traits de caractère.

Je suis hermétique. Deviner mes sentiments profonds et ou mes intentions réfléchies n’est appréciables qu’à de rares élus. Seuls mes actes peuvent me trahir. J’ai ces tiques et ces manies typiques à ma jeunesse : des yeux brillants de malice pour chacun de mes coups fourrés, des lèvres pincées pour mon embarras, les poings serrés pour exprimer ma colère… alors que ma voix se masque d’indifférence et que mon minois se maquille d’un sourire authentique inspirant la sympathie. En réalité, j’ai, pour ainsi dire, un goût prononcé pour le secret. C’est mon péché mignon. Le mystère est mon alliée pour me protéger des autres. Alors, je me nourris de l’illusion de contrôler mon entourage et leur pouvoir. Aussi, bien que je souris beaucoup, je parle très peu. A quoi bon être loquace ? Les bavards se rendent vulnérables. Ils parlent d’eux, livrent leurs blessures, leurs faiblesses et dès lors, toutes oreilles attentives et mal intentionnée peut détruire d’un seul mot. La confiance ressemble à la patience. C’est une vertu que l’on offre qu’au méritant. Malheureusement, malgré mon désir de ne jamais souffrir, je souffre autant de naïveté que de crédulité. Ma méfiance supporte amèrement le tribut de ma jeunesse : Mes chimères. Le prince charmant, la meilleure amie, la marraine ou le mentor sont de figures manquantes à mon épanouissement. Quiconque lira en moi comme dans un livre ouvert récoltera toute mon admiration car je suis sensible aux beaux compliments, aux mots doux, aux flatteries malignes…Bref, aux caresses de l’oreille pour redorer mon blason à mes yeux déçus par ma médiocrité. On me dit sorcière. Sorcière issue de deux grandes familles « magiques » mêlant les us brésiliens au coutume anglaise. Pourtant, les seuls rituels que je maîtrise déplace une cacahuète de ma table à ma bouche. Rien de palpitant. Je suis une imperfection, une lacune de l’arbre Généalogique si parfait de ma lignée renommée. J’en suis devenue émotionnellement fragile. Malgré l’épaisseur contestable de ma carapace d’indifférence, mes peurs les plus intenses et mes angoisses handicapantes encouragent mon inconscient à l’auto-destruction. Il se manifeste par les questions fondamentales de tout homme tel que : « Qui suis-je ? », « Ou vais-je ? ». Il me plonge dans le doute et le trouble.

Indomptable, je ne me plie que très rarement aux règles que l’on m’impose. Dans mon dictionnaire, « docilité » n’existe plus depuis que mes parents m’épient sans aucune discrétion, espérant déceler les bribes de ce pouvoir promis depuis ma plus tendre enfance. Saleté de médium. Pourquoi a-t-il fallu qu’il se penche sur MON berceau avec en bouche les ignominies d’une prophétie inventée de toute pièce ? Depuis, le mensonge m’horripile. Je ne le pardonne pas et il ne soulève que colère et rancune. A bon entendeur, ma colère est alors sans limite et les situations épineuses ne m’effraient plus. Au contraire. Je les cherche et les provoque sans omettre d’entraîner dans ma chute mon délateur. Moi, pour m’en sortir, je compte sur mon sang-froid pour me sortir d’affaire en priant que ma chance ne m’abandonne pas encore. La roue tourne toujours. Un jour, je me brûlerai les ailes. Je sais. Sans doute suis-je un peu irresponsable. Encore un peu ado malgré mes dix-neuf ans.

Passionnée, mes amours sont clairement fatigantes. Celui qui tombe dans mes griffes s’expose à des jeux subtils de bourreaux à victime. Ne dois-je pas m’assurer de sa sincérité avant d’aimer ? Pour m’épanouir, j’ai besoin de posséder entièrement l’être convôité. Ma jalousie est donc exacerbée, entière et presque sadique pour combler la difficulté de vivre uniquement des amours entiers, sincères donc tourmentés et complexes. Vous comprendez donc que me séduire sous-entend : oubliez les stratégies habituelles. Pour espérer une chance de m’attirer dans un lit, il faut me surprendre, me lancer des défis à relever après avoir résolu les miens. Attirez mon attention, ne perdez pas votre temps en discours ou manœuvres éhontées. Je suis une femme-enfant des plus prudes. Je n’offre mes charmes que si, et seulement si, ma puérilité est encouragée.

Note du joueur :


• On peut facilement trouver en Thaïs une amie sûre et fidèle, loyale et dévouée, serviable et affable.
  
• L’injustice la révolte et elle menera sans doute une guerre stérile toute sa vie contre la famine, l'intolérance, l'autoritarisme, la mauvaise foi, l'exploitation de l'homme par l'homme, etc.
  
• D'aucuns la prendraient volontiers pour une idéaliste, parfois pour une utopiste. Elle oublie que le monde est monde.
  
• Altruiste, elle pense avant tout aux autres au détriment de ses propres désirs et son propre intérêt. Elle aime voir les gens qui gravitent autour d’elle baignés dans le bonheur.
  
• Son plus grand défaut est sans conteste sa langue. Elle l'utilise souvent comme une épée acérée pour combattre tous les travers imaginables du genre humain. Elle trouvera toujours à redire à tout…ou presque. Ses remarques sont brutales, acerbes, et ses critiques se révèlent d'une rare causticité
  

manie, habitudes & goût.

• Elle aime regarder son chat dans les yeux allongées dans son lit, le ronronnement de celui-ci près de son oreille, la nuit, le miel dans le lait chaud parce que ça colle à la cuillère, la neige qui tombe et qui atténue les bruits, le vent qui fait siffler les feuilles des arbres, les jeux amoureux en tout genre comme prolonger les échanges en invitant l’autre à raccrocher et qu’il nous retourne un « non toi », éternuer toujours trois fois, épiler ses sourcils, les petits riens dont elle oublie le tout, le chant du grillon qui s’arrête quand on s’approche, compter le nombre de fois ou le carrillon de l’église va sonner et ainsi connaître l’heure, les lieux qui lui parlent, les lieux qui lui donnent envie de chanter, parler des malentendus, les murmures, les mélodies légères, entretenir, ébaucher, entrevoir, les certitudes qu’elle s’impose, les évidences qu’elle se cache, le thé brûlant, sentir la pluie sur son visage, l’orage quand elle est dans son lit, s’isoler, s’étonner de ce qui va de soi, s’oublier, vivre des situations passionnées, se rappeler qu’elle n’est pas indispensable, souffler de nombreuses bougies parce qu’elles font osciller les objets dans la pièce, Penser à ce qu’elle va dire. Croire que tout est possible. L’insouciance, Soigner ses amitiés avec délicatesse ; surtout ne pas s'impatienter en attendant la bonne saison Les couchers de soleil surtout quand elle se sent seule et des larmes se pointent. Décrocher le téléphone avant qu'il ne sonne trois fois et traverser une rue en ne marchant que sur les bandes blanches du passage piéton. La mélodie d'une voix qui murmure des choses douces dans une langue étrangère.
  
  
• Elle n’ aime pas avoir les mains collantes et de devoir fouiller dans son sac, sortir de chez le coiffeur trop laquée, presque figée, les lundis matins, qu’on la force à faire quelques chose alors qu’elle s’apprêtait à lire une nouvelle incantation par exemple, les bruits de pas en rue ou dans un parking désert, l’haleine chargée d’un homme ou d’une femme, le bruit d’un moustique toute la nuit autour de son oreille, qu’on tue les araignées puisqu’elle tue les moustiques, les mouches, les certitudes des autres dont elle doit disposer, fuir, avoir les mains moites, avoir les mains glacées, avoir une poussière dans l’œil ou un grain de sable qui s’incruste pour longtemps, Les rires enregistrés des séries télévisées qui l'obligent à formater sa détente, se sentir cent ans d'âge en quelques secondes après le franchissement d'un obstacle moral, Regretter de ne pas avoir dit ce à quoi elle pensait, se rappeler que les autres lui sont indispensables, oublier d’y croire, le ricanement systématique qui diminue l’effet de spontanéité, comprendre à demi-mot, ne pas connaître la totalité d’une information, lire en négligeant l’acte d’écrire, qu’on lui rappelle sur quel ton elle doit répondre à une personne désobligeante, comprendre des paroles qui la blessent et qui la laissent sans voix, qu’on prenne des décisions à sa place. se retrouver en face de quelqu'un qui a les même travers qu’elle, qu’on l’oblige à prendre conscience de la valeur de l’argent, D'emblée dire non pour le regretter presque instantanément. Ne plus retrouver l'air d'une chanson, le début d'un poème ou mélanger les dates d'anniversaire. Confondre une personne avec une autre et devoir se justifier. Avoir des fourmis dans les jambes Voir la mine contrite des catholiques pratiquants au moment de l'eucharistie. Ceux qui entament une conversation par des considérations météorologiques. L'idée de se dire que c'est trop tard.
  
  
• Des potions défensives, les potions qu’elle essaie prenant des notes, les fioles d’eau bénite, ses grimoires, des réserves de craie, des bougies de toutes les couleurs, des cristaux et son journal intime, qu’elle cache précieusement, des photos de sa famille. On peut également y trouver de l’argent et l’adresse des endroits dont seules les sorciers connaissent l’existence, des mots écrits au hasard sur des bouts de papiers qui ne semblent pourtant pas ranger de façon très organisées sont le contenu de sa table de nuit (et de son sac à main si ce n’est qu’il faut ajouter des mouchoirs et un nécessaire à crocheter des serrures.
  
  
• Elle adore Charlie Chaplin. Elle le trouve touchant.
  
  
• Si elle aime les jean's, elle se sentira toujours à l'aise dans les robes tendances et les talons hauts. Ils laissent son corps s’exprimer et sa démarche en est accentuée.
  
  
• Elle a une frousse bleue des insectes. Principalement des abeilles. Elle est allergique
  
  
• Thaïs regarde très peu la télévision. Elle lui préfère le cinéma. Elle possède une collection impressionnante de DVD. Les voir et les revoir ne lui pose aucun problème. Au contraire, elle n’hésitera pas à vous conter les mérites d’un chef d’œuvre du septième art pour ensuite le visionner en votre compagnie. Pour elle, on ne se lasse jamais d’un bon film.
  
  
• Elle aime la mode et possède plus de paires de chaussures que nécessaire pour une année entière. Compte tenu de la limite de son argent de poche, il faut admettre qu’elle regrette amèrement de n’avoir plus de moyens pour s’offrir un dressing comblé de chaussures.

magie utilisée.

Sa famille n'a jamais utilisé d'autres magies que la magie blanche. Les seules bases que Thaïs connait est bien cette dernière. Pourtant, le seul sort qu'elle fût capable de lancer sur sa mère relevait de la magie noire. Un sort puissant maîtrisé par les maîtres magiciens. Toutefois, il semblerait que malgré son refus précédent de rejoindre les rangs des sorciers, il semblerait que la Louisiane change sa vision des choses. Ici, chacun peut devenir ce qu'il est, dès lors, son intérêt pour la magie a si bien évolué que noire ou blanche, tout est bon à prendre. Il est donc très difficile de déterminer son potentiel dangereux et sa matière de prédilection. Quoiqu'il en soit, bien qu'elle s'en cache, elle a déjà remarqué quelques petites choses étranges autour d'elle, principalement sur l'environnement. Elle doute d'avoir simplement la main verte. N'est ce pas normal lorsqu'on est né médium ? Certes, mais, encore faut-il le savoir.


Note du joueur :
J'envisage un pouvoir similaire à Poison Ivy dans batman. La terrakynésie je pense. Elle agirait sur la flore, minéraux, etc. Si elle devait cultiver un autre pouvoir, je vous tiendrais au courant. Pour le moment, elle n'est pas assez puissante pour que j'y pense.

conviction.

Cette révélation, comme tout se plait à l’appeler, n’a jamais atteint Saô Paulo. Pour nous, peuple brésilien, les vampires et autres personnages relatés dans les livres fantastiques ne sont que des légendes. Les sorcières ne sont d’ailleurs jamais prises au sérieux. Jamais. Pour moi, ma nature s’accompagnait fatalement de douleur. Ici, si je le souhaite, je peux apprendre à me découvrir et à m’aimer telle que je suis. Si mon nouveau monde s’entoure de dangereux vampires, j’admets que je n’ai rien contre. Je suis certaine que nous avons tous beaucoup de choses à apprendre de ces êtres si particuliers. Tous. Même les êtres humains dits normaux comme la tolérance par rapport à la différence. Je ne voulais plus être une bizarrerie. L’Amérique m’offre cette possibilité. Je suis donc pour. Entièrement pour la citoyenneté des morts-vivants. Entièrement pour le soutien des minorités…Bien qu’il faut admettre que dans cette ville, ils semblent parfois plus nombreux que les « autochtones ». Qu’importe. Vivre en accord avec moi est tout ce qui m’intéresse aujourd’hui.

signes particuliers.

• Jamais elle ne sort sans être parfaitement coiffée et maquillée. Elle aime trop la perfection. D’ailleurs, elle a la fâcheuse tendance à surveiller son poids constamment. Elle se pèse chaque matin et chaque soir, adaptant son appétit journalier selon les confidences de son pèse-personne.
  
  
• Elle a recueilli un petit chaton dans une bouche d'égout et compte tenu qu'elle adore les animaux, elle s'en occupe et lui a même trouvé un nom : Cleo
  
  
• Elle apprend le violoncelle pour répondre à une tradition familiale. Au départ, elle détestait mais, à force de travail, elle finit par apprécier le contact avec le bois de l'instrument.
  
  
• La jeune fille est toujours vierge. Elle espère rencontrer le bon pour lui offrir tout ce qu'elle est. Elle ne se sent pas encore prête pour le grand saut. D'ailleurs, si elle aime son copain, elle est loin d'être certaine qu'il mérite ce cadeau. Ne l'a-t-il pas trompé plus que de raison ?
  
  
• Elle ne doit pas mesurer plus de 1 m 60…peut-être même moins et elle ne le regrette pas. Cela colle parfaitement à sa personnalité. Elle est petite par la taille mais elle brille pas sa beauté et son ingéniosité.
  
  
• Thaïs est hémophile. Elle ne le dit jamais sauf si elle se blessait.
  
  
• Elle dessine et coud elle-même la plupart de ses vêtements. Vous n’imaginez pas les économies qu’elle fait !

histoire.

Au milieu de l’aéroport international Guarulhos de Saô Paulo, une jeune initiée, accompagnée de sa mère et de sa grand-mère, s’apprête à prendre l’avion pour la toute première fois. Demain, elles arriveront en Angleterre pour assister au rendez-vous annuel des plus grands sorciers des quatre coins du monde. En effet, pour certaines familles, l’art de la magie se transmet de génération en génération. Aussi, cette année, les Curtiss, passé maître dans l’art de la magie blanche, sont les maîtres de cérémonie. Rien d’étonnant que l’excitation d’Abella soit à son comble. Prendre l’avion pour la première fois, rencontrer d’autres passionnés du même art, la soirée du lendemain était prometteuse.

En ce mois de novembre, le vent du nord est glacial mais le soleil de son sourire crispé par le vent glacial d’Angleterre ne s’éteint pas pour autant. Seule le but de cette escapade l’importait.
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Janis Curtiss, jeune anglaise de 33 ans, préparait la table avec sa mère sous l’œil moqueur et désabusé de son petit frère, Aaron. Pour les dames, tout devait être parfait, si bien que ces deux dernières aidaient leur cuisinière à la préparation du buffet et de la table. Pour Aaron, par contre, la magie n’est qu’un blasphème. S’il est doté de pouvoir, il ne pratique pas. Ce n’est pas dans les mœurs, la sorcellerie est une affaire de femme. Dès lors, caustique, il attendait patiemment les invitées qu’il devinait aussi loufoque que sa sœur et sa mère. Il se devait d’être présent la première heure. Une longue heure qu’il redoutait. Une fois passée, peut-être pourra-t-il s’enfermer dans sa chambre ou rejoindre quelques amis dans une discothèque branchée de Londres.

Soudain, la mélodie stridente du carillon résonne dans le hall, suivi de près par la voix fluette et autoritaire d’une mère :

« Aaron. Nous ne sommes pas prêtes. Veux-tu bien accueillir les premiers invités s’il te plait ? » insista sa mère. Discuter était inutile. Il s’exécuta en soupirant, ouvrant une porte béante sur la plus belle femme que ses beaux yeux verts contemplèrent.

« Bonjour jeune homme. Je suis Tina Da Silva. Ma mère, Joana et voici ma fille, Anita. Nous avons toutes trois été invitées par votre mère. » annonce fièrement et poliment la brésilienne. Sauf que son interlocuteur, pantelant devant la jolie Anita n’ose dire un mot. Coup de foudre pour la vision angélique. Elle était charmante, intimidante, ensorcelante et n’avait rien de l’image des sorcières offertes par ses proches.

Il finit enfin par se reprendre, invita les nouvelles venues à rejoindre le salon et ne put se résigner à quitter la pièce tant qu’Anita occupait les lieux. Elle devait demeurer une semaine mais, oserait-il lui parler ? Pourrait-il seulement l’approcher ?
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Elle ne s’était pas trompée. Chaque jour, elle jouissait du plaisir d’apprendre. Si les secrets ne se transmettent pas, l’expérience se partage. Elle se rendait donc chez les Curtiss avec le sourire malgré qu’elle redoute sa rencontre avec Aaron. Fils de la famille, il lui souriait toujours un peu bêtement tandis qu’elle se contentait de baisser la tête. Elle le trouvait beau, mystérieux et insondable. La magie ne l’intéressait visiblement pas, il ne participait à aucune conversation et pourtant, il s’installait dans un fauteuil non loin des magiciens, un livre à la main. Quelque fois, leurs regards se croisaient mais ils n’échangèrent aucun mot jusqu’au soir du troisième jour. Un soir semblable aux deux précédents. Livre en main, il posait sur elle un regard pesant. Elle pouvait en ressentir toute l’intensité. Elle se décida et l’approcha timidement :

« Qu’est ce que tu lis ? » demanda-t-elle pour lancer la conversation.
« Oh. Rien de particulier » répondit le jeune homme surpris qui referma instantanément le bouquin qu’il tenait à l’envers. « Tu… as besoin de quelque chose ? »
« Non. Non. Je me demandais pourquoi tu ne venais pas à table avec nous…et…. »

Ainsi trouva-t-elle les premières réponses à ses questions. Aaron a dix-huit ans et il avouait la trouver ravissante. De regard soutenu à l’œillade, de flatteries en compliments, la discussion du salon se mua en invitation pour une visite de Londres le lendemain, un diner en tête à tête le surlendemain…et toujours elle acceptait. Elle aimait l’image qu’il lui renvoyait d’elle-même. Sa vie au Brésil le fascinait, son pays la grisait. A son départ, il lui déroba un baiser. Elle le partagea volontiers. Elle n’avait pas réalisé qu’elle pourrait l’aimer et que son souvenir le suivrait jusqu’au Brésil. , et ce jusqu’à la fin de semaine, il lui déroba un baiser qu’elle lui rendit tout de suite après.
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L’année suivante, c’est au Brésil que se tint la réunion. Anita, qui entretenait difficilement son histoire d’amour à distance avec un Aaron lui jurant fidélité, n’avait jamais été plus impatiente que le soir tombe. Pouvoir à nouveau contempler son regard de jade et sentir le velours de ses lèvres sur les siennes la rendait tout chose. Elle trépignait bien plus encore que l’année précédente. Aussi, pour s’occuper, elle travailla d’arrache-pied à l’organisation de cette semaine d’échange pour ses proches et de retrouvailles pour son cœur. Avait-il changé ? Avait-il toujours le même sourire ? Respectait-il ses promesses ? Avant ce jour, jamais elle ne s’inquiéta pour leur avenir, persuadée à tort que la magie réglait tous les problèmes. Dès lors, l’absence aidant, « Premier soir » rimait avec « nuit charnelle ». Une nuit d’été qui fixerait l’instant pour l’éternité. Un enfant venait d’être créé…en silence et sans prévenir…Sept jours plus tars, lui, il est parti dans l’ignorance. Elle, elle pleura tout son saoul dans son oreiller sans deviner le monde qui grandirait dans son ventre.
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Deux mois suffirent à Anita pour comprendre qu’elle attendait l’enfant du Prince Charmant. Ce fut le début des complications. Elle ne pouvait pas le garder, il était trop loin. Comment l’élever ? Que faire quand on est trop honnête pour avorter sans le consentement du père ? Et leurs parents ? Comment prendrait-il la nouvelle ? Rassemblant son courage, Anita se ruina en téléphone pour annoncer au jeune homme l’évènement trop tôt arrivé pour être heureux. Dès la première phrase, elle éclata en sanglot et lui confia son désarroi d’avoir à tuer ce bébé, fruit d’un amour sincère. Pris de cours, la réaction d’Aaron brisa les rêves de la femme enceinte. Aux premières heures, il n’en voulait pas. Aux suivantes, sa décision était prise. Ils se marieraient, s’installeraient ensemble au Brésil. Il interromprait ces études pour chercher du travail et assumerait tout son amour pour ses êtres chers à son cœur. Après tout, n’était-ce pas l’unique moyen de quitter son excentrique famille sans culpabiliser ? Six mois plus tard, ils quittèrent le foyer Da Silva pour occuper un petit appartement dans les quartiers pauvres de Sao Paulo. Contre toute attente, pourrait grandir au sein d’un foyer chaleureux mais sans richesse.

C'est une nuit torrentielle qu'un enfant poussa son premier cri dans une des cliniques de la grande ville de Sao Paulo. Quelle magnifique sensation que d'être enfin parents. Le couple est au comble du bonheur. Pour bâtir leur cocon, ils se sont si vaillamment battus. Comment ne pas être fiers de ce poupon au doux de Thaïs. Les nouveaux parents la chérirent trop et la choyèrent démesurément. Le moindre de ces désirs n’étaient plus que des ordres, se saignant aux quatre veines pour répondre à ce caprice. La petite épicerie d’Anita et Aaron ne suffisait plus pour gâter l’enfant. Heureusement, dans l’enfance, Thaïs devait être le plus docile et le plus poli des enfants. Seule cette solitude qu’elle cultive la rendait différentes des autres. Cette solitude ou les espoirs de sa mère sur son avenir. Un jour, tandis que le bébé gazouillait dans son berceau, un chaman macumba se pencha sur l’enfant, contant cette prophétie :

« Sur son front de poupon, Oxira n’a posé,
Nulle débauche mais l’ébauche d’un baiser.
Un baiser sucré d’une puissante magie trop convoîtée.
Dommage qu’un cadeau empoisonné n’est autre qu’un réel danger.»

Depuis lors, trop superstitieuse sans doute, Anita épie sa fille, espérant déceler ce potentiel magique prédit par le vieux sage. Quelle déception. Stérile à la magie, ésotérisme ou mysticisme n’éveille aucun intérêt à la gamine. Rien. Pas l’ombre d’un pouvoir de prémonition. Nada. Aucune aptitude révélatrice du grand pouvoir qu’on lui promit. Thaïs grandissait dans ce sain univers indiscret, étudiant comme peu d’enfants au Brésil. Sa seule passion, c’est le voyage. L’Amérique. Les chats et….grimper aux arbres.

« Thaïs. Reviens ici immédiatement. C’est dangereux » s’époumone sa mère tandis que court Thaïs jusqu’à l’arbre le plus proche.
« Ne t’inquiète pas maman. Je fais ça tout les jours. Je vais voir le coucher du soleil du haut de la branche la haut. Regarde-moi ».

Et malgré les protestations de son ainée, le petit bout de femme de sept ans, à l’aise dans sa jupe rayée, se balançait déjà à la plus haute branche de l’arbre central du jardin public. N'écoutant que son courage et souhaitant sincèrement que l’œil de sa mère brille autrement plus par fierté que par envie, elle craqua une petite branche à ses côtés pour étendre son bras terminé du bâton de fortune jusqu’au nid d’abeille au bout de son promontoire. Elle allongea son bras au maximum, perdit finalement l’équilibre et chuta de son perchoir en entraînant le nid des insectes mécontents de voir leu jolie travaill ainsi dévasté. Non seulement, Thaïs se brisa la clavicule, cultiva un vertige conséquent et, prise d’assaut par les vengeresse, se découvrit une allergie mortelle aux piqûres de l’insecte.

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« Maman ? Qu’est ce que tu vas faire au grenier si souvent ? » interrogea la curieuse Thaïs. Sa mère en avala une gorgée de café de travers. La question était inattendue. Anita n’était pour le moins pas préparée. Dès lors, ébahie, sa seule réponse fût un « pardon » destiné à lui faire gagner du temps.

« Ben oui. » répliqua la nouvelle adolescente interpelée par l’étrange attitude de sa mère. « Je te vois souvent y monter et je me demandais ce que tu pouvais y faire pendant des heures. » insista-t-elle en douceur, scrutant le visage de sa mère légèrement embarrassée.

« Oh, tu sais Thaïs, il y a dans cette pièce des vieilles photos, des bouquins qui appartenait à ma mère. Et, tu sais, la poussière, les toiles d’araignée, ça a tendance à abîmer alors je m’y rends régulièrement pour faire du ménage, trier les photos. »
« Je pourrai venir avec toi ? »
« Voyons. Thaïs. Il n’y a rien de moins amusant pour une jeune fille que traîner parmi les toiles d’araignée. Tu ne préfèrerais pas aller te balader avec une copine de classe ? » termina-t-elle en caressant le bout du nez de sa progéniture.
« Non » avoua la jeune fille « Je voudrais passer un peu plus de temps avec toi. Tu travailles beaucoup et tu passes des heures dans ce grenier et parfois, j’aimerais pouvoir te parler un peu de ma vie sans avoir l’impression d’être de trop. »

Cette dernière phrase au cœur d’Anita lui fit l’effet d’un coup de poignard. A trop se concentrer sur les rentrées d’argent, il appert qu’elle néglige un peu sa fille. Ne devait-elle pas accepter la compagnie de sa fille lorsqu’elle s’adonne à ces nombreux rituels magiques ? Après tout, peut-être ferait-elle naître en Thaïs ce fameux pouvoir qu’on lui prédit.

« Ok. Il est peut-être temps que je te révèle tous mes secrets. Viens avec moi »
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La description de sa mère était bien loin de la réalité. Le grenier n’était ni lugubre ni maculé de toile d’araignées. Eclairé par de nombreuses bougies, un pentacle dessiné à la craie décorait le sol tandis qu’au centre de la pièce, différents pupitres, offrant en lectures des grimoires en pages jaunies surplombaient des chaudrons en fonte.

« Mais, qu’est ce que c’est que tout ça ? » quémanda Thaïs, les yeux écarquillés d’ébahissement.
« C’est mon lieu de travail principal et, c’est assez difficile à t’expliquer. Je t’en aurais parlé tôt au tard, toi aussi tu es destinée à cela. Tu… »
« Destinée à quoi ? »
« A la magie. La sorcellerie. Ma mère en était une, j’en suis une et, toi aussi d’ailleurs. N’as-tu jamais remarqué que tu étais différente des autres ? Ne t’est-il jamais arrivé des choses étranges, qui ne s’expliquerait que par le paranormal ? »

Que répondre ? Un non sonnant qui décevrait probablement sa mère ? Mentir autant à sa mère qu’à elle-même ? Aussi désolante soit la vérité, la seule réponse à fournir était un non. La vie se met souvent en place seule, chacun fait ce qu’il peut, jamais ce qu’il veut, aussi, malgré les longues heures passées avec sa mère à concocter de simples potions de base, aucun talent particulier pour la jeune Curtiss.

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« Voyons, Thaïs, est-ce que tu te moques de moi ? Ce n’est pourtant pas si difficile de lancer un sort. Il te suffit de répéter le rituel que tu lis là. Exactement là. » vocifère sa mère en pointant brusquement une phrase du livre intitulé : « Sort d’apprenti lanceur de sort ».

« Oh, c’est bon lâche moi. » s’insurge Thaïs qui, pour la première fois, répond à sa mère. « Je n’y arrive pas, je suis désolée. Que veux-tu que je te dise ? Je ne suis peut-être pas une sorcière…. »

Mais elle a beau protester, sa mère ne veut rien entendre. Elle insiste et répète inlassablement qu’il ne peut en être autrement, que toutes les femmes de sa famille sont dotées d’une force spirituelle.

« Foutaises. Ce n’est que foutaises. Tu ne fais surtout aucun effort.»
« Mais pourquoi j’en ferais ? Hein ? Dis-moi ? Tu es toujours sur mon dos. Tu es toujours en train de me surveiller et tu me mets une pression monstre. J’en ai marre. Je n’en peux plus » hurla la jeune fille de seize ans qui bouscula sa mère pour s’éloigner vers l’escalier.
« Thaïs. Thaïs, reviens ici tout de suite. Tu m’entends ? La prophétie dit que… »
« Lâche-moi avec cette saloperie de prophétie à la con. Lâche-moi, tu m’entends ? » interrompit l’insolente.

« Qu’est ce que tu attends de moi ? Que je te jette un sort pour te prouver que je ne suis pas et ne serait jamais celle que tu espères ? »

C’est alors qu’elle se dirigea vers la vaste bibliothèque pour saisir un livre qu’elle ouvrit au hasard, récita la première incantation offerte à ses pupilles rageuses. Sans doute était-elle persuadée que rien ne se passerait. Malheureusement, a sa colère lui pousse des ailes. Une gerbe d’énergie s’échappa de ses mains tendues vers sa mère heurtée de plein fouet.

« Mon Dieu. Qu’est ce que j’ai fait ? Maman ? Réveille-toi ! Maman ? »

Elle se précipita sur le corps gisant de sa mère qu’elle imaginait déjà comme morte et la secoua avec force quand cette dernière ouvrit les yeux. « Je… Je….Savais que….c’était vrai…. »

Thaïs pleurait de soulagement et sa mère, d’apaisement. La prophétie avait dit vrai. Il faudrait redoubler d’effort mais, elle ferait de sa fille la plus grande. Sauf que la demoiselle ne l'entendait pas de cette oreille. Elle ne voulait pas être différente des autres. S'intégrer dans la jungle hostile du lycée était bien assez compliquée pour y ajouter la maîtrise de pouvoir grandissant. Non. Elle ne voulait pas de cette vie. Aussi, sa seule issue pour faire entendre sa révolte est synonyme de désobéissance, alcool, mur et insolence. L'enfant sage qu'elle était jadis n'est plus.
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Thaïs a dix-huit ans et sa majorité n’arrange pas son comportement rebelle. Aussi, lorsqu’elle signifia à ses parents du désir de terminer ces études de chimie dans une université américaine, ils en furent ravis. Dès lors, c’est très vite qu’ils réglèrent le problème de logement. Elle irait vivre chez Janis Curtiss, la sœur de son père qui coule une retraite paisible en Louisiane. Bien sûr, l’idée ne plaisait guère à la jeune fille. Vivre avec une sorcière britannique qu’elle imaginait plus vieux jeux encore que ses parents alourdissaient ses épaules, réduisant au néant son enthousiasme d’antan. Janis, qu’elle ne rencontra que deux fois au cours de sa courte vie, était pourtant sa seule échappatoire. Le mois d’Août arrivant, elle partait pour la Louisiane.

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test rp.

Fatiguée par son âge déjà avancé, ma tante essuyait quelques gouttes de sueurs perlant sur son front quand les cylindres japonais savamment accrochés au dessus de la porte ouverte répandaient dans le hall sa douce mélodie. Aussi, je pénétrai à tâtons dans sa coquette maison, un contrit sourire forcé au coin des lèvres. Le décor était en tout point semblable au grenier de ma mère. Si ça, ce n’est pas de la poisse. Le sentiment de « déjà vu » me donne la nausée. Je revis dans ma mémoire les heures de tortures avec mon bourreau de mère dans son si précieux grenier. J’avoue, j’appréhende avec la rencontre avec ma tante et les récits peu élogieux de mes parents me concernant. Certes, je n’ai pas toujours été aussi indocile que ces dernières années. Il ne me reste plus qu’à espérer qu’elle n’a reçu aucune consigne de ma mère quant à mon éducation magique. Car, au Brésil, les sorciers sont encore clandestins mais visiblement, en Louisiane, elles s’affichent comme le plus commun des mortels. Il est donc fort à parier qu’elle reprenne le flambeau abandonné par ma mère. Comment mes parents ont-ils pu négliger de m’avertir quant à la situation des sorcières dans cette bourgade ? Aurais-je seulement fait le voyage ces éléments en main ? Je doute que j’aurais quitté le Brésil. En ce qui me concerne, ma nature est une abomine, un blasphème, une plaie béante qui ne cicatrice pas. Je suis partie pour oublier qui j’étais et chaque pièce de cette maison présentent les preuves d’activité paranormale.

Comment ses parents avaient-ils pu négliger de lui préciser ce détail quant à la situation des sorcières en Louisiane ? Jamais elle n’aurait quitté le Brésil. Elle espérait s’éloigner du décor d’un grenier et, chez sa tante, toutes les pièces présentent les preuves d’activité paranormale.

Noble, Janis a replacé derrière ses oreilles une mèche de cheveux échappée de son chignon plus blanc que neige. Elle a tourné la tête vers moi et la lueur étrange de ses yeux verts m’inquiéta quelque peu. J’étais mal à l’aise, si bien qu’à ses premiers mots, mon cœur sauta un battement.

« Comme tu ressembles ta mère. Difficile d’imaginer que derrière une pareille beauté se cache l’insolente que décrit ton père. » constate-t-elle « Je te souhaite la bienvenu à Shrevenport. Tu verras, tu t’y plairas. C’est une ville des plus atypiques. Que dirais-tu de déposer tes affaires dans la chambre d’ami. Elle est à toi à présent, tu pourras l’aménager à ta guise. Je t’invite également à prendre un bon bain. Il y a des sels à côté de la baignoire. Tu me rejoindras dans la cuisine un peu plus tard. Je t’ai préparé des Hamburgers comme on les fait en Amérique. Et puis, j’ai hâte que nous fassions plus amples connaissances. »

Je la remerciai poliment et la suivit pour un tour du propriétaire tandis que la baignoire se remplissait d’eau chaude. Je découvrais les lieux avec l’arrogance de ma jeunesse. J’avais un mauvais pressentiment. Je pressentais mon exode initiatique quand je voulais mener une faste vie semblable aux séries télévisées à la mode. Quoiqu’en pense ma tante fraîchement rencontrée, je doutais pouvoir m’amuser dans cette ville. Je plongeai donc dans l’onde brûlante pour y noyer mes inquiétudes. Au moins, ma chambre était grande. Je pourrais m’y cacher les jours de déprime.

Soudain, alors que je respirais profondément les sels de bain dont ma tante me vantait les mérites, je remarquai sur le radiateur le journal du jour. Curieuse, je me suis donc étendue au maximum pour récupérer le bout de papier recyclé dont la une me fit frémir. Elle parlait de vampire, de lycan et de nécromancien. Est-ce une mauvaise blague ? Dois-je comprendre que ces êtres de légende pourraient exister ? Ebahie, je me hâtai à me laver, me sécher et m’habiller pour questionner Janis sur sa lecture. Jamais je ne quittai une salle de bain aussi vite. En moins de dix minutes, j’envahissais la cuisine parfumée par la viande de bœuf en train de griller.

« Tante Janis. Qu’est ce qui se passe dans cette ville ? » demandais-je en m’asseyant sur la chaise désignée par mon interlocutrice.
« Que veux-tu dire par, ce qu’il se passe dans cette ville ? »

Joue-t-elle les ignorantes ? A moins que la situation lui soit si banale qu’elle n’y prêtre guère attention ?

« Je parle de la une du journal. Il parle de vampires, d’attentats, d’incendie et, un peu plus loin dans ce même journal, il y a une chronique réservée au lycanthrope. C’est quoi comme journal ? Une espèce de blague ambulante ? » Je ne pouvais cacher mon scepticisme et, le sourire compatissant de Janis m’agaçait au plus haut point. « Quoi ? Ce ne sont que de légendes ? » insistais-je irrité et contrariée

« Si les sorcières existent, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les vampires ? Ou les loups garous ? » quémanda Janis souhaitant prouver le vrai par l’absurde. Je devais admettre qu’elle n’avait pas réellement tout à fait tort et je ne savais qu’ajouter.

« Je sais que cette révélation n’a pas encore atteint le Brésil mais, crois-moi, cela arrivera bientôt. Tous ces gens brûlés sur des bûchers par l’église sont aujourd’hui des membres de cette société comme tout être humains. Et, comme pour les sorciers, il y en a des bons et des mauvais. La magie blanche et la magie noire. J’imagine que tu sais de quoi je parle »

J’opinai du chef mais, je n’avais aucune idée de la différence entre ces deux types de magie. Je n’avais jamais vraiment voulu savoir. Mais, étrangement, ma ville d’adoption où les monstres d’antan sont si bien intégrés, je m’imaginai en accord avec moi-même, capable d’user et d’accepter ce que je suis réellement. Je pourrais devenir qui je suis. Après manger, j’irais probablement me coucher et dès demain, après m’être inscrite à l’université, je filerai à la bibliothèque pour en apprendre un peu plus sur cette ville, ses habitants et la magie.

famille.

Joana Torres est sa grand-mère maternelle. A Sao Paulo, elle était surtout reconnues pour sa boutique où l’utilisation du Macumba profitait au client en peine de cœur ou en mal de travail. Son époux, Juan Da Silva, n’était qu’un sorcier refoulé pour répondre aux us et coutumes des familles magiques, était mineur de fond. Ensemble, ils eurent 3 enfants dont Tina qui épousa brésilien sans fortune, fils du chaman d’un village avoisinant. Ils eurent une fille, une magnifique jeune femme au doux nom d’Anita. Anita a, quant à elle, succombé au charme d’un anglais du nom d’Aaron. Aaron Curtis, deuxième enfant d’une réputée famille de sorcier. Sa sœur Janis, de plus de 10 ans son ainée, a regretté qu’il ne veuille pratiquer, même en secret. A défaut, il épousa la fille Da Silva, enceinte trop tôt de la jolie Thaïs.

Thaïs G. Curtiss a écrit:

Remarque, c'est peut être parce que j'étais connectée en Hors ligne que ça bugguait. Si j'étais moins starlette de MSN, je n'aurais pas ce problème (hum : Quel doux rêve !!). Plus sérieusement, WLM n'est plus ce qu'il était, il faudrait qu'on songe à utiliser un nouveau logiciel de discussion en ligne... (ou une nouvelle version de messenger). Tu n'es pas la première à me dire que tu avais des problèmes avec ton adresse. La mienne était d'ailleurs bloquée mais comme je ne me suis pas connectée, je ne m'en suis pas réellement rendu compte.

Et les smiles me gavent toujours autant alors, je m'en retourne à la froideur de mes messages sans couleur. Je sais pas vous mais, en plus de devoir cliquer, les emoticons se mettent à la fin, je dois les déplacer dans le texte. Quelle plaie O_o'

oh, puis merci pour tes encouragements. C'est vrai que l'âge aidant, je me sens vide cent ans d'âge de la plume mais, c'est mon côté perfectionniste sans doute. J'ai lu ta fiche. Quel travail de recherche historique. Tu m'as impressionnée tu sais !!!

Fada ? Moi ? It's AWESOME si tu vois ce que je veux dire *sifflotte*