Billie Klein ๑ burn it to the ground

BILLIE ROSE KLEIN

Feat Michelle Williams

PRELUDE

DATE & LIEU DE NAISSANCE 5 Mai 1982, en Louisiane  ORIGINES Américaines  CAMP Meute de Shreveport  FORME ANIMALE loup DATE DE LA PREMIERE TRANSFORMATION // STATUT membre de la meute TYPE DE METAMORPHOSE  Lycantrope pur sang ETAT CIVIL mariée LIEU D'HABITATION East Farm METIER Serveuse au Jazz Baby. CLASSE SOCIALE moyenne. ETIQUETTE Billie. Cet enfant qu’ils ont vu grandir, et faire sa place dans un monde où les femmes n’ont que trop peu leur place. A la fois douce et impétueuse, elle est si difficile à suivre, que cela la rend presque instable. Presque. On préfère se dire qu’elle contrôle ses changements d’humeur, pour ne pas avoir à penser qu’il y a effectivement un problème avec elle. Billie et sa discrétion capable de vous exploser en plein visage, sans pour autant qu’elle ait besoin d’hausser le ton. Si elle n’est pas une dominante, elle n’est pas pour autant une louve soumise. Trop têtue, trop fière pour ça. Elle manie les mots comme certains manieraient des couteaux, et quand elle garde le silence, c’est parce qu’elle sait qu’une moue ou un sourire auront un meilleur résultat. Mais son sourire se fait de plus en plus rare, tout comme son rire cristallin.
Tout le monde, ou presque, connaît le drame qui a ébranlé sa famille, à Billie. Qui lui a tout arraché sans qu’elle ne soit capable de faire quoi que ce soit. Pourtant, peu de personne ose réellement aborder la question avec elle. Elle ne leur en donne pas l’occasion, d’ailleurs, tantôt prenant la fuite, tantôt laissant éclater cette rage qui ne la quitte plus. Alors on la regarde s’éteindre jour après jour, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire.

Traits de caractères
Les yeux fermés, elle expire. Lentement. Laissant l’air s’échapper de ses poumons dans un rythme parfaitement contrôlé. Et avec le même contrôle, elle inspire à nouveau. Le reste n’existe pas. Le reste n’importe peu. Et à cet instant, elle y croit, à ce mensonge. Elle y croit si fort, qu’elle parvient même à ignorer le bruit autour d’elle. Seule sa poitrine bouge, dans un mouvement lent et régulier. Une mèche de ses cheveux se soulève avec la légère brise, et ça aussi, ça la calme. Mais ça n’apaise rien. Alors elle s’efface, laissant son regard se perdre tandis que son sourire se fait de plus en plus rare. Hantée. Les fantômes du passé, comme ceux du présent, dansent autour d’elle. La narguent même, elle en est certaine. Parce que son monde s’effrite, et qu’elle ne sait pas comment réagir. Elle a peur. Une peur viscérale qui lui tord ses entrailles, et l’empêche de respirer. Parfois, elle a même l’impression que son cœur va exploser sous la douleur. Même il n’en fait rien, alors elle continue de s’accrocher. Trop fière pour abandonner, trop têtue pour renoncer. Ou peut être trop faible. Qui peut le dire. Elle apprécie le calme de cet instant, parce qu’elle sait qu’il ne durera pas. On lui enlèvera, comme le reste. Comme toujours. Battant des cils, comme pour chasser une vision dérangeante, son regard mordoré finit par se poser sur un point invisible. Elle n’est plus la même, elle le sait, cela lui fait même peur, parfois. Parce qu’elle craint de ne pas savoir faire demi-tour, de ne plus pouvoir s’arrêter. Mais elle ne s’arrête pas pour autant, elle ne se l’autorise pas. Elle est déstabilisante, car tout en contraste. Et elle ne fait rien pour arranger cela. Parce qu’elle se fout de ce qu’ils peuvent penser, ou tout au moins, c’est ce qu’elle aimerait croire depuis quelques semaines. Même ses mots se font rares, elle qui aime tant les manier. Et elle sait le faire comme personne. Elle joue avec eux pour mieux obtenir ce qu’elle désir. On lui reproche parfois, mais qu’importe. C’est sa façon à elle d’évoluer au milieu des loups dominants, alors qu’elle est loin d’en être une. Billie. Son prénom que l’on a tendance à murmurer pour ne pas la froisser, pour ne pas l’effrayer. Parce que son air mutin et son physique de poupée lui donne une apparence de louve faible, passive. De son physique aussi, elle sait en jouer. On la protège par instinct, et parfois, elle se laisse faire. Si la situation l’exige, ou si l’envie lui en prend. Mais parce qu’elle sait aussi que l’effet de surprise est sa seule véritable arme. Une femme enfant qui joue de son apparence. Elle séduit naturellement, sans même s’en rendre compte, avec une candeur déstabilisante. Elle est sensible à tout ce qui l’entoure, parfois un peu trop. Parce qu’elle est incapable de rester indifférente, incapable de mettre des mesures. Elle aime comme elle hait : avec passion. Et avec cette même passion, elle va au bout de chacune de ses décisions. Même si elles sont stupides, ou dangereuses. Trop orgueilleuse pour l’avouer, elle ne s’arrêtera jamais. Certains diront qu’elle est tête brûlée, d’autres qu’elle est carrément inconsciente. Et que cela la conduira très certainement à sa perte. Mais ça aussi, elle s’en fout. Plus grand chose n’a d’importance. La tombe lui faisant face est un rappel constant à sa perte. A ce qui ne lui sera jamais rendu. Et cela la rend folle de rage. Ou complètement perdue de douleur. Lunatique, elle oscille toujours entre ses émotions, les laissant la guider jour après jour. Parce que c’est le chemin qu’elle a choisi, et que même s’il venait à la conduire tout droit en enfer, jamais elle ne ferait demi-tour. Parce qu’aujourd’hui, elle n’a plus rien à perdre.

Occupation nocturne
Billie travaille en tant que serveuse au Jazz Baby. Un job qu’elle fait maintenant depuis plusieurs années et, contrairement à ce que l’on puisse penser, qu’elle aime faire. Elle aime l’ambiance feutrée du bar, écouter les conversations, regarder le jeu des relations s’installer, rencontrer et échanger avec des inconnus venant de tous les horizons. Car elle est curieuse, Billie, et même si elle est discrète de nature, elle aime le contact avec les autres. Elle finit son service la plupart du temps au milieu de la nuit, et elle prend toujours son temps pour rentrer. Marchant sous les étoiles, que ça soit sous sa forme humaine ou sa forme de loup, elle se ressource pendant que tout est encore silencieux. C’est là le seul moment de paix qu’elle s’accorde réellement, même si elle ne rentre presque plus jamais avant l’aube. Si des cernes de plus en plus profondes viennent entacher sa peau pâle, elle n’en tient pas compte. Elle redoute plus que tout le moment où elle devra fermer les yeux pour dormir, alors elle gagne du temps autant qu'elle peut.

Manies, habitudes & goûts
Boit du café, beaucoup trop de café. Noir et sans sucre. A n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit, il lui faut sa tasse fumante. — avant, elle aimait jouer du piano. Enfant, elle avait pris des cours, et n’avait jamais arrêté. Ses parents lui avaient offert un piano pour un de ses anniversaires, mais aujourd’hui, il reste silencieux. — Elle aimait danser. Sur n'importe quel rythme. Ses gestes étaient à la fois légers et gracieux, parfois même hypnotiques. Mais ça aussi, c’est le vestige du passé. — déteste l’indifférence. C’est un sentiment qu’elle hait par dessus, qui peut tout foutre en l’air. Et qui a tout foutu en l’air. Face à l’indifférence de Clayton, elle se sent plus impuissante que jamais, et elle est terrifiée. Elle en crèvera, elle est en certaine. — Elle pleure en silence, souvent, quand elle pense que personne ne la voit. Pour son fils disparu, pour le passé qui n’est plus, pour cette vie qu’on lui a enlevé. — Aimerait demander de l’aide, pour Clayton, pour elle, mais ne sait pas comment s’y prendre. Mais surtout, elle a bien trop peur qu’on lui arrache son mari. Si elle est encore en vie, c’est pour lui. Elle n’a jamais cessé de l’aimer, mais elle est réaliste ; cela n’est pas suffisant. Alors elle sombre, lentement et dans une chute vertigineuse. — Laisse son intuition et ses émotions la guider, pour tout, et cela lui donne une certaine impulsivité. Cela peut la mettre dans des situations délicates, parfois. — N’est que très rarement vulgaire. Cela lui est inutile, d’après elle, et si jamais elle le devient, cela choque presque. Elle, elle se contente de rire, effrontément. — Déteste l’injustice, elle a même un réel problème avec ça. Si elle en est témoin, elle est incapable de rester indifférente ou en dehors de la situation. Elle relève les combats comme s’ils étaient les siens, aussi dangereux ou stupide que cela soit. — Se mordille la lèvre lorsqu’elle est nerveuse, angoissée ou qu’elle réfléchit. Un geste qui la trahit à chaque fois. Elle enfouit son visage dans ses mains, lorsqu’elle est gênée. A tendance à fermer les yeux, lorsqu’elle éclate de rire ; une minime qui met en avant ses pommettes.  — Ne sait pas abandonner, c’est une notion qui la dépasse, et cela peut parfois devenir une véritable obsession. —

Transformation
Billie a la forme de loup la plus ordinaire qui soit : le lupus. Fine et élancée, sa louve a un pelage noir de jais, avec seulement le bout de ses pattes et de son museau de blanc. Un contraste étonnant, et qui lui permet une discrétion toute relative. Ses yeux verts d’humaine, prennent une teinte dorée. Si elle est plus petite que ses pairs, et c’est d’autant plus saisissant lorsqu’elle se retrouve à côté de son mari, cela lui permet d’être plus rapide et agile dans ses mouvements. Ainsi, si elle ne peut pas rivaliser en cas de conflit, elle peut au moins s’échapper des situations les plus dangereuses. Pour peu qu’elle le veuille, ce qui un tout autre sujet.
Ses transformations sont toujours aussi douloureuses, mais c’est une chose à laquelle elle a fini par s’habituer, avec les années. Comme la plupart des loups, elle tire sa force de sa meute, et plus particulièrement de Clayton. Le contact avec les siens lui est primordial, et encore plus maintenant.

Convictions
Aucune. Les convictions qu’elle avait, elles lui ont été arrachées. Sans ménagement. La foi dans laquelle elle a été élevée n’est aujourd’hui plus qu’une douce utopie à ses oreilles, dont elle se détourne chaque jour un peu plus.
La révélation, c’est ce qui a précipité leur chute, à tous autant qu’ils sont. Billie, elle n’a jamais été extrémiste. Elle n’a jamais réellement compris cette haine que certains pouvaient éprouver pour une simple différence, mais elle a toujours accepté la situation. Faisant profil bas lorsque les circonstances l’exigeaient, ou se jetant dans la gueule du loup si elle l’avait décidé. Mais aujourd’hui, elle ne l’accepte plus, elle en est incapable. Elle n’en a tout simplement plus la force.


Signes particuliers
Quel loup n’a pas de cicatrice. Celles de Billie ne sont pas nombreuses et plutôt discrètes. Une vieille morsure, une lame en argent ou une chute aussi stupide que spectaculaire. Mais rien de visible lorsqu’elle est habillée.
Elle ne possède qu’un seul tatouage, conçu spécialement pour sa nature de loup. Situé à l’intérieur de son poignet, il est si petit qu’on ne le voit pas forcément au premier coup d’œil. Sa signification, elle, reste inconnue pour la plupart.