusqu'à ce que je remarque que le fond était escamotable en faisant coulisser une planche. Mon cœur manqua un battement, puis deux, en découvrant une minuterie dont les chiffres s’égrenaient lentement. Vingt-trois heures trente-huit minutes et trente-cinq secondes. Etait-ce tout ce qu'il me restait devant moi...Avant quoi? Une bombe probablement... Si seulement je pouvais contacter l’extérieur… A l’heure qu’il était, quelqu'un était forcement au courant de mon enlèvement, mais la façon dont ils allaient la retrouver, s’ils la retrouvaient, restait obscure pour le moment...
Fin du Flashback

➽ pseudonyme. Lady, Valou ici ca semble être S.M (mdr) ➽ âge. 26 ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. Joli design, mais ici j'ajouterais que l'accueil est des plus admirable et que question entraide quand on se pose des questions c'est le top, admins et membres sont au taquet. Bravo ça déchire!➽ avatar utilisé. Scarlet Johansson