Sujet: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 11:51
Blake Conaghan
Feat Eli Roth
PRELUDE
DATE & LIEU DE NAISSANCE Né à Glasgow, en 1773. ORIGINES Pauvres, crasseuses et illettrées. CAMP Oh, je suis de ceux qui barbotent dans les ténèbres, traînent leurs godasses en regardant les belles humaines. NOM DU SIRE Zachary von Einsamkeit DATE DE L'ETREINTE 5 avril 1813. STATUT Anarch'. DISCIPLINE Obténébration. ETAT CIVIL Célibataire. LIEU D'HABITATION Appartement spacieux, pâle et peu rempli, à Stoner Hill. METIER Photographe. CLASSE SOCIALE Riche. ETIQUETTE Un homme silencieux, discret, s'effaçant dans la masse, mais aux secrets dégueulasses.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères Je suis la personne pour qui le mot "lunatique" a été créé. J'étais déjà un brin obsessionnel par le passé, mais mon état de buveur de sang n'a pas amélioré la chose. Si j'aime sillonner les routes et m''arrêter dans les bars les plus miteux, décrochant des œillades sulfureuses aux femmes (aux hommes, aussi...) dont les attributs physiques sont attirant, je suis aussi de ceux qui lacèrent, égorgent, dépècent. Comme dans la chanson de Misfits: "si je te coupais les bras et les jambes, est-ce que tu m'aimerai encore?" Avouons le, je suis dans le genre séducteur, provocant, un arrogant. De ceux qui manquent de patience et tournent vite fait à la Patrick Bateman. Occupation nocturne Etant d'origine modeste, l'idée d'élargir ma culture et mes horizons n'était pas des plus naturelles. Ma nouvelle condition, et l'infinité de ma nouvelle vie me poussèrent à m'ouvrir aux arts. Bukowski, Clive Barker et Bret Easton Ellis sont mes auteurs favoris,et d'ailleurs, quand l'ennui débarque, il n'est pas rare que je joue un peu de la plume pour y raconter des histoires de meurtres et de trahison. Puis, de fil en aiguille, vient le cinéma. Torture porn, rape and revenge, blaxploitation, série Z italienne, snuff movies, que de termes techniques obscures qui font frétiller d'excitation mon cerveau tordu. En bref, il me faut des tripes et du sang séché au grand écran comme au quotidien! De ce goût des travellings à l'esthétique inégalable, j'ai découvert la photographie, dont j'ai fait mon métier. Sinon, je vis seul, sans amis autres que ses démons et ses fantasmes. Manies, habitudes & goûts La non-vie a fait de moi un hédoniste: nourriture raffinée, luxure, et son petit préféré, le meurtre. Sinon, j'aime bien me poser tranquillement chez moi avec un vieux vinyl des Smiths, un peu de sang bien frais et une cigarette à disposition. Je déteste les gens qui jugent avoir le droit de me toucher après cinq minutes de discussion, ainsi que les petites catins prêtent à se prostituer pour servir de calice. Je fume énormément, manie le sarcasme comme sa langue maternelle et observe plus que je ne converse. Discipline Obténébration. Quand je suis énervé, de grosses tentacules bien badass sortent de mon dos et dansent autours de moi. En gros, je suis un Cthulhu version bipède. Convictions C'est de la soupe, cette histoire de révélation. Ma première vie a été tellement morne, triste et moisie que dès que j'ai acquis le "statut" de vampire, j'ai eu envie de fun, de découvrir le monde. Nous, buveurs de sang, sommes de véritables rock star, alors j'estime que nous avons le droit d'être entourés de groupies! Après tout, si David Bowie avait coupé court à son talent, on aurai jamais eu Ziggy Stardust et le super clip d'Ashes to Ashes... Signes particuliers Quelques cicatrices, dont une sur le torse. Un tatouage d'une chanson des Smiths à l'intérieur du bras gauche.
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Inventé PSEUDONYME Blake Conaghan pour le personnage, Inkspitter pour l'auteur! DERRIERE L'ECRAN une Anonymous en puissance qui crée des logiciels dans le domaine de l'aéronautique et écrit dans un magazine belge dédié au cinéma d'horreur. CODE DU REGLEMENT et bien il ne manque plus que le thème musical de dracula prince des ténèbres et je crois qu'on pourra commencer. COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Grace a une ceupine d'un autre forum! AVIS GENERAL SUR LE FORUM Hmm, je sens que ça va poutrer! AVATAR UTILISE Eli Roth.
~ Les ténèbres envahissent le ciel depuis quelques heures déjà, dissimulant habilement la lune sous un voile opaque et sombre. La cité est déserte, abandonnée, comme si une mystérieuse hécatombe avait anéanti toute âme, laissant place à une atmosphère nébuleuse et angoissante. Seul semble survivre une baraque fragile, dont s’extraient d'éparses notes de musiques. A l’intérieur, sur des estrades grinçantes, des femmes agitent leurs corps à demi nus, sous le regard avide d’hommes, les yeux écarquillés à la vue d’anatomies aussi appétissantes. Les murs sont couverts d’affiches abîmées par le temps, déchirées et poussiéreuses, tout comme les fauteuils miteux. Et le tavernier sera le premier à vous le dire. Ce dénommé Fausto passe plus de temps à boire en regardant ses protégées qu’a servir les rares clients…
Soudain, la porte s’ouvre dans un geste rapide, et une jeune femme sort de la taverne, réajustant le col de sa veste en fourrure brunâtre de mauvaise qualité. Sans se préoccuper du fait qu’elle pourrait être observée par un quelconque admirateur pervers, elle extrait de son sac en cuir un paquet de cigarettes, des Pall Mall, en sort une et la porte à ses lèvres ourlées d’un rouge à lèvre carmin. Le feu qui se dégage de son Zippo fait naître une lueur brillante dans ses yeux bleutés, les rendant aussi cristallins que ceux d’une poupée de cire. Sa tête se relève tandis qu’elle jette négligemment le briquet dans sa besace, s’élançant pour rejoindre sa demeure. D’un pas assuré, la danseuse ébauche un premier pas, tire une bouffée de sa cigarette, et se rends alors compte d’une présence… Elle tourne la tête, s’attendant à croiser le regard d’un de ces habituels clients qui espère recevoir encore quelques faveurs même après ses heures de travail.
Prise de surprise, les paupières de la jeune femme s’écarquillent. Pas lui, se dit-elle, non… La panique commence déjà à posséder ses membres, elle le connaît si bien, malgré elle, et sait ce qu’il adviendra… Un homme, la tête penchée vers le sol, un pied posé contre le mur, attends, depuis une heure ou deux, la tête baissée. En entendant la jeune femme arriver, il relève doucement le visage, et lui offre la vue de son regard, celui d’un homme insensé… Ses lèvres s'animent, et il murmure dans un rictus diabolique, les yeux pétillant d’envie :
- Deborah, te voila enfin… Tu m'as fais attendre...
La danseuse sent un frémissement parcourir son échine. Bordel, mais d'où connait-il son nom? Ne sachant cacher ni embarra, ni sa peur, sa voix déraille, ses joues prennent une teinte rougeâtre. Elle bredouille d'un vagissement timide:
- Hailey... Je me nomme Hailey...
Elle ne veut plus le revoir, ni entendre parler de lui... Il l'a déjà assez fait souffrir. Pas qu'ils aient été amants, ou même amis, loin de la. Cet homme n'est qu'un dément, un être orphelin de raison, qui la poursuit depuis des années déjà. Il ébauche un pas sur le côté, et laisse glisser dans sa main gauche la lame taillée d'un rasoir, resplendissant entre ses doigts décharnés. Ses desseins sont on ne peut plus clair. Sa mort…
Sa Catin, la seul qu’il ai jamais eu envie de saigner… Il s'avance et entonne les mots suivants:
- Non, Déborah Angarade... Hailey n'est qu'un nom de scène pour assouvir tes désirs de reconnaissante, petite pute... Mais viens, danse pour moi...
Elle croise son regard, tremblante et frémissante, et tente de reculer pour lui échapper... Mais l'Inévitable, la Mort Subite, elle n'attendra pas...~
Blake est né le 5 avril 1813, à Glasgow. Narrer son enfance reste du domaine du superflu et de l’inutile. Pourquoi vouloir se raccrocher à son passé, et aux bribes de souvenirs qu’il reste ? On a beau dire que l’enfance forge l’être adulte… Cela n’en est pas moins vrai pour lui.
Mais l’intérêt véridique de cette histoire commence alors qu’il n’est âgé que de seize ans. Allongé sur son lit, Blake fixe le plafond de sa chambre d'un regard vide, se délectant du parfait silence qui règne dans la pièce. Sa couche est glacée, mais il n'en a cure, car la froideur est omniprésente dans son monde; sa Famille, son Entourage, les Lieux qu'ils fréquentent. Ils sont tous amplis d'une teinte vaguement morbide qui ne lui inspire aucune attirance.
Quand soudain, des pas se font entendre, des rires légers fusent dans l'air, au dehors. Son attention s'envole vers ces étranges manifestations de vie, l'adolescent sort de sa torpeur, tiré de ses pensées comme d'un mauvais rêve. D'un geste lent, il dirige ses pas vers la fenêtre, et jette un coup d'œil rapide au dehors.
Une femme d'âge mûr, les traits tirés par la vieillesse et le manque de sommeil, tient dans ses mains une valise en cuir noir, qu'elle tire derrière elle avec difficulté. Un léger soupir s'échappe de ses lèvres fripées, tandis que son mari sermonne d'un ton ironique une enfant dégageant un air innocent. Encore une de ces gamines gâtée, se dit Blake. Il s'apprête à retourner sur son lit, quand un détail frappe ses yeux. Cette jeune fille... Il émane d'elle une grâce innocente qu'il n'a jamais rencontré auparavant, une candide légèreté imprégnant le moindre de ses gestes. Son visage fin est imprégné d'une pureté angélique, accentuée par la cascade de cheveux blonds qui ondulent le long de ses joues rebondies et pleines de vie...
D'un sentiment à mi chemin entre le dégoût et l'admiration, l'adolescent tâte ses pommettes, amaigries et pâles. Son âme l'incite à s'éloigner, mais son corps le bloque, l'obligeant à rester stoïque, à l'admirer... Le mot est bien trouvé, car tel est le sentiment qu'il ressent. De l'admiration. Blake ne peux quitter ces yeux azur, ses pupilles à lui ondulant entre son visage et la finesse des ses formes... Elle doit avoir son âge, ou à peine un an de plus. Mais l'idée qui grimpe dans son esprit déjà perturbé est on ne peut plus claire et flagrante. Il la veut. Sa démarche légèrement chaloupée, la mélodie onirique du timbre de sa voix, la naissance audacieuse de ses seins sous sa robe de coton pâle... Son échine frémit malgré lui, ses membres en tremblent presque. Du désir.
Son envie ne fait que croître au fur et à mesure que les jours, les mois, les années passent. Du haut de sa chambre, perché devant la fenêtre, il l'observe, ne quitte pas de vue la lucarne de sa chambre. Avec une envie presque perverse, il ne quitte son poste, l'admirant sous toutes les coutures... Rayonnantes sous le soleil d'été, seulement vêtue d'une chemise vichy, frémissante sous le froid en hiver, silencieuse quand elle est à son bureau, cogitant devant une leçon... Conscient de son désir de voyeur, Blake ne peux s'empêcher d'imaginer tout ce qu'il désirerai faire si elle était à ses côtés... Des envies bien singulières d'un garçon normal.
Et chaque dimanche, le jeune homme se rend avec sa famille à l'Eglise du village, quelque peu traîné par ses parents pour prier des saints et un Dieu qui ne l'importent guère. Car la seule raison de sa présence en ces lieux et due à l'ange, son Ange, la jolie Déborah, maintenant âgée de 18 ans... Il lui arrive même de tourner la tête, osciller en direction du banc des Hommes, juste pour le plaisir de croiser le regard de son voisin, qui la regarde sans discontinuer, d'après les dires de ses sœurs... Elle aussi est sous le charme, le trouve plutôt joli garçon, avec ses yeux bruns et sa posture élégante... Elle l'inviterai bien à ses côtés mais les Mœurs ne le veulent pas, non, dans une Eglise les sexes se séparent et ne se retrouvent qu'à la fin de la Cérémonie, Dieu ne veux de ces choses là. De plus sa famille ne meurt pas d'envie qu'elle rencontre un homme qui lui ferai perdre la tête et rater ses études... Mais Déborah, le plus innocemment du monde, agite dans la direction de Blake sa petite main, le saluant avec satisfaction. Et lui, répondant à son geste, incline doucement sa tête, en esquissant un sourire poli. [Continue, ma jolie... Car bientôt tu ne souriras plus... Tu verras.]
Car lui ne la désire pas comme petite amie, au vent ces amourettes ridicules d'adolescents... Tout ce qu'il désire, c'est la froideur de son corps, posée dans une alcôve tapissée de velours. C'est ainsi qu'il désire son corps. Inerte et léger entre ses mains d'artistes, qui parcourraient ses formes pour mieux s'en induire, une dernière fois, avant d'offrir à son être une modification, une Renaissance, sous un jour nouveau et resplendissant. Jouer avec son âme, le goûter et en devenir maître. Serrer ses cheveux d'anges entre ses doigts glacés, embrasser ses lèvres et lui murmurer qu'il ne l'a jamais trouvé aussi belle...
Les jours passent et s'accumulent, aussi rapides et las qu'un musicien qui joue éternellement les mêmes morceaux pour se préparer à un concert. L'affection de Blake pour Déborah ne fait que grandir et se développer, les idées meurtrières pullulant dans son esprit tortueux avec une vitesse foudroyante. Or, contre toute envie, ses desseins deviennent de plus en plus transparents aux yeux de la jeune femme... Est-ce la lettre dite "d'amour" aux tonalités élégiaques et emprise de bile noire, signée d'un B et d'un C vaguement gothiques? Où bien est-ce à cause de sa mère, qui voit dans les regards de leur voisin des relents plus emprunts de démence que d'affection?
Les pupilles de Déborah s'ouvrent, comme si elles changeaient de couleur. Et Blake s'en aperçoit. Or à travers ses yeux, il aperçoit une couleur carmin et flagrante encore naissante, un engorgement soudain de sang... Il est trop tard, oui, les choses s'accélèrent devant ses yeux, un film couleur sépia rongé et abîme par le temps. Il les voit, leurs gestes déformés et accélérés, dignes de pantins désaxés guidés par un Maître surexcité, dont le sang est visité par d'étranges substances, explosion des Notions et des Idéaux, Accélération, Vitesse, Frénésie. Et Blake reste là, stoïque comme une croix dans un sanctuaire, témoin silencieux d'un avenir qu'il a cru inimaginable... Elle le quitte. Il les aperçoit encore, dandinant à cause du poids de leurs valises, avançant vers leurs voitures pour quitter ces lieux. Non, ils reculent, leurs gestes ondulent dans le vent, les cheveux de Déborah, le rire cynique de son père tourne à l'envers, ils se retirent en sens inverse...
Mais le Souvenir s'efface bien vite, au profit d'une vérité encore plus flagrante. Retrouvant la douce froideur de sa couche, Blake s’assied, et prends sa tête entre ses mains d'une maigreur valétudinaire. Aujourd'hui, il a vingt et un ans, et il ne regarde plus le ciel avant de dormir... De toute façon, demain, il pleuvra. Il n'a plus retrouvé ses Yeux, sa Candeur, ses Effluves doucereuses et innocentes qui lui faisaient monter les larmes aux yeux. Plus comme avant. Il l'a seulement provoqué à la sortie de son nouveau "Travail". [ Ma Belle, ma Catin, ma Gourgandine, ma Personnification de la Perfection... Tu ne mérites que de la... Douceur. ] Assis sur une chaise en bois brut, seul dans ses appartements, Blake replonge dans ses pensées et ses rêves, la revoit encore. Entre ses mains tremblantes gisent une feuille de papier blanche, ornées de quelques mots rédigés d'une écriture féminine.
Déborah Angarade. 21 rue Damien Hirst. Aberdeen.
Entre ses doigts, son adresse, subtilisé à Kaïli, sa meilleure amie. Sur ses genoux fébriles, une splendide dague, où scintille son propre reflet, déformé tel un miroir. Ses envies sont bien trop imprimées en lui pour qu'il les occulte, aussi il se lève d'un pas précipité. Blake sait où elle vit, où elle passe ses nuits. Son intelligence et son talent se sont effacés au profit d'un avenir bien plus sombre et voilé de nuages. La jeune femme a abandonné, d'après ses sources, ses études de droit, pour s'installer avec son frère Eli, plus amant que confrère, emprunts d'une troublante complicité. Elle est Lui, Il est Elle, ils se connaissent tellement bien que même l'Amour charnel de deux soupirants ne saurait être aussi intense.
Des centaines de kilomètres les séparent, mais Blake n'en a cure. [Si tu te réveilles à un fuseau horaire différent, dans un endroit différent, tu pourrais te réveiller comme une personne différente?] Il ouvre les yeux, et réalise l'inexorabilité de son rêve. La bâtisse imposante qui se dresse devant lui est la Sienne. Le voyage a défilé devant ses yeux si rapidement... Il accélère son pas, courant presque comme un dératé, ses mains gisant élégamment le long de son corps. Un seul dessein l'attire désormais... Et le vœu de voir prendre forme ses fantasmes les plus sombres.
En seulement quelques minutes, il a le temps de rentrer dans la maison, plus discret et silencieux qu'un serpent qui ondule contre les dalles froides du sol. De Le voir de dos, un verre de saké dans la main droite, une cigarette dans l'autre, laissant encore s'échapper de minces filets de fumée. Léger tel un spectre, ses gestes ralentis dans la peur de voir ses envies avortées par un retournement de situation, il s'approche encore, sortant de sa veste sa dague, brillante comme un lustre entre ses doigts maigres. L'adrénaline grimpe dans ses veines... et attends le paroxysme à l'instant même où l'opinel s'enfonce dans la chair d'Eli. Un coup puissant et profond, qui fait jaillir de la gorge de l'homme un cri sourd. Il pivote tant bien que possible sur lui même, croise les yeux de cet inconnu aux yeux étincelants de Crime et de Vengeance. [ Est-ce qu'on s'est déjà vu quelque part? ] Mais il n'a même pas une seconde pour reprendre son souffle, que déjà la lame fend sa poitrine, lacère sa peau comme les griffes d'un démon, faisant suinter son sang innocent, parsemant son visage de gouttes de sueur qui navigue le long de son front...
Quand soudain, alors que le Jeu prenait de l'ampleur et de l'intérêt, au fur et à mesure que le sang d'Eli tachetait d'une couleur carmin ses doigts pâles, un claquement retentit derrière Blake. Une porte vient de se fermer brutalement, accompagnée des frappements réguliers de talons aiguilles contre le parquet. Un rictus orne ses lèvres. Il le sait parfaitement, Elle vient d'arriver. Ses pas se ralentissent, un hurlement de stupeur retentit dans le silence. Ses yeux s'ouvrent, sa pupille se dilate, ses paupières vacillent pour mieux lui présenter le spectacle macabre qui s'offre à elle... La peau d'Eli pâlit comme celle de Déborah, ses membres tremblent à l'unisson des siens... Quel union onirique, ils semblaient nés pour être ensemble... Et pour mourir! Blake se retourne et admire la blancheur squelettique de ses joues jadis pleines de vie et de couleur. Elle n'en est que plus belle, illuminée par la peur...
Sans quitter un instant la contemplation de ces traits, il multiplie les coups, encore plus prononcés, ressentant entre ses mains le pouvoir infini de Vie mais surtout de Mort dont il jouit... Enfin. Des années de patience arrivent à bout, Sublimes, Parfaites, à la hauteur de ses attentes. S'éprenant encore quelques secondes de la Grandeur de la Scène, Blake afflige un dernier coup de sa dague, et retire enfin la lame du corps d'Eli, gisant désormais sur le sol comme un corps vide, maculé d'un sang encore luisant... Un dernier souffle persiste entre ses lèvres, infime mais présent. Une dernière chance, une dernière occasion... Ebauchant quelques pas en avant, Blake brise la séparation déjà mince qui le séparait de Déborah. Telle une princesse, elle reste stoïque, ses yeux oscillant avec haine entre son frère et celui qui fut, l'espace de quelques mois, l'objet de ses désirs d'enfant... Ses œillades sont si furtives qu'elle n'a pas le temps de voir ce visage s'approcher d'elle, d'une rapidité animale. Elle a juste le temps de sentir une chaleur inconnue, celle d'un souffle qui s'immisce contre sa bouche frémissante. Sans prévenir, il a épousé la forme de ses lèvres comme s'il les connaissait déjà, comme si les kilomètres qui les séparaient ne l’avaient pas empêché de connaître par cœur les moindres courbes de son visage... Le baiser qu'il lui offre est plus intime que tous ceux qu'elle a pu recevoir, mais cette ouverture soudaine à un délice coupable lui fait tourner la tête... Pour mieux faire remonter le dégoût dans ses entrailles, la vue de la Mort si proche de ses sens. Déborah rouvre les yeux, et déjà, il s'est envolé... Venu pour tuer et goûter à sa chair. Etrangement, le téléphone est posé sur la commode, à quelques centimètres d'Eli. Le numéro de la police, composé sur l’écran, clignote, dans l'attente d'une réponse. Et la porte, encore à demi-ouverte, laisse s'échapper un mince filet d'air froid.
Quinze jours se sont écoulés. Assise sur une chaise métallique, Déborah fixe d'un œil vide son frère, allongé dans un lit d'hôpital aux draps immaculés. Est-ce pour vous rappeler que la pureté dont disposait l'homme à sa naissance est plus proche qu'on ne le croit de la mort? Quelle risible ironie. Il n'y avait que les toubibs pour être pareil... Elle ne les avait jamais apprécié, à vrai dire. Leurs faux airs prudes s'alliaient bien trop mal à l'aigreur de leurs propos, à leur fierté exacerbée. C'est bien beau d'enfiler un ensemble blanc, d'exhiber vos seringues jaunes, bleues, rouges, qui offrent le trépas sans laisser l'infirme dire mot... Et cette odeur, aigre et morbide, union de désinfectant et de putréfaction, dissimulée sous un parfum synthétique de jasmin... Écœurant.
Alors que ses pensées sont plongées dans une réflexion, un souffle dans son dos la fait sortir de sa torpeur. Un sursaut possède soudainement ses frêles épaules, et elle se retourne, croyant à une énième blague d’un de ces connards d’infirmiers… Comme si c’était le bon moment, bordel ! [Et merde…] Non, elle se méprend, encore une fois… Sous les lueurs pâles de la lampe de la chambre, c’est l’incarnation du Malin en personne qu’elle revoit… [ Putain, il est encore là ? ] Mais bien vite, la rage s’enfuit au profit d’une peur véritable, à nouveau, acide comme celle qu’elle avait ressentit en voyant son frère se faire décimer sous ses yeux… Impuissante et tremblante, elle suit du regard Blake, qui contourne le lit d’Eli d’un pas lent et résolu… [ Lève toi, Déborah, lève toi… ] Mais ses membres ne répondent plus à ses ordres, se contentent de la laisser là, stoïque et paralysée par la peur. Et l’impensable s’exécute. D’un geste rapide et précis, Blake vient de débrancher le malade, le privant de son dernier lien à la vie, de sa source unique et artificielle d’oxygène… Le signal qui témoignait encore de son pouls vient de se transformer en une ligne monotone, accompagné d'une sonnerie régulière. Déborah sent son corps entier pris de violents spasmes, ses lèvres tremblent, ses yeux se brouillent, ses jambes deviennent aussi légères que du coton...
S'effondrant sur le sol, un cri lui déchire violemment la gorge. Et il reste là, debout, à l'admirer sans dire mot, préférant laisser à son visage encore un peu de passivité. Quelques secondes passent, elles lui semblent des heures, il ne peut détacher ses yeux d'elle, Dieu que la souffrance la rends encore plus sublime... Mais le bruit strident de la machine crispe les membres de Blake. Comment profiter d'un si bel instant quand de tels bruits parasitent votre cerveau? Mais il avait déjà tout prévu... Sortant de sous sa veste une machette, il l'abattit d'un geste brusque sur le cardiogramme. Un coup, un deuxième, encore et encore, qui faisait sursauter à chaque fois la douce Déborah, dans un tressaillement de plus en plus puissant, faisant s'entrechoquer ses épaules légères. [C'est la fin... ] Son regard croisa celui d'un Blake encore plus placide que jamais, à mi chemin entre l'indifférence et la malice... Il la dégoûte de plus en plus, elle aurai pu en vomir... Or la seule réaction que savait offrir son corps était l'immobilité, bien que son cerveau lui criait de fuir, rien ne lui obéissait... Il alla même jusqu'à lui faire perdre tout contrôle, la laissant s'effondrer sur le sol comme une feuille morte. Jouissif, il s'approcha de son corps inerte, et empoigna une mèche de ses cheveux à pleine main, l'a relevant à demi pour la tirer sur le sol sans pitié. Son corps frottait contre les dalles, les doigts de Déborah tentaient tant bien que mal de s'agripper pour ne pas être emportée, ses ongles crissaient dans un bruit strident... Elle a beau crier, personne ne l'entends, ou du moins, personne ne l'écoute.
Blake la tire sur quelques mètres, avant de la lâcher à côté de la perfusion, accrochée en hauteur. Il tire violemment sur l'aiguille qui abreuvait encore la veine d'Eli, laissait ruisseler quelques larmes de sang sur le visage de la jeune femme, sanglotant sans discontinuer. L'homme ébauche quelques pas sur le côté et s'assied sur une chaise métallique, non loin de Déborah. Observant la scène d'un œil satisfait, il se contente de murmurer d'une voix distincte:
- Danse pour moi... Une dernière fois.
En entendant ces mots, Deborah relève la tête, se demandant si les mots qui étaient montés jusqu'à ses oreilles étaient aussi cyniques qu'elle avait cru les entendre... Elle ne s'était pas trompée. Ne voyant se proposer à elle que l'obligation de réaliser le vœu de Blake, elle pose ses mains sur le sol, y prends appui pour se relever, avant de lui jeter un regard plein de haine. Peut être que ça pourra lui garder la vie sauve... Elle serai prête à tout pour avoir encore quelques minutes à vivre, même si il fallait qu'elle danse pendant que ce salaud se rincerai l'œil...
Aussi elle le regarda avec un éclat d'audace et de provocation brillant dans ses pupilles, et se lança son corps dans des gestes nouveaux et inédits aux yeux de l'homme. Elle agrippe d'une main inquisitrice la barre de ferraille où la perfusion pendait encore dans le vide, comme le membre inerte d'Eli, suintait de sang. Puis Déborah devient Hailey, Je est un Autre... Le balancement sensuel de ses hanches, le mouvement de sa chevelure, ses bras qui s'élançaient pour mettre en valeur ses courbes avantageuses... On aurai pu croire qu'elle jouait comme à son habitude, sur la scène du bar, sous les yeux avides d'hommes en manque. Sa chemise sombre de deuil était remplacée par sa tenue de couleur, aguicheuse et provocante, courte et pailletée, comme une catin de cabaret. Il ne manquait plus que Fausto, dans son habituel tee-shirt noir qui dévoilait à demi les tatouages de ses bras, qui souriait habituellement à la vue du talent de sa petite Hailey... Mais à peine elle rouvrait les yeux, Déborah apercevait ce voyeur, dont le regard pétillait encore plus à chaque ondulement de ses reins. Elle n'avait pas le choix de toute façon, c'était ça ou crever...
Alors elle ferme à nouveau ses paupières, entends sa chanson favorite du groupe The Coasters, sur laquelle elle prenait plaisir à danser. Sa sensualité grimpe en flèche mais elle n'en a cure, elle est habituée au regard des hommes sur son corps, alors elle continue... Mais celui la est différent, son esprit ne peux l'occulter, et elle croise son regard. Obscène, Lubrique, Dégradant. Quand tout à coup, il se lève, fait quelques pas en avant, ses yeux devenant soudainement aussi directs que lorsqu'il l'avait embrassé pour la première fois... Impuissante, Déborah le fixe, il contourne son corps en patinant le long de sa hanche, du bout des doigts. Elle frémit malgré elle, le frisson coupable faisant naître un rictus amusé sur les lèvres de Blake. Ses lèvres parcourent le galbe parfait de sa nuque, sentent l'afflux de sang dans la carotide. Même son rythme cardiaque s'accélère. [ Est-ce la peur... ou le désir? ] Il glisse une main dans ses cheveux une main dans sa chevelure éparse, ose apposer une autre contre ses reins... Il la rapproche vers lui, pour sentir son parfum, une fragrance de patchouli, quelque peu dominée par sa sueur qui suinte contre sa poitrine... Il flatte encore ses formes, se délecte de son soupir dissimulé par le battement de son cœur dans sa poitrine. Tous ces témoignages de vie et de sensualité lui montent les larmes aux yeux...
Mais Blake n'oublie pas pourquoi il est là. Alors que, de sa main droite, il glisse sa paume autours de sa poitrine, tandis que l'autre récupère l'Arme, la machette déjà oubliée... Sans pitié, il quitte la délicatesse, et dans une gestuelle inopinée, fait défiler la lame contre son cou. Une gerbe de sang se projette sur le mur, le tapissant d'une couleur pleine de vie. Elle n'a même pas le temps de crier, tout a été si rapide... La retenant une dernière fois, il observe son visage, blême et encore plus ravissant que jamais... [ J'avais raison, Déborah. La mort te sied à merveille... ] Il laisse retomber son corps, à regret, et quitte la pièce, débordante d'une atmosphère morbide, celle du Crime...
Dernière édition par Blake Conaghan le 24/4/2013, 08:39, édité 16 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 11:56
Bienvenu nouveau vampire :) Bon courage pour la fifiche !
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 11:58
Bienvenue parmi nous monsieur le boucher (ça promet d'être saignant ça xD) Bon courage pour la suite de ta fiche ! ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 11:58
Merci Jack!!! :) :) Je suis ravie de refaire jouer ce cher Blake, mais n'hésitez SURTOUT PAS à me corriger si y'a des trucs étranges dans ma fiche! :)
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 11:59
Merci Ulysse! :)
Oh oui, ça va saigner!!! :)
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 12:06
C'est un sport national d'être Boucher ici ? :choked: Ca va saigner ? Pire. Ca va charcuter. Yeurk. :choked: OMG. Ca devient dangereux de traîner dans le coin ! J'sais pas pourquoi le "ORIGINES Pauvres, crasseuses et illettrées." me fait penser à Jean-Baptiste Grenouille, le sociopathe du Parfum Bref, BIENVENUUUUE ! * Lance un steak *
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 12:11
C'est notre sport préféré dans le coin, la boucherie.
Bienvenue
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 12:15
Nope. Le Boucher c'est déjà pris. Cela dit, bienvenue à toi.
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 12:24
Rosario M. Galeano a écrit:
C'est notre sport préféré dans le coin, la boucherie.
A quand les jeux Olympiques de la boucherie ?...
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 12:26
Lucinda, ta référence au Parfum me touche beaucoup, j'adore ce bouquin!!!! :D :D *saute pour choper le steak et le déchire avec les dents*
Merci pour l'accueil, Rosario. :) *petite courbette*
Teodor, il y a déjà quelqu'un qui se fait appeler le Boucher? :/ Serai-ce toi? :D
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 12:28
Serait-ce donc …?
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 12:28
Bienvenue dans ma ville.
Au besoin n'hésite pas. Bonne chance avec ta fiche
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 12:31
Blake Le Boucher a écrit:
Un homme silencieux, discret, s'effaçant dans la masse, mais aux secrets dégueulasses.
Bienvenue à toi Blake, bon courage pour ta fiche. Fais gaffe aux chasseurs quand même, ils ont la gâchette facile par ici...
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 13:24
Me demande si ce Blake n'a pas un rapport avec les deux serial killer écossais qui pour refiler plus de corps aux étudiants de l'université de médecine se sont mis à tuer des gens? *sifflote* En tout cas, joli choix d'avatar, même si tu vas galérer pour les vavas, c'est assez détonnant de prendre un réa, et plus encore Eli en particulier.
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 13:57
Merci Anne-Lise! :)
Merci Marcus! :) Tu n'as encore rien vu héhéhé!
Alessandro, cette histoire d'étudiants m'intéresse bien, va falloir que je fasse quelques recherches, j'adore la criminologie en plus! :D Oh, pourquoi prendre Eli Roth est un choix difficile? T'inquiète, je le connais bien ce petit américain (disons que je l'ai rencontré plusieurs fois, ses bisous sont justes... parfaits!), en tout cas je ferai en sorte que son parcours soit à la hauteur de l'avatar! :)
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 15:47
Bienvenueeee ^^
Purée tu vas avoir pleins de toupins toi avec la bouchertatitude ! :D
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 16:49
High five mon gars ! On va être très pote. Moi aussi je suis un boucher. Spécialiste dans les abats. Et la viande faisandée alors qu'elle bouge encore. *n'a pas la gachette facile, non non non* *cache son poignard en argent dans son dos* :11:
SEUL LE PIRE ARRIVE
SIGNALEMENT : big bad wolf, wouf! HABILITIES : Capacité à avoir un carma de merde, comment ça c'est pas un super pouvoir... OFFICE : Détective privé spécialisé dans les affaires obscures des CESS SERENADE : Ben Frost :: 'Venter' (musique de la sign)
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories MISSIVES : 1359 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memories.
Je vomirais sur mes contemporains le dégoût qu'ils m'inspirent. Flaubert
Piotr Vuk Ludwiczak
FONDA BITCH Ϟ there is a new sheriff in town
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 18:34
Okay... en tout cas si ses bisous t'amène à avoir le numéro de Alexandre Aja pense à faire tourner...
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 18:37
Oooooh un photographe comme moi :63:
Bienvenue sur le forum Bonne continuation pour ta fiche :29:
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 18:47
Merci Luna, merci Dorothy! (on dirai Kirby iiih)
Oh yeaaaaah Désiré, on ouvre notre boucherie ensemble? (ton nom me rappelle un passage dans le film "Les Amours Imaginaires"... :D https://www.youtube.com/watch?v=roLmFo3rWYc )
Wolfgang, j'ai une anecdote assez rigolote sur Alexandre Aja quand j'étais dans un aquarium à Paris, envoie moi un mp!
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 19:07
Par contre, une question, j'ai bien droit à une seule discipline?
BIATCH PLEAZ'
HABILITIES : Mémoire décuplée ~ Arme psychique ~ Invocatrice OFFICE : Institutrice maternelle // Accepte de faire pas mal de choses pour quelques billets verts ... SERENADE : I'm a bitch ~ Alanis Morisette
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Sac à doala MISSIVES : 1996 ACTE DE PROPRIETE : As' ♥ ~ Mish' ♥²
I wanna feel passion. I wanna feel pain. Don't make me laugh. Or don't make me cry. Just make me feel. Alive.
Laughlin S. Valentine
MARRAINE ; Grande prêtresse du harcèlement par MP & du détournement publicitaire sauvage
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 22:16
~ Je dirais tu m'as trouvé petit
Je suis ravie que tu aies trouvé le chemin all the way up to me :05:
Allez vas-y, montre-nous ce que tu sais faire de pire mieux avec autant d'horreur dans ton placard
(Contente!!! )
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 22:20
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih!!! :52:
Ovi, contente de te voir ici, les gens sont tous gentils et tout! *pose ses valises*
On fait une bataille d'oreillers? :D
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 20/4/2013, 23:23
Bah, presque, hein.
Quand j'créais le perso, je me rendais à Marseille et j'ai traversé donc la ville en métro. J'avais déjà le personnage, son caractère et son histoire dans la tête, et je voulais un prénom vraiment... déroutant pour lui. Et alors vint la station Désirée Clary et là je me suis dit "Au masculin, c'juste parfait pour lui". Et donc voilà.
Bref. J'crois que j'ai pas dit bienvenue, alors : Bienvenue dans ta tombe, sangsue
Invité
Invité
Sujet: Re: Blake, le meurtre dans la peau. 21/4/2013, 13:24
UP, j'ai fini de tout écrire!! :)
Par contre, une question, j'ai bien droit à une seule discipline?