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 CAÏN • heaven.hell.whatever

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MessageSujet: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 18:55

Evil is knowing better, but willingly doing worse
Caïn Wladislaw Schimmel

© tumblr


Prélude
date et lieu de naissance. 31 Octobre 1988 à Kiev, Ukraine. nationalité. Germano-ukrainien avec des origines russes (naturalisé américain depuis quelques années) camp. Neutre tendance maléfique. classification. Classé dangereux. Héritier d'une vieille, presque antique famille de chasseurs, doublés de nécromanciens, il l'est tout d'abord par ses capacités, comme tout ceux étant capable de jouer avec la vie. Et pratiquant sacrifices ou autre. Ainsi par ce qu'il est capable de faire, mais aussi par une certaine réputation qui a fini par lui coller désormais à la peau avec les années. Toutefois, vu qu'il n'a pas été brutalement lâché dans la nature et qu'il a naturellement bénéficié d'un enseignement rigoureux et strict. Mais bon, on pourrait rajouter "hautement" vu que sa capacité est affreusement incontrôlable et le rends imprévisible. Utiliser la nécromancie le bouffe mais, eh. C'est sa nature. état civil. Célibataire. lieu d'habitation. Un petit appartement dans un baraque délabrée d'Olive Street. (Un truc qui tombe en ruine, du ruban adhésif partout pour que les planches ne tombent des murs, et l’électricité qui daigne marcher une fois sur deux.) (Midtown) métier. Informaticien au sein de la BRIS/Réanimateur et Assistant Médecin Légiste étiquette qui vous est collée. CHANGEANT - ALLUME - PLURIEL - ÉTRANGE - BIZARRE - A COTÉ DE SES POMPES - LUNATIQUE - INSOMNIAQUE - VIEUX ROUBLARD - DALTONIEN - DÉRANGÉ - BAVARD - SOCIOPATHE - SCHIZOPHRÈNE. - TACITURNE.


I. I want to know who you are
traits de caractère.
Caïn n'a pas tué Abel. Des rumeurs vagues et sourdes. Abel était arrogant et prévisible. Ouais, c'est ça l'histoire de Caïn, il n'a jamais su prévoir, il a toujours cru que les choses passeraient. Peut-être qu'il voulait quelque chose, juste de l'affection, un regard, et peut être que le destin tourne en sa faveur. Il y a des fois où les choses sont contre vous. C'est comme ça. Le méchant ne gagne jamais dans l'histoire, car il y a toujours une justice. Il a bien du l'apprendre avec le temps. Bah tout est relatif, mal, bien. Quitte à croire à la rédemption. Recroquevillé, c'est plus facile. Et puis le mauvais on l'accuse toujours de tout les torts, à croire que le défaut de certain n'est que d'exister. Mauvais ! Ce sont les autres qui vous agressent. Ils restent entre eux, et exclus, alors on reste seul. Lui il est un peu dérangé, être prêt des autres ça fait trop mal alors on s'éloigne et on boude, on se demande ce qui va pas chez nous car on a terriblement besoin d'attention. C'était peut-être ça la raison l'attention. L'autre englobait toute celle-ci, tel un trou noir, l'autre déclinait dans son petit coin de monde. Alors, comme on s'en fout des autres on est lugubre, les autres pensent des trucs de vous mais vous vous en moquer. La tête haute, les baskets sur terre. Lui c'est le cas à part. Il a peut-être un truc à se reprocher. Un peu le genre de type lugubre, le voisin un peu dérangé, celui qui habite dans une vieille maison au bout de la rue, ou dans un appartement crasseux juste au dessus de chez vous, qui semble croire à l'existence des extraterrestres, des vampires, (Bon maintenant, vous le croyez un peu plus) ou autres joyeusetés de ce genre, qui peut parfois jurer dans un langage inconnu (Peut être du russe ?), ou parler à un ami invisible (Euh inquiétant ? Déphasé ?), celui qu'il peut vous arriver de croiser sur le pallier, qui vous demande quelque chose de particulièrement dérangeant et que vous vous promettez de ne jamais recroiser le lendemain. Heureusement il ne vous parle pas, et cela vous rassure. Les trucs pas normaux ça ne vous plait pas, ça vous révolte, vous écœure. Un petit sourire gêné, et ces grands yeux qui vous fixent. Le vide spatial, vous vous perdez dedans. Il tente de rester éveiller et ce sourire bon, parfois mauvais vous inspire confiance tout en vous repoussant. Nan, ce type ce n'est pas pour vous. Après si on le connait un peu plus sa compagnie peut être agréable, il y a ces deux faces, ces deux visages qu'il montre à certain et pas à d'autre. Quand on apprends à le connaître, que l'on passe l'obstacle de son étrangeté on s'y habitue un peu. Il peut être terrifiant de normalité parfois. Il a toujours eu cette étrange attraction, qui attirait les créatures en tout genre, et surtout les esprits. Enfant, ceux ci venaient parfois lui parler et il s'est naturellement toujours plus sentit en confiance auprès d'eux. Ils ne le suivaient pas mais lorsqu'il arrivait dans un endroit, il voyait généralement les fantômes qui y étaient attachés. Une fantôme la suivit pendant quelques temps lorsqu'il vivait dans la campagne Ukrainienne aux cotés de sa mére, dans une vielle baraque où elle prenait soin de retraités.

Bon, ça c'est pour les autres. En réalité, il s'en fout un peu. Voir carrément. Les autres ? Très peu pour lui. Certes parfois on peut lui arracher un sourire sympathique, voir amical. Il n'aime pas vraiment parler sinon et se plait à donner aux autres cette image de lui. Il n'est ni bon ni mauvais. Il veut simplement qu'on le laisse tranquille.

Puis il y a l'autre. Ben ouais, un autre. Caïn ne sait pas particulièrement de qui il s'agit. Quand il est là, l'autre est absent. Son regard ne vous inspire aussi peu confiance que son semblable. Lui n'as peur de rien. Toujours a vous épié, ce sourire malsain sur les lèvres. Votre sang ne fait qu' tour quand vous apercevez cette lueur au fond de son regard. Il n'est pas plusieurs ne vous leurrer pas. Il n'est juste plus pareil. C'est cette culpabilité qui lui colle à la peau depuis des années. Des chaînes aux poignets qu'il traine depuis beaucoup plus longtemps, c'est là, comme une trace, une orientation qu'à pris une partie de sa psyché, qui le plie à ses exigences enfantines, et ses caprices quelconques. Non, non. Les racines sont beaucoup plus profondes et ses origines beaucoup plus pernicieuses. Bon, il y a des fois où il est aimable, où il a toujours le mot pour rire. Un clin d’œil pour vous et difficile de ne pas fondre. Il est un peu perdu, et la seule solution pour lui est de se plonger dans une tâche quelconque pour ne pas se perdre. Définitivement en fin de compte.

occupation nocturne.
En plus de son boulot nocturne, on peut généralement le croiser à la BRIS. Pencher sur son écran, les yeux plissés, parfois une paire de lunettes posée sur le nez, décryptant lignes de codes. Des mèches de cheveux bouclés tombant devant ses yeux, qu'il chasse d'un léger geste. Il traque de façon impitoyable les bugs et les virus, c'est lui l'oiseau de proie au regard acéré qui veille sur les archives, et les secrets bien gardés du département. Et il n'en abuse pas. (Pas trop du moins.) Quand il n'est pas occupé à chasser les O et les 1, ils se plongent dans des bouquins aux inscriptions aussi obscures que son appartement, à l'aide d'une lampe torche, le jeune homme passe des heures dessus à décrypter ces codes d'un genre beaucoup plus ancien. Ainsi, le jeune homme bosse sa pratique de la nécromancie, sans compter son petit boulot clandestin de Réanimateur. Il traine dans les vieux bâtiments de la ville, ou bien a sa petite clientèle, malgré son jeune âge, il est appliqué et talentueux dans ce domaine. (Un merci à l'assiduité et la discipline ancestrale des Schimmel.)

manie, habitudes & goût.
Il a ses petites manies, comme pas mal de monde d'ailleurs, ses petits tics, incompréhensibles pour les autres, qui n'ont de sens que pour lui même. Et ça lui suffit. C'est presque une seconde nature, même si il n'y croit pas, chez lui, automatique disons, comme une machine bien huilée. Vérifier les choses par trois fois, grommeler des insultes dans sa langue natale, ou dans sa seconde langue (Rarement en anglais.). Mettre son réveil une heure avant l'heure réelle. Tout ces petites choses qui lui semble influencer d'une manière ou d'une autre le quotidien. L'effet papillon il y croit dur comme fer. Le chiffre trois guide ses pas, les chiffres en général, même si ce n'est pas un friand de l'arithmétique. Il griffonne sur un papier, sur une serviette, sur une table ce qu'il lui passe par la tête, un petit bonhomme qui jongle avec des haches, des couteaux ou ce genre de trucs. Porter la main à sa cicatrice quand il entends certains mots. Comme toute personne, il a aussi ses activités, ses goûts, ses loisirs et ses préférences.

Pile : — Il aime la nuit, se balader lorsque tout est sombre et que la ville commence peu à peu à sortir de son coma temporaire. L'effervescence qui y règne, et cette sensation si particulière.
— Bricoler des vieux trucs, des ordinateurs, des boîtes à musique. Son appartement est rempli de choses récupéré par ci par là sans compter les nombreuses piles de bouquins. Impossible de s'y déplacer en somme.
— Gribouiller, ainsi que les dessins de Charles Addams qu'il a accroché un peu partout sur les murs de son appartement. Il gribouille rarement avec du rouge, du moins le suppose-t-il puisqu'il est daltonien.
— Regarder des films d'épouvante. Collectionner des films de série B.
— Il exècre le fait de ne pas se connaitre, il est parfaitement au courant pour son léger problème de personnalité, et sait depuis quelque temps qu'il ne s'agit pas simplement d'un problème psychologique, mais de quelque chose de beaucoup plus profond et de lier à sa nature de nécromancien.

Face : — S'amuser, boire, tout ce que Caïn n'apprécie pas d'habitude, lui l'aime. Particulièrement, boire beaucoup pour laisser la gueule de bois à l'autre le lendemain. Ou alors se mêler à des bagarres.
— Il n'aime pas sa situation, le fait d'être un personnage secondaire. Il aime être au centre de l'attention, a une certaine assurance et n'apprécie pas quand on le regarde de travers.
— La violence passive ou active.
— Le rouge.
— Jouer à la console, et à des jeux de sports ou de danse. Oui, oui. De chant aussi.

nécromancie & vaudou.
Il pratique la nécromancie ainsi que le vaudou depuis des années déjà. Jeune, il a commencé son initiation auprès d'un mentor de la famille Schimmel (Une grande tante), et a poursuivi son initiation à travers les quelques rares bouquins qu'il pouvait trouver sur le sujet dans la bibliothèque familial. Malgré son jeune âge, il a une pratique de cet art assez conséquente quoique celle-ci ne lui permet pas de relever une armée entière de zombies. Non, non. Question capacité, celle ci est quelque peu inhabituel et se heurte avec sa maitrise de la nécromancie, de façon assez brutale d'ailleurs. Juste un petit point faible, utiliser la nécromancie à pour lui un méchant contrecoup et une contrepartie qui ferait rougir d'envie certains grands méchants de fiction. En gros, il y a un autre "lui" qui apparait quelque fois, celui-ci n'a pas totalement accès aux capacités de nécromancien de Caïn, mais peut utiliser sa capacité, c'est à dire la frénésie. (Il peut provoquer un état second chez toute créature, humain etc, qui s'approche de lui, et la faire attaquer une autre. Elle ne peut se retourner contre celui qui utilise cette capacité toutefois. Sauf certains cas. )

conviction.
La révélation ? Bah, au loisir si certains préfèrent le feu des projecteurs, mais merci, très peu pour lui. Quant à lui, si chacun a le droit d'avoir ses opinions. Et puis les vampires, ce n'est pas sa tasse de thé, mais il n'a pas particulièrement de haine à son égard. Tant que cela ne le touche pas.

signes particuliers.
Le tatouage traditionnel des Schimmel entre les omoplates, celui ci frappe si l'on voit le jeune homme torse nu et de dos. (Généralement il se balade dans une telle tenue uniquement dans son appartement) et une très légére cicatrice dans le bas du dos qu'il doit à une excursion malencontreuse dans un endroit qu'il n'aurait pas du approcher et une fuite qui a quelque peu mal tournée. Au bas du dos, il a aussi une cicatrice, quoique ressemblant un une marque ou à une tache de naissance qui sait. Ses yeux sont sans aucun doute l'une des caractéristiques les plus marquantes de Caïn, noirs, troubles, inexpressifs, malicieux. Tout et rien passe dans son regard, et on ne peut s'en détacher. Sinon, quitte à taper dans les caractéristiques. Il a aussi une aura particulière, comme un aimant, il attire la plupart des gens, ou des êtres en tout genre, surnaturels ou non. Terriblement attractif pour tout les trucs et bestioles surnaturels, c'est un talent à double tranchant, surtout quand une bestiole un peu trop gênante vous colle au train.




III. That thing I want to tell you
personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Inventé. pseudonyme. MYSTERY MACHINE. âge. 19 ans. code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. avis général à propos du forum. Il est génial. *o* avatar utilisé. Evan Peters


Dernière édition par Caïn Schimmel le 10/2/2013, 12:00, édité 29 fois
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 18:55

II. A true story


Option 2: la version anecdotique



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BEGINNING OF THE END

Or maybe end of the beginning ?


1997.


La jeune silhouette se glissa dans une petite ouverture, surement formée par le temps. Les animaux sauvages qui avait forcé le passage, depuis qu'elle n'était plus si sévèrement gardé, qui laissait vaguement entrevoir aux passant une brèche dans cette apparente inébranlable muraille de fer. Un entrelacs de fils d'acier qui formait un mur imprenable, à la base duquel s'était pourtant glissé de farouches racines, grimpant le long des poteaux de bétons. Une sirène retentissait au loin. Les brindilles de fer lacérèrent la peau découverte du garçon qui ne puis s'empêcher de lâcher une plainte sourde. Les ronces, et épines le griffèrent avant qu'il ne parvienne de l'autre coté. L'endroit était étrange, abandonné depuis plusieurs années, les bâtiments de béton semblaient n'avoir été épargné par l'inévitable fuite du temps. La végétation reprenait petit à petit ses droits. Situé à quelques kilomètres du village, les habitants évitaient de s'y engouffrer les plus jeunes y trainaient parfois, c'était pour cette raison qu'à l'ultime frontière on pouvait le trouver. Certains avaient dû s'aventurer, tenter de grimper cette tour, une vue imprenable permettait d'admirer les environs. C'était l'obscurité en plein jour, la brume s'étirait sur les alentours, et parfois, on était tenter de tâtonner pour se diriger en ces lieux, comme par hésitation, ou autre. La petite forêt qui jetait son ombre tout autour, l'air grisâtre, qui glissait comme la brume, recourant tout carré de verdure. En haut, on pouvait, selon les ainés, les plus âgés qui avait tenter cette aventure périlleuse, à peine percevoir le sol. Les bâtiments s'alignaient, impassibles géant de béton, envahit de verdure, et mauvaises herbes. Les silhouettes inhumaines agitaient leur bras désarticulés, ces fantômes dont les histoires étaient raconté à travers les récits enfantins des gamins du petit village d'à coté. On ne s'aventurait pas ici. « Je t'ai eu ! » hurla la gamine décharnée, bondissant sur le chemin. Il sursauta avant de murmurer quelques brèves imprécations à l'intruse. « Tu sais j'étais là au dernier moment... » avait-t-elle dit d'un ton songeur. Son cri avait retentit dans l'air froid, troublant quelques corbeaux qui avaient établit demeure sur un vieux saule décharné. Ceux-ci s’envolèrent à tire d'aile, non sans quelques croassements de méfiance.

« Tu vas te faire houspiller. » dit-elle, pouffant de rire en émettant ses mots. Le gamin haussa les épaules. Bah il avait l'habitude de trainer du coté de l'ancienne dépendance militaire. Et que comptait-t-on y faire ? Désappointée de cette réponse, elle tira la langue et s'enfuit. L'enfant continua le long du petit chemin sinueux. Elle reviendrait. Sinon ? Eh ben il s'en moquait. Du bout de sa chaussure usée, il poussa un petit bout de motte de terre. Le ciel était jaunâtre, d'une couleur souffre écœurante. Un vent vif s'engouffrait dans le petit manteau râpé de l'enfant et balayait les brins d'herbe jaunie de la petit plaine qui ornait les devant de la propriété, celle-ci dissimulée derrière la petite colline. La maisonnée aurait pu sembler endormie, mais l'activité fusait souvent à l'intérieur des cuisines, même aussi tôt. De toute façon, on avait toujours cette impression-ci. Devant le manoir comme on l'appelait, un vielle roulotte éventré, son contenu n'avait pas été la proie des intempéries, on l'avait sauvé avant cela, mais l'épave subsistait toujours sur cette étendue. Silencieux, il partit vers l’arrière de la bâtisse, farfouilla dans un pot de fleurs cassé, et en sortit une lourde clé fait d'un métal terni. Il l'a glissa dans la serrure qui émit un bruyant cliquetis. « Tu crois qu'ils vont revenir ?» Elle était assise sur un petit meuble, muni de nombreux tiroirs, jambes nonchalamment croisés l'une sur l'autre. « Dégage. Elle aime pas que l'on salisse son meuble. » dit-il d'un ton sec, esquissant un léger geste pour accompagner ses paroles. « J'le salit pas... Et lui tu crois qu'il va revenir ? » Il suspendit son geste, le manteau usé toujours dans sa main. Une musique entrainante venait du salon et enveloppait le petit couloir. Il aurait dû mal à trouver une excuse au sujet de sa petite excursion matinal. Le garçon haussa les épaules et le posa sur le crochet dissimulant sa gêne. « Ouep. » Quand il se retourna, elle était partie. Un véritable courant d'air. A pas de loups, il se glissa le long du mur. Pas un souffle, pas un bruit. Mais, c'était plus que raté pour la discrétion. Des regards vinrent cueillir son arrivée. De toute façon, il avait toujours cette désagréable impression d'être épié. Constamment. « Bonjour, monsieur Koloveski. » salua-t-il. Il fit de même pour chacun des pensionnaires et monta quatre à quatre les escaliers prêt à se faire sévèrement réprimander. Pour ne pas changer.

Ils étaient deux. Deux petites silhouettes. Un garçon, deux à vrai dire. Aux traits identiques. Entourés d'ombres, leurs amis peut-être. Les traits de celui de gauche s'estompent, s'écarte de sa copie. Part.

CAÏN • heaven.hell.whatever  Tumblr_m21tzpHJVN1qhby6so1_500
END OF THE BEGINNING

Or maybe beginning of the end ?


2000 – Trois, deux... Un sifflement retentit sur le petit quai de gare, et l'effervescence régnait. La foule se pressait, chaque signe annonçant l'arrivée d'un train. « Dépêche-toi ! » hurla sa mére pour couvrir le crissement du train. Elle tenta d’agripper la petite main et le hissa au bord du vieux wagon. Ils avaient quittés la vielle baraque, remis son tablier, et ils étaient à nouveau sur les routes. Allait rejoindre la famille, c'était une condition qu'elle avait toujours accepté. A laquelle, la jeune femme s'était toujours résignée. Serrant l'enfant contre elle, elle émit un vague soupir. Bien sur. C'était évident. Et puis, il avait ce regard qui ne l'a quittait jamais. Ils avaient tous été meurtris par cette perte et tout ces événements. Leur bagages , de vieilles valises de cuir, étaient empilés à ses cotés sur cet petit balcon qui donnait vue sur les rails, juste à l’arrière. La seule place que leurs petites économies leur avaient offertes dans ce train bondé. Le cachet de son boulot de ces quelques mois, soigneusement rangés dans cette vieille bible qui ne la quittait jamais. Plus dans son manteau. Elle s'était déjà fait prendre tout son petit pécule la dernière fois et avait dû reprendre un travail, pas un des plus reluisants d'ailleurs. Le prix amer d'une indépendance qu'elle avait tant recherché. Certes, la jeune femme aux traits fatigués avait bien une vieille enveloppe usée contenant des économies de secours, mais elle s'était promis de ne jamais s'en servir. Jamais. Armée de ses quelques affaires, la fièvre du voyage dans le sang, elle parcourait les quelques pays de l'Est. Prague, Kiev... toujours la main de son petit dans la sienne. Le père donnait quelques nouvelles. Parfois. Il y avait juste cet arrangement pesant, et ces fantômes d'une lointaine existence qui les suivaient. Et cet événement avenu des idées auparavant. Les souvenirs du petit étaient des lambeaux, et de rien il n'était et n'est toujours sur. Le gamin posa sa tête sur ses mains, collées au petit rebord de fer. Des panaches de fumée, la chaleur qui se dégageait du train, enveloppait les maigres broussailles sur le bas coté. Il cru apercevoir une petite silhouette. Il se ravisa. Quand un peu de monde descendit à l'arrêt d’après, ils purent se glisser dans le wagon bondé, et même se trouve une petite banquette prés d'une vitre large et crasseuse du train. Du revers de sa manche.

Please came with me and my imaginary friend.

Il hurlait. Intérieurement. La maison de vacances des Schimmel. Il était plus facile de se rendre là où tous se réunissaient. Par la suite, il rejoindrait les membres de la famille la plus proche aux cotés de sa mére. On leur ferait sans doute une petite place. Un luxe poussiéreux comparé à ce que le gamin avait pu apercevoir lors de ses escapades au coté de sa mére. Le patriarche et la matriarche avaient ce regard sévère. Les tableaux rares qui ornaient les murs décrépit du couloir du séjour représentaient d'ancien membres de la famille, sans doute. On lui avait demander ce qu'il savait. Il avait débité soigneusement tout ce que sa mére lui avait dit. Certes, les cours particuliers qu'il avait eut des années auparavant étaient toujours là bien présent. Il allait reprendre. D'accord. On ne lui avait pourtant pas dit de cesser d'être lui même ou presque. On allait le forger, et puis apprendre à exploiter ses capacités, celle ci appartenait à la famille après tout. Une vielle dame, tante quelconque sans doute, lui pinça la joue et fit remarquer à un entourage tout sauf béat que c'était le portrait craché d’arrière grand papa. Ouais. Marmonna-t-il. Sans doute le jeune garçon allait devoir s'habituer. Ils désignèrent une chambre et il courut à l'étage. « L'Enfer t'attends il y a une place tout trouver pour toi... ou pour lui. » Il croisa les yeux laiteux d'une vielle dame et s'enfuit au bout du couloir. C'est la vielle folle du coin, on l'a prévenu dans un souffle, elle voit des trucs, et déclare des choses sans queue ni tête à tout ceux qui ont eu le malheur de croiser son chemin. Il a un peu honte d'en avoir peur. La chambre était toute simple. On n'avait pas du l'aérer depuis des années car une vielle odeur de renfermé continua à flotter dans l’atmosphère. Quand il posa sa valise sur le lit un nuage de poussière se souleva et le pris à la gorge. Il ouvrit la fenêtre et respira un grand coup. Puis, les jours passaient, et se ressemblaient. Sa mére et lui quittèrent la petite maison. La réunion était terminée. Celle ci, annuelle, réunissait une partie des Schimmel, ceux du pays, et quelques nécromants proche de la famille. Fallait dire les choses comme elle était. Le petit Caïn se débrouillait comme il pouvait et montrait un certain talent dans l'apprentissage de l'Art Obscur. Attablé il parcourait, sage, les lignes décrivant rituels, ou écoutait attentivement celui ou celle qui lui faisait la classe. Les noms et les visages n'avaient pas d'importance. Il savait que dans son dos, on parlait de ses cauchemars. On se demandait si il ferait sa scolarité à la maison. Sa mére restait silencieuse et s’effaçait de plus en plus. Une peur muette le surpris. Alors, il préférait rester avec eux. Ces esprits, ceux qu'ils attiraient pour une quelconque raison. Petit ce n'était pas des figurines qui figuraient ces amis qui venaient prendre le thé ou discuter avec lui, mais des silhouettes, des êtres bel et bien réels. Le regardant, l'épiant, tentant de voir quelque chose chez lui. Ou quelqu'un d'autre.

Mais au moins, ils l'appréciaient. Les autres, eux sans nom, sans identité, ou avec une histoire. On venait lui parler. Quand il se rendait avec sa mére au centre du village. Femme, homme, enfant. Un sourire chaleureux aux lèvres quand ils approchaient le petit. Ces petites silhouettes comme cette fille au teint gris qui était venu lui parler cette journée au centre. Lorsqu'il visitait cette ancien poste frontière abandonné. Ces êtres qui prenaient consistance quand ils s'approchaient de lui. Presque vivants, oui vivants. C'était lui. Et puis personne d'autres pouvaient les voir. Sauf parfois sa famille. Amis imaginaires, avaient décrété un psychiatre de l'école où on avait finalement décidé de l'inscrire. Sa mére avait acquiescé, toujours effacé. Avant de rétorqué de quelques mots en russe. On n'avait plus parler au personnel de l'école. Différent. Oui tu es différent. Elle avait ébouriffé affectueusement ses cheveux et s'était enfermé à nouveau dans son mutisme. Mais si, eux reprenaient consistance et ne restait attaché qu'à certains endroits. (Il ne les revoyait pas lorsqu'il paraît de ces villages ou de ces maisons par la suite.) Pourquoi cette petite silhouette, cet ombre sans traits le suivait ? Qu'il n'avait l'impression d'être jamais seul ? Qu'importait. Au fur et à mesure, ces souvenirs prennent forme et il se rappelle. Ce n'est plus un brouillard.

Ils avaient quitté l'Ukraine et désormais ils habitaient Berlin. Le père envoyait parfois une lettre de Moscou. Sa mére et lui n'était jamais ensemble et le gamin avait fini par l'accepter. Pour l'éducation de l'enfant, et parce qu'elle représentait une quelconque importance (L'éducation vous comprenez, et l'affection) la femme était resté. Une maison en centre ville, vielle baraque dans la famille depuis des lustres. Autre membre de la famille Schimmel : Des êtres atypiques. Une tante aux cheveux parsemés de mèches blanches, aux yeux brillants et qui ne manquait jamais de conversation. Quelques cousins tous plus âgés que lui qui vivaient à l'autre bout de la ville. Un grenier d'où venait des bruits sourds, en partie calfeutrés par le bazar qui y régnait. On s'y aventurait rarement. Sa mére travaillait dans une petite pâtisserie à quelques minutes à peine. Une année plus tard, ils avaient pris un appartement non loin, mais il restait souvent dans le Manoir comme on l'appelait communément.Isa (C'était son nom) lui racontait souvent qu'il était né à Kiev, dans un petit hôpital du centre ville, un 31 Novembre. Une véritable joie. Et puis elle restait muette, et racontait son enfance. Il en avait bien besoin. Elle avait quitté la Russie des années auparavant, elle était toute petite. Puis, elle avait habité là bas, en Ukraine dans une petite ville avant que celle-ci ne fut évacué. Les premières années lui restaient floues. Comme pour tout le monde certes. Mais, ses souvenirs commençaient seuls à 8 ans. Jeune amnésique. C'était peu courant. A travers la brume du souvenir, la plupart des choses lui revenaient. Il grandit. Et jamais elle ne le quittait. L'impression de voir une autre personne que lui même dans le miroir. Ces étranges cauchemars et ces pensées étrangères qui l'habitaient.

CAÏN • heaven.hell.whatever  Tumblr_m99ku0KzPo1r7igk3o1_500_large
WE ARE THE ADDAMS FAMILY

Creepiest since forteen generations



« Caïn. » Il sourit à celle qu'il l'avait appelé. Une amie du quartier. Loin était le temps des amis imaginaires. Il avait toujours cette étrange attirance, cette caractéristique qui amenait l'étrange et l'anormal à s’intéresser à lui. C'était plus facile, et beaucoup plus tentant de s'entourer de ce qui était plus à l'aise en votre présence. Il était discret désormais. Sa mére s'était remariée, et de son coté il suivait toujours assidument les cours de nécromancie. Ses premiers rituels s'étaient bien passé, on voyait en lui un élément instable (Ce que l'on ne disait pas en sa présence) mais prometteur. Chafouin, malicieux, bon caractére, à la regarder aujourd'hui, on aurait peine à croire voir dans son regard même jeune homme. Et puis, il y eut ce jour. Un petit groupe d'enfants de son âge qu'il appréciait. Que je précise, rien ne lui est arrivé. Enfin presque... il s'était réveillé sur ce petit terrain à l'écart de la ville, couvert de sang. Larmoyant, il était rentré chez lui et les jours s'étaient alignés par la suite. Il avait poussé un soupir de soulagement, aucune victime ou disparition dans le coin. Et c'était juste de la peinture. Il faisait ces rêves troublants aussi. Il y avait ces deux enfants. Identiques en presque tout point. Avec leurs parents, ils formaient une petite famille heureuse. Mais jamais la joie touche ceux qui manipulent vie et existence. Ce fut brutal. Un conflit peut-être l'erreur d'un des deux petits. Caïn et Abel. L'un au caractére doux, et l'autre plus brutal, pourtant brillant. Et pourtant le lien ne fuit brisé, même après sa disparition. Le choc lui fit perdre la mémoire. Peut-être était ce mieux comme ça. On empaqueta toutes les autres affaires et on les envoya loin. Plus aucune trace. Les disputes éclatèrent entre les deux parents. Le couple fut brisé. L'homme décida de partir en Russie, la femme décida de prendre les routes avec son fils. Unique désormais. Non. Non. Ce n'est pas ça. Même pas un semblant de vérité. Ce n'est pas sa mére qui lui a dit alors d'où tire-t-il ces affabulations. Tête dans les mains, il pleure. Perdu. Épave. Déphasé. Coupé de la réalité. Comme enivré par des souvenirs faux et qui ne lui appartiennent pas. Il n'a jamais eu de frère, et ces souvenirs viennent des tréfonds de la mémoire de sa famille, et le submerge lors d'un rituel causant un échec retentissant. Ce rire grimaçant au fond de sa tête. Ravi d'avoir déblatérer ces mensonges. Cet autre regard qu'il surprends parfois dans son reflet. On lui ment. Il se ment. Il rentrait assez tard, tentait d'échapper à quelque chose. Prenait ses repas à l'appartement silencieusement. Avec sa mére quand celle-ci ne rentrait pas trop tard de son boulot. Parfois, ils discutaient et tentait de murer ce silence qui s'était instauré.

Ils étaient deux. Deux petites silhouettes. Un garçon, deux à vrai dire. Aux traits identiques. Entourés d'ombres, leurs amis peut-être. Les traits de celui de gauche s'estompent, s'écarte de sa copie. Part. Reflet de lui même. Oui il le sait maintenant. Ce n'est pas un jumeau. Son jumeau. Peut-être est-ce lui ou non. Qui sait. C'est la même personne, l'autre est seulement un reflet, c'est bizarre leur expression n'est pourtant pas la même.

« C'est pas drôle ! » Les rires de ses comparses retentirent dans le petit couloir jusqu'à ce qu'ils ne deviennent plus que de vagues rumeurs au loin. Il se laissa glisser sur le sol, la tête entre les mains, tout tremblant. L'obscurité englobait tout, et la seule petite source de lumière venait d'un fin espace venant des fenêtres calfeutrées par des planches. Surement depuis quelques années déjà. Tâtonnant sur le sol, ses doigts rencontrèrent (En plus des quelques bestioles qui habitaient le sol) un long bout de fer. Pied de biche, se dit-il, mettant un nom dessus. Il s'en empara. Le contact avec le métal froid était un peu rassurant. Chaque ombre se transformait en monstre terrifiant. Il se tortille, frappe le loquet de la petite fenêtre et se glisse dehors. Il n'a pas fait attention aux plaintes aux silhouettes sourdes de cette ancien asile. Les voix retentissent uniquement pour lui, il n'y fait pas attention. Dehors il respire à grand à coup, n'étouffe plus. Les esprits sont derrière lui, mais il lui semble toujours ressentir cette étreinte glacée ce sentiment qui ne le quitte jamais. Une fureur étrangère l'envahit. Toujours l'impression d'avoir ce poids dans la poitrine.


**

« Oublie pas de ranger les boîtes. » Il acquiesce, en semi équilibre sur un escabeau. Vêtu d'un vieux tablier frapper du nom de la supérette. Il grommelle. Puis, saute de son perchoir et atterrit souplement. Le rideau métallique ferme en un grand grincement. Un petit boulot d'été dans le magasin de son oncle. Celui ci est le propriétaire des lieux, le jeune homme rechigne un peu à la tache. Il a 18 ans. Les chaudes journées d'été (Temps assez inhabituel dans cet partie du pays.) se rythment ainsi. Ces journées dans le quartier commerçant et ses soirées dans les vieilles bâtisses de la ville. Souvent, il faisait le chemin avec Sophia, une voisine du coin, d'à peu prés son âge, peut-être quelques moins en moins par rapport à l'âge du jeune homme. « Frappe. » Il regarda un peu hagard l'arme qui reposait dans sa main gauche. Les Schimmel doivent savoir se battre, ils ne sont pas chasseurs pour rien. Au fur et à mesure du temps, ses mouvements deviennent plus précis. Finalement, l'étrangeté du quotidien devient d'une banalité affligeante. Les années, les mois passent et toujours cette impression. Et les regards de ses semblables. Il est une curiosité, il le sent.





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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 18:55

II. A true story


Option 2: la version anecdotique



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NEW START

Or maybe end of the beginning ?


2007.


« Tu pourrais m'expliquer ce que tu fais parfois. » Il passa une main tremblante dans ses cheveux. Blonds, il tranchait avec sa couleur naturelle. Sa tête lui disait qu'il avait surement fait une teinture, mais il n'en était pas particulièrement persuadé. Un hochement de tête discret, et il glissa les mains dans ses poches détournant ses yeux de l'adulte au regard réprobateur. Son père. C'est par comme si il avait souvent été présent pour le garçon, alors Caïn s'en moque et l'écoute d'une oreille. Il part aux États-Unis, on le regrettera un peu, mais surement il reviendra. Sa mére est triste, ça le blesse de la quitter comme ça, de la laisser tomber. Une einiéme fois encore elle s'est remis avec le père de l'adolescent, lui a pardonner. Encore. En moins de deux, lui et ses bagages prenaient l'avion : direction les États-Unis. Et puis il la rencontra. Là bas. Souriante, légère, la bonté exaltant de tout son être. Les traits creusés. Battue par la vie. Toujours un faible sourire aux lèvres. Battue par ses proches. On l'avait retiré d'une maison détruite pour la placer dans un foyer où régnait désormais l'indifférence à son égard. Il l'avait rencontré par hasard, alors serveuse dans un petit café de la ville où il s'était installé, chez une de ses tantes. Il l'avait fait rire. Lui avait son humour particulier. Finalement, elle avait même réussit à lui arracher un sourire et à le faire sentir normal. Oublier qu'il apprenait à ramener ce qui était dénué de vie parmi ceux qui marchaient encore. Elle n'en savait rien. Normal. Un an était passé. Puis, le drame. A la suite de ses blessures. Il n'était même pas là, à l’hôpital, quand ses derniers moments arrivèrent. Rage. Fureur. Puis, plus rien. Comme si il s'était éteint pour se réveiller un mois après. Un black out d'un mois, il écarquilla les yeux quand il se réveilla. Allongé dans les toilettes d'un restaurant, un t-shirt qu'il ne portait pas avant... de se retrouver là. Il se lève demande la date acquiesce. Merde. Et il se trouve à Los Angeles, à des kilomètres de son point de départ. Il s'éveille d'un songe. Et ça ne lui est jamais arrivé avant.

Bien entendu, ça se reproduit. Ces trous, ces pertes de mémoire. Il ne sait pas ce qu'il a fait. Se réveille dans des endroits incongrus. Quelque à changé, sauf qu'il ne s'en souvient pas.

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HANGOVER

Don't remember anything.


C'est difficile et douloureux d'oublier. Depuis l'endroit où il s'est réveillé, hagard, perdu, il a cherché un annuaire, histoire d’appeler quelqu'un. Sa tante peut être. Il n'a pas le courage d'appuyer sur les touches. Il referme le lourd bouquin. En stop jusqu'à Sacramento. Son accoutrement étonne. Il est vêtu d'un blazer et d'une chemise chiffonnée. Une voiture s'arrête, gentiment on lui demande si il s'agit d'un de ses fêtards qui sillonnent la côte est. Il hausse les épaules et les questions s'arrêtent. Dans ses poches des pièces, son portefeuille heureusement. Glissé à l'intérieur une petite feuille, un smiley dessiné à l'aide d'un marker. Il écarquille les yeux, ne comprends pas. Ce n'est pas lui. Perdu, désorienté. Désenchanté. Il erre pendant quelques temps à Sacramento, sans oser revenir chez sa tante. Puis, un jour Caïn décide de donner des nouvelles. Enfin. On le regarde de travers, il est vraiment étrange celui là. On ne le reconnait plus, il s'enferme, ne parle à personne. Se plonge dans des bouquins, dans la lecture d'ouvrages divers et variés, s'applique à l'art de la nécromancie, et autre. Puis, revint le jour où la même chose arriva. Il se réveilla à l'autre bout de la ville, une belle estafilade sur la joue, et aucun souvenir de la nuit qu'il avait passé là. Au moins, ces moments se firent de plus en plus court. On ne lui demandait pas où il était aller. On le laissait en paix, ou presque. Un jour, Caïn se dit que l'endroit où il habitait depuis quelques années déjà n'avait plus rien à lui offrir à part ses fantômes.

Ils décidèrent de partir.

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SPLIT PERSONALIITY

Or when Jekyll meet Hyde.


« Nous atterrirons dans... » Soupirant, il s’enfonça dans le siège, et s'empara pour une einiéme fois de la brochure qui relatait les différentes mesures à adopter en cas de « petit pépin ». Machinalement, il porta la main à son épaule. En direction du tatouage qui couvrait désormais la zone qui s'étendait entre ses omoplates. Vol intérieur. Au moins, ils n'avaient aucun soucis de finir dans l'Atlantique, peut être dans un lac à la limite, mais bon. Il s'était amusé à effrayer un gamin, celui-ci avait finit par trembler tout le long du trajet, mais au moins il lui avait foutu la paix ce morveux. Furieux, il tapa du pied contre le siège de devant, recueillant un regard réprobateur de la part d'un autre passager. Il haussa les épaules, sourire aux lèvres. Qu'importait. Le "gentil" est en sommeil alors il a la part belle. « Vous voulez quelque chose ? » Un sourire rayonnant s'affiche sur son visage. Direction Shreveport. Une nouvelle vie, nouvelle existence. Et même pour lui, celui qui n'a de place que rarement. Qu'importe.

2012 - Shreveport - « Schimmel ! » gronda une voix sourde. Il cligna les yeux se retrouvant nez à nez avec le regard furieux de son chef de département. « Intérêt à finir l'archivage aujourd'hui sinon... » Le patron fit un geste en direction de la porte. Menaces en l'air. Il savait bien que du bon personnel était précieux, et exploiter les quelques stagiaires du coin pour faire les basses besognes ça marchait... pendant un temps du moins. Il soupira se penchant à nouveau sur son écran, passant une main tremblante sur son visage. Cela faisait deux ans qu'il était arrivé en Louisiane, et trois aux États-Unis. Pour un stage, il avait décidé de partir pour le Nouveau Monde. Une belle occasion de fuir, et retrouver d'autres fantômes. D'un type bien différent ceux-ci. Étrangement, il aimait Shreveport. Ce vieil appartement qu'il avait dégotté sur Olive Street. Une bonne affaire. L'air nocturne. La révélation, six ans auparavant, avait certes chamboulé, dans une moindre mesure, son quotidien mais le surnaturel était présent dans sa vie bien avait que les buveurs de sang décident de faire une entrée triomphale sur la scène internationale. Son petit boulot de réanimateur lui permet, plus que de simplement apporter un petit pécule, de perfectionner et d'affiner sa technique. Débordant son emploi du temps déjà serré d'activité, il échappe à ce fantôme qui persiste à le poursuivre. Réel ou non, l'important est qu'il s'agit d'une rayure sur la loupe à travers laquelle il appréhende le monde. Mais pour il s'y accoutume. Cette culpabilité qui ne le quitte jamais. « Schimmel ! » La jeune homme tomba tête la première sur le clavier, se releva et fit une grimace éloquente à son compagnon d'infortune qui lui fit un clin d’œil en réponse. La pause, ce ne serait pas pour tout de suite. Si Abel est dans sa tête ou sur ses traces il ne l'a jamais su. Il sursauta brutalement.

« C'est un vieux truc ce qui t'arrive » La scène : Un petit café d'un casino de Las Vegas. Les joueurs heureux de leurs gains de la journée crient de joie et certains, déjà bien éméchés, paient une tournée au petit public de l'endroit. Son interlocuteur ? Ou plutôt son interlocutrice. Une ravissante demoiselle au pull rétro et aux grandes boucles d'oreilles, d'un orange vif. La tenue détonne et lui abîme les yeux. « Et sinon comment tu-vas ? » il pouvait nettement personnage le malaise dans sa voix. Il se contenta d'un vague haussement des épaules comme réponses et détourna le regard. Pas envie d'en parler. On ne jurerait pas qu'il s'agit d'une sorcière. Une sorte de fouine qui recherche des informations en tout genre sur les familles de tout les horizons. Il la contacté, et malgré ses services payants, ils sont arrivés sur un point d'entente. On est un an avant son arrivée à Shreveport. Air songeuse, des papiers s'étalent sur la table entre le poivrier et le distributeur de serviette. Il sourcille à peine quand il voit le mélange de documents d'archives et d'articles d'internet. Un peu mal à l'aise. Il prends congé et se rends aux toilettes. L'endroit est plutôt propre. Il se passe un peu d'eau froide sur le visage et retourne à sa place. « Tu disais ? » demande-t-il d'un ton absent. Et la sorcière lui expliqua. Le jeune homme aurait préféré qu'elle s'abstienne. Quoique... Les quelques psychiatres qu'il a consulté ne lui ont pas donner de meilleures explications. Des mots un peu vagues, un jargon assuré de spécialiste le laissant un tant soit plus dans le brouillard. Rien ne lui revient. Des instants d'égarement peut-être, du moins l'a-t-il cru au départ. Ses gestes se font moins assurés. Il sait qu'il agit pendant ces périodes, ou du moins ce n'est pas lui. L'autre lui laisse des mots, le nargue. On croirait un mauvais feuilleton de série B sur un serial killer quelconque. Bah il n'a pas tuer de gens, c'est carrément cliché le "Y a un autre dans ma tête." L'autre il ne l'entends pas, du moins plus si c'était lui ces soupirs ou ces regrets qu'il avait dans le crâne autrefois. Non c'est juste comme si il partageait sa carcasse avec un autre type. Celui ci est beaucoup plus assuré, charmant presque. Un charisme à tout épreuve. Il ne tue pas ou quoi, il fait son bonhomme de chemin et vit cette "vie" à cent à l'heure, laissant Caïn pantois, usé parfois. La présence de ses vieux amis, les esprits, l'apaise. La pratique de la nécromancie semble le perdre un peu plus, c'est inévitable.

Alors, elle lui en parle un peu, ajoute de maigres informations à celle qu'il a. Peut-être une vieille malédiction, ou un truc dans le genre, un pouvoir Schimmelien comme on en fait plus depuis des siècles. Des vieux manuscrits, dont les photocopies trainent désormais sur la table du restaurant, exhibent l'histoire de la vielle famille.

« Tu connais l'histoire de Jekyll et Hyde ? »

Il l'écoute attentivement.







Dernière édition par Caïn W. Schimmel le 9/2/2013, 22:41, édité 30 fois
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 18:56

Et le dernier pour la route, parce que jamais deux sans trois. coucou


Dernière édition par Caïn Schimmel le 6/2/2013, 19:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 18:58

Re bienvenue parmi nous donc :05:
Bon courage pour la suite de ta fiche ! ^^
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 18:59

Re bienvenue :)

:13: :63: :39:
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 18:59

Rah le retour du petit Schimmel! Cool.
J'espère que tu resteras ce coup ci!
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 19:01

Caïn Schimmel a écrit:
étiquette qui vous est collée. CHANGEANT - ALLUME - PLURIEL - ÉTRANGE - BIZARRE - A COTÉ DE SES POMPES - LUNATIQUE - INSOMNIAQUE - VIEUX ROUBLARD - DÉRANGÉ - TACITURNE.
Il suffit de mettre " SCHIMMEL " et ça passe tranquille.
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 19:22

Tisha : Merci à toi de ton accueil ! nimuqueuse

Georgiana : :60: Finalement je suis revenu et tout et cette fois je finis ma fiche ! Promis !


Lucian : Cette fois ci je resterais sure, sure, sure. Je n'ai pas eu le temps la dernière fois et un mal fou pour appréhender le personnage. u__u Je tenais à m'excuser encore d'avoir trainer pour mon autre fiche, surtout avec le si gentil accueil que j'ai eu !

Teodor : ... Mince, c'est vrai. hum On est un peu décalé dans la famille, mais bon on en est fiers alors je tenais à rappeler ce qui fait notre singularité. coucou
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 19:34

Ca la singularité des Schimmel on aura du mal à l'oublier *lorgne la larve* Rolling Eyes

Non, cette fois-ci c'est la bonne!
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 20:11

Re-bienvenue si j'ai bien suivis :11:
Bonne chance pour ta fiche ! yeah
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 22:10

Eh bien, après une courte entrevue via la chatbox, je me permet de te souhaiter la bienvenue...enfin, la rebienvenue visiblement !
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 22:43

AAAAAAAAAAAAHAHAHAHAH MINI-MOI EST RELAAAAAAAAAAA.
*sautille sautille sautille et fait péter le sunny delight*

CETTE FOIS TU FINIS TA FUCKING FICHE è_é

*enfonce ses chaussettes dans la bouche de toto*
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 22:48

Le Schimmel est....de....retour.

NON. PAS CETTE FAMILLE DE TARES!!!!
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 22:49

*enfonce ses doigts dans les fesses de la tige, et trouve ça très légitime*
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 22:57

Lucian : Nous sommes singuliers, c'est ce qui fait notre force. nimuqueuse Cette fois c'est la bonne, de toute façon si je déserte vous saurez où me retrouver cette fois.

Mavrick : Merci pour ton accueil !

Franz : Je suis partie un peu vite de la CB certes, merci en tout cas d'être venue me souhaiter la bienvenue. ; )

Nimue : Owiiiii que là je vais finir ma fiche. diabolus02 Et les Schimmel régnerons c'est moi qui vous le dit ! *fait péter les skittles*

Julian : On se débarrasse pas de nous aussi facilement, beuhahahaha. coucou

Teodor : Eeeeeeeeh on se calme le vampire ! èé
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 23:28

Julian J. Lannister a écrit:
Le Schimmel est....de....retour.

NON. PAS CETTE FAMILLE DE TARES!!!!

Parce que les Lannister sont connu pour être sain d'esprit? hum

dehors
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 23:31

Mais je suis calme le chiard, je suis calme.
Je fais ça avec grand doigté. Je voudrais pas trop l'abîmer, tu comprends … 
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 23:35

*couine et se tortille*
Ça... Ça chatoui... Non ça suffit o_o.
PAS DEVANT LES ENFANTS.

Et Gigi. TU SAIS CE QU'ELLE TE DIT LA TARÉE ?!
ÉTOUFFE TOI AVEC UNE CACAHUÈTE. (je t'adore, tu es trop beau... je suis trop fan de toi, aussi é_è)
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 23:40

Moi j'trouve qu'il faut leur apprendre la vie. hum
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime6/2/2013, 23:41

Zut, je croyais que j'avais fermé les portes de l'asile hum
C'est quand même dommage, ya plus de place, tu seras obligé de dormir par terre golmut

Re-bienvenue parmi nous, l'allemand qui aurait dû rester en Allemagne *prépare un gourdin pour l'expulser*
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime7/2/2013, 00:07

Bon d'accord. fuck
*s'ébranle vigoureusement*

dézirrré tou né ke ein zaloperrie. Nouzallons te gazzer au prrrout d'azticot.
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime7/2/2013, 00:11

*retient sa respiration
Pendant le gazage, je peux vous savater coucou
Et hop, le gazage s'arrêtera, et j'aurai gagné. Parce que les Baronnet sont les meilleurs et j'en suis la preuve vivant Cool
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime7/2/2013, 07:13

Teodor : Attends, attends, attends, attends.... tu m'as appelé comment là ? Le chiard ? hum

Lucian : Totalement d'accord avec toi pour les Lannister. Comme on dit c'est l’hôpital qui se moque de la charité. nimuqueuse

Baronnet : Ts ts ts ts. Les Baronnets sont des ptits joueurs comparés aux Schimmel. coucou
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MessageSujet: Re: CAÏN • heaven.hell.whatever    CAÏN • heaven.hell.whatever  Icon_minitime7/2/2013, 13:17

Baronnet > Beaucoup de choses > Lannilooser > Le reste du monde, de l'Univers, et même les comédies musicales > Schimmel
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