Traits de caractères Patriarcal et non pas paternaliste. Il n'a pas été élevé par une maman suppliant un œdipe, mais bien par un père précis imposant l'excellence du mâle ; Machiste pas si loin que ça du misogyne. Loin de moi l'idée d'excuser sa vision du monde, mais la toute puissance de l'homme est un absolu de tradition. La femelle crève, lui non. Et depuis plus de cent ans l'équation se vérifie parfaitement ; Vénal et ce, sans contrefaçons. Il aime l'argent et le pouvoir qu'il confère. Celui avant toute chose d'alimenter ses maniaqueries, de javeliser tout ce qui pourrait l'atteindre. Il n'a pourtant, pas tant de besoins de luxueux qu'on lui en prêtent ; Car Agamemnon est plus généralement rongé par la Peur. Il ne veut pas mourir ; Et finalement, notons d’irrépressibles Principes. Jamais il ne transige avec ceux-là et gare à ceux qui ne les respecteraient pas. Pour les chanceux qui rentrent dans ses bonnes grâces, il est cependant capable de bien des audaces.
Occupation nocturne Dormir tout simplement, cela devrait-il en être autrement ? Vous savez, tout de même, que le sommeil est l'un des principaux facteurs de conservations et de régénérations cellulaires. Pour sa plus grande frustration il doit cela dit participer à de nombreux galas, cocktails et autres diners mondains. Dure en ce cas de savoir précisément ce qu'on avale ou qu'on boit, et d'éviter de dépasser minuit. Un risque de citrouille ou de cendrillon au masculin très certainement. Il se pense aussi fragile qu'un escarpin en verre, le genre qui se fendille à la première peccadille. Un fait rehausse heureusement la météo de ses soirées. Car dans chacune d'entre elles, et si la bonne fortune est au rendez-vous, Cassandre sera présente. Ces repas interminables s'illuminant d'une royale présence. Et alors, le jeux qu'ils ont débuté depuis déjà trois ans, peut continuer. C'est à coup de champagne, feuilletés et autres douceur sucré/salé, qu'il tente, souvent en vain, d'obtenir plus que son dédain. Mais qu'importe car à ses yeux, le manque de sommeil en vaut la peine. Un jour elle se laissera aller, emportée par la vague. Espérons que la vieillesse épargne le ciel d'encre qui couve sur leurs passions.
Manies, habitudes & goûts nettoyer, briquer, désinfecter tout ce qu'il mange ; s'il ne le prépare pas lui même, il lui faut bien des certitudes sur sa nourriture ; la cuisine ne lui est donc pas étrangère, c'est même un excellent cuisto ; la cigarette est un sujet délicat dans son cas ; tout les cinq ans il arrête de fumer, durant la même durée, puis reprend ; il lui reste trois mois à tirer et il pourra recommencer, autant dire qu'il a hâte ; il refuse de vivre de plein-pied, ou encore proche du sol ; à son sens c'est en hauteur, minimum second étage, qu'on échappe un peu plus à la pollutions et autres dangers des masses ; il ne passe qu'une partie de l'année à Shreveport, l'été il se ressource en Grèce auprès de sa famille ; sa grande sœur, étonnamment immortelle elle aussi, l’insupporte prodigieusement au vue du peu de précautions qu'elle offre à son don ; Bien qu'au fond, il l'admire terriblement. Elle au moins, ne laisse pas son ventre creusé par l'angoisse.
Capacité
L'enfance n'est bien sûr pas négligeable, mais c'est réellement à l'adolescence que les hommes vénérables de la famille, s'intéressent aux plus jeunes. Autant dire qu'avant, le moutard n'a qu'une importance très relative. Arrive ensuite l'âge des émois, des duvets disgracieux et des premières esprits belliqueux. Directement, ces derniers ne sont pas présentés comme des amis mais, comme de dangereux pousse-la-mort. Pour les Rosamundis mâles, les femmes n'entrant pas même dans les statistiques, les pousse-la-mort sont un lien immonde entrainant bien plus rapidement que nécessaire le vivant vers sa fin. Ainsi, Agamemnon s'il adore et entretien un culte de son immortalité, possède paradoxalement un profond dégout pour sa condition de medium. Malheureusement pour lui et ses pères, leurs âges canoniques sont évident stabilisés par leur conditions d'extra-lucides. Une sorte d'envers de la médaille version monsieur des siècles passés. Ils ne peuvent donc pas se dissocier totalement de leur capacités. De fait, Agamemnon n'ignore pas les esprits, marque dans sa pensée leurs présences, notes les auras de tout à chacun -très utiles avec les bêtes à poil et autres groupements parfum chien mouillé- . Mais, leur adresser plus qu'un regard froid et calculé, ne fait en rien partie de ses loisirs.

DÉTAILS SUPPLÉMENTAIRES:

Convictions Tout d'abords, l'isolement géographique de sa famille lui a évité à la fois le remue-ménage de la révélation mais aussi d'y porter un quelconques intérêt. Oh bien sûr il sait en parler, puisqu'alimenter poliment la conversation il faut. Mais lui qui n'a que médisance et sarcasme pour les incompétents ayant fini en Frankenstein des temps modernes, se rengorge de son intelligente discrétion. Et de leur bêtises soi-disant libertaires. Soyons plus claire. Certes ils ont acquis la possibilités de s'ébrouer sous la pluie et d'acheter de grande cape noir sans se cacher. Mais en aucun cas cela n'a supprimer la méfiance, les préjugés ou même la haine. Mieux encore, présenter un tribus d'être à la civilité toute relative, et le monde cri aux aborigènes qu'on feraient mieux de mettre en réserve. Electrifiés si possibles, l'enclos aux bestiaux.  Et puis, qui a envie de connaitre les détails sordides d'un rituel vaudou, ou simplement que son voisin le pratique dans sa cave ? Toute vérité n'est pas bonne à dire, voilà un adage que beaucoup aurait du lire avant la grande persécution.
Signes particuliers Les apparences sont trompeuses. Le cas d'Agagmemnon en est un bien particulier. Toute à son apparente puissance, sa superbe, son invulnérabilité, s'oppose l'idée fixe de la maladie, de la fragilité du corps. De son corps plus exactement. Oubliez donc la redite, les faux-semblants de paranoïa et autres troubles aussi mineurs qu'hypocrites. Car le virus imaginaire sera toujours plus puissant que le désinfectant. Et la famille ne fait point figure d'exception.

PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Perso inventé ; PSEUDONYME MOROS ; DERRIERE L'ECRAN 20 ans, un chat noir et récemment un magnifique lave-vaisselles. J'ai découvert le terme "obuninet" avant-hier a mon cour de théâtre, j'adore ce concept. Pas vous ?   CODE DU REGLEMENT Et bien, je crois qu'il ne manque plus que le thème musical de Dracule, prince des ténèbres. Et on pourra commencer. ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Fouille archéologique sur bazzart, vous avez été la lueur au bout d'un long, très long, tunnel ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM Lueur divine, comme je le disais au dessus ; AVATAR UTILISE écrire ici

Carnet de route

Je me suis arrêté là par distraction, peut-être aussi parce que je percevais le moyen d'égayer ma journée. Un peu. Le déchet humain ne m'a pas sauté aux yeux à vrai dire, et il n'a quitté son caractère insignifiant que très tard, une fois que j'eus vidé de leur intérêt toutes ces choses alentour qui pouvaient en présenter, même avec effort. Alors seulement je me suis penché dessus. C'était un suicidé d'une banalité sordide, apparemment pas de toute première fraîcheur. Un corps qui se trimballait si maladroitement avec son désespoir passé que je me sentais disposé, autorisé pour ainsi dire, à ne rien ressentir à son égard sans que cela engendre la désagréable conséquence d'avoir à m'interroger sur mon humanité. Certaines personnes parviennent à exsuder leur stupidité jusque dans leur mort. D'une façon inexplicable que je ne tolérais pas. Je relevais d'ailleurs assez vite que j'étais seul à être suffisamment désœuvré pour m'y attarder. Je crois que personne ne voulait prendre la responsabilité de le regarder d'avantage, de le questionner et d'arriver fatalement aux mêmes conclusions que moi. Ils n'auraient pas supporté. Ce cadavre était incapable de puer, et sa bouche était crispée dans une expression de je ne sais quelle souffrance qui évoquait plus un mauvais théâtre. J'ai pensé le gifler, voir un peu ce que l'on pouvait en faire, le réveiller, lui dire que non, on ne peut pas raisonnablement imposer ça à personne et que ma patience seule ne suffirait jamais à lui trouver quoi que ce soit de triste. J'ai préféré partir. Je me retrouve avec un cadavre incapable de puer dans la tête. C'est très pénible.

Et petit à petit l'odeur n'a cessé de croitre, grandissant en mon sein tel un rétrovirus de la préhistoire. Ou de la fin, justement. J'ai commencé à me questionner sur la contamination autre que virale, celle des idées. Une pensée ou un geste qui avilie son acteur mais aussi son spectateur. Une maladie transitant par l’œil, vraisemblablement, ou encore par l'ouïe. Nombre de personnes que je fréquente, et ce quotidiennement, pourrait m'injecter leur vices. J'en frissonne, horrifié. Immédiatement le besoin de me nettoyer se fait sentir. Partout, une odeur d'ordure humaine se solidifiant me poursuit, devenant finalement une tache d'huile moribonde. Alors je n'y tiens plus, j'abandonne tout pour la chaleur réconfortante de mon carrelage immaculé. Une fois en place, les litres d'eau retravaillant ma matière, je me délasse. Un désir pervers me prend par surprise. Tout en moi se redresse, effet rarement provoqué par l'humidité proprette de ma salle de bain. Interloqué donc, par ce que je juge comme une déconnade physiologique, je ne tarde cependant pas à y céder. Petit, ainsi qu'une bonne partie de mon adolescence, la masturbation m'apparaissait comme dégradante et surtout comme quelque chose de sale. J'ai ensuite apprit à noter la distinction entre sale et salissant, nuance utile dans bien des situations. La jouissance en premier lieu. Et alors que mes mains s'agitent, que mes muscles se bandent en un jeux de mots corporel fort ré-jouissant, une image se glisse sous mes paupières. Je revois distinctement le cadavre, étalé à mes pieds comme une pute soumise. Et sale, puisque tout est toujours question de crasse. Bien sûr je n'y touche pas. Mais j'éjacule sur ce corps désarticulé et sans vie, y apposant la marque blanchâtre de mon immortalité. Cela forme un contraste des plus saisissant, l'ébène maculé de sperme. Dans les faits cependant, mon plaisir s'avère décevant. Frustré, exigeant comme rarement une sudation à plusieurs, je quitte rapidement les lieux du fantasme. Direction celui d'une possible mise en application. Certes, il va me valoir la jouer fine. Mais j'ai foi en la faiblesse féminine, d'une façon bien inébranlable. J'envoie donc un message à Cassandre, un "j'arrive" impérieux, abandonné sur son répondre. Avant de claquer la porte.