there is a darkness in me ♦ thomas.

Invité

‹ You try to hold me. Try to own me. Keeping something that's not yours -- You want to make me believe that I'm crazy --Make me think that you're the cure. ›

HORACIUS THOMAS CÄIN ELDER-GARDNER

Prélude

➽ date et lieu de naissance. Vingt-cinq octobre, à sept-heures trente du matin a Whitechapel (Londres). C’est ce qui est visible sur ses papiers, mais la date, à délibérément été effacée, il ne voulait tout simplement pas se souvenir de ce moment...douloureux. Mais il serait âgé de quarante années, plus ou moins. ➽ nationalité. Anglaise, contre toute attente, et ce, depuis bien des générations. Aucun métissage, aucune ombre au tableau de cette illustre famille de médiums, qui pour la première fois, accueillirent un nécromant des plus possédés. ➽ camp. Il ne suit que ses propres instincts, et ne prétenderait qu’à un seul camp ; le sien, le mal absolu, les ténèbres recouvrant la terre d’un somptueux voile délicat. ➽ classification. Très certainement – « Dangereux » ? ➽ état civil. Il est célibataire, et n’a jamais éprouvé la moindre attache pour qui que ce soit, mis à part…cette fascination malsaine qui le pousse vers une certaine petite blonde. ➽ lieu d'habitation. Une petite maisonnette dans son quartier d’enfance (Whitechapel – Londres). Bien qu’il dispose également d'un sympathique appartement dans Cover Garden à Shreveport. ➽ métier. patron du Daily Comet, et écrivain de ses propres mémoires à ses heures perdues... ➽ étiquette qui vous est collé. Le dingue de service, voilà comme l’on pourrait désigner Tom. Il est obscure, certainement peu fiable, de mauvaise fréquentation, et trempant dans les ténèbres depuis sa plus tendre enfance. C’est quelqu’un à éviter, très certainement, et cela, les habitants semblent l’avoir bien compris…De toute manière, Tom est bien trop asocial, solitaire et têtu pour se lier à qui que ce soit, s’il l’avait souhaité.

I. I want know who you are

traits de caractère.

C'est un homme d'une noirceur sans nom. Possédé par cette rage, cette sensation de poison qui se filtre dans son sang, dans ses veines rougeâtres et bleutées, Tom Elder-Gardner ne sait pas contrôler ses pulsions dévastatrices et pour la plupart : meurtrières. D'où l'intérêt de la chasse, de pratiquer la nécromancie, afin de se donner une raison de vivre, d'être en vie, et de mériter cette place, ce don de naissance. Enfant maltraité, ayant vécut une enfance désagréable et ponctuée de déceptions, Thomas ne croit plus en l'avenir, en l'espoir, en l'amour. Il ne croit en rien d'autre que ses propres lois, les ténèbres qui le noircissent de jour en jour, et sa capacité à dominer cette armée qu'il désire tant de créer. Il n'agit que pour son bien, et non celui des autres. Il ne vit que pour assouvir ses désirs, puis repartir, sans un mot. Il ne souhaite que le meilleur pour sa propre personne, quitte à écraser toutes les personnes qui se dresseraient droit devant lui, quitte à se séparer de personnes intimement proches, ou familiales ; il ne dispose d'aucune notion du bien ou du mal. C'est un être égoïste, purement superficiel, narcissique, aux tendances psychopathes, mégalomanes, et nécrophiles. C'est un dominateur né, qui ne se laisse jamais manipuler, ni prendre à son propre jeu, ce serait une pure folie de le défier, de tester jusqu'où sa colère pourrait aller, et vous frapper en plein cœur. Cet être malsain reste néanmoins sensible à la poésie, ou l'art dans toute sa splendeur, telle une explosion de couleurs vives, chaudes, ou froides. D'une agressivité perpétuelle, qui le fascine déraisonnablement. Il peut se montrer doux, par moments, comme un agneau, mais c'est pour mieux vous avoir par la suite dans ses filets...Fin calculateur, homme exigeant, autoritaire et implacable, il règne une aura de terreur et d’oppression autour de lui et de son personnel.

occupation diurne.

Tom Elder-Gardner occupe la vénérable place de patron du journal de la ville. Le Daily Prophet. Il passe quelques fois à la télévision, afin de parler des nouveautés de son "bébé", juste pour le plaisir d'être vu de tous, et discerné comme une personne soi-disant respectable malgré ses occupations nocturnes. Il se fascine pour la magie noire, au point, qu'il en deviendrait dépendant. Son but secret, serait de réunir une armée de zombies pourvus d'une âme, afin de partir à la conquête de la Louisane, et d’anéantir toute créature magique de la surface de cette ville. Tom n'est pas friand des sorties, il ne sort jamais, à vrai dire, excepté pour aller travailler dans son bureau. Il n'a aucune vie sociale, ni affective, ni rien. Il avait eut un chien, par le passé, Cérès. Mais le chien n'est plus, désormais. Il fut utilisé pour ses expériences macabres, son besoin de sang, et de voir la souffrance des autres. Pour résumer, son premier zombie à entièrement dévoré l'animal, car Tom avait oublié de le nourrir, à cette époque...

manie, habitudes & goût.

AIME.
→ En grande majorité, très peu de choses. Tom n'est certainement pas du genre à se passionner pour autre chose que la Magie Noire, et les prémices du mal. Il se voue entièrement à ce qu'il qualifie comme un art, la nécromancie, et y consacre ses plus insoutenables nuits. Alors qu'à l'extérieur, l'homme donne l'air d'être vaguement sympathique, respectable, et polit. Un masque de froideur, en vérité. Ce qui cache généralement beaucoup de choses...
→ La littérature, ainsi que toute forme d'art. (en particulier l'art violent, agressif, et abstrait) L'homme s'avère être plutôt passionné par ce genre de démonstration du moi profond.
→ L'alcool. Il affectionne particulièrement le Brandy, mais ne supporte pas le saké ou la vodka.
→ Lui-même. L'homme serait quelque peu narcissique, et faussement modeste.
→ La chasse, pourchasser ses ennemis, sans jamais les relâcher. Il traque régulièrement dans les bois les animaux, tout comme les créatures sauvages, en matérialisant ses zombies pour les entraîner, chaque weekend. Tout le monde pense, ou préfère penser, qu'il chasse les faisans, sangliers, ou autres ; cela lui sert de couverture à proprement parler.

N'AIME PAS.
→ Les créatures magiques, il les a en horreur. Ainsi que tout ce qui peut se dresser contre lui, sur sa route.
→ Le tabac, la cigarette, ou la drogue, ainsi que la prostitution. Pour lui, cela ne devrait pas même exister, et il s'est auparavant fait le serment d'exterminer tous ceux qui daigneraient plonger dans ces eaux obscures...On relaterait là le cas d'un traumatisme d'enfance, un choc psychologique, qui le pousse à mépriser ces substances jugées illicites. Son père buvait énormément, et maltraitait sa mère, ainsi que lui-même, quelques fois. Ce qui explique son animosité en profondeur, bien que Tom n'en parle jamais, et se ferme inexplicablement à son enfance, faisant comme si elle n'avait jamais existé.
→ La Magie Blanche. Quelle sottise, à ses yeux.
→ La cuisine Indienne, Mexicaine...Tout ce qui est épicé, en tout cas.
→ La condition humaine, les faibles, et les sentimentaux. Froid de nature, et borné, l'homme ne comprend pas l'intérêt de mêler sentiments, à vie professionnelle ou sociale, il n'en voit tout bonnement pas l'intérêt, et serait d'ailleurs incapable de se laisser aller à ce genre de futilité.

nécromancie & vaudou.

Pour avoir baigné dans la nécromancie depuis son enfance, - il est né médium, comme la plupart des nécromants - initié par un proche de la famille, un vieil oncle, toujours en vie, soi-dit en passant ; Tom Elder-Gardner peut aisément se désigner comme un expérimenté de cet art sinistre et macabre. Il peut créer des zombies, les affranchir d'une âme bien fraîche, et les contrôler plus ou moins bien selon la force de l'esprit ayant élu domicile dans le corps. Bien évidemment, Tom préfère exercer cet art d'une manière qui lui serait beaucoup plus profitable : le contrôle total, et complet, de sa créature, de son monstre. Il n'applique jamais un esprit à son Frankestein, mais stoppe sa décomposition, notamment lorsqu'il désire se l'approprier comme un serviteur, un esclave. Et c'est ce que le zombie est, entre les mains de Tom. Un esclave, un jouet, une chose. Concernant le vaudou, il en connaît les bases, voire un peu plus, mais ce serait parler dans le vent, mister Elder-Gardner n'aime pas la théorie. Il préfère pleinement la pratique. Il cache le fait qu'il pratique cette magie noire aux yeux des humains, purs et durs. Préférant passer pour un homme certes ténébreux, taciturne et brutal, mais certainement pas dangereux pour leur vie...Question de réputation.

conviction.

Tom Elder-Gardner n'éprouve aucune sympathie pour les créatures, et s'abstint généralement de donner son opinion sur le sujet ; tout simplement parce qu'il n'en à aucune. Il se fiche bien de la Révélation, de l'avant ou après, du moment que personne ne daigne s'occuper de ses petites affaires personnelles, il est tellement reclus, tellement obnubilé par lui-même, que tout l'indiffère. Absolument tout...

signes particuliers.

Il ne dispose d'aucun signe en particulier, excepté une brève cicatrice au niveau du front, plutôt invisible de loin. Il s'agit d'une blessure d'enfance, alors qu'il était tombé d'un grand chêne dans lequel il s'était caché suite aux maltraitances de son père vis à vis de sa mère. Ne supportant plus cette situation plus longtemps, Tom avait prit cet arbre pour refuge, jusqu'au jour où son père décida de l'abattre sans aucuns scrupules, pris par une vulgaire poussée de folie. Bien évidemment, son géniteur ne vécut pas bien longtemps peu après cette scène des plus tragiques, il fut mystérieusement écartelé, mutilé, et massacré dans son propre bureau.

Invité

II. A true story

Il pleuvait, encore et encore. Spécialement ce jour-là, où les gouttelettes de pluie fracassaient la fenêtre de verre de sa lugubre chambre, dans laquelle il s’enfermait inexplicablement. Tom Elder-Gardner avait toujours été un jeune homme étrangement solitaire, et poussé par ses plus bas et vifs instincts, sans jamais prendre la peine d’écouter son entourage pour se faire une opinion on ne peut plus objective. Il n’était jamais objectif. Jamais diplomate. Et n’agissait que pour son bon plaisir, ses propres idéaux, et sa vision très restreinte, élitiste, de la condition humaine.

« La vie est une chose éphémère, tristement, éphémère. » nota-t-il, de sa plus belle écriture, légèrement penchée, en caractères gothique, et avec un air faussement appliqué. Dubitatif face à sa phrase, l’homme approcha le bout de son stylo plume de la feuille à moitié vierge, et inspira une profonde bouffée d’air pour se donner le courage de reprendre ses mémoires. Cela faisait un certain temps, que le sorcier entreprenait de les écrire, et ce – depuis sa plus tendre enfance. Il avait des carnets en cuir, remplis de pages, et de pages à l’encre noirâtre, relatant ses souvenirs, ses anecdotes, et sa vie passée. Qu’ils soient bons, ou mauvais, il les écrivait avec un tel empressement, qu’on aurait aux premiers abords vu chez lui une plume de potentiel écrivain. Hors, il ne comptait guère exercer cette profession. Quand bien même, la nature l’avait doté de ce don exquis, ainsi que de cette sombre passion pour l’art sous toutes ses formes, et spécifiquement pour les plus abstraites, floues, ténébreuses – Tom se tournerait vers l’obscurité et la magie. Un souvenir lui vint à l’esprit, brutalement, tel un coup de poignard ensanglanté. Et un rictus se forma progressivement sur ses lèvres pâles et bien blanches, qu’il rêverait de teindre de son propre sang rougeâtre, si cela avait été possible. « Ce jour-là aussi, il pleuvait. » écrivit le sorcier, une pointe de nostalgie effleurant sa chair, son âme, et ce sang diabolique qui coulait dans ses veines tel un ruisseau vengeur situé dans une course effrénée contre la montre.

October. 25. 14 : 30.

« - Il est attirant, susurra une voix à consonance féminine, lorgnant ses petits yeux d’un bleu pervenche sur la silhouette masculine du jeune adolescent de dix-neuf ans qui marchait dans le parc, frottant ses chaussures vernies d’un noir ébène contre les petites touffes d’herbes qui ornaient le sol.
- Éloigne-toi de lui, ce n’est pas un gentil garçon, Anna.
- Qu’en sais-tu ?
- Tu ne sais donc pas ce que l’on raconte ? – souffla son amie, une grande rousse aux yeux verts ; et agacée par le comportement frivole de son interlocutrice, elle finit par claquer sa langue contre son palet, d’un air réprobateur – il à l’air d’un démon.
- N’importe quoi !
- C’est ce qui se dit. Il fricote dans de drôles d’affaires…Personne ne s’en approche, mais on le surnomme le cinglé du dernier rang.
- Voire mieux, l’exécuteur. »

Renchérit une voix, derrière elles. Il était là. Souriant, tel un ange maléfique. Le teint pâle, les yeux brillants de curiosité, et un air malsain profondément ancré sur son visage. Les jeunes filles se scrutèrent passivement, avant de disparaître d’un pas rapide, encore touchées par le son si sensuel de sa voix. Il les attirait toutes, et tous. Une aura se dégageait de sa personne, et un tel charisme en époustouflait plus d’un, ce qui le poussait à continuer de les tourmenter, de jouer de ses belles paroles, de son pouvoir de séduction, et des ténèbres dans lesquelles il avait commencé à plongé dés ses seize ans. Le jour où il avait découvert un livre, dans le grenier, un livre parlant de choses obscures et indéfinissables à l’époque, mais qui l’attirait, comme le miel, attire les abeilles en quête d’une satisfaction coutumière.

Satisfait d’avoir fait sa petite intervention, l’homme se dirigea d’un pas lent jusqu’à un grand chêne, qui lui rappelait vaguement de très mauvais souvenirs. La mine assombrie par ce brusque retour aux sources, à ce flashback des plus détestables, Thomas se laissa retomber sur l’herbe délicatement humidifiée par les pluies matinales, et se calla finalement contre l’écorce fraîche et dure de l’arbre. S’emparant d’un petit calepin, caché dans une des poches de son manteau d’une teinte très foncée, entre le noir et le marron, l’homme l’entrouvrit puis entreprit de lire les quelques lignes qu’il avait rédigées hier soir, suite au départ précipité de sa mère, bien trop choquée pour rester dans cette vieille maison familiale, en compagnie d’un homme qui ne l’aimait pas, et qui prenait un malsain plaisir à la faire souffrir autant physiquement que mentalement, de la plus sordide manière qu’il soit. Elle l’avait abandonnée, se dit-il, sombrement.

« Elle est partie sans moi. »

Cette phrase se répétait en boucle dans son esprit, d’une manière très désagréable – bien trop, à son goût. Tom émit un soupir puis referma dans un claquement sonore, très sec, son ouvrage, qu’il s’empressa alors de ranger, en espérant que personne n’ait put remarquer qu’il s’adonnait à quelques rêveries passagères. Hors, malheureusement pour lui, une paire d’yeux bleus le scrutait d’une telle intensité, qu’il en brûlerait. Il leva son regard vers cette personne, cette femme, brune.

« - Oui ? »

Susurra le médium, d’une voix lasse, agacé d’être ainsi dérangé, et surtout, surprit avec cette moue-là, au visage. La belle ne répondit pas. Il ne s’en offusqua pas, et retourna à la contemplation de l’herbe.

« - Ne te formalise pas…pour les dires de ces femmes, tu vaux bien mieux que cela, souffla-t-elle, en s’approchant, peu craintive.
- Je ne m’en formalisais pas. Tu te trompes. Maintenant, disparais. »

Sa voix froide, suffisait d’ordinaire à les faire fuir, mais cette fois-ci, son interlocutrice y semblait comme…préparée. Elle sourit, de ce sourire niais, légèrement rosé, et intriguant. Il détestait cette sensation d’impuissance qui commençait peu à peu à le posséder. La beauté des femmes l’avait toujours subjugué. Il les désirait fortement. Il désirait se les appartenir…Dans un but purement ludique, non pas qu’il était un Don Juan, ou doté d’un syndrome de l’hypersexualité, mais plus, qu’il aimait avoir des trophées, des choses, qui resteraient à ses côtés, et qui ne bougeraient pas. Même s’il les tuait.

Il avait hérité de lui…De son père. Cela le contrariait fortement. La fille semblait avoir remarqué son état, et ne put s’empêcher de rajouter d’une voix douce : « Vraiment ? A quoi penses-tu, dans ce cas ? »

Tom n’en pouvait plus. Ces questions incessantes le fatiguait, et le poussait à se souvenir de choses qu’il se refusait clairement de penser. Il se leva d’un bond, et la toisa de haut, de son regard glacial, la fusillant un nombre incalculable de fois de ses yeux, avant de la pousser brutalement au sol, et de disparaître près de l’immense bibliothèque. « Disparais. »

Tom tourna avec une certaine lenteur une des nombreuses pages encore blanches de ses inspirations maléfiques, détaillant minutieusement le petit stylo qu’il tenait entre ses longs doigts, dont une fine goutte noire ornait le bout de la large plume de bronze dorée. Il se souvenait de cette fille, qui avait d’ailleurs été retrouvée morte, vidée de son sang, éventrée dans la salle de bain du dortoir des filles de son université. Tom Elder-Gardner avait agit comme s’il ne la connaissait pas, ce qui était bien le cas…Plus ou moins. Elle avait été la seule qui s’était intéressée à lui, malgré ses airs froids et impétueux, et plusieurs fois, les deux adolescents s’étaient retrouvés sous ce même arbre, sans dire le moindre mot, juste à s’observer, en silence. Cela le rendait nostalgique, à y penser. Et elle ne méritait certainement pas de mourir d’une manière aussi brutale. Non. Il avait marqué à de nombreuses reprises, cette simple phrase, comme si elle justifiait tout : « C’est la faute de ces créatures infectes. Leur faute. Créatures…bonnes à chasser. »

Il referma son calepin, froidement, comme à son habitude, puis pencha sa tête vers le petit bureau en bois massif, vernis avec soin. Thomas posa sa main droite autour de la poignée argentée, et émit une simple poussée en arrière, afin d’entrouvrir ce tiroir carré, petit, et d’y cacher son précieux ouvrage, méthodiquement. Il referma au fur et à mesure le tiroir, emprisonnant ces mémoires d’un passé qu’il désirait tant oublier, dans cette prison de bois, et de noirceur. A tout jamais.

Se levant progressivement, le nécromant s’empara d’un chapeau de feutre, qu’il posa nonchalamment sur sa tête, avant de quitter sa petite chambre d’Hôtel, au beau milieu de la nuit, pour se diriger vers les ruelles malfamées de la ville, des rues sordides, ténébreuses, et mal éclairées par des lampadaires qui clignotaient une fois toutes les deux minutes. Mais cela ne l’importunait guère, il ne se formaliserait pas sur l’état des lieux, en particulier dans ce genre d’endroit. Les mains gantées de cuir d’agneau, dans les poches, Thomas Elder-Gardner s’arrêta face à un immeuble, et fixa plus précisément l’une des fenêtres, encore allumée. Une silhouette de femme, petite, belle, et blonde marchait, tirant les rideaux de temps en temps, pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas, et que cette homme là, encapuchonné dans un lourd manteau et vêtu d’un petit chapeau et de chaussures vernies se trouvait bien près du lampadaire en face de la rue, tous les soirs. Il était toujours là, et ne se dérobait jamais à son rendez-vous. S’imaginant pouvoir enivrer ces deux jeunes filles d’un climat de peur, de terreur, à l’idée qu’il puisse les poursuivre à des fins peu recommandables. Ce qui était le cas. Il lorgnait sur cette fille, attractive, enivrante – le point faible d’Abby. De sa si douce Beauty Queen. Il se souvenait clairement des circonstances qui l’avaient poussé à tout faire pour se l’attacher profondément à lui, à la détruire, physiquement, puis mentalement, à lui faire croire ses balivernes, et la convaincre d’exécuter le moindre de ses ordres. Il la voulait. Dans tous les sens du terme, et à lui, uniquement à lui. Possessivement.

Elle était installée là, au sol, à lire. Cette vision lui en rappela une autre, bien moins réjouissante. La fille du parc, alors qu’il n’avait que dix-neuf ans. Son visage lui apparaissait à nouveau, se juxtaposant à celui d’Abby. Déterminé, Thomas chassa ces brèves pensées de son esprit pour finir par se focaliser entièrement sur sa victime. Il s’avança, calmement, et une fois face à la demoiselle blonde, approcha un livre, plutôt lourd et poussiéreux, usé par le temps, dans les mains de la jeune femme. Il lui adressa un sourire charmeur, et n’ajouta rien de plus. Aucun mot ne s’échappa de ses lèvres fermées, closes – inexplicablement. Il la contempla durant de longues minutes, avant de disparaître. Jamais il ne lui avait adressé la parole, jamais. Tom préférait l’analyser ainsi, à l’observer, avant toute chose…Mais il était déjà persuadé d’un fait : elle serait sienne. De gré, ou de force.

Il aurait employé tous les moyens inimaginables pour abuser d’elle, de ses pouvoirs…même les plus obscurs. Sans raison, cette fille était devenue une obsession. Une obsession plaisante, mais à la fois contrariante.

Perdu dans ses songes, il se réveilla enfin lorsque le visage de sa Beauty Queen apparu, face à la fenêtre. Elle le scruta avec mépris, et peut-être aussi – avec un soupçon de curiosité, de crainte ? Qu’en savait-il. Il se contenta de lui sourire, comme la dernière fois au parc, d’un sourire malsain, charmeur, et diablement sexy. Elle tire les rideaux, se refusant de le voir, et retourna auprès de son ange blond, dans le but de la rassurer. Cela ne le peinait pas, il savait qu’elle agirait d’une manière aussi impulsive. Elle le faisait toujours. Depuis le temps que Thomas l’observait discrètement, l’épiait, la suivait elle, et sa protégée, il connaissait tout d’elle, et du cercle fort restreint de ses fréquentations. Continuant de sourire, amusé par la situation, et de ce jeu, du chat et à de la souris, Tom fit volte-face, et s’éloigna dans la rue, conscient du fait qu’il reviendrait demain soir. Et après-demain soir, et ainsi de suite ; jusqu’à ce qu’elle ne craque. Il avait déjà établit un plan, pour la voir courber l’échine devant sa personne, et ce plan, se matérialisait petit à petit dans son esprit, alors qu’il s’approchait de l’ange blond – la protégée de Beauty Queen -, la seule personne pour qui, selon lui, elle n’oserait pas faire le moindre sacrifice.

Bien entendu, les raisons qui le motivaient étaient purement cruelles, malsaines et sordides. Il souhaitait tant exterminer ce petit ange, la voir souffrir, juste pour le plaisir de contempler le visage détruit d’Abby. Cette attraction chez Angel le poussait à désirer sa perte, cela en devenait obsessionnel. Il la voulait également, mais dans un cadre bien plus meurtrier que ce qu’il réservait à Beauty. Plissant ses yeux devant le grand lampadaire, qui clignotait frénétiquement, l’homme ne put retenir un rictus impatient. La chasse pouvait commencer.

III. That thing I want to tell you

➽ pseudonyme. maddie. ➽ âge. bientôt dix-neuf ans. ➽ code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical Dracula, prince des ténébres et je crois qu'on pourra commencer ➽ avis général à propos du forum. j'aime pas, je n'aime rien, d'ailleurs c'est pour cela que je me suis inscrite ! #SBAF# je plaisante, bien sûr ! xD➽ avatar utilisé. alexis denisoff.

Invité

Bienvenu !!! =p Super perso O_o !

J'espère que ta fiche plaira en tout cas moi elle m'a convaincue xD

Invité

Oh, merci beaucoup Diantha !
J'espère aussi, <3

Invité

Bienvenue ! =)

Invité

Pour une fois, je vais être d'accord avec Diantha! *va se laver la bouche* XD
Je viens de finir de la lire et...Rha mon amouuuur

Comment c'est génial! Je retrouve totalement Tom là-dedans *-* C'est trop orgasmique TOM ET ABBY LE RETOUUUUR! en plus avec Alexis Denisoff, tu veux ma mort? Sérieux je l'adore

WESLEYYYYY XD
Tu lui as donné...Rha c'est exceptionnel merci d'être la ma beauté :005/:

J'espère que cette petite garce d'Eden va te valider! Rha, je la fouette si elle le fait comme ça, elle sera motivée Cool

*ZBAM*
J'adore n'empêche le fait qu'il déteste la drogue et les prostituées...Et qu'il soit obsédé par une droguée qui fait du bondage XD *ZBAM* Paradoxe ambulant de mon coeur va :004/:

Bonne chance pour ta validation

Invité

Waaahh la méga classe, Tom !!

Bienvenue à toi en tout cas

j'espère qu'on pourra se faire plein de RP et créer tout plein de liens :D !!

Invité

Césarie @

Abby @

~~Promis, le prochain avatar, il aura ses lunettes.~~

Niegel @

Invité

J'le veux en Wesley sur le prochain *-*
*trop fana amoureuse de Wesley*
Mais bon la fiche compense bien l'avatar ♥♥ XD
Rhaaan *sautille partout* Demain matin tu as ton rp, Eden a intérêt à te valider! XD *fait sa modo tyran*

SIGNALEMENT · Sujet: Re: there is a darkness in me ♦ thomas. 22/4/2011, 20:53

Welcome

JE SUIS LA POUR TE GUIDER

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.

Cette fiche est vraiment à chier, franchement c'est mal écrit, le personnage est banal et stérotypé à mort, je déteste! Non je déconnais. C'est pas drôle? Bon je sors... non attendez!! en fait j'adore! Mis à part le fait que tu veuille buter Angel, ce qui pose problème à mon Alessandro, mais sinon j'adore. En fait... je me dis que ton personnage et le mien seront pas copain, mais franchement les personnages avec un tel caractère ça donne envie! Bref j'arrête les compliments.

there is a darkness in me ♦ thomas. 20j09sn

J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé!
Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challenges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell.
Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.

Invité

Rhaaa tu vois, même Alessandro tu l'as séduis!
Félicitation mon adoré, demain matin tu as ton sujet

( Aless, ta récompense..*le fouette à sang* Cool

)

Invité

*vient en baissant la tête*
j'ai... j'ai... j'ai oublié de dire bienvenue ici. Alors bienvenuuuuuuuuue :93: *jette un coup d'oeil a fripouille*
NONNNNNNN ME FRAAAAAAAAAAAAPPE PAAAAAAAAAAAAAAAS !!!!
- ouais j'suis battu. j'suis martyrisé. et tout et tout et tout. -

Et puis la fiche est cool Razz

je kiffouille ma race les barjots Rolling Eyes

Rah on l'attendait cette fucking fiche ! ça fait plaiz
*viol collectif* :baise:

» I was in darkness so darkness I became + arathorn
» Thomas in da place. [en cours]
» ─ DARKNESS OF THE SUN ( achevé )
» Thomas John Barrie [Terminé]
» LIAM • « just a little touch of darkness »

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