DATE & LIEU DE NAISSANCE 25 septembre 1984 à Budapest. ; ORIGINES Américano-Hongroise ; CAMP Solitaire pour l'instant avec l'intention de rejoindre la meute. ; FORME ANIMALE Loup ; DATE DE LA PREMIERE TRANSFORMATION pour les hybrides uniquement. ; STATUT Membre de la meute locale en devenir ; TYPE DE METAMORPHOSE Garou pur sang ; ETAT CIVIL Célibataire ; LIEU D'HABITATION Un appartement dans Midtown METIER En recherche d'emploi. CLASSE SOCIALE Moyenne. ETIQUETTE Je ne suis pas installée depuis assez longtemps pour avoir une réputation mais je sens traîner les regards sur mon passage. Comme je suis fort froide quand on m'arrête, je ne tarderais pas à me choper l'étiquette de pétasse ou de glaçon.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères
Je suis discrète. Je n'aime pas attirer l'attention sur moi et préfère me fondre dans la masse populaire. Il est fort peu probable que quelqu'un me voit danser sur une table dans un bar ou me surprenne vêtue d'une tenue extravagante dans la rue. Ma réserve ne me pousse pas vers les autres. Je me tiens souvent à l'écart pour observer et j'ai du mal à nouer des liens. Ce dernier point vaut surtout parce que j'ai du mal à faire confiance aux individus que je ne connais pas, restant toujours sur mes gardes.
La plupart du temps, je suis réfléchie. Je prends le temps de peser le pour et le contre avant d'agir et prendre une décision. La nature m'a néanmoins doté d'une propension à la témérité qui me pousse à commettre des actes complètements stupides sur un coup de sang. Je me soigne depuis plusieurs années, en vain pour l'instant. Je ne manque pas de courage ni d'audace et si je peux avoir peur, j'évite de me laisser contrôler par celle-ci. Rien de bon n'en sort et je déteste les regrets.
Je passe facilement pour froide et indifférente. Ce n'est pas ce que je suis mais seuls ceux qui me connaissent peuvent le savoir. Le fait est que moins j'ai de liens, moins je risque de décevoir ou d'être déçue et je tiens beaucoup à m'épargner des sentiments aussi désagréables. J'aime la solitude pour la paix qu'elle m'apporte. Je n'en suis pas moins rieuse, capable de sourire et de faire preuve d'humour... encore qu'il est froid ou noir selon les situations.
Franche et loyale, je suis directe. J'ai en horreur l'hypocrisie et si quelque chose me déplaît, je le fais savoir sans détour ou je me tais mais vous ne m'entendrez pas approuver de vive voix si mes idées ou pensées vont dans le sens opposé des vôtres. J'estime toutefois que je peux ne pas être d'accord sans devoir m'y opposer farouchement en mettant des bâtons dans les roues ou en reniant le respect ou l'amitié que je porte à quelqu'un.
L'opinion des autres me laisse froide. Je ne ressens pas le besoin de la connaître pour exister. Je n'ai pas besoin du regard des autres pour me sentir bien dans ma peau et ne cherche pas à recevoir l'approbation de mes choix ni mes actes. Têtue, je suivrais mon instinct.
Manies, habitudes & goûts
Dans les manies physiques, on retrouve :
Je me mordille la lèvre.
Je lève les yeux au plafond.
Je soulève un sourcil.
Je relève le menton.
Je plisse le front.
Je feule au sens propre.
Dans les habitudes, on retrouve :
Au réveil, seul le café compte ! Avant la première tasse, je suis un ours.
Je passe plus d'une demie-heure sous la douche chaque matin et chaque soir.
Les couleurs criardes sont bannies à vie.
Je ne sors jamais sans porter mon pendentif fétiche.
Dans mes goûts, on retrouve :
L'amour inconditionnel pour les éclairs au chocolat.
Mon dégoût profond pour tout ce qui ressemble et à le goût d'un chou (fleur, rouge, vert, blanc ou de Bruxelles.)
Mon aversion pour l'hypocrisie et le mensonge.
Ma passion pour les talons hauts.
Transformation
Je prends la forme d'un loup des Carpates ou d'un loup gris pour le dire vulgairement. Mon pelage n'en a pas la couleur. J'arbore une robe dense et sombre, presque noire, mais mon poitrail tend vers le brun si on y regarde bien. Sous cette forme, je ne mesure pas plus qu'un mètre soixante-cinq du museau jusqu'à l'extrémité de la queue. Je me démarque par une pilosité moindre à la patte gauche, à l'endroit même où sous forme humaine, se distingue ma cicatrice. Je peux facilement passer pour un berger allemand ou un husky pour quelqu'un qui ne fait pas la différence entre un chien et un loup.
A chaque pleine lune, la scène se répète. C'est d'abord sur l'humeur que ça se ressent, me montrant plus brusque dans mes réactions, plus brutales dans mes attitudes. Je lutte aussi longtemps qu'il est possible contre mes instincts jusqu'à finir par les laisser prendre l'ascendant et accepter ce qui a toujours été inévitable. Les douleurs provoquées par la transformation sont insupportables. J'ai la sensation que mon corps tout entier s'embrase et que chaque centimètre de peau s'étire, se dilate, fond sur mes os comme de la lave en fusion. Le processus en marche, je sens mes os rétrécir et s'élargir pour prendre ma forme animale. Les crocs sont se manifestent toujours en premier, suivis par les griffes et enfin les poils. Lorsque la transformation est complète, j'ai souvent la bile qui me remonte dans le gosier pendant quelques secondes, le temps de m'accoutumer à cette forme à la fois familière et étrangère.
Je ne fais pas encore partie de la meute locale. Je viens d'arriver et comme j'aime prendre le temps d'observer pour savoir à qui je serais confrontée, je n'ai pas encore franchi le pas mais ça ne saurait tarder.
Convictions
Si on m'avait consulté, je n'aurais pas été pour la révélation. Je n'ai pas honte de ce que je suis et pourtant, je ne partage pas ce secret. Les humains sont des êtres influençables, crédules, dotés d'une imagination qui dépassent les frontières de la science-fiction. Il suffit de consulter la littérature pour se rendre compte qu'ils ont formulés des hypothèses farfelues et éloignées de la réalité sur les lycanthropes, les vampires et autres créatures. Rendre publique nos existences ne pouvaient qu'accentuer les préjugés, les méfiances, la haine parfois.
Néanmoins, l'après révélation n'a pas changé ma vie. Je n'ai pas pris le luxe de révéler à ceux qui l'ignorent que je suis un loup-garou. Je n'ai pas non plus cherché à m'exhiber sous cette forme pour attirer l'attention. Je n'en suis pas moins prudente qu'avant. Je le suis sans doute davantage pour être honnête. Partout, l'excitation a laissé place à des sentiments mitigés, au point qu'il est difficile de savoir avec certitude à qui se fier. Je peux être téméraire mais je ne suis pas suicidaire et veux avant tout conserver une certaine sérénité.
Signes particuliers
Un cicatrice à la main gauche due à une brûlure à l'eau bouillante durant l'enfance. Elle s'est atténuée avec l'âge mais elle reste disgracieuse pour la plupart des gens.
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Personnage inventé PSEUDONYME Dan DERRIERE L'ECRAN Je suis une trentenaire et j'écris depuis vingt ans sur papier. J'ai découvert le monde des forums RPG il y a quelques années et je n'ai pas décroché depuis, trouvant plaisir à partager avec d'autres une plume et de l'imagination. J'adore ne pas savoir ce qui va ressortir d'un rp avant sa conclusion, être obligée de m'adapter à des imprévus. . Dans la vie réelle, je suis femme active, mère et en couple si ça vous intéresse. CODE DU REGLEMENT Et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula. COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Partenariat, Top Site, je tourne autour depuis longtemps et je trouvais que c'était le bon moment pour agir. AVIS GENERAL SUR LE FORUM Bien construit, bien détaillé, le contexte est riche, l'offre de jeu aussi. L'activité joue son rôle également. Que des points positifs depuis l'extérieur, j'espère que l'intérieur confirmera.AVATAR UTILISE Jamie Alexander
De Budapest à Denver 25 septembre 1984 – 07 janvier 1994 :
L'accouchement par césarienne était prévu de longue date et indispensable pour mes parents. Ils n'imaginaient pas faire l'impasse sur la médecine et prendre le risque de perdre la mère ou l'enfant. Un obstétricien, un anesthésiste et plusieurs infirmières accoucheuses étaient présents dans la salle d'opération, prêts à réagir au moindre problème mais il ne s'en produisait aucun. Quelques minutes après l'incision, j'étais sortie du ventre de ma mère, enveloppée et posée sur son sein quelques secondes avant d'être emmenée sous la surveillance de mon père pour les différents tests qui suivent une naissance. J'ai beaucoup de souvenirs de mon enfance. Je me souviens parfaitement des éclats de rires qui résonnaient dans notre maison, des odeurs alléchantes qui s'élevaient depuis la cuisine, de l'atmosphère chaleureuse qui régnait dans chaque pièce. Mes parents étaient des gens simples, avec des revenus modestes, mais ils prenaient de la vie le meilleur côté, voyant toujours le verre à moitié plein là où d'autres le considéraient à moitié vide.
Pour comprendre qui je suis, il faut comprendre qui ils étaient. Mon père était un Garou hongrois de sang-pur. Il était un dominant mais pas un Alpha, de la meute locale de Budapest. C'était un ouvrier métallurgiste, travaillant principalement à l'assemblage des structures d'acier dans le bâtiment. Un homme franc, honnête et travailleur. Ma mère était une Garou américaine de sang-pur. Elle était étudiante en histoire et se trouvait en Hongrie pour une année scolaire lorsqu'elle a croisé le regard de mon père. Pour beaucoup, hormis leurs origines, ils étaient aussi différents que le jour et la nuit. Ils ne s'en complétaient pas moins pourtant et à la fin de son second semestre d'études, elle choisissait de rester auprès de lui. Il lui a été difficile de se faire une place dans la meute de Budapest. Elle était accueillie après avoir rencontré l'Ulfric mais elle ne s'y sentait pas totalement à son aise, étrangère malgré tout. Ma naissance a aidé, dans une certaine mesure, à son intégration. Elle avait un lien de sang qui la rattachait à l'un d'entre eux, pas seulement une bague et un acte marital.
A la chute du rideau de fer, beaucoup de Hongrois décidaient d'immigrés vers l'Ouest. En quête de travail, d'une vie meilleure pour eux ou leurs familles, en quête de découvertes aussi. Mes parents avaient longuement hésité avant de franchir le pas, avant de quitter leur meute. Les États-Unis étaient leur destination et si ma mère était convaincue que mon père serait bien accueillit par ses parents et sa meute d'origine, mon père savait que ce ne serait sans doute pas aussi simple. Je n'avais que six ans lorsque nous sommes arrivés sur le continent nord américain. Une petite louve espiègle, pleine de vie et téméraire. Je n'avais jamais vu de bâtiments aussi hauts que ceux que je voyais alors en débarquant à New-York et je levais les yeux toujours plus hauts vers le ciel pour pouvoir les contempler, impressionnée.
Pourtant, être un Garou et être dans une grande ville, cela compliquait sérieusement l'existence. Budapest était entourée par des kilomètres de forêts où il était possible de disparaître les soirs de pleine lune. A New-York, les parcs n'étaient pas assez vastes et souvent trop éclairés pour pouvoir passer inaperçus. Mon père nous emmenait camper dans le Lechtworth State Park pour deux ou trois jours avant et après la pleine lune pour éviter les problèmes. L'endroit était assez vaste pour pouvoir détaler comme un lapin en cas de besoin et les chutes d'eau offraient des aires de jeux formidables pour la jeune louve que j'étais.
Nous ne vivions qu'une année à New-York avant de prendre la route du Colorado dont ma mère était originaire. Je l'écoutais avec fascination parler des montagnes, des anciens territoires indiens, des ours sauvages et des chercheurs d'or qui avaient vécu là-bas. J'étais curieuse de découvrir à quoi ressemblaient ses parents, s'ils étaient tels qu'elle les décrivaient. J'étais inquiète de l'accueil qui nous serait fait par la meute qu'elle avait quitté pour partir étudier en Hongrie. Mon père se montrait rassurant mais je voyais bien qu'il était nerveux lui aussi et je savais comment ça s'était passé pour ma mère.
La neige recouvrait tout le soir où nous avons rencontré mes grands-parents maternels et l'Ulfric de la meute. J'avais un gros manteau en laine sur le dos et l'air qui s'échappait de mes lèvres formait un nuage blanc à chaque respiration. Accrochée à la jambe de ma mère, j'écoutais les paroles qu'échangeaient les adultes sans tout comprendre. Il était question de soumission, d'autorité, de territoire, de chasse et de respect. Mon père promettait, ma mère assurait et mes grands-parents acquiesçaient de la tête solennellement avant que l'Ulfric accepte que nous restions sur son territoire. Nous avons souper chez les parents de ma mère ce soir là. La mienne riait beaucoup, encore plus que d'habitude. Mon père semblait content et discutait avec mon grand-père de son travail, de son pays. La seule chose qui retenait mon attention, c'étaient les éclairs au chocolat du dessert.
Denver - Colorado 08 janvier 1994 – 25 septembre 2004 :
C'est dans les alentours de Denver que notre foyer s'installait. Mes parents trouvaient du travail en ville, lui comme ouvrier et elle comme professeur d'histoire. J'avais fréquenté l'école à Budapest et à New-York. Je n'avais pas peur d'aller à celle de Denver et je savais ce que je pouvais dire ou ne pas faire en public sur ma famille. Il y avait d'autres enfants de la meute et dès que j'avais un souci, que j'étais embêtée, je les voyais accourir vers moi pour me protéger ou m'aider. C'était rassurant mais avec le temps, en grandissant, je trouvais ça étouffant aussi parfois. Les autres louveteaux étaient possessifs, parfois même racistes envers les non Garous. Ils avaient toujours un avis sur tout et sur tout le monde, qu'ils aimaient partager même quand je ne demandais rien. Grandir au sein d'une meute, c'était grandir en même temps que les autres jeunes loups et il arrivait un moment dans l'adolescence où les sentiments exacerbés brouillaient tout, mêmes les amitiés.
Être une louve et savoir mordre comme se défendre, ça n'était d'aucune aide dans les relations amoureuses. Il n'y avait pas de mode d'emploi pour ces choses là. Expliquer que je ne partageais pas les sentiments du jeune loup qui me déclarait sa flamme était la pire situation dans laquelle je m'étais jamais trouvée. C'était encore plus compliqué quand au lieu de me prendre à part pour en parler seul à seul, il s'était entouré d'amis pour trouver son courage. J'étais incapable, même pour ne pas l'humilier devant eux, de mentir. Je ne pouvais pas faire semblant d'hésiter ou de vouloir y réfléchir quand je savais que je ne l'aimais pas. C'était vexant à entendre pour lui. C'était risible pour ses amis et pour moi, c'était juste mortifiant de le voir virer rouge de colère en menaçant que j'aurais des regrets avant de me traiter de pauvre fille. J'avais treize ans, merde ! Cette histoire me marquait tellement qu'encore aujourd'hui, je fuis les sentiments comme la peste.
A partir de là, je prenais le parti de me montrer discrète, de ne pas attirer l'attention sur moi. J'évitais de prendre part aux conflits, de ramener ma science, de donner mon avis si je n'y étais pas obligée. Je restais dans mon coin et j'observais ce qui se passait sous mes yeux, n'intervenant que si on me le demandait ou que je ne pouvais pas agir autrement. Je voyais se rapprocher à grand pas la fin de mes années collège avec soulagement. J'étais bonne élève et je rêvais d'université. Je voulais étudier la littérature ou l'histoire. Je me voyais déjà partir loin de Denver, du Colorado, de la meute pour vivre la grande aventure avec mon sac sur le dos. Je devais me contenter de l'université de Denver, faute de moyens financiers pour m'envoyer plus loin. Je faisais contre mauvaise fortune bon cœur, la plupart des loups de mon âge ne fréquentant pas les bancs de cours. Nous n'étions plus que quelques-uns à poursuivre nos études et j'étais consciente que si je le pouvais, c'était parce que j'étais enfant unique et chérie par mes parents. C'était trois ans avant la révélation.
Je voulais les rendre fiers de moi en réussissant à obtenir mon diplôme en littérature. Je me montrais assidue à l'université et je trouvais un petit emploi de serveuse dans un bar hors du campus pour assurer mon argent de poche. Il me permettait aussi de côtoyer les autres étudiants hors des cours à défaut de vivre sur le campus. J'en avais envie mais je m'étais rangée aux arguments de mes parents. Il aurait été trop compliqué de garder mon secret les soirs de pleine lune si je m'étais trouvée dans un logement étudiant. Je me consolais en pensant que je n'étais pas la seule étudiante à vivre encore chez papa et maman et que cela comportait quand même certains avantages sans rapport avec ma nature. J'étais bien nourrie, bien logée, dorlotée, encouragée, etc.
Je passais d'une année à l'autre sans rencontrer de difficultés majeures et j'étais presque certaine d'obtenir une mention à la fin de mes études lorsque tout mon univers se trouvait remis en question, bouleversé par un incident aussi inattendu que dévastateur. C'était un soir de pleine lune comme tant d'autres. Mes parents s'étaient transformés dès les premiers rayons argentés et comme d'habitude, j'avais pris plus de temps à atteindre ma forme animale. Je reniflais pour trouver leur piste en quittant la maison, suivait leurs traces pour les retrouver. Je m'arrêtais parfois pour observer les étoiles ou batifoler dans un torrent d'eau glacé avant de reprendre ma route. Je déviais du droit chemin en repérant un lièvre et ne le reprenait qu'après avoir capturé ma proie et m'en être rempli l'estomac. Une déflagration retentissait, chassant les oiseaux de leurs nids, alourdissant l'air. Je me figeais un instant avant de courser aussi vite que je le pouvais dans la direction de mes parents. Des voix résonnaient à mes oreilles bien avant que je ne les atteigne. Je débouchais d'un buisson et faisais un pas prudent en arrière en regardant les trois hommes qui se dressaient non loin, carabines à la main.
Les chasseurs n'étaient pas rares dans la région. Ils pratiquaient leur sport plus souvent dans la journée mais il arrivait que certains s'aventurent de nuit en pleine forêt. En humant l'air, une odeur de sang me pénétrait les narines. Elle se mêlait étroitement à l'odeur de mon père et je reculais encore d'un pas, dévoilant mes crocs. Les humains bougeaient en suivant la piste ensanglantée laissée par leur proie. Je m'écartais assez loin pour pouvoir les suivre en parallèle sans être vue ni entendue, devant calmer mes ardeurs. Courir attirerait l'attention des chasseurs et ma priorité était de m'assurer que mes parents se portaient bien. De fourrées en buissons, mon odorat s'affinait et je bifurquais sur la gauche pour suivre une autre piste à l'odeur familière. Aux abords d'un torrent, je trouvais ma mère, léchant sa patte en gémissant mais nulle trace de mon père. Elle ne perdait pas de sang et je frottais mon museau contre son échine avant de partir à la recherche de mon père.
Un hurlement se faisait entendre, reconnaissable entre tous. L'Ulfric de la meute nous ordonnait de le rejoindre et je luttais plusieurs minutes contre son appel, inquiète pour mon père. Ne pas répondre revenait à se rebeller contre son autorité et la mort dans l'âme, je courais dans sa direction pour l'atteindre, hors d'haleine. A ses pattes gisait mon père. Son poitrail était recouvert de sang et ses plaintes me faisaient aussi mal au cœur qu'aux oreilles. J'avançais vers lui quand un grognement de l'Ulfric m'arrêtait. D'autres loups arrivaient rapidement. Les chasseurs présents dans la forêt représentait une menace et il donnait l'ordre de s'en débarrasser. Plusieurs partaient à la chasse dès qu'ils en recevaient l'ordre. Je n'étais pas de ceux-là, voulant rester avec mon père, veiller sur lui et m'assurer qu'il ne mourait pas de ses blessures. Seule avec l'Ulfric, peut-être se serait-il montrer clément et compréhensif, mais nous ne l'étions pas et mon attitude n'était pas acceptable.
Derrière moi flottait l'odeur de ma mère lorsqu'il me bannissait de la meute. Je tournais la tête vers elle, regardais vers mon père à nouveau, et grognais pour protester. Sa réaction était à la mesure de l'affront. Je n'avais pas la force de lutter contre un Alpha et ne faisais que me défendre pour éviter un coup de croc ou un coup de patte. Il mordait mon flanc de toutes ses dents et retirait ses babines pour contempler la plaie sanguinolente qu'il m'avait laissé. Blessé et dépassée, je reculais sans le quitter des yeux jusqu'à disparaître dans les fourrées. Hors de sa vue, je courais à travers bois jusqu'à sentir tous mes muscles douloureux et attendais l'aube non loin de ma maison. Lorsque la lune se couchait et que je reprenais forme humaine, je rentrais à l'intérieur et m'enfermais dans ma chambre, la proie des sentiments les plus violents que j'avais jamais éprouvé. J'étais bannie mais je savais à peine ce que ça signifiait réellement. J'obtenais des explications au retour de mes parents. Blessé, mon père était toujours vivant et ses plaies se panseraient avec du repos. Je m'en serais souvenue si j'avais été moins inquiète pour lui et je n'aurais pas bravé l'autorité de l'Ulfric. Il comprenait, me pardonnait, mais même lui ne pouvait plaider mon cas. Je devais quitter sa maison, le territoire de la meute, abandonner ma famille et mes études. Il n'y avait pas d'alternative à part celle-là. Les excuses et les regrets n'y changeraient rien.
26 mai 2004 - Aujourd'hui :
Je partais dès le lendemain avec quelques affaires dans un sac et assez d'argent pour survivre quelques temps. Je prenais le premier car vers Abilène au Texas et y restais plusieurs mois. Je vivais de petits emplois, évitant la meute locale comme son territoire, parcourant parfois plusieurs dizaines de kilomètres les soirs de pleine lune pour éviter d'être repérée par les autres loups ou les humains. Quand il était question de se présenter à l'Ulfric, je changeais de ville ou d'état, abandonnant le peu que j'avais sans même discuter. Trois ans d'itinérances à travers tous les états bordant le Colorado où se trouvaient ma famille. Je n'y retournais pas, écrivant parfois pour donner des nouvelles sans jamais en recevoir en retour.
J'étais serveuse dans un restaurant en bord d'autoroute lorsque la Révélation eut lieu. Comme toutes les personnes présentes dans l'établissement, je fixais l'écran de télévision, bouche bée et les yeux écarquillés. Mes raisons n'étaient pas les mêmes que celles de humains mais j'étais toute aussi choquée d'entendre et de voir sortir de l'ombre les Vampires. Ils avaient perdu la raison pour se dévoiler, nulle autre explication. Cela devenait le sujet de conversation par excellence dans tous les bars ou restaurants où je bossais par la suite. Lorsque les Sorciers se manifestaient à leur tour, la fascination qu'ils exerçaient sur les humains s'exacerbait. Le racisme des uns se révélait, la foi des autres s'amplifiait.
Des Lycans, il n'était question que deux ans plus tard mais j'étais au première loge de la classe moyenne et rustique pour savoir que notre existence suscitait beaucoup moins d'enthousiasme. La littérature et le cinéma avaient véhiculé une image négative de notre race, moins poétique que celle de Dracula. Nous étions des bêtes sanguinaires, des animaux aux instincts primitifs, un danger pour la société. Je n'approuvais pas que certains d'entre nous se manifestent auprès des humains. Je n'étais pas surprise de voir certains parmi eux se montrer fanatiques, prêts à nous exterminer. Je restais dans l'ombre, peu disposée à suivre ce mauvais exemple. Je me trouvais dans le Mississippi quand j'entendais parler d'un vaccin contre la lycanthropie, quand se répandait la nouvelle que les créatures de la lune étaient atteints d'une maladie que les humains pouvaient soigner. Je ne me considérais pas comme malade ni porteuse d'une tare.
J'étais née ainsi. J'étais une louve et même si les transformations étaient douloureuses ou qu'il était déplaisant de se cacher pour chasser, je n'avais aucune envie d'être normale. Je prenais la route pour la Louisiane, passant d'une ville à l'autre jusqu'à atteindre Shreveport. J'espérais pouvoir y rester, prête à me présenter à l'Ulfric de la meute locale, à me soumettre à son autorité s'il m'acceptait pour membre. Je savais à quel camp j'appartenais et j'en étais fière malgré les apparences.
Dernière édition par Danika Ferenczi le 29/11/2013, 00:29, édité 23 fois
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
SIGNALEMENT : Poilue pleine de crocs. HABILITIES : Pouvoirs Lycans. Communication avec les morts. OFFICE : Proprio du Sunco Gazoline SERENADE : Marta - Saez
You saw my pain, washed out in the rain Broken glass, saw the blood run from my veins But you saw no fault no cracks in my heart And you knelt beside my hope torn apart But the ghosts that we knew will flicker from view And we'll live a long life So give me hope in the darkness that I will see the light Cause oh they gave me such a fright But I will hold as long as you like Just promise me we'll be alright
Ouiii c'est l'actrice qui joue la guerrière dans Thor *-* Ca fait cinq minutes que je cherchais où je l'avais déjà vue ! Excellent choix, j'ai hâte d'en apprendre plus sur ton personnage ^^ En louve en plus, c'est bien les loups. Elle a bon goût cette petite
Je te souhaite la bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche ! Si tu as des questions, n'hésite pas
Ya pas de raison que ça ne soit pas le cas! Tu pars déjà avec un bonus parce que t'es une louve Après comme yavait rien d'écrit on ne pouvait que retenir le super choix d'avatar tu vois o.o
Eh ben c'était de l'express ! J'ai lu, et j'approuve, FÉLICITATIONS ! TU ES VALIDÉE.
Bienvenue parmi nouuuuuus !
... Bon ok. *retourne dans son coin en grattant quand même son numéro sur un bout de feuille qui finit dans la poche de la demoiselle* Bonne validation !
Ça va pas de gratter derrière mon oreille devant tout l'monde ?! On avait dit seulement dans la salle de bains avec la porte fermée à clé...
HELL COME HERE
SIGNALEMENT : Poilue pleine de crocs. HABILITIES : Pouvoirs Lycans. Communication avec les morts. OFFICE : Proprio du Sunco Gazoline SERENADE : Marta - Saez
You saw my pain, washed out in the rain Broken glass, saw the blood run from my veins But you saw no fault no cracks in my heart And you knelt beside my hope torn apart But the ghosts that we knew will flicker from view And we'll live a long life So give me hope in the darkness that I will see the light Cause oh they gave me such a fright But I will hold as long as you like Just promise me we'll be alright
Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative. Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.
C'est une Louvette bien sympathique qui débarque en ville (quoique sauvage:bizaro: ). En voilà une qui aura pas de mal à se faire payer des coups à boire.
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!
Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option! Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des clans et meutes pour choisir ton clan mais aussi pour recenser ton CESS.. N'hésite pas à faire un tour dans le quartier des sujets multijoueurs pour animer ton jeu. Si tu te sens perdu, n'hésite pas à demander un parrain. De plus, bénéficie de quelques astuces en faisant un tour ici. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!
Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell. Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.