➽ date et lieu de naissance. 29 mars 1976 ➽ nationalité. Américaine, origines latine du côté de sa mère. ➽ état civil. Célibataire, Leen a un mal fou avec les hommes, en fait ses relations sont des plus complexes suite à un événement traumatique. ➽ lieu d'habitation. Elle vit dans un petit appartement qui d’ailleurs a subit tant de dommages durant la tempête qu’elle doit en attendant loger à l’hôtel, et bien sûr ses artisants refusent de lui donner la moindre nouvelle. ➽ métier. Chef de la BRIS, certain l’appelle la commisaire à tord, la BRIS étant une sous-section du FBI, et elle contrôle uniquement la branche Louisianaise. ➽ étiquette qui vous est collée. Dure à cuire, l’autoritaire, la femme frigide ou encore la vieille fille, elle a conscience de ce qu’on peut dire d’elle derrière son dos. Le fait qu’à son âge elle ne soit ni mariée ni n’ai des enfants, qu’elle se soit concentrée toute sa vie sur un boulot mal payé ne lui donne certainement pas une bonne image, encore moins ici, en Louisiane où les mentalités peuvent être un peu retardée comme on dit.

Pour mes voisins de palier, je suis une femme trop âgée pour être encore célibataire. Ils trouvent choquant les heures indues auxquelles je rentre, ils n’aiment pas les sons étranges qu’ils peuvent entre et depuis qu’un loup-garou a tenté de me flinguer chez moi, ils ont carrément fait signer une pétition pour me virer de l’immeuble. Tout chez moi les dérange. Mon âge, alors que je n’ai ni enfant, ni époux, ni même conjoint, mon boulot jugé trop violent pour une femme, ma manière de parler plutôt franche, mais surtout ce sont les hommes qui défilent chez moi qui les perturbe. Je suis pas la fille qu’ils aimeraient avoir pour voisine, cela est certain. Je le ressens dans leur regard, dans le jugement silencieux qu’ils font.

Pour mes collègues, je suis une femme frigide, autoritaire, sèche, peu amicale, et sans doute une casse couille number one. Je suis celle qui exige d’eux un travail aussi fournit que le mien, qui exige qu’ils soient forts, qu’ils tiennent le coup, je suis celle qui semble ne pas être sensible, qui n’a jamais vomis sur une scène de crime, celle qui se porte volontaire pour les interrogatoires les plus epic, les descentes les plus dangereuse. Certains de mes collègues masculins se disent que ce boulot n’est pas fait pour les femmes et pensent que si je ressembles aussi peu à une femme, jamais ou presque en talons, toujours ma veste en cuir éternelle sur le dos, à parler comme une poissonnière, c’est parce que j’ai trop travaillé dans ce milieu dur et difficile. Mes collègues féminines espèrent toujours que je serais plus douce et plus gentille qu’un homme, elles se trompent. Je travaille dans un milieu essentiellement masculin, où la moindre erreur, le moindre signe de faiblesse peut vous coûter excessivement cher. J’ai été rabaissée durant des années quand je travaillais au FBI, on me traitait comme une folle ou une débile mentale, et j’en est bavé pour en arriver là où je suis. Si je suis dur, si je suis coriace, si je me laisse rarement faire, si je lâche jamais rien c’est parce que je refuse d’abandonner ce qui m’a tant coûter.

Et pour mes amis ? Je n’ai pas d’amis. J’ai quelques protégées parmi mes collègues, quelque amants fréquents que j’apprécie, quelques confidents par ci par là, des alliés aussi, mais en réalité je suis une grande solitaire. Devenir ami avec moi, gagner ma confiance est excessivement difficile. Je suis seule, et ma solitude me ronge, mais je ne peux baisser les barrières que j’ai mis des années à dresser. La vie n’a pas été tendre avec moi, et un événement particulièrement traumatique a bien faillit m’achever. Parfois je revis mon viol, souvent quand je suis seule, et fatiguée, ou quand quelqu’un m’effleure par surprise, et je m’effondre alors. Mes membres se raidissent, mon corps devint noueux alors que la panique s’empare de moi, c’est ce qu’on appelle des crises d’hystérie. J’ai toujours peur qu’elles ne passent pas, qu’elles ne finissent pas. Ce viol a laissé une autre trace de son passage. Mes relations avec les hommes ne sont pas normales. Je vais vers des hommes fort, violents et machos, je cherche à souffrir, j’en est la certitude, comme si je voulais réunir les conditions de mon viol, excepté que ce serait moi qui l’aurait cherché, vraiment, cette fois-ci. C’est compliqué à expliquer, et puisque j’ai claqué la porte au nez de mon psy…

Mon emploi est ma vie. Le matin lorsque je prends ma douche, je pense déjà aux dossiers qui m’attendent. Je prend mon café dans la voiture, et je suis au travail à 8h, je quitte les bureaux à 20h, parfois bien plus tard. Je suis une malade de boulot. Je peux tout simplement pas m’arrêter une seule seconde. Parce que j’ai l’impression que si je m’arrêtes, quelqu’un mourra par ma faute, qu’un monstre continuera d’agir parce que je n’ai rien fait, certains dossiers que je n’ai pu fermé me hante encore, provoquant des cauchemars la nuit. L’autre raison pour laquelle je suis une gloutonne de boulot, c’est que si je m’arrêtais une seconde, je réfléchirais à moi, à mon état psychique des plus lamentable, aux immenses plaies béantes sur mon âme que je n’ai jamais prit le temps de panser, si je m’arrêtais je crois que je m’effondrerais tout simplement. Mon seul temps libre, je l’occupe à m’entraîner au tir, à courir, à faire du sport afin de me maintenir en forme, et bien sûr à quelques rendez-vous tardif dans des bars.

 Je bois le café noir, sans sucre, et j’en bois beaucoup durant la journée. — J’ai l’habitude de manger très vite. — Je suis une impatiente de nature, ce qui ne se réalise pas forcément car je sais me contenir assez bien sur ce plan là, mais lorsque je m’impatiente, il y a des signes comme le fait que je joue avec mes cheveux, que je tripote quelque chose ou que je tape du pied. — Je peux fumer un paquet ou presque par jour. — Il m’arrive de fumer un joint, quand j’arrive pas à dormir, je sais qu’en tant que flic ça craint mais j’ai jamais pu arrêter en fait. — J’aime avoir mon arme sous mon oreiller. — Je regarde toujours si la porte et les fenêtres sont bien fermées et qu’il n’y a personne chez moi avant de m’endormir. — Je met de la verveine dans mon café du matin, ça a un goût parfaitement infecte avec, mais c’est le seuil moyen d’éviter de se faire à nouveau avoir par un vampire. — Je fais des crises d’angoisses souvent au beau milieu de la nuit, et lorsque j’en fais pas, je peux demeurer éveillée toute la nuit, roulée en boule dans mon lit, au bord des larmes sans parvenir à chialer. — Il y a des choses que je ne comprends pas chez moi, ce qui m’a contraint à aller voir un psy pendant plus de six ans, désormais je refuse d’en parler. — J’ai beaucoup de mal à travailler sur les affaires de viol. — Je conduis une mini, mais le week end, je sors ma moto et je vais faire du cross. — Je vais à l’église tous les dimanches, je suis très croyante. — Si bordélique que je puisse être, je supporte pas que ma cuisine soit en désordres, c’est un lieu sacré pour moi. — Je fais ma cuisine, le soir, c’est un moyen de me détendre et de décrocher du boulot, alors je mitone des petits plats, mais pour moi toute seule. — J’aime que l’homme avec qui je partage une nuit ai disparu au matin. — Je déteste les gens qui passent leur temps à se plaindre.

Certains flics sont des francs extrémistes et ne s’en cachent pas, la majorité préfère ne pas avoir à faire à des CESS, mais tous pensent à la même chose, un bon vampire est un vampire mort définitivement, si tu vois un métamorphe se transformer tu tire et après tu te pose des questions. Je ne suis pas comme ça. Au moment de la révélation à vrai dire, j’étais plutôt enjouée. Moi qui avais toujours su intimement que les esprits, la magie et le surnaturel existait était ravie qu’enfin tout le monde sache ce que finalement, je savais déjà intimement. Et puis, il y a eu un tas d’affaire, un tas de corps à ramasser à la petite cuillière, et une nuit traumatisante où mon corps n’était plus que douleur, et mon esprit détruit. Depuis je ne sait plus. Je n’aime pas qu’on m’interroge à ce sujet. Je me replonge dans ses dossiers, en serrant les dents et ravalant ses larmes.

 Des bleus ont macculé mon corps fut un temps, parfois j’ai l’impression que c’est encore le cas. Je ressens encore la douleur par moment. Je conserve des marques indélébiles que je masque. N’étant pas une grande adepte des tenues découvrant des parties du corps ce n’est guère difficile. Je peux juste pas aller à la plage par contre, mais je m’en passe. Je vais à la piscine lorsqu’elle est fermée, je m’assure que personne n’est là, puis je plonge. Sentir ces cicatrices sous mes doigts peut me rendre malade ou parfois me mettre dans un état que j’appelle l’absence, ces moments où tout simplement, je me déconnecte.

 Ma vie a été un long fleuve tranquille durant mon enfance. Je me souviens encore des cris qui résonnaient sur le camp. On vivait avec mon frère dans un camp militaire, mais ça ressemblait à une banlieue tout ce qu’il y a de plus normale. Je n’ai que peu de souvenirs de maman. La plupart, c’est grand-mère qui nous les offrait quand elle nous gardait. Il y avait aussi Betty, la compagne de papa qui s’occupait de nous. C’était une femme froide et frigide, du genre à être à cheval sur les horaires, à ne pas vous laisser sortir si vous aviez une tâche sur votre robe ou que votre nœud était défait, mais elle nous aimait beaucoup. C’est une chose dont je me suis rendu compte après. Nous avons été si affreux avec elle, alors qu’elle patientait, et attendait que nous ayons finit nos pitreries comme elle les appelait.
Naturellement, mon frère est entré à l’école militaire. Je dis naturellement car un enfant sur deux de militaire embrasse la même carrière que ses parents. Moi j’ai hésité entre le droit, la médecine dont j’ai acquis quelques notions durant mes études, et les enquêtes. Finalement, je me suis dirigée vers le FBI. A l’époque le profilage commençait tout juste et j’étais parmi les étudiants les plus doués de ma classe. Je suis sortie avec des félicitations et on m’a directement placé au bureau de Boston où on avait besoin de tête pour coincer un serial killer. Cette première enquête fut particulièrement éprouvante. Il y avait tant de victimes et si peu d’indices. Je me souviens d’un agent qui avait à peu près le même âge que moi, qui craqua après une énième visite des parents d’une victime très jeune. Je tenus bon. Peut-être à cause de Peter.

Durant cette époque, je tombais amoureuse pour la première fois. Rendez-vous compte, j’avais à peine vingt trois ans, et c’était un agent émérite, qui avait résolu plusieurs cas difficile et coincer un serial killer des plus dangereux, son nom avait fait les gros titre et il était le sous-directeur du bureau de Boston. Le simple fait qu’il s’intéresse à moi, une jeune femme encore timide avec les hommes me mit dans tous mes états. C’était un homme marié aussi notre relation fut compliquée, difficile, éprouvante aussi, source de honte et courte. Lorsque nous nous quittâmes, ou plutôt qu’il me quitta, je quittais Boston.
Ce fut à peu près à cette période-ci que je commençais à croire en l’existence du surnaturel. Enfin, j’avais toujours cru d’une certaine manière. Je suis une croyante, une catholique pratiquante qui va à l’église tout les dimanches, et depuis que je suis gamine je crois en l’existence des fantômes car j’en est vu un enfant. Mais à Boston, je tombais sur une affaire qui devait confirmé mes doutes de toujours. Une affaire d’enlèvement d’enfant qui fut particulièrement difficile. L’on retrouva l’enfant, mais on la diagnostiqua comme profondément choquée et elle fut transférée dans un asile psychiatrique. Le coupable fut aussi enfermé à l’asile. Tous les deux prétendait que le véritable coupable était une vampire qui avait charmé cet homme, hypnotisé pour le forcer à l’aider, et avait l’intention de transformer l’enfant en vampire. Une histoire à dormir debout n’est-ce pas ? Mais dès que je commençais à juste vérifier les informations données, j’eus une visite nocturne.
Ce fut la première fois que je rencontrais un vampire en chair et en os, et soyons honnête, j’eu la frousse de ma vie. Ce n’était certainement pas la coupable sinon je ne serais pas en vie, mais quelqu’un envoyé pour m’empêcher de chercher plus loin et de parler aussi. Il me terrifia et m’hypnotisa. Je dois sans doute lui dire merci, car en oubliant d’effacer ma mémoire, il me permit de comprendre ce qu’il se tramait vraiment dans l’obscurité et de faire la lumière sur de nombreuses affaires non résolues.

Cet ainsi que j’atterrit dans un bureau poussiéreux à Washington. On m’avait placé dans une voix sans issue pour me faire taire. Je proclamais à qui voulait l’entendre que les vampires existaient, et forcément ça plaisait pas. J’eus droit à bien des moqueries. J’étais devenue la tête de turc, la bête noire du service, tout le monde se payait ma tête, et j’avais chaque jour droit à mon lot de réflexion. Ce qui m’aida à tenir, ce fut les affaires que je résolus, les bouts de réponses que je pus fournir à des familles désespérées de ne rien savoir, je pus redonné un peu d’espoir, mais au final, je ne faisais que réécrire des rapports qui ne seraient jamais lus.
Plusieurs cas m’entraînèrent en Louisiane. Trop d’affaires non résolues guidaient mes pas là-bas, et avec l’accord du sous-directeur, avec qui je couchais de temps en temps, ne vous ais-je pas dit que j’avais une légère attirance pour mes chefs ? je pu m’établir là-bas. Au vu des loyers et de l’agitation, je choisis Shreveport une petite ville tranquille à l’époque qui cependant avait le plus grand nombre de cas de disparition de la région et surtout d’exorcisme encore pratiqué.
C’était d’ailleurs l’une de mes enquêtes sur les exorcismes pratiqués dans la région qui me firent rencontrer le pasteur Damian. Immédiatement on accrocha. J’étais encore enthousiaste et enjouée à l’époque, persuadée que j’allais sauver le monde et rendre fier mon père. Notre relation dura un peu plus de deux ans. On s’était installés ensembles et tout était parfait au début, mais au bout d’un moment, nous bloquions. J’étais toujours partie sur des enquêtes, et je crois qu’il aurait préféré que je reste sagement. Ce qui l’avait attiré au début chez moi finit par détruire notre relation, mais peut-être bien que c’est moi qui est fait tout foiré.
Après cela, il y eu la révélation. Je m’en souviens encore, j’avais décroché mon téléphone immédiatement, pensant appeler Damian pour lui apprendre la nouvelle puis hésiter et finalement raccroché sans même avoir composé son numéro.
Je l’ignorais alors, mais la révélation allait changer mon existence comme celle de beaucoup de personnes.

Marrant de se dire qu’avant cela, Shreveport était une petite ville avec très peu d’habitants, bien que tous croyants étaient persuadés de l’existence du diable, avec un grand nombre d’exorcismes pratiqués chaque année. Le genre d’endroit où les jeunes couples ne s’installaient pas, le genre d’endroit qu’on rêvait de fuir, le genre d’endroit où il ne se passait jamais rien hormis un fait divers de temps en temps assez glauque. Amusant, non ? Quand on voit ce qu’il en est aujourd’hui.
Bref. La révélation a changé ma vie, en bien et en mal. Je ne saurais dire ce qui pèse le plus dans la balance.
L’un des premiers effets de la révélation fut l’ouverture de la BRIS. Une section spéciale du FBI dans l’enquête sur les phénomènes surnaturels, en gros les enquêtes impliquant des CESS ou l’utilisation de magie. Je sais bien que ce bureau fut ouvert simplement pour répondre à une demande de l’opinion publique, tout comme je sais qu’on m’y a mis à la tête pour me punir quelque part, on pensait tous que ce bureau allait se casser la gueule, aussi ils m’y ont mis, en se disant que si je me plantais, ça leur donnerait une bonne raison de me virer.
Je suis heureuse de leur avoir donné tord, aujourd’hui ils réfléchissent à ouvrir plusieurs bureau comme la BRIS, notamment à New York et en Californie où des vampires semblent poser problèmes, ou dans le Maine, l’Etat recensant le plus de métamorphe et de meute au mètre carré.

Je sais pas si mon viol fut une conséquence de la révélation, sans doute pas. J’étais sur une enquête impliquant ceux qu’on a appelé les vrais par la suite, mais à l’époque, ils n’avaient pas encore de noms, ils n’avaient pas encore de leader, mais l’idée était la même, se nourrir directement sur les humains, refuser le TB et toutes les règles que la société a tenté de leur imposer. J’ai passé plusieurs mois sur cette enquête, et je pensais pouvoir la bouclé. Durant ces mois là, je dormais tout le temps avec une arme sous l’oreiller même si cela rendait nerveux mon compagnon du moment. Mais mon arme ne me servit à rien. Même pas la verveine que je buvais le matin en petite quantité.
Ce soir là, j’étais rentrée tard du boulot, j’étais claquée. L’appartement où je vivais alors était plongé dans le noir mais vu l’heure à laquelle j’étais rentrée, je trouvais ça normal vu que mon compagnon lui se levait tôt, il était pâtissier. Je défis mon arme, mes chaussures, ma veste, et commençait à me déshabiller quand je senti une présence dans mon dos. Je n’eus le temps de rien faire. Il fut sur moi si rapidement. Il me plaqua contre le mur, et m’obligea à le laisser faire, en me menaçant de tuer mon compagnon que j’imaginais là, pouvant nous entendre alors que ce monstre me violait. Ce fut les minutes les plus longues et les plus abominables de ma vie. Ce monstre était en train de me détruire et je ne me suis même pas débattue. J’ai pas arrêté de chuchoter non, de supplier qu’il arrête, tout en étant rongé par la honte, et en pleurant. Mon calvaire ne s’arrêta pas là.
Il y eut l’après. Quand vous ne pouvez pas regarder votre compagnon en face, quand vous vous sentez honteuse tout le temps, quand vous n’êtes pas capable de laisser un homme vous toucher sans avoir envie de hurler, quand vous avez peur dans le noir, quand vous êtes paralysée dès que vous entendez un bruit dans votre chambre, quand vous commencez à faire des terreurs nocturnes, quand vous vous réveillez en pleine nuit saisie dans une crise d’angoisse, quand vous réalisez avec horreur que vous êtes incapables de parler de ce qu’on vous a fait.
Je sais pas comment on fait pour surmonter ça. Je crois pas y être parvenue, pas quand je vois les crises que je continue à faire, pas quand je laisse un homme me frapper et que je ressens du plaisir dans ce geste à la fois humiliant et violent. J’ai pas surmonté la chose, je ne crois pas. Lorsque ça a faillit me faire commettre une grave erreur au boulot, je me suis énervée contre un suspect vampirique et j’ai bien faillit l’empaler dans une sale d’interrogatoire, je me suis décidée alors à aller voir un psy dans l’intention d’en parler. Mais ça n’a rien changé. Je suis allée mieux un court instant, et puis ça a été l’enfer à nouveau. Les vrais sont sortis de l’ombre, et tout le monde a pu partager ma terreur.

Je suis comme tout le monde, je me relève doucement, je réalise ce que la tempête m’a arraché, je panse mes plaies doucement, et j’examine ce qui est à reconstruire. Le chantier est immense, mais je ne peux faire autrement que m’y atteler.

BENEDICT MURPHY Mon père ce héros. C’est en réalité, pas si loin de la vérité. Mon père était un militaire, et c’était quelqu’un de bien, que j’ai eu toute ma vie envie de rendre fier. Il est mort d’une crise cardiaque l’année de mes trente deux ans.
JOHN MURPHY Mon frère a suivit les traces de mon père durant un moment, puis il est devenu finalement pilote de chasse. Il a renoncé à l’armée après un incident en Iraq dont il refuse de parler. Je suppose qu’il tenter de devenir un professeur de pilotage ou qu’il va essayer de joindre une compagnie aérienne. Nous sommes encore en contact, malheureusement nous nous voyons très peu souvent. Mon frère est quelqu’un de très protecteur qui d’ailleurs a désapprouvé tous mes compagnons jusqu’à présent, il a un petit côté paternel avec moi depuis que papa n’est plus là.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Prédéfinis. ➽ pseudonyme. Eden Memories ➽ âge. 25 ans. ➽ code du règlement. // ➽ avis général à propos du forum. J’vous déteste tous !➽ avatar utilisé. Pénélope Cruz