Sujet: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 13:39
BILLIE ROSE KLEIN
Feat Michelle Williams
PRELUDE
DATE & LIEU DE NAISSANCE 5 Mai 1982, en Louisiane ORIGINES Américaines CAMP Meute de Shreveport FORME ANIMALE loup DATE DE LA PREMIERE TRANSFORMATION // STATUT membre de la meute TYPE DE METAMORPHOSE Lycantrope pur sang ETAT CIVIL mariée LIEU D'HABITATION East Farm METIER Serveuse au Jazz Baby. CLASSE SOCIALE moyenne. ETIQUETTE Billie. Cet enfant qu’ils ont vu grandir, et faire sa place dans un monde où les femmes n’ont que trop peu leur place. A la fois douce et impétueuse, elle est si difficile à suivre, que cela la rend presque instable. Presque. On préfère se dire qu’elle contrôle ses changements d’humeur, pour ne pas avoir à penser qu’il y a effectivement un problème avec elle. Billie et sa discrétion capable de vous exploser en plein visage, sans pour autant qu’elle ait besoin d’hausser le ton. Si elle n’est pas une dominante, elle n’est pas pour autant une louve soumise. Trop têtue, trop fière pour ça. Elle manie les mots comme certains manieraient des couteaux, et quand elle garde le silence, c’est parce qu’elle sait qu’une moue ou un sourire auront un meilleur résultat. Mais son sourire se fait de plus en plus rare, tout comme son rire cristallin. Tout le monde, ou presque, connaît le drame qui a ébranlé sa famille, à Billie. Qui lui a tout arraché sans qu’elle ne soit capable de faire quoi que ce soit. Pourtant, peu de personne ose réellement aborder la question avec elle. Elle ne leur en donne pas l’occasion, d’ailleurs, tantôt prenant la fuite, tantôt laissant éclater cette rage qui ne la quitte plus. Alors on la regarde s’éteindre jour après jour, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères Les yeux fermés, elle expire. Lentement. Laissant l’air s’échapper de ses poumons dans un rythme parfaitement contrôlé. Et avec le même contrôle, elle inspire à nouveau. Le reste n’existe pas. Le reste n’importe peu. Et à cet instant, elle y croit, à ce mensonge. Elle y croit si fort, qu’elle parvient même à ignorer le bruit autour d’elle. Seule sa poitrine bouge, dans un mouvement lent et régulier. Une mèche de ses cheveux se soulève avec la légère brise, et ça aussi, ça la calme. Mais ça n’apaise rien. Alors elle s’efface, laissant son regard se perdre tandis que son sourire se fait de plus en plus rare. Hantée. Les fantômes du passé, comme ceux du présent, dansent autour d’elle. La narguent même, elle en est certaine. Parce que son monde s’effrite, et qu’elle ne sait pas comment réagir. Elle a peur. Une peur viscérale qui lui tord ses entrailles, et l’empêche de respirer. Parfois, elle a même l’impression que son cœur va exploser sous la douleur. Même il n’en fait rien, alors elle continue de s’accrocher. Trop fière pour abandonner, trop têtue pour renoncer. Ou peut être trop faible. Qui peut le dire. Elle apprécie le calme de cet instant, parce qu’elle sait qu’il ne durera pas. On lui enlèvera, comme le reste. Comme toujours. Battant des cils, comme pour chasser une vision dérangeante, son regard mordoré finit par se poser sur un point invisible. Elle n’est plus la même, elle le sait, cela lui fait même peur, parfois. Parce qu’elle craint de ne pas savoir faire demi-tour, de ne plus pouvoir s’arrêter. Mais elle ne s’arrête pas pour autant, elle ne se l’autorise pas. Elle est déstabilisante, car tout en contraste. Et elle ne fait rien pour arranger cela. Parce qu’elle se fout de ce qu’ils peuvent penser, ou tout au moins, c’est ce qu’elle aimerait croire depuis quelques semaines. Même ses mots se font rares, elle qui aime tant les manier. Et elle sait le faire comme personne. Elle joue avec eux pour mieux obtenir ce qu’elle désir. On lui reproche parfois, mais qu’importe. C’est sa façon à elle d’évoluer au milieu des loups dominants, alors qu’elle est loin d’en être une. Billie. Son prénom que l’on a tendance à murmurer pour ne pas la froisser, pour ne pas l’effrayer. Parce que son air mutin et son physique de poupée lui donne une apparence de louve faible, passive. De son physique aussi, elle sait en jouer. On la protège par instinct, et parfois, elle se laisse faire. Si la situation l’exige, ou si l’envie lui en prend. Mais parce qu’elle sait aussi que l’effet de surprise est sa seule véritable arme. Une femme enfant qui joue de son apparence. Elle séduit naturellement, sans même s’en rendre compte, avec une candeur déstabilisante. Elle est sensible à tout ce qui l’entoure, parfois un peu trop. Parce qu’elle est incapable de rester indifférente, incapable de mettre des mesures. Elle aime comme elle hait : avec passion. Et avec cette même passion, elle va au bout de chacune de ses décisions. Même si elles sont stupides, ou dangereuses. Trop orgueilleuse pour l’avouer, elle ne s’arrêtera jamais. Certains diront qu’elle est tête brûlée, d’autres qu’elle est carrément inconsciente. Et que cela la conduira très certainement à sa perte. Mais ça aussi, elle s’en fout. Plus grand chose n’a d’importance. La tombe lui faisant face est un rappel constant à sa perte. A ce qui ne lui sera jamais rendu. Et cela la rend folle de rage. Ou complètement perdue de douleur. Lunatique, elle oscille toujours entre ses émotions, les laissant la guider jour après jour. Parce que c’est le chemin qu’elle a choisi, et que même s’il venait à la conduire tout droit en enfer, jamais elle ne ferait demi-tour. Parce qu’aujourd’hui, elle n’a plus rien à perdre.
Occupation nocturne Billie travaille en tant que serveuse au Jazz Baby. Un job qu’elle fait maintenant depuis plusieurs années et, contrairement à ce que l’on puisse penser, qu’elle aime faire. Elle aime l’ambiance feutrée du bar, écouter les conversations, regarder le jeu des relations s’installer, rencontrer et échanger avec des inconnus venant de tous les horizons. Car elle est curieuse, Billie, et même si elle est discrète de nature, elle aime le contact avec les autres. Elle finit son service la plupart du temps au milieu de la nuit, et elle prend toujours son temps pour rentrer. Marchant sous les étoiles, que ça soit sous sa forme humaine ou sa forme de loup, elle se ressource pendant que tout est encore silencieux. C’est là le seul moment de paix qu’elle s’accorde réellement, même si elle ne rentre presque plus jamais avant l’aube. Si des cernes de plus en plus profondes viennent entacher sa peau pâle, elle n’en tient pas compte. Elle redoute plus que tout le moment où elle devra fermer les yeux pour dormir, alors elle gagne du temps autant qu'elle peut.
Manies, habitudes & goûts Boit du café, beaucoup trop de café. Noir et sans sucre. A n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit, il lui faut sa tasse fumante. — avant, elle aimait jouer du piano. Enfant, elle avait pris des cours, et n’avait jamais arrêté. Ses parents lui avaient offert un piano pour un de ses anniversaires, mais aujourd’hui, il reste silencieux. — Elle aimait danser. Sur n'importe quel rythme. Ses gestes étaient à la fois légers et gracieux, parfois même hypnotiques. Mais ça aussi, c’est le vestige du passé. — déteste l’indifférence. C’est un sentiment qu’elle hait par dessus, qui peut tout foutre en l’air. Et qui a tout foutu en l’air. Face à l’indifférence de Clayton, elle se sent plus impuissante que jamais, et elle est terrifiée. Elle en crèvera, elle est en certaine. — Elle pleure en silence, souvent, quand elle pense que personne ne la voit. Pour son fils disparu, pour le passé qui n’est plus, pour cette vie qu’on lui a enlevé. — Aimerait demander de l’aide, pour Clayton, pour elle, mais ne sait pas comment s’y prendre. Mais surtout, elle a bien trop peur qu’on lui arrache son mari. Si elle est encore en vie, c’est pour lui. Elle n’a jamais cessé de l’aimer, mais elle est réaliste ; cela n’est pas suffisant. Alors elle sombre, lentement et dans une chute vertigineuse. — Laisse son intuition et ses émotions la guider, pour tout, et cela lui donne une certaine impulsivité. Cela peut la mettre dans des situations délicates, parfois. — N’est que très rarement vulgaire. Cela lui est inutile, d’après elle, et si jamais elle le devient, cela choque presque. Elle, elle se contente de rire, effrontément. — Déteste l’injustice, elle a même un réel problème avec ça. Si elle en est témoin, elle est incapable de rester indifférente ou en dehors de la situation. Elle relève les combats comme s’ils étaient les siens, aussi dangereux ou stupide que cela soit. — Se mordille la lèvre lorsqu’elle est nerveuse, angoissée ou qu’elle réfléchit. Un geste qui la trahit à chaque fois. Elle enfouit son visage dans ses mains, lorsqu’elle est gênée. A tendance à fermer les yeux, lorsqu’elle éclate de rire ; une minime qui met en avant ses pommettes. — Ne sait pas abandonner, c’est une notion qui la dépasse, et cela peut parfois devenir une véritable obsession. —
Transformation Billie a la forme de loup la plus ordinaire qui soit : le lupus. Fine et élancée, sa louve a un pelage noir de jais, avec seulement le bout de ses pattes et de son museau de blanc. Un contraste étonnant, et qui lui permet une discrétion toute relative. Ses yeux verts d’humaine, prennent une teinte dorée. Si elle est plus petite que ses pairs, et c’est d’autant plus saisissant lorsqu’elle se retrouve à côté de son mari, cela lui permet d’être plus rapide et agile dans ses mouvements. Ainsi, si elle ne peut pas rivaliser en cas de conflit, elle peut au moins s’échapper des situations les plus dangereuses. Pour peu qu’elle le veuille, ce qui un tout autre sujet. Ses transformations sont toujours aussi douloureuses, mais c’est une chose à laquelle elle a fini par s’habituer, avec les années. Comme la plupart des loups, elle tire sa force de sa meute, et plus particulièrement de Clayton. Le contact avec les siens lui est primordial, et encore plus maintenant.
Convictions Aucune. Les convictions qu’elle avait, elles lui ont été arrachées. Sans ménagement. La foi dans laquelle elle a été élevée n’est aujourd’hui plus qu’une douce utopie à ses oreilles, dont elle se détourne chaque jour un peu plus. La révélation, c’est ce qui a précipité leur chute, à tous autant qu’ils sont. Billie, elle n’a jamais été extrémiste. Elle n’a jamais réellement compris cette haine que certains pouvaient éprouver pour une simple différence, mais elle a toujours accepté la situation. Faisant profil bas lorsque les circonstances l’exigeaient, ou se jetant dans la gueule du loup si elle l’avait décidé. Mais aujourd’hui, elle ne l’accepte plus, elle en est incapable. Elle n’en a tout simplement plus la force.
Signes particuliers Quel loup n’a pas de cicatrice. Celles de Billie ne sont pas nombreuses et plutôt discrètes. Une vieille morsure, une lame en argent ou une chute aussi stupide que spectaculaire. Mais rien de visible lorsqu’elle est habillée. Elle ne possède qu’un seul tatouage, conçu spécialement pour sa nature de loup. Situé à l’intérieur de son poignet, il est si petit qu’on ne le voit pas forcément au premier coup d’œil. Sa signification, elle, reste inconnue pour la plupart.
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? scénario ; PSEUDONYME Lils pour le surnom, ou Emy. Au choix quoi. DERRIERE L'ECRAN hmmm nah, je vais me la jouer feignasse mystérieuse, et ne rien dire. CODE DU REGLEMENT « Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer » COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? je le connais depuis trop longtemps pour le dire. Mais je ne me suis jamais inscrite pourtant, me demandez pas pourquoi. AVIS GENERAL SUR LE FORUM Anita Blake, Dresden, toussa toussa, c'est tout ce qu'il faut sur un forum. AVATAR UTILISE Michelle Williams
Dernière édition par Billie R. Klein le 17/6/2013, 20:37, édité 22 fois
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 13:40
Un hurlement sans fin. Un cri qui déchire les entrailles, un son difforme qui sort des tripes. Billie ne sait pas d’où il vient, ni qui est capable d’hurler de cette manière. Non, elle ne sait pas, et ne veut pas savoir. La seule chose qui lui importe à cet instant, c’est Clayton qui s’avance vers elle. Ou plutôt, ce qu’il transporte dans ses bras, avec une précaution effrayante. Elle n’a jamais vu une telle expression sur lui, même pendant ses heures les plus sombres. Ses pieds avancent malgré elle vers lui, alors que son sang lui, se glace. Son instinct lui hurle de ne pas s’approcher, de ne pas regarder. Qu’elle n’est pas capable de faire face. Mais elle continue, peut être même qu’elle court, elle n’en est pas sûr. Les loups s’écartent sur son passage, et leurs visages ne lui échappent pas. Ils sont horrifiés, et certains se tournent déjà vers elle avec de la pitié dans les yeux. Elle ne comprend pas. Elle ne veut pas comprendre. Son mari lui, a fini par tomber à terre. A genoux sur le sol, comme si ce qu’il portait était devenu brusquement trop lourd. Lui que rien ne semble pouvoir ébranler, lui dont elle tire sa force. L’image la choque, quelque part, mais elle n’a pas le temps de s’y attarder. Arrivant à sa hauteur, elle croise son regard. Cela ne dure qu’une fraction de second ; le feu rencontrant la glace. Et cela suffit. Quelque chose se brise, quelque part, en elle. Elle ne sait pas exactement ce que c’est, son cœur peut-être, ou son âme. Probablement les deux. Ses yeux se posent sur la forme, et il lui faut plusieurs secondes avant de voir réellement. Une dernière tentative de son cerveau de la protéger, en masquant à son esprit la vérité. Elle bat des paupières, plusieurs fois. Et le visage de son enfant lui apparaît, le regard figé à jamais. Le sang aussi, qui le recouvre, et qui continue de s’échapper de son corps. Le sang qu’elle a senti dès que la voiture s’est garée, sans le voir. Il est mélangé à l’odeur de la mort, et de la poudre. Alors elle en a fait abstraction. Elle appelle un médecin, elle hurle pour qu’on vienne aider son fils. Mais les mots ne franchissent pas ses lèvres, restant bloqués quelque part. Personne ne vient, parce que cela serait inutile. Les instants qui défilent deviennent flous, les gestes s’enchainent sans même qu’elle ne s’en rende réellement compte. Elle ne sait pas comment elle a fini sur le sol, avec le corps de son enfant dans les bras. Elle ne sait pas où est passé Clayton. Peut-être est-ce lui qui l’étreint si fermement. Elle ne sait pas non plus ce qu’ils font tous autour d’elle, alors qu’elle ne veut pas qu’ils s’approchent. Tout ce qui compte, c’est le corps qu’elle tient désespérément, et qu’elle berce contre elle. Pour le protéger, pour le rassurer, pour lui apporter de sa chaleur. Sa chair lui semble si froide contre la sienne, ses yeux lui semblent si vides. Et ils le sont. Finalement, elle réalise. La vérité est certainement douloureuse, et elle la ressent jusque dans ses tripes. Sa poitrine éclate, son cœur manque un battement, puis deux. Elle n’est pas certaine qu’il reparte, au final. Shiloh est mort. La phrase se répète dans son esprit, mais elle ne parvient pas à l’assimiler. Elle refuse de la rendre réelle, mais la douleur s’intensifie quand même. C’est son corps entier qui lui fait mal, qui hurle ce qu’elle peut ressentir au plus profond. Elle prie pour tomber dans l’inconscience, elle prie pour se réveiller de ce cauchemar. Mais rien n’arrive, et elle est sûre qu’elle va crever, là, au milieu de leur jardin. Elle est persuadée que son cœur va finir par éclater. Elle espère, même. Car le corps qu’elle tient n’est plus qu’une enveloppe charnelle vide. Et les cris désarticulés et inhumains qu’elle entend depuis le début, viennent d’elle.
* * *
La douleur ne disparaît jamais. C’est une chose qu’elle a finit par apprendre avec le temps. Elle peut être enfouie pour donner l’illusion de sa disparition, mais elle sera toujours là. Sourde et implacable, elle attendra la première occasion pour reprendre la place qui lui revient. Billie, elle, elle attend simplement que cette douleur finisse par avoir sa peau. Elle n’a pas su protéger son fils, elle a échoué lamentablement, et le sang a coulé en représailles. L’agonie s’installe alors comme une punition, et elle se perd dans l’obscurité. Mais elle ne dit rien. Le silence est devenu l’élément central de son univers, et elle ne sait pas comment le briser. Peut être qu’au fond, elle ne le veut pas. Elle n’en est pas certaine. Elle doute, toujours, de chacun de ses actes, de chacune de ses décisions. Alors elle s’y accroche encore plus, aussi paradoxal que cela soit, à chaque d’entre elles, pour luter contre cette incertitude qui s’installe chaque jour un peu plus. C’est sans doute à cause de ce brouillard qui s’est installé, déstabilisant et menaçant. Mais ça non plus, elle ne saurait en être certaine. Ses repères ne sont plus, même ceux qu’elle mis tant d’années à construire. Ses gestes deviennent des réflexes, et elle avance comme un automate, accomplissant ses tâches avec une rigueur effrayante. Se berçant d’illusions avec le peu de normalité qu’il lui reste. C’est à dire presque rien, mais elle ne veut pas le reconnaître. Les journées s’étirent et les nuits s’éternisent, et elle cumule les heures à son travail pour ne pas avoir à rentrer chez elle. Chez eux. Un coup d’œil sur l’horloge lui indique qu’elle devra pourtant s’y résoudre dans très peu de temps. Elle n’est pas prête, elle ne le sera sans doute jamais. Son regard se perd au milieu de la salle du bar, et son esprit se concentre sur ce qui l’entoure. Observer les autres à leur insu est une habitude chez elle, car cela lui permet de voir la véritable nature de chacun. Les individus peuvent mentir, ils peuvent changer leur comportement, mais les gestes finissent toujours par les trahir. Lorsqu’ils pensent que personne ne les regarde, ou lorsqu’ils sont persuadés qu’ils sont seuls, ils finissent toujours pas se dévoiler. Il suffit simplement d’être patient. Billie s’en amuse. Et cela lui a causé de nombreux problèmes dans le passé. Mais ce soir, il n’y a rien d’autre que de la lassitude dans son regard. Les clients s’enchainent dans le bar réputé, mais elle ne parvient pas à focaliser sur un seul d’entre eux. Si bien qu’elle ne les a pas vu partir à l’heure de la fermeture, elle ne s’est pas plus rendue compte que les lumières ont fini par s’éteindre, et la musique par se stopper. Toujours ce même brouillard l’empêchant de voir plus loin que ce qui se joue juste sous son nez. « Billie, il est temps que tu rentres chez toi. » La voix n’a rien d’agressif, ou de compatissant. Juste une simple constatation. Jetant un coup d’œil par dessus son épaule, la louve rencontre le regard d’un client habitué. Elle le connaît bien, et pourtant, elle est incapable de dire quoi que ce soit sur sa vie privée. C’est là tout le paradoxe de son métier. On connaît les habitudes de chacun, ce qu’il aime boire, où il aime s’installer, les manies et les tics qu'il a, et pourtant, il est impossible de dire ce qu’il se passe réellement dans sa vie. Une règle qui ne la concerne plus maintenant, parce qu’ils savent tous ce qui lui est arrivé. Et cela la rend folle de rage. Elle n’a pas besoin de leur pitié, ni de leur compréhension. Ils ne savent rien. Pendant un brusque instant, elle songe à lui balancer le plateau de verres qu’elle tient au visage. Pour lui faire ravaler ses mots, et ce qu’il pense avoir compris chez elle. Mais surtout, pour oublier qu’il a raison. Lui, qui ne la connaît pas plus qu’elle ne le connaît, arrive à lire ses pensées comme un ami de longue date. Et cela l’inquiète, car il y a certaines choses auxquelles elle n’est certainement pas prête à faire face. Et d’autres qu’elle a décidé d’accepter, envers et contre tout. Jamais un étranger ne serait en mesure de comprendre, tout comme jamais elle ne serait capable d’expliquer ses raisons. Fermant brièvement les yeux, Billie pose finalement le plateau sur le bar, avant de tourner les talons. Elle se contente de s’exécuter sans rien dire, ne faisant pas confiance à ses mots pour ne pas déraper. Et ce n’est que lorsqu’elle franchit la porte du bar qu’elle pousse un léger soupir de soulagement. La nuit est bien avancée, mais elle sait qu’il lui reste encore quelques heures. Le seul moment qu’elle s’accorde, profitant du calme et de la quiétude. Si elle ferme les yeux, elle peut presque oublier ce qu’il se passe. Remontant la fermeture éclair de son blouson de cuir jusqu’en haut, la louve se met à marcher lentement, se concentrant sur ses pas pour ne penser à rien d’autre. Lentement, parce que c’est le seul contrôle qu’elle a, avant de devoir faire face à la réalité.
Dernière édition par Billie R. Klein le 17/6/2013, 19:36, édité 11 fois
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 13:44
Bienvenueeeeeeeeeeee ! sit u as des questions n'hésite surtout pas
And we are doomed to play
♦ Life is full of chapter. Just because you have one that`s bad doesn`t mean the book`s finished ♦
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Gedauphin MISSIVES : 6790 ACTE DE PROPRIETE : Ziamsboy ♦ lordbryndenrivers ♦ The Meteors
« Mais évidemment, si les cochons avaient des ailes, le bacon volerait. » ♦ Dôme tome 2 ♦ Stephen King
Stella Montgomery
ADMIN ♦ Le jambon galactique, autrement appelé le distributeur Durex.
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 15:07
Moi je vote pour Michelle !
Bienvenue sur le forum Bonne continuation pour ta fiche ! :29:
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 17:19
*se retient d'hurler à la lune* Le premier qui la touche, j'lui arrache les doigts.
Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 17:43
Carey Mulligan *o*
Bienvenue :D
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 18:06
Merci pour l'accueil.
Michelle, Carey, les deux sont tellement sublimes que je crois qu'il va être difficile de vraiment les départager.
Clayton ; magnifique message.
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 18:08
Bienvenu parmi nous Bon courage pour la suite de ta fiche et, comme l'a dit Luna, n'hésites pas si t'as la moindre question
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 18:48
Je sais. C'mon p'tit côté poète. :54:
HELL COME HERE
SIGNALEMENT : Poilue pleine de crocs. HABILITIES : Pouvoirs Lycans. Communication avec les morts. OFFICE : Proprio du Sunco Gazoline SERENADE : Marta - Saez
You saw my pain, washed out in the rain Broken glass, saw the blood run from my veins But you saw no fault no cracks in my heart And you knelt beside my hope torn apart But the ghosts that we knew will flicker from view And we'll live a long life So give me hope in the darkness that I will see the light Cause oh they gave me such a fright But I will hold as long as you like Just promise me we'll be alright
Rosario M. Galeano
ALIAS≠ Rossou la croqueuse de framboises
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 22:34
Clay elle est bonne ta meuf :13:
Bienvenue
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 8/6/2013, 23:22
Je vote pour Carrey *.*
Bienvenue. Bon courage pour ta fiche.
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 9/6/2013, 09:43
Oh ça c'est cool que ce scénario trouve si vite preneur il est vraiment cool Bienvenue dans le coin et bonne chance dans ta tentative du scénario :)
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 9/6/2013, 10:25
Clayton Klein Jr. a écrit:
*se retient d'hurler à la lune* Le premier qui la touche, j'lui arrache les doigts.
/regarde la fille. /regarde Clay. /regarde la fille /regarde Clay
Désolé mec, c'est plus fort que moi... /saute sur la ptite Billie
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 9/6/2013, 10:54
*va manger du vampire ce midi. :56: *
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 9/6/2013, 11:16
Essaie toujours petit chien
BIATCH PLEAZ'
HABILITIES : Mémoire décuplée ~ Arme psychique ~ Invocatrice OFFICE : Institutrice maternelle // Accepte de faire pas mal de choses pour quelques billets verts ... SERENADE : I'm a bitch ~ Alanis Morisette
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Sac à doala MISSIVES : 1996 ACTE DE PROPRIETE : As' ♥ ~ Mish' ♥²
I wanna feel passion. I wanna feel pain. Don't make me laugh. Or don't make me cry. Just make me feel. Alive.
Laughlin S. Valentine
MARRAINE ; Grande prêtresse du harcèlement par MP & du détournement publicitaire sauvage
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 11/6/2013, 08:36
~ C'est chouette de voir un tel intérêt pour un PV dès sa création :05:
*La tartine de bave* :13: :13:
C'pour qu'une éventuelle pression te glisserait des épaules :67:
Ouèlcome :05:
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 11/6/2013, 19:56
Merci à tous pour l'accueil. (oui je radote, mais cey pas grave )
/esquive le vampire, juste pour la forme, et enfile un imper', pour la bave.
:13: :13:
SEUL LE PIRE ARRIVE
SIGNALEMENT : big bad wolf, wouf! HABILITIES : Capacité à avoir un carma de merde, comment ça c'est pas un super pouvoir... OFFICE : Détective privé spécialisé dans les affaires obscures des CESS SERENADE : Ben Frost :: 'Venter' (musique de la sign)
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 1359 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories.
Je vomirais sur mes contemporains le dégoût qu'ils m'inspirent. Flaubert
Piotr Vuk Ludwiczak
FONDA BITCH Ϟ there is a new sheriff in town
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 11/6/2013, 21:22
Juste pour info, faudra qu'on se déniche un lien, toi et moi.
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 13/6/2013, 19:52
Je prends note. X)
Et sinon, je pense avoir fini ma fiche.
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 13/6/2013, 22:12
Ok, je transmet sans attendre aux admins
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Invité
Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 14/6/2013, 09:17
Je vais laisser Babine s'occuper de toi.
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 18/6/2013, 10:46
Welcome
Je suis là pour te guider
Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative. Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modérer pour la validation.
Babine n'étant pas exactement disponible actuellement, je me charge donc de ta validation. Pour moi c'est tout bon. Non seulement tu as compris l'univers, mais aussi le personnage, et j'adore de plus ta jolie plume forte agréable à lire. Du coup, je te valide!
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé! Toutes mes félicitations!
Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option! Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des clans et meutes pour choisir ton clan. N'hésite pas à faire un tour dans le quartier des sujets multijoueurs pour animer ton jeu. Si tu te sens perdu, n'hésite pas à demander un parrain. De plus, bénéficie de quelques astuces en faisant un tour ici. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!
Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell. Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
Invité
Invité
Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 18/6/2013, 18:24
Merci!
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Sujet: Re: Billie Klein ๑ burn it to the ground 18/6/2013, 18:25