✤ Traits de caractères Si pendant sa vie humaine, la rouquine était débordante de vitalité, toujours souriante et rieuse à chanter la vie – la mort ne lui va pas si bien désormais ( hormis au teint peut-être. ) Blasée, désabusée et ennuyée par son immortalité, cette jeune vampire ne trouve plus autant d'amusement qu'avant. Plutôt de nature solitaire et réservée, elle a beaucoup de mal à se lier avec les autres. La grande révélation fût pourtant un tremplin dans sa vie sociale, mais elle n'a pas vraiment su en tirer profit. Franche, susceptible et lunatique, elle évolue dans ce monde sans réelles motivations ou aspirations professionnelles. Son travail pourris est le parfait exemple de son manque d'ambition et de mordant. Cependant, sa franchise reste remarquable et elle a le don de dire ce qu'elle pense au mauvais moment – ce qui l'oblige parfois à se retrouver dans des situations embarrassantes ...  Elle jure constamment et de vilains mots peuvent sortir de sa bouche. Maligne, elle arrive toujours à obtenir ce qu'elle veut, que ce soit par la manipulation ou alors la force. Elle n'est pas du tout l’archétype de la vampire sanguinaire et sexy. Non elle est affreusement banale comme immortelle. Elle aime sortir en boîte de temps en temps pour aller danser et se trouver un mâle sexy avec qui passer la nuit et aussi pour se nourrir. Elle n'est pas vraiment impliquée dans l’avènement des créatures de la nuit ... Drôle – souvent malgré elle, on pourrait croire que l'immortalité lui aurait apportée une certaine classe ... Pas du tout ! La damnée se moque bien de son apparence et des manières. Elle dois subir tous les jours harcèlement des clients pervers et des fantasmeurs de crocs. Elle méprise profondément l'hypocrisie et le mensonge ... Et bien qu'elle soit une prédatrice, elle est très fleur bleue et rêve comme toutes les filles de son âge de se trouver un boyfriend ... Qu'il soit vivant ou non.
✤ Occupation nocturne Enfant de la nuit, elle est condamnée à vivre dans les ténèbres pour l'éternité, ne pouvant plus se délecter du soleil comme dans sa vie humaine. Comme tous les vampires, elle dort la journée et se lève une fois l'astre solaire couché. En général, ses nuits elle les passent à travailler dans le sex-shop, en tant que vendeuse. Mais comme tous les prédateurs, elle en profite aussi pour se nourrir , chasser ou bien finir la nuit dans les bras d'un homme. Plutôt simple, elle est du genre à aller en boîte de nuit pour tenter de trouver l'homme de sa vie ou de ses nuits ... Elle aime aussi aller au cinéma pour admirer le soleil briller dans les films à l'eau de rose. Delia est assez fleur bleue comme immortelle, elle aime lire des romans d'amours ou se cultiver sur internet. Les nuits peuvent être très longue, surtout quand on est seul. Elle n'a que très peu d'ami vu son arrivée récente à Shreveport. Elle traîne souvent dans les bars de vampires, les pubs ... Elle erre sans buts précis chaque soirs à la recherche de motivations suffisantes pour continuer à vivre.
✤ Manies, habitudes & goûts Listez vos manies, vos habitudes, ce que vous aimez faire, ce que vous n’aimez pas, bref une petite liste pour montrer votre personnage sous son vrai jour. Facultatif
✤ Discipline Comme tous les vampires, Cordelia possède une force, une rapidité et une agilité surnaturelle ! Son sang à des vertus de guérisons et elle est capable de se régénérer rapidement de ses blessures. Immortelle, elle est damnée pour l'éternité, sa malédiction étant de errer parmi les vivants, une morte en sursis encore amoureuse de la vie. Elle peut également hypnotiser les humains, les charmer pour obtenir ce qu'elle souhaite. Ses sens sont également très décuplés. THAUMATURGIE - NIVEAU lll Sa capacité qu'elle a acquise au fil des siècles ... Elle peut déplacer les objets par la pensée, léviter ... Délia peut aisément déplacer un corps humain lambda, cependant la durée de son pouvoir est limitée est peut seulement marcher pendant quelques minutes - ou le temps de repousser un adversaire. Vu son régime alimentaire, autant dire qu'elle n'est pas au bout de son potentiel. Mais elle a appris à développer ce don et le maîtrise assez bien au bout de presque 300 ans ... Il arrive parfois que ce pouvoir se montre capricieux, mais elle apprends à le contrôler nuits après nuits, ne s'en servant que pour se défendre et non pour agresser. Certes quand parfois la télécommande est trop loin ... Son créateur à toujours apprécié ce talent, cependant Cordelia n'est pas du genre à en faire étalage ...
✤ Convictions Finit le temps où elle pouvait se déplacer la nuit sans craindre les hommes ... Désormais les humains se déplacent armés de balles en argent et sont capable de buter un vampire aussi facilement qu'une autre créature La révélation n'a pas seulement éclairé le monde de la nuit mais elle a aussi dévoilé la faiblesses de ses semblables. Elle déteste vivre ainsi, préférant largement ses jeunes années de vampires à aujourd'hui. Totalement contre la révélation qui ne lui a rien apporté de positif. Payer des impôts ? Pourquoi pas ... Mais faire semblant d'être ce qu'elle n'est plus : une humaine ... Non merci. Quand on lui demande son avis, elle hausse les épaules ... Lassée. M'enfin, ça peut pas être pire que les lycans ! Malgré qu'ils soient sortis de leurs cercueils. Malheureusement on ne peut pas revenir en arrière, on subit et on ferme sa gueule si on veut pas attirer le regard de ceux qui sont au dessus ...
✤ Signes particuliers C'est une vraie rousse ?

Ils étaient venus la chercher à l'aube, l'astre solaire à peine levé sur la petite ville de Salem. Ils avaient frappés trois violents coups sur la porte en bois et l'avait arrachée à sa famille. Enchaînée, les fers aux pieds, elle priait Dieu intérieurement pour que tout cela ne soit qu'une erreur ... Sous son passage, elle pouvait sentir la haine et le mépris des autres habitants – malgré les injures et les crachas, elle ne faiblit pas. C'est fièrement que la demoiselle à chevelure de feu avança jusqu'à l'église de Salem, menottée comme une criminelle, venant répondre des terribles accusations portées à son égard. Devant ses bourreaux, simplement vêtue d'une robe de nuit blanche, elle fixait les juges, terrorisée. « Cordelia Jane Beauchamp, vous êtes ici parce-que plusieurs personnes ont portées des graves accusations contre vous. C'est dans la maison de Dieu, devant tous les habitants de Salem et sous l'oeil rigoureux de notre créateur que vous allez répondre de vos crimes. » La foule se mit à la huer, pestant contre elle sans que la belle Delia ne sache pourquoi ... Elle pût voir ses parents et son petit-frère assis aux premiers rangs, leurs regards inquiets. Elle avala alors sa salive, sa gorge se serrant tout en attendant que le procureur lise les accusations. « Vous êtes accusée du crime de sorcellerie, d'avoir usant des pouvoirs du démon pour séduire et détourner un homme saint et respectueux de la bénédiction du mariage. Vous niez ?  » Des chuchotements se firent entendre dans les rangs, croisant le regard de l'homme qui avait pointé cet index accusateur sur elle. Elle secoua la tête négativement, tentant de s’avancer vers les juges pour plaider sa cause mais elle fût retenue par les gardes. « Je plaide non coupable messieurs les juges ... Ma pureté est toujours intacte et cet homme qui m'accuse d'être une sorcière est celui à qui j'ai refusé maintes et maintes fois ses avances ! Si quelqu'un devrait être sur le banc des accusés c'est certainement pas moi mais lui ! » S'exclama Cordelia sous les sifflements et insultes des villageois. L'accusateur n'était pas n'importe qui, c'était un des fondateurs de la ville. Tout le monde croyait en sa bonté et en sa piété. La femme de celle-ci jetait des regards de colère à la jeune accusée. « MENTEUSE ! FILLE DE LA PERDITION AVEC TA CHEVELURE AUSSI ROUGE QUE LES FLAMMES DE L'ENFER ! » Cria la femme trompée en se levant, prise d'une crise d'hystérie. Elle tenta de s'approcher de Norma mais elle fût retenue par son époux qui essayait de la résonner. « Tu m'envoies ton spectre la nuit pour me terroriser et me frapper ! J'ai eu deux enfants mort nés depuis que tu as posée ton regard perfide sur mon époux. Sorcière !! Fille du Diable !! » Les autres femmes de Salem approuvèrent Madame Marshall, ces femmes vieilles et aigries qui étaient devenue envieuse de la beauté fleurissante de la jeune Cordelia. La belle n'eut pas le temps de répondre qu'elle fût déjà emmenée en prison pour y passer une inspection ...

Elle fût jetée comme une mal-propre dans une pièce où se trouvait deux hommes de Dieu et deux gardes. Elle observait les objets de tortures sur les murs, terrorisée par ce qui allait se passer. Ce fût sans ménagement que l'un des gardes poussa Delia sur la paille, lui arrachant avec violence sa robe. Elle sentit les larmes montées ... Sa pudeur dévoilée pour la première fois devant des hommes. Les hommes d'église commencèrent à inspecter les courbes et tous les recoins du corps de la rouquine – à la recherche de la marque du Diable. Une minuscule tache de naissance à l'intérieur de sa cuisse fût suffisante pour prouver sa culpabilité aux yeux de l'Eglise. Les deux prêtres quittèrent la vieille grange, laissant Norma-Jane seule avec les deux gardes qui en profitèrent pour verrouiller la porte après leurs départs. Le premier, âgé d'une cinquantaine d'année se jeta sur la jeune femme, posant sa main sale et répugnante sur sa bouche pour qu'elle ne puisse pas crier. Terrorisée, humiliée, elle subit pendant presque deux heures les attouchements et le viol de ces deux hommes. Elle avait mal, elle se sentait sale et honteuse tandis qu'elle sentait la virilité de son bourreau pénétrer avec violence son intimité – lui volant au passage sa pureté ... Violée, battue et affaiblis, elle gisait dans la paille sans nourritures, sans eau, jusqu'à qu'on vienne la chercher ...


Couchée dans sa cellule, la sentence était rapidement tombée, elle était coupable du crime de sorcellerie et du péché de luxure. Elle allait être brûlée vive devant la foule agglutinée ... Un prêtre était venu pour qu'elle puisse confesser ses crimes et demander l'absolution, mais elle avait refusée de lui parler. Elle n'était pas une sorcière et elle se présenterait pas devant le paradis en ayant menti, morte en martyre. Songeuse, elle repensait à son enfance, à ses parents qu'elle aimait et à son frère dont elle était très proche. Elle avait grandis dans l'amour, sans jamais manquer de rien malgré qu'elle venait d'une famille d'ébéniste. Elle n'avait même pas eu le droit a un adieu décent avec ses proches. Ses bourreaux allaient s'en tirer facilement, la vie était cruelle et sur le moment, tout ce qu'elle voulait, c'était mourir. Son crime étant qu'elle avait quittée un corps de jeune fille pour se transformer en femme ... Jalouses, les femmes de Salem étaient déjà prête à allumer le bûché pour mettre hors d'état de nuire cette rivale potentiel. Affaiblie par la mal-nutrition et les viols à répétition, c'est inconsciemment qu'elle l'avait appelée ... La mort. Préférant choisir son décès que de partir dans les flammes, elle s'ouvrit les veines de ses poignets à l'aide d'une pierre aiguisée qui traînait à côté d'elle. Déjà bien faible, elle sentit ses dernières forces l'a quitter.

Vêtue de noire, la faucheuse avait répondu à son triste appel ... Dressée dans l'ombre, le visage caché par une capuche, la mort contemplait cette pathétique créature qui se vidait de son sang. Usant des dernières forces qui lui restait, la rouquine redressa son visage vers elle. « Pitié ... Libérez moi ... » souffla-elle d'une voix suppliante dans sa longue agonie. Elle put voir un sourire se dessiner sous cette capuche, un sourire séraphique et pourtant ... Ce fût à une vitesse effrayante que la faucheuse se déplaça jusqu'à Delia, l'enveloppant dans sa cape et la portant avec une facilité déconcertante pour renifler ensuite ses cheveux.  Puis dans un courant d'air, ils quittèrent cette cellule froide et sale, brisant ses chaines comme un vulgaire bout de bois. Elle ne savait pas où elle allait, mais ses cheveux s'enflammait derrière elle, ayant l'impression de voler. La mort avait le visage d'un ange, ses cheveux châtains clairs qui lui rappelait les champs de blés brûler par le soleil ... Ses grands yeux noirs et ce corps athlétique. Elle contemplait cet homme qui restait silencieux, n'ayant aucune idée dans quel endroit elle pouvait bien se trouver. Tandis qu'elle allait user de ses dernières forces pour parler, l'homme se jeta sur elle rapidement et mordit sa jugulaire pour la vider du peu de sang qu'il lui restait. Ce ne fût pas douloureux, ayant déjà subis de nombreuses sévices, son corps était anesthésié ... Ce n'était pas la mort qu'elle avait priée dans cette cellule – c'était le Diable.

Son réveil fût difficile. Ses yeux bleus s'ouvrirent sur un nouveau monde, un nouveau regard posé sur celui-ci. Elle observait les étoiles s'embraser comme des flammes dans le ciel. Les bruits de la forêt raisonnaient dans ses oreilles, ses sens en éveil. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Elle observa ses poignets, aucunes cicatrices, la douleur avait disparus. Elle ne ressentait plus rien hormis ces horribles brûlures qui attaquaient sa gorge. Elle se releva, vêtue d'une robe noire magnifique et luxueuse. L'homme qui se tenait à côté d'elle dans ce trou était éveillé, un doux sourire aux lèvres. Il se releva avec une rapidité surhumaine, tirant la belle de sa couche pour l'emmener contre lui. « Bonsoir ma douce ... Tu dois avoir faim ? » dit-il avec un drôle d'accent qu'elle ne connaissait pas. Delia ne comprenait rien ... Elle se souvenait d'avoir succombé de ses blessures et pourtant, elle se sentait en pleine forme malgré sa gorge douloureuse. Il ouvrit la bouche et elle put voir les crocs acérés de l'homme se dessiner. Elle se mît à hurler et tenta de fuir, mais sa rapidité n'était pas encore égale à celui de son créateur. Elle se retrouva violemment plaquer dans l'herbe, sous la totale domination du Démon. « Et bien ... C'est comme ça que tu remercies celui qui t'as offert le don obscure, l'immortalité ? Je suis Vladis, désormais tu devras m'obéir parce-que tu m'appartiens. Regarde ... J'ai un présent pour toi Cordelia, après je t'expliquerais tout. » Méfiante et effrayée, elle se releva tout de même, portant ses mains à sa gorge qui se voulait de plus en plus douloureuse. Elle suivit le mystérieux Vladis dans le coeur de la forêt où pendu par les bras, sur une branche, se tenait le couple qui avait accusé Cordelia de sorcellerie et les deux bourreaux qui l'avait violée. Bâillonnés, les bourreaux devenus victimes ne pouvaient plus parler. Vladis se jeta en premier sur la femme, mordant avec violence son cou. Delia poussa un cris de terreur, tentant de fuir mais ... L'appel du sang. Cet odeur délicieuse ... Ses crocs sortirent naturellement et sans réfléchir, elle se jeta avec rapidité sur le mari de la femme pour se nourrir. Il fût que l'apéritif, sa soif fût si grande qu'elle n'en laissa même pas à Vladis. Celui-ci souriait, fière de sa progéniture. « Je savais que tu apprécierais ce présent ma douce. Tu es rassasiée ? » Delia laissa tomber sur le sol le corps inerte d'un des violeurs, la bouche ensanglantée. Des flots d'émotions déferlaient alors en elle, à la fois excitée, enragée, contente ... Mais aussi effrayée par sa nouvelle nature et les trois premiers meurtres qu'elle venait de commettre. Cependant sa réponse fût assez étonnante. « Encore ... »


Les années défilaient et pourtant elle ne prenait pas une seule ride ... Sa beauté était figée dans le temps pour l'éternité et elle devait ça a Vladis. Lui en était-elle reconnaissante ? Appréciait-elle sa nouvelle nature de Vampire ? Elle s'y résignait, c'était ce qu'elle était désormais, une dangereuse prédatrice ... Son créateur était fière de sa progéniture, des pouvoirs qu'elle avait développée. Delia était capable de déplacer les objets par la pensée. Bien qu'elle ne contrôlait pas totalement cette capacité, plus le temps passait et plus elle y arrivait. Le couple traversa les âges, les décennies et les différentes époques. Marchant sur les villes, le monde étant devenu un immense terrain de jeu. Du sang, des morts partout. Après leurs passages, ils laissaient derrière eux de nombreux cadavres jusqu'à que Delia décide d'arrêter de tuer du jour au lendemain. C'est à l'âge de cent ans qu'elle arriva enfin à contrôler sa soif sans tuer ses proies. Ennuyé par sa compagnie, Vladis décida de la libérer afin qu'il puisse se trouver une nouvelle progéniture un peu plus fun. Se retrouvant seule, la vampire préféra s'isoler du reste du monde, ne sortant que pour se nourrir en usant d'hypnose et tout en essayant de ne tuer personne.

1865, Nouvelle-Orléans.

Elle marchait parmi la foule, ses cheveux rouge flamboyant s'envolant derrière elle à chacun de ses pas. Elle n'avait plus du tout aucunes nouvelles de son Sire, recevant par moment quelques lettres de lui. Infirmière, elle travaillait dans un hôpital militaire depuis la fin de la guerre de sécession. Aide-soignante de nuit, c'était un moyen rapide pour se nourrir, beaucoup de soldats mourraient de leurs blessures pendant la nuit. Vêtue de son uniforme blanc, elle aimait passée du temps avec l'un des blessées qui s'appelait Benjamin. Il était si beau que parfois elle était embarrassée d'une telle proximité entre eux. Il avait été touché par un tir de mortier à l'estomac, les médecins avaient tout essayé mais ils étaient pas vraiment confiant sur sa guérison ... Elle se tenait assise à côté de lui, nettoyant son visage à l'aide d'un linge mouillé pour le rafraîchir un peu. « Il faut que vous mangiez un peu ...  » dit-elle en observant le plateau repas qui n'avait pas été touché. Benjamin secoua la tête négativement, fiévreux et mal en point. Delia poussa un soupir en lui caressant la joue, l'idée de le transformer lui trottant dans l'esprit. « Si on vous donnez le choix d'être immortel, vous accepteriez ?  » Il ouvrit les yeux à la question de la rouquine, esquissant un faible sourire en la regardant. Ils étaient seuls dans l'infirmerie, la plupart des soldats étant partis soit pour rentrer chez eux, soit dans l'au-delà. Benjamin se redressa un peu, poussant un grognement de douleur. La belle vampire se mordit la lèvre inférieur, l'aidant comme elle pouvait. « Avoir la vie éternelle ? Pour quoi faire ? Si c'est pour être le spectateur d'un monde à la dérive, de la guerre, d'atrocités commises tous les jours au nom de Dieu ... Non je préfère m'éteindre, brûler rapidement plutôt que de me consumer à petit feu. » Un sourire triste s'afficha sur les lèvres de la damnée qui hocha la tête pour affirmer. Dans un sens il venait un peu de décrire la vie de Cordelia ... Tout s'éteignait autour d'elle et elle continuait d'avancer. Ses proches étaient morts depuis plus d'un siècle ... Elle était seule, cherchant désespérément un compagnon pour avancer avec elle dans l'éternité. Mais l'étreinte mortelle qu'elle avait reçue était un cadeau empoisonné. Jamais elle pourrait faire ça à un être humain. Combien de vies avait-elle prise ? Des centaines ... Aujourd'hui elle avait cet homme fabuleux qui était en train de s'éteindre, pourquoi pour une fois elle ne pourrait pas faire quelque-chose de bien ? Benjamin fût surpris de voir que des larmes de sangs étaient en train de s'échouer sur son torse blessé. Delia pleurait ... Il fallait qu'elle tombe amoureuse d'un mortel qui avait déjà une femme et des enfants. Elle sortit ses crocs, sentant le coeur de Benjamin s'emballer sous la peur. Elle s'approcha de lui, plongeant son regard bleuté dans celui du soldat pour l'hypnotiser. Elle s'ouvrit le poignet et obligea le beau brun à boire un peu de son sang. Elle ne pouvait pas lui offrir la vie éternelle mais elle pouvait au moins le guérir ... Delia fit en sorte qu'il ne se souvienne jamais de cette nuit. Le soir suivant, lorsqu'elle revenue pour voir les effets de la vitae sur l'organisme du soldat; elle fût heureuse de le voir debout en train de serrer dans ses bras sa famille. Heureuse et triste à la fois, elle offrit un dernier sourire à Benjamin et elle quitta l'hôpital pour ne plus jamais revenir. Quittant la Louisiane pour errer parmi les Etats-Unis, seule.


Elle était accoudée au comptoir, bercée par le film de cul qui passait à la télévision au dessus de sa tête. Elle venait de décrocher un travail dans un sex-shop de Shreveport, pas le boulot de ses rêves ... Lasse, ennuyée, elle poussa des soupirs quand les clients venaient lui poser des question. Autant dire que la vampire ne respirait pas la vie ! Foutue révélation de merde ! Elle était obligée de s'intégrer et de travailler pour se payer un toit. La grande révélation n'avait rien apporté de positif dans son immortalité ... Sa vie sociale étant toujours aussi merdique ... Les médias contrôlaient tout et les vampires étaient sans cesse exposer. Un homme d'une quarantaine d'année s'approche de la rouquine en posa sur le comptoir des films pornographiques avec des vampires en vedette ... Foutue pervers. « Tu me montres tes crocs ma jolie rouquine ? » Cordelia le regarda en haussant un sourcil tandis qu'elle scannait les articles ... Malheureusement elle pouvait pas s’énerver, elle avait réellement besoin de ce travail. Son patron lui jeta un coup d'oeil et elle marmonna un juron. Elle fit un sourire au client et sortit ses canines en faisant un joli sourire. « Mortel !! Je peux prendre une photo avec toi ? Mes potes en reviendront pas. » Connard. Elle ramena sa chevelure de feu sur le coté et s'approcha du gros con en posant avec un faux sourire pour la photo. Elle encaissa son argent sale de pervers et lui fit un joli signe de la main quand il quitta le commerce – pour ensuite montrer son majeur dressé. Le patron grogna au geste de la vampire et s'approcha d'elle en tapant du poing sur la table. « C'est la dernière fois que je te vois faire ça sinon c'est la porte Ginger ok ? » Elle grogna à son tour, rétractant ses crocs pour ne pas céder à la colère. De toute façon elle avait finis pour ce soir et là, elle avait vraiment envie de sang ...

Vêtue d'une robe courte fleuris et d'un petit gilet, elle se baladait dans les rues animées de la ville. Le Tru Blood ne lui suffisait pas ... Elle avait besoin de sang chaud et elle savait où en trouver. C'est à une vitesse surhumaine que la vampire se déplaça pour se rendre dans le pire quartier de la ville : Stoner Hills. Elle y habitait, la population était pour le plus souvent pauvre et c'était pas les clochards et zonards qui manquaient ... C'est dans une ruelle qu'elle tomba sur un gigolo qui tentait d'alpaguer un vieil homme. Elle se présenta devant lui avec rapidité, provoquant la peur du futur client. « Combien pour que je te mords ? »[/b] dit-elle froidement en détachant sa longue chevelure rousse sur le regard surpris du gigolo qui indiqua très vite le tarif. Elle poussa un soupir et sortit les billets de son décolleté. Le jeune homme lui tendit le cou et elle se jeta rapidement dessus pour y planter ses canines afin d'aspirer le précieux liquide – véhicule de vie. Son sang était terne, à l'image de la vie misérable de sa victime. Elle n'en bu qu'un tout petit litre, déjà écœurée par son action. Elle disparus dans un courant d'air pour retrouver son appartement – en pleure. Son immortalité commençait à devenir pesante, ce monde ne lui plaisait plus. Trop de nouvelles créatures dangereuses, trop éclairée alors qu'elle vivait la nuit ... Elle essuya ses joues ensanglantée, allumant la télévision pour refondre en larme ... Il passait Twilight ... Chienne de vie.