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 LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...  

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MessageSujet: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime24/8/2011, 14:22



SAIS-TU MA PETITE FILLE POUR LA VIE IL N'EST PAS D'ANTIDOTE
Lynn (Rosalynn) Haverford


Prélude

date et lieu de naissance. douze août dix-neuf cent soixante-six, comté de kings (brooklyn, new york) nationalité. franco-américaine état civil. célibataire lieu d'habitation. stoner hill métier. tueuse à gage (vampires) la nuit, flic le jour étiquette qui vous est collé. Lynn, c'est la fragilité, la douceur et la candeur d'une femme. Lynn, c'est les blés qui tanguent doucement au vent, la perfection de la jeunesse, la fraîcheur d'une brise estivale. Lynn, c'est le désenchantement, le goût acide d'un amour qui s'achève sur le quai d'une gare, la violence et la passion d'un meurtre de chambre d'hôtel. Lynn, c'est l'allégresse d'un roadtrip sur les routes brûlées du Nevada, l'ivresse d'une bouteille de rhum sifflée dans la canicule, la frivolité d'une baise torride sur des draps trempés par l'humidité de la nuit. Lynn, c'est le givre qui s'étale sur une fenêtre, les stalactites de glace qui s'échouent dans la gouttière, l'alizée gorgé de neige qui ne laisse pas le vagabond survivre. Lynn, c'est d'abord et avant tout la vérité. Pure et simple. Crue, tranchante et mécanique. Lynn, c'est la franchise d'une femme idéaliste qui ose encore rêver. Lynn, c'est l'enfant-adulte. Celle qui n'a pas eu le choix de grandir. C'est l'excès, la carrence, le manque cuisant et lancinant. Lynn, c'est l'anorexie, l'inappétence d'une enfance arrachée et déchiquetée par les griffes impitoyables d'un amant ingrat Un cocktail explosif. Une immolation sans issue, une mort, une renaissance...


That thing I want to tell you
Spoiler:


Dernière édition par Lynn L. Haverford le 1/9/2011, 21:10, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime24/8/2011, 14:23




I. I want know who you are

traits de caractère.
Dévouée •• d'une nature sans concession construite sur la notion d’absolu •• extrême •• les défis la stimulent •• froide •• ses constantes recherches et réflexions la poussent à de nombreuses remises en questions sur elle-même, son existence, sur celles des autres et considère la vie comme une évolution perpétuelle •• intelligente •• a besoin de transformation •• cultivée •• possède une volonté démesurée de transformer les choses, de les tester sous plusieurs angles car elle sait au fond d'elle que la vérité existe quelque part au-delà des apparences, des vernis, de l’aspect évident et premier des choses comme des gens •• rancunière •• rétif à toute forme de conditionnement, d’oppression et de cristallisation •• violente •• est une résistante, une individualiste •• asociale •• souvent ironique ou cynique •• distante •• est méfiante, suspicieuse qui, sans être pessimiste pour autant, voit le mauvais côté des choses avant le bon •• secrète •• d’extérieur calme, cache pourtant en elle un bouillonnement intense •• meurtrie •• est une rebelle, une passionnée •• téméraire •• sa personnalité est entièrement construite sur la dualité : détruire pour reconstruire, souffrir ou faire souffrir, être le maître ou être l’esclave, évoluer ou mourir •• séductrice •• ses choix sont toujours extrêmes •• méfiante •• n'est pas un être de modération ni de tempérance •• solitaire •• est un être exclusif, possessif, jaloux qui vit dans l’intensité •• déterminée •• est bien sûr rancunière et susceptible •• amorale •• reste un adversaire loyal aussi, mieux vaut le prendre de front que d’essayer de l’avoir par la trahison ou le mensonge •• sans scrupule •• possède une conception assez spéciale de la possession •• détachée •• fera tout pour obtenir ce qu’elle désire •• obsessionnelle •• est pareil qu'un félin repu qui chasse pour le plaisir et l’excitation

occupation diurne.
EMPLOI flic à la crim (officiellement), chasseuse de sangsue (officieusement) UNE JOURNÉE ORDINAIRE métro, boulot, gueulantes, café, téquila, gin, vodka, migraines, chasse, vampires, dodo LOISIRS la grasse mat', les petits déjeuner à rallonge, les séries pour gamins, emmerder les vampires, les sorties, les soirée de beuverie, les amis, appliquer l'adage 'la vengeance est un plat qui se mange froid', l'amour physique, glander, faire chier son monde, les fous rires débiles, jouer avec le feu, souffler le chaud et le froid, se tenir au bord du précipice, pioncer, oublier, le boulot, se tourner les pouces, emmerder les jumeaux, lui courir après, le repousser, l'adorer, le détester, se paumer dans son illogique, bouffer fast-food, faire la tournée des bars, se foutre de la gueule des cons, râler, jouer à la console, les armes à feu, bouquiner, traîner ces jours de repos, foutre le bordel dans sa chambre, écouter de la musique au max FILMS FAVORIS les tontons flingueurs, le parrain, le silence des agneaux, l'exorciste LIVRES FAVORIS policiers, fantastiques, biographies STYLE DE MUSIQUE/ARTISTES PRÉFÉRÉS pop-rock, nirvana, coldplay, queen, telephone, simple plan, ben harper, various artists

manie, habitudes & goût.
HABITUDES/MANIES n'écoute jamais ces messages, répond une fois sur deux à ces appels, ne finit jamais son café, cache toujours ces tatouages, ne ferme jamais à clé, bordélique, range une fois par semaine son appart', dort avec une lumière allumée, boit son café avec du lait, salut toujours la vieille femme du premier, vérifie par trois fois que son appartement est vide avant de se coucher, dors toujours avec une arme sous l'oreiller, ne supporte pas les bas de pyjama, laisse toujours une bande son lorsqu'elle glande la journée chez elle, porte des chaussons ridicules, passe trois heures devant son placard, fait son lit quand il lui tombe un œil, ferme la porte de son bureau, mange à la cafet' avec ces collègues, recycle, est pour le bio, aime traîner dans le labo, fouine un peu partout, geek, adore le net, n'aime pas mélanger sa bouffe, conduit sans permis AIME la franchise, la violence, la fidélité, la douceur, l'amitié, la compréhension, le sens des valeurs, le courage, la solitude, le chocolat, les blagues idiotes, les fous rires incompris, la délicatesse, les sentiments neutres, l'affection, l'attachement aux siens, la vérité toute nue, le sexe sans tabou, la simplicité, les étreintes, les passions ravageuses, le danger, l'adrénaline, apprendre, connaître, la technologie N'AIME PAS perdre le contrôle, les crises, les langues de bois, les relations platoniques, les pulsions, la jalousie, la couardise, la méchanceté gratuite, les despotiques, la douleur, la tromperie, perdre, se faire attraper, ne pas mener la danse, se faire dominer, être le gibier, les vampires, les criminels, les personnes trop heureuses, les impôts, ces voisins, son patron, le lèche vitrine, devoir s'apprêter, l'insolence, les gamineries, les faux-semblants, les faux-culs, les pompeux, les chanceux

conviction.
Au jour d'aujourd'hui, aucune importance. Un coup de pouce. Un coup de veine. Lynn est contente. La gamine de Brooklyn jubile. Ravie. Douce euphorie nerveuse. Une chance pour elle qui voit les vampires pousser comme des champignons, sortir un peu plus librement la nuit, fréquentant en toute tranquillité et impunité les lieux communs. Si prévisibles. Si accessibles. Une chance pour cette gorgone qui voit son gibier se présenter sous l'ombre froide de son canon, l'argent aux poing, le fil du rasoir traçant un sillon mortel le long de leur basane cristalline. Et cette révélation à éveillée une funèbre marche vers le néant, dont sa triste silhouette armée de haine et de désespoir, gravis les sombres marches de cet infernal territoire, satisfaite de la connerie, stupidité, de ces cadavres ambulants...

signes particuliers.
Marquée à vie. Tatouages d'outre tombe. Sorcellerie. Magie noire. Incantations... une fugitive seconde pour la sentir, une existence entière à vouloir la dominer. Elle crépite dans le creux de ces poignets. Talismans indélébiles, ils la protège des armes démoniaques visant à l'anéantir, l'asservir, la soumettre. Et quelque part dans les tréfonds de son âme siège un étrange et familier visiteur dont les pouvoirs effraie et fascine. Elle les cache, préférant l'effet de surprise, n'aime pas dévoiler aux autres le passé honteux qui la ronge. Quelques autres stigmates, cicatrices témoignent de sa vie décadente, de chasseuse de tête, celle d'une femme insoumise et violente...


Dernière édition par Lynn L. Haverford le 30/8/2011, 14:13, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime24/8/2011, 14:24





Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites électroniques. Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis. Choisir son survet’ et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s’interrogeant sur le sens de sa vie choisir de s’affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de McDo. Choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants niqués de la tête qu’on a pondu pour qu’ils prennent le relais. Choisir son avenir, choisir la vie. Pourquoi je ferais une chose pareille ?
J’ai choisi de pas choisir la vie.


UNE VOIX S'EST TUE
ETE 2006


La peur... sournoise et silencieuse. Elle s'insinue en moi, traîtresse, et tétanise mes muscles, mon regard rivé à celui de mon amant. Ombre statique, mutisme prolongé, ces yeux mentent et dans un désespoir criant je peux voir ce sourire sardonique et ô combien de fois affiché, étirer ces lèvres en un rictus cruel. Les mains profondément enfoncées dans son jean, dégaine sombre, son horrible silhouette se trouve lourdement appuyée contre la carrosserie de ma voiture, m'occultant le visage défait de sa nouvelle victime. Vierge. Et j'entends dans le calme inquiétant du bord de mer, les plaintes silencieuses de cette pauvre femme, cette femme battue au regard fuyant et soumit. J'aurais aimé venir vers elle et la prendre dans mes bras, contre mon sein, mêler mes larmes aux siennes mais ces dernières ce sont taris le jour ou celui qui n'avait de cesse de me louer son adoration, à essayer de briser ma volonté. Ce jour là, j'ai essayé de faire face, pensant pouvoir plier son tempérament d'animal sauvage avant de capituler définitivement devant ces menaces dégoulinantes de cruauté. J'ai fini par baisser les bras, ombre silencieuse, vouant une vie de misère à un homme, plus vampire qu'humain, dont les menaces n'avaient de cesse de me faire frémir. Mais j'ai fini par comprendre que la violence est monnaie courante parmi cette race au cœur fétide, monstre au regard blanc amer... Seulement, au départ révolté par ce comportement, n'arrivant à accepter toute cette violence gratuite, je me suis rebeller, j'ai mordu, cracher, supplier avant de ne capituler à mon tour. Mais il était déjà trop tard, la décision était prise depuis longtemps et ce débarrasser de moi rapidement et simplement, c'est vite imposer à mon enfoiré d'amant.

Alors on attend, moi assise sur un rocher le long de la cote, genoux lourdement appuyés contre ma poitrine, l'autre enfoiré me toisant, rictus de victoire affiché sur sa sale gueule d'enculé de première et sa victime... cette pauvre fille, visage lourdement appuyé contre la vitre, gorge ravagé, versant en silence des larmes amers tout en restant prostrée dans la voiture. Et je lui en veux, à lui surtout, d'une rage ardente qui me bouffe, doucement. Ça me ronge et me rend complètement folle alors qu'une furieuse envie de lacérer ce visage me saisie et me broie douloureusement la poitrine. J'aimerai avoir le courage, les couilles comme dirait mon frangin, de l'entraîner purement et simplement, dans la tombe, me délivrer de son emprise écrasante, pouvoir de nouveau sourire et reprendre ma vie en main. Au lieu de ça, j'ai tout simplement capitulée, le laissant faire ce qu'il voulait de ma couenne, lasse et fatiguée de devoir toujours me battre contre cet homme cruel et totalitaire. Pourtant je l'ai aimé, chéri, adoré. J'ai tout fait pour lui. Toujours. Aveuglément, jeune et stupide, je l'ai suivi contre l'avis de mon frère, fuyant les miens, mettant de la distance entre eux et moi et mes idées étriquées. Jeune et naïve, je me suis lassée charmer par le loup. Aujourd'hui, brisée, je veux juste retrouver la tranquillité d'une vie paisible auprès des miens, de ceux qui me sont chers, sans problèmes. Mais je l'ai laissé faire de moi sa chose, le laissant me troquer contre quelques billets pour se débarrasser de moi. Il faut dire aussi que sans argent, difficile de s'acheter des putes, lui l'éternel charmeur. Je suis juste un cailloux dans sa chaussure, une erreur sur laquelle on va définitivement tirer un trait et bien que j'essaie de ne pas le montrer, je suis morte de peur. J'ai peur de l'avenir, de ce qui va m'attendre moi qui, autrefois, était inconsciente du danger.

J'étais cette gamine pleine de vie qui allait se baigner dans cette mer glacée, entraînant mon jumeau dans mon sillage pour ne pas être seule, lui qui nageait comme un chien, incapable de coordonné ces mouvements. Ou alors comme ce jour, cette après-midi d'anniversaire organisée avec lui, seul, dans les jardins de Brooklyn... quand j'y repense, j'ai toujours était seule, seule avec lui, lui qui était mon monde, mon évasion. Celui qui m'empêchait de sombrer dans la dépression avec ma mère et puis, un jour, il m'a quitté, brutalement. A partir de ce moment là, les choses ont complètement dégénérées. A partir de ce moment là, mon père à chercher par n'importe quel moyen de se débarrasser de moi, définitivement. Interna, pension... ce fut long, prêt de dix ans, mais sa satisfaction en est pleine aujourd'hui. Je n'ai pas attendu qu'il signe les papiers du pensionna. J'ai pris moi même la tangente, m'enfuyant avec un homme dont l’hémoglobine existait. Toutefois, bien que mon père ait toujours voulu se débarrasser de moi, me vouant une haine farouche, c'est ma pauvre mère qui a sûrement du pâtir de mon absence. Je suis sur qu'elle partira dans le trou bien avant moi, elle dont le suicide à quelque chose de facile. Elle l'a déjà tenté une fois et c'est moi qui est du appeler les urgences. Son visage était méconnaissable, son regard obsidienne effacé sous ces paupières gonflée d'avoir trop pleuré. Son corps si fragile me semblait être frêle comme un petit moineau et il tremblait, sans cesse. Elle était brisée, elle le montrait, honteuse, elle qui ne voulait rien laisser paraître à son entourage. On devait montrer qu'on était une famille unit malgré les frasques répétés de mon paternel et elle le faisait plutôt bien jusqu'à ce jour.

Les phares d'une voiture viennent un instant m'éblouir et me remmène brutalement dans le présent. Je peux voir la silhouette longiligne de mon vampire se détacher de la voiture, un soupire de soulagement venant me soulever le cœur. J'ai cette furieuse envie de vomir, de m'enfuir ou encore de me jeter en contre bas, venir y briser mon corps, mes os pour rejoindre l'écume et l'iode de la mer, laisser le sel me grignoter doucement la peau avant d'être emporter dans les abysse sombres de l'océan. Mais les doigts glacial de cet homme dont mon cœur vomit son nom, me chope brutalement le bras, me forçant à me relever, ce que je fais, maladroitement et ma belle assurance vole en éclat lorsque je croise son regard. Trop tôt. Beaucoup trop tôt. Je n'ai pas encore eu le temps de tout mettre en place. Les choses s'accélèrent et ma belle assurance vient de foutre le camp avec le peu de dignité qu'il me reste. Et il me fixe. Je le déteste. Je les déteste tous, je les hais et mes larmes reviennent, brutalement, tandis que je m'accroche désespérément à sa manche. « S'il te plait, je serais sage, je te le promet ! Je ne ferais plus rien pour te mettre en colère, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, pardonne moi... » Un hoquet douloureux me soulève la poitrine tandis que je secoue lentement la tête, mes pleurs l'agaçant alors qu'il me pousse rudement vers l'un des hommes qui sont venu me chercher, j'en suis sur. Il tend le bras et je l'ignore, me retournant pour faire face à mon enfoiré de vampire, m’accrochant à sa chemise impeccable, répétant sans cesse dans une longue litanie, suppliques et promesses avant de m'en prendre à cette garce sur le siège passager, cette salope passive qui reste dans la voiture, son putain de cul vissée au siège mais je l'appel quand même, connaissant sa réponse ; un profond mutisme, le regard plongé dans une terreur sans nom. Une poigne d'acier se noue autour d'un de mes poignets, le broyant doucement tout en m'arrachant une grimace de douleur. Je me tord sous sa poigne, mes genoux fléchissent et il m'oblige à me mettre à genou, devant lui, soumise, tandis qu'un ruskov prend la parole. L'accent est épais. Je n'arrive pas à le voir, son ombre se détachant dans les faisceaux de ces phares alors que mon regard reste accroché à cet homme qui a fait de moi sa maqué. « Tes jérémiades me gonfle Rosalynn. Il n'est pas encore l'heure pour toi d'aller arpentée le trottoir et d'écarter les cuisses aux meilleurs offrants. Par contre, tu peux aller sagement poser ton putain du cul à l'arrière de la voiture, le temps que je règle quelques détails... » Je secoue vivement la tête, approuvant ces dires et il me relâche. Enfin. Précipitamment, je me redresse, mes genoux écorchés m'arrachant un rictus de douleur alors que je m'élance vers la voiture, ouvrant la portière à toute volée. Je me pose lourdement sur le siège qui se situe juste derrière de celui du conducteur. De son ami, je n'y croise qu'un regard azuré aussi tranchant qu'une lame de rasoir dans le reflet de la vitre. Un frisson me parcourt l'échine et je m'enfonce dans le siège, fuyant ces yeux bien trop perçant.

J'ai envie de pleurer, de hurler ma douleur. Mais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort. Je ne me suis pas fait marquer à vie pour rien. Me redressant brusquement, l'éclat des voix des deux protagonistes m'atteignant à peine, je glisse une main moite le long de la mâchoire de cette minable petite vierge ramasser à la sortie de chez elle. Si simple. Tournant doucement son visage vers le mien, mon corps se plaquant contre son dossier, son regard voilé se pose sur le mieux, vitreux. Mes muscles se tétanisent. Ma vue se brouillent de l'armes amers et brûlantes alors que je porte à ces lèvres une fiole. La porte s'ouvre. Brutalement. Il se pose sur le siège conducteur, son ami nous laissant, quittant le bord de mer pour nous plonger dans une demi-obscurité étouffante. Je n'ose pas lui demander ou est partie son enfoiré de collègue et me tasse un peu plus sur la banquette arrière, mon regard fixé sur sa nuque. Sa contrariété est palpable. Lasse, je colle mon front contre la vitre, mon regard se perdant dans l'obscurité immobile de la nuit. Je peux apercevoir son mouvement. Si fluide. La caresse aérienne de ces doigts sur la peau ivoire de sa victime alors que ces lèvres viennent cueillir le plus doux des élixirs. Les gémissements de cette pauvre fille, les bruits de sucions... ça a quelque chose d’obscène, quelque chose qui me fait mal. Terriblement mal. Impassible, je laisse le temps s'étirer, mes doigts caressant en de lents arabesques mes poignets marqués. Ce soir, c'est la fin. Je tourne la page. Un chapitre de ferme. Enfin. Plus aucune obligation de me montrer l’air heureuse de vivre, d’exister car en réalité mon cœur abrite un désespoir criant tandis que mon esprit ne désire qu'une seule chose, renoncer. Et alors que mon âme ploie sous ce détestable déluge, hurlant, muette, sa rage et sa frustration, il n'y a personne pour m'approcher et lire mes plus sombres pensées. Personne pour me susurrer des paroles belles et sensées. Jamais plus je ne ferais confiance. Jamais plus je n'aimerais. Jamais plus... et les vagues de la mélancolie assiègent ma raison, le son rauque de sa voix me plongeant dans l'abime sombre des mes pensées. Déçue par la vie, je me couvre du manteau de l'abandon, voile mes rêve et brides mes désirs tandis que je m'approche du siège conducteur, la tête de ce vampire que je pensais aimer roulant sur le coté. Ces forces le quitte. Paralysé. Verveine. Je vois le mot se forcer sur ces lèvres, silencieuses. J'aimerais lui pardonner mais même l'amour je n'arrive plus à saisir car en moi ne règne aucun pardon.

Le souffle glacé de la solitude m'entoure, mes doigts se refermant sur la lame froide de mon couteau de chasse. Et en mon sein coule une noire colère, celle de la vengeance, distillant un obscur et doux poison tandis qu'un infini chagrin en mon sein s'installe. Mais je ne reculerais devant rien. Et lorsque mon coup part, fatidique, fatale, Mars la guerrière s'épanche sur mon cas, se délectant de ma souffrance tout en comblant de haine cette immonde tristesse que son absence va occasionner. Pourquoi doit-on tant souffrir d'aimer alors qu'il y a tellement de choses à donner. Cette maladie que l'on ne peut nommer et qui est venue aux portes de mon âme, sonner. Aujourd'hui... silence, froid, obscurité, amertume. Rien. Ma sève lentement s'écoule du néant. Et satisfaite de mon acte barbare, me débarrassant à jamais de cette personne, ombre meurtrie, j'implore, désespérée le courroux divin, supplie les démons de m'injecter ce soyeux venin. Mais rien ne vint. Je reste désespérément seule. Et alors que la vile douleur en moi se déporte, la nuit colportant son habituel lot d'horreur dévoilant les ténèbres logeant dans mon cœur, je me mets en marche. Un instinct de survie qui pousse inéluctablement ma raison à partir en lambeau et la souffrance de mon âme à s'ériger en seule juge, laissant la rage annihiler toute volonté, poussant mon corps à quitter l'habitable. Partir loin d'ici, de lui, de cette vie. Tirer un trait et reprendre du début. Oublier ce monde de bêtes immondes aux vices froids et cruels... conneries.


CLAIR-OMBRE
HIVER 2011


L'aube commence tout juste à pointer son nez, éclairant d'une pâle lueur les locaux de la crim'. Bureaux entassés les uns sur les autres, mais silencieux, je m'empresse de sauvegarder mes traitements de textes, fatiguée par mes longues heures supplémentaires forcées, punition que je m'inflige moi-même. Le temps de tout fermer, de ranger mes affaires, documents, photos macabres et clés USB, j'essaie de partir avant le lever du soleil, fourbue et sans même avoir le courage de prendre un petit déjeuner, que je saute en général, bien trop pressée d'aller rejoindre mon merveilleux lit. Mais aujourd'hui, c'est un peu spécial, j'ai un rendez-vous pour un petit déjeuner en tête à tête avec un... collaborateur pas comme les autres. Alors, je prends mon temps, balançant négligemment mes chemises froissée dans la poubelle pour me vautrer dans l'un des sièges vides. Mes yeux me font horriblement mal... tellement mal que ma rétine me brûle. Gémissant et geignant sur mon sort, je m'accoude contre le plan de travail, regard rivé vers le bureau de mon patron. Le reflet que je vois dans la vitre semi-teinté de son bureau me fait un peu flipper, la sombre couleur de mes cernes ressortant par la lumière blafarde et crue des locaux. J'ai un gueule de déterrée. Il faut dire aussi que je n'ai pas eu un instant à moi depuis vendredi soir, enchaînant deux boulot sans pause, sans sieste et sans longues nuits de sommeil. Rien, nada. Bien trop occupée à faire disparaître un corps dans les marécages du coin car vendredi, la chasse, l'attente, à été fort payante et je ne pensais sincèrement pas repartir avec lui, lui qui me semblait si récalcitrant à toutes tentatives d'approches. Mais à la fin de la soirée, il est venu à moi, me proposant une liasse de billet assez conséquente contre une petite prolongation dans un hôtel du coin. Oui, j'ai tendance à jouer une sorte de jeux de rôle, prenant parfois l'apparence d'une paumé, junkie, de femme aux mœurs légères pour pouvoir approcher plus facilement mes proies les plus difficiles d'accès. J'ai été incapable de refuser, l'entraînant vers une fin de soirée pour le moins macabre et funeste car après l'avoir droguer en versant de la verveine dans sa boisson, je me suis attaquée à la partie la plus important de mon deuxième boulot. Je me fais un peu l'effet de ce Dexter étant lui aussi un justicier des temps moderne, punissant mortellement toutes personnes ayant échapper à la justice.

Une porte s'ouvre et je me retourne pour regarder cette chevelure blonde qui vient de passer derrière moi. Entièrement vêtue d'un tailleur sombre, soulignant ces formes longilignes, elle a un look d'enfer. Un genre de mélange de poupée Barbie et de Barbarella. Son sourire est communicatif et je prends le café qu'elle me tend, un tendre sourire accroché aux lèvres. Je ne serais pas autant accrochée à la gent masculine, sur que j'aurais déjà tenté ma chance avec cette beauté blonde. « Tu viens manger un morceau ? C'est moi qui invite aujourd'hui. » Je secoue la tête, navrée. « Désolée, mais je suis prise. Un rendez-vous galant ! » Je lui adresse un clin d’œil avant de balancer négligemment la lanière de mon sac en travers de mon épaule et de sortir d'un pas léger des locaux de police, lasse. Passant par les portes de services, ces dernières donnent directement dans la minuscule ruelle qui longe le commissariat, crasseuse à souhait. L'air frais et matinal me fait accélérer le pas, me précipitant vers le premier taxi arrêté que je vois, le piquant à cette grand-mère bien trop occupée à se dépêtrer avec son cabas. C'est fou ce que les vieux peuvent avoir une vie palpitante. Dès six heures, ils sortent de chez eux pour aller faire des courses, rythmant leur vie si insipide comme du papier à musique et sourde à ces exclamations indignées, je donne l'adresse de la brasserie au chauffeur.

Le trajet relativement long me permet de me changer rapidement, enfilant un léger sweat afin de me réchauffer tout en sortant ma trousse magique. Trousse à maquillage serait plus appropriée mais sans elle, je ne suis rien et en sortant lingette démaquillante, je me débarbouille, regardant la route, histoire de ne pas me crever un œil. Je n'aime pas me présenter à lui affréter et maquiller comme si mes rendez-vous hebdomadaire m'importait. Foutaise. Je veux juste lui montrer que sa présence m’ennuie au possible, lui et ces exigences de péteux. Alors on oublie maquillage et autre froufrous : naturelle. Et alors que le taxis vint à pilier devant la brasserie, lui balançant quelques billets, je m'éjecte de la voiture, frigorifier. Dire que je suis un cul gelé serait peut dire. Et sur le trottoir, je jette un rapide coup d’œil autour de moi, le cherchant du regard, arrêtant bien vite mes recherches pour m'engouffrer à l'intérieur du bar, préférant l'attendre au chaud. Je prends place vers le fond, investissant une table un peu en retrait et y déposant tout mon fourbit sans me soucier de gêner le passage, bien trop fatiguée et échevelée pour faire attention aux autres. A moitié entrain de dormir sur la table, je finis par commander un café, moi qui est la caféine en horreur qui a le dont de m'exciter et de me donner de l'impatience dans les jambes, mais j'ai cette désagréable impression que je vais finir par piquer du nez avant son arrivé si je ne bois pas quelque chose pour me remettre d'aplomb et pourquoi pas, m'enlever cette chape de plomb qui alourdit mon estomac dès qu'il est question de le voir.

A l'époque, lorsque je me suis fais la promesse d'appliquer moi même ma vengeance envers les détraqués de l’hémoglobine, j'avais dans l'intention de faire ce genre de chose seule et non accompagné d'un acolyte pour le moins spécial. Tiens, en parlant du loup... je vois sa silhouette fendre la foule pour me venir me rejoindre et je ne prends pas la peine de me lever pour le salué, bien trop angoissé de m'exposer ainsi avec lui. « J'ai bien cru que tu ne viendrais pas ce matin. » Je le regarde un instant avant qu'il ne se décide à s'asseoir, son regard accaparant pendant une fraction de seconde le mien, silencieux. En fait, il n'était pas en retard, au contraire, mais je l'attends déjà depuis plus de 20 minutes, 20 minutes pendant lesquelles j'ai eu tout le loisir de me monter la tête et de me faire des films. Parano... j'ai l'impression de devenir complétement parano depuis que je me suis alliée à ce type, une personne dont j'ignore tout de lui. Enfin presque ! Se portefeuille est énorme. Je n'ai jamais voulu de coéquipier si je puis dire, mais voilà, il se trouve que je me fais coincer par cet homme qui me verse d'énorme bonus. Des liasses de biellet pour quelques vampires à railler de la carte de la ville. Et j'ai fini par capituler, encore, me retrouvant maintenant dans l'obligation de le prendre en compte si je ne veux pas aller dans le trou. Je me retrouve dans une position inconfortable... je ne sais pas trop comment le lui dire, moi l’amputé des sentiments et relations humaines. J'ai surtout besoin de lui dire que le travail commence à devenir lourd et pesant. Mais pour le moment je me tais.

« Passons les banalités, qu'est ce que tu veux pour me faire venir à une heure pareil ? » Je me penche légèrement vers lui pour être sur qu'il est le seul à entendre. « Pas de coup tordu cette fois-ci s'il te plait. Mon patron commence à se demander ce que je fabrique avec toutes les pièces à convictions que je ramène chez moi ! » Le fait de travailler à la crim me permet d'allier mes deux boulots, car étrangement, on brasse beaucoup de meurtres vampiriques que je m'empresse d'enfourner dans mon sac pour pouvoir bucher tranquillement dessus une fois arrivée à la maison. Et le temps s'écoule, doucement, les minutes passent et sa réponse tarde à venir et ça m'agace, la désagréable impression d'être complétement seule dans ma vie pavés de mensonges, me rongeant un peu plus. Pas plus tard qu'hier, j'ai fait installer un autre verrou à ma porte, ayant l'impression de me faire suivre de partout, que tout le monde sait. Ça va finir par me rendre dingue. Un long soupire de frustration m'échappe alors que je porte la tasse à mes lèvres, captant dans le plis de sa veste une enveloppe graft et j'ose un sourcil, une moue agacée accrocher au visage. Une chose est sur ! Je ne connaîtrais jamais le chômage avec lui !


Dernière édition par Lynn L. Haverford le 5/9/2011, 23:43, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime24/8/2011, 14:44

Summer :046/: et tueuse à gage en plus *-*

Bon courage pour ta fiche & bienvenue :loved:
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime24/8/2011, 18:25

Oh super, une Rosalyn! La précédente nous a fais faux bond j'espère que tu seras la bonne...Courage pour ta fiche et à la moindre question n'hésite pas =) Ou euh Alessandro parce que en fait c'est son pv *BAM* XD
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime24/8/2011, 22:02

Alejandra I. Starling a écrit:
Summer :046/: et tueuse à gage en plus *-*

Bon courage pour ta fiche & bienvenue :loved:
Kristeeeen ** moi qui ne la supportais au départ, j'aime de plus en plus suite à son dernier filme ! Welcome to the Rileys x) en tout cas, merci ma belle ♥️

Aleksandr Konstantinov a écrit:
Oh super, une Rosalyn! La précédente nous a fais faux bond j'espère que tu seras la bonne...Courage pour ta fiche et à la moindre question n'hésite pas =) Ou euh Alessandro parce que en fait c'est son pv *BAM* XD
Ce pv l'est pour moi d'abord èé j'ai pas l'intention de partir... n'est même pas fini ma fiche xD désolée, je suis pire qu'une mouche collée sur le cul d'une vache (aa) & Je viendrais te harceler, voir te faire chier en cas de problème, t'inquiète surtout pas pour ça What a Face
Et merci pour ton message !
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime25/8/2011, 11:46

T'a entendu Lorenzo? Elle veut me harceler...
*prend Lynn dans un coin sombre*
Harcèle moi tant que tu veux j'adore ça Cool *BAM* XD
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime25/8/2011, 12:30

Bienvenue sur Drag !
Je suis contente de te voir si enthousiaste à propos du forum, ça fait très plaisir !
N'hésite pas à nous contacter, comme l'a dit Alek, si tu as la moindre question.
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime25/8/2011, 16:19

Aleksandr Konstantinov a écrit:
T'a entendu Lorenzo? Elle veut me harceler...
*prend Lynn dans un coin sombre*
Harcèle moi tant que tu veux j'adore ça Cool *BAM* XD
T'essaie de rameter ton psychopathe d'amant What a Face ?! Et arrête de me faire de telles propositions, ça me donne envie de pousser le harcèlement verbalement au harcèlement physique... et je suis trop jeune pour mourir pour le moment (aa)
& merci pour la réservation **

Ariel P. Manchester a écrit:
Bienvenue sur Drag !
Je suis contente de te voir si enthousiaste à propos du forum, ça fait très plaisir !
N'hésite pas à nous contacter, comme l'a dit Alek, si tu as la moindre question.

:046/: bah voui, l'est beau votre bébé ! En tout cas, merci pour ton message ma belle ! Toi aussi je vais venir te harceler s'il le faut xD
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime25/8/2011, 19:19

J'l'aime bien cette petite, elle a tout compris à la vie *-*
Lorenzoooo je peux faire d'elle mon animal de compagnie, DISSS?! ♥
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime25/8/2011, 19:27

MAIIIIIIIIIIIIIIIIIIS JE SUIS PAS UN PSYCHOPAAAAAAAAAAAAAAAAAATE *tape des pieds et crise*
Sinon bienvenue miss =D et fais gaffe à tes fesses ou... ou... ou oulalalah ! (ouais je sais, aujourd'hui j'suis super efficace niveau menaces humf)
NON MAIS MAIS IL EST A MOI A MOI ON LE HARCELE PAAAAAS *se roule par terre et couine*

><' Ton animal de compagnie ? èé... *silence* Bon... *silence*.. D'accord. Mais pas de ça dans le lit ! :57:

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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime25/8/2011, 21:31

Aleksandr Konstantinov a écrit:
J'l'aime bien cette petite, elle a tout compris à la vie *-*
Lorenzoooo je peux faire d'elle mon animal de compagnie, DISSS?! ♥️
Y en a qui n'ont pas peur de se trouver avec un couteau planté dans le dos What a Face je suis une bestiole venimeuse, c'est moi qui met la corde aux cous des vampires (a) surtout s'ils sont mignons **

Lorenzo F. Llywlyn a écrit:
MAIIIIIIIIIIIIIIIIIIS JE SUIS PAS UN PSYCHOPAAAAAAAAAAAAAAAAAATE *tape des pieds et crise*
Sinon bienvenue miss =D et fais gaffe à tes fesses ou... ou... ou oulalalah ! (ouais je sais, aujourd'hui j'suis super efficace niveau menaces humf)
NON MAIS MAIS IL EST A MOI A MOI ON LE HARCELE PAAAAAS *se roule par terre et couine*

><' Ton animal de compagnie ? èé... *silence* Bon... *silence*.. D'accord. Mais pas de ça dans le lit ! :57:

Ha ouiiiiiii... très mature tout ça (a) et si t'en es un ! Suffit de lire ou de regarder tes antécédents °° et qu'est-ce qu'elles ont mes fesses ? :035/: 'Ca' on dirait que tu parles d'une chose --' fait gaffe au tient, de cul *sourire angélique*
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime25/8/2011, 22:33

HAN ! tu m'as espionnééééé ! *outré* XD
meme que... meme que j'ai des raisons ! mon jumeau est un taré qui qui.. qui me dit plein de vilaines choses ! ma sire est une garce qui... qui m'a abandonné quand j'étais un bébé vampire et... et .. et ma fripouille (alek XD) est euh... humf. Euuh. Merveilleuse ! sublime fantasmagoriqueuh ! *ouais on appelle ça l'amour faut pas chercher* ><

ouais je voulais mettre l'accent sur "ça" et au final... j'lai pas fais mais je vois que t'es observatrice... brave petite *lui tapote la tete*
et... MAiS EUH ! *boude* laisse mes fesses tranquilles. :69:
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime26/8/2011, 00:26

Bah ouais... j'examine toujours mes futures victimes avec grand soin ! Et j'ai une preuve de ce que j'avance (a) toi même tu le dis :
Citation :
Les sourcils du jumeau psychotique se froncent [...]

Grilléééééé:55:

Et t'es une pauvre petite chose malmenée... tu me donnes envie de verser ma larme. Allez viens voir tata Lynn, elle va te faire un câlin (aa) & t'es un peu suicidaire nan ? J'suis pas un animal de compagnie èé
*arrête de lorgner sur le postérieur de Lorenzo* de toute façon, y a pas de raison à s'extasier dessus :83:
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime26/8/2011, 01:58

mais mais euh... c'est à dire... enfin... humf. tu ... euh... tu veux bien prendre un verre avec moi ? *essaye de paraitre normal... ouais non renzo qui dit ça ça fait super louche Oo*
XD

*s'avance et va chouiner dans ses bras* je ... je suis triste... et faible... et et... *renifle en pleurnichant* #SBIM#
*met ses mains sur ses fesses* ET T'AVISES PLUS DE REGARDER MA PEAU D'ORANNNNNGE !! *ahah ouais fallait que je la sorte un jour. jspr que tu connais tes classiques èé XD vive le classique humf*
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime26/8/2011, 13:01

°° non ! Tu risque de mettre du cyanure dans mon verre ! Je ne te fais pas confiance, même pas pour un petit verre xD *lui donne son câlin* et c'est pas ta peau d'orange que je matais What a Face
Quoique, c'est d'un tue l'amour hurlé comme ça xDD
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime27/8/2011, 01:25

MDR ! je savais que tu apprécierai la peau d'orange Cool #SBIM# XD
mais biensur que non ! je gache pas le sang à dispo moi ! a la limite, tout ce que tu risques, c'est que ... euh... je pompe ma boisson directement à la source *regard enjoleur* tu vois rien contre hein ? tu veux être mon ptit humain sac de sang ?? Alléééé dis ouiiii ddis ouiiii *sautille* #PAN#

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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime29/8/2011, 22:13

Tu veux finir eunuque :030/: ?
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime29/8/2011, 22:47

mais euh ! *couine* t'as pas gentille ! Moi je te propose d'être ma pomme de sang ! en tout bien tout honneur... et... et tu veux même pas :( c'pas cool. vraiment pas cool ! surtout que y'a pas tout le monde qui peut tâter ma peau d'orange! *tape des pieds* j'suis gentil avec toi ! et voilà se que je récolte.. *pleurniche* J'VAIS LE DIRE A MON FRERE ! #SBIM#
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime29/8/2011, 23:25

Tu vas rapporter au frangin ? :suspect:
On voit qui porte la culotte dans la famille (aa)
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime29/8/2011, 23:39

Ouais parfaitement. et humf... c'pas une nouveauté ça hein... :62:

XD
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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
JE SUIS:
CAPACITES:
MEDISANCES:
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime29/8/2011, 23:40

Bienvenue heart
Bon est-ce que je laisse une si jolie poupée jouer avec mon frère? Bah oui un peu que je laisse faire lol, et je prend un cocktail en regardant le tout! *pousse du bout du pied un poignard en argent avec un sourire angélique*
Bon courage pour ta fiche!
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime29/8/2011, 23:42

*regard pas content* Hé oh ! le morveux, tu l'encourages pas à me faire mal d'accord ? sinon jte fais manger ta langue et jte crève les yeux èé

XD
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime29/8/2011, 23:46

CA SUFFIT LES GARCONS !! è__é
Enfin, c'est quoi ça ! Allez, un bisou ! Faites vous un bisou ! ( :twisted: )
*regard insistant*
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MessageSujet: Re: LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...      LIFE SUCKS AND THEN YOU DIE...     Icon_minitime30/8/2011, 12:47

What a Face
*prend Lorenzo dans ces bras pour une étreinte viril* t'as vu comment il est gentil avec toi ton frangin ?! Et faut pas abimer un si joli minois... jvais pas être contente si tu l'abimes, y a que moi qui peut l’écharper ** et voilà, écoute notre jolie sirène et va faire un bisou à ton jumeau !

& merci Aless pour ton message ♥️
:006/:
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