Candice était toujours assise sur son fauteuil, écoutant que d'une oreille ce qu'il se passait autour d'elle.Tout ce qui l'importait c'était le retour d'Ariel. Elle se sentait de trop ici. Et pire que tout, au milieu de tout ces vampires, elle se sentait comme une énorme bouteille de True Blood, version naturelle bien sur. Et ça ne la rassurait pas des plus ! Mais la vampire revînt, s'excusant auprès d'elle. La jeune femme acquiesça d'un petit sourire, et toucha finalement au verre de bière qu'elle avait dans la main. Elle n'aimait pas vraiment cette boisson, mais quand elle était arrivée, elle avait croisé un groupe d'amis de fac, et l'un d'eux lui avait collé dans la main tout en lui souhaitant de bien s'amuser. Pourquoi n'était-elle pas restée avec eux ? Parce que même si elle appréciait leur compagnie, elle ne se voyait pas passé toute une soirée voire nuit avec. Ils étaient déjà bien arrangé en début de soirée, et ça ne lui plaisait pas vraiment d'essuyer les dégâts que l'alcool pouvait leur faire. Et bien sur, elle voulait être le plus prés de la scène.

Mais quand elle vit le portrait craché d'Alessandro entrait dans la loge, elle se demanda d'abord si c'était lui, mais elle l'entendait chanter. Non c'était Lorenzo. Avant même que leur regard n'eut le temps de se croiser Candice se leva. "Excuse moi Ariel, je dois vraiment y aller.". Elle n'attendit aucune réponse de sa part, et elle s'empressa de passer devant les vigiles, en bousculant un au passage. Elle alla se fondre dans la foule.

La jeune fille les lèvres collées à celle du légiste, son corps plaqué contre le sien, ses bras l'enlaçant, elle se sentait vivante, aimée, désirée, et ça lui plaisait. Elle aurait voulu que cette étreinte dure pour toujours. Ce corps si chaud contre le sien, cette tendresse timide mêlée à cette fougue un peu maladroite, ça l'attirait et l'excitait en même temps. « C'est aimable à toi de penser au dîner ma douce, tu m'en laisses un peu? » La voix glaciale du vampire qu'elle reconnait immédiatement la refroidit dans son ardeur. Elle sent le corps de Dreyen se raidir contre elle, pas d'excitation, mais de peur. On le serait à moins, face à Aleksandr. Il romp le baiser, et semble un peu coupable. Elle attrape sa main et la serre, et se tourne vers le vampire, faisant carrément barrage de son corps pour protéger le légiste de la jalousie maladive du vampire.

« Vous feriez mieux de vous tenir tranquille, Docteur Lecter... » Niegel était là lui aussi, mais bien loin du personnage auquel la sorcière était habituée. Elle l'avait vu torturé, timide et réservé, maladroit, protecteur mais jamais elle n'avait entendu ce ton froid, glacial, presque teinté de sadisme. Que lui était-il arrivé? Le regard de la jeune femme revient sur Aleksandr à qui elle adressa un regard noir. Son petit doigt lui disait qu'il y était pour quelque chose. « ... Alek est du genre à laisser ses proies en vie mais pas moi. Enfin, en vie... si vous vous tenez à distance respectable de ses conquêtes. » Mélusine fulminait. Niegel parlait comme si elle n'était tout simplement pas là, et il était tellement... pas lui-même! Elle s'approcha de Aleksandr tout en veillant à rester sur sa trajectoire, et lui colla une gifle assez forte, elle n'avait pas besoin de retenir sa force avec lui. « De un, je suis pas ta douce. » Elle le menaça du regard, puis s'avança vers Niegel avec un sourire innocent et lui colla une gifle tout aussi forte que pour Alek. Secouant la main de douleur, elle le regarda droit dans les yeux: « De deux, je suis pas une de ses conquêtes. » ajouta-t-elle tournant le dos à Niegel pour revenir vers Alek et lui prendre le bras. « De trois, qu'est-ce que tu as fait à Niegel? Répond moi! » fit-elle d'un ton autoritaire. La sorcière savait pertinemment que Aleksandr était responsable des changements qu'elle avait noté chez Niegel, et savait que la réponse du vampire ne lui plairait pas, mais elle voulait savoir.

Le vampire fixait le petit ange qui demandait implicitement l'autorisation à la sorcière. Il aurait préféré que Angel monte seule sur scène, mais la sorcière semblait être non négociable. Alessandro fit donc signe au vigile pour qu'il laisse les deux monter sur scène. S'approchant, il tendit la main pour aider Angel à grimper sur la scène, ignorant délibérément la sorcière du regard. Ce n'est pas qu'il la détestait jalousement, seulement il avait faillit la tuer, et n'avait pas spécialement envie de s'en excuser puisqu'à vrai dire il se moquait pas mal de son sort. Si elle se mettait sur son chemin, il la tuerait, sinon eh bien il respecterait la volonté de Angel à son sujet. Quelque chose lui fit tourner le regard, il vit le rideau bouger, il y avait quelqu'un qui l'avait regardé, il avait senti son regard, mais il avait été bien trop occupé avec son petit ange pour s'en rendre compte. Le vampire commença à entonner sa chanson, bien trop dans son trip pour vraiment se préoccuper de qui pouvait être dans les coulisses. C'était sans doute Ariel. Il chantait donc, offrant sa main à Angel pour la faire tournoyer sur elle-même, lorsqu'il vit du coin de l'oeil Candice sortir en courant des coulisses. Inquiet, il donna un ordre silencieux à l'un des vigiles, Adam appartenant à sa garde pour qu'il la suive et la protège. Il ne voulait pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Adam connaissait Candice et l'amour que lui portait le vampire. Diantha avait disparu dans la foule, impossible de la localiser, mais il ne s'en faisait pas pour elle. La vampire savait se débrouiller toute seule.

Niegel entre dans son rôle, il joue, il semble évacuer une tension, celle que le vampire avait senti. La responsable était Mina, à n'en pas douter. « De un, je suis pas ta douce. » Elle lui colle une gifle. Symbolique, le vampire ne sent rien et ne bouge pas d'un millimètre. « De deux, je suis pas une de ses conquêtes. » Elle parle à Niegel. Il hausse un sourcil. Elle a raison, elle n'est pas une simple conquête.... « De trois, qu'est-ce que tu as fait à Niegel? Répond moi! » Le vampire hausse les épaules. « Prend toi en à sa Sire, qui le rend si jaloux qu'il sombre du côté obscur. Je ne fais que l'encadrer, pour éviter de le retrouver en tas de cendres. » Qu'il dit, mais ça l'amuse et c'est la seule raison. Il prend le bras de Mélusine et la plaque contre lui, plongeant son regard vert dans le sien. Il brûle. « Effectivement, tu es tout sauf douce. Figure toi que j'étais venu...Pour te faire une surprise et te présenter quelqu'un. Mais tu sembles plus occupée ailleurs, alors je repasserais, peut-être, un jour. Tu n'as pas besoin de moi, semble-t-il. » Il devient de plus en plus froid, distant. Il la lâche, il la regarde, visage fermé. C'est parce qu'il a mal, la bête en lui hurle de déchiqueter ce misérable humain, et il se retient encore...Pour une femme qui n'en a rien à faire.
Il doit partir, au risque de rompre cette maudite trêve. Il va faire un massacre, il le sent, si rien ne change...

Dire qu'Abygaël était non négociable tenait du pur euphémisme mais s'attarder là-dessus était inutile. Ainsi, elle monta sur scène et laissa le vampire prendre la main de son ange, dardant jalousement son regard sur la petite blonde. Elle lui appartenait, c'était viscérale. Elle savait qu'Angel appréciait le vampire, qu'elle le voyait comme sa lumière, et elle le supportait assez mal. Des cicatrices saliraient le dos du joli ange si la blonde n'avait pas été doué en sorts de soin. Mais qu'importait...Elle avait toutes les raisons du monde de détester Alessandro, pourtant elle faisait l'effort de laisser s'amuser sa protégée. De la laisser être touchée.
Non, en fait, c'était trop.
Elle la laissa moins d'une minute à Alessandro puis vint se coller derrière, la reprenant contre elle, jouant des hanches, et récupérant finalement le corps entier. Les deux filles, la danseuse et la maîtresse, se déhanchaient au rythme de la chanson, qui invitait presque à se sauter dessus sur la scène, à ôter les vêtements, et à s'en donner à coeur joie...

Tandis qu’elle contemplait le bout de ses chaussures, Ariel sentit la main glacée de Lorenzo presser contre sa mâchoire. Il la força à relever le regard, ce qu’elle fit sans protester. Elle est tout à coup captivé par son regard, impossible de détourner les yeux. Son visage est impassible, il lui était impossible de deviner les sentiments du vampire. Il se rapproche. Ariel sent son cœur cogner contre sa poitrine. Il se penche. Elle a du mal à respirer, bien qu’elle n’en ai pas réellement besoin. Elle sent son souffle glacial contre son oreille. Des sueurs froide glisse le long du dos de la jeune fille. « J’existe. » souffle-t-il. Ariel comprend ce qu’il essaye de lui dire, elle est en quelque sorte soulagée que ce soit cela. Elle sourit à peine. Ses lèvres se retroussent, faiblement, et se détendent aussitôt. Le vampire embrasse sa joue, puis efface le baiser avec son pouce. Il se tourne près à partir. Ariel se met soudain à trembler, légèrement. Mais elle a l’impression que ses jambes ne la tiendront plus bien longtemps. Puis la voix de la douce Candice vient interrompre le cours de ses pensées. « Excuse moi Ariel, je dois vraiment y aller. » La jeune fille s’en va. Ne lui laissant pas le temps de répondre. Elle la suivit, mais une fois qu’elle eut passer la porte des coulisses, elle la voix se perdre dans la foule et perd sa trâce. « Candice ?! » Appelle-t-elle sans succès. Elle soupire, puis se tourne vers Lorenzo qui sort lui aussi. « Alors c’est tout ? » fit-elle, ne comprenant pas pourquoi il veut partir. « Tu viens, tu le regarde quelques secondes et tu pars ? Pourquoi ? »

Alors là, franchement, je ne pouvais qu'applaudir...

De la bonne musique (de quoi se mettre dans l'ambiance), des nanas chaudes comme la braise (j'en avait serré deux depuis mon arrivé, en même temps, et je finissais avec un troisème là tout de suite), de la bière ( la sixième...ou septième), de la drogue ( j'étais encore clean... enfin, pour aujourd'hui). C'était un bon festival. Il y avait un monde fou, les gens étaient littéralement possédés et c'était un terrain de chasse idéal pour les psychopathes, les pervers, les vampires (qui entraient dans les deux catégories précédentes. La jeune fille avec qui je venais de passer un moment privilégié laissa échapper un orgasme que je fus le seul à entendre, la musique couvrait le bruit de nos ébats et les rares personnes à nous avoir surpris n'avait pas vraiment l'air gênés. Déserrant doucement mon étreinte, je reposais la demoiselle sur ses deux jambes. Son sourire satisfait et son baiser m'indiquèrent qu'elle serait ravie de remettre ça. Ce fut encore plus explicite quand elle glissa un bout de papier avec son numéro dans ma poche, avant de laisser sa main vadrouiller un peu... Puis elle quitta la première l'endroit où nous étions. Je la suivi quelques minutes plus tard et revint dans la foule.

La sorcière qui était presque ivre de rage, se sent tout d'un coup, bête devant la colère froide du vampire, presque détaché de la situation. Il devait l'engueuler, pas hausser les épaules. Elle n'aime pas ça. « Prend toi en à sa Sire, qui le rend si jaloux qu'il sombre du côté obscur. Je ne fais que l'encadrer, pour éviter de le retrouver en tas de cendres. » Niegel est en train de changer, elle le sent. La dernière fois qu'elle l'a vu, il semblait se chercher, pas vraiment savoir qui il était ni ce qu'il était en train de devenir, et maintenant? Il semblait être le gentil petit toutou de Aleksandr et elle n'était pas sûre d'aimer ça. « Tu l'utilise! » répliqua-t-elle avec un regard sombre. « C'est pas un chiot, Alek, tu peux pas prendre comme ça les gens et les manipuler à ta guise. » Elle était sur le point de le frapper gentiment pour lui faire comprendre qu'elle était sérieuse mais le vampire la plaque contre lui, son regard sauvage planté dans le sien, il lui fait perdre tout ses moyens. Comme à chaque fois. Même furieuse contre lui, elle lui cède systématiquement dès qu'il la touche, qu'il la caresse, qu'il éveille le désir en elle. « Effectivement, tu es tout sauf douce. Figure toi que j'étais venu...Pour te faire une surprise et te présenter quelqu'un. Mais tu sembles plus occupée ailleurs, alors je repasserais, peut-être, un jour. Tu n'as pas besoin de moi, semble-t-il. » Froid, distant, il s'éloigne d'elle et elle ne supporte pas ça. Il n'a pas le droit de jouer avec elle comme ça. Elle ferme sa main sur son bras. « Non! S'il te plait. » La jeune fille cherche dans le regard du vampire quelque chose, n'importe quoi, qui lui montre son attachement. Oubliant complètement la présence de Dreyen mais aussi de Niegel. Ses yeux plongés dans les pupilles du vampire, elle a l'impression d'être seule au monde avec lui. Sa tête lui tourne, elle en a le vertige. « Ne pars pas. Pas comme ça, fâché. » Son index vient toucher la joue du vampire, sa main s'y pose en douce caresse. Elle sourit. Elle aime sa colère brûlante mais déteste quand il se montre froid et dur.

Et la claque vole dans les airs et vient à atteindre sa joue frêle et délicate, comme le nombre de fois incalculable ou il aura été particulièrement déplacé envers une femme. La dernière fois, eh oui, hélas, cela avait été avec... Mina justement qui, non contente de le voir débarquer, sauter dans le canapé, ouvrir sa braguette et ordonner qu'elle "se ramène, femme", lui avait décoché l'une des plus mémorables mandales de toute sa jeune existence. Mais soit, là n'était pas le problème... Mélusine avait décidé de se défendre et lui-même ne savait pas quoi en penser. Eh oui ! Il venait de sortir son speech du "terrible vampire à qui on l'a fait pas" et se trouvait désormais la queue entre les jambes -ahem, c'était pas qu'une image...
Aussi se mit-il à rougir comme une pivoine, réaction qui le fit instantanément baisser les yeux. Il avait comme une sorte de remontée gastrique si forte et si déstabilisante qu'il en avait le coeur serré. Et qu'était-ce que cette sensation qui, elle aussi, montait jusqu'à sa gorge, hmm ? Qu'était-ce ?... Eh bien vouiii ! Un groos chagrin ! Petit bébé vampire allait piquer sa crise et pleurnicher devant au moins trois personnes, dont une qui allait bientôt lui coller la plus belle correction qu'il n'ait jamais subie... ça promettait !
Mais tout ceci n'avait été qu'accumulation sur accumulation et il en avait assez ! Assez que Mina le trompe ! Assez qu'Alek le prenne pour un débile ! Assez qu'il s'engueule avec sa Mélusine pendant que lui, haha, l'idiot, restait planté comme un piquet à essayer de ravaler ses larmes.
Mais rien n'y faisait... Il jeta un regard embué à Dreyen, passant une main sous ses narines sur un reniflement, ma foi, très perceptible, tâchant de contenir sa peine comme il l'avait si bien appris dès qu'un grand s'en prenait ainsi à lui. Cacher sa détresse à tout prix, à jamais !
Un autre "sniiirrffflll !!" plus tard et il s'attarda un peu sur le médecin légiste laissé en carafe. Ce après quoi il fit quelques pas dans sa direction, histoire de... d'assurer sa protection... bien entendu !

Lorenzo s’approche de la sortie, le pas nonchalant, l’attitude parfaitement désinvolte. Dardant d’un regard de prédateur une silhouette. Ethan… Ethan, Ethan, Ethan. Esquissant un pâle sourire - dérangeant - en découvrant le journaliste ou disons sa proie favorite, tenter de devenir transparent. Il veut le mordre, immédiatement. Lui déchirer la peau et gouter à son sang, encore. Merda, pense t’il. Lorenzo se reprend, pas de vilaines pulsions, il doit arrêter les conneries. Son sourire s’efface, il espère que personne ne l’ait vu. L'instant qui suit, une tête blonde s’en va, sa voix fluette lui revient. Candice. Ni une, ni deux, il la suit. Ariel se retourne, il se retient de grogner. « Alors c’est tout ? » Demande t’elle, de but en blanc. « Tu viens, tu le regarde quelques secondes et tu pars ? Pourquoi ? » Elle continue, il hésite. Avec Ariel, il s’ouvre et s’apaise. Avec quelqu’un d’autre, il aurait certainement haussé les épaules avec un air de mépris. Il lui choppe le poignet brutalement, et le presse jusqu’à saisir la résistance des os. « Parce que, ça te vas comme réponse ? J’ai besoin de le sentir, de le voir, de le dévisager, de le toucher. Le cas inverse, je sombre dans la seconde, je deviens dément, suicidaire, je me venge sur quiconque croise mon chemin et je tue des gens. C’est ça, que tu voulais entendre ? Regarde moi Ariel, qu’est-ce que tu vois, hein ? Je vais te le dire, tu peux voir un gamin perdu sans sa moitié, qui hurle ou qui chiale jusqu’à vouloir en crever. » Qu’importe au fond, il déblatère si vite qu‘il est impossible pour une oreille humaine de saisir le moindre mot. Elle, elle a entendu. Il regrette instantanément, lâche le poignet et s’en va, fuyant.
Dans la marée de corps, le bébé vampire ne verra surement rien de ce qu’il fait. Il attrape le bras de l’humaine effarouchée entre ses doigts gelés et penche son visage proche de son oreille en la ramenant contre son torse. « Attention Candice, avec un tel comportement, je pourrais me fâcher. » Oui, Lorenzo est agacé, puisque encore extrêmement fragile. Et il chancèle très vite vers ses sombres travers, il se venge sur autrui. Il est tout à fait sérieux, et lève ses prunelles vers la scène en guise d’informations. Elle sait, il sait. Le tout est dit. La lâchant, elle aussi, il disparaît. Quelques secondes suffisent, il a honte, il perçoit la folie poindre le bout de son nez. Il la repousse, il n‘aurait pas dû s‘énerver. Suivant le flux qui le relie au russe, il pénètre à l'aveugle dans une tente. Les yeux s'ouvrent, ne cherchant rien d’autre que celui qui réussit à le canaliser. Et il voit. Lorenzo se raidit, la jalousie, la possessivité maladive amplifiant son trouble. Mélusine. Il n'accepte toujours pas. Il l'avait oublié. Un pas en avant, il veut la tuer. Il veut tuer tout le monde sur les lieux. Il ne doit pas. L'adolescent multi-centenaires fait de mi tour et sort. Qu'on tente de l'effleurer, et il mord.

C’est chose faite, l’ange blond sourit largement en attrapant la main d’Alessandro. Plissant ses yeux de plaisir, le vampire l’embarque en la faisant tournoyer sur elle-même. Elle rit, se ravie. Ses guiboles suivant le rythme, Angel est ivre de bonheur. Elle oublie tout, elle n’entend plus que la musique qui s’élance, les notes qui claquent dans sa cervelle. Levant ses iris au ciel, la nuit tombée rend le festival encore plus mystique et exaltant. Le temps peut bien s’écouler, s’étirer ou s’accélérer. Plus rien ne serait compter ou avoir d’importance. Rabaissant son regard sur Alessandro, elle voit une inquiétude se dessiner sur son visage. Elle voit tout, chez lui. Détournant son minois dans la direction indiquée, des mains l’ étreignent et l‘empêchent de s’attarder outre mesure sur le sentiment. Autres que celles du vampire, le petit ange s’en fiche. Elle reconnait le contact, et se laisse emporter par les langoureux mouvements de hanches dans son dos. Baissant sa bouille vers le sol, timide. Angel se pince la lèvre inférieure, fiévreuse. Elle prend les mains de la sorcière et les pose sur le bas de ses reins. Elle aime, cette simple raison lui suffit. Avec la cadence qu’offre le concert, ses deux bras doucement se lèvent et s’étirent, étreignant en partie la nuque d’Abigaël, l’ange penche sa tête de côté tout en ne cessant pas un seul instant de scruter sa lumière.

Dreyen ne sait plus où se mettre. La main de la jeune fille qu'il embrassait à pleine bouche quelques instants plus tôt, après lui avoir serré le poignet, le lâche pour gifler un à un les deux vampires qui leur font face. Puis, elle commence à avoir un argument avec ce qui semble être son copain-mais-sans-lien-parce qu'elle-veut-encore-pouvoir-embrasser-des-gens-comme-Drey-sans-qu'on-lui-dise-quoi-faire.... Dans quoi le légiste s'est encore fourré ? Shreveport ne lui réussit pas ! Au final, son vampire n'était pas si mauvais. Certes, il était son esclave, mais au moins, il ne lui laissait aucun espoir de pouvoir embrasser jusqu'à la lie une merveilleuse créature. Là, on la lui arrachait après à peine quelques tendres baisers. Et puis, il y avait le docteur Maycroft. Alors que Drey pensait qu'il s'agissait d'un allié de choix, le vampire eut une réaction plus que troublante - et effrayante. Pour ne rien arranger aux choses, on semblait vouloir le décapiter, et lui arracher ses organes.

Drey regardant ses pieds, il ne croisa le regard de Niegel qu'au moment où celui-ci s'avançait vers lui... Aïe aïe aïe... Oh non, hein, pas de morsure ! En plus, il n'avait pas eu sa dose de sang d'Alessandro, et faisait face à un début de crise de manque. Et, comme un malheur ne vient jamais seul, Drey eut la surprise de voir apparaître à quelques mètres de lui la personne qui avait pompé tout son sang plusieurs jours auparavant, et qui ne semblait pas de très bonne humeur. Histoire de s'amuser encore, y avait-il quelqu'un d'autre de jaloux du fait que Drey buvait du sang d'Alessandro, et venait d'embrasser à pleine bouche Mélusine ? Qu'ils se déclarent, hein, parce que, plus on est de fous, plus on rit !

C'était nerveux, se dit-il, nerveux. Il venait de craquer et de pleurer à chaudes larmes car il voulait expulser toutes ses tensions nouvelles de son pauvre petit corps... ça devait être ça... Et Mina, qui se permettait de le tromper avec toute la soirée... C'en était assez ! Il lui dirait largement ce qu'il pensait une fois rentrés à la maison ! Et dès qu'il songeait qu'il avait voulu lui faire la surprise de la rejoindre ici ! Mais quel imbécile...
Il se rapprocha du Docteur Lecter. Son visage avait repris quelque peu consistance, si bien que le regard qu'il lui tendait n'était plus embué de larmes mais bien sec et froid comme l'hiver. Le jeune vampire détailla un instant le légiste - un peu comme ces pédophiles qui détailleraient vos gosses à la sortie du lycée - puis se tourna entièrement vers lui.

"Docteur Lecter, ajouta-t-il sur un beau sourire courtois, il me semble que vous n'êtes pas vraiment dans votre assiette...".

En effet, le pauvre légiste était pâle comme la mort alors que la situation ne semblait pas lui convenir. De plus, il percevait une pulsion cardiaque plus que familière. Niegel se rapprocha, curieusement devenu plus doux, moins terrifiant une fois l'orage passé...

"Laissons-les un instant...".

Alors que son ombre s'étendait sur le corps du pauvre humain et qu'il se jetait sur lui, l'empoignant à la gorge et plantant ses crocs pour assouvir, non seulement, un manque évident de sang frais mais en plus une terrible déception...

Le malaise qui circule dans ses veines le fait vaciller. Il a pour ambition de partir, c’est assez pour lui. Ce n’est pas de la colère qui nait, mais de la rage. Impulsif, et fou, il ne répondait qu’a ses instincts meurtriers depuis plus d’un mois. Reprendre le contrôle de soi-même est un travail qu’il déteste. Une odeur de sang, à peine sort t’il de sous la tente. Il tique, qui osait donc briser les règles, qui avait eu l’audace de se nourrir d’un humain ? Le maître déchu garde ses habitudes et son orgueil. Se retournant, le jeune vampire a tout juste le temps de planter les dents dans la chair tendre de Dreyen. Lorenzo le choppe à la gorge d’une main l’obligeant à desserrer ses mâchoires, tout en écartant de l’autre le légiste qui chancèle sur un lit de camp. Plaquant le bébé vampire sur le sol violemment, Lorenzo grogne, accroupi au dessus de l’insolent. Plus félin qu’homme, il le domine rien que par sa simple présence, son aura gelant sur place n’importe quelle assemblée. Il est le plus vieux, ici. Et il est un maître vampire. Il avance son minois d’ange sanguinaire tout proche de celui de sa proie. « Qui t’as permis de toucher à un mortel sous mon nez et sur mon territoire ? » Sa voix est tranchante, il n’attend nulle réponse. Reniflant l’odeur pareil au plus dangereux des prédateurs, l'ainé Llywlyn continue de ce ton à glacer le sang. « Ne t’avises plus d’attaquer en ma présence quiconque pourrait croiser ton chemin, sans mon accord. PARASITE ! Et si tu oses me défier, je t’arrache les canines et te les fais avaler. » Montrant les crocs, il dévie son regard sur Aleksandr sans pour autant sembler le voir, il vole des souvenirs sans s’en rendre vraiment compte. Revenant sur la progéniture de Willemina. Information qu‘il obtient en fouillant le cerveau du russe. « Niegel, n’est-ce pas ? Touche encore une fois cet homme, et je te tue. » Dreyen est son humain, en quelque sorte. C'est une longue histoire. Personne ne le touchera ni ne plantera ses canines si il ne l’a pas décidé, c’est une certitude. Se relevant et lâchant sa prise, il soulève le jeune vampire au passage. « Maintenant, va lécher la plaie que tu as laissé sur sa nuque, je ne veux pas voir tes traces infectes sur sa peau. » Clair et net, Lorenzo ordonne en le scrutant de ses iris céruléennes. Lécher la blessure infligée fera cicatriser, et enlèvera donc les marques.

Ariel vit briller des éclairs dans les yeux de Lorenzo, mais elle ne parvint pas à regretter ses paroles. Elle savait en elle même qu’elle avait eu raison de dire cela. Elle regardait Alessandro souffrir de l’absence de son frère toutes les nuits, et elle savait que Lorenzo souffrait également de cette absence. Elle les rongeait tous les deux, mais les jumeaux semblaient refuser inlassablement la seule chose qui pouvait leur apporter la paix. Aussi, quand il s’approcha d’elle, elle ne recula pas. Elle ne broncha même pas lorsque la poigne de fer du vampire emprisonna son poignet. Il lui faisait mal, mais elle n’en avait cure. La jeune fille planta son regard dans les billes céruléennes du vampire, sans honte. « Parce que, ça te vas comme réponse ? J’ai besoin de le sentir, de le voir, de le dévisager, de le toucher. Le cas inverse, je sombre dans la seconde, je deviens dément, suicidaire, je me venge sur quiconque croise mon chemin et je tue des gens. C’est ça, que tu voulais entendre ? Regarde moi Ariel, qu’est-ce que tu vois, hein ? Je vais te le dire, tu peux voir un gamin perdu sans sa moitié, qui hurle ou qui chiale jusqu’à vouloir en crever. » Siffla-t-il en serrant plus fort son étreinte. Puis il la relâcha simplement et s’enfuit à travers la foule. Ariel déglutit, elle avait beau resté impassible, elle avait bel et bien eut la peur de sa vie. Elle passa une main dans sa tignasse et souffla un coup. Elle jeta un regard vers le foule et si engouffra. Elle devait retrouver Candice avant qu’elle ne fasse une mauvaise rencontre. Elle ne tarda pas à tomber sur la jeune fille, elle vit Lorenzo s’écarter d’elle et s’en aller une fois de plus. Ariel soupira, et se rapprocha de Candice. « ça va ? Il ne t’a pas fait de mal ? » s'enquit-elle.

Elle parle de Niegel, mais Aleksandr ne l'écoute pas. Avec le bébé vampire, c'est compliqué. Il ne sait pas comment agir, ça ne lui ressemble pas. Il le tuerait bien, mais le bébé est si pitoyable qu'il n'en a pas envie. Il veut s'amuser juste...Et l'aider, en un sens il lui donnera une vie convenable. « Non! S'il te plait. » Le russe se retourne et la regarde. Il pousse un soupir, sentant qu'il obéissait comme un misérable chien. Il ne bougeait pas, il la regardait. « Ne pars pas. Pas comme ça, fâché. » Il fond, devant le magnifique visage de sa soeur. Il connaît cette expression, il ne peut pas continuer. Il secoue la tête. « Tu me rends fou Mélusine, je ne sais pas si tu te rends bien compte que... » le vampire se fige, et se retourne. Il prend soudain Mélusine contre lui, faisant barrage de son corps.
Lorenzo est la, et il connaît sa jalousie maladive, légendaire. Il sent sa haine, et il a besoin d'une bonne minute seul avec lui-même. Il perd le contact avec la réalité, réfléchit à comment user de la situation, comment la retourner à son avantage. Il finit par choisir le plus simple... « Tu voulais savoir qui était l'homme avec qui tu partageais mon coeur? Il est devant toi. » Il tend la main à Lorenzo, il lui sourit, un sourire qui n'appartient qu'à eux deux. « Approche, mon délicieux poison.. » chuchote-t-il en russe.

En chaise roulante, puisque ses deux jambes sont désormais dans le plâtre, le bras gauche totalement platré lui aussi, les cernes longues creusant son visage, la fatigue se lisant sur ses traits, un oeil au beurre noir, et une lassitude exprimé par son regard. Il se demande ce qu'il fout là. Il devrait être en train de se reposer. Tournant son visage vers Beccy, il appréhende beaucoup cette sortie. La dernière fois qu'il a osé venir à une fête, il a finit par se faire torturer. « Ne fais pas cette tête la, Valentin. Tu n'es pas sorti depuis. Tu dois t'amuser un peu. Rappelle toi, que tu as cette amulette sur toi. Aucun vampire ne pourra te faire du mal. » Beccy s'était occupé de lui comme une vrai petite mère. Elle s'était même débrouillée pour lui trouvé tous les ingrédients qu'il avait besoin pour son amulette. Elle était capable de créer un bouclier en cas d'attaque surnaturelle. Il avait concentré son effet en ajoutant une goutte de sang de vampire. Malgré tout, il n'était pas rassuré. Même la fraîcheur de l'arme à feu qu'il avait sur lui ne le rassurait pas.

Vous n'auriez sans doute pas boire cette boisson (le sang de cet humain pour les vampires ou cette bouteille de True Blood) car quelqu'un y avait introduit un petit quelque chose... et oui, des petits malins se sont amusé à glisser dans les verres des petites gellules. Certaines contiennent du speed, des extas et ce genre de chose, d'autre des acides et certaines vraiment spéciales des filtres d'amour.

On a tiré les dés et voilà, pour chaque participant les conséquences de ce petit jeu:



Vous l'aurez compris désormais pour ceux étant ivre, vous allez devoir jouer l'ivresse complète, c'est pas juste quelques gorgée d'alcool, non c'est à en rouler par terre et danser sur les tables!
Pour ceux étant défoncé au speed, je rappelle vite fait les effets:
- Vous vous sentez bien
- Vous êtes plus rapide, les sens plus exacerbé
- Vous n'avez pas l'impression d'être défoncé
- Votre libido augmente aussi.
Pour ceux sous acide (ou sous champignon)
- Couleurs très vives, hallucination visuelles et auditives
- Vous vous sentez bien
- Vous avez chaud
- Voyage intérieur psychédélique.
Et pour ceux ayant ingurgité un filtre d'amour:
- Vous tombez immédiatement et éperdument amoureux de la première personne que vous toucherez. (pour que ça soit plus drôle, ça ne fonctionne pas si vous êtes déjà amoureux de la personne qui vous touche, et ça sera donc la suivante...)
- Les effets ne dureront que le temps de l'intrigue.
- Amoureux, amoureux hein, la grande romance! l'amour éternel! on veut du romantisme!! (et aussi du ridicule parce que c'est aussi pour s'amuser)

Voilà, bon jeu!

Abygaël gardait Angel contre elle, possessive, amoureuse de sa petite blonde depuis longtemps déjà. Elle se concentrait pour éviter que Alessandro ne touche trop son petit ange, et c'était tout un art, difficile à compiler avec la musique, mais la maîtresse bondage avait appris, à force. Le vampire tendit la main pour essayer d elui ravir sa propriété, leurs peaux s'effleurèrent, et quelque chose transperça Abygaël.
Elle regardait Alessandro sous un jour totalement nouveau. Son coeur battait à la chamade, elle s'était arrêté l'espace d'une demi-seconde pour le fixer, regarder ses yeux magnifiques, sa gueule d'ange, son corps à tomber, son style exceptionnel...Tout. Au fond d'elle-même, elle sentait que quelque chose clochait mais elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Tenant toujours Angel, elle vint se frotter contre Alessandro, descendant, ses fesses contre son intimité, elle se sentait soudain...Totalement attirée. Elle avait envie qu'il la touche, la caresse, la prenne dans ses bras, l'embrasse avec fougue, la renverse sur la scène et la fasse hurler de plaisir devant tout le monde.
Oui, quelque chose n'allait décidément pas mais...La sorcière n'en avait cure. Elle voulait, ce putain de vampire, son mignon petit vampire...« Si tu savais toutes les choses à quoi je pense...J'ai envie de faire...Des tas de trucs.. » Air assez éloquent, elle ne parlait pas de cuire des pâtes.

Le vampire laissa son petit ange revenir vers la sorcière, toutes les deux entamaient une danse lassive qui fit grimper le désir du vampire en flèche. Quelque chose d'autre se déclancha en lui. Les couleurs firent quelque chose de bizarre. C'était comme si soudainement toutes les couleurs explosaient. La peau des deux jeunes femmes irradiaient de lumières, il y avait des couleurs qu'il n'avait jamais vu auparavant. Et la musique? Il chantaient différement, ne hurlant plus, il avait désormais une voix douce incitant à l'amour, au pardon, à la tendresse, aux caresses, à l'ivresse, à l'abandon de soi dans la drogue. Il trippait. Lorsque la sorcière s'approcha de lui, il se sentit tout chose. Sa peau avait la texture de la soie, son visage celui d'un ange guerrier, il voyait même l'épée accrochée dans son dos, et deux ailes blanches. Elle se collait à lui, tout chaude, tout brûlante. « Si tu savais toutes les choses à quoi je pense...J'ai envie de faire...Des tas de trucs.. » Le vampire dévoila ses crocs, mais c'était dans un sourire étrangement généreux. Il déposa un baiser sur la joue de la sorcière, et la fit tournoyer sur elle-même, avant de la récupéré par la taille et de la soulever dans les airs. Elle volait! Tel un ange, elle volait! Il riait comme un gosse.

La sorcière ne s'amuse plus, ce n'est plus drôle. Aleksandr est froid, distant et elle déteste ça. Elle le retient, tant elle a peur de le perdre. « Tu me rends fou Mélusine, je ne sais pas si tu te rends bien compte que... » Elle sent le vampire se coller contre elle. Ses yeux se plisse. Quelque chose s'anime en elle. Une bouffée de chaleur monte en elle. Ses sens sont plus accrus. Elle peut voir chaque détail du visage du vampire, il est magnifique. C'est un ange, non c'est un dieu, c'est son dieu. Ses lèvres, elle brûle de les embrasser. Tout son corps a prit feu.

La tente est animée. Lorenzo a déboulé tel un démon fou furieux. La sorcière reconnait bien là les manières du vampire, ce qui n'est pas sans l'inquiété. Elle sait qu'il n'agit comme cela que lorsqu'il est tourmenté, mais n'est-il pas tout le temps tourmenté. Son regard se fixe sur ses lèvres fines, ses yaux lançant des éclairs, bon dieu qu'il est beau lorsqu'il est furieux. « Tu voulais savoir qui était l'homme avec qui tu partageais mon coeur? Il est devant toi. » La sorcière n'entend que d'une oreille, et pourtant la voix du russe sonne telle une mélodie à ses oreilles, il a une voix si grave, si sexy. Elle hésite. Elle a envie d'eux deux, en même temps, elle rêve de leurs corps nus couverts de sueurs. « Approche, mon délicieux poison.. » La sorcière sait. Lorenzo et Alek sont amants et bien plus que cela. Pas jalouse, juste curieuse, elle s'approche de Lorenzo, pose sa main sur son bras, et dépose un baiser sur ses lèvres. Tout s'embrase dans son corps littéremment déchainé par la passion et le désir. Trop peut-être? Elle ne sait pas, non, elle se sent bien, elle ne s'est jamais sentit aussi bien. Elle serre encore la main de Lorenzo lorsqu'elle se tourne vers Aleksandr. « Tu m'exite terriblement Aleksandr, je veux te voir nu, je veux que tu me prenne sauvagement, et je veux que Lorenzo participe. Je sais que tu en crève d'envie. Les deux seuls êtres qui comptent à tes yeux. Réunis, pour toi. » Elle a à peine conscience de la présence de Dreyen et Niegel, mais les savoir là l'excite, elle ne réalise pas bien ce qu'elle vient de prononcer devant eux... elle est défoncée, mais ne le sait pas encore.

Le vampire fixe Lorenzo,e t soudain...Quelque chose explose dans sa tête. C'est merveilleux, tout devient étrange. Les cheveux de Mélusine sont du feu, un vrai feu, il a envie d ele toucher, de laisser ce démon lui brûler les doigts, les bras, la peau toute entière. Niegel est une figure floue, ça le fait glousser, il est totalement déformé. Et Lorenzo...Il est sublime, dans un océan de couleurs éclatantes, trop, comme il n'en avait plus vu depuis des siècles...Ou peut-être comme il n'en avait jamais vu. Il se tient au milieu de l'arc-en-ciel, puis la belle en flammes va le rejoindre et l'embrasse. Aleksandr inspire, expire, il sent l'excitation de la mortelle et son membre cogne contre son pantalon. Il n'est pas jaloux, il n'arrive pas, ne sait pas...« Tu m'excite terriblement Aleksandr, je veux te voir nu, je veux que tu me prenne sauvagement, et je veux que Lorenzo participe. Je sais que tu en crève d'envie. Les deux seuls êtres qui comptent à tes yeux. Réunis, pour toi. » Il grogne, c'est une bête, mais une bête...Défoncée. Il devrait crever de jalousie, mais non, il sourit comme un bienheureux, il se laisse aller, planer, dans ce nuage euphorique; Il regarde son amant, puis sa Mélusine. « Tu veux que je te prenne sur un lit d'hôpital pendant que tu suces Lorenzo et que ces deux voyeurs nous mattent? » Il glousse, il s'avance et la prend, la plaquant contre Lorenzo, il lui murmure à l'oreille, toujours en riant. « Oh oui, ça va être si drôle...Tu brûles, tu brûûûles... » Il parlait de ses cheveux. Il voyait le feu sur sa peau, il savait qu'il aurait du avoir mal mais ça n'était pas le cas. Etrange...

Il l'a embrassé! Sur la joue! Abygaël sourit comme une collégienne amoureuse, elle glousse, elle rougit même un peu. Elle est si heureuse...Elle se laisse porter dans les airs, elle tourne, elle le voit, il sourit. C'est un beau sourire, un sourire attirant. Un sourire...Plein de promesses. La musique continuait, sans qu'il ne chante. Il riait, et elle aussi. Ca ressemblait à un tableau romantique à vomir, mais la sorcière n'avait jamais été aussi heureuse. Comme si tous ses problèmes s'envolaient, dans ses bras. Elle ne pensait plus, au fait qu'il l'avait attaché sur un lit, qu'il avait voulu lui enlever Angel, qu'il l'avait menacée...Qu'ils étaient en perpétuels conflits. Oh, non! Elle se maudissait d'avoir été si bête! « Oh encore encore! » Elle réclame un nouveau baiser, mais n'attend pas et se jette, se laisse aller, pour attraper ses lèvres démoniaques tant elles étaient attirantes, un baiser comme elle n'en avait jamais connu, lui semblait-il. Tout explosait en elle, c'était merveilleux. « Je veux voir les étoiles.. » Et bien plus haut.

Peu à peu, tout le monde quitte les loges. Ethan se retrouve alors seul, derrière son carnet, dans ces coulisses chaudes, accueillantes, mais bien vides. Les fesses au fond du canapé, il attend de voir si quelqu'un reparait. Non, personne. Il se lève. D'un coup, il se sent... bien. Sa main en lançant le petit calepin sur le canapé effleure son entrejambe. Une friction, un effleurement, c'est tout. Et pourtant, il se sent durcir, il se sent sourire, il se sent avide. Avide de quoi ? Il est excité. Sexuellement, mais aussi délicieusement. Il sourit, il bouge, il a envie de bouger un peu plus. Et cette musique... Il a envie de danser. Commençant à danser dans les coulisses, il se dit qu'il y a mieux.

« Oh... yeah ! »

Avançant dans les coulisses, il arrive à quelques pas de la scène. Un vigile le voit arriver, tant pis, il se dépêche, il grimpe à toute vitesse et échappe à cette main de fer. Montant sur scène, il voit tout ce parterre de festivaliers qui dansent, qui chantent, qui bougent. Ethan fait un énorme saut, et tombe en même temps que le batteur assène un énorme coup dans ce qui semble être la grosse caisse. Souriant, il arrive en trois enjambées derrière la chanteuse, lui tape trois fois avec son index sur l'épaule, et n'attend pas qu'elle se retourne avant de prendre ses lèvres avidement et de l'embrasser goulument. Mettant fin à ce petit préliminaire, il voit la foule en délire qui acclame.. Acclame qui, acclame quoi ? Mais lui, pardi ! Oui, il le sent, il le sait, c'est lui qu'elle acclame, c'est lui qu'elle réclame. Ni une, ni deux, il prend deux enjambées et saute, comme on plonge dans une piscine, sur la foule.

Le vampire regarde les cheveux de la jeune femme briller de mille feu, comme des pluie d'étoiles brillantes et scintillantes tout autour de lui. La musique le transcende, les cris et les hurlements sont au même rythme que les battements de son coeur. Il a l'impression de voler. Il caresse les étoiles. Elles ont un parfum si envoûtant. Il fait redescendre la sorcière. « Oh encore encore! » Elle se penche vers lui et l'embrasse. Le vampire sent sa chaleur entrer en contact avec la sienne, il sent cette chaleur inondé son corps froid. Fermant les yeux, il répond tout en douceur au baiser. Elle l'aime. Tout ces gens là autour de lui sont rempli d'amour. Il se sent bien, incroyablement bien. Aux portes du paradis, il n'a qu'à pousser les portes et entrer, laisser la lumière blanche l'inonder, le caresser, l'enivrer. Il rouvre les yeux doucement alors qu'elle romp le baiser. Ses yeux sont comme des émeraudes, brillantes de milles couleurs, il a l'impression d'être dans la forêt sauvage et verdoyante. La sorcière y est nue, lui aussi, et ils entament une ronde. « Je veux voir les étoiles.. » Le vampire sourit, fixant la chevelure aux allures de poussière de fée. « Je les vois déjà! » Il entend des hurlement et voit Ethan plongé dans la foule. Tel un dragon, il prend son envol, caresse les mains tendues pour le recevoir. Il sent presque la chaleur du feu qu'il va cracher, il veut toucher le dragon rouge!