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 (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.

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(klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Empty
MessageSujet: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime30/9/2015, 23:33

Prélude
DATE & LIEU DE NAISSANCE En l’an 1666, au mois de Janvier dans la ville d’Ulm en Allemagne ; AGE 350 ans d'âge, pour le reste tout est assez vague dans son esprit ; ORIGINES allemande et c'est bien suffisant ; CAMP il suit le Maître de la ville, bien-entendu ; NOM DU SIRE Johanna Van Dort ; DATE DE L'ETREINTE en l'an 1696 ; STATUT conseiller du Maître de la ville ; DISCIPLINE domination de niveau 4. ; ETAT CIVIL marié à son infatigable foi en Jesus LIEU D'HABITATION La Cotelette. METIER prêtre ; CLASSE SOCIALE les trois à la fois "l'avarice est un très vilain pêché qu'il lui faut confesser" ; UN MARQUE ? avec grand plaisir, une nouvelle âme à pervertir euh ... convertir ; ETIQUETTE Que ce soit avant ou après sa transformation, Klaus reste le plus fanatique de l'histoire de la religion chrétienne, même le Pape ne fait le poids face à l'amour et la foi que peut porter le vampire à Dieu. Il est et sera pour tous ses congénères un un putain de fanatique complètement barge qui vit dans son monde. Évidemment, il ne se voit pas du tout du même œil.

La vie est tenace, et persiste le plus longtemps quand elle est l'objet de la haine la plus profonde. # MARY SHELLEY

Klaus Helden
Feat Marilyn Manson


✤ Traits de caractères Klaus est un garçon aimable, poli et plutôt amical. Même si l’âge à changé sa façon d’appréhender le monde et qu’il se montre beaucoup moins naïf et ouvert qu’auparavant, il n’est pas quelqu’un de mauvais. Enfin, disons que ce n’est pas l’avis de tous… Avec les membres du Clan, il est plutôt sympathique, parfois même taquin et jovial avec ceux qu’il apprécie le plus. De manière générale il essaie de ne froisser personne et sait se montrer en retrait quand il juge que c’est le meilleur moment. Sans être timide, il n’est pas quelqu’un qu’on remarque beaucoup. Il considère que le respect est une chose très importante et fait preuve de courtoisie avec tout vampire qui ne lui causera aucun tord. Si l’immortalité ne lui a pas enlevé une chose, c’est sans doute sa compassion et sa sensibilité. Toute personne qu’il jugera comme bonne selon ses propres critères peut donc lui faire de la peine par sa simple détresse. En revanche, sous ses travers très sympathique, il se révèle être un sacré monstre avec les humains. Pas tous les humains, certes mais quand il a une cible, il ne la lâche plus. Il peut être très persévérant dans sa tâche et n’abandonnera sous aucun prétexte. C’est un homme qui ne connait pas le sens du mot échec et qui est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il n’hésite pas à mettre beaucoup de temps et d’énergie au service d’un projet quand il juge cela important et il essaie de rivaliser d’ingéniosité avec les autres membres du Clan en matière de torture. L’originalité est de mise tout comme la mise en scène. Il peut faire preuve de beaucoup de sadisme et le vit très bien.
✤ Occupation nocturne Pendant que les autres de ses congénères passe le plus clair de leur temps à chasser, semer la chaos et commettre le pêché de chair. Klaus lui, ce qu'il fait s'est prier, prier et encore prier. Il ne fait que ça. Où bien, si il n'est pas en train de prier, on pourra le trouver à l'Église. Sa deuxième maison, son havre de paix comme il aime à l'appeler. Il sera en train d'écouter les confessions de ses fidèles où de ceux qui ne sont pas habituels à la maison de Dieu où bien, en train de prêcher la bonne parole en organisant que chaque soir de pleine lune une messe de minuit. Il ne chasse que très peu où quand il juge avoir besoin de se nourrir. Il n'a pas la tête du vampire qui aime faire la fête, qui se drogue où qui boit jusqu’à plus soif. Même dans l'immortalité la plus totale, il s'interdit ces petits excès, qu'il s'interdisait déjà à l'époque de son vivant - vouant un culte éternel à la religion et à Dieu tout particulièrement.
✤ Manies, habitudes & goûts il prie matin, midi et soir ✞ il fait toujours le bénédicité avant de vider sa victime de son sang ✞ il a une préférence pour les femmes vierges qui ont un sang plus pur, riche et noble que celles qui ont déjà fait Pâques avant les Rameaux ✞ il déteste qu'on emploi les verbes "aimer" et "adorer" puisque pour lui, on aime et adore que Dieu ✞ il a toujours une boîte à hosties sur lui (au cas où) ✞ il voue un culte pour Dieu, mais aussi pour le nouveau Maître de la ville ✞ il croit que Mikail Fredriksen est le nouveau Jesus de ce siècle ✞ il aimerait commettre tous les pêchés de la Bible, mais à trop peur de la colère du Divin ✞ si bien, lorsqu'il a des pensées indignes, il se flagelle le dos jusqu'au sang avec un chat à neuf queues (instrument de torture utilisé au Moyen-Age) ✞ pour chaque vierge qu'il a dépouillé de leur sang, il leur a organisé à toutes une cérémonie funéraire ✞ il a plus d'une dizaine de croix chez lui, dont sept d'entre elles, se trouvent être dans sa chambre à coucher ✞ il aime écouter de l’opéra et regarder des films en noir et blanc ✞ il rêverait avoir un où une marqué à qui il pourrait enseigner tout ce qu'il sait ✞ il a adopté un chat noir qu'il a baptisé Adonaï (Dieu en Hébreu) ✞ il tente tous les ans de faire un mois de jeûne, mais ça ne dure pas plus longtemps de deux semaines - quand la soif de sang se fait trop oppressante ✞ niveau vestimentaire, il s'habille d'un costume différent, tous les soirs ✞ il mange à lui tout seul une tablette de chocolat noir 90% de cacao ✞ les seuls humains à qui il ne fera jamais le moindre mal, sont les hommes et femmes qui croient en Dieu aussi fort que lui (c'est à dire peu de monde) ✞ il met toujours la main à la poche lorsqu'il s'agit de faire un don à une oeuvre de charité.
✤ Discipline  DOMINATION : Niveau 1; ordre : Une fois qu'il a établit le contact visuel, Klaus n'a qu'à prononcé un ou deux mots pour que la victime exécute l'ordre qu'il lui a donné. Il l'utilise assez souvent sur ses enfants de cœur où sur d'autres êtres humains de la vie de tous les jours.  Niveau 2 ; hypnotisme : Il permet à Klaus, d'implanter une pensée fausse ou une suggestion dans l'inconscient du sujet. Ce pouvoir lui a demandé beaucoup de temps avant de pouvoir le maîtriser parfaitement. Ce pouvoir lui permet non seulement de convertir un être humain, mais aussi de lui faire croire que suivre la voie de Dieu est la meilleure chose à faire. Niveau 3 ; esprit distrait : A ce niveau, Klaus peut littéralement fouiller dans l'esprit de sa victime, volant ou remodelant sa mémoire à volonté. Niveau 4 ; conditionnement : A travers les murmures voilés, des allusions subtiles et de fréquentes et prolongées manipulations, Klaus peut lentement rendre une victime particulière bien plus sensible à ses suggestions. Comme un marionnettiste avec sa marionnette. Il lui fait faire n'importe quoi, à n'importe quel moment et ça c'est qui est drôle "pour lui". Comment croyez-vous qu'il est autant de fidèles dans son Église ?! Grace au pouvoir de la suggestion.

✤ Convictions Klaus n'a réellement pas d'avis à ce sujet. En fait, pour lui c'est un bien pour mal. Oui, lui et ses congénères doivent comme les mortels payer des impôts. Oui, ils sont plus facilement la proie des chasseurs de vampires, mais si Dieu à décidé qu'une révélation devait être fait. Eh bien ! Ainsi soit-il. Il n'y a rien de plus à dire. Si ce n'est qu'il l'accepte et qu'il n'ira pas contre la décision du Tout-Puissant - même si il est vrai que depuis la Révélation lui et ses congénères risquent leur vie à chaque instant. Et même si il fait partie du Clan, il sait que cette place ne lui sera pas comme sa vie éternelle - alors, il fait de son mieux pour rester à sa place et veiller à rester dans les bonnes grâces du Maître pour que cette révélation, ne soit pas un cauchemar pour lui.  
✤ Signes particuliers Klaus a des tonnes de cicatrices dans le dos, dû au nombre incalculable de fois où il s'est flagellé, dans sa vie d'autrefois et dans celle-ci.

Prélude
CHOIX DANTESQUE Inventé P'TI NOM lollipop RUMEURS je suis un licornet  :mauve:  SESAME Les malheureux peuvent se résigner, mais les coupables ne connaissent aucune paix. Les angoisses du remords empoisonnent la volupté que parfois l'on trouve en s'abandonnant à l'excès du chagrin. LE VENT D'EST comment nous avez vous découvert ? grâce à forumactif DECLARATION alors, que pensez-vous du forum ? il est vraiment superbe  yuhou  TROMBINEMarilyn Manson



Dernière édition par Klaus Helden le 2/10/2015, 09:05, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime30/9/2015, 23:33

Ticket for Pandemonium

Klaus vivait toujours solitaire, à changer de ville toutes les semaines ou presque. Il n'était pas toujours resté dans l'actuelle Allemagne, mais c'était déplacé sur ce qu'on appellerait l'Europe. Même si cela faisait des siècles qu'il n'avait pas donné le moindre office, il se déplaçait souvent avec sa soutane, comme tout prêtre qui se respectait. Bien sûr, il lui arrivait de revêtir des vêtements plus courants pour se fondre dans la masse, mais c'était encore en se déplaçant comme un prêtre qu'il se sentait le plus à l'aise. Ses pouvoirs s'étaient développés avec le temps et il avait su maîtriser sa Soif. Il était devenu un puissant vampire capable de maîtriser les quatre premiers niveaux de domination à lui tout seul. Il avait beau se dire qu'il accomplissait l'oeuvre de Dieu et qu'il était normal qu'il se sente seul dans sa tâche, il lui arrivait souvent de se demander s'il était le seul être comme lui. Il entendait parfois des histoires parlant de monstre se nourrissant du sang des gens, mais il s'agissait peut-être de légendes parlant de lui ou simplement d'histoire sans fondement. La solitude lui pesait. Il en avait marre d'errer comme un vagabond sans la moindre attache et il avait envie de savoir qui il était. Il ne pouvait pas se résoudre à croire qu'il était seul dans son cas. Après tout Johanna était de la même espèce que lui, elle lui avait parlé d'une transformation. Ce pouvait-il qu'il puisse créer un être comme lui ? Ce n'était vraiment pas quelque chose qu'il souhaitait, mais peut-être que Johanna avait eu d'autres « enfants ». Il en doutait, car en bientôt quatre cents ans d'errance, il n'avait croisé personne. Pourtant, il essayait de se convaincre que c'était parce qu'il voyageait beaucoup, que les autres êtres comme lui étaient peut-être plus nomade et qu'il n'avait sans doute jamais eu l'occasion de croiser leur route.
Il avait entendu dire que les grandes villes étaient toujours des endroits de débauche absolue. Dans quel autre endroit que dans la débauche aurait-il pu trouver des êtres comme lui ? C'est ainsi qu'il décida de s'installer plus longtemps qu'à l'accoutumé dans l'actuel Berlin. Ce qui lui serait pratique dans une ville pareille, c'est que même ses crimes seraient discrets au milieu d'une foule si importante de gens. D'autant plus qu'il avait après depuis longtemps à camoufler ses larcins en accidents ou en attaque de bandits. Toujours était-il, qu'en quelques semaines il n'avait toujours pas attiré l'attention sur lui. Un soir où il était d'humeur particulièrement sombre, il finit par trouver les premiers congénères qu'il ait jamais découverts. Il s'agissait d'un couple assez sympathique dont l'homme était âgé de deux cents quarante ans et la femme de cent vingt ans. Alberto était le créateur de Lucia et ils venaient tous les deux de Shreveport en Louisiane. Ils passèrent plusieurs nuits à se raconter leurs vies même si Klaus resta très évasif sur beaucoup de sujets. Le couple fut très surpris qu'il soit arrivé à se sortir seul de sa période de Nouveau-nés et encore plus qu'il n'ait jamais rencontré d'autre vampire jusqu'ici. Alberto lui apprit beaucoup de choses sur leurs espèces qu'il avait lui-même appris de vampires plus vieux en Louisiane et qu'il avait à son tour appris à Lucia. Toutes les choses sur lesquels Klaus n'avait jamais pu mettre de mot lui apparaissaient soudainement plus clairement et il était ravi de découvrir qui il était. Ils lui apprirent aussi quelques trucs et astuces qu’ils avaient pu expérimenter en tant que vampire, notamment l’utilisation du cercueil ou la prolifération de ragots sur les vampires qui tromperait la vigilance des humains –par exemple, le fait que les vampires n’ait pas de reflet, ce qui était parfaitement faux-. Ils restèrent ensemble un peu moins de deux semaines, chassant parfois conjointement. Alberto et Lucia lui proposèrent même de les rejoindre dans une partie fine mais le prêtre refusa l’invitation. Il voulait bien être un vampire et donc une créature du mal mais il n’était pas prêt à expérimenter les pires vices que lui offrait le monde. Du moins, il ne s’en sentait pas prêt pour l’instant.
Alberto et Lucia faisait une sorte de tour du monde en amoureux pour expérimenter la vie un peu partout et ils voulaient repartir dans une autre ville rapidement. Avant de partir, ils indiquèrent à Klaus que plusieurs clans de vampires se situaient en Louisiane et dans sa périphérie. C’était des rassemblements de vampires autours d’Anciens, des vampires extrêmement vieux et puissants. Ils le mirent en garde contre le Clan Essaim, qui était déjà à l’époque plus que redouté des autres vampires. C’était un endroit qu’on décrivait comme l’antre du diable même, un endroit de vice, de décadence absolue, dans une brutalité sans nom. Après avoir remercié et quitté les deux américains, c’est donc tout naturellement que le prêtre fonça en direction de la demeure de Mikail Fredriksen.
La première rencontre entre Klaus et le chef de ce clan fut assez impressionnante pour lui. Déjà, il y avait beaucoup de vampires présents dans l'immense villa. Ce n'était pas encore un clan aussi grand que maintenant, mais pour le prêtre qui avait toujours vécu seul, se retrouver entouré d'autant de congénères était assez déstabilisant. Sans compter sur Mikail, magnifique et si captivant. Lorsqu'il se retrouva devant lui pour la première fois, il n'arriva pas à cacher son ébahissement. Il sentait la puissance émanait de cet être directement vers lui et c'était tout à fait stupéfiant. Un long entretien s'engagea dans lequel Klaus tâcha de raconter au mieux la vie qu'il avait vécue jusque là. Vraisemblablement, ses motivations ne dérangeaient pas Mikail, qu'il agisse pour le compte de Dieu ou pour autre chose l'importait peu. Ce qui semblait davantage compter à ses yeux, c'était la manière qu'il avait de faire souffrir ceux qui croisaient sa route et qui avaient trempé dans le péché. D'ailleurs, cela semblait être le principal critère de recrutement.
Toujours était-il que l'allemand avait intégré le Clan et qu'il s'y sentait à sa place. C'était vrai, au début, il avait eu un peu de mal à s'habituer aux jardins ou à l'aura de sexe qui découlait de tout ce qui se trouvait dans la bâtisse. Mais au bout d'un moment, il s'y était accoutumé et avait commencé à prendre en compte cette vision là de son immortalité. Jusque là, il s'était toujours refusé à faire quoi que ce soit avec un humain -sauf dans le cadre d'une torture, mais c'était différent-, pourtant maintenant qu'il était entouré de vampires et que tout était permis... Cela dit, il restait beaucoup plus prude et chaste que beaucoup de vampires et ne s'aventurait jamais sur des terrains glissants. On ne changeait pas une mentalité forgée en quatre cents ans en claquant des doigts !
Klaus finit par vraiment apprécier le clan et ses membres. Il éprouvait toujours une fascination grandissante envers Mikail et essayait toujours de l'égaler quant à l'inventivité des tortures -il fallait dire que cet homme avait une imagination débordante et qu'il était difficile de rivaliser avec un tel génie-. Les années passées dans cette ambiance ne firent que noircir un peu plus l'âme du prêtre. Il ne cessait pas de croire en Dieu ou de prier pour lui, il continuait de commettre les pires tortures en son nom et pour le servir. Il ne s'attaqua jamais au moindre vampire parce qu'il considérait qui était dans leur nature d'être dans le péché continuellement. De plus, ce n'était pas les vampires que Dieu allait juger au purgatoire mais seulement les humains, c'était donc uniquement eux qu'il maltraitait.
Si Klaus avait été parfaitement franc, il aurait tout de même pu avouer qu'il prenait de plus en plus de plaisir à faire du mal et qu'il lui tardait souvent d'aller brutalisé quelqu'un. Ce n'était pas très grave en soit, il laissait simplement parler la part démoniaque de son âme et personne n'aurait pu le lui reprocher. En revanche, ce qui était surement plus contestable c'était sa façon de traité et de considérer le clergé. Au fil du temps, il avait vu les prêtres ne plus respecter aucunes règles de Dieu. Ils avaient brulés des femmes innocentes, car ils les pensaient sorcières, ils avaient massacrés d'autres cultes, car contraire au leur, ils s'étaient enrichies et avaient vécu dans l'opulence. Cela l'avait profondément blessé et mis en colère. Wilfried représentait pour lui le symbole le plus pur du prêtre qu'il ait rencontré. C'était un homme tellement profondément bon, tellement dévoué à Dieu, qui ne souffrait d'aucun péché, qui avait toujours respecté Dieu et ses commandements. Pourquoi fallait-il que ceux qui connaissaient les textes sacrés, ceux qui savaient quel était le chemin de la droiture soient aussi faibles que les autres hommes ? Cela le dépassait complètement et il aurait bien voulu mettre un coup de pied dans la tête de certains pour remettre leur cerveau dans le bon sens. 
Aujourd'hui encore, le Clergé faisait n'importe quoi de son point de vue. Ils prônaient des imbécillités plus grosses qu'eux, ne servait plus foncièrement Dieu et s'encroûtait dans leurs principes et leurs mensonges. La religion avait besoin d'évoluer avec son temps et n'élire que des cardinaux déjà grabataires semblaient être une erreur monumentale pour Klaus. Il pouvait en revanche comprendre leur point de vue sur l'homosexualité. C'était vrai, la bible était très claire sur le sujet et la débauche de plus en plus généralisée de la vie ainsi que le recul de la foi avait de quoi inquiéter. Ça aussi avait attristé le prêtre. Le travail qu'il effectuait depuis près de trois cents cinquante ans ne servaient à rien. Les hommes ne croyaient pas plus en Dieu qu'avant, bien au contraire. Plus personne ne respectait rien et les rares croyants ne possédaient pas le même dévouement qu'autrefois. Il avait en partie mit cette perte de croyance sur le dos de l'Église qui n'avait pas montré la bonne voie et qui avait trahis la confiance de beaucoup.
La foi de Klaus avait parfois dérangés certains vampires. Ils le trouvaient ridicule de s'accrocher à tout ça et ils avaient même eu de la haine envers lui. Après tout, la bible condamnait tout ce que pouvaient faire les vampires du Clan et ils l'avaient pris pour un traitre. Il avait tenté d'expliquer son point de vue calmement mais, les autres se sentaient trop insultés par sa foi et ne le supportait. Cela avait agacé Klaus, il n'avait rien fait d'autre que de croire en Dieu, il ne respectait plus ses principes, ne jugeait aucun vampire et ne cherchait que la paix avec eux mais certains ne semblaient pas pouvoir le croire. C'était vrai qu'il avait une réflexion très paradoxale mais, si cela avait convaincu Mikail, cela aurait dû les convaincre eux aussi.
La vie se déroulait donc plutôt bien au Clan pour le prêtre, à part ses quelques accrochages. Il sortait souvent pour rejoindre son havre de paix, son deuxième chez soit. Sa chère Église. Il lui arrivait souvent de partir dans le reste de la Louisiane pour punir les pécheurs. Il se considérait toujours comme un prêtre et il lui arrivait régulièrement de porter la soutane même si pour plus de discrétion, il se déplaçait avec des vêtements normaux.

Oh ! Vous, les étoiles, et les nuages, et la brise, que vous importent mes tourments ? Si vous avez vraiment pitié de moi, débarrassez-moi de mes souvenirs, de ma sensibilité, et laissez-moi sombrer dans le néant. Sinon, écartez-vous de moi, et laissez-moi seul dans mes ténèbres. # MARY SHELLEY

Une histoire de dingue



- Mange. 

Le ton était froid et sec. C'était un ordre qui ne souffrirait aucun refus. L'homme qui l'avait prononcé se trouvait de l'autre côté de la table, les bras croisés. Il poussa un soupire devant l'obstination montrée par son vis-à-vis. Pourtant, il faudrait bien qu'il finisse son assiette. La situation était d'autant plus frustrante quand on savait que cela ne lui proposait aucun problème de se goinfrer jusqu'à la nausée de cochonneries.

- Je ne plaisante pas Adrian, mange.
- Je ne veux pas... Je ne peux plus.
- Ce n'est pas vrai. Et tu le sais très bien.

Des larmes perlèrent aux yeux d'Adrian. Pourquoi lui infligeait-on cette torture ? Il ne voulait plus une avalée une seule bouchée. À chaque fois qu'il sentait le goût sur sa langue, il avait l'impression qu'il allait vomir. C'était abominable et il commençait sérieusement à penser que la punition qu'il risquait en continuant de refuse de manger ne serait jamais pire que ça. Pourtant, quand il regardait Klaus, il se sentait prêt à prendre une bouchée de plus. C'est ce qui le décida à faire un effort supplémentaire. Il resserra sa prise sur sa fourchette, espérant se donner des forces de la sorte. Il attrapa une bouchée avec une moue plus que septique, se força à ne pas penser à ce qui se passerait quand la nourriture toucherait sa langue et enfourna le tout entre ses lèvres.
Klaus eu un sourire satisfait en le voyant continuer à manger. Il croisa ses bras sur son torse et attendit la suite des hostilités. Malheureusement, son sourire s’effaça bien vite de son visage en voyant Adrian sur le point de recracher pour finir par vomir. La colère sembla lui monter au nez. Quel comédien il avait en face de lui ! Vomir pour ça ? Vraiment, c’était de la mauvaise volonté. Mais puisqu’il le prenait comme ça, pas de problème. Il avait essayé la méthode douce, maintenant il allait se montrer plus persuasif. Il se leva tandis qu’Adrian crachait sur le bord de la table et par terre pour se sortir le goût infecte de la bouche. Il semblait s’être mis à pleurer à demi… À cause de son dégout ou de la peur ? 

- Très bien. On arrête de te faire manger ton assiette puisque visiblement, ça ne passe pas. Tu vas manger ça –de nouveau-, dit-il en désignant les vomissures. 

Adrian le regarda stupéfait. Cet homme n'était pas sérieux ? Il n'allait pas sérieusement lui faire manger son propre vomi ? Dans quel cauchemar était-il tombé ? Après tout, c'était sans doute vraiment ce qu'il lui faire vu qu'il l'avait forcé à manger cette mixture composée de lait, d'huile, de viande crue et d'il ne savait trop quoi d'autre. Ce mec était fou. Ce qu'Adrian ne savait pas, à l'instar de Klaus, c'est que ce mélange bizarre avait une propriété tout à fait étonnante qui était de faire obligatoirement vomir celui qui la mangée. Aussi, tout ce petit manège n'avait été orchestré que dans le but de faire culpabiliser Adrian tandis qu'il subirait des sévices plus affreuses au fil du temps.
La main de Klaus tenait d'une poigne de fer les cheveux d'Adrian. D'un habile mouvement combinant son pied, son corps et son bras, il fit basculer et pivoter la chaise de son prisonnier, ne laissant plus que les deux pieds de devant sur le sol en équilibre, suspendant son visage à quelques centimètres du vomi. Sans cette intervention, le visage d'Adrian se serait explosé contre le sol, au beau milieu de l'infecte mare et il se serait sans doute brisé le nez. Comment aurait-il pu faire autrement ? Ses mains étaient ligotées aux accoudoirs de sa chaise, ne lui permettant que des mouvements d'une dizaine de centimètre. Juste ce qu'il fallait pour qu'il puisse se nourrir de lui-même ...

- Vas-y mange. 
- Non…. S’il vous plait, je vous en prie, pas ça…. Je ferais tout ce que vous voudrez.
- Fais-le.
- No-noooon…

La patience de Klaus avait déjà assez durée. De sa main libre, il saisit un des doigts gras et potelé d'Adrian et lui recommanda une dernière fois de manger, ce à quoi on lui répondit par des pleurs, des gémissements et quelques supplications indistinctes. Il se contenta alors de tirer d'un coup sec vers le haut et l'arrière le doigt de l'homme qui poussa un terrible hurlement de souffrance. Jamais il n'avait autant souffert de sa vie et il n'en comprenait pas la raison. La douleur était si intense qu'il pensa que s'en était maintenant fini pour lui, qu'on ne lui ferait plus rien après tout ça... Pourtant, il sentit la main gantée de son bourreau se diriger vers le doigt suivant. L'injonction de manger se répercuta de nouveau à ses oreilles et s'il l'avait pu il se serait mis à trembler. Il regarda la flaque de vomi devant lui et ne pu se résoudre à manger quelque chose d'aussi infecte. Peu de temps après il entendit un craquement suivi d'une vague de douleur submergeante. Des larmes s'étaient mises à couler sur ses joues sans qu'il se souvienne vraiment du moment de leur apparition. La main du bourreau se déplaça de nouveau et il sut qu'il préférait mettre tout honneur de côté plutôt que de revivre ça. Il plongea le visage dans la bouillit face à lui et se força à avaler deux bouchées. Il s'étouffait à moitié à cause de sa position qui ne lui permettait pas de respirer, son nez étant lui aussi plongé dans l'écoeurante flaque. Un fournit un dernier effort en avalant mais, ne le supporta pas de vomi de nouveau. Il s'attendait à ce que l'un de ses doigts se torde mais, il fut au contraire remis dans sa position initiale à l'horizontale devant la table. Une serviette s'aplatit même sur son visage le débarrassant de la souillure. Adrian ne comprit pas immédiatement mais, bientôt cela lui parut être une évidence : son calvaire ne s'arrêtait pas là, il allait s'accroître. La peur lui prit au ventre comme il ne l'avait jamais ressenti et il se remit à pleurer de plus belle, demandant pourquoi on lui infligeait tout ça. Ce qui ne manqua pas de surprendre Klaus.

- Tu te poses vraiment la question ? Mais regarde-toi. Tu n'es qu'un porc à visage humain, un obèse répugnant ! Un être qui peut à peine se tenir debout tellement la graisse lui comprime les muscles et le rend faible ! Te voir manger couperait l'appétit à un affamé. C'est un péché grave que celui de gourmandise et je ne le prends évidemment pas au sens courant, mais bien plus comme une gloutonnerie écœurante. Comment peux-tu te regarder dans la classe avec un semblant d'estime de toi ? Pas la peine non plus de me regarder avec cet air effaré. Tu sais ce que proposait Dante dans la Divine Comédie ? Il disait que les gens coupables de ce péché passeraient l'éternité dans une fange puante, sous une pluie sans trêve, mordus et griffés par Cerbère. En comparaison mon châtiment est bien léger. Quoi que, ton obstination à vomir, toi qui manges à en être malade mais qui refuse toujours le moindre rejet me déplait.
Mais il savait déjà comment il allait procéder par la suite. Il posa un genou à terre et se mit devant Andrian puis chercha à lui retirer son pantalon. Entre toute cette graisse et dans cette position, il comprit bien vite qu'il n'aurait qu'une solution : le déchirer. Ce qu'il fit rapidement sans paraitre remarquer les interpellations du concerné. Il déchira également son caleçon, le laissant nu devant lui. Il ne put s'empêcher d'avoir une mine dégoutée et sortit un cran d'arrêt de sa poche arrière.

- C'est tellement petit et laid à côté de tout ce gras, dit-il plus pour lui-même qu'autre chose en allant chercher au milieu des bourrelets le sexe mou et pathétique de l'homme.

Il aurait pu faire durer plus la pression et la peur chez Adrian, mais le dégout le prenait et il espérait que sa besogne serait vite accomplie. Aussi, il ne tarda pas avant de couper d'un coup sec le pénis de son vis-à-vis. Il aurait pu l'arracher à main nue, mais la plaie n'aurait pas été aussi nette et propre et il ne fallait pas que le pécheur ne décède avant la fin de son expiation. Aussi, Klaus prit même la peine de cautériser rapidement la plaie en chauffant la lame de son couteau avec un briquet. Il fixa un instant la flamme du briquet dont le reflet dansa dans ses yeux, se disant que c’était le brasier de l’Enfer qu’il tenait entre ses doigts. Lorsque la lame fut assez chauffe, il n’attendit pas une minute de plus avant de l'appliquer sur la plaie. C'était sommaire, mais cela permettrait au gros de rester en vie plus longtemps. Le bourreau déposa dans sa propre assiette le pénis sanglant et il apporta celle-ci à Adrian avoir essuyé ses gants sur la serviette. Il n'était pas difficile de savoir ce qu'il comptait faire subir au pauvre homme à présent. Il se pencha avant ça sur le bout de chair et entrepris de le découper. Après tout, il fallait qu'il l'aide un peu maintenant qu'il lui avait brisé la plupart des doigts. Il énonça plutôt violemment la fourchette dans un morceau de verge, la laissant suspendue à la verticale.

- La luxure est un autre péché mais, visiblement cela ne t'a pas traversé l'esprit quand tu as contacté cette prostituée. Tu as dû être bien surpris en me voyant arriver à sa place. Maintenant, mange ou je t'ouvre le ventre suffisamment pour que tu vois ton estomac et que tu meurs très lentement. Je compte jusqu'à 5.

La détresse d'Adrian était palpable dans l'air. Il suffoquait à moitié entre la douleur aigu dans son corps, la peur, l'angoisse... 5 Il n'avait jamais tant crié de sa vie qu'auparavant et il avait l'impression de s'être endommagé une corde vocale. C'était bien sûr sans importance par rapport au reste, mais cela ne faisait qu'empirer son désespoir. Pourtant, il espérait se sortir d'ici en vie, il se raccrochait fermement à cet espoir. 4 Il n'avait pas envie de mourir. Sa vie n'était pas la plus belle qui puisse exister, il n'était personne, n'avait pas vraiment d'amis ou de famille. Pourtant, il n'était pas malheureux outre mesure. 3La nourriture comblait les manques de son existence à grâce à un travail d'informaticien, il pouvait vivre reclus chez lui et se faire servir ce qu'il voulait. 2 Oui, il tenait à la vie.
Il se saisit difficilement de la fourchette face à lui tandis que le compte à rebours s'était arrêté. Il portant sa propre chair à sa bouche et mâcha car, le morceau était trop gros pour qu'il puisse le gober. Il ne se serait pas cru capable, mais il parvient à avaler la bouchée plus facilement qu'il ne l'aurait pensé. Peut-être que l'énergie du désespoir était avec lui. Malheureusement, Klaus ne s'arrêta pas là et lui ordonna de manger encore et ce jusqu'à ce qu'il ait fini son assiette. Adrian se persuada qu'il en était capable, il y était arrivé une fois il pourrait le refaire. Il n'avait qu'à imaginer qu'il s'agissait d'autre chose, ainsi qu'à oublier la situation, la douleur, l'odeur...tout. Il recommença l'opération sauf que cette fois, le morceau était plus gros. Tandis qu'il mâchait il sentit quelque chose qu'il n'aurait su identifier mais, qui le perturba beaucoup dans son effort. Il mâcha longtemps, incapable d'avaler, tenta une première fois, ni parvient pas, réessaya, laissa la viande couler dans sa gorge et se mit à vomir une fois de plus.
Klaus referma soigneusement la porte de la grande ferme. La texture de la poignée était plus froide qu'il ne l'aurait cru à vue d'oeil, il ne l'avait pas sentit en entrant car, il portait ses gants à ce moment-là -ils se trouvaient maintenant sur la table d'Adrian, trop sales pour êtres portés-. Il repartit tranquillement -l'esprit en paix -par le chemin par lequel il était venu, laissant derrière lui les hurlements d'Adrian qui avertiraient au mieux les animaux avoisinant- il vivait réellement loin de tout !-, tandis qu'il se vidait lentement de son sang.


Pourtant, il y avait de cela de nombreuses années, Klaus ne se serait jamais cru capable de quelque chose de seulement avoisinant. Tout cela commença au début du mois de janvier 1666. La neige tombait à flot sur la ville d'Ulm. Après tout, aussi proche des montagnes et à cette époque de l'année, cela n'avait rien d'inhabituel mais, le temps semblait particulièrement déchaîné. Griechka ne remarquait pourtant rien. Le visage couvert de sueur, un morceau en bois entre les dents, elle essayait de reprendre son souffle avant de pousser de nouveau de toutes ses forces. L'effort était intense mais, elle ne pouvait pas s'arrêter maintenant, il fallait qu'elle continue ou elle allait mourir et tuer l'enfant. Après de longues minutes qui lui parurent interminable à grâce à l'aide d'une de ses amies, elle finit par mettre au monde son fils. Les cris du petit furent un vrai soulagement pour elle, c'était la fin de son supplice. Elle avait mis au monde un beau petit être qui ne tarda pas à téter avec avidité son sein. Elle regarda le nourrisson avec un sourire attendrit. Elle savait qu'elle avait prit la bonne décision en lui laissant la vie sauve, mais elle savait aussi qu'elle n'aurait pas d'autre choix que de l'abandonner. Après tout, elle était une fille de joie et si elle avait convaincu sa Seigneurie de lui permettre de le mettre au monde, elle savait qu'elle ne pourrait pas le garder. De toute façon, elle n'avait jamais eu l'intention de le garder, simplement quand elle avait eu la certitude d'être enceinte, elle n'avait pu se résoudre à tuer cette âme encore innocente. Cela n'aurait pas été très chrétien et elle avait déjà de trop nombreux péchés à son actif. C'est dans cet optique qu'elle alla déposer le couffin contenant de nombreuses petites couvertures et son fils devant la porte de -ce qui n'était pour l'instant que- l'Église d'Ulm. Elle ne savait pas écrire mais avait laissé un peu d'argent dans le couffin pour que le prêtre s'occupe bien de son fils comme elle ne pourrait jamais le faire.

Ce furent les pleurs incessants qui alertèrent le Père Wilfried. Quand il ouvrit la porte, il découvrit sur le parvis le petit couffin qui remuait faiblement. Il ne prit pas la peine de soulever la couverture mais, emporta rapidement le paquet à l'intérieur pour le mettre plus au chaud. Le petit devait mourir de froid ! Il avait été protégé de la neige mais, les maigres couvertures qu'il avait sur lui ne pouvaient pas le protéger du froid sans parler du fait qu'il était si petit ! Il ne devait pas avoir plus de quelques jours... Tandis que le prêtre essayé de le réchauffer en le frictionnant doucement, il réalisa qu'il allait devoir prendre soin de cet enfant. Il avait déjà entendu parler de quelques abandons devant les Églises mais souvent les prêtres donnaient l'enfant à une famille qui avait l'âme assez charitable pour s'en occuper. Pourtant, cette idée dérangeait le père. Il avait eu le sentiment que cet enfant l'avait appelé et que c'était la volonté du Ciel qu'il s'en occupe lui-même. Il décida définitivement d'élever cet être comme s'il avait été de sa propre chair au moment même ou leurs yeux se rencontrèrent.

- Pater noster, qui es in caelis ; Sanctificetur nomen tuum; Adveniat regnum tuum; Fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra. Panem nostrum quotidianum da nobis hodie, et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimittimus debitoribus nostris et ne nos inducas in tentationem sed libera nos a malo. Amen.

Klaus, rouvrit les yeux et embrassa la croix d'argent qu'il tenait entre ses mains jointes. C'était un cadeau que le prêtre lui avait fait très tôt, alors qu'il était encore dans son couffin mais, qui ne l'avait plus quitté depuis cet instant. Il releva la tête pour observer avec une dévotion véritable le Christ sur sa croix. Il se releva, les genoux douloureux d'avoir trop prié et regarda le père Wilfried qui l'observait les bras croisés avec un sourire au coin des lèvres. Il était fier du petit garçon de huit ans qui récitait déjà la plupart des prières de mémoire en langue latine. Ce n'était pas offert à tout le monde en étant aussi jeune. Mais Klaus n'avait jamais déçu les espérances de Wilfried et parvenait à surmonter tous les obstacles. Peut-être était-ce dû à son nom qui était un dérivé du participe présent de vincere qui signifiait en latin « vaincre ». Ce petit serait destiné à de grandes choses vu la passion qu'il mettait déjà à honorer Dieu chaque jour.

- Quelque chose ne va pas ?
- Non, tout va bien. Je me demandais juste pourquoi Dieu avait privé un enfant tel que toi de parents.
- Mais j'ai des parents ! Dieu est mon Père, tout comme vous l'êtes !

Le père Wilfried se contenta de sourire en caressant les cheveux blonds de celui qu'il considérait comme son fils. Même s'il était jeune, il faisait preuve d'une bonne logique et d'une grande bonté d'âme. Il ne semblait pas que les épreuves lui posent problèmes, il acceptait toujours tout et essayait de faire de son mieux dans chaque situation. Chaque difficulté était pour lui une sorte de défi de Dieu envers sa foi et il se devait de montrer une détermination sans faille. Il fallait dire que le père Wilfried était un très bon croyant, plutôt ouvert d'esprit qui essayait de rependre autour de lui l'amour de Dieu, la foi mais, aussi plus simplement d'apporter du réconfort à tous ceux qui en cherchait. Le pardon, la charité, la miséricorde, le désintéressement et la bienveillance envers autrui était la base de l'enseignement qu'il avait inculqué à son fils et le fondement de ses valeurs personnelles. C'était un homme qui aimait profondément l'Homme et encore plus intensément Dieu. Sa vie de prêtre était le parfait reflet de ses convictions propres. Avec ce rang, il se tenait devant les Hommes comme un homme de Dieu chargé d'être la présence du Christ au milieu de son peuple mais, se présentait également comme étant à son service.
Le petit garçon répondit au sourire de son père et partit sans plus attendre préparer la messe du jour.

Un repas sommaire, comme à l'ordinaire avait été préparé ce soir-là, principalement composé d'une soupe à l'oignon. Pendant que Klaus remuait le contenu de la casserole qui était sur le feu, il se rappela les enseignements de son père à propos de repas. Il lui avait dit qu'il ne fallait jamais manger pour le plaisir même de la nourriture mais, que la nourriture était en droit de nous satisfaire et qu'il n'était pas mal d'en éprouver une certaine joie. Ils mangeaient toujours des plats simples même lors des jours de fêtes, car ils n'avaient pas besoin de mets plus couteux ou plus copieux. D'autant plus que les jours de jeûne n'étaient pas rares, notamment le jour de l'eucharistie et qu'il était préférable d'habituer son corps à des repas modérés. Ce souvenir l'attrista anormalement. Il se sentait en réalité profondément blessé du manque de confiance dont faisait preuve celui qu'il aimait le plus après Dieu. Il ne comprenait pas non plus ce qu'il avait bien pu faire pour avoir perdu tout son crédit. Pendant qu'il réfléchissait, il s'était arrêté de remuer et la soupe commençait à accrocher sur le fond de la casserole posait sur l'âtre. Réparant rapidement son erreur, le jeune homme entendit la porte s'ouvrir au même moment. Il ne tourna pas la tête de sa besogne et salua son père comme si de rien n'était. Il servit peu de temps après la soupe et disposa la miche de pain sur la table. Il récita le benedicite comme à l'accoutumé et commença à manger dans le silence. Il n'osait pas lever les yeux en direction de Wilfried et se sentait encore plus peiné devant son silence. Alors que son assiette n'était plus qu'à demi remplie, il ne pu se taire davantage.

- Père, quand ai-je donc commis une faute qui mérite que vous ne m'accordiez plus votre confiance ?demanda t-il après avoir enfin osé le regarder.
- Je ne comprends pas de quoi tu parles Klaus, répondit Wilfried qui semblait réellement surpris.
- Depuis quelques temps, vous vous absentez tout le jour pour ne revenir que le soir tombant et vous ne me dites plus rien. Pourquoi m'abandonnez-vous ainsi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?, expliqua t-il tandis que les larmes lui montaient aux yeux sans qu'il ne s'en aperçoive. Il se rendit alors compte que cette absence l'avait profondément troublé et qu'il s'était senti abandonner de nouveau.

Sur l'instant, Wilfried ne sut pas quoi répondre. Il ne s'était pas du tout attendu à ce que son fils souffre de son absence. Enfin, disons qu'il n'y avait pas réellement pensé, car il avait été très occupé dernièrement. Il était touché de voir cet être qu'il aimait tant ressentir de la peine en son absence mais, il se sentit aussi coupable de lui faire éprouver ses sentiments. Il afficha un sourire rassurant mais, ou transparaissait la fatigue, à Klaus et entrepris de tout lui raconter.

Quelques semaines auparavant, il s'était rendu à un concile des prêtes et évêques de la région, car les cas de possessions se faisaient de plus en plus nombreux. Pour y remédier, le clergé avait mis en place des formations comme on les appellerait aujourd'hui, pour apprendre les gestes chassant les démons et purifiant les âmes. Peu de temps avant cela, effectivement, certains des fidèles de son Église étaient venus lui demander de l'aide, car les parents proches semblaient possédés mais, il n'avait pas été d'une grande aide, ne sachant pas comment faire sortir le Malin d'un corps. En rentrant, il était donc retourné voir ces personnes et avait commencé à pratiquer l'exorcisme.

Les techniques n'étaient encore que rudimentaire, surtout par rapport à ce que les prêtres de Rome étaient capables de faire, mais elles étaient suffisamment efficaces pour fonctionner. Seulement, elle prenait beaucoup de temps et se livrer à pareil combat n'était pas simple, surtout à l'âge qu'atteignait Wilfried. En effet, à 41 ans, il n'était vraiment pas jeune pour l'époque. Bien sûr, certaines personnes vivaient jusqu'à 60 ans et ceux le plus touché par la mortalité était les enfants de moins de cinq ans et ceux approchant la vingtaine à cause des guerres ou de l'enfantement. Seulement, il n'était pas à l'abri d'une épidémie de tout genre et les longs exorcismes le vidaient de toute son énergie. Il expliqua également, qu'il n'avait pas voulu lui parler de tout ça, non par manque de confiance, mais simplement pour ne pas le mettre dans la tourmente.

Tout ceci rassura en partie le jeune homme, mais à présent, il avait la ferme attention de participer également aux exorcismes. Arguant qu'ils seraient toujours plus forts à deux, qu'il avait de l'énergie à revendre et que c'était peut-être ceux à quoi il était destiné. Après tout, son prénom voulait bien dire qu'il allait « vaincre » non ? Alors, pourquoi cela ne s'appliquerait-il pas aux démons ? Devant la motivation et la détermination sans faille que lui montrait Klaus, Wilfried n'eut pas d'autre choix que de lui concéder la victoire. Il n'aurait su refuser de l'aide, surtout venu d'un être si invertit au service de Dieu. S'il lui avait donné ce prénom, ce n'était certainement pas pour rien, peut-être était-il réellement destiné à combattre jusqu'à la mort toutes les basses œuvres de ce monde.

- « Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » Le Seigneur Jésus Christ m’a donné le pouvoir de te terrasser, démon. Dis-nous ton nom. Sort de ce corps, laisse cette âme et repars d’où tu viens. Pars d’ici, démon ! s’écria-t-il avec vigueur, tandis que Wilfried jetait de l’eau bénite sur le corps alité de la femme de Mattheus le boulanger. 

Le corps de la femme se convulsait dangereusement et des sons rocailleux sortaient de sa bouche sans qu’ils en comprennent le sens. Seuls les deux prêtres étaient dans la petite chambre, il n’aurait pas fallut que l’âme impur du démon ne se réfugie dans un autre corps après qu’il aurait été chassé de celui de cette femme. Cela faisait déjà deux heures que les prêtres s’acharnaient sur le démon mais, ils sentaient que la victoire était proche. Les signes de croix reprirent de plus belle du côté de Wilfried tandis que Klaus reprenait la parole :

- « Réduis-les à néant, Seigneur, divise leurs langues ! car je vois dans la ville la violence et la discorde. Jour et nuit ils font le tour de ses remparts ; l’iniquité et la vexation sont au milieu d’elle, la perversité est dans son sein l’oppression et l’astuce ne quittent point ses places. Car ce n’est pas un ennemi qui m’outrage : je le supporterais ; ce n’est pas un adversaire qui s’élève contre moi : je me cacherais devant lui. Mais toi, tu étais un autre moi-même, mon confident et mon ami. Nous vivions ensemble dans une douce intimité, nous allions avec la foule à la maison de Dieu. Que la mort les surprenne, qu’ils descendent vivants au schéol ! Car la méchanceté est dans leur demeure, au milieu d’eux. »

La femme poussa de nombreux cris durant la récitation, insultant, maudissant, invoquant une mort prochaine et douloureuse pour les prêtes, après ça un affreux hurlement de douleur sortie d'elle, tandis que ses convulsions empirait puis brutalement, elle se calma et cessa tout mouvement. Le démon était parti. Ils achevèrent l'exorcisme par la récitation de cantiques, de psaumes et de prières finales. Cela avait été vraiment long et éprouvant pour eux, ce démon était particulièrement coriace et ils étaient vraiment reconnaissants de ne pas devoir accomplir cette besogne seuls. Ils firent quelques recommandations au mari et prirent congés.
Les fidèles de leur église avaient très bien acceptés leur nouveau rôle officiel et d'un accord commun, ils ne faisaient plus que la moitié des offices pour se consacrer plus largement à l'élimination des démons. C'était un travail qu'avait adoré apprendre Klaus, parce qu'il faisait une action particulièrement palpable au service de Dieu avec cela. De plus, il avait pu se rapprocher de son père après ce petit moment à vide et ils étaient plus soudés que jamais. Cela faisait maintenant neuf ans qu'il avait commencé l'exorcisme et il ne se lassait pas. Au contraire, il cherchait sans cesse à trouver des attaques plus incisives pour faire sortir le Malin de ses pauvres âmes. Ce n'était pas un terrain d'expérimentation et il s'abstenait d'essayer ses hypothèses sur les cas de possession, c'était trop risqué et incertain. Pourtant, il savait que c'est ce qui se passait à Rome et que nouveau protocole plus efficace voyait le jour au fur et à mesure.

Quand ils rentrèrent en cette fin d’après midi, un messager les attendait. Il avait un message à leur remettre en main propre et en main propre uniquement qui venait… qui venait de sa Papauté saint Innocent XII. Le message expliquait qu’une réunion de tous les prêtres pratiquant l’exorcisme allait être organisée dans deux mois afin de perfectionner les méthodes de faire. Klaus eut beaucoup de mal à cacher son enthousiasme. Car oui, la missive leur avait bien était envoyée conjointement : il avait depuis deux mois était consacré prêtre d’Ulm sous la direction du Père Wilfried. Il allait donc aller à Rome pour apprendre ce qu’il avait toujours voulu apprendre et ce dans le but d’éradiquer les démons qui venaient sur terre pour s’emparer des âmes pures. C’était simplement merveilleux. Le seul point négatif dans toute cette histoire, c’est qu’il partirait seul. Wilfried était rattrapé par l’âge et ne se sentait pas la force de faire le voyage. Ce fut assez dur de quitter ce père avec qui il avait toujours été, même si le voyage ne serait pas définitif, ils les séparaient pour presque six mois. Après tout, il ne lui faudrait pas moins de deux mois pour atteindre à cheval Rome qui se situait à plus de 900km, sans compter sur tous les détours qu’ils feraient pour récupérer d’autres prêtres sur leur chemin. Une petite équipe de cinq avait prévu de partir dans la semaine d’Ulm, elle compterait trois autres prêtres et le messager qui repartaient avec eux. Le voyage serait éprouvant, peut-être dangereux, mais Klaus était persuadé qu’il relèverait cette épreuve. Ce n’était qu’une façon de plus de prouver sa foi envers Dieu et de lui montrer qu’il n’abandonnerait pas la mission qu’Il lui avait confié.

Il lui tardait de rentrer. Le séminaire qu'il avait suivi avait été très instructif mais, Wilfried lui manquait ainsi que ses habitudes et son quotidien. C'était étrange de s'arracher à ce qu'on connaissait après tant d'années à faire la même chose dans une routine bien huilé. Il ne regrettait pas du tout d'être parti, bien au contraire, mais le trajet du retour lui semblait bien long. Il essaya de penser à toutes les choses qu'il avait vu pour passer le temps. Des cas de possessions d'une intensité incroyable, ils durent se mettre à réciter conjointement des psaumes et autres prières pour faire sortir le démon du corps de ce possédé. Il avait aussi pu rencontrer des prêtres d'endroits très éloignés, comme des espagnols ou encore des roumains ! Ainsi, ils partagèrent leurs expériences de l'exorcisme et apprirent beaucoup les uns des autres. Rome était d'ailleurs une ville superbe -à l'époque déjà-. Les monuments, la culture, tout l'avait intéressé et fasciné à la fois. Sans parler des bibliothèques, toutes plus grandes les unes que des autres, contenant des textes splendides et d’une finesse d’esprit rare. Même le temps le surprenait ! On lui avait dit qu'il ferait plus chaud mais, il ne s'était pas attendu à ce que ce soit à ce point ! Il avait hâte de raconter tout ce qu'il avait vu à Rome et cette seule perspective le rempli de joie.

Pourtant, une nouvelle mise à l'épreuve allait attendre Klaus. Il ne saisit pas immédiatement en voyant les visages graves des paysans et des commençant qu'il rencontrait sur son passage, tandis qu'il approchait de l'église. Quel drame avait-il bien pu se passer durant son absence qui mette aussi en émoi les fidèles ? Le prêtre de Domstadt se trouvait devant les portes de l'église et c'est à ce moment-là qu'il comprit. Il était arrivé malheur à Wilfried. « Force et tempérance, force et tempérance » Ces deux vertus cardinale n'avait jamais été aussi dure à appliquer pour lui quand on lui annonça la mort de son père. Il ne versa pas de larme devant le prêtre qui avait prié une dernière fois pour le repos de l'âme de celui qui l'avait élevé, avait mis son corps en terre et consacré l'eucharistie. Cela faisait maintenant une semaine que tout cela c'était passé et il n'avait pas été là. Il se contenta de rentrer dans l'église et d'accompagner le Père Johann avec de nouvelles prières. Celui-ci repartit à son église en fin d'après midi, avant que le soleil ne se couche. Quelques fidèles vinrent lui présenter leurs condoléances après cela et il resta seul.Il contempla un long moment le Christ sur sa croix. Il savait que c'était une épreuve qu'il vivait là, pour que Dieu puisse juger de sa foi. Il avait également conscience qu'il ne fallait pas qu'il soit triste, qu'il devait au contraire être heureux pour l'âme de Wilfried qui allait enfin pouvoir rejoindre Dieu après un passage au purgatoire. Cela aurait dû être une bonne pour lui, en quelque sorte. Mais les mortels étaient faibles et la peine était si dure, sa solitude si grande et ses regrets lui déchiraient le coeur. Après tout, s'il n'était pas parti à Rome, il ne l'aurait pas laissé seul.

D’autant plus que le père Johann lui avait appris qu’il était mort d’épuisement après avoir effectué un exorcisme trop long pour ses propres forces. S’il avait été là, ça ne se serait pas produit, il l’aurait encouragé à se reposer le cas échéant et aurait pu combattre le Mal seul. Peut-être était-il mort en accomplissant la destiné que lui avait fixé Dieu et qu’Il avait rappelé à lui cette âme qui s’était entièrement dévouée à son service. C’était d’ailleurs très certainement le cas, mais il se retrouvait seul à présent et se sentait démuni. Il n’avait pas pu exprimer tout son amour pour son père, ni le remercier pour tout ce qu’il lui avait appris, pour son amour, pour sa patience. 

Il sentit son corps se dérober sous lui en repensant à tout ce qu’il n’avait pas eu le temps de dire, le poids de la culpabilité lui écrasait les épaules et il se retrouva à genoux devant le Christ, les yeux baignés de larme. 

- In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen. Seigneur, pourquoi ne m’as-tu pas laissé le temps de présenter mes adieux à ce père que tu m’avais donné ? Comment suis-je censé comprendre ce geste, moi pauvre humain alors que les voix du Seigneur son impénétrable ? Qu’essaies-tu de me dire Seigneur ? 

Mais, bien évidemment, personne ne lui répondit. De toute façon, il connaissait déjà les réponses à ses questions et avait eu tord de les prononcer à haute voix. Était-il aussi faible pour douter des raisons qui poussent Dieu à faire les choses ? Les enseignements de son père n’avait donc servit à rien et à peine mort il commençait déjà à déshonorer sa mémoire en oubliant la foi qu’il lui avait enseigné ? Non, ce n’était qu’un moment de faiblesse comme en connaissent tous les hommes mais il devait surmonter cette hérésie. Il aimait Dieu et il se tournait encore plus vers Lui dans la souffrance. Demain, il prierait avec les fidèles comme il le faisait en temps normal et il leur annoncerait que son ambition de purifier la ville et ses alentours de démons qui s’étaient saisis du corps des fidèles, ne serait que renforcée par la mort du Père Wilfried. Car oui, même si la peine le déchirait, il pourrait toujours adresser des prières à Wilfried pour qu’il sache ce qu’il n’avait pu lui dire. Sa foi pour Dieu ne serait pas ébranlée ou affaiblie.

- « Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta bonté ; selon ta grande miséricorde efface mes transgressions. Lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi. C’est contre toi seul que j’ai péché, j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, afin que tu sois trouvé juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. Voici que je suis né dans l’iniquité et ma mère m’a conçu dans le péché. Voici que tu veux que la sincérité soit dans le cœur au dedans de moi fais-moi connaître la sagesse. Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. Annonce-moi la joie et l’allégresse, et les os que tu as brisés se réjouiront. Détourne ta face de mes péchés, efface toutes mes iniquités. […]» 


Lorsque sa récitation fut terminée, il retira sa soutane. Il attrapa la discipline de chanvre qu'il s'était tressé lui-même, inspira profondément une dernière fois avant de lancer l'objet avec force contre son dos. C'était un fouet avec un manche en bois d'une trentaine de centimètres avec sept extrémités en chanvre d'un peu plus de quarante centimètres, nouées autour du morceau de bois et qui avait à leurs extrémités des noeuds. Il avait pensé que sept serait le nombre idéal qui rappelait les jours de la Création mais, aussi les sept péchés capitaux qu'il devait éviter en se servant des sept vertus catholiques. Il se punissait pour sa faiblesse. Il pouvait dans cet acte exprimer le regret de ses fautes et se repentir tout en ressentant les souffrances qu'avait enduré le Christ et de communier avec lui par ce moyen. Il se rapprochait de Lui tout en cherchant son pardon.

Son bras fit le chemin retour, permettant aux différentes lanières de venir châtier la chair dans l'autre sens. Il serrait les dents mais, il ne put retenir une longue plainte contenue. La prudence, la tempérance, la justice, la force -aussi appelée courage-, la foi, l'espérance et la charité. Voilà à quoi il pensait tandis que les coups commençaient à marquer sa chaire. Les vertus cardinales et théologales, s'ils les appliquaient consciencieusement un homme de bien capable de recevoir le pardon du Dieu. Même s'il faisait endurer une forte douleur à son corps, son esprit en ressortirait plus fort et il se sentirait libéré du poids des offenses qu'il avait pu faire à Dieu d'une façon ou d'une autre. C'était un rituel qu'il avait prit l'habitude de mettre en place une fois par semaine depuis la mort de Wilfried, il lui permettait de se sentir plus en paix avec lui-même et avec Dieu. Peut-être aussi, arrivait-il à mieux se pardonner en faisant cela.

Quand il reposa le fouet après une série de quatorze coups, son dos était rougi et sanguinolent à de nombreux endroits. Après une dernière prière, il remua doucement ses épaules et s'accoutuma à la douleur qui allait le parcourir pour les prochains jours. Il remit avec beaucoup de précaution sa soutane et repartit pour la dernière fois de la journée à l'église pour souffler les bougies jusqu'au lendemain. Il ne s'attendait pas à trouver quelqu'un sur l'un des bancs en train de prier. C'était rare de voir quelqu'un à cette heure tardive. À peine avait-il posé un pied sur les dalles de pierre, qu'elle avait relevé la tête dans sa direction. S'il avait su, il aurait fait plus attention avant d'arriver.

- Excusez-moi, je ne voulais pas vous déranger.
- Ce n'est rien mon Père, c'est moi qui vous dérange, il est tard ! dit-elle un peu précipitant en entament de se redresser.
- Mais non mon enfant, la maison de Dieu est ouverte à toute heure pour celui qui désire s'y recueillir,répondit-il tranquillement en lui faisant signe d'arrêter de se lever et de se réinstaller.

Ce à quoi elle répondit simplement par un charmant sourire avant de retourner à sa prière. Klaus devait avouer qu'il avait été soufflé par sa beauté quand elle avait levé son visage vers lui. Il avait cru à un ange le premier instant et s'était senti presque honteux d'avoir distrait une aussi ravissante créature -avec un minois si éblouissant, se pouvait-il qu'elle soit vraiment humaine ?-. Jamais il n'avait vu de femme dégageant une pureté pareille. Il se rendit soudainement compte qu'il la fixait et était complètement abordée par elle. Secouant la tête pour redevenir maître de ses pensées, il se mit à faire ce qu'il était venu faire : éteindre les bougies. Il avait presque terminé quand il entendit du mouvement derrière lui. La jeune femme s'était relevée et s'apprêtait à reprendre la porte. Ils se saluèrent cordialement et il la suivit du regard jusqu'à ce que la porte ne se referme derrière elle.

Cela se produisit toutes les nuits suivantes après ça. Alors qu'il venait pour terminer sa journée en protégeant l'église du feu avec l'extinction de toutes les bougies, elle se tenait souvent là, à prier silencieusement avant de se retirer pour la nuit. Au début, ils ne se disaient rien ou presque, échangeant simplement les politesses de base. Cependant, au fil des jours, ils lancèrent plus volontiers la conversation. Elle lui posa des questions sur ce qu'il fallait penser de telle ou telle chose, lui demanda conseil, se confessa un peu sur certains doutes qu'elle pouvait avoir. Il lui répondait toujours avec beaucoup de plaisir, surtout que ses questions étaient loin d'être ridicules. Elle semblait plutôt bien instruite, ne manquait pas de soumettre des objections pertinentes quand il y avait lieu d'être et était simplement de très bonne compagnie. Plus d'une fois, il oublia complètement le temps en sa présence et dû arrêté leur conversation au beau milieu de la nuit, surpris par la fatigue. En dehors de ça, il poursuivait ses activités habituelles le jour à savoir le sermon, les exorcismes quand on lui en signalait un cas, ainsi que le sacrement des malades et le sacrement de pénitence. 
Seulement, sans s'en rendre compte, il commença à attendre de plus en plus le soir pour revoir Johanna. Il aurait aimé pouvoir mieux la connaitre. Il ne savait pas pourquoi elle était arrivée un jour de nulle part à cette heure tardive, si elle avait fait ça de nombreuses fois avant qu'il ne la découvre ou non. Si elle était mariée. D'où elle venait. Ce qu'elle faisait la journée. Par rapport à ses habits mais, aussi à l'éducation qu'elle avait reçue, il pouvait dire qu'elle était certainement issue de la classe haute des commerçants ou d'une basse noblesse. Pourtant, il ne l'avait jamais vu en dehors de l'église et n'avait pas non plus entendue les habitants parler d'elle. De sorte qu'après un mois de rencontre journalière, il ne savait rien d'elle à part son nom. Il avait évidemment déjà envisagé de lui poser toutes ses questions, mais s'était résolu à ne pas le faire. La curiosité, si elle n'était pas directement un vice, était un défaut qu'il ne voulait pas satisfaire. Si elle désirait lui parler, alors elle le ferait certainement d'elle-même, il n'avait pas besoin d'insister pour ça.
Ce soir-là, il n'était pas à l'église une fois la nuit tombée. Il avait été retenu chez une famille de paysans dont le doyen était en train de rendre l'âme. Selon les souhaits de la famille, il était resté auprès de l'homme jusqu'à son dernier souffle, lui apportant autant de sérénité que possible avant qu'il ne s'en retourne pour voir Dieu. Il resta aussi un petit moment avec la famille du défunt pour les réconforter dans leur perte, les encourager à rester fort dans la tristesse et prier un peu avec eux. Quand il pu se libérer, il était déjà tard et il se hâta de rentrer, courant presque sur le chemin. Il avait peur qu'elle soit déjà partie et pourtant quand il ouvrit les portes de l'église, il la trouva à sa place habituelle. Malgré l'obscurité, il pu voir que ses yeux étaient incroyablement rougies. Il avait le souffle court et entreprit de refermer les portes avant que le vent ne s'engouffre davantage dans l'édifice. Il avait été ridicule de courir de la sorte. Il passait pour un idiot et venait la déranger alors qu'elle priait le Seigneur. Qu'est qui lui était passé par la tête ?

Pourtant, quand il se retourna, elle lui sauta au cou et pleura contre lui. Il resta stupéfait pour ce qui lui semblait être un assez long moment. Il ne l'avait pas entendu arriver derrière lui et s'était encore moins attendu à ce genre de réaction. Quand il eut recouvré ses esprits, il lui tapota doucement le dos.

- Allons, allons, séchez-moi ses larmes. Quelle peine avez-vous donc pour être dans un tel état ?
- Je ... J'ai cru que... vous n'étiez pas là et vous êtes toujours là... j'ai attendu mais ... vous n'arriviez toujours pas... s'il vous arrivait malheur... 

Il lui sembla que cette révélation le surprenne plus encore que lorsqu'elle l'avait attrapé dans ses bras. Elle s'était donc fait tant de soucis pour lui ? Pourquoi se mettait-elle dans de pareil état ? Éprouvait-elle une foi si forte en Dieu que d'imaginer l'un de ses serviteurs mort lui causait de la peine ? Ou bien, était-ce plus personnel ? Cependant, il arrêta bien vite de se poser toutes ses questions parce qu'il fut encore plus perturbé en sentant le corps de cette femme se pressait contre le sien. Même s'il commençait à se faire vieux, il n'avait jamais connu de femme. La vie de prêtre était une vie de célibat. Sans compter qu'il était rare qu'il se retrouve à avoir des étreintes passionnées avec qui que ce soit. Encore moins avec une personne aussi belle -pour ne pas dire désirable-. Le trouble s'empara de lui et il essaya de la faire doucement s'éloigner pour ne pas lui causer encore plus de chagrin alors qu'elle cherchait son soutien. Ce qui ne fit qu'empirer la situation, car elle se rapprocha encore plus de lui collant définitivement leurs corps. Il sentait son souffle chaud dans son cou, le parfum de ses cheveux et la froideur de la peau de son dos à travers le tissu. Elle était complètement gelée, elle avait dû attendre des heures ici.

- Calmez-vous... Je suis là. Vous n'auriez pas dû m'attendre, vous êtes complètement gelée !

Elle sembla un peu se calmé mais, ne s'éloigna pas pour autant. Pire même, elle commença à lui caresser la jambe. Le coeur de Klaus manqua de faire un arrêt. Que faisait-elle, dans la maison de Dieu qui plus est ? Il ouvrit la bouche, incapable de réagir, sans trouver la force de prononcer le moindre mot. Elle cessa ses caresses qui n'en étaient pas. Elle avait juste tiré un mouchoir de la poche de sa robe et l'avait frôlé accidentellement. Il lâcha un petit soupire de soulagement et après qu'elle ait essuyé ses larmes, elle s'écarta de lui en bredouillant des excuses. Il était tellement soulagé qu'elle se soit enfin éloignée de lui qu'il l'aurait volontiers absolue de tous ses péchés ! Reprenant contenance, il lui serra tendrement l'épaule et lui dit que ce n'était rien, qu'elle ne devait pas s'inquiéter de la sorte pour lui, surtout si elle se rendait malade pour être restée trop longtemps dans le froid. Ils échangèrent quelques mots et elle prit congé après avoir assuré qu'elle se réchaufferait une fois chez elle. Klaus rentra peu de temps après et s'écroula quasiment immédiatement de fatigue sur son lit.

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l'incident mais, tout ce déroulait comme s'il ne s'était rien passé. Après tout, il n'y avait pas eu mort d'homme. Cela avait été une situation déroutante, c'est vrai, mais il n'y avait rien eu de malsain dans cette étreinte. De plus, leurs rapports n'en avaient pas souffert, ou du moins, ils avaient repris la relation qu'ils avaient avant. Parce que pour dire vrai Klaus ne voyait plus exactement de la même manière Johanna. C'était peut-être bizarre à dire, mais il avait réalisé qu'elle était une femme avec tout ce que cela impliquait et il ne la regardait plus avec le même oeil. Par exemple, il se concentrait tout particulièrement sur son visage quand il lui parlait. Surtout sur ses yeux châtains aux reflets légèrement orangés. Il évitait soigneusement de regarder son cou et encore moins sa poitrine, ni même ses lèvres. Plus d'une fois, il s'était rendu compte qu'il avait laissé son regard dérivé au cours de la conversation... Même les cheveux de la belle avaient quelques choses d'envoutant. Les boucles brunes délicates qui encadraient son visage, chatouillant ses joues et tombant sur sa poitrine, décrivait un parcours que ses yeux s'interdisaient de suivre.

Un soir où ils avaient encore une fois parlé longuement -notamment du fait qu'il faille ou non haïr et tuer les païens- il se sentait particulièrement obnubiler par elle. Il n'avait pas arrêté de penser qu'elle était superbe toute la soirée et maintenant qu'il était seul, dans sa chambre, le dos reposant contre la porte, l'absence la rendait encore plus désirable. Il souffla longuement et ferma un instant pour éclaircir son visage, mais au lieu de l'apaiser, les visions qu'il eut le troublèrent encore plus. Il repensait à l'étreinte qu'ils avaient eu, à son corps se pressant sensuellement contre le sien, au désir qu'il avait senti naitre en lui et à celui qu'il aurait aimé voir naitre en elle. En un instant, il se remémora ses formes si délicieuses et son esprit retira tous les vêtements de ce corps qu'il voulait posséder. Il ouvrit les yeux brusquement en se rendant compte que ses pensées étaient parties beaucoup trop loin. Qu'est qui lui avait prit ? Maintenant, il ne pouvait plus nier son désir pour elle, surtout au vu de la tension qui s'était établie entre ses jambes. Les relations sexuelles pré-conjugales ou les relations sexuelles avec une autre femme que sa femme légitime -parce qu'après tout, il ne savait pas si elle était mariée à un autre homme- étaient d'aussi graves péchés que l'homosexualité, l'inceste ou même les rapports sexuels avec des animaux. Il ne voulait pas être un être immoral, un débauché, un de ceux qui n'aurait jamais sa place au Ciel. Certes, il n'avait rien fait, mais avoir simplement ce genre de pensées n'était pas honorable pour autant. Sans compter qu'il avait fait vœux de célibat, comme tout prêtre !

Il fallait qu'il se repente immédiatement des infâmes pensées qu'il avait pu avoir. Il retira sa soutane, saisit sa discipline et se flagella plus fort que jamais. Il ne s'arrêterait pas avant d'avoir le sentiment qu'il avait expié sa faute complètement - ce qui lui prit presque cinquante coups-. La peau de son dos était déchiré, il saignait d'à peu prêt partout et était pétrit de douleur. Il avait pleuré au milieu de l'acte, sans savoir s'il le faisait à cause de la douleur physique ou moral qu'il ressentait. Il avait trahi Dieu par les simples pensées qu'il avait eu et il l'avait aussi trahie elle, si pure, qui ne devait pas se douter de l'homme abominable qui sommeillait en lui. Pourquoi était-il si faible ? À peine le soumettait-on à la tentation qu'il plongeait dedans. Il se montrait plus dur avec lui-même qu'il avait n'aurait dû par rapport à ce qu'il avait fait, car il n'avait pas eu le moindre geste déplacé, il n'avait donc pas commis de péché, mais il ne supportait pas la simple idée qu'il l'ait désiré si ardemment. C'était déjà une offense bien trop grande que d'avoir pensé à Johanna de cette façon. Il resta longtemps à implorer le Seigneur à genoux, les coudes posés sur le sol. Il ne voulait pas montrer son visage à dieu tant il avait honte et s'excusa la moitié de la nuit, demandant pardon, suppliant pour la miséricorde du divin.

Il passa la nuit à prier et ne s'arrêta qu'un peu avant que le soleil ne se lève. Ses yeux étaient rougis de fatigue et d'avoir trop pleuré. Son corps était engourdit et douloureux comme jamais. Il essaya de se recomposer un visage plus accueillant pour les fidèles de Dieu qu'il se devait de continuer à servir. Ses propres faiblesses d'homme ne devaient pas l'empêcher d'être un bon serviteur de l'Église et sa journée devrait se passer comme n'importe quelle autre. Il aviserait au moment venu la réaction qu'il aurait face à Johanna même s'il y avait déjà un peu pensé.

Sa punition viendrait plus vite qu'il ne l'aurait cru.

U.C.


En bref.

Là on veut un résumé avec des dates très bref, une mini chrono si vous préférez avec les évènements les plus marquants de la vie de votre personnage. Interdiction de faire long ! C'est un résumé bordelinou ! 200 mots maxi !


Dernière édition par Klaus Helden le 1/10/2015, 20:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime30/9/2015, 23:43

Un prête vampire avec Marilyn Manson ? Okay, je demande à voir. coucou
Bienvenue par ici nimuqueuse
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime30/9/2015, 23:43

Bienvenue ! Classe choix de vava ! lala Bon courage pour la fiche !
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime30/9/2015, 23:45

Bienvenue, au point où on en est, je ne suis même pas étonner par le perso XD

Bonne chance pour ta fiche ♥
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SLOPPY LITTLE WEREBITCH.
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SIGNALEMENT : † psychotique névrosée aux allures de chien écrasé.
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OFFICE : † petite chieuse de renom; membre du Pard (squatte momentanément chez Teodor); impliquée dans le crime organisée (anciennement trafiquante de V-Juice pour le compte de Vladimir); recyclée dans cette capacité de ne ''rien faire''; enceinte jusqu'aux orteils.
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THAT'S THE THING WITH WHISPERS; YOU PUT A THOUSAND OF THEM TOGETHER, AND YOU GET A HOWL.
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WHO'S THE BADDEST BITCH IN TOWN?
 
Millicent Fitz
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime30/9/2015, 23:47

Comment qu'j'kiffe grave l'avatar! u___u Ça me rappelle ma jeunesse gothique et toussa. Gne
Bienvenue sur le Forum et bonne chance pour la rédaction de la fiche! (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. 1533402592
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Gwendoline Wright
 
In my head I’m losing ; For sanity I’m begging

SIGNALEMENT : ton pire cauchemar
« Plains ceux qui ont peur car ils créent leurs propres terreurs. » ; -La ligne verte- ; Stephen King
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SOBRIQUET : Gedauphin
MISSIVES : 1504
ACTE DE PROPRIETE : Marley Smith ; Klainerofthemoon ; Max Brooks

Tu perds la tête, tu déménages, tu travailles du chapeau, tu as les méninges en accordéon, tu as une araignée au plafond, tu as le timbre fêlé, tu ondules de la toiture, tu es bon pour le cabanon. Ou, tout simplement : tu deviens fou. ; Stephen King
 
Gwendoline Wright
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime30/9/2015, 23:53

Tu as des cadeaux ? :pretty:

Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche classic :29:
En cas de besoin, n'hésites pas à poser des questions disco
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Rhys V. Archos
 
★ OFFICIER DIEGO ★

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OFFICE : Briseur de la vitrine d'Eoghan ; Cow-Boy qui fait du rodéo sur Poney-Sanford ; Némésis de MishMish ; Associé de l'Agent Oups, le chatccident ;
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HÉRAUT DU CHAOS
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Je bois dans ta déchirure et j'étale tes jambes nues ; je les ouvre comme dans un livre où je lis ce qui me tue. - GB
 
Rhys V. Archos
ALIAS Rhysette ; l'amateur de pâté en croûte et de sérénades au clair de lune


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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime1/10/2015, 01:28

Bienvenue le gros :05:
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime1/10/2015, 16:11

Han, quel sublime choix d'avatar. yeah
Bienvenue à toi et bon courage pour le reste de ta fiche. love03
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Jürgen Landgraf
 
THE TRAVELLER
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Jürgen Landgraf
ADMIN — Humanissimi Lamia. Juju la Vigie - Fait beau là-haut ?!


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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime1/10/2015, 17:14

Bienvenue collègue et à bientôt en jeu, la moindre question hésite pas; le rôle de Conseiller de Klaus l'oblige à savoir des trucs de l'intrigue, que je peux te résumer en mp. :66:
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime1/10/2015, 17:28

Merci à tous pour vos messages, vous êtes des crèmes yuhou love01 Kisses

Gwendoline : Oui, j'ai des cadeaux. Si tu les veux, il faut que tu viennes me voir au Presbytère jeune fille gloussement

Jürgen : Oh oui ça serait avec un immense plaisir, surtout si ça peut m'apporter des éléments supplémentaires à intégrer dans l’histoire de ma fiche. yuhou
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Alice Wicked
 
I'm Diyin... So cruel

SIGNALEMENT : Sorcière psyché de la BC
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SOBRIQUET : Mo.
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ACTE DE PROPRIETE : A venir

 
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime1/10/2015, 18:56

Bienvenue Barbie!
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Sanford R. De Castro
 
SPIRIT L'ÉTALON DES PLAINES

SIGNALEMENT : Oeil de velours, crinière sauvage et sabots soyeux.
HABILITIES : Garou-canasson.
OFFICE : Patron du Syndicat du String.
SERENADE : House of the Rising Sun ¤ The Animals

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SOBRIQUET : Aloysius
MISSIVES : 370
ACTE DE PROPRIETE : Nero (avatar) / Northern Lights (Signa')

C'est l'Histoire de cette plume qui s'étouffe dans le goudron. Cette matière grise dont l'pays n'a pas fait acquisition. La dalle, la gnaque, j'l'ai comme mes potes l'ont. On veut toucher l'ciel étoilé sans baisser l'pantalon. Trop peu d'bonnes fées. Et trop d'Cendrillons.
 
Sanford R. De Castro
MJ ; L'autoroute des arabes qui chantent en virages


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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime1/10/2015, 19:03

Je ne peux qu'approuver à 3000% le choix d'avatar/race/typedeperso/[insérericiuntruccool]

Non sérieux, Manson en vampire, ça passe juste crème.
Bienvenue parmi nous Wink
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Cillian Ó Connor
 
Chaton à apprivoiser

SIGNALEMENT : petit chaton du Pard
HABILITIES : métamorphe once
OFFICE : trapèziste - acrobate
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SOBRIQUET : Calli Attha
MISSIVES : 6688
ACTE DE PROPRIETE : avengedinchains & Tumblr

Les chats tout comme les roses ne griffent que ceux qui ne savent pas les prendre. # Inconnu
 
Cillian Ó Connor
PARRAIN ; Chat-volant


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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime1/10/2015, 19:11

Bienvenue parmi nous
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Marlow D. Havenford
 
KNOCKING ON HEAVEN'S DOOR

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Undo this storm
I can't control withering wonders, flowers that lose their shape. I lie awake and watch it all. It feels like thousand eyes. I'll be the calm I will be quiet, stripped to the bone, I wait. No, I'll be a stone, I'll be the hunter, a tower that casts a shade.
(klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. JBn8a

SIGNALEMENT : Le sacrifice.
HABILITIES : Déchaîner le chaos tout en ayant l'air d'un paquet de bonbons.
OFFICE : Enchaîne les petits boulots sans intérêt. Donne des cours de danse à des gamins du coin.
SERENADE : Metric || Help I'm Alive - Of monsters and men || Thousand eyes

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Help, I'm alive.

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SOBRIQUET : Atomique / Heda
MISSIVES : 680
ACTE DE PROPRIETE : R.S (avatar); solosand (signature); the100daily (gifs)

"Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poêle, et celui-là croit qu’il guérirait à côté de la fenêtre. Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme." || Baudelaire
 
Marlow D. Havenford
MJ ; Marshmarlow, la guimauve chaotique


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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime1/10/2015, 19:39

Bienvenuuuuue ! Ça envoie du lourd par ici yeah

Hâte de voir ce perso en jeu !
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Gwendoline Wright
 
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime2/10/2015, 01:49

Klaus Helden a écrit:
Merci à tous pour vos messages, vous êtes des crèmes yuhou love01 Kisses

Gwendoline : Oui, j'ai des cadeaux. Si tu les veux, il faut que tu viennes me voir au Presbytère jeune fille gloussement

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Hhhannnnnnn yeah
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime2/10/2015, 09:33

Bienvenue ! C'est rare de voir cet avatar héhé :dédé:
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Vladimir Zaganov
 
SIX FEET UNDER

SIGNALEMENT : Haters gonna hate.
HABILITIES : Funèbre marionnettiste.
OFFICE : Thanatopracteur, dealer de V-Juice et Camerlingue.
SERENADE : Joy, success, happiness — Ghinzu

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BEYOND DEATH
SOBRIQUET : Scrabs.
MISSIVES : 692
ACTE DE PROPRIETE : Pathos (avatar) ; SWAN (code signature) ; Michaux & Ghinzu (citations)

« J'ai laissé grandir en moi mon ennemi. »
 
Vladimir Zaganov
ALIAS ; I-gorr, le hot and spicy full package, special Christmas


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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime2/10/2015, 12:53

Moi aussi j'ai péché. gloussement

Bienvenu par ici ! Chouette perso, j'adore les fanatiques religieux (c'est Yago qui va être content tiens) ; hâte de le voir à l'oeuvre irp ! coucou
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Gwendoline Wright
 
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SIGNALEMENT : ton pire cauchemar
« Plains ceux qui ont peur car ils créent leurs propres terreurs. » ; -La ligne verte- ; Stephen King
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MISSIVES : 1504
ACTE DE PROPRIETE : Marley Smith ; Klainerofthemoon ; Max Brooks

Tu perds la tête, tu déménages, tu travailles du chapeau, tu as les méninges en accordéon, tu as une araignée au plafond, tu as le timbre fêlé, tu ondules de la toiture, tu es bon pour le cabanon. Ou, tout simplement : tu deviens fou. ; Stephen King
 
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MessageSujet: Re: (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.   (klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres. Icon_minitime19/10/2015, 19:17

Hello !

Le délai qu'on accorde pour faire une fiche est terminé. Si tu en veux plus, n'hésites pas à demander. En attendant, je la mets dans celles en danger.

:dédé:
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(klaus) ✞ Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.

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