➽ date et lieu de naissance. 24 Decembre 1994 – Shreveport, Louisianne ➽ nationalité. américaine ➽ état civil. en couple. ➽ lieu d'habitation. quartier residentiel. ➽ métier. employée au starbucks/étudiante en première année de psychologie ➽ étiquette qui vous est collé. Edwina commence à être relativement connue en vile depuis qu'elle sort avec l'un des héritiers de l'une des plus riches et vieilles familles de Newport. On la dit sympathique, tolérante, serviable. Elle apparait souvent dans la dépêche locale pour ses apparitions à différents évènements huppés, imposés par son nouveau statut..

intelligente : Edwina est d'une intelligence froide, mécanique. Malgré qu'elle soit cliniquement folle, ses capacités de réflexion sont très effectives. Elle est l'une des étudiantes les plus brillantes de son université, et a d'ailleurs toujours eu une scolarité exemplaire. Et puis si elle a commis tant de meurtres sans en être inquiétée, c'est en partie parce-qu'elle sait camoufler ses traces. calculatrice : Elle ne réfléchit pas de la même manière qu'un individu lambda, son système de pensée étant parfois mécanique. Edwina a toujours une longueur d'avance sur les autres, et bien qu'elle ai du mal à ressentir des émotions, ou bien même à être touchée par celles des autres, elle a parfaitement conscience de comment manipuler son entourage. A ses yeux, les gens sont comme des machines, il suffit de presser les bons boutons pour obtenir les résultats escomptés. délicate : Majoritairement, Edwina n'est pas vraiment violente, dans le sens où elle ne perd pas son sang-froid. Elle est méticuleuse, ce qui peut se voir dans la manière qu'elle a d'entretenir son jardin. Elle sait que s'agacer et céder à des pulsions trop brusques n'a jamais rien de bon. curieuse : Edwina adore lire, et se documenter. Elle aime approfondir son savoir, étendre ses domaines d’intérêt, et cherche à comprendre comment les gens fonctionnent, ce qui la différencie exactement des autres. Elle sait qu'elle est défectueuse, mais ne parvient pas à s'en attrister. imprévisible : Edwina ne fait pas partie des personnes qu'il fait bon manipuler, tant son mode de fonctionnement diffère de celui des autres. Il suffit qu'un souvenir un peu trop intense s'empare d'elle pour qu'elle flanche, et enrage. il lui arrive d'être prise de colères extrêmement violentes, toujours liées au souvenir de Cassie, ou de l'attention qu'elle n'a jamais eu. ambitieuse : Elle rêve avant tout d'être le centre de toutes les attentions, et a des rêves de grandeur démesurés. Rien n'est jamais mieux fait que par soi-même. Edwina a décidé de devenir l'une des figures marquantes de ce siècle, une tueuse en série sans précédent, une Charles Manson au féminin.
Edwina passe le plus clair de son temps à étudier, étant inscrite en première année de psychologie. Elle est très appliquée et peut se targuer de faire partie de l'élite de son université. Par ailleurs, elle travaille au Starbucks en tant que serveuse, ce qui occupe une certaine partie de son temps. Elle fait des cappuccinos à se damner. Elle aime aussi jardiner, ce qui représente à vrai dire une passion pour elle, et elle occupe donc beaucoup de ses heures à entretenir toutes les fleurs qu'elle cultive dans le très vaste jardin de sa nouvelle demeure. Edwina vient en effet d'emménager avec son petit ami, Nathanaël, qui est le descendant d'une lignée d'aristocrates, remontant aux fondateurs de Shreveport. Il possède un manoir très coquet, et y vit déjà avec l'étudiante, qu'il n'a rencontré que quelques mois auparavant. Il l'aime intensément, et elle prétend que les sentiments sont réciproques. En réalité, elle n'en a qu'après son argent, la changeant positivement du milieu pauvre dans lequel elle a grandit. Elle doit cependant reconnaître aimer sa compagnie, le garçon étant cultivé, posé et serviable. Ils partagent un intérêt commun pour la littérature et la musique classique, même si leurs avis divergent sur certains points. Lui veut des enfants, elle ne sait pas. Lui aime l'art, elle ne le comprend pas. En outre, le statut de son petit ami exige qu'ils se rendent à diverses soirées mondaines, qui suffisent à remplir leur nuits.
  Passe sa main dan ses cheveux – se mord les lèvres – passe son index sur ses lèvres – dit le mot « diantre » très souvent – porte beaucoup de robes à col – n'est pas du tout pudique – serre les poings quand elle est en colère, jusqu'à en saigner – mange très lentement – ne crie jamais, quand elle s'énerve elle parle avec froideur – ne contrôle pas sa rage, se montre extrêmement violente – joue du piano – entretient son jardin méticuleusement, a une préférence pour les lilas – prépare toutes sortes de cafés avec grand talent – ment extrêmement bien -

Edwina n'a pas de réels goûts, n'aimant rien, ne détestant rien non plus. Elle en change selon le profil qu'elle décide d'adopter, histoire de correspondre aux personnes qu'elle souhaite approcher.
Edwina n'a pas d'opinions particulières sur les CESS. Depuis la mort de sa meilleure amie, qui lors de la révélation fut attribuée à des lycans, elle a toujours eu un doute quant à l'existence de créatures surnaturelles. Cependant, elle ne s'y est jamais trop intéressée, bien trop obnubilée par ses rêves de gloire et son manque d'attention abyssal. Elle considère les CESS comme des gens relativement normaux, du moins comparés à elle, et ne ressent aucune crainte ni compassion à leur égard. Sa belle-famille, toutefois, est pro-CESS et il n'est pas rare qu'elle soit invitée à des galas de charité pour des associations en faveur de cette communauté. Elle compte ainsi quelques vampires dans son entourage, sans toutefois qu'ils ne soient de véritables proches.
  Edwina n'a rien de particulier, outre le fait qu'elle soit indécemment belle. Sinon quoi, rien ne la différencie particulièrement des autres. On dit juste d'elle qu'elle est la belle-fille idéale.

Ses yeux se posent sur les gens, leurs corps hystériques et les lumières saccadées qui balaient la pièce. La musique est stridente, agitée d'une frénésie presque contagieuse. Comme la soif s'étanche, les désirs, aussi vils soient-ils, s'assouvissent. Elle le sait, elle se doit d'y remédier. Pas que ça lui pose de véritable problème en soit. Elle est une sociopathe. Techniquement. Le bien, le mal, ça n'existe pas. La vie n'est pas aussi sacrée qu'on le pense, et la mort n'a pas de réelle importance. Le monde ne pleure pas les quelques cadavres qu'elle a semé. Elle non plus.

Elle réfléchit rarement au pourquoi de son état. Cela remonte à aussi loin qu’elle se souvienne. Le rêve d’être célèbre, comme toutes les petites filles, sans doute. C’était plus fort encore. Ça la dévorait. Ce besoin d’attention. Une attention que ses parents ne lui prodiguaient pas, que personne ne lui prodiguait à vrai dire. Sa famille lui paraissait lointaine. Elle se souvient encore des après-midi ensoleillées lorsqu’elle était enfant, lorsque que sa mère lui faisait des gâteaux. Et pourtant, elle n’a pas le souvenir d’avoir été aimée. D’avoir ressentit cet attachement maternel de la part de sa mère. Elle ne sait toujours pas si c’était parce que sa mère était une très bonne menteuse, ou parce-qu’elle n’a jamais eu la moindre faculté d’empathie. La douleur d'autrui ne l’atteint pas. Enfant déjà, elle s’amusait à provoquer de la souffrance chez les autres. Elle pinçait ses camarades, au début, puis s’était mise à exercer des sévices plus sévères. Sur des petits animaux. C’est tellement cliché quand elle y pense que ça la fait rire, d’un rire franc et sincère, un de ces rires qu’elle ne connaît que très rarement, et jamais pour les bonnes raisons. Elle a entendu parler d’un test au japon, pour détecter certaines pathologies mentales chez les enfant. On dessine un pictogramme, qui forme un mot quelconque, sans importance apparente, puis on ajoute un détail très simple à ce pictogramme, formant un tout autre mot. Un enfant normalement constitué ne comprendra pas l’intérêt de la chose, tandis qu’un individu comme elle, une personne aliénée, sera prit d’une hilarité foudroyante. On ne lui a jamais fait passer de tests. Personne ne s’est jamais douté de son problème. Autant parce-qu’elle a su le cacher avec habilité, que parce-que personne ne se souciait vraiment de savoir comment elle allait. Ses parents ne s’intéressaient pas à elle, n’avaient que faire de sa réussite scolaire. Tout le monde n’avait d’yeux que pour sa cousine. Cassie. La disparue. Cet événement l’a plus touchée que n’importe qui. Cassie lui a volé son enfance, son identité. On n’existe pas si personne ne nous voit. Tout ce qu’elle aurait put être est mort avec Cassie. Elle est devenue un fantôme. Et elle s’en est accommodée. Aujourd’hui encore, elle change de personnalité à volonté. Ses goûts son malléables, elle n’aime rien, ne déteste rien. Ses interactions sociales sont un jeu de mime finement maîtrisé, ses propos sont toujours précisément réfléchis. Elle joue à être en vie, mais elle ne l’est pas. Pas encore.

Ses mains délicates caressent la pétale de rose avec douceur, et son regard s’attarde un instant sur le délicieux contraste qu’offre la rougeur de la fleur contre la blancheur de sa peau. Elle est belle, d’une beauté à couper le souffle. Un fantasme virginal. L’ironie du sort, sans doute. Ou un signe. Nathanael l’aime pour sa douceur, sa candeur. Ses parent aussi. Elle s’attendait à ce que sa belle-famille voit leur relation d’un mauvais œil, puisqu’il est très riche et qu’elle ne l’est vraiment pas. Mais non. Il font partie de ces aristocrates équilibrés, sympathiques, aux nobles valeurs. Pro mariage gay mais anti-marijuana. Ils pensent que les CESS devraient être reconnus comme des citoyens normaux, que toute discrimination est intolérable. Et puis belle-maman est admirative de la main verte de sa belle-fille. Edwina n’a d’affection que pour les fleurs qu’elle entretient. Sa rigueur et sa persévérance à créer un jardin des plus beaux sont les seuls traits sincèrement humains qu’elle possède. C’est comme une passion. Puissante, dévorante, épanouissante. Ça et son besoin immodéré d’attention. Elle glisse les lames de son sécateur autour d’une tige et la sectionne d’un coup sec. « Pourquoi tu as fait ça ? ». Sa voix grave l’apaise. C’est un gentil garçon, alors elle lui offre un sourire amoureux. « Elle était trop faible, elle aurait menacé la pousse des autres sur le long-terme ». Il la regarde d’un air sceptique qui l’amuse. « Les fleurs malades n’ont pas lieu d’être, Nathanael. ».

La maman est morte, elle baigne dans son sang. Et dans celui du papa, étendu à ses côtés. Les gants de cuir se serrent sur le manche du couteau de cuisine. Il est long, tranchant. Elle a l’impression d’avoir coupé des tomates. La pointe du couteau qui perce la peau, coupe la chair, et le jus rouge. Le sang serait beau s’il n’était pas aussi épais, si poisseux et odorant. L’enfant la regarde avec des yeux grands comme des soucoupes. Ses yeux à elle sont fichés dans les siens. Il ne dit rien, sans doute sous le choc. Et ils continuent de se regarder, sans savoir quoi dire. Personne ne cri. Elle repense à Emma, sa meilleure amie. Au lycée. C’était il y a presque trois ans maintenant. Morte. Tuée. Tous ces gens qui parlaient d’elle, que d’elle, pas un regard pour Edwina. Alors qu’elle était tellement plus spéciale qu’Emma, tellement plus intéressante. Plus belle, plus intelligente. Ce genre de chose l'agace profondément. La met dans des rages affreuses, trahissant sa froideur apparente. Elle peut être plus démoniaque et violente qu'elle ne 'est déjà, elle le sait. Elle s’avance, lentement, et le gosse se met à reculer, puis court, le bruit de ses pas claquant sur le parquet, retentissant, crevant le silence écrasant qui s’est emparé du pavillon. Elle a repéré le père alors qu’il faisait son jogging. Il lui a sourit, et elle a sourit elle aussi, surprise. Elle l’a suivit jusque ici, et a attendu le soir. La demeure était écartée, personne ne les entendrait crier. Le gamin se réfugie dans la salle de bain. C’est une mauvaise idée, elle se dit. Elle ouvre la porte et le retrouve, debout sur les toilettes, tentant tant bien que mal d’ouvrir la fenêtre. Il doit avoir six ans. Elle l’attrape par les cheveux et le jette dans la baignoire. Elle voudrait l’égorger, s’épargner trop d’efforts, mais il se débat, alors elle le poignarde, encore et encore, jusqu’à ce qu’il cesse de s’agiter. Elle abandonne le couteau, vérifie que son T-shirt ne soit pas trop taché, puis s’en va. Sur le chemin du retour, les chouettes ululent, et elle voit la lune. Elle brille avec force, c’est splendide. Elle a le sentiment d’avoir été productive et se sent fière, soulagée. Elle se sent comme la nuit, légère.

Voilà. Elle est un monstre. Et ça n'est pas si surprenant que cela. Les visages les plus sublimes cachent les secrets les plus atroces. Elle est hideuse. Parce-qu'elle tue arbitrairement. Ce sont sans doute ces meurtres là les plus terrifiants. Ceux que l'on ne peut pas rationaliser. Elle a tué une enfant dans un parc à jeux désert, il y a quelques mois de cela. Lui a planté ses ciseaux dans la gorge et l'a laissée se vider de son sang. La petite la regardait gentiment et voulait jouer avec elle. Elle lui rappelait Cassie. Un instant elle s'était revue enfant, observant sa cousine avec jalousie, et cette dernière qui la traitait avec toute la douceur du monde. A vomir. Elle avait déjà des pulsions à l'époque. Ce meurtre là fut donc symbolique, et elle en eut par conséquent très honte. Ces souvenirs reviennent la hanter parfois, et elle essaie de les chasser de son esprit, agacée par la possibilité qu'il y ai une faille dans son système. Le silence a empli l'amphithéâtre, tous les étudiants sont partis. Le professeur aussi. Elle reste là, à détailler le bois des sièges et des tables. Elle ne parvient pas à ressentir de la peine. Elle cherche à en éprouver, à se sentir triste d'être comme elle est, mais elle n'y arrive pas. Elle se sent juste curieuse. Curieuse de sa condition. Elle se trouve étonnamment lucide pour une psychopathe.

➽ pseudonyme. bwb ➽ âge. 18. ➽ code du règlement. et bien il ne manque plus que le thème musical de Dracula prince des tènebres et je crois qu'on pourra commencer. ➽ avis général à propos du forum. c'est le plus mieux, j'ai vraiment pas pu m'en détacher longtemps >< ➽ avatar utilisé. anna christine speckhart